Synthése - avril 2020

  • Prés de 13 000 start-ups ont généré 700 000 emplois directs et indirects en 10 ans.
    ("L' emploi dans les start-ups en France en 2023", France Digitale et Actual, juin 2023)

    Une approche des emplois dans les start-ups (nombre, profils) et celle de leurs levées de fonds.


  • 48% des PME et ETI françaises sont des entreprises familiales.
    ("Les entreprises familiales à l'épreuve des générations", Bpifrance, septembre 2023)

    Une analyse des PME-ETI familiales en 5 types.


  • Une croissance moyenne de 32% du chiffre d’affaires des start-ups entre 2021 et 2022.
    ("Baromètre sur la performance économique et sociale des startups, édition 2023", France Digitale, E&Y, lu septembre 2023)

    Les grands groupes sont les plus grands contributeurs au chiffre d’affaires (60% des acheteurs) avec lesquels elles réalisent plus de la moitié de leur chiffre d'affaires,


  • En 2021, les dépenses en faveur de l’emploi atteignent 183,8Md€.
    ("Dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2021 : un retournement des évolutions 2020 : baisse du soutien au revenu, hausse des incitations à l’embauche", Dares Résultats N°49, septembre 2023)

    Les dépenses de l'Etat en faveur de l'emploi en 2021 ont nettement cru pour la formation professionnelle et les incitations à l'embauche (hausse de la masse salariale) et nettement baissé pour l'aide à la création d'entreprise.


  • 52% des 50 ans et plus sont satisfaits de leur situation professionnelle.
    ("Comment les séniors envisagent-ils leur avenir professionnel jusqu'à la retraite ?", Cereq Bref N°443, lu août 2023)

    Au moment où les seniors sont amenés à prolonger leur vie professionnelle, qu'en est-il de leur relation à leur travail ? comment la vivent-ils et se donnent-ils les moyens pour la dynamiser ?


  • La situation des seniors : activité professionnelle ou retraite.
    ("Les seniors sur le marché du travail en 2022 : un taux d’emploi toujours en hausse mais qui reste en deçà de la moyenne européenne", Dares Résultats N°47, septembre 2023)

    En 2022, 56,9% des personnes de 55 à 64 ans sont en emploi en France (hors Mayotte), dont une partie cumulant avec une retraite ; ils étaient 49% en 1975, 31 en 2000, 41 en 2010. En tenant compte du chômage, ils sont 60,3% en 2020.  


  • Aménagement du territoire : propos d’experts.
    ("Aménagement du territoire : propos d’experts", Cercle Pour l’Aménagement du Territoire , septembre 2023)

    La quasi-disparition de la composante territoriale du champs des priorités est révélatrice de nos travers politiques.


  • 641 350 emplois EQPT en 2020 dans les éco-activités.
    ("Les éco-activités et l’emploi environnemental en 2020", Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires, juillet 2023)

    Les fortes progressions sont à observer dans les secteurs agriculture bio, production d'énergies renouvelables, protection de la biodiversité et récupération de matériaux recyclables.


  • 8% des Français disent vouloir créer/reprendre une entreprise avec certitude.
    ("La création d’entreprise en 2023 : quels regards portent les Français, les jeunes et les dirigeants ?", Go Entrepreneurs, Opinion Way, mars 2023)

    Une nouvelle enquête qui n'apporte pas grand chose en termes d'enseignements nouveaux au regard des nombreuses enquêtes antérieures, si ce n'est de mettre à jour les données, en les développant de façon plus fine que par le passé.


  • L’alternance vue par les employeurs et les alternants.
    ("L’observatoire de l’alternance, vague 2" février 2023)

    87% des alternants (93% des bac +5 et 95% dans la construction) sont satisfaits de l'alternance. 65 à 67% donnent une note d'au moins 8 sur 10.


  • Les plus de 50 ans et le travail.
    ("Le rapport des salariés seniors au travail : les histoires d’amour ne finissent pas toujours mal", Ifop, freelance .com, mars 2023)

    Les entreprises agissent peu pour préparer le départ à la retraite de leur salariés, alors qu'une minorité de salarié envisagerait de poursuivre une activité professionnelle.


  • Les dirigeants de très petites entreprises (les 0 à 5 salariés) sont toujours plus inquiets que les employeurs de 6 à 19 salariés.
    ("Baromètre des TPE, vague 71", Fiducial, Ifop, mars 2023)

    Les dirigeants des très petites entreprises sont aussi ceux qui estiment que leurs préoccupations de chefs d'entreprise sont peu prises en compte par le gouvernement.


  • Perspectives 2023 pour les e-commerçants.
    ("Le moral des e-commerçants & et perspectives 2023", Fevad, Opinion Way, mars 2023)

    Les e-commerçants de sites importants sont optimistes pour leur évolution en 2023 ; ils rencontrent des difficultés pour recruter, mais se donnent les moyens pour attirer leurs futurs salariés.


  • Formation des chômeurs longue durée.
    ("LE PLAN EN FAVEUR DES DEMANDEURS D’EMPLOI DE LONGUE DURÉE, exercices 2021 - 2022", Cour des Comptes, mars 2023)

    Le plan gouvernemental n'a pas réussi son pari d'insérer plus de chômeurs de longue durée dans les entreprises.


  • Les attentes des jeunes en grandes écoles de management.
    ("DU CAMPUS AU BUREAU : COMMENT LES NEWGEN VEULENT APPRENDRE ET TRAVAILLER ?", EDHEC, janvier 2023)

    Si les opinions des jeunes de grandes écoles peuvent paraitre quelque peu utopistes, elles n'en révèlent pas moins un réel souci du collectif, au-delà d'une approche strictement managériale.


  • Les défaillances au 1er trimestre 2023 sont en forte hausse, rejoignant le niveau de 2019.
    ("Étude de défaillances et sauvegardes des entreprises en France au 1er trimestre 2023'", Altares, avril 2023)

    Les entreprises aux tailles de 10 salariés et plus et de 6 à 15 ans sont parmi les plus touchées par les défaillances, ce qui est nouveau.


  • 3 millions d’embauches envisagées en 2013, dont 54% en CDI.
    ("ENQUÊTE BESOINS EN MAIN-D’ŒUVRE : DE FORTES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT EN 2023", Pôle Emploi, éclairages et synthèses, avril 2023)

    Le nombre de projets de recrutement augmente dans les établissements de moins de 10 salariés (+4,9%), et diminue dans les autres tailles d'établissements.


  • L’apprentissage, un profond renouvellement en 30 ans.
    ("Le contrat d'apprentissage", Dares, tableau de données, mars 2023)

    Plus de diplômés du supérieur, plus de femmes, des apprentis plus âgés et des entreprises du tertiaire plus présentes ainsi que celles de 50 salarisés et plus.


  • Entrepreneurs atypiques issus de minorités.
    ("Les transfuges de classe n’occupent jamais leur place comme les autres", la Croix du 27 février 2023)

    Norbert Alter et Gérard Bronner montrent que les patrons et entrepreneurs issus de minorités ethniques, sexuelles ou sociales disposent d’une compétence sociale spécifique. 


  • Le financement participatif a réuni 2,355Md€ en 2022 (+25% au regard de 2021).
    ("Baromètre du crowdfunding en France 2022", FPF, Mazars, mars 2023)

    70% des fonds vont à l'immobilier notamment en ce qui concerne les prêts, alors que selon la Banque de France en décembre 2022, ils ne sont que 54% des prêts aux investissements. Pourquoi ?


  • La création 2022 selon le type d’espace géographique.
    ("LA CRÉATION D’ENTREPRISE EN FRANCE ANNEE 2022", Bpifrance, note d'analyse de mars 2023)

    Les métropoles ont en 2022 moins progressé, voire régressé pour certaines entre 2021 et 2022, contrairement aux zones non métropoles.


  • L’écart entre les salaires des femmes et des hommes varient de 24 à 4% selon les observations.
    ("Dans le secteur privé, l’écart de salaire entre femmes et hommes est d’environ 4% à temps de travail et à postes comparables en 2021" INSEE FOCUS No 292, mars 2023)

    Ces différences viennent selon que l'on observe la globalité des salaires ou selon que l'on s'en tient à considérer un poste égal chez le même employeur en EQTP.

     


  • Les femmes indépendantes : nombre et revenus.
    ("Informations statistiques sexuées issues des données collectées par les Urssaf", Urssaf, édition 2023, mars 2023)

    La proportion des femmes indépendantes de moins de 40 ans est plus importante parmi les AE que parmi les "classiques" (37,5% vs 42,7). Leurs revenus sont toujours inférieurs à celui des hommes (environ -20%).  


  • 11,6% des 15-64 ans sont des immigrés, en âge de travailler.
    ("Quelles situations sur le marché du travail des immigrés et des descendants d’immigrés en 2021?", Dares Analyses N°15, mars 2023)

    Les immigrés venus d'Europe sont un peu plus souvent en emploi et plus encore en tant que non-salarié, si on les compare aux Français.


  • Les emplois du numérique : quels sont-ils ?
    ("Caractéristiques des personnes en emploi exerçant une profession numérique selon le sexe en 2021", Insee, tableau, mars 2023)

    Si les femmes sont moins nombreuses que les hommes dans le numérique, elles y sont plus jeunes, plus diplômées mais moins souvent cadres.


  • Deux typologies du monde rural.
    (« Typologies et trajectoires des territoires », Agence Nationale pour la Cohérences des Territoires, février 2023)

    Une lecture du monde rural qui bouscule nos représentations.


  • L’efficacité des aides à l’emploi dans les QPV laisse à désirer.
    ("LES DISPOSITIFS EN FAVEUR DE L’EMPLOI DES HABITANTS DES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE, exercices 2015-2021", Cour des Comptes, juillet 2022)

    Une multiplicité de mesures existent, dont les objectifs de recours sont partiellement accomplis, et le plus souvent sans coordination et évaluation suivie.


  • L’ESS comptabilise 17% des emplois en QPV (27% des emplois privés).
    ("ÉTAT DES LIEUX DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE", ANCT, juillet 2022)

    Les emplois de l' ESS en QPV ne se différencient pas fondamentalement des autres emplois en ESS, mais ils se différencient des emplois globaux du secteur privé.


  • 2,229 millions d’autoentrepreneurs dont 58% sont économiquement actifs.
    ("Les auto-entrepreneurs, fin décembre 2021", Urssaf, Stat'Ur N°346, juillet 2022)

    L'étude de l'Urssaf permet de chiffrer par activité le nombre d'autoentrepreneur et le % d'actif économique et le chiffre d'affaire moyen.


  • Quelques données utiles sur l’emploi.
    ("Emploi, chômage, revenus du travail", Insee Références, édition 2022, juillet 2022")

    Les données proposées concernent les types de contrat, les caractéristiques des CSP, les temps partiels, les salaires moyens, l'évolution du nombre d'emploi et une brève comparaison avec quelques pays de la zone euro.


  • Quelques données additives sur le profil des créations 2021.
    ("LA CRÉATION D’ENTREPRISE EN FRANCE ANNEE 2021", Bpifrance, juin 2022)

    Voici quelques données fort intéressantes sur le positionnement des créations d’entreprises sur les territoires.


  • 454 000 ruptures conventionnelles (+2,3% par rapport à 2019).
    ("Les ruptures conventionnelles en 2021 : de nouveau en hausse après la crise sanitaire", Dares Résultats N°37, août 2022)

    Hausse des ruptures conventionnelles chez les moins de 30 ans et faible évolution chez les cadres.


  • Les PME progressent sur l’accès aux marchés publics.
    ("Place des PME et des ETI dans les marchés publics en 2019", Observatoire des PME, OECP, avril 2021)

    Si les PME sont très présentes sur les marchés publics des collectivités territoriales, notamment dans les communes de moins de 100 000 habitants, elles ont davantage progressé au sein des acteurs publics de type "réseaux" (eau, énergie, transports...).


  • Le difficile chiffrage du nombre de microentrepreneurs.
    ("Les auto-entrepreneurs, fin décembre 2020", Urssaf, Stat'Ur conjoncture N°327, juillet 2021)

    Si à partir de janvier 2021, on connait le nombre de création de microentrepreneurs (proche selon l'Insee et l'Urssaf), celui du parc en nombre d'économiquement actifs est plus incertain, inconnu par l'Insee, et semble-t-il corrigé récemment par l'Urssaf.


  • Une évaluation des mesures anti covid prises par les Pouvoirs Publics par France stratégie
    ("Comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises confrontées à l’épidémie de Covid-19 - Rapport d'étape", France Stratégie, juillet 2021)

    Les entreprises bénéficiaires ont été nombreuses ; les aides ont profité à celles qui en avaient réellement besoin, peu aux entreprises qui se portaient bien et peu à celles qui étaient en difficulté avant la crise sanitaire.


  • Spécialisations économiques des territoires : 7 groupes de zones d’emploi.
    ("La France et ses territoires ", Insee Références, lu mai 2021)

    L'importance de la population est moins importante pour manifester la spécialité d'un territoire que ne l'est celle de ses activités (notamment touristiques, agricoles ou industrielles).

     


  • Qui sont les livreurs de repas à domicile, quelles sont leurs conditions de vie ?
    ("Étude sur les livreurs des plateformes de livraison instantanée du quart nord-est de Paris" 6t-bureau de recherche pour le compte de l’Université Gustave Eiffel, la Chaire Logistics City et l’ANR MOBS, avril 2021)

    Une enquête fort complète et rare sur cette population en forte croissance au sein des créations nouvelles.


  • Différences de profil entre les microentrepreneurs et les créations classiques.
    (Analyse de données Sine 2018 de l'Insee sur les microentrepreneurs et les créations classiques, André Letowski, juin 2021)

    Les grandes différences tiennent à l'ambition de développement du projet : notamment exercice fréquent en activité secondaire ou  création du fait d'une situation de précarité ou en recherche d'insertion pour les microentrepreneurs.


  • 14% des étudiants souhaitent vraiment créer une entreprise.
    ("Baromètre « Les étudiants et l’entrepreneuriat » Vague 7" Moovje, CIC, Opinion Way, juin 2021)

    Comme dans les différentes enquêtes interrogeant les jeunes, l'image de l'entrepreneur est positive ; le projet d'insertion professionnelle par la création convient à un grand nombre (42% ici), mais la certitude de le faire est beaucoup plus modeste.


  • La crise sanitaire n’aurait conduit que 16% des TPE/PME a s’inscrire dans le digital.
    ("Besoins des entreprises françaises" Qonto, Opinion Way, avril 2021)

    Qu'est une entreprise digitale pour les chefs de TPE/PME ? La digitalisation en place dans l'entreprise a-t-elle été un atout ? Ce que le digital leur apporte.


  • La formation à l’entrepreneuriat, outil d’insertion professionnelle.
    ("Les formations à l'entrepreneuriat sont-elles un levier pour l'insertion professionnelle ?", Cereq bref N°404, lu juin 2021)

    Ces formations en développement dans le milieu de la formation post bac permettent à des jeunes de préparer leur projet professionnel, même si une minorité seulement créera son entreprise.


  • 848 164 créations d’entreprise en 2020, +4% au regard de 2019, une progression détonante.
    (Analyse des données brutes de la création d'entreprise en 2020, André Letowski, janvier 2020.)

    Le nombre de créations progresse paradoxalement dans quasiment tous les secteurs hors les services habituellement moteurs.


  • Les bénéficiaires de France initiative, réalistes face au covid, s’emploient à “s’adapter” à la situation.
    ("Survivre avant de rebondir • La survie, priorité des entrepreneurs en 2021 • 4 400 entrepreneurs, financés et accompagnés par Initiative France, ont participé à l’enquête nationale menée par le réseau du 26 novembre au 13 décembre 2020. Janvier 2021 © Initiative France Les entrepreneurs dans la crise", Initiative France, janvier 2021)

    Les entrepreneurs s’adaptent « en mode survie »; s'ils restent combattifs, ils n'en sont pas moins inquiets.


  • Les seniors face à l’entrepreneuriat.
    ("Etude sur les séniors et l'entrepreneuriat : peut-on encore entreprendre après 45 ans ?", Adie, Think, septembre 2019)

    Si la perspective de l'entrepreneuriat intéresse les seniors, s'ils s'en sentent plutôt capables de jouer le jeu, bien moins expriment l'envie de concrétiser.


  • 21% des Français disent avoir envie de créer/reprendre une entreprise en 2021.
    ("Les Français, leur envie d’entreprendre et de développer leur entreprise", Opinion Way, Go Entrepreneurs, janvier 2021 et "Les Français, leur envie d’entreprendre et de développer leur entreprise", Opinion Way, SdE, janvier 2020)

    Si globalement l'envie de créer des Français chute du fait de l'épidémie, les envies de créer dans les 2 ans demeurent proches en 2021 et 2020.


  • Au 1er janvier 2018, 66,733 millions d’habitants vivent en France dont 64,844 en France métropolitaine.
    ("Le dynamisme démographique faiblit entre 2013 et 2018, avec la dégradation du solde naturel", Insee Focus N°221, décembre 2020)

    Le dynamisme démographique faiblit, car le solde naturel se dégrade dans presque toutes les régions, mais les métropoles de plus de 700 000 habitants sont les gagnantes.


  • Idées reçues autour de la création d’entreprise.
    ("CRÉATION D’ENTREPRISE : ÉTUDE « IDÉES REÇUES » auprès des futurs créateurs ", Institut Think, Adie, janvier 2019)

    Les idées reçues sur la création d'entreprise sont plus marquantes pour les Français que pour ceux qui ont l'intention de créer. Mieux pour ces mêmes "intentionnistes", les freins à la création sont plus faibles que ne sont les idées reçues, manifestant ainsi le volontarisme de ceux qui veulent créer.


  • 5.400 ETI en France avec 3,4 millions de salariés et un chiffre d’affaires de prés de 1.000 Md€.
    (Cartographie des ETI et point d’étape de la stratégie Nation ETI », Ministére chargé de l'industrie, janvier 2021, et Lancement de la «stratégie Nation ETI", dossier de presse de l'Elysée, 21 JANVIER 2020)

    La création d'ETI est en chute depuis les années 2008 ; l'actionnariat familial est présent dans la moitié des ETI.


  • En 2020, les start-ups Françaises ont levé 5,39Md€ dans le cadre de 620 opérations
    ("Baromètre EY du capital risque en France Bilan annuel 2020", EY, lu janvier 2021)

    2020  a connu une forte progression des levées de fonds supérieures à 50Md€, mais une nette régression pour les montants inférieurs.


  • Le mécénat progresse avec une hausse de dotations de 7% entre 2017 et 2018.
    ("Le mécénat d'entreprise en France", Admical-CDC mécénat-Ifop, novembre 2020)

    Les grandes entreprises sont de loin les plus présentes et les plus organisées pour le mécénat, tout en sachant au mieux le mettre au services de leur entreprise.


  • 32 184 défaillances d’entreprises en 2020 (-38% par rapport à 2019).
    ("TRIMESTRE 4 ET BILAN 2020 : Étude des défaillances et sauvegardes des entreprises en France", Altares, janvier 2021)

    Si le nombre de défaillances a beaucoup chuté, c'est bien sûr du fait des aides gouvernementales, visant à préserver le tissu économique. La situation en termes de caractéristiques (procédure, taille ancienneté, région...) est proche de 2019.


  • 5 Millions de contrat d’embauche signés au 3éme trimestre 2020 dont 841 000 CDI.
    ("Les embauches et les fins de contrat rebondissent fortement au 3e trimestre 2020", Dares Indicateurs N°03, janvier 2021)

    Si le nombre d'embauche a fortement augmenté (contrat de moins d'un mois notamment), ce flux est en baisse au regard du 3éme trimestre 2019. Toutefois le nombre d’embauche du 3éme trimestre 2020 est supérieur au nombre de cessations de contrat.


  • Une analyse détaillée de la cession d’entreprise en Hauts de France.
    ("La transmission d’entreprises en Hauts de France : Parcours des cédants et des repreneurs", CCI Hauts de France et Préfecture de région, lu octobre 2020")

    Si l'enquête est limitée, tant en nombre d'entreprises interrogées, qu'en source d'information (les contacts des CCI et CMA), elle n'en est pas moins intéressante, parce qu'assez complète et par ailleurs rare dans ce domaine.


  • Quelques repères sur la démographie en France.
    ("France, portrait social, édition 2020", Insee, lu décembre 2020)

    Une approche de quelques données essentielles (âges, niveau d'éducation, typologie des ménages, population active et taux d'activité).


  • Chiffrer le nombre d’entreprises, pas si simple : savoir ce dont on parle.
    ("Les entreprises en France, édition 2020", Insee, collection références, lu décembre 2020)

    Différencier les entreprises classiques des autoentrepreneurs devenus micro-entrepreneurs, qui plus est un terme aux définitions diverses, différencier les unités légales (définition la plus utilisée) de l'entreprise au sens de la loi de :modernisation de l'économie, autant de définitions qui incluent ou excluent plus d'un million d'entreprises.


  • Les professions intermédiaires sont en nette hausse.
    ("Professions intermédiaires des entreprises : les raisons d’une envolée des diplômes", Cereq Bref N°397, lu novembre 2020)

    Les professions intermédiaires, du fait de compétences complexes exigées,  sont  sont recrutées de plus en plus avec un niveau licence, voire master; elles apparaissant toutefois surqualifiées, mais aussi réservoir pour des fonctions de cadres.


  • De la complexité de l’indemnisation du chômage.
    ("Indemnisation des demandeurs d’emploi en 2017 : le nombre de personnes indemnisables par l’Assurance chômage continue d’augmenter", Dares résultats N°39, novembre 2020)

    56% des inscrits à pôle emploi sont des chômeurs indemnisables par l'assurance chômage ; 73% en ont bénéficié. Parmi les inscrits à pôle emploi mais ne rentrant pas dans les conditions d'une indemnisation (36% des inscrits à pôle emploi), 10% ont reçu le RSA.


  • Depuis 2007 l’emploi salarié a progressé de 8% et l’emploi non-salarié de 30%.
    ("En 2019, l’emploi progresse le plus fortement depuis 2007", Insee Focus N°216, décembre 2020)

    2019 a été la meilleure année en nombre de salariés et de non-salariés depuis 2007.


  • Du fait de la covid, les dirigeants de PME ont peur à la fois pour la pérennité de leur entreprise et pour la motivation de leurs équipes.
    ("Resister et se relever : les dirigeants de PME-ETI à l'épreuve de la crise"; Bpifrance le lab, lu décembre2020)

    Si les craintes sont nombreuses, le rebond l'est aussi prenant en compte la crise comme une opportunité pour être plus prudent et innover.


  • Fin 2019, 3,6 millions indépendants dont 1,7 million d’autoentrepreneurs.
    ("LES INDÉPENDANTS : UNE CROISSANCE PORTÉE DEPUIS 10 ANS PAR L’AUTO-ENTREPRENARIAT", Acosstat N°317, décembre 2020)

    Incontestablement l'apparition du régime de l'autoentrepreneur a grandement modifié le flux des créations et le repositionnement d'entreprises classiques vers l'autoentrepreneuriat. Entre 2014 et 2019 , le flux de travailleurs indépendants économiquement actifs a progressé de 11,3% (-7% pour les entreprises classiques et +63% pour les autoentrepreneurs).


  • La faiblesse des fonds propres des TPE accroît leur fragilité.
    ("Les entreprises en France, édition 2020", Insee, collection références, lu décembre 2020)

    Les TPE se différencient nettement des PME et autres catégories d'entreprise du fait de leur faible capitalisation, qui entraine une faiblesse de leurs fonds propres et des risques accrus de défaillance.


  • Les impôts directs payés par les entreprises en 2018.
    ("Les entreprises en France, édition 2020", Insee, collection références, lu décembre 2020)

    Les impôts levés les plus importants sont ceux sur les résultats des entreprises (53%), mais ils ne concernent, du moins en ce qui concerne les impôts société que la moitié des sociétés imposables, celles-ci étant notamment en déficit


  • 5,4 millions de personnes sont concernées directement par la politique en faveur des quartiers défavorisés.
    ("L’évaluation de l'attractivité des quartiers prioritaires - Une dimension majeure de la politique de la ville", Cour des Comptes, décembre 2020)

    Peu aidés par les dispositifs de développement économique qui s’y révèlent inefficaces, ces quartiers ne parviennent pas à attirer de nouvelles activités.


  • Profils des entreprises défaillantes.
    ("Entrepreneurs privés d’emploi en 2019", Altares, GSC, aout 2020)

    En majorité, ils étaient en SARL ou en SAS, et dans 3 principaux secteurs d'activité, le commerce/HCR, la construction et les services aux entreprises.


  • Les cadres : quel profil, quelles conditions de travail, quelles évolutions ?
    ("Quelle évolution des cadres depuis vingt ans ? Analyse portant sur la catégorie des cadres et professions intellectuelles supérieures", France Stratégie, documents de travail N°2020-06, juillet 2020)

    Le statut des cadres perd en capacité d'initiative et en primat pour l'encadrement entre 1998 et 2016; l'intrusion de la vie professionnelle sur la vie privée s'est nettement développée.


  • En 2018, l’Insee recense 9,327 millions de personnes pauvres, soit 14,8% de la population.
    ("En 2018, les inégalités de niveau de vie augmentent ", Insee Première N° 1813, septembre 2020)

    Si les personnes pauvres sont plutôt localisées chez les chômeurs et les inactifs de plus 18 ans, ils le sont aussi chez les indépendants et chez les moins de 18 ans; toutefois leur nombre davantage progressé chez les retraités.


  • Une typologie de la France en 7 groupes de zones d’emploi.
    ("L’orientation économique des zones d’emploi : entre spécialisation et diversification des économies locales" Insee Première N°1814, septembre 2020)

    Sur les 306 zones d'emploi, le grandes villes regroupent 69 zones, les zones plus spécialisées en industrie, tourisme ou agriculture concernent 120 zones, les zones à l'économie diversifiée 68 zones et celles à dominante présentielle 49 zones.


  • 41% des sociétés de 10 salariés ou plus, implantées en France, ont innové entre 2016 et 2018.
    ("Le numérique stimule l’innovation dans le secteur tertiaire", Insee Premiére N° 1811, août 2020)

    L'innovation est davantage le fait des plus de 250 salariés, notamment en groupe, et de certaines activités; les financements publics et les réglementations leur sont aussi plutôt plus favorables.


  • L’impact du dialogue social en entreprise sur son développement.
    ("Dialogue Social et Performance : une étude sur données d’entreprises françaises", Dares, document d'études N°240, septembre 2020)

    Le dialogue social en entreprise est sans conteste favorable à la productivité et à la croissance du chiffre d'affaires mais l'indicateur négociation collective n'est pas celui qui rend le meiux compte de ce dialogue social.


  • Qui a bénéficié du fonds de solidarité ?
    ("Suivi des mesures de soutien mises en oeuvre par la DGFIP en faveur des entreprises affectées par la crise du covid-19 (données territoriales)", DGIFP, septembre 2020)

    Les bénéficiaires sont des très petites entreprises, sans salarié et aux faibles chiffres d'affaires, avec toutefois un recours diversifié selon les activités.


  • Les sortants du chômage ayant repris un emploi sont à 68% dans un emploi durable.
    ("Les sortants des catégories A, B et C de Pôle emploi en 2018 Légère contraction du taux de sortie en emploi ", Dares Résultats N°029, septembre 2020)

    Les sortants du chômage ayant retrouvé un emploi sont surtout employés dans le secteur privé en CDI, en CDD ou intérim; 6% ont créé ou repris une entrepris


  • Une analyse des revenus et des consommations selon les revenus des ménages.
    ("Plus d’épargne chez les plus aisés, plus de dépenses contraintes chez les plus modestes" Insee Première, N°1815, septembre 2020)

    Les transferts (prestations sociales notamment)  réduisent largement les inégalités, alors qu'en proportion les consommations par type de produit et de services sont assez proches.


  • Le portrait des entreprises et des entrepreneurs défaillants.
    ("Entrepreneurs privés d’emploi en 2019", Altares, GSC, lu mars 2020)

    Dans ce court article, le profil des entreprises défaillantes en 2019 à partir des 3 sources évoquées ci-dessus.


  • Une comparaison France UE27 sur les entreprises “apprenantes”.
    ("Les organisations du travail apprenantes : enjeux et défis pour la France ", France Stratégie N°2020-03, avril 2020)

    Ce travail fort riche non seulement compare la France à l'UE27 sur la dynamique apprenante dans les entreprises, condition essentielle de compétitivité économique, mais l'étude tente d'en expliquer les causes.


  • Le télétravail, source de qualité de vie au travail avant d’être un atout pour la productivité.
    ("ÉTUDE RELATIVE À LA PRATIQUE DU TÉLÉTRAVAIL DANS LA BRANCHE DES BUREAUX D’ÉTUDES TECHNIQUES (BETIC)", Adesatt, décembre 2019)

    L’intérêt de cette étude d'observer ce qu'il en est du télétravail dans un secteur qui par nature lui est particulièrement favorable : le constat est plutôt favorable bien que sa mise en œuvre est largement informelle.


  • Quelques points de repère sur le commerce.
    (Données statistiques Insee sur le commerce, lues avril 2020)

    Je tenterais d'approcher les petites entreprises au regard des informations disponibles.


  • Le commerce de détail : évolution par type de commerce et de produits
    (Tableaux Insee sur le commerce de détail, analyse André Letowski, avril 2020)

    Les commerces de petite taille semblent reconquérir modestement quelques parts de marché au détriment des hypermarchés; ils doivent toutefois affronter la forte évolution des ventes à distance, même si leur poids est encore modeste.


  • 7 groupes caractérisent les salariés des établissements de Paca et le management des RH.
    ("Les entreprises de Provence - Alpes - Côte d’Azur et leur gestion des ressources humaines Une typologie des secteurs d’activité pour une nouvelle lecture du tissu économique" ORM Paca, lu avril 2020)

    Une analyse  en 7 groupes dont l'intérêt est la description des caractéristiques des salariés et des modalités de management des RH au sein de chaque groupe, des propos qui dépassent le territoire de Paca.


  • Les TPE emploient 3,3 millions de salariés (19% des salariés du privé).
    ("L’emploi dans les très petites entreprises fin 2018 39 % de leurs salariés travaillent dans une entreprise de l’artisanat", Dares Résultats N°004, février 2020)

    42% des TPE employeurs ont au moins 3 salariés et emploient 72% des salariés de ces TPE.


  • 15 000 brevets INPI en fonction en 2018 en France.
    ("Focus déposants de brevets à l’INPI en 2018 ", INPI , décembre 2019)

    Dans la publication en 2018 des brevets par L'INPI, les PME et TPE sont bien plus jeunes que les ETI.


  • Les femmes sont peu présentes dans les activités numériques, voire en recul.
    ("LES FEMMESAU CŒUR DE L’ECONOMIELa France pionnière du leadership au féminin dans un monde en pleine transformation", Women's forum, janvier 2020)

    Les femmes semblent bien moins concernées dans les "pays développées" quant à leur implication dans les nouvelles technologie qu'elles ne le sont des pays en émergence; leur impact semble même y diminuer.


  • Les PME restent globalement confiantes en 2019, et en 2020.
    ("LES PME RÉSISTENT GRÂCE À LA SOLIDITÉ DU MARCHÉ INTÉRIEUR", Bpifrance, 70éme enquête de conjoncture, janvier 2020)

    La confiance est toujours là, avec risque de diminution des embauches. A noter les entreprises de petites tailles et celles sur les marchés domestiques sont les plus en progression, contrairement aux années passées.


  • L’innovation : types d’action, motivations et freins.
    ("L'innovation au quotidien: enquête auprès de 400 PME en Nouvelle Aquitaine," Direccte, collection études N°57, janvier 2020)

    Cette étude largement exhaustive permet d'approcher les différentes dimensions de l"'innovation au sein des PME et des 6-9 salariés.


  • Les entreprises artisanales sont assez peu présentes dans les Quartiers Politique de la Ville.
    ("L’ARTISANAT DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA VILLE DES HAUTS-DE-FRANCE", CMA Hauts de France, novembre 2019)

    Si la structure artisanale (type d'activité, nature juridique, évolution des immatriculations...) est assez proche que l'on soit en QPV ou non, la densité en entreprises artisanales est bien plus faible et les entreprises plus récentes.


  • En 2020, 29% des Français ont l’intention de créer ou reprendre un entreprise.
    ("Les Français, leur envie d’entreprendre et de développer leur entreprise ", SDE, Opinion Way, janvier 2020)

    29% d'intention de créer, un chiffre qui varie peu depuis 2000, même après l'apparition du régime de l'autoentrepreneur en 2009.


  • Un premier point sur la loi Pacte.
    ("Comité de suivi et d’évaluation de la loi PACTE", France Stratégie,rapport du comité Impact, décembre 2019)

    23 thématiques sont évaluées ou font l'objet d'un point d'avancée. Je n'en rependrais qu'une partie d'entre eux. Le document précise les échéances et les modalités de mesure pour évaluer.


  • L’entreprise libérée : comment y parvenir?
    ("Au-delà de l’entreprise libérée : enquête sur l’autonomie et ses contraintes", La Fabrique de l'Industrie, lu janvier 2020)

    Je ne reprends ici que des passages du résumé d'un ouvrage très riche, avant-gardiste, conceptuel et pragmatique.


  • 2019 suit 2018 quant à la forte évolution favorable du nombre de créations d’entreprises.
    (Chiffres créations d'entreprises de 2019, issus des données brutes de l'Insee, analyse André Letowski, janvier 2019)

    2019 manifeste à la fois une hausse du nombre d'autoentrepreneurs et du nombre de créations classiques, en rupture avec les années 2009-2017.


  • 17% des cadres ont déjà travaillé en freelance.
    ("Les cadres et les nouvelles formes de travail – Vague 2 ", Ifop-Freelance.com, décembre 2019)

    L'image des statuts de freelance et du portage sont bonnes pour les cadres, incitant certains à envisager de choisir ce statut dans l'avenir. Mais nombre d'entre eux n'ont pas franchi le pas, quoique l'ayant envisagé; les freins (risque et revenu incertain) ont été dissuasifs.


  • La situation financière des TPE/PME en 2018.
    ("Le financement des PME‑TPE", Observatoire du Financement des Entreprises, décembre 2019)

    La situation est favorable tant aux PME qu'aux TPE sans avoir retrouvé la situation d'avant crise.


  • 5 acteurs importants dans le financement des TPE/PME.
    ("Le financement des PME‑TPE", Observatoire du Financement des Entreprises, décembre 2019")

    5 acteurs sont décrits plus largement ici, leur initiative étant largement décrite dans le rapport.


  • 736 sociétés ont levé un peu plus de 5 Md€ en 2019 (en hausse de 39% en valeur).
    ("Baromètre EY du capital risque en France Bilan annuel 2019", EY, lu janvier 2020)

    En 2015, 1,81Md€ avaient été levés pour 484 opérations vs en 2019, 5,03Md€ pour 736 opérations (6,8M€ par opération), contre en 2016, 3,62Md€ levés pour 645 opérations.


  • Quelques données nouvelles sur les formes juridiques des créations et sur l’emploi au démarrage.
    ("Les créations d’entreprises en 2019 L’essor des immatriculations de microentrepreneurs se poursuit ", Insee Premiére N°1790, janvier 2020)

    Les sociétés sont 27% des créations de 2019, dont la moitié sous forme unipersonnelle.


  • Le financement “extérieur” des TPE/PME.
    ("Le financement des PME‑TPE", Observatoire du Financement des Entreprises, décembre 2019)

    Le financement des PME et des TPE est en nette amélioration, bien que celui des TPE est toujours quelque peu en retrait.


  • Quelques rares données sur la reprise : le cas de l’artisanat.
    ("TABLEAU ÉCONOMIQUE DE L’ARTISANAT Les chiffres de la créationd’entreprise Zoom sur les repreneurs, édition 2019", ISM, U2P, lu janvier 2020)

    Si la création d'entreprises est souvent bien connue, il n'en est pas de même de la reprise; ce document permet d'approcher ce que sont les reprises, certes artisanales (1/3 des reprises), à défaut de disposer d'études en suffisance pour approcher l'ensemble des reprises, notamment de type TPE.


  • En 2018, l’artisanat chiffre 177 500 créations d’entreprises dont seulement 26% d’autoentrepreneurs.
    ("Barométre de l'artisanat : les chiffres de la création d'entreprises", ISM, MAAF, novembre 2019)

    La création d'entreprises est en hausse de 13% dans l'artisanat entre 2017 et 2018 (vs 17% pour l'ensemble des créations) mais la reprise est en baisse.


  • 42% des autoentrepreneurs et 15% des autres chefs d’entreprise sont aussi salariés.
    ("Un non-salarié sur quatre travaille aussi en tant que salarié ", Insee Première N°1785, décembre 2019)

    L'activité non-salariée est pratiquée en complément par des personnes salariées ou des dirigeants salariés à titre principal aux ressources élevées, mais aussi par des salariés aux ressources modestes pour compléter leur revenu. Par contre, les non-salariés ont recours à l'activité salariée quand ils sont autoentrepreneurs aux ressources modestes ou en situation de transition entre salariat et non-salariat.


  • 3,9 millions d’entreprise en 2017 dont 1 million d’autoentrepreneurs.
    ("Les entreprises en France, édition 2019", Insee, lu décembre 2019)

    La définition  nouvelle de l'entreprise, intégrant ses filiales, permet à la fois de situer l'importance économique de chaque entreprise et à la fois son degré d'indépendance (ainsi à titre d'exemple, 6% seulement des ETI, unités légales, sont indépendantes).


  • Le taux de marge moyen des entreprises est de 26,6% en 2017.
    ("Les entreprises en France, édition 2019", Insee, lu décembre 2019)

    Le taux de marge des entreprises employeuses progresse peu, tout comme le taux d'investissement.


  • L’emploi continue de progresser fortement avec la création nette de 225 000 emplois en 2018.
    ("L’emploi reste dynamique en 2018 malgré un repli dans quatre régions" Insee focus N°172, décembre 2019)

    L'emploi salarié a progressé de façon proche au cours de la période 2000-2008 et de la période 2008-2018; par contre il a davantage progressé pour les non-salariés, notamment au cours de la période 2008-2018, du fait de l'apparition des autoentrepreneurs.


  • Que sont devenus les autoentrepreneurs de la génération 2014 ?
    ("Les auto-entrepreneurs sont moins pérennes que les entrepreneurs individuels classiques" Insee résultats, décembre 2019)

    36% des autoentrepreneurs immatriculés en 2014 sont encore actifs 3 ans après, mais 34% des immatriculés n'avaient jamais déclaré de recettes. Ainsi 55% des autoentrepreneurs sont toujours en activité à 3 ans.


  • Un portrait développé des autoentrepreneurs.
    ("Auto-entrepreneurs immatriculés en 2014 54 % de ceux qui démarrent en font leur activité principale", Insee résultats, décembre 2019)

    Les autoentrepreneurs se différencient assez nettement selon qu'ils créent en activité principale ou à titre de complément, tant en ce qui concerne les activités créées que ce qui a trait à leur profil.


  • La fiscalité directe assise sur les entreprises représente près de 124Md€ en 2018.
    ("Les entreprises en France, édition 2019", Insee, lu décembre 2019)

    Les impôts payés par les entreprises sont pour 44% l'impôt société auxquels sont assujetties 1,9 million d'entreprises, loin devants les autres impôts.


  • Les non-salariés non autoentrepreneurs ont un revenu mensuel moyen de 3 580€ et les autoentrepreneurs de 470€.
    ("Les revenus d’activité des non-salariés en 2017 : troisième année de hausse du revenu moyen "Insee Première N°1781, novembre 2019)

    Les non-salariés se répartissent entre autoentrepreneurs (928 000), autre entreprise individuelle (1 057 000) et gérants majoritaires de société (811 000); leurs revenus connaissent de fortes disparités du fait de la forme juridique et de l'activité exercée.


  • La dynamique du territoire compte pour 38% de la croissance des emplois industriels.
    ("L’étonnante disparité des territoires industriels " La Fabrique de l'industrie N°27, novembre 2019)

    Le rapport observe l’évolution locale de l’emploi industriel sur la période allant de 2009 à 2015 et cherche à comprendre les ressorts de la performance territoriale.


  • Les jeunes des quartiers et l’entrepreneuriat
    ("L’incitation à l’entrepreneuriat des jeunes dans des quartiers de la politique de la ville (QPV) : étude exploratoire ", INJEP, octobre 2019)

    Quels sont les freins spécifiques pour que ces jeunes accèdent à l'entrepreneuriat, alors qu'ils ont comme les autres jeunes très envie de créer une entreprise, mais passent nettement moins à l'acte.


  • Une personne sur quatre ne sait pas s’informer et une sur cinq est incapable de communiquer via Internet.
    ("Une personne sur six n’utilise pas Internet, plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base ", Insee Première N°1780, octobre 2019)

    En 2019,15% des personnes de 15 ans ou plus résidant en France n’ont pas utilisé Internet dans l’année écoulée ; 38% des usagers apparaissent manquer d’au moins une compétence dans les quatre domaines que sont la recherche d’information, la communication, l’utilisation de logiciels et la résolution de problèmes.


  • Une digitalisation qui ne touche que la moitié des PME.
    ("TRÉSORERIE, INVESTISSEMENT ET CROISSANCE DES PME Baromètre trimestriel", BpiFrance Le Lab, Rexecode, septembre 2019)

    La note de conjoncture de BPIfrance montre une situation stable et favorable (notamment sous l'angle financier mais avec moins d'investissement et toujours des problèmes de recrutement. Quant à la digitalisation, ceux qui l'ont conduit, malgré quelques difficultés, envisagent un impact positif.


  • 39% des dirigeants de TPE se disent concernés par la transformation digitale de leur entreprise.
    ("La transformation digitale des TPE Vision croisée des chefs d’entreprise et des ExpertsComptables", Opinion Way, CPME, Sage, août 2019)

    Si une majorité de dirigeant de TPE considèrent la transformation digitale importante, force est de constater que 61% ne l'ont pas opéré, parce que peu concernés, alors que les experts-comptables estiment cette transformation importante pour leurs clients qui sont essentiellement des petites entreprises.


  • En 10 ans, le solde d’emploi chute dans le commerce et progresse dans l’industrie.
    ("Les nouveaux paramètres de l’emploi", Trendeo l'observatoire, octobre 2019)

    Une approche particulièrement inintéressante, parce qu'abandonnant les nomenclatures habituelles, elle tente d'aller au plus prés des réalités.


  • Les créatrices de start-up bénéficient nettement moins des financements des investisseurs.
    ("Les inégalités d’accès au financement pénalisent les créatrices de startup ", SISTA, BCG, septembre 2019)

    Si peu de start-up sont le fait d'équipes exclusivement féminines, leur accès au financement via des investisseurs, s'il est assez proche au départ, se dégrade au fil des tours de table.


  • Les autoentrepreneurs poursuivent leur progression, en fait un rattrapage au regard des années 2009-2010.
    (Evolution du nombre de créations à partir des données brutes de l'Insee de septembre 2019, analyse André Letowski)

    La forte hausse des créations se poursuit. Paradoxalement, les créations majoritairement sous forme autoentrepreneur ont nettement évolué sous cette seule forme, alors que celles au taux faible d'autoentrepreneuriat ont évolué dans les 2 modalités de création (classique et autoentrepreneuriat).


  • Prés de 6% des entreprises sont dites zombies parce qu’en grande difficulté.
    ("Les procédures de défaillance à l’épreuve des entreprises zombies ", France Stratégie, la note d'analyse N°82, octobre 2019)

    Ces entreprises sont 60% à l'être classées zombies encore 3 ans après être entrées dans cette appellation; et pourtant seules 22% seront défaillantes à l'issue de la 3éme année.


  • 64% des Français disent aimer leur entreprise
    ("J'aime ma boite", Opinion Way, octobre 2019)

    Ceux qui aiment leur boite sont davantage les répondants en petite entreprise, notamment parce qu'ils disent s'éclater dans leur entreprise? Pourtant une minorité de répondants font confiance à leur entreprise; les jeunes sont ceux qui aiment le moins leur boite.


  • Dans les Hauts-de-France, 67% des entreprises à transmettre sont le fait de commerces.
    ("étude prospective sur le potentiel d’entreprises à transmettre à horizon de 5 ans ", OBSERVATOIRE DE LA TRANSMISSION-REPRISE-HAUTS-DE-FRANCE, septembre 2019)
    L'étude différencie les entreprises de 10 salariés et moins et celles de 11 salariés et plus, manifestant un écart net entre la transmission recherchée d'activités résidentielles et celle d'activités productives, repositionnant aussi la diversité des enjeux et en conséquence les politiques à conduire.

  • Depuis les années 2000, les créations d’entreprise accentuent le choix d’entreprises sans salarié.
    ("LA CRÉATION D’ENTREPRISES EN FRANCE ANNÉE 2018 ", bpiFrance le Lab, lu septembre 2019)

    La tendance vers plus d'entreprises sans salarié, provient largement des autoentrepreneurs; il en est de même des entreprises individuelles non autoentrepreneurs moins d'employeurs dés le démarrage.


  • Les revenus des non-salariés peuvent s’observer en 4 groupes, avec des écarts de 1 à 5.
    ("Revenus mensuels moyens des non-salariés non AE en 2015" Insee, lu octobre 2018)

    Les revenus des non-salariés décroissent au fil de leur positionnement professionnel : caractère obligatoire de la prestation, spécificité de l'expertise ou du savoir-faire au regard de ce que maîtrise le "client" et utilité du recours.


  • 30% de la population Française est ou a été concernée par la création/reprise d’entreprise
    ("Indice entrepreneurial français 2eme vague –2018", AFE, octobre 2018)

    Si souhaiter créer/reprendre une entreprise est toujours apprécié par la population            Française, passer au stade de porteur de projet effectif est toujours plus difficile : les motivations et les freins différent alors beaucoup entre ces 2 populations. Élément nouveau rarement étudié, les demandeurs d’emploi et les habitants des « quartiers politique de la ville ».


  • Entre 2012 et 2017, les banlieues connaissent l’évolution la plus favorable en services à la population.
    ("En cinq ans, davantage de services à la population dans les grandes villes" Insee Focus N°125, septembre 2018)

    Une étude qui s'intéressant aux services à la population dans la durée par type de territoires, dessine aussi la carte de l'évolution des entreprises et des types d'activité qui s'y implantent.


  • 1,2 million de personnes travaillent dans les services aux personnes.
    ("Les salariés des services à la personne : comment évoluent leurs conditions de travail et d’emploi ?" Dares Analyses N°038, août 2018)

    Une étude très complète tant sur le type d'employeur, le profil des salariés, les types d'emploi et les conditions de travail.


  • Le bénévolat, une pratique en nette hausse.
    ("LE BÉNÉVOLAT EN FRANCE EN 2017 ÉTAT DES LIEUX ET TENDANCES", CSA-CRA-La Fonda, octobre 2018)

    Si la participation au bénévolat n'est pas et de loin une modalité entrepreneuriale pour ceux qui y participent peu, n'en est-il pas autrement pour la minorité qui y est fort impliquée ? N'est-il pas un vivier pour l'appui aux dirigeants, notamment en création et de TPE ?


  • Une typologie de créateurs en 3 groupes au sein du réseau BGE
    ("les TPE : analyser et segmenter pour mieux agir", BGE/Cereq, Le lab BGE lettre d'information N°7, été 2018)
    Les créateurs du réseau BGE sont avant tout des demandeurs d'emploi; les femmes y sont nombreuses, mais les développeurs très minoritaires.

  • 7 types de créateurs : 40% pour créer leur emploi, 31% pour compléter leurs revenus
    ("Les créateurs d’entreprises : la frontière entre salariat et entreprenariat s’atténue "Insee Première N° 1701, juin 2018)

    Les créateurs d’entreprises (tout type de création) de 2014 peuvent être décrits selon 4 grandes catégories : les entrepreneurs qui veulent créer leur propre emploi (40%), les entrepreneurs qui recherchent une activité de complément, essentiellement les autoentrepreneurs (31%), les créateurs expérimentés (21%), et les jeunes diplômés qui entrent sur le marché du travail (8% des créateurs.

     

     


  • Le rapport annuel de la Médiation du Crédit : moins de dossiers, un appui fort aux TPE
    ("Rapport d'activité 2017", de la Médiation du Crédit, mars 2018)

    La Médiation du Crédit a conforté 909 entreprises et 11 172 emplois en 2017, et donc moins de demandes qu'en 2016 du fait de l'amélioration de la conjecture et donc de la situation financière des entreprises; ce sont pour 84% des TPE.


  • 41% sont satisfaits de leur travail; 36% par ailleurs pourraient être davantage mobilisés.
    ("Travail et bien-être psychologique : l'apport de l'enquête CT-RPS ", Dares, document d'étude N°217, mars 2018)

    2 typologies sont proposées : entre 1/3 et 41% des actifs en emploi sont satisfaits de leur travail et des perspectives qu’il offre de développement des capacités. Les satisfaits se trouvent plutôt du côté des plus diplômés et qualifiés. A l’autre extrême, 8 à 13% se trouvent dans une situation de travail très délétère pour leur santé, avec un cumul d’expositions de tous ordres, physiques, organisationnelles et psychosociales, et un bien-être psychologique fortement dégradé. 


  • 2017 a connu une hausse de 257 000 emplois, hausse effective mais modeste pour l’industrie et le BTP
    ("NOTE DE CONJONCTURE : INVESTISSEMENT TONIQUE, CONSOMMATION EN DEMI-TEINTE", Insee, mars 2018)

    En 2017, en France, l’emploi salarié dans les secteurs marchands a augmenté de 257 000, principalement dans les services (+170 000), l'intérim (+56 000), mais aussi la construction (+30 000 ) et l'industrie (+1 000), 2 secteurs où il avait chuté depuis bien des années.


  • Une comparaison plutôt favorable France-pays de l’OCDE en ce qui concerne nos entreprises
    ("TABLEAU DE BORD DE L’ENTREPRENEURIAT, 1ére édition 2018", Business France, février 2018)

    Le rapport ne permet pas de comprendre notre déficit en termes de commerce extérieur, alors que les chiffres cités nous sont globalement favorables. A remarquer toutefois une présence nettement plus marquée des petites entreprises (TPE/PME) en France au regard de pays comme l'Allemagne, alors que nos grandes entreprises sont très présentes à l'international.


  • Le commerce de centre ville inquiète, mais des villes et des initiatives y remédient.
    ("Palmarès Procos 2018 des centres-villes commerçants les plus dynamiques, 2ème édition", Procos, lu janvier 2018)

    Si les vacances de commerces de centre ville augmentent, la situation diffère à la fois du fait des tailles des villes, du fait du contexte économique (emploi, structuration des espaces marchands...) et des prises d’initiatives locales.

     


  • Quelles sont les spécificités des ETI?
    ("ETI : taille intermédiaire, gros potentiel", Institut Montaigne, janvier 2018)

    A la fois proches des PME, les ETI se posent aussi comme fer de lance de l'emploi et du développement.


  • Les TPE face aux risques : qui sont-ils ? Quelles protections ont-elles mise en oeuvre?
    ("Baromètre de la prise de risque des entrepreneurs et indépendants", Opinion Way pour AGIPI, lu février 2018)

    5 profils caractérisent les dirigeants de TPE au regard de leur goût du risque et des protections qu'ils se sont données pour y faire face; 53% s'inscrivent dans une approche optimiste, soucieux de rompre avec une situation antérieure de confort pour jouer l'innovation et son accomplissement, malgré les incertitudes de revenus au moment de la retraite.


  • Les ruptures conventionnelles (421 000 en 2017) profitent davantage aux cadres
    ("Quels salariés parviennent à négocier leur indemnité de rupture conventionnelle ?" Dares analyses N° 006, janvier 2018)

    Les ruptures conventionnelles ont progressé de 17% entre 2015 et 2017; 6 facteurs sont favorables à une indemnité supérieure à l'indemnité légale.


  • Les TPE et PME sont 57% des entreprises déposantes de brevet et 25% des brevets déposés
    ("Entreprises privées déposantes de brevets en 2016 ", INPI, Observatoire de la propriété intellectuelle, décembre 2017)

    En 2016, 536 198 brevets sont considérés comme en vigueur sur le territoire français. sur les 3 465 personnes morales françaises distinctes qui ont connu au moins une demande de brevet publiée à l’INPI,  les PME et TPE sont 57%, mais elles ne sont que 25% des brevets déposés.


  • Une typologie en 4 groupes des entreprises de la construction face à la formation
    ("La formation : COMPORTEMENTS, ATTENTES ET IMPACTS DANS LES ENTREPRISES DU BTP", Constructys, janvier 2018)

    4 profils sont différenciés, 3 groupes de TPE ayant envoyés leurs salariés en formation font état d’une approche dynamique : les habituées, les exploratrices, les stratèges; le dernier groupe est celui des réticentes.

     


  • Pourquoi les employeurs recourent-ils aux CDD?
    ("Pourquoi les employeurs choisissent-ils d’embaucher en CDD plutôt qu’en CDI ?" Dares Analyses N°070, octobre 2017)

    Ce qui motive les employeurs dans leur choix de recruter en CDD plutôt qu’en CDI est d’abord le fait que leur besoin était limité dans le temps (69% des établissements), mais au même niveau le souhait d’évaluer les compétences de la personne avant de la recruter durablement (65%), et bien sur la volonté de réduire les risques en cas d’un ralentissement de l’activité (57%), voire l'habitude de recruter en CDD pour ce type de poste (57%); mais aussi, les questions de réglementation associées au CDI (coût financier  du licenciement 38% et complexité réglementaire en cas de rupture 31%, cumulés 45%).


  • Les petites entreprises sont attachées à leur territoire, non comme dirigeant d’entreprise, mais à leur titre personnel
    ("L’attractivité des territoires pour entreprendre", MMA fondation des entrepreneurs-Opinion Way, novembre 2017)

    89% des des répondants se disent attachés (dont 47% très attachés) au territoire sur lequel se trouve l'entreprise. 64% s'imaginent sur le même territoire dans les 10 ans à venir (dont 31% certainement). 


  • La dynamique entrepreneuriale aujourd’hui
    ("(r)EVOLUTION 25 ANS DE TRANSFORMATION DE L’ÉCOSYSTÈME ENTREPRENEURIAL FRANÇAIS : 25éme édition du prix de l'entrepreneur de l'année", ESCP Europe/E&Y, lu novembre 2017)

    L'intérêt de cette analyse est la proposition d'une vision globale des transformations autour des dynamiques entrepreneuriales et de leur accompagnement, même si celles ci se limitent aux création d'entreprises "haut de gamme" et ignore les autres créations bien plus nombreuses, mais modestes.


  • Leviers et freins au développement des entreprises
    ("FREINS ET LEVIERS À LA CROISSANCE D’ENTREPRISE", Observatoire Réseau Entreprendre, septembre 2017)

    40% des entreprises ont un taux de croissance annuel moyen sur les 3 dernières années supérieur à 2 chiffres; toutefois 52% se positionnent comme entrepreneur de croissance modérée.


  • Quelle collaboration startups et grandes entreprises ?
    ("BAROMETRE FRENCH TECH DE LA COLLABORATION ENTRE STARTUPS ET GRANDS GROUPES EN FRANCE, 1ére édition", La French Tech, dossier de presse, novembre 2017, et "Un fossé persistant entre grandes entreprises et start-up", Les Echos Entrepreneurs du 15 novembre 2017)

    L'enquêteconduite pour le fonds Rain&Bain Company France  montre que 48% des entreprises du CAC 40 sont dotées d'un incubateur, d'un accélérateur en propre ou d'un lab. Un tiers des entreprises du CAC 40 disposent d'un fond de corporate ventures en propre.

    45% des relations grandes entreprises/"jeunes pousses" sont commerciales, 16% le fait d'accélérateur, 15% de prix dédiés et événements, 10% de prise de participation.


  • L’effort de l’Etat en faveur des PME (hors dépenses fiscales) s’élèvera en 2018 à 646 M€ en Autorisation d’engagement et 1 727 M€ en Crédits de Paiement
    ("EFFORT FINANCIER DE L’ÉTAT EN FAVEUR DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES : ANNEXE AU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2018", Assemblée Nationale, jaune budgétaire, novembre 2018)

    L’effort de l'Etat en faveur des PME (hors dépenses fiscales) s’élèvera en 2018 à 646 M€ en Autorisation d'engagement (vs 4 263,75M€ en 2017) et 1 727 M€ en Crédits de Paiement (vs 2 496,07M€ en 2017 et 1 126,79M€ exécutés en 2016).

    3 priorités en ce qui concerne le ministère de l'Economie : le financement de l'innovation, celui de BPIfrance (en lien étroit avec l'innovation) et les institutions soutenues par le ministère (AFE, ISM, CRMA, métiers d'art, centres techniques...)

     


  • Si les TPE, toujours TPE ont peu progressé en emplois, celles passant outre les 10 salariés ont contribué à 152 500 emplois
    ("Une forte proportion des emplois créés entre 2009 et 2015 sont portés par les entreprises de taille intermédiaire", dans l'ouvrage "les entreprises en France, édition 2017", Insee, lu novembre 2017)

    Les microentreprises sont un vivier important pour les entreprises de taille supérieure (plus de 150 000 emplois, essentiellement émigrés dans les PME en groupe). L'évolution du nombre d'emplois par des créations nouvelles, diminués des disparitions leur apporte peu d'emplois nouveaux (65 700), alors qu'il y a une légère  régression pour les entreprises en activité en 2009 et toujours présentes, en 2015 (12 100).


  • 2,720 millions d’entreprises et 2,973 millions d’unités légales au sein des TPE
    ("Les entreprises en France, édition 2017", Insee, lu novembre 2017)

    Fin 2015, on dénombre alors 3,82 millions d’entreprises dans les secteurs marchands non agricoles, dont 3,70 millions correspondent à une seule unité légale indépendante.

    Les microentreprises sont au nombre de 3,724 millions (91% des entreprises) d'unités légales et  de 3,674 millions d'entreprises (96% des entreprises). Elles emploient 2,745 millions de salariés (18,4% des salariés des 14, 897 millions de salariés) ou 2,449 millions en EQTP (18,2%).


  • Un non-salarié dégage en moyenne 2510€ par mois de son activité en 2014
    ("Le revenu d’activité des non-salariés : plus élevé en moyenne dans les départements du nord que dans ceux du sud ", Insee Première N°1672, novembre 2017)

    Un non-salarié dégage en moyenne 2 510€ par mois de son activité; le revenu est plus élevé dans le nord que dans le sud. Par ailleurs, 9,6% des non-salariés classiques déclarent un revenu nul.

    Les revenus augmentent selon la forme d'exercice :  des plus faibles comme autoentrepreneur, puis en entreprise individuelle, puis comme gérant majoritaire et enfin les plus élevés sont ceux des professions libérales.


  • 20% des jeunes ayant l’intention de créer une entreprise le ferait à la sortie de leurs études (en nette hausse)
    ("Etudiants et lycéens : plus d’1 sur 3 envisage de créer son entreprise", Moovje-CIC-AFE-Opinion Way, communiqué de presse, novembre 2017)

    36% des jeunes interrogés ont envie d’entreprendre (+ 2% par rapport à l’étude précédente et -8 par rapport à 2009 et 2011). 20% de ceux-là, pensent le faire pendant ou juste après leurs études (vs 11 à 13% pour les sondages antérieurs), 48% 3 à 5 ans après la fin de leurs études et 32% plus de 5 ans après la fin, de leurs études (en nette baisse au regard de 2009 à 2013, avec 44-46%).


  • 54% des moins des 18-35 ans sont impliqués dans la création d’entreprise et 27% dans la reprise
    ("Les jeunes et l’entrepreneuriat", Ulule-Opinion Way, octobre 2017)

    7% ont crée et 2% repris une entreprise; 14% sont en cours de réflexion concrète pour monter leur projet de création et 8% en ce qui concerne un projet de reprise; 33% envisage de créer et 17% de reprendre ultérieurement, mais cela est "plutôt un rêve que d'un projet précis. Au final, 54% sont impliqués dans le domaine de la création d'entreprise et 27% dans celui de la reprise.


  • 36% des Français ont envie d’entreprendre; 12% ont un projet concret.
    ("Baromètre envie d'entreprendre", Invest Partners, le Figaro Economie, novembre 2017)

    36% disent avoir envie de créer leur entreprise, s'ils en avaient l'opportunité (37% en novembre 2014, 33% en moyenne dans les 5 baromètres suivants). parmi ces personnes, 32%, soit 11,5% de l'ensemble des français, disent avoir un projet concret (10,4% en novembre 2014, 9,8% en moyenne pour les 5 baromètres suivants).

    36% de celles qui ont un projet concret choisiraient l'autoentrepreneuriat, 35% l'entreprise individuelle et 25% la création en société.


  • La reprise d’entreprise vue par l’Assemblée Nationale
    ("AVIS PRÉSENTÉ AU NOM DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES SUR LE PROJET DE loi de finances pour 2018 (n° 235) TOME X ÉCONOMIE ENTREPRISES PAR M. VINCENT ROLLAND", Assemblée Nationale N°264 rectifié)

    Une analyse de l'assemblée Nationale sur la transmission d'entreprises, plus réaliste que les analyses jusqu'alors proposées : "170 000 entreprises seraient à céder en France. Sur ce nombre, beaucoup ne seraient, cependant, pas réellement vendables, en raison d’une localisation peu attractive, d’une situation financière dégradée ou d’une activité fortement attachée à une personne ou à un couple, s’agissant notamment de professions libérales ou de certains commerces."


  • Un peu d’histoire autour du terme “entrepreneur” et “entreprise”
    ("Du chevalier au paternaliste : la fabrique du mot entrepreneur", France Culture du 17 novembre 2017)

    Pourquoi choisir le mot "entrepreneur" et pas "chef d'entreprise" ? Parce que le terme est spécifiquement français, au point d'avoir été repris dans la langue anglaise. Apparu dès le Moyen Âge, au XVIIIe siècle, l'entrepreneur est définitivement du côté de l'activité économique. 


  • L’indépendance et non la recherche d’emploi est la 1ére motivation des créateurs issus des quartiers politique de la ville
    ("ENTREPRENEURS DES QUARTIERS : LES RÉSULTATS DE LA PREMIÈRE ÉTUDE DE L’ADIE", synthèse de l'étude, octobre 2017)

    En 2016, les habitants des QPV représentaient 23% des personnes financées par l’Adie toutes catégories de microcrédits confondus. Par rapport à la moyenne des personnes financées par l’ADIE, le niveau de précarité  est plus élevé, avec davantage de femmes (44% des bénéficiaires), de non-diplômés et d’allocataires des minima sociaux.

    Si 51% sont chômeurs, leur motivation n'est pas d'abord de trouver un emploi en créant une entreprise, mais l’indépendance, ressenti comme une démarche libératrice qui redonne confiance en soi; c'est un motif de fierté.

     


  • Une évaluation du nombre de reprise d’entreprise à 5 ans dans les Hauts de France
    ("LA TRANSMISSION D’ENTREPRISE EN HAUTS-DE-FRANCE : étude prospective sur le potentiel d’entreprises à transmettre à horizon de 5 ans", observatoire de la transmission reprise Hauts de France, CCI et Préfecture de région, septembre 2017)

    Quelques résultats de cette étude :

    L’âge de départ en retraite explique à peine plus d’un projet sur deux.

    Noter que 46% des dirigeants de 55 ans et plus n'envisagent pas de transmettre leur entreprise et que 20 à 23% ne savent pas.

    56% des dirigeants ayant un projet de transmission souhaiterait transmettre à un tiers externe (autrement dit, ni à un membre de leur famille, ni à un salarié), 15% à un membre de leur famille et 5% à un salarié de leur entreprise. Un quart n’a pas encore réfléchi au repreneur potentiel de son établissement.


  • 6% des dirigeants considèrent que la vie d’entrepreneur n’est pas compatible avec la vie de famille
    ("Les entrepreneurs et la vie de famille: le regard des entrepreneurs", Opinion Way, legalstart", septembre 2017)

    Les répondants travaillent en moyenne 42 heures par semaine. Ceux qui ont crée leur entreprise sont 57% à travailler au moins 50 heures vs 18% ceux qui travaillent dans une entreprise qu'ils n'ont pas créée.

    Pour les répondants avec conjoint (71% des répondants), celui ci ne travaille pas dans l'entreprise (81%), contre 18% travaillant dans l'entreprise du conjoint (6% de manière bénévole, 6% comme associé, 5% comme salarié et 1% pour des missions ponctuelles).

     


  • Le bonheur au travail partage les salariés en 2 groupes à quasi égalité : les satisfaits et les insatisfaits
    ("BAROMÈTRE NATIONAL DU BONHEUR AU TRAVAIL : étude sur le Bonheur au travail auprès des actifs français ", Institut Think/ fabrique Spinoza, lu octobre 2017)

    Une note moyenne de satisfaction professionnelle de 5,3 sur 10; 23% sont très satisfaits, 27% plutôt satisfaits (23%), 18% très insatisfaits et 29% plutôt insatisfaits (18%).

    On constate peu de différences selon le sexe, l'âge , la région, le diplôme, le fait de travailler dans le privé ou le public, la taille de l'organisation, le secteur d'activité;  mais les différences sont marquées selon la CSP, le type de fonction (63% pour les indépendants, 58% pour les cadres, 53 pour les professions intermédiaires, 49 ou 48% pour les employés et ouvriers), les revenus, voire le management.


  • 3 profils au sein des TPE/PME en ce qui concerne la digitalisation : les apprentis (52%), les sceptiques (38%), les conquérants (10%)
    ("HISTOIRE D’INCOMPRÉHENSION LES DIRIGEANTS DE PME ET D’ETI FACE AU DIGITAL",Bpifrance le Lab, septembre 2017)

    L’impact de la révolution digitale reste encore peu perçu : 73% des dirigeants sont en retard dans la digitalisation de leur entreprise; pour 47%, l’impact du digital sur leur activité ne sera pas majeur à 5 ans.

     

    3 profils de dirigeants relatifs à leur "maturité digitale" ont été repérés : les apprentis (52%), les sceptiques (38%) et les conquérants (10%). Les 2 variables qui contribuent le mieux à expliquer le score de maturité digitale sont le secteur d’activité et la taille de l’entreprise; le poids de la variable « sexe » est moindre dans l’explication du score de maturité digitale, tout comme l’âge et la région d’implantation.


  • les difficultés de recrutement concerneraient près de 43 à 45% des établissements de moins de 10 salariés
    ("RENFORCER LA CAPACITÉ DES ENTREPRISES À RECRUTER ", France Stratégie, Rapport du groupe de travail n° 4 du Réseau Emplois Compétences , août 2017)

    En 2017, 37,5% des projets de recrutement seraient jugés difficiles; les petites structures sont particulièrement touchées ; elles résultent de la pénurie ou du profil inadéquat des candidats et de l’indisponibilité d’une main-d’œuvre compétente.


  • A 5 ans que souhaitent, les dirigeants de TPE pour leur entreprise et pour eux-mêmes ?
    ("Barométre des TPE, vague 67", Fiducial/Ifop, septembre 2017)

    Ce qu'ils souhaiteraient dans les 5 ans : 41% augmenter le chiffre d'affaires, 27% créer des emplois, mais aussi consacrer plus de temps à leur proche, à leurs loisirs, avant une meilleure rémunération et avant le développement de l'entreprise.


  • Développer l’entrepreneuriat en France
    ("(R)EVOLUTION 25 ANS DE TRANSFORMATION DE L’ÉCOSYSTÈME ENTREPRENEURIAL FRANÇAIS", EY et ESCP Europe, lu septembre 2017)

    Le slogan « tous entrepreneurs » ne peut seul assurer un développement économique et social harmonieux dans le pays. L’enjeu est de plus en plus d’accompagner des projets à l’ambition mondiale dont les enjeux financiers, techniques et juridiques sont toujours plus complexes, plutôt que de développer des entreprises viables au niveau local.


  • L’exportation, gage de réussite de l’entreprise, mais à quelles conditions?
    ("Vaincre la peur de l'international : les PME à la conquête du monde", Bpifrance le lab, lu septembre 2017)

    Sur 100 entreprises qui exportent chaque année, seules 30 d’entre elles continuent à exporter l’année suivante. Elles ne sont plus que 21 au bout de 2 ans et seules 8 primo-exportateurs continuent à exporter en continu 10 ans après. Et pourtant l'exportation permet indéniablement le développement.


  • Comment évoluent les emplois occupés en 30 ans?
    ("Salarié ou indépendant : une question de métiers ?", France Stratégie, la note d'analyse N°60, septembre 2017)

    Chez les indépendants traditionnels, professions où la part des non-salariés est plutôt majoritaire dans l’emploi (48%), la tendance de long terme est à la hausse pour le salariat.


  • 5 ans après leur immatriculation, 23% des autoentrepreneurs de la génération 2010 sont toujours actifs
    ("Auto-entrepreneurs immatriculés en 2010 : cinq ans après, moins d’un quart sont encore actifs ", Insee Première N°1666, septembre 2017)

    Parmi ceux qui ont démarré une activité, 5 ans après, 62% ont cessé en tant qu’auto-entrepreneur (l'Insee ne sait pas si certains ont changé de régime ) et 38% sont toujours actifs sous ce régime; à comparer à 60% pour les entreprises classiques et 50% pour les entrepreneurs individuels classiques.

    Si l'on compare à la totalité des immatriculations 2010, 77% ont cessé et 23% sont toujours en activité 5 ans après.

     


  • Quelques données nouvelles sur les créations de la cuvée 2016
    ("La création d’entreprises en France en 2016", AFE , juillet 2017)

    les créations non autoentrepreneurs sont pour 57% des sociétés (parmi lesquelles la moitié sont unipersonnelles, 19% des Sasu, 14% des Sarl et 14% des Sasu et 11% des EURL)) et 43% des entreprises individuelles. Le nombre de créations d’entreprises rapporté au stock des entreprises existantes est d’autant plus important que la densité en population est élevée; il en va de même pour le nombre de créations pour 10 000 habitants. les ZRR font preuve d’un dynamisme entrepreneurial plus faible, mais les autoentrepreneurs y ont plus de succès. Suit une analyse des activités en forte régression et en forte progression.  


  • Rapport d’activité 2016 de la Fondation Entreprendre
    ("Entreprendre, c'est s'engager", Fondation Entreprendre, non daté, lu août 2017)
    7 partenaires fondations et entreprises et 71 donateurs ont permis l'appui à 15 projets associatifs, avec un budget de 5 534 K€ en ressources (vs 3 932 K€ en 2015), dont 214K€ issus du placement des fonds.

  • Vacance commerciale en centre-ville: 10%
    ("RAPPORT D´INFORMATION sur la revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs" Sénat N°676, juillet 2017)

    Le rapport CGEDD-IGF (panel de 187 villes) estime que la vacance commerciale est passée de 6,1% en 2001, 7,8% en 2012 à 10,4% en 2015; les centres-villes de petites et moyennes villes souffrent le plus.

    La fragilisation des centres-villes est le produit d’un « cocktail » qui englobe: la dégradation du bâti, intérieur et extérieur, les difficultés d’accès et de stationnement, la baisse de la population du centre et sa paupérisation, la fuite des équipements attractifs et des services du quotidien, la concurrence des grandes surfaces en périphérie.

    Le rapport cite ensuite les exemples de l'Allemagne et du Royaume-Uni.


  • Travailler dans un petit établissement se conjugue avec de meilleures conditions de travail
    ("Les expositions aux risques professionnels dans les petits établissements en 2010", Dares Résultats N°049, juillet 2017)

    L'enquête fait le point sur les risques professionnels et les conditions de travail; elle compare les petits établissements, plutôt plus favorables à leur salariés.

    L'article "Un regard sur les conditions de travail selon les employeurs" fait un point détaillé sur les conditions de travail et l'action des entreprises.


  • 312 000 personnes cherchent à créer leur entreprise : 55% sont au chômage et 32% en emploi
    ("Comment recherche-t-on un emploi? Pôle emploi et agence d’intérim pour les ouvriers, relations personnelles et réseaux sociaux pour les cadres ", Insee Première N° 1660, juillet 2017)

    A qui s'adressent les demandeurs d'emploi dans leur recherche d'emploi ?

    Autre élément intéressant dans cette enquête l' Emploi en continu, le fait que 312 000 personnes sont à la recherche d’une situation à leur compte; 55% sont au chômage, 32% en emploi, et 12% inactives. Pour  ce faire 74% s'adressent à leur réseaux de relation et 56% prennent conseil.


  • La moitié des chômeurs indemnisés est le fait de ruptures de contrats courts
    ("Qui sont les allocataires indemnisés par l’Assurance chômage en 2016 ?", Unedic, juillet 2017)

    Au 30 juin 2016, 2,1 millions d’allocataires relèvent du régime général, soit 85% des allocataires de l’Assurance chômage; la moitié des demandeurs d’emploi indemnisés a moins de 40 ans; la majorité est peu diplômée et provient de contrats courts. Le rapport détaille le profil de ceux qui viennent au chômage indemnisé selon leur situation antérieure : contrats courts (CDD, intérim, intermittents du spectacle), licenciements, ruptures conventionnelles/ départs volontaires.


  • L’innovation dans les quartiers politique de la ville, qu’en dire?
    ("Étude sur l’innovation dans les quartiers de la politique de la ville", CGET, mars 2017)

    Pour de nombreux opérateurs de l’innovation « classique », mais aussi pour les services des collectivités territoriales en charge de ces questions, les QPV ne constitue pas un espace d’analyse ou d’action spécifique; de telles opérations sont davantage conçues comme des actions d’aménagement du territoire et n’interrogent pas nécessairement les pratiques, méthodes et ressources des acteurs qui s’y installent. Le constat est peu ou prou similaire pour les opérateurs du soutien à l’innovation sociale. Le rapport examine les impacts directs d'une approche innovante.


  • 13 millions de bénévoles en France, un chiffre en hausse
    ("LA FRANCE BÉNÉVOLE ", Recherches&solidarités, juin 2017)

    On estime, à 13 millions le nombre de bénévoles présents dans au moins l’une des 1.300.000 associations aujourd’hui actives. L’augmentation constatée ces 6 dernières années est plus particulièrement portée par les hommes (23% d’entre eux étaient bénévoles en 2010, ils sont 27% en 2016) et par les générations de moins de 50 ans. La proportion des bénévoles présents régulièrement, chaque semaine dans leur association, a augmenté entre 2013 et 2016  (de 10,5% à 11,2). Un article particulièrement riche à qui s’intéresse au bénévolat


  • La cession-transmission des TPE, une opportunité pour l’économie ?
    ("LA CESSION- TRANSMISSION DES PME ET DES TPE", Les carnets de BPCE l'Observatoire , mai 2017)

    Au total, 45 761 sociétés commerciales de moins de 10 salariés ont ainsi été cédées ou transmises en 2014 (2,7% du parc de TPE analysé), à comparer à 38 371 disparitions judiciaires et 62 902 disparitions non judiciaires, soit au total 147 034 disparitions ou cessions (8,6% du parc des TPE en société). L'étude est particulièrement inintéressante et demande à lire l'article dans la note d'analyse ou à consulter l'étude disponible sur internet. 


  • TPE et PME, 2 logiques de cessions-transmissions différentes
    ("LA CESSION- TRANSMISSION DES PME ET DES TPE", Les carnets de BPCE l'Observatoire , mai 2017)

    3 idées à rectifier: -75 700 cessions transmissions et non 60 000 chaque année,  comme cela est habituellement dit, dont 58 000 cessions à des tiers, 10 454 transmissions familiales et 7 252 ventes via holding ou cessions de titres ; dans le même temps, 237 436 cessations ont eu lieu. -la fin d’activité a un impact limité sur les cessions -la taille des entreprises l'emporte sur l'âge pour expliquer la fréquence de la cession L'article développe par ailleurs une comparaison TPE et PME/ETI et fournit quelques données sur les transmissions familiales.


  • 22 à 36% des français disent être informés en vue de créer/reprendre
    ("Les Français et l’entrepreneuriat" BNP Parisbas/Opinion Way, juin 2017)

    12% disent avoir déjà crée une entreprise et 3% repris une entreprise. 11% ont l'intention d'en créer/reprendre dans les 2 ans à venir (mais 5% cherchent encore quel sera leur projet); 54% disent jamais. Un sondage qui ne nous apprend pas grand chose de nouveau (hors la relation avec la banque, dont les résultats paraissent particulièrement "favorables", ce qui m'interroge) mais donne des informations plus récentes.


  • 15 364 transmissions de PME et 5 638 cessations en 2014
    ("LA CESSION TRANSMISSION DES PME ET DES TPE", les carnets de BPCE l'Observatoire, mai 2017)

    15 364 cessions de PME/ETI ont été identifiées en 2014 (en recul de 6% au regard de 2013); 10 619 sont "certaines" (en recul de 4,6%); 4 745 sont "probables" (en recul de 9%).Elles sont à comparer aux 5 638 cessations dont 63% sont le fait de cessations judiciaires. certaines idées reçues sont une fois encore mises à mal: - la probabilité de cession dépend davantage de l'effectif que de l’âge de leur dirigeant -Une autre idée reçue consiste à assimiler cession des PME et absorption par une grande entreprise; or celles-ci captent 1 à 2% des entités de moins de 100 salariés et environ 5% au-delà. -Les transmissions familiales observées trois années révolues après la cession ont un taux de survie est toujours supérieur aux autres types de cession.  


  • Le portage salarial séduit 70 000 personnes en France
    ("Le portage salarial, en plein essor, devient une profession à part entière", Les Echos du 26 avril 2017 et "Etude flash sur le portage salarial", OPIIEC du juin 2016)
    On dénombre actuellement 244 structures (en voie de concentration) générant 600M€ de chiffre d’affaires et 3 catégories de salariés du portage salarial.

  • En 2015, 42% des sorties de chômage sont des reprises d’emploi et 6% des créations d’entreprise
    ("Les sortants des listes de Pôle emploi en 2015 : le taux de sortie pour reprise d’emploi continue de diminuer", Dares résultats N° 025, avril 2017)

    En 2015, 5 720 000 sorties des catégories A, B, C des listes de Pôle emploi ont été enregistrées en France métropolitaine, soit en moyenne 476 600 sorties par mois. 42% de ces sorties ( sont dues à des reprises d’emploi et 12,6% à des entrées en formation. Les perspectives de reprise d’emploi diminuent fortement avec l’âge et avec le temps de chômage. Par contre, on constate peu d'écart entre les hommes et les femmes.   2/3 des sortants pour reprise d’emploi occupent un emploi durable, réparti entre 34% en CDI, 36% en CDD, 14% en intérim, 10% en contrat aidé, 6% à son compte, mais 54% se disent insatisfaits.


  • 4,8% des actifs occupés sont des non salariés dans les quartiers prioritaires contre 9,3% dans les unités urbaines proches
    ("Observatoire national de la politique de la ville: rapport 2016", ONPV, CGET, avril 2017)

    Le taux de chômage des 15-64 ans est de 16 points supérieur dans les quartiers prioritaires à celui des unités urbaines englobantes (26,4% contre 10,1%); il en est de même du taux d’activité (59% vs 72): l'inactivité est particulièrement importante chez les femmes de 15 à 64 ans (48,7%). Le taux d’emploi – part de personnes effectivement en emploi – est, chez les 15-64 ans habitant dans les quartiers prioritaires, de 43,5% contre 64,7% dans le reste des unités urbaines englobantes. Le texte développe ensuite cette problématique par âge, niveau de formation, immigration...   En 2015, le nombre d’établissements qui s'y sont implantés est en diminution de 5%, quand il progresse de 0,9% dans les unités urbaines environnantes du fait d'un repli des créations sous forme d'autoentrepreneurs (16 000 créations en 2015, en baisse de 24,2% par rapport à 2014).   Le taux de vacance commerciale s’élève à 20%, mais les cœurs de ville et quartiers anciens des quartiers sont plus durement touchés que les centre villes, avec des taux de vacance s’établissant respectivement à 35% contre 10,4% en moyenne. La moitié des polarités connaissent des difficultés, principalement liées à leur environnement (accessibilité réduite, localisation hors flux, signalétique insuffisante, sentiment d’insécurité, etc.)


  • Santé des dirigeants : un équilibre à trouver, mais un atout avec la dynamique entrepreneuriale
    ("La forme physique et mentale du dirigeant d’entreprise, Vague 3", Fondation MMA entrepreneurs, Opinion Way, avril 2017)

    82% des dirigeants déclarent un niveau de santé équivalent à celui de 2016, bon pour 75% (dont très bon pour 28%), mais moins favorable chez les agriculteurs (64% dont très bon 18) et les artisans (70 et 21%), dans des activités plus physiques. L'état de santé est avant tout lié selon eux à leur forme physique (selon 90%), à l’équilibre prof/perso (89%),à leur moral. (87%) et à la santé de l’entreprise (70%)..   En définitive, 26% estiment que l'état de leur santé s'est détérioré au regard des 5 dernières années (35% pour les agriculteurs). Le stress en est la cause principale (58%); il est perçu comme nuisible à la santé par 72%, mais positif et stimulant par 49%. 1/3 ressentent le besoin d'être aidé pour gérer leur stress.   Beaucoup souhaiteraient plus d'activité physique mais 2 obstacles s'y opposent (le manque de temps et savoir quels types d'exercices simples choisir pour se maintenir en forme), la pratique d'une activité mentale;  enfin 44% disent la difficulté de s'alimenter correctement lorsque la charge de travail est importante.      


  • les créations nouvelles à 5 ans affichent un taux moyen de pérennité de 60%
    ("Les entreprises créées en 2010 : plus pérennes que celles créées en 2006, touchées par la crise ", Insee Première N°1639, mars 2017)

    En 2010,  264 000 créations d’entreprises ont été enregistrées en France (hors auto-entrepreneurs); 5 ans après, 60% sont encore actives, contre 52% pour celles crées en 2006 et 53% en 2002. Les nouvelles entreprises de 2010 ont plus fréquemment des caractéristiques favorables à la pérennité : plus de sociétés (61% contre 47) , un investissement initial plus élevé (13% ont mobilisé 80 000€ ou plus, contre 7%). Cette évolution de profil des entreprises créées entre les cohortes 2002, 2006 et 2010 s’explique partiellement par la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur en 2009.   Le taux de pérennité est favorable aux entreprises en société et aux professions libérales (entre 66 et 74% à 5 ans), mais moins favorable pour les entreprises sous forme de personne physique; de même le taux de pérennité à 5 ans est plus favorable aux activités « intellectuelles » (services aux entreprises, santé , éducation) avec des taux de l’ordre de 65 à 75% à 5 ans, alors qu’il l’est beaucoup moins pour les activités plus traditionnelles, et plus « physiques ». Le montant des capitaux de départ est lui aussi signifiant (taux plus faible pour des montants de capitaux faibles, 54%, taux bien plus élevé, 72% pour un montant d’au moins 80 000€)   5 ans après la création, l’emploi salarié s’est accru de 65%, malgré la disparition de 40% des entreprises et de 50% des non salariés (parmi lesquels on trouve notamment des conjoints). Tout comme pour les taux de pérennité, le flux d’emploi est positif (écart entre le flux de démarrage et le flux 5 ans après) pour les activités « intellectuelles » et négatif pour les activités « traditionnelles » et beaucoup plus « physiques »


    • Les libéraux : des revenus qui vont de 11 600 à 388 700€ annuels
      (chiffres clés des professions libérales, édition 2016", DGE, non daté)

      En 2014, 845 125 entreprises libérales classiques (51%en santé, 42% dans le technique et 7% dans le droit) et 234 670 autoentrepreneurs (84% dans le technique, 15% dans la santé et 0,6% dans le droit). Elles emploient 796 800 salariés, mais 79% n'ont pas de salarié. 71% sont en entreprise individuelle. 46% sont des femmes, et ont plus souvent moins de 40 ans alors que les hommes ont plus souvent 50 ans et plus. Les écarts sont importants en termes de revenu annuels : entre 75K€  et 110K€ en fréquence moyenne pour les professions règlementées à 21 à 30K€ pour les autres.      


    • Une comparaison de 3 profils d’independants
      ("LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS : IDENTITÉS, PERCEPTIONS ET BESOINS ", Fondation Travailler Autrement/Elabe, février 2017)

      Je ne reprend ici dans cette brève approche que les caractéristiques du portage salarial : 56% ont entre 50 et 64 ans; 78% sont diplômés d'au moins un 2éme cycle d'études supérieures.; 86% étaient auparavant cadres. Ils disposent d'une protection sociale importante  66% exercent en activité principale et 82% ont choisi le secteur d'activité qui était le leur avant. 90% travaillent pour bonne part en B2B; 33% travaillent en équipe. leur revenu net est de 32K€. Bénéficiaires du portage salarial, autoentrepreneurs et autres dirigeants (tous travaillant seuls) ont en commun une vision de l’indépendance  et fierté d'être travailleurs indépendants. Par contre, ils ont 3 grandes difficultés communes : la conquête de clients, la variation de revenus, l’organisation de l’activité.    


    • Que dire de l’insertion des jeunes au travail ?
      ("L'insertion professionnelle des jeunes", Dares et France Stratégie, janvier 2017)

      600 000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail. Les temps passés au travail au cours des 7 premières années de vie active sont de 90% pour les diplômés du supérieur, de 79% pour les jeunes issus du secondaire, et de 60% pour les sans diplômés.  45% des débutants ont un travail sans rapport direct avec leur formation et 1/3 pour l'ensemble des jeunes, ce qui explique pour partie le fait que 46% des CDI sont rompus avant un an. Hors le niveau de formation et la pratique de l'entreprise en stage, le capital social joue un rôle important dans l’insertion professionnelle, les réseaux compensant pour partie leur manque d’expérience, qu’ils soient professionnels, familiaux ou amicaux. Fin 2014, la part des emplois aidés parmi les emplois occupés par les jeunes atteignait 27%; par ailleurs, 80% des emplois de jeunes sont concernés par des exonérations .


    • En 2016, 233,8M€ ont été collectés dans le cadre du financement participatif (+40% au regard de 2015)
      ("BAROMÈTRE DU CROWDFUNDING EN FRANCE 2016", KPMG, Financement Participatif France, février 2017)

      En 2016, 233,8M€ ont été collectés dans la cadre du financement participatif (+40% au regard de 2015); le financement participatif se scinde en 3 types: les prêts (96,6M€ ou +46%), et à égalité les dons (68,6M€, +37%) et les participations à l'investissement (68,6M€, +36%). Les financeurs sont au nombre de 2,563 millions pour 1,459 millions de souscriptions. La classe d'âge des 35-49 ans est proche quelque soit la destination de l'apport ;  pour les dons, les moins de 35 ans sont 43% des financeurs, alors que pour les apports en capital, 47% des financeurs ont 50 ans et plus.


    • 7% des créations non autoentrepreneurs sont employeurs au démarrage
      ("Les créations d’entreprises en 2016 : la plus forte hausse depuis six ans, portée par les transports ", Insee Première N° 1631, janvier 2017)

      Les créations de sociétés s’accroissent de 10% (188 800 inscriptions en 2016); 56% des sociétés nouvellement créées sont des SAS, Les SARL sont 40% les créations s’accroissent dans presque toutes les régions; la hausse est particulièrement importante en Île-de-France (+13% avec les VTC et la livraison à domicile), où 29% des créateurs installent le siège de leur entreprise en 2016. Si l’on exclut les micro-entrepreneurs, 7% des créations sont employeurs en baisse (8% en 2015, 13% en 2009)  


    • 500 entreprises ont connu une croissance annuelle entre 11 et 288% entre 2012 et 2015
      ("Les 500 surdoués de la croissance" Les Echos week-end du 3 février 2017)

      Les 500 sélectionnées au final employaient 60 000 personnes en 2012 et plus de 100 000 fin 2015. Les secteurs d'activité sont multiples et pas nécessairement "nouveaux". Le nombre de salarié au démarrage: pour les 100 premières en 2012, 79% ont moins de 10 salariés, 15% de 9 à 19 salariés et 2 davantage; fin 2015, les 1-9 salariés ne regroupe plus que 29% et les 20 salariés et plus 47% des entreprise;. la moitié sont en Ile-de-France . la raison de ces fortes croissances tient au fait de "faire la révolution culturelle dans nos têtes"; mais au fil des années, une majorité s'arrête brusquement de grandir à partir d'une certaine taille.


    • Entreprises familiales : spécificités de développement et de management
      ("5éme barométre européen des entreprises familiales", KPMG et EFB, édition 2016)

      47% des entreprises familiales ont plus de 50 ans; 68% ont 100% des parts de l'entreprise; 23% des entreprise ont moins de 50 salariés, 42% de 50 à 249 salariés. Le chiffre d'affaires a augmenté au cours des 12 derniers mois pour 54%,   les 2/3 faisant état d'une hausse entre 6 et 25%. Le nombre de salariés a progressé dans 47% des entreprises. 73% pensent investir dans l'année à venir. 36% prévoient un changement stratégique dans les 12 prochains mois, dont 20% le transfert à la prochaine génération. Les principales difficultés rencontrées sont l'instabilité politique, la guerre des talents, la concurrence accrue, la baisse de rentabilité et l'augmentation du cout du travail, alors qu'elles déclarent ne pas rencontrer de difficultés pour leur financement.


    • 144 000 personnes dans des professions dites “vertes” 0,5% de l’emploi total)
      ("Les professions de l’économie verte", Dares Résultats N° 007, janvier 2017)

      Les "professions vertes" emploient 144 000 personnes. 3 761 000 personnes exercent une profession dite "verdissante"; les 2/3 travaillent dans un établissement dont l’activité principale n’a pas de lien direct avec l’environnement. 39,5% des emplois appartiennent au bâtiment, 29% à la logistique, 19% relèvent de l’industrie (maintenance surtout), 9% à la R&D et 6% à l’entretien des espaces verts et à l'agriculture.                            


    • Si 60% des jeunes auraient envie de créer/reprendre une entreprise, ils ne sont que 16% à vouloir le faire certainement
      ("Les jeunes et le travail : salarié ou à son compte?" OpinionWay pour l’UAE co-édité avec la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, janvier 2017)

      Quelques chiffres qui font passer de l'envie de créer une entreprise au fait de se lancer : 54% parlent de se mettre à son compte dans l'avenir (25% en combinant salariat et travail à son compte, 11% en alternant salariat et travail à son compte, 18% seulement à son compte), alors que 46% se prononcent pour n'être que salarié. C'est que se mettre à son compte leur parait plus facile (37%) que de décrocher un CDI (19%). 60% disent avoir envie de créer/reprendre une entreprise dont seulement 16% certainement (les autres 44% étant plus en retrait répondant probablement). Parmi ceux qui ont envie de créer, 26% imaginent de le faire dans les 2 ans, soit 16% de l'ensemble des jeunes


    • Les créations 2016 ont connu une hausse de 5,5% avec 554 031 créations
      ("Chiffres 2016 de la création d'entreprise", chiffres Insee, analyse A Letowski, janvier 2017)

      Les créations 2016 ont connu une hausse de 5,5% avec 554 031 créations, dont 40% sous forme autoentrepreneurs (en baisse de 0,3% au regard de 2015 et de 23% au regard de la moyenne 2014-2012), 34% en société (en hausse de 9,8% au regard de 2015 et de 17% au regard de la moyenne 2014-2012) et 26% en entreprise individuelle autre que l'auto entrepreneuriat (en hausse de 9,9% au regard de 2015 et de  48% au regard de la moyenne 2014-2012). Globalement les activités peu immatriculées sous la forme autoentrepreneur (entre 12 et 34% des immatriculations), hors les services aux ménages ont connu une nette hausse des non autoentrepreneurs en 2016 au regard de 2015 (entre 3,5 et 17,3%), alors qu'elles chutaient sous la forme autoentrepreneur (entre 4 et 22%); noter la belle progression de l'immobilier


    • En 30 ans, 25% des métiers ont fortement progressé en nombre d’emplois
      (Comment ont évolué les métiers en France depuis 30 ans ? Forte progression des métiers du tertiaire et des métiers les plus qualifiés", Dares Analyses N°003, janvier 2017)

      Depuis le début des années 1980, le nombre de personnes en emploi en France métropolitaine a progressé de 3,4 millions. Au début des années 1980, 65% des personnes en emploi exerçaient un métier du tertiaire ; 30 ans plus tard, elles sont 77%, gagnant 5,3 millions d’emplois. Les effectifs des métiers de cadres et professions intellectuelles supérieures (+2,4 millions) et de professions intermédiaires (+2 millions) ont fortement augmenté ; la montée en qualification est également visible au sein des métiers d’ouvriers.  Depuis le début des années 1980, le nombre de femmes en emploi a augmenté de 3,2 millions, tandis que le nombre d’hommes en emploi n’a progressé que de 0,2 million. La part des 50 ans et plus n’a cessé d’augmenter pour atteindre 29% en 2012-2014. 19% des moins de 30 ans sont en emploi contre un tiers au début des années 1980. Les groupes de métiers qui ont le plus évolué depuis 30 ans (entre 1982-1984 et 2012-2014), avec une hausse d'au moins 50% des effectifs par grands secteurs sont actuellement 24% des 25,798 millions d'emplois


    • Emploi et formation dans les TPE et les PME
      ("Perspectives 2017", Agefos Pme, Ipsos, conférence de presse, 22 novembre 2016)

      18% (32% dans les PME et 14% dans les TPE) envisagent de recruter au 1er semestre 2017 dont 56% en création de poste; entre 2009 et 2015 de 11 à 15% avaient prévu d'embaucher. 47% des entreprises (65% les PME et 41% les TPE) disposent d'un plan de formation. Les domaines de formation : en dehors ce qui est obligatoire (57%) telle la sécurité, les domaines choisis sont le technique (59%), la qualité (42%), l'informatique (38%), la marketing/la vente (33%), le management/les RH (20%), la gestion/les finances (17%) et les langues (16%). 26% ont un budget supérieur à celui exigé par la loi, 66% ce que la loi exige.


    • La croissance continue des effectifs salariés ne concerne que 7% des PME
      (Trajectoires de croissance des PME françaises : jeunesse de l’entreprise, rentabilité financière et capacité à investir sont des facteurs très favorables", DGE le 4 pages N°64, décembre 2016)

      De 2009 à 2013, 57% des PME (130 080 unités légales) ont connu une stabilité de leurs effectifs sur la période, 32% une situation "irrégulières" (hausse et baisse), 7% des hausses régulières et 5% des baisses régulières. Quelques caractéristiques des entreprises de croissance (en moyenne 6,5%); leur taille conséquente (au moins 50 salariés), l’appartenance à un groupe, le fait de pratiquer l'export, d'avoir moins de 9 ans d'ancienneté, d'appartenir au secteur des services, mais pas la localisation (hors l'Ile-de-France)


    • 59% des 18-29 ans se disent engagés, dont 9% trés engagés
      ("«Les jeunes, l’engagement et l’entrepreneuriat », France Active/BVA, septembre 2016)

      76% sont optimistes sur leur avenir personnel et 65% sur leur avenir professionnel, mais 65% ont une vision négative de l'évolution de la société; toutefois, 79% pensent qu'un autre modèle économique et social est possible. Dans le même temps, si 53% jugent qu’il est plus facile de s’exprimer aujourd’hui, ils estiment qu'il est plus difficile de prendre sa place et d'être entendu. Ils s'estiment plus que leurs parents être individualistes, inventifs, mais ils se disent aussi plus pessimistes, plus désenchantés, moins débrouillards, et moins engagés; pourtant, 59% disent être engagés (dont 9% très engagés), notamment dans 3 domaines :  la préservation de l'environnement, le civisme et l'aide aux autres ; fait intéressant, ils sont quasiment autant entreprenants (37% moins, 35% plus et 27% ni plus, ni moins). Quid de leur volonté de créer leur propre entreprise ? 55% y sont favorables (6% l'ont fait, 21% l'envisagent dans les 5 prochaines années, 28% au-delà). Les raisons principales pour ces 55%, se regroupent en 3 axes clés, d'abord l'exercice indépendant, puis la passion, le rêve, le défi, et enfin la valeur ajoutée pour la société.    


    • 45% des dirigeants de PME se sentent isolés, 26% entourés
      ("Vaincre les solitudes du dirigeant", Le Lab Bpifrance, octobre 2016)

      45% des dirigeants de PME se sentent isolés, 26% entourés. D'où vient ce sentiment d'isolement ?  2 causes principales, la complexité du monde et l’exercice du pouvoir et des responsabilités. 7 formes de solitude du dirigeant sont repérés : la solitude dans la décision, la solitude statutaire, la solitude relationnelle, la solitude professionnelle, la solitude dans les épreuves, la solitude existentielle, la solitude collective ou le manque de reconnaissance sociale. Les entrepreneurs-fondateurs se sentent les plus isolés, plus que les entrepreneurs-repreneurs, souvent anciens cadres dirigeants, que les successeurs familiaux ou que les dirigeants managers, nommés à la direction par les actionnaires de l’entreprise; mais leur forme d'isolement diffère. Par ailleurs, constat est fait que les dirigeants des plus petites entreprises se sentent moins entourés, tout comme ceux très majoritaire au capital; par contre quand la performance de l'entreprise est bonne, quand l'entreprise dispose d'un comité de direction satisfaisant, d'un conseil d'administration, la perception de la solitude est plus faible. Rompre l'isolement, c'est avant tout un comportement.  


    • Un bref bilan sur l’export en France
      ("LE RAPPORT DES ENTREPRISES A L’EXPORT", Business France, Kantar Public, dossier de presse du 22 novembre 2016)

      En 2015, 125 000 entreprises françaises exportatrices (+3,%), contre 310 000 en Allemagne, 210 000 en Italie; en France, elles contribuent à 6 millions d'emplois; le poids des grandes entreprises dans les exportations est de 52%, les entreprises de taille intermédiaire ETI 33%, les PME/PMI 16%. Pour 90% des répondants pratiquant l'export, l’export est un enjeu décisif dans leur stratégie; d'ailleurs, 3 entreprises interrogées sur 5 réalisent plus de 30% de leur chiffre d’affaires à l’export. La moitié estime que notre pays ne présente aucune difficulté majeure pour vendre à l’étranger. Les atouts de la France sont la qualité des produits français, des infrastructures, de la chaîne logistique, la stabilité de l'euro, de la réputation, du positionnement géographique Les freins identifiés sont  les coûts de production, de transports et de douanes, juste devant la réglementation considérée comme inadaptée et le manque d’ouverture internationale en France. Sur le volet accompagnement, les 2/3 des entreprises soulignent l’importance de l’accompagnement aux entreprises souhaitant exporter; Business France est reconnue par les entreprises françaises comme un partenaire incontournable à l’export, juste derrière les CCI qui bénéficient d’un maillage territorial plus dense.  


    • La création d’entreprise n’est pas toujours la solution pour des jeunes en difficulté
      (« Les effets du dispositif Groupements de Créateurs : Résultats d'une expérience contrôlée » RAPPORT D’EVALUATION CREST/J-PAL(EEP)/SCIENCES-PO, septembre 2016)

      La particularité du programme de Groupements de Créateurs demeure dans son approche innovante (accompagnement non-directif pour favoriser l’autonomie des jeunes). La philosophie du dispositif repose sur l’idée qu’un jeune qui dépasse l’autocensure a plus de chances de s’intégrer sur le marché du travail. En 2014, les Groupements de Créateurs ont accompagné 804 jeunes en phase d’émergence (43% des jeunes accueillis), dont 20% ont intégré la formation DUCA. Parmi les 596 jeunes accompagnés en 2013, 10% d’entre eux ont crée leur activité un an après la phase d’émergence. Un premier impact est d’accélérer l’entrée des jeunes en formation :  un second est le reflexe de prudence en direction de la création d'une entreprise, suite à la formation, au profit d'un emploi salarié dont la recherche a été mieux préparée (plus réaliste et abandon de projet de création irréaliste) et qui a conduit à une augmentation plus marquée de leurs revenus salariaux.


    • 60% des artisans montent seuls leur dossier de financement
      ("Autocensure et comportement des artisans en matière de financement", Siagi/ Opinion Way, septembre 2016)

      73% des artisans en besoins de financement ont sollicité un financement externe (65% un prêt bancaire M ou LT et 48% un financement  interne (autofinancement sur les réserves de l'entreprise et apport en fonds propres). Pour 87% (relatif aux demandeurs de prêt), celui-ci a été accordé en totalité. 60% ont monté seuls leur dossier de financement et 35% avec leur expert-comptable. 43% n'ont pas sollicité de prêt, soit parce qu'ils ne voulaient pas faire appel au crédit bancaire, soit parce que le montant était jugé trop faible ou non finançable à leur sens, soit parce que les garanties demandées étaient trop importantes, soit parce qu'ils n'ont jamais monté de dossier de crédit dans le passé ou parce qu'ils ont anticipé un refus.


    • Les PME françaises se jugent moins performantes que leurs collégues européennes pour capter les marchés
      ("Focus sur la nouvelle économie", 30éme vague du barométre sur le financementet l'accés au crédit des PME, KPMG/CGPME/Ifop, octobre 2016)

      Se comparant aux autres PME européennes, ils estiment majoritairement que les PME françaises sont au même niveau que leurs collègues, avec une seule exception la capacité à exporter où les entreprises françaises sont moins performantes;  les PME françaises se jugent par ailleurs plus performantes en matière de qualité des produits/services, de capacité d'innovation, au regard des compétences des salariés, des compétences des entrepreneurs; elles se jugent moins performantes en ce qui concerne la captation de marché : le dynamisme commercial, la capacité à trouver des clients, le la capacité à exporter.


    • Un portrait des créations et des créateurs en 6 profils
      ("Six profils types de créateurs d'entreprises dans les Hauts-de-France", Insee Analyses Hauts-de-France, N°26, octobre 2016)

      L'étude conduite en Nord-Pas-de-Calais fait apparaître six profils types de créateurs, assez proches de ceux de province : -Les « créateurs en reconversion professionnelle », notamment demandeurs d'emploi -Les "jeunes créateurs » de moins de 30 ans -Les créateurs expérimentés », tous d'anciens indépendants ou dirigeants -« Les créateurs de sociétés commerciales » -Les créateurs "artisans » -Les « créateurs en rupture d'inactivité ».


    • 4 profils de créateurs
      ("En Limousin, moins de créations mais des projets plus importants", Insee Analyses Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, N° 34, juillet 2016)

      Le 1er est constitué de « projets importants » avec 1/4 des créateurs (plus de 4 000€ de fonds réunis et création d'emploi au démarrage); dans la moitié des cas, il s'agit d'une reprise et dans 80% une création en société; l’emprunt bancaire est quasi systématique et l’externalisation fréquemment adoptée; même chose pour le recours aux TIC, à l'innovation. Le 2éme type concerne des « petits projets » dont la moitié relève des activités de services, avec davantage de créations sous forme individuelle, une mise de fonds modeste (apports personnels surtout); le seul emploi créé est celui de l’entrepreneur qui assure avant tout son propre emploi. Dans le 3éme groupe 'les autonomes", déclare ne bénéficier d’aucun accompagnement (faible dimension, orientés vers des activités de services, financement sur fonds personnels) avec davantage de seniors et de créateurs pourvus d’une première expérience. Le 4éme type comprend des entrepreneurs ayant bénéficié d’un dispositif d’aide (en particulier de structures dédiées à la création) pour réaliser leur projet et d’une formation préalable; les réseaux bancaires sont mobilisés pour contribuer au financement de leur projet.   Noter qu'1/3 des nouveaux entrepreneurs viennent d'autres régions, pour créer leur entreprise (2 fois plus qu’en 2010); ils sont plus souvent chômeurs, porteurs de petits projets.    


    • Les nouveaux entrepreneurs plus préoccupés de bien être
      ("Être entrepreneur aujourd’hui : étude sur la nouvelle génération d’entrepreneurs", Sage , septembre 2016)

      Cet article permet une vision des jeunes entrepreneurs appartenant à différents pays, comparés à leurs ainés; la qualité du sondage n'est toutefois pas certaine (échantillon inconnu). L'étude propose une typologie en 5 groupes.   Contrairement aux générations précédentes, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est une préoccupation majeure pour les jeunes entrepreneurs ; la motivation sociale constitue aussi une part importante de leur travail. Ils ont créé leur entreprise pour trois raisons principales : le désir de rester maîtres de leur destin, de réaliser leurs idées et de gagner de l’argent. Ils accordent beaucoup de valeur à la flexibilité et veulent pouvoir décider quand, où, comment et avec qui ils travaillent.   La majorité attache une énorme importance à la technologie et tiennent à être à l’avant-garde des nouvelles tendances (pour 1/3, la technologie est le critère numéro un pour garantir une gestion optimale de leurs activités). En France, 42% déclarent se reposer sur la technologie, tandis qu’au Brésil, 81% estiment qu’ils ne pourraient pas réussir sans elle. Si près de 3/4 répondent qu’ils utilisent la technologie plutôt que la communication en face à face,, 52%) affirment qu’ils auraient pu gérer leur entreprise avec la technologie datant d’il y a 20 ans, disposant de suffisamment d’ingéniosité pour ne pas avoir à dépendre de la technologie pour réussir.  


    • Bilan 2015 de l’Agence France Entrepreneurs: quelques chiffres
      ("Rapport d'activité 2015", Agence France Entrepreneur, juillet 2016)

      En 2015, le site apce.com enregistre 10, 784 millions de visiteurs, 36 millions de pages vues, 291 322 abonnés à la lettre d’information bimensuelle (contre 220 021 en 2012), 42 590 (contre 49 804 en 2012) à la lettre d’information bi-hebdomadaire et 22 445 projets hébergés. 73% des abonnés aux lettres d’information sont des créateurs d’entreprise qui préparent leur projet. L’espace professionnel  accueilli 216 293 visiteurs, pour 1,37 million de pages vues; 6 633 destinataires reçoivent la lettre dédiée. 12 sites régionaux collaborent et utilisent largement les données des sites AFE. 660 000 visiteurs ont bénéficié du référentiel d’information du Guichet d’Entreprises (122 fiches). 74 000 personnes ont visité le site ellesentreprennent.fr et 22 000 le site entreprisesdesquartiers.fr (+68% par rapport à 2014).