22 à 36% des français disent être informés en vue de créer/reprendre


"Les Français et l’entrepreneuriat" BNP Parisbas/Opinion Way, juin 2017

Méthodologie : « Sondage OpinionWay pour BNP Paribas». Echantillon de 1054 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI les 12 et 13 avril 2017.

Une niéme enquête qui ne nous apprend pas grand chose de nouveau, et sans explorer de nouveaux champs (hors quelques questions en direction de leur pratique éventuelle avec la banque)  

 

12% disent avoir déjà crée une entreprise et 3% repris une entreprise. 11% ont l’intention d’en créer/reprendre dans les 2 ans à venir (mais 5% cherchent encore quel sera leur projet); 54% disent jamais.

 

Les principales motivations au fil des enquêtes ne changent pas : indépendance, travail qui plaise, faire un travail qui a du sens, gagner de l’argent, liberté dans ses projets, choix avec qui travailler, fierté d’entreprendre, relever un défis); les motivations les moins citées sont “créer comme seule solution pour exercer son métier, créer parce que sans emploi, avoir une nouvelle idée de produit/service”.

 

Ce qui inciterait à créer : une idée précise et innovante (35%), une aide financière (34%), un accompagnement (24%), un changement dans sa situation personnelle du type licenciement ou mutation (22%), le besoin d’augmenter ses revenus (19%), la lassitude dans le travail actuel (18%), la rencontre avec des entrepreneurs (12%), un encouragement des proches (11%).  

 

Les freins sont toujours les mêmes : manque de moyens financiers, procédures administratives, incertitude des rentrées financières, incertitude sur la réussite du projet, investissement personnel; sont peu cités le manque d’expérience, d’accompagnement,  le sentiment de ne pas être capable, le manque de temps pour préparer le projet !, le fait de ne pas trouver avec qui s’associer, le regard des proches.  

 

Pour 32% des français le climat en France est favorable pour créer une entreprise et pour 52% il n’est plutôt pas favorable. Il est plus facile aujourd’hui d’être un jeune entrepreneur (60% dont tout à fait d’accord 12), de créer après ses études (57% dont 10), pour une maman de gérer une entreprise (55% dont 7), de créer suite à la perte d’un emploi (55% dont 7), de créer sans avoir de diplôme (48% dont 8). Par contre, il est moins facile aujourd’hui de créer une entreprise sans apport (63% dont 21 très difficile), de créer sans avoir de réseau personnel (58% dont 15), de créer sans expérience (56% dont 16).

 

Les termes connus liés à la création d’entreprise sont start-up ( 86%), plan de financement (82%), seuil de rentabilité (78%), business plan (60%), crowdunding (51%), incubateur (50%); seul celui de business angles et peu connu (30%).  

 

22 à 36% disent être informés en vue de créer/reprendre (dont très bien 2 à 7%); ils le sont peu en ce qui concerne les circuits d’aide à l’entrepreneuriat (22%), et ceux de mise en relation entre entrepreneurs et réseaux professionnels (22%), les démarches en matière de ressources humaines (23%), les circuits de financement pour monter leur projet (23%); ils le sont un peu plus pour investir les réseaux sociaux et le web (28%), et sur la forme juridique à choisir (36%).  

 

Les partenaires incontournables pour créer son entreprise sont la banque (66% dont cité en premier 31%), les institutions spécialisées telles les consulaires (50% dont 22),  ou les associations ad hoc (41% dont 30); viennent ensuite les comptables (30% dont 5, alors que les créateurs les mettent bien plus en avant dans la plupart des enquêtes), son propre réseau professionnel (28%) et les proches (17%).  

 

Pour financer la création de son entreprise, 67% visent la banque (55% sa propre banque, 26% cité en premier), 39% les proches, 31% le crowdfunding, 25% des fonds d’investissement (curieux parce que ce recours est plus qu’exceptionnel! sans doute cet item faisait-il partie des items cités dans le questionnaire). 49% (très bien 7%) affirment que les banques connaissent bien les contraintes rencontrés par les créateurs.  

 

Les services attendus de la banque sont nombreux  :

de l’ordre apport financier : les “facilités de paiement” (87% dont très important 39), le sur mesure en fonction du projet (87% dont 38), des solutions de crowdfunding (64% dont 13), des comptes dédiés aux autoentrepreneurs (79% dont 24),

de l’ordre modalités de fonctionnement avec la banque : la rapidité de réponses (86% dont 40), la souplesse dans les délais de remboursement (85% dont 38), une tarification avantageuse (85% dont 36), des assurances à la création (82% dont 28), des placement spécifiques pour les pros (67% dont 17),

de l’ordre du conseil : les conseils juridiques et fiscaux (87% dont  38),  l’accès et la disponibilité à un conseiller dédié à la création (85% dont 34), des guides et outils à la création d’entreprise (82% dont 25), une aide pour la mise en relation avec des investisseurs (75% dont 22), des ateliers dédiés aux start-ups (67% dont 16). D’autres propositions sont développées quant aux services d’accompagnement par la banque.