Archives mensuelles : février 2018

Guides

“FINANCEMENT DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ Guide méthodologique “, CGET, DGE, Régions de France, février 2018

“Réagir en cas de séparation”, mini guide bancaires, FBF, janvier 2018

“Réagir en cas de perte de revenus”, mini guides, FBF, N°12, janvier 2018

SOMMAIRE

Etudes, rapports et propositions non commentées

“Stabilité du nombre d’opérateurs à l’exportation, résultats provisoires 2017 “, Le chiffre du commerce extérieur, lu février 2018

“Les femmes dans les instances représentatives du personnel : bientôt la parité ?”, Dares analyses N°007, février 2018

“Les enfants réalisent un tiers de leurs voyages sans leurs parents”, le 4 pages de la DGE N°80, février 2018

“ANNUAL REPORT ON EUROPEAN SMEs 2016/2017 : Focus on self-employment”, UE, novembre 2017

“Contribution à la feuille de route Économie circulaire: l’économie circulaire, une voie d’avenir pour la protection de l’environnement”, France Stratégie, avis, lu février 2018

“CHIFFRES CLÉS DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE : UNE LÉGÈRE HAUSSE DES DÉPÔTS DE TITRES EN 2017 “, INPI, communiqué de presse du 7 février 2018

“L’espérance de vie par niveau de vie: chez les hommes,13ans d’écart entre les plus aisés et les plus modestes”, Insee Première N° 1687, février 2018

“Bilan démographique 2017 :  plus de 67 millions d’habitants en France au 1er janvier 2018 “, Insee Première N°1683, janvier 2018

“CENTRES-VILLES VIVANTS : la Métropole du Grand Paris accompagne les communes dans la revitalisation de leurs centres-villes”, Métropole du Grand Paris, dossier de presse, janvier 2018

“Données sociales de la branche des services de l’automobile, édition 2017”, observatoire de la branche des services de l’automobile, avec le concours de l’Observatoire de l’ANFA, lu février 2018

“En quoi les Français ont-ils confiance aujourd’hui ? Le baromètre de la confiance politique
Janvier 2018 Vague 9″, CEVIPOF, Sciences Po, janvier 2018

“RAPPORT DE BRANCHE 2017 Fleuristes : données 2016”, Fédération Française des artisans fleuristes, lu février 2018

“2017, année de croissance pour les entreprises de proximité “, U2P, communiqué du 31 01 2018

 

SOMMAIRE

80% des e-commerçants ont plus de 35 ans

Méthodologie : enquête menée par Oxatis sur plus de 2 100 e-commerçants du 22 novembre 2017 au 22 décembre 2017 (370 répondants en France).

La méthodologie, le processus de collecte et de traitement des informations ainsi que les résultats chiffrés ont été audités et validés par KPMG en janvier 2018.

Emplois créés : estimation Oxatis calculée à partir du nombre de sites e-commerce 2016 et 2017 déclarés par la FEVAD (calculés à partir des données communiquées par le panel des plateformes sécurisées de paiement ICE / FEVAD) d’une part, et des données de l’étude (pourcentage d’e-commerçants ayant embauché en 2017, nombre d’embauche par site en 2017 et prévisions 2018) d’autre part.

 

Une analyse plus fine par tranche d’âge met en évidence une adoption à deux vitesses, les plus jeunes s’emparent des réseaux sociaux fondés sur l’image alors que les plus âgés restent fidèles aux réseaux sociaux fondés sur le texte. 

 

L’e-commerce constitue un formidable gisement d’emplois avec 49 000 postes créés en 2017 et 56 000 projetés pour 2018 (28% des créations d’emploi marchand prévues en France pour 2018).

 

Le profil de l’e-commerçant : dans 41% des cas il est âgé de 35 à 49 ans (80% ont entre 35-64 ans); les 50-64 ans représentent 39% des répondants contre 34% en 2017.

Avec 53% des e-commerçants TPE/PME installés dans des villes de moins de 20 000 habitants, les petites communes bénéficient pleinement du développement du e-commerce

 

Noter la belle progression des services aux particuliers (formations aux arts créatifs, service de récupération, stockage et traitement de l’eau chez les particuliers, personnalisation d’objets cadeaux…) qui apparaissent pour la 1ère fois dans le top 3 des secteurs les plus représentés et qui confirme que tous les secteurs se digitalisent. 

 

Les e-commerçants ont une forte conscience de l’importance de développer leur activité en e-  comme en m-Commerce : ils sont cette année 54% à considérer cet outil comme un canal de vente complémentaire, contre 40% en 2017, et près de la moitié à le voir comme un moyen de fidéliser leurs clients. 

65% des e-commerçants constatent un impact du e-commerce sur leurs magasins physiques tant dans l’augmentation de la fréquentation et du chiffre d’affaires que dans l’élargissement de leur zone de chalandise.

Cette progression des comportements d’achat multicanal complexifie la maîtrise de l’activité : 19% des entrepreneurs déclarent prendre conscience de la difficulté de coordonner leur stratégie commerciale en multicanal contre seulement 13% en 2017.

Le manque de temps (39%), le coût (36%) et le délai nécessaire à la rentabilité (35%) sont identifiés comme les 3 enjeux opérationnels du e-commerce.

 

Facebook conserve la 1ère place avec 76% des répondants; Twitter perd la seconde place et devient le 3ème réseau social le plus utilisé par les TPE/PME avec 19% des répondants utilisateurs, alors qu‘Instagram prend la 2éme place (24% des répondants contre seulement 11% en 2016).

Facebook et Instagram se détachent en termes d’impact sur le chiffre d’affaires : 33% des utilisateurs de ces réseaux jugent que Facebook pèse plus de 5% de leur chiffre d’affaires et 38% trouvent qu’Instagram est impactant. Les progressions les plus nettes en termes d’impact reviennent à Instagram, YouTube et Pinterest (plus forte efficacité de l’image sur le texte).

24% considèrent le recours à un blog comme significativement positif pour leur chiffre d’affaires. Avec seulement 9% et 8% des utilisateurs qui jugent visible leur impact sur le chiffre d’affaires, Twitter et LinkedIn peinent à émerger comme leviers d’acquisition.

 

Une analyse plus fine par tranche d’âge met en évidence une adoption à deux vitesses, les plus jeunes s’emparent des réseaux sociaux fondés sur l’image alors que les plus âgés restent fidèles aux réseaux sociaux fondés sur le texte : 42% des jeunes e-commerçants utilisent Instagram contre seulement 17% de leurs aînés âgés de 50 à 64 ans; inversement les jeunes e-commerçants ne sont que 3% à utiliser un blog contre 10% chez leurs aînés de 50 à 64 ans.

 

L’usage de la publicité payante Google (Adwords, Shopping) stagne avec 41% des e-commerçants, alors que Facebook Ads enregistre une impressionnante percée avec 28% des répondants qui l’utilisent. 70% des utilisateurs de Facebook Ads perçoivent l’outil comme une opportunité de développer leur chiffre d’affaires contre seulement 56% de ceux qui utilisent la publicité Google. Cette dernière est vécue comme une nécessité par 44% de ces utilisateurs contre seulement 30% pour les utilisateurs de Facebook Ads.

 

En matière de fidélisation, l’étude Oxatis fait ressortir que les e-commerçants TPE/PME, comme les marketplaces, misent avant tout sur la qualité de l’expérience de livraison pour s’attacher leurs clients. 25% choisissent la gratuité des frais de port comme l’action prioritaire à mener pour fidéliser.

La newsletter est elle aussi plébiscitée : 24% des répondants considèrent cet outil comme une action prioritaire de leur stratégie de fidélisation.

 

 

18% des répondants déclarent avoir embauché au moins un salarié en 2017; il ne s’agit pas uniquement d’emplois précaires dans les entrepôts logistiques des géants du web. 40% des répondants ont recruté en 2017 des commerciaux et 25% d’entre eux des profils marketing digital.

Ils sont 81% à vouloir optimiser leur SEO, 74% à vouloir développer leur base clients, 68% à rechercher des actions marketing efficaces, 65% à souhaiter améliorer le design de leurs sites et 60% à mieux exploiter leur suivi statistique.

 

Si près de 80% des e-commerçants font de l’enrichissement de leur catalogue la priorité n°1 pour 2018, le développement de leur activité à l’international est une priorité pour 45% des répondants. 51% sont déjà actifs à l’export, soit 4 fois plus que la moyenne des entreprises françaises.

Les e-commerçants prennent la mesure des challenges à relever : frais de port élevés (54%), traduction et maintenance (45%), marketing (35%), logistique (32%), règles juridiques (29%), modes de paiements (26%) et gestion de la relation clients (25%).

 

SOMMAIRE

Les moins de 30 ans représentent un peu moins d’un entrepreneur en échec sur dix en 2017

Selon l’Observatoire de l’Emploi des Entrepreneurs, fondé par l’association GSC, assurance de perte d’emploi pour les entrepreneurs, et Altares, base de données d’entreprises, l’entrepreneur défaillant a de fortes chances d’avoir entre 30 et 50 ans et d’être à la tête d’une TPE, dans le secteur du commerce ou du bâtiment.

 

En effet, sur les 50.000 entrepreneurs qui sont en situation de liquidation judiciaire en 2017, suite à la décision du Tribunal de Commerce ou de Grande Instance, 48% d’entre eux ont entre 31 et 50 ans. L’âge médian se situe autour de 45 ans, et la part des quinquas et plus représente 35,7% de l’échantillon concerné.

Les moins de 30 ans représentent un peu moins d’un entrepreneur en échec sur dix en 2017, avec 2,5% pour les moins de 26 ans (soit 1.100 entrepreneurs) et 7,3% (soit 3.300 entrepreneurs) pour les 26-30 ans. Une situation stable par rapport à 2016.

‘Les jeunes sont perçus comme une population audacieuse, mieux formée en gestion-comptabilité, qui accepte plus facilement l’échec et rebondit vite…De plus,  les jeunes demandent généralement de plus petits montants pour commencer et sont plus à l’aise avec le numérique et la data que leurs aînés, se lançant le plus souvent dans le secteur des services qui, lui, explose.”

 

Plus globalement, les artisans-commerçants et chefs de TPE sont les plus touchés par la faillite : 74% des entrepreneurs concernés employaient ainsi moins de 3 salariés et 14% entre trois et cinq”.

En termes de secteur, les commerçants et les entrepreneurs du bâtiment représentent à eux deux près de la moitié des dépôts de bilan (respectivement 24% et 25,8%). Parmi eux, les professionnels les plus en difficulté sont les restaurateurs, et les gérants de commerces alimentaires.

 

Malgré tout, le bilan 2017 est plutôt favorable, puisque les dépôts de bilan ont diminué de 9,2% par rapport à 2016 (55.000 pertes d’emploi). Et cette amélioration est notable sur l’ensemble du territoire car les liquidations d’entreprises sont en baisse dans 12 territoires sur 13. 

 

 

SOMMAIRE

Entreprises de proximité : prospective métiers / marchés

Une publication du CENTRE DE VEILLE ET DE RESSOURCES INFORMATIONNELLES de l’ISM, abonné à la note d’analyses. Janvier 2018

Sommaire :

1 Données générales

2 Evolution des marchés 

3 Prospective métiers 

4 Evolution des technologies

5 Quelques secteurs d’activités 

SOMMAIRE

Quelles sont les spécificités des ETI?

L’Institut Montaigne est un laboratoire d’idées – think tank – créé fin 2000 par Claude Bébéar et dirigé par Laurent Bigorgne. Il est dépourvu de toute attache partisane et ses financements, exclusivement privés, sont très diversifiés, aucune contribution n’excédant 2% de son budget annuel. En toute indépendance, il réunit des chefs d’entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile issus des horizons et des expériences les plus variés.

La catégorie d’entreprise « ETI » a été définie par l’Insee en 2008. Elle recouvre toutes les entreprises de 250 à 4 999 salariés qui remplissent au moins l’un des deux critères suivants : le chiffre d’affaires se situe entre 50M et 1,5Md€ et un total du bilan qui se situe entre 43M et 2Md€. 

 

A la fois proches des PME, les ETI se posent aussi comme fer de lance de l’emploi et du développement.

 

Elles se caractérisent par 3 critères principaux : une taille qui les rapproche davantage des PME que des grands groupes, une capitalisation majoritairement patrimoniale, voire familiale, et une surreprésentation de l’industrie (33% des ETI contre 10% pour l’ensemble des entreprises). Observons plus avant ces critères :

 

* Dans une étude de 2012, le cabinet KPMG identifiait que plus de 1 400 ETI avaient navigué au moins deux fois entre le statut de PME et celui d’ETI entre 2000 et 2009, (d’où leur intégration dans cette étude). Noter qu’en 2013, seulement 13,5% des jeunes PME étaient des PME de croissance, contre 23% en 2007 et 21% en 2010.

Les ETI sont des entreprises à taille humaine, et donc une culture de la proximité au sein de leur organisation et de leur management. 

 

* Les ETI se caractérisent par une capitalisation patrimoniale et familiale : 64% d’entre elles ont un capital détenu majoritairement par des personnes physiques et 45% d’entre elles sont familiales. Cette particularité ancre leur croissance dans le territoire et dans le long terme en privilégiant la pérennité à la rentabilité immédiate.

Elles se caractérisent par une certaine prudence pour continuer à maîtriser son destin et donc son capital.

 

78% des sites de production des ETI se situent en dehors de la région parisienne et 41% des salariés qu’elles emploient travaillent dans l’industrie, contre moins de 15% pour l’ensemble des entreprises.

 

Leurs autres apports à l’économie et au développement :

-Sur 187 200 emplois nets créés dans le secteur marchand en 2016, 156 000 ont été créés par les ETI.

– 34% des exportations sont de leur fait; 30% disposent d’implantations physiques à l’étranger.

-L’innovation : en 2016, près de 3 ETI sur 5 ont innové, en finançant la R&D, en déposant un brevet, en lançant un nouveau produit ou en acquérant une licence.

 

Les questions du financement et des taux de marge : 

 

Le taux de marge des sociétés non financières françaises demeure, à 31,6%, en retrait par rapport à son niveau d’avant crise (32,7% en 2007) et toujours en décalage avec nos principaux partenaires européens. La moyenne européenne est à près de 40% et le taux de marge des sociétés allemande est à un peu plus de 40%.

 

L’autofinancement apparaît ainsi comme le premier moyen de financement des ETI, qui par ailleurs ont peu de difficultés à se financer (2% ont rencontré des difficultés majeures pour financer leur trésorerie et leurs projets d’investissement, 19% ont rencontré quelques problèmes à peu près surmontés).

 Cependant, les garanties exigées par les établissements de crédit représentent une contrainte pour les ETI : en 2017, 18% des ETI considèrent que c’est une contrainte importante liée aux prêts à court terme, et 25% pour les prêts à moyen et long terme.

Le système de financement en dette sous forme de placements privés (apportés principalement par des assurances et des mutuelles), apparu en France en 2012, se présente comme un mode de financement particulièrement adapté aux entreprises en croissance, en particulier les ETI. Le remboursement est le plus souvent in fine (remboursement en totalité à la date d’échéance) et sans prise de garantie, ce qui libère de la liquidité pour l’entreprise. Ce nouveau mode de financement répond aux souhaits des ETI de diversifier leurs sources de financement et de limiter leur dépendance au seul secteur bancaire.

 

L’enjeu majeur pour le développement des ETI consiste à trouver l’équilibre entre la transmission pérenne des valeurs et la préservation de la culture propre à l’ETI, d’une part, et l’agilité nécessaire pour rester compétitif et innovant, d’autre part.

 

Le rapport présente ensuite 16 propositions.

 

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La qualité de vie au travail (QVT) Un outil de performance pour les boulangeries et les pâtisseries

Ce guide s’adresse aux artisans boulangers et boulangers-pâtissiers qui souhaitent améliorer à la fois la qualité de vie au travail et la performance de leur entreprise. Il s’appuie sur plusieurs actions pilotées par le réseau Anact-Aract et plus spécifiquement sur trois guides élaborés en Lorraine, Languedoc-Roussillon et en PACA respectivement sur la fidélisation des salariés, l’aménagement des espaces et la prévention des risques professionnels.

SOMMAIRE

Le commerce de centre ville inquiète, mais des villes et des initiatives y remédient.

Par sa représentativité (260 enseignes du commerce spécialisé adhérentes), son expertise en urbanisme commercial (études villes, données enseignes), sa connaissance des facteurs de dynamisme du commerce des villes, la fédération Procos établit différents groupes en fonction de la taille de l’unité urbaine, et du nombre de points de vente des centres-villes. 3 catégories homogènes ont ainsi été définies :  les grandes agglomérations, les grandes villes moyennes, et les petites villes moyennes. Paris et l’unité urbaine de Paris seront traités dans une étude à venir.
Afin de hiérarchiser les centres-villes marchands les plus dynamiques, Procos a analysé de nombreux critères qui se répartissent en 4 catégories principales : l’évolution de la commercialité du centre-ville, les performances des enseignes, la zone de chalandise et l’activité économique de la zone de chalandise. 

Pour choisir les villes leader, toutes celles dont l’évolution de la vacance commerciale était supérieure à la moyenne nationale ont été éliminées. Puis, toutes celles dont l’évolution du chiffre d’affaires des enseignes était inférieure à la moyenne nationale ont été éliminées. Et ainsi de suite jusqu’à aboutir à une douzaine de villes qui répondaient à tous les critères. Les arrivées d’enseignes nationales pendant les deux dernières années ont alors départagé les villes en tête du classement.

 

Si les vacances de commerces de centre ville augmentent, la situation diffère à la fois du fait des tailles des villes, du fait du contexte économique (emploi, structuration des espaces marchands…) et des prises d’initiatives locales.

 

Centre-ville : un constat préoccupant puisque le taux moyen de la vacance en centre-ville est passé de 7,2% en 2012 à 9,5% en 2015 et 11,1% en 2017 (hors Ile-de-France). 62% des centres-villes observés ont un taux de vacance supérieur à 10%, limite symbolique considérée comme critique.

Noter que la mesure création n’est pas définie: s’agit-il du % de commerce dans les créations, du renouvellement du stock de commerces?

 

Au sein des 3 catégories de villesles plus favorisées sont les grandes agglomérations, puis viennent ensuite les villes moyennes (à surveiller), et enfin les petites villes en situation plus difficile encore.

 

Revenons aux caractéristiques de chacun des 3 sous-groupes :

 

Première catégorie : les grandes agglomérations, en situation la plus favorable, avec  un taux de vacance de locaux commerciaux relativement faible (8,7%), un chiffre d’affaires élevé, une évolution moyenne de la vacance commerciale moins rapide qu’ailleurs (1,5%), voire en décroissance dans les plus grandes de ces villes, une moyenne création d’entreprise élevée (14%), et une stabilité de l’emploi (entre 2006 et 2014).

Ce sont 24 centres-villes dans les plus grandes zones d’influence de France, dont la population excède 500.000 habitants; le nombre de commerces y est de 500 dans l’hypercentre.

Quelles sont les caractéristiques de ces centres-villes ? Ils accueillent les activités administratives métropolitaines, les centres de décisions des entreprises, bénéficient souvent d’un apport de clientèle touristique. Ils attirent les grandes enseignes internationales, les principaux opérateurs français, en succursale et franchise, mais voient la part des commerces indépendants se réduire en raison de la hausse constante des valeurs locatives.

Les enseignes réalisent jusqu’au double de leur chiffre d’affaires moyen national; mais les loyers connaissent des hausses importantes (Plus de 3.000 €/m² annuels pour les rues de la République à Lyon, Sainte-Catherine à Bordeaux).

 

⇒ 2éme catégorie: les grandes villes moyennes, avec un taux de vacances commerciales  de 11,6%, une évolution du taux de vacance commerciale de 1,92% (moyen par rapport aux 2 autres sous-groupes), mais un chiffre d’affaires, un taux de création, et une situation de l’emploi proche des plus petites villes; noter que ce sous-groupe est davantage composé de communes dont les actifs ont pour première destination de travail, ce pôle d’emploi (entre 2006 et 2014).

Ce sont 62 grandes villes moyennes entre 200 et 500 000 habitants, et au moins 200 commerces en centre ville avec des villes comme Nancy, Metz, Amiens, Pau ou encore la conurbation Bayonne Biarritz Anglet. 17 cœurs marchands sur 54 sont en danger avec plus de 15% de vacance commerciale.

 
Les enseignes nationales y réalisent des performances très significativement inférieures à celles réalisées dans les grandes agglomérations en termes de chiffres d’affaires (-1,72% /an en moyenne); ces villes comptent moins d’enseignes nationales et connaissent un profil marchand davantage tourné vers la proximité et moins vers les activités anomales ( fréquence d’achat est faible, au contraire des commerces de proximité), dont celles de culture et de loisirs (7%). 

 

 Troisième catégorie: les petites villes moyennes avec les taux les moins favorables dont la vacance commerciale (12,2%), l’évolution la plus élevée de la vacance commerciale (2,71%), la baisse la plus marquée des emplois (-040%). Ces villes sont les plus touchées par le phénomène de dévitalisation des cœurs marchands (désurbanisation, désindustrialisation, recul des services publics, départ des garnisons).

147 villes situées dans des zones d’influence de moins de 200.000 habitants et en moyenne au moins 150 commerces en centre ville. Ces villes sont souvent des sous-préfectures ou des petites préfectures, centre relais d’un arrière-pays rural,  éloigné des grands centres urbains.

On y trouve Moulins, Epernay, Draguignan, Auch, Mont de Marsan.

Ces centres-villes sont majoritairement composés de commerces indépendants destinés à la proximité : alimentaire, services, hygiène-beauté-santé, restaurants, cafés. La plupart de ces centres sont composés d’une rue marchande principale concentrant la majorité des enseignes du commerce spécialisé et de rues adjacentes regroupant les indépendants et notamment les alimentaires autour des marchés ou des Halles. 

 

Les villes leader

 

Pour les grandes agglomérations :  Tours, Nantes, Strasbourg.

Pour les villes leaders, au moins 3 des 5 critères suivants sont toujours respectés : l’accessibilité multimodale (dont transports collectifs conséquents), un plateau piéton étendu, un bon partage de l’espace public entre voiture et piéton (parkings de centre-ville …), l’organisation événements culturels et touristiques, un développement concerté et contenu des zones de périphérie sur le long terme, la présence importante d’activités culturelles de loisirs (marchandes et non marchandes).

Elles mènent depuis longtemps des politiques visant à inscrire le développement de zones commerciales de périphérie dans une démarche raisonnée.

 

Tours N° 1 du classement bénéficie de la présence d’un centre commercial de centre-ville (900 commerces), principal pôle commercial de l’agglomération, la seule polarité à pouvoir accueillir des grandes locomotives shopping sur un bassin de plus de 600 000 habitants.

Le taux de vacance y est inférieur à 7% et les chiffres d’affaires en progression de 0,8% par an depuis 2013. La population de la zone d’influence augmente de 0,5% en moyenne depuis 2006, alors que l’emploi progresse de 0,1% par an; le chômage a reculé de 0,7% entre 2016 et 2017.

 

Nantes demeure dynamique grâce à la présence d’une classe moyenne bien représentée en centre-ville, à la qualité des actions entreprises pour mettre en œuvre un transport public efficace et une politique de maintien et d’attractivité d’enseignes majeures en centre-ville. Le taux de vacance est inférieur à 6% et le chiffre d’affaires stable depuis 2013. La population de la zone d’influence augmente de 1,5% en moyenne depuis 2006, alors que l’emploi progresse de 1,1% par an en moyenne. Le chômage a reculé de 1,3 % entre 2016 et 2017.

 

Strasbourg : un taux de vacance inférieur à 6%, un chiffre d’affaires en légère régression (-0,2% par an depuis 2013); la population de la zone d’influence augmente de 1,5% en moyenne depuis 2006, alors que l’emploi progresse de 1,1% par an. Le chômage a reculé de 1,3% entre 2016 et 2017.

 

⇒ Les grandes villes moyennes,

Sont leaders Le Havre, Reims, Orléans, Annecy; cas exceptionnels, Biarritz, La Rochelle, Angers qui comptent moins de 4% de vacance commerciale. 

Avec en moyenne 450 commerces (surtout le format boutique, mais aussi de “grands magasins”), ils constituent souvent la principale centralité marchande. 

Ces villes ont de nombreux points communs : une population à hauts revenus et présente de longue date, un ratio actifs/emplois favorable qui montre la présence d’une forte proportion d’emplois en milieu urbain, un taux de chômage qui a baissé de façon significative, un nombre de commerces qui offrent une masse critique suffisante, un profil plutôt shopping.

 

Le Havre :  le taux de vacance n’a pas évolué entre 2015 et 2017; les chiffres d’affaires des enseignes ont très légèrement diminué (- 0,6 %/an en moyenne depuis 2013). La population de la zone d’influence a stagné, mais le taux de chômage a légèrement diminué en 2017 avec -0,6%. Le nombre d’entreprises d’un salarié au moins, créées depuis le 1er janvier 2016, a évolué positivement : + 11 % en un an.

Reims : le taux de vacance a faiblement diminué (- 0,1% entre 2015 et 2017); les chiffres d’affaires des enseignes aussi (- 1% / an). La population de la zone d’influence a augmenté de 0,3%/an en moyenne depuis 2006. Le chômage a reculé de 1,3% entre 2016 et 2017.

Orléans :  si le taux de vacance a légèrement évolué (+ 0,8% sur deux ans), le taux de vacance demeure à un niveau très faible (7%) .Les chiffres d’affaires sont en léger recul depuis 2013 (- 0,2%/an). La population de la zone d’influence a augmenté (0,5% depuis 2006). Le chômage a reculé de 0,9% entre 2016 et 2017.

 

Deux autres exemples : Colmar, vainqueur du palmarès 2016, se singularise par exemple par un taux de commerces alimentaires et culturels élevé, sans doute dû à la présence de commerces d’indépendants nombreux et dynamiques (70% au total).
Les enseignes Procos réalisent leurs meilleurs chiffres d’affaires à Annecy; cette ville touristique aux portes de la Suisse et au taux d’actifs élevé, pâtit néanmoins de la faiblesse de ses commerces alimentaires en centre-ville, du fait notamment d’une densité d’hypermarchés périphériques très importante et de valeurs locatives élevées.

 

⇒ Les petites villes

Les leaders sont Pontarlier, les Sables d’Olonne, Vendôme.

Elles affichent les caractéristiques suivantes : attractivité touristique, éloignées des grands centres urbains (40 à 50 minutes minimum des très grandes agglomérations), souvent sous-préfectures, marquées par des activités secondaires (industrie, pêche…) et la faible structuration commerciale de la périphérie (ni galerie marchande de grande ampleur, ni shopping park). 

 

Pontarlier: le taux de vacance a diminué entre 2015 et 2017 (-1,5%) et, dans le même temps, le nombre d’enseignes nationales a augmenté de 3,5%. Les chiffres d’affaires des enseignes ont largement progressé de 3%/an depuis 2013. 

La population de la zone d’influence a progressé de 1,2%, et le taux de chômage a légèrement diminué en 2017 (- 0,6%). Le nombre d’entreprises d’un salarié au moins créées, depuis le 1er janvier 2016, a évolué positivement (+11% en un an).

Les Sables d’Olonne : si le taux de vacance a légèrement progressé (+1,5%),  les chiffres d’affaires des enseignes ont fortement progressé (+ 4,3% /an depuis 2013).

La population de la zone d’influence augmente de 1,4%/ an en moyenne depuis 2006.
Le chômage a reculé de 2,4% entre 2016 et 2017.

Vendôme : Le taux de vacance est resté stable à un niveau inférieur à la moyenne nationale (8%). Les chiffres d’affaires des enseignes sont restés stables alors qu’ils ont diminué d’1% en moyenne par an dans les autres centres-villes.
La population de la zone d’influence augmente de 0,1% en moyenne depuis 2006. Le chômage a reculé de 1% entre 2016 et 2017.

 

 

Des villes qui s’engagent :

 

Arras : vers une professionnalisation des élus et des équipes sur la question du commerce ; la municipalité a lancé un grand plan de reconquête de son centre-ville; les équipes municipales agissent comme des commercialisateurs en essayant de regrouper les activités complémentaires. Rien n’est gagné, mais la vacance commerciale a diminué.

 

-Limoges : une pépinière commerciale pour redonner de l’attractivité au centre-ville verra le jour en 2018 ; une dizaine de locaux vacants seront affectés avec des baux précaires (un an sans propriété commerciale) à de jeunes créateurs de commerces qui désirent tester leur concept en limitant le risque d’un bail classique 3-6-9 pour lequel il faut parfois s’acquitter d’un montant de droit au bail important. La CCI sera le locataire des locaux en question et représentera donc pour les propriétaires un locataire « fiable », ce qui n’est pas le cas pour un commerce indépendant qui ouvre. De même, la CCI négociera au mieux les loyers pour faire en sorte que ceux-ci correspondent à la réalité du potentiel économique de certaines rues de la ville qui ont perdu en attractivité.

 

Tarbes : construire le management public-privé du centre-ville et de son commerce en s’appuyant sur un partenariat public privé comprenant un collège d’élus locaux, et un collège de partenaires (Association de commerçants, représentant des agents immobiliers, représentant des banques …). Ce partenariat qui structure la démarche multi-acteurs permet de mutualiser les moyens dans une vision et des objectifs communs. Le partenariat bénéficie du label international Tocema et est gouverné en alternance par le public et le privé.

Différents points essentiels sont pris en compte : politique tarifaire de stationnement, vidéosurveillance, événements culturels, politique d’amélioration des façades d’immeubles.

 

 

Le plan « Action cœur de ville », annoncé le 15 Décembre 2017, répond à la nécessité de mener des actions spécifiques en faveur des villes moyennes  en favorisant les villes qui se portent candidates après avoir réalisé un diagnostic et identifié des projets. En effet, les élus locaux y jouent un rôle crucial.

 

SOMMAIRE

1 facture de PME sur 7 est bloquée dans les systèmes d’information des donneurs d’ordre

Méthodologie : échantillon de 9 000 entreprises françaises donneuses d’ordre représentant 91% des grandes entreprises et structures comprenant de 250 à 5 000 salariés. Les données analysées dans le baromètre recouvrent un échantillon de 10Md€ de facturation, répartis sur plus de 2,5 millions de factures. Chaque indicateur est mis à jour à partir des données des six derniers mois, soit de janvier à juin 2017 pour la 1ère édition du baromètre.

La méthodologie Les analyses ont été réalisées à partir de données issues de la plateforme d’intelligence artificielle de Sidetrade, enrichies par :

– un algorithme de Machine Learning (auto-apprentissage) conçu spécifiquement pour maximiser la représentativité de l’analyse ;

– des éléments issus de l’Open data de l’INSEE, destinés à centrer l’analyse sur les PME et ETI du côté des fournisseurs et sur les grands groupes du côté des clients.

La fréquence Le baromètre « Médiateur des entreprises-Sidetrade » sera actualisé tous les trimestres.

 

14% des factures se sont retrouvées dans une situation de blocage, soit une facture sur sept. Le délai moyen de résolution de l’anomalie est de 51 jours.

 

Premier indicateur suivi dans ce baromètre, le taux de factures bloquées : en moyenne, sur la période de janvier à juin 2017, 14% des factures se sont retrouvées dans une situation de blocage, soit une facture sur sept.

Plusieurs motifs sont invoqués : litige commercial (erreur sur le montant, prix incorrect, remise non appliquée…), litige administratif (adresse erronée, numéro de commande manquant…), litige comptable (facture considérée comme non conforme…), litige produit ou service (marchandise non conforme, produit manquant, livraison partielle, délai non respecté…).

Si ces motifs peuvent, dans certains cas, justifier le blocage de la facture par le client, le fournisseur n’en est toutefois pas systématiquement informé. Souvent, il ne s’en alerte que lorsqu’il s’aperçoit que la facture subit un retard de paiement.

De surcroît, pour une seule facture en anomalie, la PME peut parfois voir le paiement de l’intégralité de ses factures bloquées.

 

Deuxième indicateur : le délai moyen de résolution de l’anomalie. Il s’écoule en moyenne 51 jours entre le blocage initial de la facture et la mise en paiement de celle-ci.

Ce délai s’explique notamment par la complexité des processus de mise en paiement des grands donneurs d’ordre, mais aussi par les difficultés que rencontrent les PME à identifier le meilleur moyen pour résoudre le problème invoqué. Globalement, une meilleure collaboration interne entre les équipes commerciales, opérationnelles, logistiques et financières est un facteur clef de succès pour tout fournisseur.

 

Les pistes d’amélioration proposées par le Médiateur des entreprises :
Le Médiateur des entreprises permet de résoudre les litiges en aidant les parties à trouver elles-mêmes une solution. Mais le renforcement de la confiance nécessite une action préventive sur les comportements. La charte et le label Relations fournisseurs et achats responsables mis en place par la Médiation des entreprises et le CNA (Conseil National des Achats) permettent aux entreprises et acheteurs publics de s’engager sur un modèle de relations collaboratives et responsables.

Par ailleurs, il est important que les donneurs d’ordre s’impliquent davantage dans la prise en compte des contraintes de leurs fournisseurs et respectent certaines bonnes pratiques. Cela peut passer par l’optimisation de la présentation des factures afin de limiter les erreurs, ou encore la réduction du nombre de signataires sur la chaîne de paiement.

SOMMAIRE

les ventes e-commerce ont progressé de 14,3% sur un an.

Méthodologie : cette étude repose à la fois sur les informations recueillies auprès des principaux sites marchands et sur le montant agrégé des transactions réalisées par les principales sociétés prestataires de paiement. La permanence de la méthodologie et le traitement des données ont été validés par le cabinet KPMG.

Les données collectées auprès des sites marchands correspondent aux définitions suivantes : *Indice commerce électronique (iCE 100) : Chiffre d’affaires réalisé directement par les entreprises du Panel iCE 100 sur l’internet fixe et mobile. Les sites qui éditent une market place ne comptent pas le volume d’affaires réalisé sur market place, ni les commissions générées. Uniquement les commandes livrées en France. Tous les lieux de livraison sont retenus (y compris retraits en magasin). Il s’agit du chiffre d’affaires commandé (on considère la date de prise de commande et pas la date de livraison). Annulations, échanges et retours déduits, frais de port compris, TTC pour les ventes aux particuliers, HT pour les ventes aux professionnels.

*Indice place de marché (iPM) : ensemble des ventes réalisées sur la market place par les vendeurs utilisateurs.

*Indice commerce mobile (iCM) : Chiffre d’affaires réalisé directement par l’entreprise sur smartphones et tablettes numériques dans le cadre des sites mobiles et applications (hors téléchargements d’applications).

 

Composition du Panel iCE 100 : Les résultats du bilan e-commerce ont été calculés à partir du Panel iCE 100 soit plus de 100 sites : produits grand public (100 sites), e-tourisme (15 sites) et ventes aux professionnels (20 sites).

Composition du Panel PSP : La Fevad interroge un panel de plateformes sécurisées de paiement : Adyen, Be2bill by Dalenys, Ingenico Payment Services, Monetico Paiement, Monext, Paypal, PayZen, Verifone, Worldline.

Estimation du marché global : Le calcul de l’estimation du marché global est obtenu en agrégeant les données recueillies auprès des sites du panel iCE 100, de la valeur des paiements électroniques (hors membres du panel iCE 100) communiqués par les prestataires participant au panel PSP et d’une estimation des paiements hors ligne (enquête Fevad auprès des marchands de l’iCE 100).

 

Les Français ont dépensé 81,7Md€ sur internet en 2017, avec plus de 37 millions de cyber-acheteurs;  les ventes e-commerce ont progressé de 14,3% sur un an, un niveau de croissance maintenu depuis trois ans, avec 1,2Md de transactions en ligne (hausse de 20,5%).

 

Malgré le fléchissement de la consommation des ménages au 4ème trimestre, le marché du e-commerce enregistre un record de croissance au 4ème trimestre notamment grâce aux opérations promotionnelles du mois de novembre. A Noël, (mois de novembre et décembre), les ventes sur internet ont progressé de 17,5% avec un chiffre de ventes de 16,5Md€ (vs 14Md€ en 2016).

 

59% des e-acheteurs interrogés ont acheté en 2017 des produits sur internet à l’étranger (dont 44% dans l’UE et 34% auprès de marchands hors de l’Union); parmi ces derniers, la Chine représente à elle seule 75% de ces achats. La mode et les produits électroménagers semblent particulièrement bien se prêter aux achats online à l’étranger (respectivement 44% et 34% des achats en 2017) même si les perspectives d’achats pour l’année 2018 sont moins importantes (respectivement 38% et 29%).

 

Le montant moyen annuel d’une transaction est de 65,5€ en 2017 vs 69€ en 2016 (-5%). Sur les deux dernières années, le panier moyen a fortement diminué, vs 90€ entre 2005 et 2011.

Cette baisse du panier moyen est plus que compensée par la fréquence d’achat qui augmente fortement depuis 3 ans : +19% en 2017 (après +21% en 2016 et +19% en 2015).

Les e-acheteurs effectuent en moyenne 33 transactions en ligne par an (vs 28 en 2016) pour un montant total de près de 2 200€. En 10 ans, le panier moyen annuel est passé de 763€ (2007) à 2 184€ (2017).

65% des e-acheteurs ont réalisé des achats au moins une fois par mois (+34 pts par rapport à 2013). Une tendance encore plus prononcée parmi les 25-34 ans (74%), les CSP+ (74%), les Parisiens/Franciliens (68%).

 

Le nombre de sites marchands actifs augmente de 10% sur un an

 

L’indice iCE poursuit sa croissance : malgré une consommation des ménages en léger retrait par rapport à 2016, l’indice iCE (qui permet de mesurer la croissance des sites leaders, à périmètre constant) continue de progresser.

Les sites de vente aux particuliers progressent de 9% sur l’année (y compris market places).

Les ventes en ligne de voyage-tourisme progressent de 13%, dans un contexte de reprise globale du marché depuis le mois de janvier 2017.

Les ventes internet aux professionnels enregistrent un pic de progression au 4ème trimestre (+27%). En 2017, leur croissance a accéléré avec +17,5%.

 

 

L’indice iPM, destiné à mesurer le volume des ventes réalisées sur les places de marché (ventes réalisées par les marchands hébergés sur les places de marché de l’iCE), a progressé de 15% en 2017. Une progression moins importante que l’an dernier, mais des ventes qui pèsent une part de plus en plus importante sur l’activité des sites. Elles représentent 29% du volume d’affaires total des sites participant à l’iPM (vs 27% en 2016).

 

L’indice iCM, qui mesure les ventes sur l’internet mobile (smartphones et tablettes, sites mobiles et applications hors téléchargements d’application et hors ventes sur les places de marchés) progresse de 38% en un an.

Les e-acheteurs sont de plus en plus nombreux à s’adonner aux achats en ligne via leur smartphone (+8 pts depuis 2016 et +22 pts depuis 2013) et la même proportion envisage d’ores et déjà de continuer ainsi. Une tendance encore plus prononcée parmi les 25-34 ans (47%), les CSP+ (39%) et les Parisiens/Franciliens (39%).

Le mobile est en train de devenir le véritable « driver » online des achats, permettant de suivre les achats sur internet (61% des équipés smartphone ont recours à cet usage), de faire des recherches sur un produit (57%), de rechercher ou localiser un magasin (52%).

47% des e-acheteurs français ont déjà utilisé la commande vocale de leur smartphone et ce pour des usages très variés : 29% l’utilisent pour faire des recherches sur des produits ou des services sur Internet et 15% pour faire directement des achats online. Cette fonctionnalité séduit particulièrement les plus jeunes (18-24 ans : 57%) ainsi que les CSP- (54%).

Une part non négligeable des e-acheteurs semble séduite par les systèmes d’assistants personnels virtuels de type Google Home, Alexa… : un quart des personnes interrogées (27%) serait intéressé par ces systèmes pour acheter sur Internet (notamment les plus jeunes 18-24 ans : 35%) et les franciliens (31%).

 

En 2018, le marché du e-commerce devrait atteindre 90Md€ et 100Md€ en 2019.

Au global la tendance de cette année s’inscrit dans celle de l’an dernier. Porté par l’augmentation du nombre de cyberacheteurs, de la fréquence d’achat et du développement de l’offre, l’e-commerce devrait poursuivre sa croissance dans les prochains mois et dépasser les 90Md€ en 2018. A ce rythme la barre des 100Md devrait être franchie fin 2019.

76% envisagent de dépenser autant qu’en 2017,18% à prévoir acheter plus en 2018 (dont 28% des 18-24 ans) et 6% à moins acheter.

L’habillement demeure le principal poste de dépenses envisagé en 2018 (60%), suivi par les produits culturels (52%), et le voyage/tourisme (47%).

 

L’utilisation de la messagerie instantanée pour contacter le service client connaît une forte progression en 2017 (38%, +15 pts) notamment auprès des 25-34 ans (49%), des 18-24 ans (47%) et des CSP+ (43%). Les moyens de contact plus classiques restent encore privilégiés mais connaissent des baisses notables : l’email (66%, -6 pts) et le téléphone (44%, -4 pts).

 

La sécurité des transactions reste la priorité n°1 des e-acheteurs (62%, +1 pt), mais d’autres attentes sont exprimées telles la clarté des tarifs affichés (56%, +5 pts), la réactivité du service client en cas de problème (45%, +8 pts) et l’authenticité des commentaires des autres clients (31%, +7 pts).70% des e-acheteurs consultent les avis clients avant de réaliser leurs achats (notamment les femmes : 73%, les 18-24 ans : 81%, les 25-34 ans : 80% et les CSP+ : 75%).

 

Si la livraison à domicile ou au travail reste le mode le plus utilisé (88%) et le plus envisagé (82%), la livraison en point relais est devenue une pratique tout aussi courante  (86%). Le click and collect en magasin  (38% des e-acheteurs).

Cette tendance à « mixer » les canaux internet et magasin s’illustre aussi dans l’émergence de l’e-réservation (livraison avec paiement en magasin) qui a séduit 24% des e-acheteurs en 2017 et 29% envisagent de l’utiliser en 2018 : une perspective plus forte comparée aux autres modes de livraison. Dans ces trois cas (livraison en magasin, e-réservation, point relais), 33% des e-acheteurs ont acheté d’autres produits sur place.

S’agissant des autres modes de livraison, une majorité de répondants (53%) manifeste son intérêt pour la livraison effectuée par un particulier pour un prix moins élevé, l’intérêt pour la livraison par drone directement chez soi reste stable après une forte progression en 2017 (35%).

Enfin, s’agissant des abonnements à un service de livraison en express et illimité, 34% des e-acheteurs y ont recours, un chiffre qui pourrait être prochainement revu à la hausse puisque 25% des e-acheteurs, qui n’ont pas d’abonnement, se disent intéressés.

 

 

 

 

SOMMAIRE

L’accès au financement bancaire s’améliore, sauf pour les crédits de trésorerie des TPE.

La demande de nouveaux crédits est stable. Pour les PME comme pour les TPE, en cas d’absence de demande de crédit, la cause principale est l’absence de besoin, quel que soit le type de crédit.

L’accès des PME aux crédits de trésorerie reste élevé en moyenne et progresse même par rapport au troisième trimestre : 84% des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés (contre 80 % au troisième trimestre), alors que pour les TPE, il y a légère baisse (65 après 67%), sans s’écarter de la moyenne des derniers trimestres.

 

L’accès aux crédits d’investissement est plus aisé : 96% des PME obtiennent (en totalité ou à plus de 75%) les crédits souhaités. S’agissant plus particulièrement des crédits d’équipement, l’obtention se maintient à haut niveau (91%); en ce qui concerne les TPE, il est de  85%.

 

En ce qui concerne les PME :

La part des PME déclarant demander des lignes de crédit évolue à peine (39% après 37). 61% des PME ont mobilisé des lignes de crédit ce trimestre, comme le trimestre précédent.

La demande de crédits de trésorerie est quasiment stable (7% des PME ont demandé un crédit, vs 6% au troisième trimestre).
 
La demande de nouveaux crédits d’investissement se situe à 24% des PME (vs 22% au troisième trimestre).

Seules 3 % des PME signalent une hausse du coût global du financement obtenu.

 

En ce qui concerne les TPE :

La demande de crédits des TPE est quasiment stable, que ce soit pour les crédits de trésorerie (6% après 7) ou d’investissement (11%).

 

La production totale trimestrielle de nouveaux crédits demeure largement positive et s’élève à 14,9Md€, après 13,7Md€au troisième trimestre 2017.
Le taux d’intérêt moyen des crédits de montant unitaire inférieur à 250 000€ affiche 1,87%, à un niveau toujours nettement inférieur à ceux pratiqués dans les autres grands pays de la zone
euro.

 

À fin décembre 2017, l’encours de crédits aux TPE atteint 257,2Md€, en hausse de 4,9% sur un an. Plus particulièrement, les encours des crédits à l’équipement et des crédits immobiliers continuent de progresser à un rythme soutenu (respectivement 4,4% et 5,9%). D’un encours très inférieur, les crédits de trésorerie sont stables après une baisse continue observée depuis fin 2016.

 

 

En ce qui concerne les ETI : 

48% déclarent avoir demandé des lignes de crédit. 74% des ETI ayant obtenu des lignes de crédit utilisent leur possibilité de tirage (vs 71% au troisième trimestre).

La demande de nouveaux crédits de trésorerie est stable : 10% des ETI ont sollicité un financement. L’obtention (en totalité ou à plus de 75%) reste élevée à 89% (vs 92% au trimestre précédent).

La demande de crédits d’investissement faiblit légèrement : 27% des ETI ont sollicité un financement, après 29% au 3éme trimestre. 98% obtiennent en totalité ou en grande partie les crédits demandés. Sur les seuls crédits d’équipement, l’obtention est un peu moins forte (87%).

SOMMAIRE

Les TPE face aux risques : qui sont-ils ? Quelles protections ont-elles mise en oeuvre?

Méthodologie : échantillon de 803 indépendants, chefs d’entreprise, dirigeants et artisans-commerçants à la tête de structures de 0 à 9 salariés du secteur privé, interrogé par téléphone sur système CATI du 17 octobre au 7 novembre 2016.
L’échantillon a été pondéré au regard des critères de taille (75% sans salarié, 22 de 1 à 5 et 3 de 6 à 9 salariés), de secteur d’activité, et de région. 33% sont en société et 17% en EURL, les autres en entreprise individuelle. 

En ce qui concerne le profil des répondants :

55% sont gérants dont 39% majoritaires, 11% salariés, et 5 minoritaires; parmi les entreprises individuelles, 7% sont autoentrepreneurs.

10% ont moins de 34 ans, 55% de 35 à 54 ans et 35% plus de 54 ans.

26% sont installés depuis moins de 5 ans, 27% de 7 à 10 ans, 47% depuis 11 ans et au-delà.

27% ont un niveau d’études inférieur au bac (dont 6 aucun diplôme), 17% le bac, 52% un bac +2 et au-delà (dont 35% au-delà bac +2). 

52% ont des enfants à charge, dont 17% un seul.

 

«Baromètre AGIPI Opinion Way de la prise de risque des entrepreneurs et indépendants”.

 

5 profils caractérisent les dirigeants de TPE au regard de leur goût du risque et des protections qu’ils se sont données pour y faire face; 53% s’inscrivent dans une approche optimiste, soucieux de rompre avec une situation antérieure de confort pour jouer l’innovation et son propre accomplissement, malgré les incertitudes de revenus au moment de la retraite.

 

Les entrepreneurs et indépendants se lancent dans l’aventure entrepreneuriale avant tout pour la liberté qu’elle procure, notamment pour les professions libérales :

*”pour pouvoir développer votre activité à votre manière (clients, fournisseurs, mode d’organisation…)” 73% (libéraux 81%)
*”Pour pouvoir organiser votre temps comme vous voulez” 61% ( libéraux 78%)

 

Mais aussi pour une meilleure utilisation et évaluation de leurs compétences, loin devant le retour financier :

*”Pouvoir mieux utiliser vos compétences et/ou en développer de nouvelles” (49%)
*”Avoir une totale visibilité sur la valeur financière de votre travail” 32%, voire “gagner plus d’argent qu’en étant salarié” (19%).

 

Pour les 2 paragraphes suivants, je ne retiens, comme chiffres du sondage, que ce qui est exprimé comme “tout à fait d’accord”, dans la mesure où tous se reconnaissent majoritairement dans l’item de façon plus générale étant globalement “d’accord”), ceci afin de renforcer la comparaison des données.

“l’aventure entrepreneuriale” requiert une vision globale (67%), et une prise de risque importante (43%), que les salariés ne connaissent pas (69%); il faut donc avoir des nerfs d’acier (58%), avoir une vision optimiste (33%), et le goût du risque (15%).

26% (53% globalement d’accord) disent vouloir sortir des sentiers battus et innover (davantage les moins de 35 ans et  les services); 19% aiment agir par instinct et 19% aiment sortir de leur zone de confort.

Noter l’écart entre la prise de risque (43%) et le goût du risque (15%).

 

Noter aussi qu’ils ont le sentiment que leur prise de risque est peu reconnue à sa juste valeur  par les politiques (pas reconnue pour 93%) ou par le grand public (88%); ce sentiment est plus optimiste chez les dirigeants de moins de 2 ans (respectivement 13% vs 6 en ce qui concerne les politiques et 24% vs 12 pour le grand public).

80% se sentent peu représentés par un instance dans le débat public.

 

66% avant de devenir patron disent avoir pris le temps de mesurer les risques autres que financiers (77% les moins de 35 ans), notamment et à proximité (entre 64 et 71%), le fait de ne pas avoir de rémunération régulière, inférieure à celle d’un salarié, une couverture sociale  et retraite moins favorables, à gérer par ailleurs seul.

Le coût des charges (66%), les mauvaise surprises liées à la gestion de la trésorerie (58%), la solitude (45%), et la gestion de l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (41%) comptent moins.

 

Pour 82% (tout à fait 42), ne pas se protéger des risques et de leurs conséquences relève de l’inconscience, mais 52% (tout à fait 25) disent ne pas avoir les moyens de se couvrir mieux, face aux risques que sont d’abord la baisse importante de revenus à la retraite (66%), l’incapacité de travail (65%), l’insuffisance de revenus pour subvenir à leurs besoins ou à ceux de leur famille (60%), un problème de  santé dû au stress (52%) ou la faillite/cessation d’activité (51%); ne pas être en règle avec administration (40%) ou faire face à un sinistre (37%) comptent moins. 

 

81% (49 tout à fait) estiment qu’Il est impossible de se couvrir contre tous les risques de la vie, mais 70% (tout à fait 28) en retour disent être protégés avec leurs contrats d’assurance, ou en mesure de faire face grâce à leur patrimoine (58% dont tout à fait 23). Le risque demeure donc bien présent.

 

Maîtriser les risques implique de s’entourer de conseils externes (proches ou professionnels) pour 85% (dont 43% tout à fait); cette proposition est plus forte encore pour les moins de 45 ans (92% vs 85 en moyenne).

 

Comment se protègent-ils?

 

* par une épargne aux voies multiples : assurance vie (64%), livrets d’épargne (64%), produits spécifiques pour la retraite (53%, 49% les moins de 45 ans), PEL (43%), actions (27%), épargne salariale (17%) et OPCVM (16%).

* en termes de prévoyance : assurance arrêt de travail/ invalidité (58%), assurance décès (52%), remboursement de frais professionnels en cas d’arrêt de travail (50%), garantie des accidents de la vie (49%), peu l’assurance dépendance (28%) ou les garanties obsèques (23%); si 78% détiennent au moins un de ces produits (en moyenne 3,3), 22% n’est ont aucun.

*68% ont souscrit un contrat complémentaire santé en plus du régime obligatoire (75% les libéraux à comparer aux salariés 54% et aux autoentrepreneurs 57%).

*Par le maintien en bonne santé : 92% s’estiment en bonne santé (dont très bonne 47); par contre le stress est un problème qui affecte la santé pour 33% (33% estiment le contraire). 46% font un bilan de santé tous les ans, 17% tous les 2 ans et 23% rarement ou jamais.

 

5 groupes émergent dont 2 ont plus le goût du risque que les autres et se disent mieux protégés : les confiants (30% des répondants) ont plus le goût du risque et se disent les mieux protégés et les téméraires (23%) avec plus de goût du risque mais une protection moyenne.

Il ont en commun d’être optimistes, d’aimer sortir de leur zone de confort, d’innover et sont certains d’être protégés.

Les confiants disposent de plus de produits d’épargne que les autres et envisagent si nécessaire de continuer à travailler pendant leur retraite; ils sont plus souvent commerçants. Les téméraires  sont plus jeunes et se constituent plus souvent un patrimoine pour compléter leurs revenus à la retraite.

 

Les 3 autres groupes se décomposent en frileux (19% avec peu de goût du risque mais une protection correcte), alors que les 2 autres groupes, peu marqués par le goût du risque, et moins certains que les autres d’être bien protégés, se composent des anxieux (24%) et des insouciants (4%). 

Ils ont en commun le fait de pas aimer sortir de leur zone de confort, d’agir peu par impulsion ou peu d’innover.

Les anxieux sont ceux qui estiment le plus, que devenir patron est risqué; il sont plus préoccupés par le fait de ne pas être en règle avec l’administration ou par le risque d’incapacité de travail. Les frileux conseillent le plus souvent de ne pas devenir indépendant; il sont plus âgés, avec un plus faible niveau d’études; on y trouve aussi plus de femmes.

 

Le risque retraite

68% pensent toucher en retraite moins de la moitié de leurs revenus en activité; 56% (25% tout à fait d’accord) craignent de se retrouver avec des revenus insuffisants.

Noter que 35% (53% les moins de 35 ans) estiment devoir soutenir financièrement leurs parents avant leur départ en retraite.

 

Pour ce faire, 91% (dont 54% tout à fait) estiment nécessaire de se constituer un patrimoine pendant leur période d’activité, notamment un patrimoine immobilier (77% dont tout à fait 36); la rente (revenu provenant d’un capital bloqué) est peu plébiscitée (39% mais 51% pour les libéraux).

Ce patrimoine, pour 76% (38% tout à fait) serait transmis à leur enfants, mais aussi pour 68% (tout à fait 32%), afin de compléter leurs revenus à la retraite.

 

Pour faire face à une retraite insuffisante, 85% envisagent de réduire leurs dépenses, 69% de continuer à travailler, 66% d’avoir recours à la vente du patrimoine, beaucoup moins partir à l’étranger (36%, mais 49% les moins de 35 ans), compter sur un héritage (26%, mais 36% les moins de 35 ans), ou sur la solidarité familiale (20%, mais 32% les moins de 35 ans).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Les ETI couvrent 25% des emplois salariés du secteur marchand

A l’occasion de la matinée organisée par L’Institut Esprit Service et la fondation MMA des Entrepreneurs du Futur, une approche globale des ETI a été présentée par Bpifrance.

 

Les ETI couvrent 25% des emplois (3,7 millions de salariés, et une hausse de 380 000 emplois entre 2009 et 2015 vs 80 000 détruits dans les grands groupes);40% des emplois industriels sont le fait d’ETI.

 

Elles réalisent 30% du chiffre d’affaires des entreprises, 34% des exportations et regroupent 100 leaders mondiaux.

Les ETI implantées à l’étranger le sont surtout en UE (71%), et à proximité en Asie (39%), Amérique du nord (31%) et en Afrique (28%), moins en Europe hors UE (24%) ou en Amérique Latine (20%).

 

2/3 de leurs sièges sociaux sont localisés en province

 

Mais les 5 800 ETI françaises sont loin d’égaler en nombre les ETI Allemandes (12 500), les Anglaises (10 500), voire même les Italiennes (8 000).

 

Leur comportement est inégal, du moins en ce qui concerne les ETI industrielles :

 

La moitié sont en nette croissance :

-31% d’entre elles sont au regard de leur chiffre d’affaires, soit des leaders mondialisés (18%), ou des serial innovantes, plutôt de petites taille (13%)

-20% connaissent un développement intensif sur le marché domestique

 

L’autre moitié soit en difficulté ou en stagnation:

-24% sont dites “résistantes en sursaut”, cherchant à faire évoluer leur business face aux difficultés

-24% perpétuent l’existant

 

 

 

SOMMAIRE

Une transformation culturelle inédite à la Société Générale où l’envie d’entreprendre se concrétise

Source : 2 articles d’Usine Digitale, l’un du 9 octobre 2017, l’autre 26 janvier 2018

 

Déjà 365 projets de start-up, et des outils en appui.

 

“365 projets de start-up ont été déposés par les collaborateurs de la Société Générale à la suite d’un appel à candidatures interne. 14 000 collaborateurs de la Société Générale ont une idée de start-up (10% des effectifs du groupe).”, en réponse à l’appel de fin octobre 2017, de la Société Générale  en direction de ses collaborateurs avec pour objectif de générer de la créativité en interne pour imaginer de nouveaux services et de nouveaux business (une façon d’intégrer les fintech) et d’endiguer la fuite de collaborateurs attirés par l’entrepreneuriat.

La banque ne s’est pas donnée d’objectifs chiffrés, mais espère voir une cinquantaine d’équipes réussir ce challenge.

 

Des appuis internes sont proposés

 

Les projets seront sélectionnés en fonction de leur qualité et leur potentiel de valeur ajoutée.

La banque fera appel à un cabinet extérieur pour épauler les collaborateurs qui se porteront volontaires (3 mois pour peaufiner leur projet avant de le pitcher devant la direction d’une Business Unit). Si l’équipe obtient un accord, elle partira pour travailler à plein temps sur le projet Chacun d’entre eux sera accompagné par un membre du comité de direction, voire la cellule innovation du groupe.

Tous les trois mois, les start-up internes auront des rendez-vous avec un board pour acter, ou non, la poursuite de leur projet. Et si l’aventure doit s’arrêter, les intrapreneurs pourront réintégrer leur unité, mais ne retrouveront par forcément le poste qu’ils avaient quitté.”

 

Un tiers lieu de 1000 mètres carrés est dédié à l’accueil de start-up internes et externes,  “pour se nourrir et contaminer tous les autres collaborateurs”.

 

Le budget : la banque pourrait débloquer entre 100 et 150M€ par an pour soutenir ce dispositif (à comparer aux 5Md dédiés à l’informatique).

 

“Pour éviter de trop grandes frictions au niveau RH, il faut soigner le manager qui perd un collaborateur. L’idée est de l’indemniser, en lui donnant plus de moyens, en lui permettant de recruter une nouvelle personne en CDD, avec la possibilité d’un niveau de salaire plus élevé”.

 

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Les professions libérales sont au nombre de 988 400 dont 149 900 autoentrepreneurs (en 2015).

Entreprises libérales : entreprises (au sens des unités légales) du secteur marchand hors services financiers et d’assurances (mais y compris auxiliaires de services financiers et d’assurances) exerçant une activité libérale. Les entreprises correspondant aux professions réglementées sont prises sans condition d’effectif ; les autres ont un effectif salarié inférieur à 20.

Paradoxalement les données datent de 2015

 

Fin 2015, la DGE fait état de 998 400 libéraux, dont  149 900 autoentrepreneurs (15% des libéraux); 454 700 sont localisés dans le “technique” (dont 25% d’autoentrepreneurs), 470 100 dans la santé (7,2% d’autoentrepreneurs) et  63 600 dans le droit (2,4% d’autoentrepreneurs).

Par contre sur les 151 600 créations d’entreprises en 2015, 54,5% sont autoentrepreneurs (65% dans le technique, 30,4% en santé et seulement  7,5% en droit.

 

Sur l’ensemble des libéraux, 70% sont en nom individuel (90% la santé et 43% le technique), 20% en SARL (39,4% le technique), 6,5% en SAS (15,3% le technique) et 1,4% en société civile (10,1% le droit).

 

Les libéraux emploient 810 600 salariés (71,6% de femmes), dont 53% dans le technique, 34,5% dans la santé et 12,5% dans le droit; les femmes sont 82 à 89% dans le droit et la santé vs 58% dans le technique. 43,5% y sont employés , 26,4% professions intermédiaires (35% dans la santé),  25,4% cadres (31% dans le technique) et 4,7% ouvriers.

83,4% n’ont pas de salarié (77% le droit), 12% de 1 à 5 salariés, 2,7% 6 à 10 salariés, 1,9% plus de 10 salariés (4,2% le droit).

 

Les libéraux pèsent 207Md€ (dont 152Md€ pour les moins de 10 salariés) et une valeur  ajoutée de 108,3Md€  (77,8 pour les moins de 10 salariés). La santé  fait état d’un chiffre d’affaires global de 101,2Md€ (en moyenne 232 000 par entreprise), la technique de 83,8Md€ (en moyenne 246 000 par entreprise) et le droit de 21,9Md€ (353 000 par entreprise).

 

Les investissements comptent pour 5,8Md€, dont incorporels 52% (90% pour la santé, mais 40% pour le droit). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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64 206 créations nouvelles en janvier 2018, en hausse de 20,7% au regard de janvier 2017

Si cette hausse parait très favorable, il faut la relativiser dans la mesure où l’Insee ne corrige pas  en janvier, dans la série création, les chiffres des 2 mois précédents lors de la publication d’un nouveau mois, du fait d’entrées en fichier un mois donné mais relatif à un mois précédent. La stabilité des données se fera en mars.

Le chiffre de janvier comprend donc les créations de janvier mais aussi celles apparues en fichier en janvier, mais avec date de création antérieure d’un ou 2 mois. 

 

Ceci étant on dénombre 64 206 création totales en janvier 2018 pour une moyenne mensuelle 2017 de 49 272 dont 28 548 autoentrepreneurs (vs 20 149 en moyenne annuelle 2017 et donc une hausse de 41,7%), 17 461 entreprises individuelles hors autoentrepreneurs (vs 12 632 et donc une hausse de 38,2%) et 18 197 sociétés (vs 16 492 et donc une hausse de 10,3%).

On peut en déduire que les créations de ces 3 derniers mois ont connu une accélération, d’autant que la comparaison avec les mêmes périodes en 2016/2017 et 2015/2016 montrent un net décalage favorable à cette dernière période, hors les créations en société.

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Le montant des dons en mécénat serait de l’ordre de 2,3 à 2,5Md€ en 2015.

Méthodologie ; “disposant des réductions d’impôts répertoriées par la DGFIP, correspondant à une partie seulement des dons consentis par les entreprises, l’équipe de Recherches & Solidarités s’est rapprochée de l’équipe de l’association ADMICAL, procédant tous les deux ans à une enquête auprès des entreprises… 

Pour évaluer le nombre d’entreprises de chaque strate, nous avons pris en considération la proportion de celles qui indiquent bénéficier de la réduction d’impôt, en totalité ou en partie, soit 47% des microentreprises, 71% des PME et 76% des entreprises de taille intermédiaires et de grande taille.
En partant du nombre d’entreprises déclarantes de chaque strate, en appliquant la proportion cidessus et en la rapportant à 100%, nous avons ainsi évalué le nombre total des entreprises menant des actions de mécénat.

Pour ce qui concerne les montants en cause, nous avons procédé à une évaluation selon deux approches complémentaires, pour chacune des strates d’entreprises. Une première approche s’est effectuée au regard du don moyen de chaque strate, que nous avons appliqué à toutes les entreprises issues de l’évaluation ci-dessus. Dans une deuxième approche, nous avons pris pour hypothèse un ratio uniforme de 80% des dons, pour la proportion des entreprises déclarant une prise en compte partielle de leurs dons.

Nous rappelons ici que ces extrapolations doivent être considérées comme des hypothèses, et c’est la raison pour laquelle ce sont des fourchettes qui sont indiquées.”

 

Le nombre d’entreprises pratiquant le mécénat est en nette hausse et concerne toutes les tailles d’entreprise. 60% des dons sont le fait de sociétés domiciliées en Ille-de-France.

 

Noter qu’en 2015, 39% des sociétés, soumises à l’IS,  font état d’un résultat fiscal moyen négatif.

 

Le nombre de sociétés bénéficiaires de réductions d’impôt déclarées enregistre une stagnation en 2012, suivie d’une progression très régulière au cours des années 2013, 2014 et 2015.
Au bilan, le nombre des entreprises déclarantes (plus de 65.000, directement ou sous l’égide d’un groupe fiscal, soit entre 110 000 et 120 000 sociétés) a augmenté de 120% en six années. Ceci bien plus vite que le nombre total des entreprises assujetties à l’impôt sur les sociétés (+ 31.5%).

 

De son côté, le montant des réductions d’impôt a progressé de 60% au cours de la même période, pour s’élever à 952M€ en 2015. Dès lors que la réduction d’impôt représente 60% du montant du don, avec possibilité de dépasser le plafond officiel correspondant à 5 millièmes du chiffre d’affaires, et correspondant à cette réduction de 952 millions d’euros pour l’année 2015. 

Le montant estimé des dons consentis en 2015, pourrait être compris entre 2,3 et 2,5Md€. Ce calcul intègre les dons financiers, les dons en nature et le mécénat de compétences (mise à disposition d’un salarié), dès lors qu’ils peuvent faire l’objet d’une valorisation dans l’objectif d’une réduction d’impôt.

 

En 2016, le nombre d’entreprises mécènes est évalué entre 125.000 et 135.000, pour un montant total situé entre 2,5 et 2,8Md€.
En 2017, ce nombre pourrait être estimé entre 135.000 et 145.000, pour un montant situé entre 2,8 et 3Md€ (selon ADMICAL, 80% sont le fait de dons financiers, 12% de mécénat de compétence, et 8% de dons en nature).

 

Les plus petites entreprises, ayant opté pour le régime d’imposition sur le revenu, représentent 87% du total des entreprises relevant de l’impôt sur les sociétés (1.552.400 en 2015), sont 2,08% de celles déclarant un don pour un montant moyen de 1 800€ (mais elles sont vraisemblablement bien plus nombreuses à donner à une association sans le déclarer).

Les PME sont 11,8% des déclarantes avec un montant moyen de 10 800€; les ETI sont 22,4% avec un montant moyen de 133 700€ et les grandes entreprises 50,5% et un montant moyen de 3,740M€.

50% des déclarants accordent un don inférieur à 1.500 euros, alors que  40% accordent entre 1 500 à 16 120€  et 10% des dons supérieurs à 16 120€ soient 91% des dons déclarés.

 

Toutes les tailles d’entreprise ont progressé dans les dons. Si l’on groupe les petites et les moyennes entreprises, les montants qu’elles ont déclarés en 2010 représentaient environ 16% du total et 21,4% en 2015. 
Sur six années, les micro-entreprises ont représenté 5% de l’augmentation des montants des dons déclarés, les PME 25%, les ETI 18% et les grandes entreprises 52%.

 

En ce qui concerne les activités des donataires, les activités les plus nombreuses ne sont pas celles qui sont le plus donataires (petite ou moyenne taille des entreprises); noter, en termes de montant moyen de don, l’importance de 3 groupes d’activité que sont les activités financières et d’assurance, l’industrie et le commerce.

Noter aussi que 60% des dons sont le fait de sociétés domiciliées en Ille-de-France (passant en 2010 de 72% à 60% en 2015), avec seulement 20% des déclarants (passant entre 2010 et 2015 de 25,5% à 20%).

 

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Le redeploiement industriel

Méthodologie : Usine Nouvelle publie chaque jour l’essentiel de l’actualité de l’industrie ; au fil des ans, elle est devenue un outil de veille active. Pour dresser le bilan de l’industrie française en 2017, Usine Nouvelle a passé en revue 600 articles publiés entre le 1er janvier et la mi-décembre. La plupart renvoient à des décisions d’investissement pour un montant d’au moins 2M€ dans des entreprises industrielles et de logistique d’au moins 10 salariés. Les extensions de capacités existantes et toutes les créations d’usines sont prises en compte. 

 

Depuis le 1er janvier 2017, Usine Nouvelle a recensé 104 inaugurations de nouvelles capacités de production (créations d’usines ex nihilo. remplacement de sites vieillissants dont la production a été déménagée, hausse des capacités de production, modernisation pour se transformer en « usine du futur » modèle et prendre le virage de la robotisation).

 

Tous les secteurs industriels sont concernés : 

*L’industrie agroalimentaire, forte de son tissu dense de PME, concentre le plus de projets.

* La logistique et l’industrie liée à la construction, notamment le retraitement des déchets de matériaux, les éléments préfabriqués en béton.

*L’aéronautique où l’augmentation des cadences incite les sous-traitants à accélérer l’automatisation de leurs sites. 

 

Toutefois Usine Nouvelle a recensé 42 sites menacés et les créations d’emplois ne compensent pas les suppressions. Les nouvelles usines sont souvent de petite taille et largement robotisées.

 

Les éléments favorables à ce redéploiement :

*Les marges ont bondi de cinq points et dépassent désormais leur niveau de 2007, un niveau inédit depuis les années 2000.

*Le coût du financement

*Le principal déclic est venu des perspectives de demande, en net rebond depuis le début de l’année, encourageant les entreprises à consolider leurs investissements. 

*Autre facteur déclencheur : les lignes des usines sont saturées. Le taux d’utilisation des capacités de production atteint désormais 84,9% selon l’Insee, un niveau supérieur à sa moyenne durant la période 1990-2007. 

 

L’effet Macron ?

Dans les sièges étrangers, l’élection d’Emmanuel Macron a changé la donne, alors que la demande au niveau mondial et en France devrait rester élevée. C’est du côté de l’offre que les risques existent; car malgré leurs investissements, les industriels ont du mal à suivre la reprise. 

Selon l’Insee, les goulots d’étranglement ont bondi depuis un an. Un tiers des entreprises signalent des difficultés à produire plus, en particulier faute de parvenir à recruter.

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La transformation d’associations en société coopérative

A propos des Scop et des Scic :

La Scop a la particularité d’appartenir à ses salariés associés majoritaires (ils détiennent au minimum 51 % du capital et 65 % des droits de vote). Impliqués, ils sont aussi motivés par le système de répartition équitable de la richesse produite (entreprise, capital, salariat) : en moyenne, les Scop redistribuent plus de 40% des résultats à leurs salariés.
La Scic a la particularité d’associer autour d’un projet économique commun toute personne physique ou morale (dont obligatoirement les salariés et les bénéficiaires). Les décisions fonctionnant sur un principe démocratique, chaque associé détient une voix lors des assemblées générales, quel que soit le montant de son capital.

 

En France, 1,3 million d’associations actives sont recensées dont 12% d’employeurs.

les sociétés coopératives sont au nombre de 2 991 (dont 2 298 scop et 627 Scic) et emploient 58 350 salariés (dont 48 750 en scop et 4 900 dans les Scic).

 

Les transformations d’association en Scop ou en Scic se sont beaucoup développées ces dernières années: fin 2016, 286 coopératives dont 159 Scop et 127 Scic pour 4 902 emplois était comptabilisé; entre 2012 et 2016, le nombre de Scop issues de transformations d’association a crû de 34% et le nombre de Scic issues de telles transformations, de 53%, témoins d’une tendance récente.

Cette hausse s’explique notamment par la dynamique d’implication des salariés qui évoluent dans le secteur associatif. En 2016, 52% des coopératives issues de telles transformations avaient moins de 5 ans d’existence. 63% sont des structures de moins de 10 salariés, majoritairement dans les services, l’éducation, la santé et l’action sociale.

 

Si ce changement de statut est constaté dans toute la France, 3 régions concentrent respectivement plus de 10% des effectifs des transformations d’association sous forme de coopérative : Auvergne-Rhône-Alpes (20%), Nouvelle Aquitaine (14%) et Bretagne (10%).

Du point de vue du nombre de créations d’emplois par les coopératives concernées, sur l’année 2016, la région Grand Est arrive en tête (+ 86 emplois), suivie des régions Auvergne-Rhône-Alpes (+ 76 emplois) et Ile-de-France (+ 48 emplois).

 

94 % des coopératives sont satisfaites de leur nouveau statut. Ce chiffre marquant est notamment lié à la volonté de consolider l’assise économique de l’organisation tout en renforçant la gouvernance de son projet collectif. A l’issue de l’enquête, 4 grands facteurs de satisfaction ressortent :

– le modèle du statut coopératif (à hauteur de 45%) qui offre un accroissement de la crédibilité de la structure et de sa santé financière ;

– le modèle de gouvernance qui est adapté aux valeurs de l’organisation et permet une meilleure implication des parties prenantes ;

– la place du personnel plus impliqué dans l’entreprise engendre une plus grande responsabilisation et professionnalisation des salariés ;

– l’activité de la structure : 12% assurent que leur transformation a permis de leur assurer une légitimité économique et de créer une nouvelle dynamique au bénéfice de leur développement.

 

Le taux de pérennité des Scop et Scic issues de transformations d’association constaté à 5 ans, au niveau national, est largement supérieur à celui des entreprises dites « classiques », avec 88% contre 60% pour l’ensemble des entreprises françaises.

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Les dirigeants de TPE/PME plutôt favorables aux propositions du Pacte

Méthodologie : échantillon de 603 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone entre le 12 et le 16 février 2018.

 

Un moral toujours au beau fixe : une majorité de dirigeants estime toujours que « c’est très bien en ce moment » (48%, +1 point);  l’indicateur de l’optimisme enregistre son deuxième meilleur score depuis le début de ce baromètre, s’établissant à 123 points (+2 points).

Point de vigilance toutefois, l’indicateur de l’optimisme des chefs d’entreprises de 10 salariés et plus connait une baisse notable (-10 points), avec un score de 110 points, tandis qu’il continue d’augmenter pour les chefs d’entreprises de moins de 10 salariés (123 points, +2 points).

La confiance des chefs d’entreprise dans les perspectives pour les douze prochains mois restent à des niveaux particulièrement élevés (respectivement 73%).

 

les chefs d’entreprise interrogés se montrent favorables aux suggestions proposées lors de la consultation du Pacte :

*95% des dirigeants estiment que ce serait une bonne chose (une très bonne 24%) de mieux identifier les entreprises en difficulté pour mieux les accompagner.

*86% (une très bonne chose 10%) sont favorables au fait de donner la possibilité aux salariés de transformer leur temps comptabilisé en CPF en temps exploitable pour développer une innovation.

*71% (une très bonne chose 1%) approuvent la possibilité de modifier les dispositions fiscales destinées à promouvoir l’adhésion à un organisme de gestion agréé.

*Les chefs d’entreprise se montrent plus circonspects pour la réforme du contrat d’apprentissage et notamment la procédure d’enregistrement des contrats. 26% des chefs d’entreprise ont déjà eu recours à des contrats d’apprentissage.

Une majorité n’exprime pas le souhait de réformer la procédure d’enregistrement des contrats d’apprentissage : pour 86% la procédure est satisfaisante: pour 85%, elle apporte une sécurité juridique à l’employeur: 80% estiment qu’elle permet d’éviter de commettre des erreurs. mais 41% pointent sa trop grande complexité. Là encore les tout à fait d’accord sont peu nombreux (entre 3 et 11%).

 

Pour aider les maîtres d’apprentissage au quotidien, 49% des chefs d’entreprise ayant déjà eu recours aux contrats d’apprentissage estiment qu’il faudrait mettre en place une formation reconnue pour valoriser leurs compétences. 46% déclarent qu’il faudrait un accompagnement sur mesure, 30% qu’il faudrait mettre en place un dispositif pour rapprocher les maîtres d’apprentissage du référent de l’apprenti dans le CFA, et seulement 12% qu’il faudrait créer une boite à outils mettant à disposition des informations comme des tutoriels, des FAQ…

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Les non-salariés hors autoentrepreneurs ont perçu un revenu médian de 2 290€ mensuel en 2015

Source : l’Acoss collecte les cotisations sociales et la CSG-CRDS assises sur les rémunérations des non-salariés; le champ observé ne comprend pas le secteur agricole et se limite aux non-salariés en activité au 31 décembre. 

Selon le régime fiscal auquel est soumis le non-salarié, les éléments pris en compte dans la définition du revenu d’activité ne sont pas les mêmes. Ainsi, pour les entrepreneurs individuels et les gérants de sociétés soumises à l’impôt sur le revenu, ils correspondent à l’ensemble des bénéfices réalisés, alors que pour les gérants de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (régime fiscal qu’ils choisissent de plus en plus souvent), certains éléments peuvent en être décomptés, comme les dividendes versés, les remboursements d’emprunt ou l’augmentation du capital propre.

 

⇒ Importance des entreprises classiques et des autoentrepreneurs :

 

Fin 2015, en France, 2,7 millions de personnes exercent une activité non salariée dans le secteur non agricole, en tant qu’entrepreneurs individuels (y compris micro-entrepreneurs) ou en tant que gérants majoritaires de société. Pour 89% d’entre elles, il s’agit de leur activité principale.

795 000 micro-entrepreneurs sont économiquement actifs et représentent 29% des non-salariés.

Les non-salariés classiques représentent 1,9 million de personnes fin 2015, dont 57% d’entrepreneurs individuels et 43% de gérants majoritaires de sociétés. Les effectifs de gérants de sociétés diminuent pour la 2ème année consécutive (–1,3% après –1,1% en 2014), alors qu’ils augmentaient de façon régulière entre 2009 et 2013 (+6,2% par an en moyenne).

 

 

La moitié des non-salariés (entreprises classiques) se concentre dans le commerce et l’artisanat commercial (19%), la santé (17%) et la construction (14%), alors que ces secteurs ne rassemblent qu’un tiers des salariés du privé; 13% exercent dans les activités spécialisées scientifiques et techniques et 21% dans les services destinés aux particuliers (restauration, hébergement, activités artistiques et récréatives, enseignement, coiffure, soins de beauté ou autres services personnels); moins de 5% travaillent dans l’industrie.

 

⇒ Les revenus

 

En 2015, les non-salariés classiques ont retiré en moyenne 3 340€ par mois de leur activité: 3 610€ pour les entrepreneurs individuels et 2 980€ pour les gérants de sociétés.

40% ont au plus 5 ans d’ancienneté et 38,5% plus de 10 ans.

Selon l’ancienneté de l’entreprise, le revenu moyen varie de 1 590€ pour les entreprises de moins d’un an, de 1 960 à 2 260€ pour les 2 ou 3 ans d’ancienneté, de 2 650€ pour celles de 3 à 5 ans, à 4 910€ pour celles de 21 ans ou plus :

Près d’un non-salarié classique sur dix déclare un revenu nul, variant de 26,8% pour les anciennetés de moins d’un an à 6% pour celles de 11 ans au moins, variant aussi de moins de 2% pour les professionnels de santé, à plus de 20% dans les arts/spectacles et les activités immobilières.

Parmi les non-salariés classiques qui perçoivent un revenu positif, un sur dix gagne moins de 480€ par mois, un sur quatre perçoit moins de 1 100€ et la moitié moins de 2 290€; en haut de l’échelle des rémunérations, un non-salarié classique sur quatre perçoit plus de 4 380€ par mois et un sur dix plus de 7 960€.

Si la médiane des revenus des non-salariés classiques  avec en moyenne 2 290€, la disparité affiche un rapport interquartile de 4.

Parmi les non-salariés classiques qui perçoivent un revenu positif, un sur dix gagne moins de 480€ par mois, 2 fois plus que pour les salariés du privé; en haut de l’échelle des rémunérations, un non-salarié classique sur quatre perçoit plus de 4380€ par mois et un sur dix plus de 7 960€; ce montant est 2 fois supérieur au rang équivalent chez les salariés du privé.

 

Le revenu global d’activité des pluri-actifs (10% des non-salariés classiques) s’élève à 5 860€ mensuels, dont près de la moitié est issue de leur activité non salariée. Ce mode d’exercice est fréquent dans l’enseignement, la santé et les activités artistiques et récréatives.

 

Les micro-entrepreneurs économiquement actifs retirent en moyenne 440€ mensuels de leur activité non salariée; un sur quatre gagne moins de 70€ par mois, la moitié moins de 250€ et un sur dix plus de 1160€; 30% des micro-entrepreneurs cumulent cette activité avec un travail salarié.

 

⇒ Hausse des revenus

 

Le revenu moyen des non-salariés classiques est en hausse de 2,5% en euros constants après + 1,4% en 2014. Il s’accroît de 3% pour les entrepreneurs individuels (+1,9% en 2014) et de 1,7% pour les gérants de sociétés (après +1,6% en 2014). Celui des micro-entrepreneurs se redresse en 2015 (+6,1%) après plusieurs années de baisse (-1,9% par an en moyenne entre 2009 et 2014). 

Une partie de l’augmentation du revenu moyen des non-salariés classiques est due à l’évolution des effectifs par secteur d’activité les plus rémunérateurs (santé, activités juridiques et comptables, alors que leur nombre diminue dans le commerce de détail, les services aux particuliers, la construction, secteurs où les revenus moyens sont nettement inférieurs à la moyenne. Pour autant, le revenu moyen des non-salariés classiques progresse entre 2014 et 2015 dans presque tous les secteurs d’activité.

 

⇒ Les femmes

 

Les femmes (36% des non-salariés) en légère progression (+3 points en cinq ans) sont de plus en plus nombreuses dans les métiers les plus qualifiés tels que médecins, professions du droit, architectes, mais aussi dans des activités où elles ont largement investi le micro-entreprenariat (41% des micro-entrepreneurs sont des femmes, contre 36% des non-salariés classiques).

 

Les femmes non-salariées classiques gagnent en moyenne 22% de moins que leurs confrères  masculins (2 820€ contre 3 610€); pourtant, elles exercent dans des secteurs souvent plus rémunérateurs. Si elles se répartissaient de la même façon que les hommes dans les différents secteurs, leur revenu moyen serait inférieur au leur d’un tiers. L’écart s’expliquerait par un volume de travail moins important, des entreprises plus récentes, des entreprises de plus petite taille. Cet écart de revenu entre femmes et hommes tend à se réduire au fil des ans : entre 2014 et 2015, le revenu des non-salariés classiques augmente ainsi de 3,2% pour les femmes contre 2,4% pour les hommes.

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Non seulement la région Île-de-France dispose d’un fort PIB mais celui ci progresse plus vite qu’en province

En 2014, le produit intérieur brut (PIB) de l’Île-de-France s’élève à près de 650Md€ en valeur et 630Md€ en volume. La région occupe le 1er rang national en concentrant 31% de la richesse créée en France métropolitaine, pour un poids démographique de seulement 19%.

En 1990, le PIB francilien représentait 29% du PIB métropolitain, une part restée stable jusqu’en 2007, alors qu’il a augmenté, entre 2008 et 2014, de 4,1% en volume vs 1,6% en province (mais +4,5% en Occitanie.

 

En 2014, le PIB par habitant francilien (53 900€) dépasse de 73% celui d’Auvergne-Rhône-Alpes, le 2éme plus élevé en France. Il est aussi près de deux fois supérieur à la moyenne des régions de province (27 800€ en 2014). L’écart entre l’Île-de-France et les autres régions s’est creusé depuis 1990 de 20 points.

Toutefois, entre 1990 et 2007, le PIB par habitant a augmenté de 3,2% en moyenne chaque
année, soit un rythme proche de celui de la province (+ 3,1%), alors qu’entre 2008 et 2014, la hausse a été 2 fois plus rapide qu’en province (+ 0,9% contre + 0,5% en moyenne annuelle).

 

Avec près du quart de l’emploi de la France métropolitaine,la région attire de nombreux travailleurs venus des régions voisines. Le taux d’emploi francilien est plus élevé (67% vs 64 en province) et s’explique principalement par le niveau de qualification des actifs et l’offre d’emploi présente dans la région, conduisant à un taux de chômage plus faible qu’en province. (fin 2014, le taux de chômage est de 9% au sens du BIT,1,1 point de moins qu’au niveau national). 

En 1990 comme en 2014, la part de la population en âge de travailler est plus élevée en Île-de-France. Attirant surtout des jeunes, la région est moins vieillissante que les autres régions de France métropolitaine, du fait aussi de départs fréquents vers la province ou l’étranger à l’âge de la retraite.

 

L’Île-de-France bénéficie du PIB par emploi le plus élevé des régions françaises (105 500€ en 2014 contre 70 600€ en province); il est supérieur de plus de 40% à ceux de Paca (74 100€) et de la région Auvergne-Rhône-Alpes (73 800€). Depuis 1990, l’écart entre l’Île-de-France et la province s’est accru.

Deux raisons principales expliquent le haut niveau de la productivité de l’emploi dans la région. D’une part, l’Île-de-France bénéficie des particularités de son tissu productif, avec des secteurs tertiaires à haute valeur ajoutée,comme les activités scientifiques et techniques, de l’information et la communication et des activités financières et d’assurance; d’autre part, la région abrite une forte concentration de cadres et professions intellectuelles supérieures. La part de ces emplois qualifiés, plus rémunérés et plus créateurs de richesse que les autres, est 2 fois plus élevée en Île-de-France qu’en province avec la présence des sièges des grandes entreprises et des hauts cadres de la fonction publique.

 

En Île-de-France, les salaires et traitements bruts interviennent à hauteur de 75,7% du revenu disponible brut des ménages contre 58,3% en province en 2014. Par ailleurs, les cadres d’entreprise franciliens perçoivent un salaire net horaire moyen supérieur à celui de l’ensemble des salariés de l’Île-de-France : 29€ contre 17€.

L’emploi le plus qualifié y est 2 fois plus présent qu’en province : 29,5% contre 14,2% de l’emploi total. L’écart s’est ainsi accentué entre 1990 et 2014, passant de + 10,8 points à + 15,3 points. En province, comme en Île-de-France, l’emploi qualifié progresse davantage que la moyenne des emplois (respectivement + 5,8% et + 1,3% par an).

Par contre, les emplois intermédiaires reculent très légèrement alors qu’ils augmentent un peu en province; idem pour les emplois non qualifiés en progression faible, moins qu’en province.

 

En 2014, le tertiaire marchand représente 70,7% de la valeur ajoutée créée en Île-de-France. Les prestations intellectuelles, activités à haute valeur ajoutée et de surcroît fonction métropolitaine, se sont développées à un rythme soutenu avec une hausse du nombre d’emplois dans cette fonction de 8,1% en moyenne par an, entre 1990 et 2014.

La part des prestations intellectuelles a pratiquement doublé, passant de 3,4% en 1990 à 6,5% en 2014. Les cadres de cette fonction métropolitaine affichent un taux record de 13,2% de croissance annuelle moyenne. En deuxième position, la fonction « culture et loisirs » enregistre une croissance de 5,5% en moyenne annuelle. Plus généralement, les fonctions métropolitaines (conception-recherche,prestations intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs) ont vu leurs effectifs augmenter, à un rythme presque 2 fois supérieur à celui de l’emploi total,respectivement +1,7% et +0,9% en moyenne par an; elles passent de 35% des emplois totaux en 1990 à 39% en 2014 vs 23% en province. 

En 2014, 1 190 000 cadres travaillent dans les fonctions métropolitaines, à des postes considérés comme « stratégiques » pour l’économie (44% des effectifs nationaux) et 75% des créations nettes d’emploi entre 1990 et 2014 vs 24% en province; leur part dans l’emploi régional est passée de 14,4% en 1990 à 20,9% en 2014. En province, cette part est près de trois fois moins élevée. 

 

3 fonctions, non métropolitaines, orientées vers les besoins de la population, enregistrent aussi des rythmes de croissance notables en Île-de-France : la santé et l’action sociale (+ 3,8%), les services de proximité (+2,9%) et l’éducation-formation (2,1%). À l’inverse, la fonction de fabrication enregistre une diminution de 2,5%.

 

 

SOMMAIRE

20% des professionnels ont pris conscience que les avis publiés sur le net sont indispensables pour leur activité

Méthodologie :

-étude réalisée auprès d’un échantillon de 2003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge (27% de moins de 35 ans, 52% de 35 à 64 ans et 21% 61 ans et plus), de catégorie socioprofessionnelle du chef de famille (29% CSP+, 32% CSP- et 39% inactifs), après stratification par région et catégorie d’agglomération.

-et d’un échantillon de 1003 TPE-PME représentatives des entreprises de moins de 250 salariés (ont été exclues de l’interrogation les entreprises du secteur Industrie); 93% sont le fait de TPE (dont 28% sans salarié, 39% de 1 à 2 salarié)

L’échantillon des PME-TPE a été interrogé par téléphone, et l’échantillon grand public par Internet sur système CAWI entre le 19 juin et le 22 juillet 2017.

 

Le grand public comme les dirigeants de TPE/PME sont lucides sur l’impact des avis donnés sur internet à propos de produits ou prestations; toutefois les patrons de ces entreprises surveillent trop peu ces avis.

 

⇒ L’opinion du grand public

 

20% déposent un avis quand ils sont satisfaits (29% les 25-34 ans), 12% quand ils sont insatisfaits et 68% qu’ils soient ou non satisfaits (78% les 50-59 ans et 75% les 60 ans et +).

 

Les avis sont perçus comme permettant d’aider les consommateurs à faire leurs choix (83% dont 24% tout à fait d’accord). Ils le sont aussi comme une source de développement de l’activité d’une entreprise (76% dont tout à fait d’accord 15%) et principal vecteur de réputation d’une marque ou d’une entreprise (67 et 15%).

 

Les avis ont une influence importante (51% dont très 8) dans les décisions d’achat ou de choix d’un professionnel, d’une entreprise ou d’un commerce; d’ailleurs les 3/4 (dont très 13%) priorisent les entreprises ou les produits sur lesquels il y a des avis. Toutefois pour 26%, ils n’ont pas du tout d’influence

L’influence importante concerne davantage les jeunes (65 à 68% les moins de 35 ans vs 35% les 60 ans et +); idem pour une influence très importante (jeunes 11 à 15% vs 2% pour les 60 ans et +).

Ce qui influe les décisions d’achat (entre 77 et 80%) sont bien sûr le contenu des avis, la note globale ou détaillée, le fait d’un avis récent, voire le volume des avis publiés et même les photos publiées (62 à 65%), nettement moins le profil des clients ayant déposé leurs avis (par exemple du même âge ou du même sexe que le lecteur de l’avis). 

Les avis des proches sont toujours en tête (73% dont 22 très important), avant ceux d’experts ou de professionnels (61% dont 14), ceux du grand public (54 dont 11%) et ceux de journalistes et blogueurs (39 dont 6%). Noter que 79% lisent aussi les avis donnés par l’entreprise sur laquelle ils s’informent.

 

79% font confiance aux avis (mais seulement 6% très confiance). C’est qu’Il est difficile de distinguer un avis authentique d’un avis rédigé par un faux client (38% tout à fait d’accord); autre frein, le fait que les entreprises n’hésitent pas à publier de faux avis négatifs concernant leurs concurrents (24%), ou encore le fait que les entreprises ne publient pas les avis négatifs déposés sur leurs site (14%).

Un professionnel qui possède toutes sortes d’avis (positifs et négatifs) gagne en crédibilité par rapport à un professionnel qui n’a que des avis positifs pour 65%.

 

Les attentes des consommateurs concernent largement (au moins 40%) la restauration, les loisirs, le BTP, la santé, moins le commerce (entre 31 et 37%) et les consommations moins fréquentes (agences immobilières, taxis, services aux entreprises, administrations publiques…entre 17 et 31%).

Les consultations faites sont en phase avec les avis, avec toutefois des % plus élevé pour la restauration et les loisirs, mais plus faibles pour les autres secteurs, notamment pour le BTP, la santé.

 

Pour ceux qui ne consultent pas ce type d’avis, c’est le manque de confiance (55%) et le primat donné à son intuition (46%) ou le recours à d’autres sources (27%).

 

⇒ L’opinion des chefs d’entreprise

 

Pour 43% des professionnels les avis publiés ont leur importance pour la réussite de leur entreprise : pour 20%, ils sont indispensables, pour 23% importants, pour 23% un plus et pour 33% superflus ou inutiles. 61% pensent important d’effectuer un suivi de ces insertions (très important 20%).

La maîtrise de la réputation de l’entreprise sur Internet est jugée un levier important de développement du chiffre d’affaires par 76% du grand public et 64% des dirigeants; toutefois, ces derniers sont plus nombreux à la juger très importante (21% vs 15).

Si 73% (dont tout à fait d’accord 22%) pensent que les avis permettent d’aider les consommateurs à faire leurs choix, ils ne sont plus que 58% (dont tout à fait 15) à dire que les avis sont une source de développement de l’activité d’une entreprise et 50% (dont tout à fait 13%) à estimer que ces avis représentent le principal vecteur de réputation d’une marque ou d’une entreprise. En cela il sont plus réservés que le grand public. 

 

Mais seulement 32% (+6 points au regard de 2016) savent qu’il y a des avis postés sur leur entreprise sur Internet, un même ordre de grandeur en ce qui concerne plus largement leur secteur d’activité !

Pour ceux qui savent, 58% ont dédié un personne pour ce suivi. Leur souci marquant est alors de répondre à des avis pour témoigner l’attention porté à leurs clients (53% très important), même si 23% estiment difficile de savoir répondre. Quand ils répondent, la moitié le font systématiquement, à chaque fois qu’un avis est posté.

 

Noter que le grand public prend recul sur ce retour offert : 35% jugent de fait que l’entreprise a considéré la relation client très importante et 23% que ce retour donne davantage confiance.

 

Noter aussi que les chefs d’entreprise ont difficulté à distinguer un avis authentique d’un avis rédigé par un faux client (tout à fait d’accord, 53%); le fait que les entreprises n’hésitent pas à publier de faux avis négatifs concernant leurs concurrent (22%) ou que les entreprises ne publient pas les avis négatifs déposés sur leurs site (20%) est peu pris en compte.

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Le numérique regroupe en 2015, 108 700 entreprises et 686 000 salariés

Un digest de la DGE fournit quelques grandes données de cadrage sur le numérique (flux d’entreprises, de salariés) et sur les pratiques des entreprises et des particuliers dans le domaine des TIC.

 

Les entreprises du numérique

 

Les 108 683 unités légales (filiales et entreprises appartenant à un groupe, identifiées comme entreprise dite “unité légale”) se répartissent entre les entreprises de services (92,3% ou 100 366 entreprises), commerces de gros (6,1% ou 6 622 entreprises) et entreprises industrielles (1,6% ou 1 695 entreprises). 

En ce qui concerne les salariés au nombre de 685 884, 579 868 sont le fait de services (84,5%), 59 264 d’industries (8,6%), et 46 752 dans le commerce de gros (6,8%).

Le numérique apporte 78,113Md€ en valeur ajoutée, soit 3,86% du PIB (vs 7,6 au Royaume-Uni et 4,2 en Allemagne); 87% de cette valeur ajoutée est le fait des services, 6,6% de l’industrie et 5,9% du commerce de gros.

Les dépenses de R&D sont en 2015 de 6,677Md€ pour le secteur des TIC (mais de 31,150Md€ des dépenses en direction des TIC dans l’ensemble des entreprises).

 

La programmation, le conseil est le 1er secteur tant en entreprises (66% des entreprises ou 71 818) qu’en salariés (46,8% ou 320 971 salariés); le second secteur en termes de salariés est celui des télécommunications avec 142 925 salariés (20,8%).

 

Les activités de services se répartissent ainsi : 

xls 2 T3

Celles de l’industrie sont majoritairement le fait des composants et cartes électroniques avec 899 entreprises (53% des entreprises industrielles) et 38 387 salariés (65% des salariés de ce secteur); en second, viennent les entreprises d’équipements de communication (283 entreprises et 14 671 salariés); l’industrie concourt à 6,6% de la valeur ajoutée, un peu plus que le commerce de gros (5,9%).

 

Les infrastructures

22,234 millions sont abonnés à internet à haut débit, 5,446 millions à très haut débit.

85 millions de cartes SIM sont en circulation en 2016, soit 131 pour 100 habitants.

 

L’usage des TIC par les entreprises en 2016

61% des salariés utilisent régulièrement un ordinateur (vs 54 pour UE28 et 76 pour le pays leader); 57% ont un usage régulier du web (vs 50 et 73). 16% emploient de spécialistes des TIC (vs 20 et 35).

68% des entreprises ont un site web (vs 77 et 95). 35% sont présentes sur au moins un réseau social (35 vs 42 et 70); 17% font usage du cloud compunting (vs 21 et 57).

En termes d’outils, 39% ont un progiciel intégré ERP (vs 36 et 56), 33% un logiciel pour traitement automatique des factures (vs 26 et 70), 32% un logiciel de la gestion relation client (vs 33 et 47), 15% un logiciel pour le traitement automatique des factures (vs 18 et 72). 

55% des entreprises achètent en ligne (vs 42 pour UE28) et 17% vendent en ligne (vs 18); la part du chiffre d’affaires pour la vente en ligne est de 17% (web et EDI) vs 16.

En ce qui concerne les formalités avec les administrations, 98% ont recours au web pour les déclarations d’embauche, 90% pour le paiement des cotisations sociales, 83% pour les déclarations de TVA, 68% pour les droits de douane, 39% pour la création d’entreprises et 19% pour répondre aux marchés publics. Ces recours sont plus fréquents qu’en UE28, proches avec l’Allemagne et le Royaume -Uni, plus modeste qu’avec la Suède.

 

⇒ L’usage des TIC en direction des particuliers en 2017

94% ont un téléphone mobile (plus que les 86% avec un téléphone fixe) et 73% un smartphone; 85% ont une box, 81% un ordinateur, et 44% une tablette.

Hors les classiques utilisations pour envoyer/recevoir des emails et la recherche d’information (76 et 65% vs 71 et 66 en UE28), 66% pour acheter en ligne (vs 55), 64% y ont recours pour des jeux (64% vs 64), 59% pour accéder aux services bancaires (vs 49), 48% pour suivre l’actualité (vs 58), 40% pour communiquer sur les réseaux sociaux (vs 52), 27% pour consulter des encyclopédies collaboratives, 17% pour rechercher un emploi (vs 17), encore moins pour un apprentissage en ligne (7% vs13), et pour créer un site ou un blog (3% vs 5).

 

⇒ Le commerce en ligne  aux particuliers

 

On dénombre en 2016, 204 000 sites marchands actifs (en progression depuis 2010 de 129%), avec un chiffre d’affaires de 72Md€

Les ventes sont le fait de 4 secteurs d’activité (80% des ventes) : 23,1% le commerce de détail, 20,4% issues du secteur industrie, 18,9% le fait de transports et 17,6% l’informatique/communication.

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Belle perspective d’évolution pour les PME/ETI

Méthodologie : étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 301 dirigeants d’entreprises (PDG, DG, DAF, …) dont le chiffre d’affaires est compris entre 15 et 500M€ (60% moins de 50M€).
La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement en termes de secteurs d’activité (1/3 à égalité dans les services, le commerce et l’industrie/construction) et de taille salariale
L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI du 2 au 12 janvier 2018.

« Observatoire de la performance des PME/ETI – OpinionWay/Banque PALATINE pour Challenges »

 

En 2017, une majorité de PME–ETI a atteint ses objectifs de croissance.

50% des PME-ETI ont réalisé un chiffre d’affaires en croissance dont 8% avec une croissance de + de 10%, de 21% entre 5 et 10% et 21% de 1 à 4%. 28% ont connu la stabilité et 18% une décroissance (dont 9% supérieure à 5%).

La croissance connue entre 2012 et 2016 avait été de 40 à 46%, mais de 55% en 2011 et de 61% en 2010; l’importance des entreprise en situation stable de chiffre d’affaires a peu varié au fil du temps (entre 26 et 30%).

30% ont dépassé les objectifs fixés, 57% les ont atteints; seuls 13% se situent en-deçà de leurs objectifs.

 

33% ont augmenté leurs effectifs (20% dans le domaine des cadres), 56% les ont maintenu (71% en ce qui concerne les cadres), 11% les ont réduit. 

Cette hausse fait suite à des hausses plus modestes les années précédentes (entre 21 et 27%), et des baisse du nombre de cadres (9% en 2017 vs 10 à 15).

 

Les objectifs stratégiques :

Les éléments stratégiques prioritaires mis en œuvre pour améliorer la performance de l’entreprise en 2017 ont été la stratégie commerciale (82%), l’organisation interne (75%) et l’innovation (72%); cette dimension innovation gagne en importance en passant de la 5ème place en 2016 à la 3ème en 2017; le recrutement et le management ont également été plus importants en 2017 qu’en 2016, avec +11 points.

xls 2

 

Pour les 6 mois à venir, 88% sont confiants en ce qui concerne leur entreprise (en lente progression depuis janvier 2015  avec 67%).

58% prévoient une croissance (dont 8% de plus de 10% et 27% de 5 à 10%), 33% la stabilité et seulement 5% une décroissance.

29% envisagent d’embaucher et 7% de réduire le nombre de salariés.

L’indice investissement est au plus haut (127 vs 118 à 123 en 2017, 108 à 116 en 2016 et 104 à 113 en 2015)

 

 

 

 

SOMMAIRE

Quelques donnée de cadrage sur les jeunes face à l’emploi et au chômage

Définitions :

• Taux de chômage : chômeurs au sens du BIT rapportés à la population active des jeunes de 15-24 ans (âge à la date de l’enquête).

• Part de chômage : chômeurs au sens du BIT rapportés à la population totale des jeunes
de 15-24 ans (âge à la date de l’enquête).

• Taux d’activité : actifs au sens du BIT rapportés à la population totale des jeunes de 15-24 ans
(âge à la date de l’enquête).

• Taux d’emploi : actifs occupés au sens du BIT rapportés à la population totale des jeunes de 15-24 ans (âge à la date de l’enquête).

Données à juin 2017 pour les 15-24 ans.

 

Les jeunes sont en France comparée aux autres pays européens, bien moins souvent au travail. Les sans-diplôme sont les plus défavorisés.

 

En juin 2017, les 15-24 ans sont 8,4% des chômeurs (un taux de 22,6% de chômage au sein des 15-24 ans); 28,6% sont en emploi (vs 34,3 en UE, 62% aux Pays-Bas, 46% en Suède, 45% en Allemagne, 50% en Grande-Bretagne, 14 à 25% dans les pays du sud).

 

Les 16-25 ans ayant terminé leur formation initiale sont 59% à être en emploi et 20% au chômage; les sans diplôme ayant terminé leur formation initiale sont 33% en emploi et 28% au chômage vs les diplômés de niveau V (CAP, BEP), 60,9% et 23,2%.

 

Courant 2016, 429 740 sont entrés dans un contrat d’alternance (66% en apprentissage), 95 154 en contrats aidés (CUI et emplois d’avenir) dont 32,5% dans les activités marchandes.

Ils étaient 583 600 en contrats d’alternance fin décembre 2016 (dont 69% en apprentissage) et 120 000 en contrats aidés (dont les 3/4 dans les emplois non marchands).

Les jeunes en contrats aidés (apprentissage et autres contrats) sont 20,6% des jeunes actifs, mais 54% des jeunes sans diplôme,mais en emploi, et 33% des jeunes actifs sans diplôme.

 

 

SOMMAIRE

Les ruptures conventionnelles (421 000 en 2017) profitent davantage aux cadres

Sources : formulaires CERFA de demande d’homologation reçus en 2015 et validés par l’administration.

Pour réaliser l’analyse, l’ensemble des ruptures conventionnelles sont divisées en 4 groupes de taille égale selon le salaire reçu par le bénéficiaire de la rupture; le dernier groupe (salaire supérieur à 2 520€ ; 25 % des ruptures) est divisé en 2 pour faire apparaître une catégorie de salaires très élevés (salaire supérieur à 4 500€ ; 5 % des ruptures).

L’indemnité reçue en mois de salaire peut dépendre de différentes caractéristiques individuelles : ancienneté, salaire, catégorie socioprofessionnelle, sexe, âge, ainsi que du fait d’être assisté ou non lors de l’entretien.

 

Les ruptures conventionnelles ont progressé de 17% entre 2015 et 2017; 6 facteurs sont favorables à une indemnité supérieure à l’indemnité légale.

 

En 2015, hors salariés protégés, 360 000 demandes de rupture conventionnelle ont été homologuées par l’administration (14% de l’ensemble des fins de CDI). Dans le même temps les ruptures des salariés protégés ont été peu nombreuses (de l’ordre de 7 000 en 2014).

En 2017, leur nombre est de l’ordre de 421 000 (+17%).

 

⇒ Les salariés ayant de fortes rémunérations obtiennent plus facilement des indemnités de rupture conventionnelle favorables : 

 

*pour les salaires bruts inférieurs à 2 520€ par mois (75% des salariés concernés), l’indemnité médiane reçue ne dépasse pas de plus de 5% l’indemnité légale.

*Dans la tranche de salaires compris entre 2 520 et 4 500€ brut (20% des salariés), l’écart entre l’indemnité médiane de rupture conventionnelle et l’indemnité légale de licenciement se situe aux alentours de 25% entre 3 et 10 années d’ancienneté. Ainsi, pour un salarié percevant une rémunération brute de 3 000€ avec 5 ans d’ancienneté, l’indemnité reçue sera dans la moitié des cas supérieure à 3 720€ brut, contre une indemnité légale de 3 000€

* Au-dessus de 4 500€ brut par mois (5%), l’indemnité de rupture conventionnelle médiane est supérieure de plus de 60% à l’indemnité légale, quelle que soit l’ancienneté du salarié. Ainsi, pour un salarié percevant 5 000€ brut par mois avec une ancienneté de 5 ans, l’indemnité reçue sera dans plus de la moitié des cas supérieure à 8 500€, contre une indemnité légale de 5 000€.

*L’écart entre indemnité reçue et indemnité légale est particulièrement important pour les 1% des salariés les mieux rémunérés (salaire supérieur à 8 150€); ils reçoivent dans la majorité des cas une indemnité supérieure au double de l’indemnité légale.

 

⇒ Ce qui permet d’obtenir des indemnités plus conséquentes :

 

*La CSP : alors que les indemnités des employés et des ouvriers sont très proches de l’indemnité légale, et ce quelle que soit l’ancienneté du salarié, les cadres obtiennent des indemnités nettement plus favorables. Les techniciens, contremaîtres et agents de maîtrise se trouvent dans une situation intermédiaire.

 

*Les conventions collectives : les cadres bénéficient ainsi des conventions collectives les plus intéressantes en termes d’indemnité; ils sont quasiment les seuls à avoir des conventions collectives plus favorables que le minimum légal. Alors que l’impact de la convention collective est quasi inexistant pour les salariés de moins de 3 ans d’ancienneté, la négociation collective permet un surplus de 40% par rapport au minimum légal pour les cadres de plus de 3 ans d’ancienneté et de 8% pour les techniciens, contremaîtres et agents de maîtrise; l’effet de la convention est quasi nul chez les ouvriers et les employés, un nombre élevé de conventions collectives ne leur assurant que le minimum légal.  

 

*L’indemnité dépend de la négociation avec l’employeur. Ouvriers et employés n’ont qu’un faible pouvoir de négociation (moins de 3% de surplus d’indemnité). A contrario, les cadres parviennent à négocier des indemnités : un surplus de 27% du minimum légal chez les cadres de plus de 3 ans d’ancienneté et de 25% chez les cadres de moins de 3 ans d’ancienneté. Pour les techniciens, contremaîtres et agents de maîtrise, la négociation avec l’employeur est également significative, bien que plus marquée pour les salariés ayant plus de 3 ans d’ancienneté (surplus de 17%). 

On constate un manque de connaissance chez les non-cadres (surtout ouvriers) en ce qui concerne les modalités de la rupture : 57% des cadres ont obtenu des renseignements avant la signature de leur rupture, contre 34% chez les ouvriers et 39% chez les employés.

42% des cadres déclarent avoir négocié leur indemnité et 43% avoir eu une discussion avec leur employeur sur le mode de calcul de l’indemnité de rupture vs 16% et 13% chez les employés et les ouvriers (négociation de leur indemnité), et 28% et 25% (discussion du mode de calcul de l’indemnité avec leur employeur)

 

*Les salariés ayant eu recours à une assistance (5,6% des salariés concernés) sont parvenus à négocier significativement leur indemnité. Ce recours bénéficie nettement aux cadres, qui sont un peu moins de la moitié à négocier significativement leur indemnité quand ils ont bénéficié d’une assistance, tandis qu’ils ne sont qu’un tiers dans le cas contraire. Les techniciens, contremaîtres et agents de maîtrise voient aussi leurs capacités de négociation augmenter en cas d’aide extérieure (33% contre 18,5%). Les effets du recours existent également pour les employés et les ouvriers, qui sont respectivement 20% et 17% à négocier significativement leur indemnité en étant bénéficiaires d’une assistance contre 10% et 8% lorsqu’ils n’en ont pas reçu.

Les salariés ayant reçu une assistance sont plus âgés, ont plus d’ancienneté et travaillent dans des entreprises de taille plus importante; l’âge et le sexe influent peu sur la capacité à négocier. 

 

*Pour les employés et les ouvriers, le secteur d’activité intervient peu dans la capacité du salarié à négocier son indemnité. Chez les cadres, des écarts apparaissent selon le secteur d’activité; les indemnités de rupture sont très élevées dans le secteur des transports et de façon moins marquée dans l’industrie, l’immobilier, l’information et la communication, les activités financières et d’assurance;  elles sont faibles dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration, le commerce, l’enseignement, la santé. 

 

*La taille de l’entreprise se conjugue avec la CSP : ci-dessous le % de ceux ayant obtenu une indemnité supérieure d’au moins 50% à l’unité légale.

1 de xls 2

 

Lorsque les salariés ont envisagé avec leur employeur un autre type de rupture de contrat, les cadres sont 35% à citer le licenciement individuel contre 27% des employés et 28% des ouvriers; en revanche, la démission a été plus souvent citée chez les employés (61%) et les ouvriers (59%) que chez les cadres (49%). Les ouvriers et employés négocient finalement assez peu. 

SOMMAIRE

Un ouvrage d’un des abonnés à la note d’analyse, celui d’André Jaunay

« CRÉER UNE DYNAMIQUE DE TERRITOIRE – SOLUTIONS NOUVELLES, PARTICIPATIVES ET DURABLES »,  Auteur : André Jaunay, éditeur :  territorial éditions, collection dossiers d’experts,

 

André fait partie des lecteurs de la note mensuelle d’analyses.

Il vient de publier cet ouvrage sur les modalités nouvelles d’animation de territoires.

Il est administrateur territorial ; créateur des premiers réseaux de business angels de notre pays, puis de leur fédération « France Angels » ; pionnier du financement participatif ou « crowdfunding » en France et dans les pays en développement, investisseur individuel et accompagnateur de startups (transition écologique) ; inventeur pour les quartiers politique du modèle Créarif (appui à la création d’activités) et d’un modèle de débats publics ; praticien de la concertation ; docteur en sciences de Gestion (Paris Dauphine)

 

« Les transformations en cours (la nouvelle finance, le numérique, l’innovation sociale et les transversalités, les approches systémiques et durables, les réseaux et les nouveaux marchés, les organisations, les concertations, l’entrepreneuriat…) ouvrent aux personnes et aux territoires des espaces de créativité et de responsabilité pour des approches par projet ou globales. Cet ouvrage présente chacune de ces évolutions avec les exemples les plus significatifs et les principes et modalités de l’action territoriale nouvelle. Il permet de s’approprier les nouveaux outils de « l’intelligence individuelle et collective pour :

– accompagner la création et le développement d’activités

– appréhender son territoire de manière globale

– connaître et favoriser les solutions de concertation 

– maîtriser les nouveaux outils numériques et les plateformes 

– utiliser de nouvelles formes de finances…

 

Entre principes de réflexion, procédures concrètes et exemples de terrain, il fournit une grille d’analyse et les clés pour un meilleur traitement des défis territoriaux. »

SOMMAIRE

Le Médiateur des Entreprises, quelles actions ?

Depuis sa création en 2010, la Médiation des entreprises a aidé plus de 10 000 entreprises (TPE, PME, ETI et grands groupes), que ce soit directement lors de médiations individuelles ou indirectement dans le cadre de médiations collectives impliquant une branche professionnelle.

Outre les 20 médiateurs nationaux délégués basés à Paris, la Médiation des entreprises est présente dans les 13 régions de France métropolitaine ainsi que dans les départements d’outre-mer, avec 44 médiateurs régionaux.

 

Les 3 missions sont :

⇒ Trouver des solutions rapides aux litiges : la médiation; la solution est librement co-construite par les parties intéressées, la Médiation apportant la méthodologie nécessaire et les conditions du dialogue en sollicitant les interlocuteurs clés, avec si besoin l’avis d’experts extérieurs. Les procédures judiciaires, qu’elles soient civiles ou administratives, le coût et le temps qu’elles représentent, sont un argument dans la panoplie du Médiateur des entreprises pour convaincre la partie saisie d’accepter la demande de médiation. De plus, la médiation travaille sur l’origine du conflit, en mettant en place les solutions co-construites par les parties, qui éviteront que le problème ne se réitère à l’avenir.

Il existe 3 types de médiations :

–  La médiation individuelle concerne les relations d’un acteur économique seul, face à un client ou à un fournisseur.

–  La médiation collective regroupe plusieurs entreprises face à un même client ou fournisseur, ou face à un groupe de clients ou de fournisseurs.

–  La médiation de filière permet à un secteur d’activité de demander une médiation avec une autre filière ou bien entre acteurs au sein de leur propre filière

 

⇒ Responsabiliser les pratiques d’achat : la charte et le label Relations fournisseurs et achats responsables :

La charte relations fournisseurs responsables a été signée par plus de 1 856 entreprises et acteurs publics, parmi lesquelles 84 grandes entreprises (faisant partie du CAC 40 ou SBF 120), plus de 1 700 TPE, PME et ETI  et 34 organisations publiques. Elle vise à inciter les entreprises et organisations publiques à adopter des pratiques responsables vis-à-vis de leurs fournisseurs ; elle est devenue, en 7 ans, la référence des bonnes pratiques en matière de relations clients-fournisseurs.

Des formations sont organisées pour accompagner les signataires de la charte.

 

⇒ Stimuler l’innovation des start-up, TPE et PME : le Médiateur des entreprises encourage la construction de relations de confiance entre acteurs économiques de l’innovation, privés ou publics. De l’émergence de l’idée à sa transformation en produit ou service commercialisable, il s’agit de contribuer à supprimer tous les obstacles qui pourraient empêcher qu’une idée arrive à son terme.

37 cabinets conseils sont référencés à fin octobre 2017. Ils s’engagent à respecter un référentiel de bonnes pratiques collégialement défini, ayant pour objectifs de faciliter la relation entre le cabinet et l’entreprise innovante et de sécuriser le processus d’obtention du Crédit Impôt Recherche (CIR) et du Crédit Impôt Innovation (CII).

Les entreprises rencontrant des difficultés sur le remboursement ou l’attribution de leur crédit d’impôt CIR ou CII peuvent bénéficier d’une voie de recours supplémentaire en saisissant la Médiation des entreprises.

Il s’agit encore de faciliter la mise en relation  des grands groupes avec  des start-up et des PME  innovantes avec notamment la définition de 2 référentiels de bonnes pratiques : la charte pour l’Innovation Ouverte et la charte en faveur des PME innovantes.

 

Par ailleurs, le Gouvernement a confié en 2016 deux missions au médiateur des entreprises. La 1ére concerne l’harmonisation de la facturation afin de simplifier la vie des PME et TPE, la 2éme est menée avec les représentants des collectivités locales, afin que celles-ci partagent leurs bonnes pratiques en matière de réduction des retards de paiement.

 

Quelques données en chiffres :

En 2016-2017, 48% des demandes ont émané de TPE, 45% de PME, 5% d’ETI.

Depuis les débuts de la Médiation, près de 3 médiations sur 4 ont abouti à une solution co-construite et négociée entre les 2 parties, se concrétisant soit par un protocole d’accord signé, soit par un accord verbal. En 2016, la Médiation a reçu 1070 saisines. 970 médiations ont été mené. Entre 2010 et 2017, le nombre de saisines a été multiplié par 10.

Les demandes ont concerné les services publics (31,5%) les services (28,5%), l’industrie (20%), le commerce (12%) et la construction (8%).

 

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