Archives annuelles : 2018

Nette chute des perspectives de croissance à 12 mois, toutefois encore favorables.

Méthodologie : échantillon de 629 dirigeants d’entreprise interrogé par téléphone entre le 15 et le 22 novembre 2018.

Les interviews ont été réalisées du 15 au 22 novembre 2018, le terrain a débuté deux jours avant le premier jour de mobilisation des Gilets jaunes et s’est terminé deux jours avant le deuxième jour de leur mobilisation.

Le petit échantillon pour une population aussi vaste est à observer en termes de grandes tendances au fil du temps.

 

L’intérêt de cet article c’est de faire remarquer le lien entre l’envie de créer et l’actualité.

 

Un niveau d’optimisme bas avec 92 points, il tombe plus bas qu’en novembre 2017 (96 points) et septembre 2017 (97 points) qui étaient, jusqu’alors, les deux taux les moins bons depuis le début du baromètre.L’indicateur avait été de 142 en avril 2018 et de 122 en moyenne entre décembre 2017 et octobre 2018 et de 106 entre février 2015 et décembre 2017.

Les moins de 10 salariés sont les moins optimistes (90 vs pour les 10 salariés et plus (113); ce sont ceux qui connaissent les plus fortes variations (entre 90 et 142) vs pour les 10 salariés et plus (94 et 130).

 

Ceci étant, 46% sont actuellement confiants, 43% optimistes, vs 31% attentistes, 26% inquiets et 24% méfiants.

Les plus optimistes/confiants sont les services et l’industrie, les moins, la construction et le commerce (ce dernier en situation la plus difficile); et à nouveau les moins de 10 salariés, les moins optimistes/confiants dans les 4 grands secteurs d’activité vs les plus de 10 salariés.

 

Ces appréciations sont confortées par le fait que c’était mieux hier (37% dont 48 pour le commerce et 38 pour les moins de 10 salariés), alors que 47% estiment que c’est bien en ce moment (64% les 10 salariés et plus).

 

Elles sont aussi confortées par les 67% qui sont confiants pour leur entreprise au cours des 12 mois à venir (73 l’industrie, 70 les services vs 6 le commerce et 91 les 10 salariés et plus vs 66% les moins de 10). Globalement la confiance dans les 12 mois à venir pour leur entreprise croit de 58% début 2015 à 68% au printemps 2017, puis en moyenne 77 pour les 10 mois de 2018, hors novembre qui chute à 67.

 

En termes d’embauche, 5% compte augmenter leur effectif, 95% le maintenir.

 

En ce qui concerne la question d’actualité, la transition écologique représente pour les entreprises françaises davantage un défi, difficile à appliquer, qu’un acquis : une entreprise sur deux a mis en place des mesures écologiques au sein de ses structures, mais seules 5% d’entre elles en ont mis plusieurs.

La réduction ou optimisation de la gestion de leurs déchets, acte devenu populaire déjà au sein des foyers français, est le premier geste appliqué par les entreprises (48%, 67% parmi les plus grandes entreprises).
o Les entreprises de 10 salariés ou plus se montent les plus vertueuses : 70% d’entre elles appliquent au moins une mesure écologique dans leurs structures (contre 49% parmi les plus petites), dont 18% qui appliquent plusieurs mesures (vs 5%).
o Elles sont ainsi nettement plus nombreuses à s’octroyer les moyens de mettre en place des dispositifs d’exploitation d’énergies renouvelables (15% vs 6% dans les entreprises de moins de 10 salariés) ou encore du déploiement de plan de Mobilité (7% vs 0%).

Pour autant, si les grandes entreprises sont les plus en avance, elles ne se montrent pas plus favorables à la mise en place de ces mesures. 57% des dirigeants d’entreprises de 10 salariés et plus sont opposées à la mise en place d’un chèque carburant, financé par les entreprises, pour les salariés qui utilisent leur véhicule personnel pour se rendre sur leur lieu de travail, soit autant que les entreprises de moins de 10 salariés (57% également).

 

 

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La croissance du chiffre d’affaires des TPE-PME poursuit son ralentissement sur le 3e trimestre avec +1,8% contre +2,5% en 2017.

Méthodologie : Les données proviennent de la base de données Statexpert, construite à partir des télédéclarations sociales et fiscales réalisées par les experts-comptables pour le compte de leurs clients, les TPE-PME. Les données présentées ici sont issues de la compilation des informations provenant des déclarations mensuelles et trimestrielles de TVA. Les données trimestrielles sont basées sur un échantillon d’environ 320 000 entreprises, chaque trimestre au niveau national.

 

⇒ Une approche globale et par régions

 

La croissance du chiffre d’affaires des TPE-PME poursuit son ralentissement sur le 3e trimestre avec 1,8%, alors que l’activité du 3e trimestre 2017 ayant été particulièrement dynamique (+2,5 %); la hausse moyenne est toutefois de 2,2% de leur chiffre d’affaires sur les quatre derniers trimestres.

Toutes les régions bénéficient à nouveau de la croissance du chiffre d’affaires et, comme lors du précédent trimestre, les écarts entre territoires se resserrent. 4 régions affichent des hausses supérieures à 2% : les Pays-de-la-Loire (+2,9%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (+2,%), la Bretagne (+2,2%) et Centre-Val de Loire (+2,2 %).

 

Les TPE-PME ont réduit les montants investis de 2,9%, après les baisses de 3,3% lors du 2e trimestre, de 3,8% au 1er trimestre et de 2% au 4e trimestre 2017. L’analyse moyenne sur les 4 derniers trimestres montre une baisse de 3% des investissements.

L’effort d’investissement a été important en Normandie (+4%), en Corse (+3,9%) et modéré dans les Hauts-de-France (+0,3%). Les TPE PME des autres régions ont diminué les montants investis : de façon significative en Paca (-7,3%), Bourgogne-Franche-Comté (-4,9%), Occitanie (-4,1%) et Auvergne-Rhône-Alpes (-3,8%) ; la baisse se révèle un peu moins marquée en Nouvelle-Aquitaine (-2,9%), Grand Est (-2,8%), Île-de-France (-2,2%) et Bretagne (-2%) ; elle est plus modérée en Centre-Val de Loire (-0,7%) et Pays-de-la-Loire (-0,6%).

 

⇒ Une approche par activité et chiffre d’affaires

 

La croissance de l’activité concerne de nouveau les TPE-PME de huit des neuf secteurs suivis par l’Ordre des experts-comptables, comparativement à la même période de l’année précédente.

Les TPE-PME du secteur des transports et de l’entreposage sont toujours aussi dynamiques avec une hausse d’activité de 7,4%. Pour six des neuf secteurs, la hausse est comprise entre 1 et 2%. Les entreprises de l’hébergement restauration (+1,9%) et de la construction (+1,5%) enregistrent une hausse supérieure à celle du 2e trimestre. Elle est inférieure à celle du précédent trimestre pour les structures des activités spécialisées, scientifiques et techniques (+1,8%), de l’industrie manufacturière (+1,7%), du commerce (+1,6%) et des activités financières et d’assurance (+1,1%). Les activités immobilières enregistre une très faible hausse (+0,3%). Celle des autres activités de services connait une légère baisse (-0,3 %).

 

Les PME réalisant plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires annuel (+2,9%) tirent toujours la croissance nationale. Les plus petites, réalisant moins de 250K€ de chiffre d’affaires annuel, voient la hausse de leur activité légèrement s’accélérer par rapport au 2e trimestre (+1,2%). En revanche, la situation se révèle préoccupante pour les TPE-PME de taille intermédiaire, réalisant entre 250 et 499 K€ de chiffre d’affaires annuel avec un deuxième trimestre consécutif de baisse (-0,2%). Les structures réalisant entre 500 et 999 K€ (+0,1%), affichent une hausse de plus en plus faible et pourraient s’afficher en décroissance si la situation perdure.

 

En termes d’investissement, trois secteurs sur les neuf étudiés enregistrent une hausse: les activités financières et d’assurance, les transports et de l’entreposage, les activités spécialisées, scientifiques et techniques. Pour les autres secteurs en revanche, il s’agit d’un troisième ou quatrième trimestre consécutif de diminution, notamment pour les entreprises de l’hébergement restauration (-11%), de la construction (-6,2%) et des autres activités de services (-5,6%); elle est un peu moins marquée dans le commerce (-2,5%), l’industrie manufacturière (-1,5%) et les activités immobilières (-1,3%).

Les plus grandes structures (plus d’1 million d’€) ont augmenté les montants investis (+4,4%) avec une hausse qui s’accélère et limite la baisse globale. Les plus petites continuent de réduire fortement leur effort : -13,9% pour les structures réalisant moins de 250 K€ de chiffre d’affaires annuel,  – 8,2% pour celles dont l’activité annuelle se situe entre 250 et 499 K€ et -6,4% réalisant entre 500 et 999 K€.

 

 

 

 

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La facilitation de la création d’entreprise, le domaine le plus prisé par les États.

L’indice Doing Business du Groupe de la Banque mondiale, lancé en 2003, classe 190 pays par rapport à la facilité de faire des affaires à l’intérieur de leurs frontières. Le nouveau rapport 2019 vient de sortir.

L’indice mesure les réformes menées dans 11 domaines : création d’entreprise, obtention d’un permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des taxes et impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats, règlement de l’insolvabilité et réglementation du marché de l’emploi.

 

Entre le 2 juin 2017 et le 1er mai 2018, 128 gouvernements ont mis en œuvre 314 réformes au bénéfice des entrepreneurs.

 

La réforme la plus courante est celle consistant à faciliter davantage la création d’entreprise. Plus d’un quart des économies ont entrepris cette réforme en 2017/2018.  La procédure de création d’une entreprise dure désormais en moyenne 20 jours et coûte 23% du revenu par habitant, contre 47 jours et 76% du revenu par habitant en 2006. 13 des 20 plus grandes économies ont mis en place au moins une procédure pouvant être mise en œuvre en ligne en une demi-journée.

 

Les 10 économies les mieux classées pour la vie des affaires concernent 3 pays européens : le Danemark (2éme position), la Norvège (7éme position) et la Grande-Bretagne (9éme position).

Les pays en très bonne position sont Singapour, Hong-Kong, la Corée du sud, la Nouvelle-Zélande et les USA.

 

 

 

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Croissance soutenue du crédit bancaire aux TPE au 3éme trimestre 2018.

Dans cette enquête, les TPE , sont caractérisées par les trois critères de la loi LME de 2008, ou à défaut, par un chiffre d’affaires n’excédant pas 2 millions d’euros.

 

À fin septembre 2018, l’encours de crédits aux TPE atteint 276Md€ (+7,7% sur un an)

 

Les encours des crédits à l’équipement et des crédits immobiliers continuent de progresser à un rythme soutenu (respectivement 6,2% et 8,8%), avec 129,3Md€ et 126,7Md€.

Les crédits de trésorerie augmentent de 8,4%, mais avec un encours bien plus modeste (19,4Md€).

 

La production totale trimestrielle de nouveaux crédits est en légère baisse : 14,5Md€, après 15Md€ au deuxième trimestre 2018.

 

Le taux d’intérêt moyen des crédits de montant unitaire inférieur à 250 000 euros reste en deçà de 2 % (1,85 %), un niveau toujours nettement inférieur à ceux pratiqués dans les autres grands pays de la zone euro.

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Une comparaison entre femmes et hommes dans le champ de la création d’entreprise : l’exemple du Grand Est.

Méthodologie: enquête Sine 2014

 

Au cours du premier semestre de l’année 2014, 28,3% des personnes ayant déclaré créer ou reprendre une entreprise classique dans le Grand Est sont des femmes; elles sont par ailleurs 32,5% des autoentrepreneurs; à comparer avec 47,3% au sein des actifs occupés.

 

Si l’on observe par secteur d’activité et selon le taux de féminisation, on observe :

 

⇒ Des activités où les femmes sont proches en importance entre les emplois occupés et au sein de la création d’entreprise :

♦ Parmi les actifs occupés, les femmes sont 67,5% des actifs dans l’éducation-santé-action sociale, alors qu’en création classique, elles sont 58,1% de ces créations et 56,5% dans l’autoentrepreneuriat

♦ Elles sont 64,6% des actifs dans les services aux personnes, vs 63,9% en création classique et 49,7% en autoentrepreneuriat.

♦ Elles sont 26,4% dans l’industrie, vs 29,2% en création classique et 48,5% dans l’autoentrepreneuriat (en fait des activités de type artistique classée dans la catégorie industrie).

 

⇒Des activités où le décalage est marquant :

la construction : le secteur emploie 10% de femmes parmi les actifs occupés (essentiellement dans les domaines comptabilité et secrétariat), vs 4,9% en création classique et 1,5% en autoentrepreneuriat.

♦ L’information-communisation, finances et immobilier avec 49,1% de femmes au sein des actifs vs 18,2% en création classique et 17,7% en autoentrepreneuriat.

Les services aux entreprises avec 45,5% au sein des actifs vs 24,7 et 36,4%. En ce qui concerne les créations, il faut noter une répartition différente des âges entre femmes et hommes, les femmes étant en effet 61% à avoir moins de 40 ans vs 40 pour les hommes, mais seulement 15% de plus de 50 ans vs 30% pour les hommes.  C’est que le niveau de qualification des femmes s’est élevé au cours des générations, tout comme leur prise de responsabilité comme cadre d’entreprise.

Le commerce, les transports et les HCR avec 44,4% au sein des actifs vs 27,5 et 27,1%; noter toutefois le taux élevé de féminisation dans les création d’HCR (surtout la restauration rapide)

 

La comparaison demeure toutefois assez peu pertinente dans la mesure où les emplois sont de nature différente pour nombre d’activité (secrétariat, comptabilité, vente pour les actifs vs exercice d’un métier plus technique en création et d’une responsabilité autre).

 

⇒ Bien que les femmes soient plus diplômées du supérieur que les hommes (55% vs 40 pour les créations classiques), elles affichent plus de problèmes et une ambition plus modeste :

♦ Les femmes déclarent avoir plus de difficultés à régler les formalités administratives (42% vs 35) et à établir des contacts avec la clientèle (19% vs 14).

♦ Elles sont plus fréquemment des primo-créatrices (81% vs 71), et plus jeunes (29% moins de 30 ans vs 17).

Leur principale raison de créer une entreprise est la possibilité d’exercer leur profession et d’assurer leur propre emploi (75% vs 67), alors qu’elles formulent moins des motivations de développement de l’entreprise.

♦ Les moyens financiers consacrés à la création de l’entreprise sont également plus faibles.

 

Pour remédier à cela, les femmes ont plus recours à une aide, que ce soit de l’entourage personnel, du conjoint (48% vs 27) ou d’une structure dédiée à la création (27% vs 22).

 

Malgré ces problèmes, la pérennité des entreprises créées par les femmes n’est pas sensiblement différente de celle des hommes : deux tiers des entreprises classiques créées en 2010 existent toujours cinq ans plus tard, tout comme un tiers des entreprises créées sous le régime micro-entrepreneur.

 

 

 

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La France apparaît comme une destination de référence pour les capitaux et les talents étrangers.

Elle enregistre une forte progression des flux investissements Directs Entrants (+39 % des flux) avec 44,2 Md€, par ailleurs créateurs d’emploi (+16%).

 

La France devient ainsi le 2e pays européen jugé le plus attractif derrière l’Allemagne et devant le Royaume-uni; les entreprises allemandes, indiennes et chinoises positionnent la France comme la 1re destination en Europe pour les investissements étrangers; elle continue d’occuper la première place en Europe pour l’accueil des projets industriels.

 

“De cette 9e édition, on retiendra trois grands enseignements” :

 

– Le premier : les atouts structurels de la France conservent, voire renforcent leur excellence; la qualité des infrastructures (2 exemples : l’électricité est l’une des moins chères d’Europe, et à très faible intensité carbone ; l’aéroport Paris-Charles de Gaulle au premier rang européen pour le fret et au 2e pour le nombre de passagers).

 

– Le deuxième : l’écosystème s’améliore avec un environnement réglementaire et administratif qui se modernise. Selon l’étude E-Government Survey 2018 des Nations unies, la France se classe à la 9e place mondiale de l’e-administration (5e place européenne), et à la 4e place de notre échantillon. La France est particulièrement efficace dans la qualité et l’accessibilité des services en ligne, dont elle occupe la 4e place mondiale.

 

Le troisième : l’accès au financement des entreprises. Sur les 3 premiers trimestres de l’année 2018, la France se place au 3e rang de l’échantillon en termes de montants levés (RU 5,1Md€, Allemagne 3,1Md€, France 2,8 Md€) et 2e en termes de nombre d’opérations (RU 588, France 431, Suède 246, Allemagne 216); l’accès des PME et des TPE aux crédits de trésorerie s’améliore.

 

Pour autant, certains observateurs insistent sur les nécessaires efforts à mener pour améliorer le coût du travail et le poids de la fiscalité sur les entreprises. Les réformes engagées depuis un an comme celle du code du travail, et celle de la fiscalité, portée par la loi de finances pour 2018, ainsi que la loi PACTE visant en particulier à accroître les performances des TPE et PME, contribuent à corriger ces handicaps.

Les résultats du Tableau de bord 2018 font état d’une progression de la France sur 22 des indicateurs passés au crible.

 

L’image économique de la France s’améliore : les enquêtes portant sur l’attractivité de la France plébiscitent la taille du marché intérieur, la qualité des infrastructures de communication et de transport, celle de la formation, la qualification des salariés, ainsi que l’innovation et la R&D, et la productivité du travail

La France est devenue une place de choix pour lancer sa startup, grâce à des formalités de création d’entreprise simplifiées et à un dense réseau d’incubateurs et d’accélérateurs présents aux quatre coins du territoire; le plus grand campus de startups au monde, Station F, a ouvert ses portes à Paris cet été.

L’excellence et la renommée de notre système d’enseignement supérieur, comme la langue française, sont nos atouts pour attirer en France les étudiants étrangers. Avec plus de 240 000 étudiants accueillis, la France est le 4e pays mondial d’accueil des étudiants en mobilité internationale, derrière les États-Unis et le Royaume-Uni.

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Quelques données de cadrage sur l’emploi

⇒ La population active

 

En 2017, la population active est estimée à 29,668 millions de personnes en France hors Mayotte (en hausse de 0,8% au regard de 2014) , dont 52% d’hommes et 48 de femmes.

Le taux d’activité des personnes âgées de 15 à 64 ans atteint 71,5% en 2017, après 71,1% en 2014. 

Le taux d’activité des 15-24 ans n’a pas bougé depuis 2014 (36,9%), celui des 25-54 ans a un peu diminué (87,8% vs 88,3), alors que celui des 64 ans a augmenté (de 50,7 à 54,9%, soit +4,2 points et même de 10,2 points en France métropolitaine au regard de 2008), du fait des départs plus tardifs en retraite.

 

⇒ Le niveau de diplôme

 

Le niveau de diplôme évolue favorablement avec l’âge : 49% des femmes de 25-34 ans ont un diplôme de l’enseignement supérieur vs 32% pour les 45-54 ans et 23% pour les 55-64 ans. Cette hausse est aussi le fait des hommes (39, vs 29 et 22%), mais ces derniers sont moins souvent issus du supérieur que les femmes pour les moins de 45 ans; ils sont alors plus présents dans le niveau CAP.

 

⇒ L’emploi

 

26,9 millions de personnes occupent un emploi au sens du BIT en France hors Mayotte (source enquête Emploi); 68,4% des hommes sont en emploi vs 61,2% de femmes.

Les personnes en emploi sont 28,7% des 16-24 ans, 90,1% pour les 25-49 ans, 61,2% les 50-64 ans (51,3% les 55-64 ans).

 

81,2% sont à temps complet; 88,4% sont salariés (dont 74,8 en CDI) et 11,6% sont des non-salariés.

54% sont des ouvriers (23,5%) ou des employés (30,8%), 29% des professions intermédiaires, 20,3% des cadres (intégrant le professions libérales).

 

2,8 millions sont au chômage au sens du BIT, dont 22,3% les 15-24 ans, 8,8% les 25-49 ans et 6,6% les 55 et +. Les ouvriers non qualifiés sont le plus au chômage (18,4%), puis les ouvriers qualifiés (10,5%) et les employés (10,2%), vs 4,7% les professions intermédiaires et 3,3% les cadres. C’est plus le fait des zones urbaines (10,4%) que des espaces ruraux (6,3%).

 

⇒ Le revenu salarial en 2015

 

Le revenu salarial moyen est de 20 540€ (27 090€ en EQTP); il est plus faible pour les femmes (17 740€ en moyenne) vs 23 260€ pour les hommes (31% de plus pour les hommes), un écart qui diminue si l’on observe le salaire moyen EQTP (21% de plus).

En EQTP, il est de 16 810€ pour les 15-24 ans, de 24 130€ pour les 25-39 ans, de 29 130€ pour les 40-49 ans, 30 180€ pour les 50-54 ans et de 32 290€ pour les 55 ans et plus.

En EQTP toujours, il est de 20 630€ pour les ouvriers et de 20 180€ pour les employés, 27 320€ pour les professions intermédiaires et de 47 090€ pour les cadres.

Le salaire médian est de 14 950€ pour les sans diplôme (-19% au regard de la médiane), de 17 950€ (et -2,3%), pour les CAP/BEP, de 19 330€ (et +5,2%) pour les bac, de 23 370€ (et +27,2%) pour les bac +2 et 29 890€ (et +62,3%) pour les bac +3 et au-delà.

On constate peu de différences entre le secteur public et les secteur privé (26 750€ vs 27 200).

 

 

 

 

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Le financement participatif a progressé de 36% au 1er semestre 2018, notamment les prêts aux entreprises.

Méthodologie : 67 plateformes ont répondu

« Baromètre du Crowdfunding en France pour le 1er semestre 2018 réalisé par KPMG pour Financement Participatif France »

 

Le financement participatif représente 34% de la finance alternative, en évolution plus modeste entre les 1ers semestre 2017 et 2018 (+36%), vs le fonds de prêts aux entreprises en ligne (une hausse de 150% et 26% de la finance alternative), la cagnotte en ligne (+55% et 16%), les prêts à la consommation en ligne (+39% et 25%).

 

En ce qui concerne la finance participative, les prêts sont la modalité la plus importante (67% des montants); ils connaissent aussi la plus forte hausse entre les 1ers semestres 2017 et 2018 (+76%); devant les dons (25% et une hausse de 26%), alors que la modalité investissement (participation au capital essentiellement) ne compte que pour 8% et connait une forte chute (-50%).

 

En ce qui concerne les prêts aux entreprises, ces derniers sont surtout fait sous la forme d’obligations (70% des prêts ou 97,6M€), puis sous forme de prêts rémunérés (27% des prêts ou 36,9M€), loin devant les prêts non rémunérés (1,2% ou 1,6M€).

Noter que les dons se font surtout avec récompense (82% ou 43,2M€).

 

Les bénéficiaires sont avant tout des entreprises (94%) dont des TPE/PME/ETI pour 73%, des entreprises de l’ESS (14%) et des start-up (7%).

Les bénéficiaires du “secteur économique” ainsi dénommé par les auteurs de l’étude, ont reçu 166M€, dont 62% pour le secteur immobilier, 19% les commerces et services, 11% les technologies et l’industrie, 10% des activités de l’environnement.

Le” secteur culturel” a réuni 25M€, notamment l’audiovisuel/la musique 37%, l’édition 27% et les arts plastiques/spectacle vivant 24%.

Le “secteur social” chiffre 18M€ dont 46% pour l’humanitaire et 43% pour le sport.

 

Ce sont 892 288 financeurs au 1er semestre 2018 et 1 274 874 souscriptions.

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36% des PME-ETI sont actives sur les réseaux sociaux, notamment celles en BtoB.

Méthodologie :

-Volet quantitatif :  Un questionnaire envoyé par courrier papier à 30 000 dirigeants de TPE, PME et ETI en mars 2018, sélectionnés sur la base d’un tirage aléatoire dans les bases des entreprises ayant déposé des comptes aux greffes des tribunaux de commerce, et ayant affiché lors du dernier exercice comptable disponible un chiffre d’affaires compris entre 2 M€ et 1,5 Md€.

Le questionnaire a généré 1 657 réponses, soit un taux de retour de 5,5%.

Les moins de 10 salariés sont 16% des répondants, les 10-19 salariés 23%, les 20-49 salariés 38%, les 50-249 salariés 18% et les ETI 5%.

53% des répondants se positionnent exclusivement en BtoB, 11% exclusivement en BtoC et 36% dans les 2 registres.

-Volet qualitatif : interrogation d’une vingtaine de PME-ETI concernées par le sujet, qui ont déjà mis en place une présence sur les réseaux sociaux, qu’elle soit élémentaire ou très avancée via des entretiens en face à face ou bien par téléphone, avec le dirigeant lui-même et/ou la personne en charge du sujet dans l’entreprise, et d’une quinzaine d’experts des réseaux sociaux (sociologues, professeurs, consultants spécialisés).

 

Définition :

-Réseaux sociaux : des espaces en ligne au sein desquels des individus ou des entités peuvent interagir et échanger des conversations et des contenus; ils supposent d’y faire connaitre son profil; les exemples « typiques » de réseaux sociaux sont Facebook, LinkedIn, ou encore Twitter.

-Médias sociaux : des espaces en ligne sur lesquels sont postés des contenus par les utilisateurs ou par la plateforme elle-même. Les visiteurs peuvent y interagir sans devoir créer un profil et donc, s’identifier. Ils peuvent être très généralistes ou, au contraire, se positionner sur une thématique de niche. C’est le cas des sites d’avis comme TripAdvisor et La Fourchette, ou encore le site de diffusion de vidéos YouTube.

 

⇒ Les PME-ETI sont largement présentes sur internet et sur les réseaux sociaux :

 

80% le sont sur un site vitrine, 21% sur un site marchand, 15% en market place, 10% en application mobile, 8% en blog

71% le sont sur les réseaux sociaux dont 80% sur Facebook, 52% sur Linkedin, 27% sur Twitter, 24% sur You Tube, 18% sur Instagram.

61% des dirigeants estiment utile ou indispensable d’utiliser Linkedin, puis 44% Facebook, 24% Twitter et 20% Instagram.

 

⇒Les profils des entreprises et de dirigeants à grands traits

 

Seules 36% se disent actives (dont 4 très actives) : ce sont des entreprises en croissance, de plus de 20 salariés, en BtoC ou BtoB et BtoC, des secteurs du commerce et des loisirs; les dirigeants ont moins de 40 ans; des collaborateurs y sont formés pour intervenir.

35% des entreprises sont peu actives et 29% inactives : ce sont des entreprises de 10 à 19 salariés en BtoB, dans la construction et l’industrie, avec des évolutions en dents de scie; les dirigeants ont 40 ans et plus.

 

L’étude distingue 4 types d’entreprise :

 

Plutôt inactives où les secteurs de l’industrie, du bâtiment et de l’agroalimentaire sont en majorité concernés :

* La masse silencieuse (44%) : les entreprises se savent en retard et demeurent inactives, ou peu actives sur les réseaux. C’est un sujet qui ne fait pas partie de leur champ de priorités. Leur investissement financier pour ce sujet est minime mais elles prévoient tout de même d’augmenter leur budget d’ici 2 ans pour 45% d’entre elles.

* Les désinvoltes (19%) : elles sont peu actives voire inactives sur les réseaux sociaux et pourtant, elles se sentent dans le bon tempo. Elles n’en font pas une priorité, n’y consacrent pas de budget, ni ne prévoient de le faire dans les années à venir.

 

Actives : ce sont des entreprises des services, du commerce et du tourisme et loisirs, l’accès direct au consommateur final jouant un grand rôle :

* Les pionnières (28%) : elles sont actives et très actives sur les réseaux sociaux. S’estimant dans le bon tempo voire en avance, les réseaux sociaux font partie d’une stratégie de marque bien définie. Elles en font un enjeu prioritaire; ce sont elles qui y consacrent le plus de budget (plus de 50 000 € par an pour 10% d’entre elles).

*Les combatives (9%) : elles se considèrent en retard alors qu’elles sont actives voire très actives sur les réseaux sociaux. Pour elles, l’enjeu est stratégique. Elles sont plus d’un quart à y consacrer un budget supérieur à 10K€ par an; 60% envisagent une augmentation de ces dépenses lors des 2 prochaines années.

 

les « pionnières » et les « combatives » sont très largement convaincues de l’utilité de Facebook et LinkedIn (70 et 80% à les juger utiles). Twitter et Instagram arrivent en dernière position mais obtiennent des scores d’utilité largement supérieurs à la moyenne (respectivement 50 et 40% environ). 

La « masse silencieuse » est peu sensible aux attraits des réseaux sociaux; LinkedIn et Facebook sont respectivement perçus comme utiles par 56 et 31%, alors que les « désinvoltes » ne voient pas l’intérêt des réseaux sociaux pour leur activité.

 

⇒ Les actions que mènent les entreprises sur les réseaux sociaux et leur fréquence :

 

– 70% publient des informations sur l’entreprise (dont 33 plus d’une fois par mois),

– Autour de la recherche de contenu : 56% font de la veille (dont 27% plus d’une fois par mois) et 50% partagent du contenu provenant d’autres utilisateurs (dont 27% plus d’une fois par mois),

– A propos des clients : 42% identifient et contactent des candidats potentiels (dont 14% plus d’une fois par mois), 38% dialoguent avec leur communauté de clients (dont 19% plus d’une fois par mois), 35% recherchent des prospects (dont 16% plus d’une fois par mois),

– 32% recherchent des partenaires (fournisseurs, entreprises, institutionnels…), dont 13% plus d’une fois par mois,

– 18% achètent des espaces publicitaires (dont 5% plus d’une fois par mois).

 

Que font les « pionnières » et les « combatives » sur les réseaux sociaux ?

 

– La publication d’informations : elles le font toutes, et plus des deux tiers le font plus d’une fois par mois vs 14% pour les « désinvoltes » et 10% pour la « masse silencieuse »

– La veille : 50% déclarent en faire très régulièrement vs 15% pour les « désinvoltes » et la « masse silencieuse ».

– Le partage de contenu provenant d’autres utilisateurs (80% vs 30% chez les « désinvoltes » et la « masse silencieuse »).

– L’animation de leur communauté de clients de façon régulière : les 2/3 le font au moins une fois par mois.

– En revanche, l’écart à la moyenne se réduit sur l’achat d’espaces publicitaires, la recherche de prospects, de partenaires et de candidats potentiels.

 

⇒ Les moyens investis sur les réseaux sont encore faibles : pourtant, 45% des PME-ETI se considèrent dans le bon tempo, mais 53% avouent être en retard “sur leur temps”.

 

42% des PME-ETI n’ont rien dépensé l’année passée (coûts de personnels inclus) pour les réseaux sociaux; 44% ont dépensé moins de 10K€, 11% de 10 à 50K€ et 5% davantage; mais 37% envisagent une augmentation d’un budget affecté et seulement 5% une forte augmentation. 57% prévoit une stabilité.

31% des entreprises ont formé leurs collaborateurs au sujet.

 

⇒ Les 3 principaux facteurs d’implication des PME et ETI sur les réseaux sociaux :

 

* Le niveau de présence du dirigeant sur les réseaux sociaux influence très fortement le niveau d’engagement de l’entreprise sur ces réseaux ; il en est même le premier moteur.

Noter que seuls 25% des dirigeants se disent actifs à titre personnel sur les réseaux sociaux; ceux qui le sont ont choisi Linkedin (77%), Facebook (76%) voire Twitter ou Instagram (25% chacun).

* La formation des collaborateurs est  fortement corrélée à la première et également à la taille des entreprises

* Le pilotage des réseaux sociaux par une équipe marketing ou communication.

 

Qui intervient alors sur les réseaux sociaux  au titre de l’entreprise ?

 

– 35% les dirigeants et/ou 9% la direction générale,

– Des collaborateurs : l’équipe de communication (34%), l’équipe marketing (20%), les RH (6%) et autres (13%),

– Une structure extérieure (6%).

 

L’analyse par catégorie d’entreprise montre que les réseaux sociaux sont plus souvent gérés par le dirigeant lui-même, dans les entreprises « désinvoltes » et de la « masse silencieuse » (environ 40%), parce qu’il y a peu souvent une équipe de communication, parce le sujet est relativement nouveau et dépend encore fortement du dirigeant, ou parce que l’entreprise est de petite taille.

Par contre, 50% des « pionnières » et des « combatives » ont une équipe de communication chargée de la gestion des réseaux sociaux.

 

⇒ Pourtant les dirigeants reconnaissent que les réseaux sociaux constituent un réel avantage concurrentiel et une tendance de fond :

 

– Pour 63% une présence active sur les réseaux sociaux représente un véritable avantage concurrentiel; pour 50%, ils sont de véritables apporteurs d’affaires,

– Pour 30%, à terme, toutes les relations professionnelles se feront sur les réseaux sociaux,

– Pour 25%, les informations qui circulent sur les réseaux sociaux sont de qualité,

 

Mais des points négatifs sont aussi exprimés :

– Pour 52%, une trop grande présence sur les réseaux sociaux met en péril la sécurité de leurs données,

– Pour 24%, les réseaux sociaux ne sont qu’une mode passagère et sont superficiels,

– Pour 15%, les réseaux sociaux, c’est la mort du site web.

 

⇒ Alors quels sont les freins pour une présence plus active sur les réseaux sociaux ?

Le manque de temps (84%), suivi du manque de compétences (57%), le fait de ne pas vouloir divulguer des données sur l’entreprise (41%), le coût (33%) et la crainte de commentaires négatifs (28%) et bien sur le non intérêt (39%).

D’autres raisons ont également été évoquées comme la capacité à créer du contenu (publier oui, mais quoi ?) et la difficile évolution des mentalités en interne.

 

Les entreprises de la « masse silencieuse » sont plus sensibles que la moyenne à presque tous les freins évoqués avec 2 points noirs : le manque de compétences et le manque d’intérêt. Les entreprises « désinvoltes » sont particulièrement affectées par la crainte de la diffusion d’informations, et surtout, le manque d’intérêt (63%).

Les « combatives » sont particulièrement affectées par le manque de temps et de compétences. Les « pionnières » sont, sans surprise, moins impactées par les freins que les autres entreprises bien qu’elles soient très nombreuses à trouver que le temps est le premier obstacle à leur progression (80% d’entre elles).

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Les créations d’entreprises ont connu une hausse de 17% au cours des 12 derniers mois.

Les  créations d’entreprise de novembre ont connu une nette hausse au regard de celle de novembre 2017 : 7,8% dont 10,1% pour les autoentrepreneurs, 6,4% pour les entreprises individuelles hors autoentrepreneurs, et 5,4% pour les sociétés.

Novembre a connu une baisse de 6% au regard de la moyenne des 11 derniers mois : baisse de 8,6% pour les entreprises individuelles hors autoentrepreneurs, contre une hausse de 10% pour les autoentrepreneurs et de 2,4% pour les sociétés

Les 12 derniers mois (décembre 2017- novembre 2018) comparés au 12 mois précédents (décembre 2016-novembre 2017) font état d’une hausse globale de 17,3% (+101 470 créations), notamment chez les autoentrepreneurs (+21,7% ou +66 942 créations), et les entreprises individuelles hors entrepreneurs (21,1% ou +31 609 créations), mais peu en ce qui concerne les sociétés (+1,5% ou + 2 885 créations).

Noter que la comparaison avec les 4 années antérieures à celles observées précédemment montre une forte hausse des entreprises individuelles hors autoentrepreneurs (+53,6%) vs autour de 20% pour les autres formes de création, contrastant avec les 12 derniers mois montrant une nette reprise des autoentrepreneurs.

Les entreprises classiques (sociétés + entreprises individuelles hors autoentrepreneurs) ont progressé de 9,9% sur les 12 derniers mois et de 32,7% si l’on observe les 4 années antérieures.

Au regard des 12 derniers mois, le commerce, les HCR, l’informatique-communication notamment ont connu des hausses modestes et même une baisse pour la santé/éducation, alors que les transports et livraisons à domicile poursuivent leur forte hausse. Ces mêmes activités ont des évolutions tendancielles du même ordre au regard des 4 années antérieures.

Les autoentrepreneurs ont progressé de 28% au cours des 12 derniers mois, notamment les transports et livraisons à domicile, mais aussi les activités immobilières, alors que l’industrie, la santé/éducation et la construction connaissaient des évolutions modestes.

 

SOMMAIRE

Envie d’entreprendre et événements socio-politiques

L’indice Idinvest Envie d’entreprendre conjugue les deux composantes suivantes : 37% des Français déclarent avoir envie d’entreprendre (+ 2%), 11% des Français ont déjà un projet concret d’entreprise (+ 1%).

L’intérêt de cet article c’est de faire remarquer le lien entre l’envie de créer et l’actualité.

 

“L’indice Idinvest Partners Envie d’entreprendre s’établit à 407 (+57 points), en novembre 2018. Il se rapproche de son niveau historique de novembre 2017 (432), après la baisse significative qu’il avait connue en mai dernier, où il était descendu à 350, notamment du fait d’un contexte social compliqué et tendu. Un résultat de bon augure, qui confirme que la hausse des créations d’entreprise, mesurée par l’Insee à la rentrée, n’est pas un épiphénomène, mais une tendance durable, qui pourrait s’accentuer en 2019.”

Les indices successifs :

-novembre 2014 (370), puis avril 2015 (340 et attentats de janvier 2015), puis novembre 2015 (300),

-avant de remonter en mai 2017 (340 et élection présidentielle), puis novembre 2017 (432, le plus haut score)

-mai 2018 (350 et mouvements sociaux (SNCF, Air France, universités…), pour remonter en novembre 2018 (407).

 

SOMMAIRE

Le mécénat d’entreprise en forte progression depuis la possibilité de déduction fiscale.

Cette communication vise, conformément à la demande de la commission des finances de l’Assemblée nationale, à dresser un bilan avec un recul suffisant pour apprécier ses apports mais aussi ses limites.

 

⇒ Un dispositif fiscal avantageux et dynamique

 

“Avec la loi Aillagon, la France s’est dotée d’un dispositif fiscal généreux en faveur du mécénat des entreprises, qui demeure, quinze ans après, parmi les plus incitatifs sur le plan international.”

Outre une réduction d’impôt à un taux élevé (60%) et un plafonnement peu contraignant, les entreprises peuvent bénéficier d’un échelonnement de l’avantage fiscal sur 5 ans et de contreparties, dans une limite de 25% du don.

Enfin, une définition large de l’intérêt général permet à de nombreux organismes et secteurs d’activité de recevoir des dons.

Parallèlement, la possibilité instituée en 2000 de donner le nom de l’entreprise mécène à une fondation éponyme, ce qui était jusqu’alors strictement interdit, a puissamment encouragé l’essor du mécénat dans certains secteurs.

 

Ce dispositif a contribué à une multiplication par 10 du nombre d’entreprises recourant à cet avantage fiscal : 6 500 entreprises en 2005, première année de mesure de la dépense fiscale, 58 787 en 2016 et 68 930 en 2017.

 

Mais le mécénat demeure fortement concentré sur les très grandes entreprises : les 24 premiers bénéficiaires de l’avantage fiscal représentaient 44% du montant de la créance fiscale en 2016.

3 secteurs concentrent l’essentiel de la réduction d’impôt, l’industrie manufacturière, le secteur financier et des assurances et surtout le secteur du commerce et de la distribution qui représente à lui seul plus de 40% de la dépense totale. En 2016, parmi les cinq premiers groupes ayant déclaré une dépense fiscale au titre de l’article 238 bis du CGI, trois relevaient du secteur de la grande distribution. Au-delà de son importance en termes de chiffre d’affaires global ou de nombre d’entreprises, la place occupée par ce dernier secteur s’explique par la part importante des dons alimentaires en tant que mécénat en nature. 

 

Le mécénat des plus petites entreprises se développe, notamment sous la forme d’un mécénat collectif.

Les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu sont peu concernées, même si, en six ans, le nombre des donateurs a été multiplié par trois; en 2016, 7 253 entreprises sont concernées pour un montant total de réduction d’impôt de 3,94 M€. Le dispositif bénéficie donc très majoritairement aux entreprises redevables de l’IS. 

Le plafonnement de la mesure fiscale (5‰ du chiffre d’affaires hors taxes) constitue toutefois une contrainte, surtout pour les très petites entreprises. Si le plafond est identique pour toutes les entreprises, son niveau est souvent considéré comme plus contraignant pour les petites que pour les plus grandes.

 

Longtemps identifié au secteur culturel, le mécénat soutient aujourd’hui largement les secteurs social, éducatif et de la santé, dans un contexte marqué par les conséquences de la crise économique de 2008.

En 2018, le social regroupe 28% du budget du mécénat, la culture et le patrimoine 25%, l’éducation 23%, la santé 11%, l’humanitaire 10%, le sport 2%, la recherche scientifique hors santé moins de 1%, l’environnement, développement durable, biodiversité  moins de 1%; noter qu’en 2016, l’accompagnement des entrepreneurs sociaux, et le développement entrepreneuriat social concernait 5% du budget.

 

⇒ Des transformations du mécénat insuffisamment prises en compte

 

On dénombre en 2017, 2 364 fondations (en progression de 113% depuis 2001) et 2 494 fonds de dotation (en progression de 35% depuis 2014).

 

Alors que les entreprises mécènes ont longtemps privilégié le financement direct d’organismes privés ou publics, elles recourent plus volontiers aujourd’hui à des organismes intermédiaires, tels que les fondations et des fonds de dotation, 24% d’entre elles recourant à des structures qu’elles ont spécifiquement créées dans cette intention.

 

La structuration des services en charge du mécénat dans les grandes entreprises a conduit à la définition de véritables politiques de mécénat, souvent diversifiées quant aux secteurs aidés, mais beaucoup plus ciblés quant aux projets financés.

Dans un contexte d’émergence de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans les grandes entreprises, les frontières entre cette politique, qui concourt à l’objet social de l’entreprise, et le mécénat, qui répond à des objectifs d’intérêt général, tendent à se brouiller.

L’essor récent de fondations d’art contemporain conduit à s’interroger sur la prise en compte des retombées médiatiques de leurs actions en termes d’image et de notoriété, celles-ci tendant par leur importance à rapprocher le mécénat du parrainage, et sur l’encadrement éventuel des projets fondés sur la construction de bâtiments prestigieux confiés à de grands architectes, dont une partie majoritaire est financée par la dépense fiscale.

 

L’État ne s’est pas doté des outils lui permettant de documenter ces évolutions du mécénat et de rendre compte des effets de sa politique de soutien au mécénat, alors que a dépense fiscale a été multipliée par 10 (actuellement 900 M€ vs en moyenne entre 2011 et 2015, 547M€), une dépense appelée à figurer à l’avenir parmi les 20 principales dépenses fiscales.

Aucune évaluation de l’efficience des dispositifs en faveur du mécénat des entreprises n’a été réalisée récemment.

Or le soutien au mécénat des entreprises doit être considéré comme une véritable politique publique. Il fait l’objet d’un pilotage éclaté entre plusieurs départements ministériels, aucun n’étant en capacité de l’exercer de manière efficace et avec une vision interministérielle.

SOMMAIRE

69% des petites entreprises ont recruté au cours des 3 dernières années; 55% ont formé tous les salariés recrutés.

Méthodologie : Initié par le CNEFP et financé par le FPSPP, le Dispositif d’enquêtes sur les formations et itinéraires des salariés (Defis) est réalisé par le Céreq et piloté conjointement par le Céreq et le CNEFP.

L’étude s’intéresse aux petites entreprises de 3 à 49 salariés; pour la première fois, sont exploitées les questions liées au profil du dirigeant (niveau de diplôme, modalités de leur accession à la tête de l’entreprise), et à sa stratégie de développement.
Pour des raisons de taille d’échantillon, le champ a été restreint aux secteurs où les petites entreprises ont un poids important : industries alimentaires, construction de bâtiments, travaux de construction spécialisés, commerce et réparation automobile, commerce de gros, commerce de détail, hébergement et restauration, activités immobilières, activités juridiques et comptables, et activités d’architecture et d’ingénierie, de contrôle et analyse technique. Cette étude porte sur 1719 entreprises.
La typologie proposée se fonde sur une classification hiérarchique ascendante, qui repose sur le profil du dirigeant de l’entreprise et sa stratégie de développement.

 

69% des petites entreprises ont recruté au cours des 3 dernières années; 55% ont formé tous les salariés recrutés. 62% disposent d’un service ou d’une personne dédiée à la formation, 44% en ce qui concerne les RH.

 

3 configurations d’entreprises en ce qui concerne les pratiques de formation :

 

⇒ La première configuration regroupe les entreprises dites « managériales et formatrices » (37% des entreprises), celles dont les pratiques de formation se rapprochent le plus de celles des grandes entreprises.

*Les dirigeants sont très majoritairement diplômés du supérieur et visent avant tout la croissance de l’activité de leur entreprise; ils accordent une forte importance à tous les leviers stratégiques, la compétitivité des prix comme l’innovation et l’originalité des produits ou services.

 

Parmi ces entreprises, on trouve surtout des activités de comptabilité et juridiques, des pharmacies, des opticiens, des cabinets d’architectes, des agences immobilières;  le secteur de la construction est sous-représenté dans cette configuration, et la part d’ouvriers y est plus faible que dans les autres.

Si leur marché est avant tout local, 1/4 d’entre ont un marché national, et plus d’une sur dix international.

Avec une moyenne de 9 salariés, ces entreprises sont légèrement plus grandes que les entreprises des autres types, mais elles sont plus d’une sur trois à être insérées dans un groupe, un réseau d’enseigne ou une franchise.

Plus d’un quart de ces entreprises ont un effectif en hausse depuis trois ans, et les trois quarts ont recruté de nouveaux salariés (notamment via les candidatures spontanées). 58% forment tous les salariés recrutés.

Leurs perspectives économiques sont favorables.

 

Ces entreprises se distinguent par une politique de formation tout aussi développée et institutionnalisée que celle de grandes entreprises (désignation d’une personne dédiée à la formation pour 71% d’entre elles); noter que 52% disposent d’un service ou d’une personne dévolu aux RH. 81% conduisent des actions de formation où le développement des compétences de leurs salariés est un enjeu central. A l’instar des grandes entreprises, celles-ci s’entourent fréquemment de l’ensemble des partenaires emploi-formation (OPCA, organismes de formation, CCI, organisations patronales, consultants) pour appuyer et construire leur politique de formation.

 

⇒ Les petites entreprises peu formatrices peuvent, quant à elles, être regroupées en deux configurations différentes. L’une concerne les entreprises dites « traditionnelles », où la formation se résume aux aspects légaux et règlementaires. L’autre réunit celles dont les besoins en compétences, plus spécifiques, sont peu couverts par l’offre de formation. Ces entreprises développent davantage les apprentissages au travail.

 

*Les traditionnelles (32%)

 

Entreprises plus anciennes, souvent issues d’une transmission familiale ou d’une reprise, leurs dirigeants peu diplômés cherchent surtout à maintenir l’activité. Elles n’ont pas de stratégie affirmée, sinon une stratégie banalisée de type compétitivité-coût; elles sont celles qui déclarent le plus fréquemment ne pas avoir de besoin spécifique en compétences.

Un quart se déclare en mauvaise santé.

 

Caractérisées par une main-d’œuvre principalement ouvrière (45%), ces entreprises sont présentes notamment dans la restauration traditionnelle, le bâtiment et la réparation automobile. Elles se distinguent par un ancrage territorial plus marqué que les autres.

Elles recrutent peu (59% toutefois dans les 3 dernières années), mais principalement pour remplacer les salariés partis. Qu’il s’agisse d’emplois qualifiés ou non, elles rencontrent peu de difficultés pour recruter, ayant notamment recours aux entreprises de travail temporaire. seules 10% ont un effectif en hausse depuis 3 ans.

 

Seul un salarié sur quatre a accédé en 2014 à la formation, et pour des raisons principalement réglementaires (41% d’entre elles). Toutefois, la moitié a organisé au moins une formation en 2014, pour moins d’un quart de ses salariés.52% ont une personne dédiée à la formation.

Elles ne sont pas non plus à la recherche d’appuis pour obtenir des informations ou des conseils en matière de formation et s’adressent à leur expert-comptable lorsqu’il s’agit de remplir les obligations administratives. 

 

*Les entreprises à la recherche de compétences distinctives (31%)

 

Leurs dirigeants sont peu diplômés.

80% sont créateurs de leur entreprise, souvent sur la base d’une idée de produit, de service, ou de marché. 68% déclarent vouloir développer l’activité de l’entreprise à partir d’un projet original, ou d’une personnalisation de la production ou du service rendu. 

Mais elles présentent des points communs avec les « traditionnelles » : mêmes secteurs d’activité, salariés occupant des postes relativement peu qualifiés; mais elles s’en distinguent par leur création plus récente, un positionnement sur un marché plus vaste (23% interviennent sur le marché national et 10% sur le marché international), et de meilleures dynamiques économiques, attestées par une hausse de l’effectif, une bonne santé, et des perspectives économiques plus fréquemment positives que celles des entreprises « traditionnelles ».

 

Ces entreprises recrutent fréquemment (72% ont réalisé un ou plusieurs recrutements au cours des trois dernières années), et prévoient majoritairement une formation à l’embauche (56%), les salariés recrutés n’ayant pas les qualifications adéquates.

Pour recruter, les dirigeants s’appuient principalement sur des réseaux personnels (47%); 63% disposent d’une personne dédiée à la formation et 44% aux RH.

Malgré un recours limité à la formation, ces entreprises développent souvent des savoir-faire particuliers par l’activité de travail. 

 

Si elles accordent une place importante à la formation obligatoire, ces entreprises semblent également chercher à développer les compétences par et dans le travail, plutôt que dans un cadre organisé; 57% des dirigeants estiment en effet que les compétences s’acquièrent principalement dans le travail. Plus que les autres, elles recourent à l’apprentissage (34%; d’ailleurs 41% ont désigné un salarié comme formateur ou tuteur vs 23% pour les entreprises traditionnelles). Lorsqu’elles ne sont pas identifiées comme formatrices, elles déclarent plus fréquemment que les autres avoir formé sur le tas (38%).

De manière plus inattendue, elles se distinguent par une attente d’« efficacité », en évaluant l’ impact des formations sur les compétences des salariés et les performances de l’entreprise.

Elles déclarent fréquemment solliciter l’aide d’organismes extérieurs, pour les conseiller dans la mise en place de leur politique de formation.

 

Pour synthétiser :

 

 

 

SOMMAIRE

Si les jeunes sont optimistes pour leur avenir, ils ne se sentent pas assez valorisés en entreprise

Méthodologie : enquête réalisée auprès de trois échantillons :

• Un échantillon représentatif de 1007 jeunes âgés de moins de 26 ans, interrogé entre le 5 et le 12 novembre et dont la représentativité est assurée par la méthode des quotas au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de région d’habitation et de catégorie d’agglomération.

• Un échantillon représentatif de 1070 parents d’enfant(s) de moins de 26 ans, interrogé entre le 5 et le 12 novembre et dont la représentativité est assurée par la méthode des quotas au regard des critères de nombre et d’âge des enfants pour les parents.

• Un échantillon représentatif de 401 chefs d’entreprise, interrogé entre le 5 et le 23 novembre et dont la représentativité est assurée par la méthode des quotas au regard des critères de secteur d’activité et taille de l’entreprise.

Les jeunes et les parents ont été interrogés selon un questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI, et les chefs d’entreprise par téléphone.

“« Sondage OpinionWay pour Vers le Haut et la MAIF » 

 

⇒ La confiance en soi et dans l’avenir

 

70% des jeunes estiment que leur vie actuelle correspond à leurs attentes (dont très 15), notamment les bac +2 et au-delà avec 81%; ce chiffre est plutôt stable (74% en 2015, 68 en 2016 et 71 en 2017).

78% sont optimistes quant à leur avenir (dont 18 très optimistes), un chiffre plutôt en hausse (69% en 2015, 74 en 2016 et 78 en 2017).

Mais 49% (15% tout à fait) estiment avoir de meilleures perspectives en quittant la France; un chiffre plutôt en baisse (54% en 2016 et 2017).

 

⇒ La confiance dans le systéme éducatif

 

Le savoir précède l’humain (apprentissage du respect des autres, réduction des inégalités et épanouissement personnel), tant pour les jeunes que pour leurs parents :

*En ce qui concerne les jeunes : 73% (dont très 19 et par ailleurs 78% les bac +2 et au-delà) sont OK en ce qui concerne l’acquisition des savoirs pour tous, 57% (dont très 16) pour l’apprentissage du respect des autres et la citoyenneté, 47% (dont très 12 et par ailleurs 50% les hommes) pour l’épanouissement de chacun, 44% (dont très 11, et par ailleurs 50% les hommes) pour réduire les inégalités sociales.

*En ce qui concerne les parents, ces deerniers sont un peu plus mesurés : 64% (dont très 15) l’acquisition d’un savoir de base, 55% (dont 11) l’apprentissage du respect des autres et la citoyenneté, 44% (dont très 9) la réduction des inégalités; les parents sont un peu plus confiants sur l’épanouissement personnel 47% (dont 12). Les plus pessimistes sont les chômeurs.

Pour 79% (dont très 26) des parents, la réussite scolaire assure la réussite professionnelle, vs 68% (dont très 24) selon les jeunes; ceux qui le pensent le plus sont les 16-19 ans (75%) et les bac +2 et au-delà (72%). Il faut noter un net décrochage entre 2015 et 2018 en ce qui concerne les jeunes (81% pensaient que la réussite scolaire est gage de réussite professionnelle vs 72 et 71 en 2016 et 2017 puis 68 en 2018).

 

Par contre 85% (dont très 37) des chefs d’entreprise jugent inadaptés l’enseignement aux réalités du monde du travail actuel; fait intéressant, les plus positifs sont les dirigeants d’entreprises de 250 salariés et plus (34% adaptés vs 14 en moyenne) et l’industrie (19%).

 

66% ont une bonne opinion de leurs enseignants en lycée ou collège, 75% en université, à proximité de leurs parents (70 et 72%), et des chefs d’entreprise (70 et 66%). D”ailleurs cette approche est confirmée quand la question leur est posée des sentiments provoqués par les enseignants, montrant que c’est le systéme éducatif et non les enseignants, qui est en cause.

Les jeunes de niveau bac+2 et au-delà ont les sentiments les plus positifs, contrairement à ceux qui ont un niveau inférieur au bac. Les parents les plus jeunes ont les sentiments les plus positifs contrairement aux plus de 50 ans.

 

Pour les parents, la vie de leurs enfants leur apparait plus difficile que la leur (60% dont très 25), mais pour 28% équivalente et pour 11% plus facile. Le chiffre de 60% est plutôt en baisse au regard de 2015-2016 avec 66%.

 

89% (tout à fait 60%) des jeunes savent qu’en cas de difficulté, ils peuvent compter sur leur famille; ce chiffre est plutôt stable.

 

⇒ La confiance dans le monde du travail

 

Majoritairement jeunes et parents jugent que l’entreprise ne fait pas suffisamment confiance aux jeunes :

C’est le cas pour 71% des jeunes (dont très 20), mais moins celui des hommes (63) ou des bac+2 et au-delà (61).

C’est le cas aussi de 68% (dont très 15) des parents ; les hommes sont moins négatifs (62);

C’est moins le cas des chefs d’entreprises (47% dont très 9).

 

Par contre 51% (dont très 9) des jeunes estiment que le chef d’entreprise leur fait confiance à l’occasion de la représentation de l’entreprise lors d’un événement; c’est moins le cas pour des taches jugées plus difficiles: telles le management d’une équipe de plusieurs personnes (38% dont très 7), la résolution d’un problème RH dans l’entreprise (31% dont très 6) ou la gestion d’un projet ayant un impact financier important pour l’entreprise (23% dont très 7).

 

Mais les dirigeants sont nettement plus positifs, notamment ceux d’entreprises de plus de 250 salariés : représentation de l’entreprise lors d’un événement (80 dont très 35), management d’une équipe de plusieurs personnes (59% dont très 20 et 78 pour les dirigeants de plus de 250 salariés), gestion d’un projet ayant un impact financier important pour l’entreprise (50% dont très 16) et enfin résolution d’un problème RH (47% dont très 16 et par ailleurs 67% pour les dirigeants de 250 salariés et plus).

D’ailleurs, 87% (dont très 47 et les plus de 250 salariés 96%) des dirigeants estiment qu’accorder sa confiance aux jeunes fait partie des valeurs de votre entreprise.

 

Embaucher un jeune de moins de 26 ans à un poste à responsabilité constitue pour eux un risque similaire à celui de l’embauche d’un salarié plus âgé pour 63% (92 pour les 250 salariés et plus), et plus important pour 28% (BTP 41).

 

Cette confiance en direction des jeunes l’est aussi grandement en direction des différentes composantes de l’entreprise; pour les chefs d’entreprise, les relations sont jugées bonnes en ce qui concerne les différentes générations (94% dont très 38), les personnes d’origines différentes (90% dont très 38) et les personnes de religions différentes (88% dont très 37).

 

Le ressenti vis-à-vis de l’environnement social et politique

 

Il leur est facile de se faire soigner quand le besoin est là (78% dont très 27), de pratiquer des activités sportives (76% dont très 33), de pratiquer des activités culturelles (74 dont très 22).

 

22% ont confiance dans les femmes et hommes politiques pour défendre l’intérêt des jeunes une fois élus, un chiffre proche de celui de leurs parents (21%). 66% pensent qu’il leur est difficile d’accéder à des responsabilités politiques (mandats électoraux); un progrès puisqu’ils étaient 73% en 2015.

 

Le sondage propose aussi quelques slides sur le métier d’enseignant et l’intérêt porté par les jeunes à ce métier qu’ils pourraient exercer.

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L’informatique, facteur de productivité et d’emplois nouveaux ?

Cette étude s’intéresse à l’industrie manufacturière en France pendant la période 1994-2007, durant laquelle les nouvelles technologies étaient en plein essor.

 

L’informatisation soulève des questions sur le devenir de certaines formes d’emplois : environ 10% des emplois existants en France risqueraient à terme d’être automatisés et le le contenu de la moitié des emplois pourrait évoluer de façon significative.

 

L’usage croissant de l’informatique depuis les années 1990 aurait dégagé des gains de productivité dans les secteurs producteurs de nouvelles technologies mais ces gains seraient moins évidents dans les autres secteurs manufacturiers ; ce constat rejoint celui de l’essoufflement progressif des gains de productivité à l’échelle de l’économie toute entière, comme on peut l’observer en France ou dans la plupart des pays développés.

 

Dans les secteurs industriels des nouvelles technologies, ceux qui utilisent le plus l’informatique ne sont pas ceux qui dégagent le plus de gains de productivité.

En ce qui concerne les autres secteurs industriels le lien entre l’usage de l’informatique, les gains de productivité ou l’évolution de l’emploi, n’apparaît pas de prime abord. Cette absence de lien n’est pas forcément paradoxale : elle traduit le fait que les différents secteurs industriels n’ont pas les mêmes techniques de production et une structure des qualifications différente. Ce sont surtout les emplois faiblement qualifiés qui sont susceptibles d’être substituables au capital informatique alors que les emplois hautement qualifiés y sont plutôt complémentaires.

La distinction entre secteurs de basse ou de moyenne-haute technologie, ainsi qu’entre travailleurs faiblement ou hautement qualifiés, suffit à distinguer des évolutions contrastées en matière de productivité et d’emploi selon le recours à l’informatique.

 

L’analyse se place à un niveau sectoriel très fin, constitué d’environ deux cents secteurs répartis de façon globalement équilibrée entre basse et moyenne-haute technologie pour en observer les effets.

 

Dans ce cadre d’analyse, entre 1994 et 2007, un secteur de basse technologie ayant davantage recours à l’informatique a connu des gains de productivité et des pertes d’emplois en moyenne très nettement supérieurs; les pertes d’emplois liées au recours à l’informatique sont en fait principalement concentrées sur l’emploi peu qualifié; ajoutons, la délocalisation de la main-d’œuvre à l’étranger.

 

Par contre, dans les secteurs de moyenne-haute technologie, un recours plus élevé à l’informatique n’a pas d’effet significatif ni sur l’évolution de la productivité ni sur celle de l’emploi.

Les tâches y sont de manière générale moins répétitives, davantage assurées par des emplois qualifiés, pour lesquels le capital informatique n’est pas un substitut mais un complément, comme dans le cas de travaux de recherche et développement (R&D).

L’informatisation ne se traduit donc pas par des pertes significatives d’emplois. Il est toutefois étonnant qu’elle n’ait pas d’effet significatif sur la productivité; le retour sur investissement diminuerait à mesure que le processus de production en incorpore davantage.

 

Si la même analyse est appliquée dans les services, les secteurs qui ont davantage recours à l’informatique connaissent des niveaux d’emploi supérieurs, ce qui s’oppose nettement au constat réalisé dans l’industrie manufacturière. Cependant, il n’y a pas de relation significative entre le recours à l’informatique et la productivité.

 

L’informatisation semble donc accompagner des changements sectoriels de fond, avec une forte amélioration de la productivité apparente du travail pour les secteurs en déclin et serait un enrichissement en travail pour les secteurs en plein essor (en particulier, l’informatisation avec le recours croissant de l’industrie à l’externalisation et aux services aux entreprises).

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L’usage d’internet est nettement passé dans le quotidien.

⇒ Les internautes en France

 

On recense 89% d’internautes en France (+ 1 point) tandis que 86% de Français disposent d’une connexion internet à domicile (+1 point). 80% en ont un usage quotidien (+4 points), avec une forte hausse de l’utilisation et de la fréquence d’utilisation chez les populations les moins connectées (exemple, les 70 ans et plus sont 60% à utiliser internet contre 38% en 2015; la proportion d’internautes quotidiens a doublé, passant de 22% à 45%).

Par contre, le temps passé sur internet n’a guère évolué reste constant à 21 heures par semaine chez les internautes (18 heures en moyenne dans l’ensemble de la population); il a même un peu diminué (de 2 heures chez les plus diplômés, les cadres ou les 40-59 ans). 

 

⇒ Les freins

 

Par rapport à il y a 10 ans, les griefs au sujet d’internet concernent moins souvent sa complexité (21% et- 10 points) ou son inutilité (- 8 points), se concentrant sur la protection des données personnelles (40%), dont la citation a doublé par rapport à 2008.

Noter que 13% seulement se disent prêt à renoncer à la gratuité et à payer pour s’assurer de la non utilisation de leurs données, alors que 34% se déclarent prêts à n’accéder qu’à des services restreints en échange de cette garantie; pour éviter qu’un service internet gratuit devienne payant, une minorité se dit prête à partager sa géolocalisation (22%) ou à livrer des informations sur ses goûts et ses préférences (22%).

Dans tous les groupes d’internautes, la réticence est forte à communiquer des informations sur sa géolocalisation (au mieux, 28% le feraient) ou ses goûts et préférences (34% au mieux). 

 

Toutefois, la maîtrise d’internet et des outils numériques (ordinateur, smartphone …) est loin d’être acquise dans la population : près d’un adulte sur cinq ne recourt jamais aux outils informatiques et numériques ou est bloqué en cas de difficulté; 42% cherchent de l’aide en cas de difficultés, le plus souvent auprès de proches (36%) tandis que 38% n’ont aucune difficulté ou se débrouillent seuls pour y faire face. Parmi les personnes à qui il arrive de se trouver en difficultés, 6 sur 10 ne souhaitent pas de formation, 1/3 se dit prêt à suivre une petite formation, gratuite; seuls 6% envisagent de payer pour bénéficier d’une formation plus complète.

 

⇒ L’utilisation

 

65% des enquêtés ont eu recours l’administration en ligne au cours des 12 derniers mois (- 2 points en un an).

61% des personnes de 12 ans et plus ont fait des achats sur internet au cours de l’année écoulée (identique à 2017), mais avec une fréquence en hausse (35% réalisant un achat par mois au moins, + 6 points en deux ans); la crainte liée à la sécurité des paiements recule de 9 points pour s’établir à 29%. 94% des acheteurs font leurs emplettes sur des sites français et 44% s’y cantonnent, alors que 54% n’hésitent pas à réaliser des transactions sur des sites étrangers.

50% utilisent internet pour chercher des informations sur sa santé ou celle de ses proches (+ 9 points en trois ans), 15% échangent sur des forums ou des réseaux sociaux à ce sujet. Entre 10 et 20% disent déjà utiliser internet pour leur santé, que ce soit pour contrôler leur état de santé (9%), pour transmettre des informations à leur médecin (11%) ou pour améliorer leurs habitudes de vie (19%).

 

⇒ Les équipements et les modalités d’utilisation

 

Dans la course des ménages aux équipements numériques (tablettes, montres connectées, et depuis peu enceintes intelligentes), le smartphone s’impose aujourd’hui comme l’équipement de référence : en 2018, 3 personnes sur 4 ont l’usage d’un smartphone (+2 points); 61% des équipés mobiles se connectent à internet par la 4G (le taux a progressé de +19 points en2 ans, +47 points en 4 ans). Il est le mode d’accès principal à internet (46%, +4 points par rapport à l’an dernier, vs 35% et -3 points pour l’ordinateur et 7% via une tablette).

Ces tendances sont principalement portées par une population jeune  : 98% des 18-24 ans possèdent un smartphone; 86% utilisent la 4G et 83% utilisent le smartphone pour se connecter à internet; 92% des cadres utilisent un smartphone contre 79% pour les ouvriers. Cependant, le développement inégal du réseau internet mobile et de la couverture réseau inhibent l’utilisation de ces technologies des populations rurales.

 

53% des Français communiquent en envoyant des messages textes par ce biais (+ 10 points en un an); 41% disent le faire quotidiennement (+ 6 points en un an). 40% téléphonent via ces applications (+ 9 points).

En un an, les personnes équipées qui se déplacent au sein de l’Union européenne sont beaucoup plus nombreuses à utiliser leur téléphone (78%, + 9 points); lors de leurs déplacements en Europe, 32% des personnes équipées ont utilisé la connexion internet de leur téléphone mobile cette année, contre 24% l’an dernier.

 

Le taux d’équipement d’ordinateur (78% des Français) baisse de 3 points; et le nombre de personnes disposant de plusieurs ordinateurs diminue (30%, – 3 points), tout comme le nombre de personnes disposant d’une tablette (41%, contre 44% l’an dernier).

 

Dans la façon de se connecter à domicile, les connexions par ordinateur via une connexion fixe restent les plus pratiquées mais marquent le pas (75%, – 3 points), tandis que les connexions sur téléphone ou tablette via le wifi se maintiennent à 64%; seules les connexions sur le réseau mobile continuent à progresser (55%, + 4 points en un an).

 

⇒ Les réseaux sociaux ne gagnent pas de public, tout comme les pratiques collaboratives

 

Après une hausse de 7 points en 2 ans, la participation aux réseaux sociaux reste inchangée cette année, avec 59%, loin de la moyenne européenne; les 18-24 ans sont les plus utilisateurs (93%, contre 96% l’an dernier).

La proportion de ceux qui sont membres d’un réseau social passe de 84% à 76% (- 8 points). 

 

Si l’échange ou le partage sans rémunération de biens ou de services gagne 2 points (8%), l’offre contre rémunérations à des pairs de biens ou de services s’émousse légèrement (12% contre 13% l’an dernier), tout comme le recours à de tels usages auprès de particuliers (20%, contre 22% l’an dernier). Au total, 27% des enquêtés revendiquent l’une ou l’autre de ces pratiques collaboratives (- 1 point par rapport à l’an dernier).

21% des personnes interrogées ne voient aucun frein à l’utilisation des pratiques collaboratives sur internet, mais 20% pensent qu’on ne peut pas avoir confiance dans les avis qu’on trouve sur internet ; 19% déplorent aussi le manque de garantie quand un paiement est nécessaire et 17% disent préférer avoir recours à un professionnel.

 

 

 

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Guides

“Déposer un brevet : dans quels cas, pour quelle stratégie ?”, Agence du Patrimoine Immatériel de l’État, lu décembre 2018

“MODALITÉS DE L’IMPLANTATION”, Business France, DOING BUSINESS IN FRANCE 2017 LIVRET 1, lu décembre 2018

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Etudes, rapports et propositions non commentés

“BILAN THÉMATIQUE BÂTIMENT, ÉDITION 2018, Programme investissement d’avenir”, Ademe, novembre 2018

“RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES sur la fiscalité du numérique ” Assemblée Nationale rapport N°1455 du 29 novembre 2018

“EFFORT FINANCIER DE L’ÉTAT EN FAVEUR DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES”, Assemblée Nationale, PLF 2019, lu décembre 2018

“EFFORT FINANCIER DE L’ÉTAT EN FAVEUR DES ASSOCIATIONS “, Assemblée Nationale, PLF 2019, lu décembre 2018

“FORMATION PROFESSIONNELLE ” , Assemblée Nationale, PLF 2019, lu décembre 2018

“LE RECRUTEMENT DANS LES ENTREPRISES DES SERVICES DE L’AUTOMOBILE” ANFA, Autofocus N°75, octobre 2018

“NOTRE AMBITION POUR L’INDUSTRIE”, Conseil national de l’industrie 22 novembre 2018

“L’organisation des recrutements dans les entreprises : un outil de lutte contre les discriminations ? Les enseignements d’un testing mené en France métropolitaine dans les grandes entreprises”, Dares, documents d’études N°226, novembre 2018

“L’investissement des communes et son financement “, DGCL N°127, décembre 2018

“DOING BUSINESS 2019 Training for Reform”, Banque Mondiale, lu décembre 2018

” Le maintien de la croissance au troisième trimestre devrait permettre au e-commerce d’atteindre les 90 milliards d’euros en 2018″, Fevad COMMUNIQUE DE PRESSE du 15 novembre 2018

“Les salaires augmentent-ils vraiment avec l’âge ? “, France Stratégie, la note d’analyse N°72, novembre 2018

“Les entreprises de sécurité privée: une faible rentabilité malgré une vive croissance “, Insee Première N°1720, novembre 2018

“La location de logements touristiques de particuliers par Internet attire toujours plus en 2017”, Insee Focus N°133, novembre 2018

“Le patrimoine des ménages en 2018 : repli de la détention de patrimoine financier “, Insee Première N°1722, décembre 2018

“Saison touristique d’été 2018 : Fréquentation en hausse, grâce à la clientèle non résidente”, Insee Focus, N°134, novembre 2018

“Les Français et le sentiment de sécurité dans le commerce”, Opinion Way,Perifem, lu décembre 2018

“Annual report on Européan SMEs : The 10th anniversary of the Small Business Act
“, European Commission

 

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Impacts positifs et négatifs des technologies numériques au travail.

Méthodologie : échantillon de 1010 salariés travaillant dans un bureau pour une entreprise privée ou publique, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI  entre le 16 et le 23 octobre.

28% y sont des cadres, 32% des professions intermédiaires et 40% des employés et des ouvriers. 20% sont dans des TPE, 15% dans des PME, 25% dans des ETI et 40% dans des grandes entreprises. 80% sont dans les services. 20% ont moins de 30 ans, 29% de 30 à 39 ans, 27% de 40 à 49 ans, 24% 50 ans et plus. les 3/4 ont recours tous les jours à l’utilisation de l’ordinateur.

Par outils numériques professionnels, les auteurs du sondage entendent “technologies numériques à usage professionnel mises à votre disposition dans le cadre de votre travail : messagerie professionnelle, ordinateur fixe ou portable, smartphone ou tablette, Intranet, messagerie instantanée (chat d’entreprise), etc”.

 

75% utilisent ces outils en moyenne plus de 3 heures par jour (2016 : 67%); ceux qui y ont recours plus de 6 heures par jour (43%) sont  plus souvent des cadres (55%), des salariés de grandes entreprises (49%), moins des managers (38%) et de salariés de PME (32%). 32% des salariés interrogés utilisent l’ordinateur entre 3 et 6 heures.

 

⇒ Impacts positifs sur le travail

 

A la question ” vos outils numériques professionnels vous donnent-ils plus de flexibilité dans vos horaires de travail (télétravail, mobilité à l’intérieur de l’entreprise…) ?” 45% répondent oui et je l’apprécie, 14% oui et cela me dérange.

 

Ces outils ont un impact sur le contenu de leur travail : dans la réactivité dans l’échange d’information (oui 62%, cadres 69%, aucun 24), l’autonomie professionnelle (57%, aucun 32), l’organisation du travail de leur équipe (55%, aucun 30), la gestion des urgences (55%, aucun 28), la coopération entre collègues (49%, aucun 32), la rapidité dans la prise de décision (49%, aucun 35), la diversité des tâches (48%, aucun 34) et le rapport aux clients (47%, aucun 37).

 

⇒Impacts négatifs

 

Toutefois, 39% ont le sentiment de trop d’informations (ceux qui l’utilisent plus de 6 heures par jour 49%, les cadres 44%); 54% estiment avoir suffisamment d’informations et 4% pas assez.

70% estiment n’avoir pas assez de temps pour traiter toutes les informations reçues.

 

Ce flux génère pour  43% de la fatigue (54% pour les utilisateurs de plus de 6 heure /jour), pour 36% un sentiment de submersion (44% les 18-29 ans), pour 35% du stress (50% le secteur vente et 48% les 18-29 ans) , pour 32% une atteinte à leur concentration (44% les 18-29 ans et 41% ceux qui y ont recours plus de 6 heures par jour), pour 22% un sentiment de désorientation (33% les 18-29 ans et 29% les managers).

Ces outils numériques conduisent à travailler le soir, le week-end et pendant les vacances, voire à culpabiliser quand les “urgences” se posent en dehors du temps de travail et que le salarié n’y répond pas :

 

⇒ La façon de gérer le stress par les utilisateurs

 

45% font des pauses régulières toutes les 2 heures vers une autre activité récréative autre que le travail; il sont 54% à la faire pour ceux qui travaillent 3 à 6 heures par jour sur l’ordinateur et 54% au sein des grandes entreprises. D’ailleurs 68% peuvent faire une ou des pauses quand ils le souhaitent ou à l’occasion de pause obligatoire (18%); au total 86% font des pauses (92% le secteur public, 91% les professions intermédiaires, 90% les managers mais moins le secteur privé 83%, les PME avec 79% et les TPE avec 76%).

Pour 48% les temps de détente chiffrent moins de 10 minutes (60% dans les TPE et 57% pour ceux qui travaillent sur l’ordinateur au moins 6 heures/jour) et 35% de 10 à 20 minutes. 52% font entre 1 et 2 pauses et 24% autant que nécessaire (notamment ceux qui travaillent le soir et le week-end 29%).

 

Les autres limitent l’accès aux outils numériques

* soit en réservant un créneau horaire dédié exclusivement à la gestion de ces informations (27%), notamment ceux en TPE (42%) et ceux qui travaillent le soir ou le week-end.

* soit en éteignant ponctuellement certains outils (chat interne, boîte e-mail, téléphone …), avec 24%.

* soit pour 21% en s’imposant des durées précises de consultation de ces outils (managers 30%).

 

⇒ Ce que les entreprises ont mis en place

 

– 41% ne proposent aucune action

– 23% la création d’une charte de bonne pratique des mails et 10% l’organisation de la gestion des mails durant les absences de salariés; noter que 51% des salariés déclarent que personne ne traite leurs mails quand ils sont en congés; 32% ont laissé cette gestion à un membre de leur équipe; 13% les traitent eux-mêmes depuis leurs congés.

– Des règles ont été mises en place : 16% autour de la déconnexion, 13% l’obligation de faire des pauses, 8% l’obligation de laisser son ordinateur portable au bureau.

– 11% proposent l’exemplarité managériale en matière de gestion de l’information et de déconnexion; 10% ont organisé une formation à la gestion du temps de travail.

 

 

 

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Guides

“FÊTES DE FIN D’ANNÉE 2018 : les conseils de la DGCCRF”, lu novembre 2018

“brochure pratique impôts locaux 2018”, Finances Publiques, lu novembre 2018

“TOUT SAVOIR SUR LE PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE À DESTINATION DES INDÉPENDANTS : COMMERÇANTS, ARTISANS, PROFESSIONS LIBÉRALES, AGRICULTEURS”, WWW.ECONOMIE.GOUV.FR,  septembre 2018

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Les incubateurs de l’ESS

Un article des Echos décrit 20 entrepreneurs de l’ESS, répartis dans toute la France, dont celui de l’ESSEC, celui du campus de l’université de Paris-X Nanterre; 11 incubateurs sur les 30 cités sont en région parisienne.

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  • Les incubateurs de l’ESS
    Source : "ESS : 20 incubateurs pour lancer un projet à impact social" Les Echos Entrepreneurs, 24 11 2018

Réussir sa vie, c’est pour 29% le fait de créer son entreprise (15% l’ont fait ou sont en cours).

Méthodologie : Echantillon de 1063 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle (dont non-salariés), de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’interrogation sur systéme CAWI a eu lieu entre le 17 et 18 octobre.

« Sondage Opinion Way pour TEDx Champs Elysées Women».

L’intérêt de la reprise partielle de ce sondage est de situer l’opinion des Français sur le thème de la réussite, au regard des valeurs et contraintes de l’entrepreneuriat; autrement formulé, les Français pourraient-ils s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale au regard de leurs attentes. Une limite : le fait que les items proposés dans le sondage n’aient que peu intégré la préoccupation de l’entrepreneuriat.

 

34% des Français, pensent que dans la société actuelle la création d’entreprise est un signe de réussite, mais gagner de l’argent et avoir du patrimoine passent largement devant, alors que gagner de l’argent, en termes de patrimoine personnel, est une motivation bien moins mise en avant par les nouveaux entrepreneurs.

 

⇒ 34% des Français (dont 9 tout à fait), pensent que dans la société actuelle la création d’entreprise est un signe de réussite (notamment pour les hommes de 25-34 ans avec 41%, et les 65 ans et plus avec 38% ); cet item est le dernier cité.

Sont loin devant :

-gagner de l’argent (72% dont tout à fait 22), être propriétaire (71 et 22), avoir du patrimoine mobilier (48 et 13)

-Avoir des enfants (65 et 21), être en couple (61 et 20)

-Avoir un bon diplôme (63 et 16), avoir fait une école prestigieuse (38 et 10)

-Avoir un poste à haute responsabilité (47 et 12), item qui pourrait suggérer une ouverture vers entrepreneuriat

 

⇒La question était ensuite posée en termes d’objectif de vie, avec pour partie les mêmes items. En ce qui concerne les actes qui pourraient s’inscrire dans une facilitation d’attitude entrepreneuriale,  les items sont les suivants :

-Changer de métier (32% l’ont fait, 7 sont en cours de la faire, 14 pourraient le faire)

-Accéder à un poste plus ambitieux (respectivement 23, 8, 19)

-Quitter son emploi (30, 5,11)

-Créer une entreprise (11, 4 et 14)

-et item nouveau et peu favorable à l’entrepreneuriat : rester dans un emploi confortable (30, 11 ,13)

 

En ce qui concerne les autres items, on retrouve les mêmes tendances que dans la question précédente (mais tous les items n’ont pas été proposés et d’autres ont été ajoutés) :

-La fait de gagner de l’argent, d’être propriétaire, celui du diplôme n’ont pas été posés,

-ont aussi été posés : être en couple (66, 5, 9), avoir des enfants (59, 4, 13) et un objectif personnel et prioritaire de vie ; un nouvel item le confirme sur l’importance relative du divorce, de la rupture (22, 3, 5),

-Un Item nouveau : vous lancer dans une activité sportive, culturelle…(35, 10, 13)

 

Si la question sur l’échec, qu’il faut savoir surmonter est largement exprimée, le fait qu’il ait été ou non supporté par les répondants n’a pas été posée; on en reste sur de “beaux propos”.

 

⇒ Enfin la question leur était posée des éléments qui permettraient de réussir leur vie

Les aléas pour partie “extérieurs” à la personne, tels plus de moyens financiers (50%), faire la bonne rencontre (35), avoir plus de soutien de la part de l’entourage (17) sont plus habituels.

Par contre, ce qui concerne bien plus la façon d’être de la personne, est moins cité, notamment la prise en main par soi : avoir plus de confiance en soi (35), avoir davantage de volonté (21), suivre une formation (14). Tout comme, l‘écoute et l’expérience de la vie, un atout pour réussir sa vie : bénéficier de retours d’expériences de personnes qui ont changé de vie (9), avoir un modèle qui montre la marche à suivre (8) ou encore vivre un événement qui fait déclic (divorce, licenciement…).

 

44% disent que leur réussite ne dépend que d’eux (52%les 25-34 ans), alors que 47% affirment qu’elle ne dépend pas qu’eux.

 

 

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La population immigrée est de plus en plus diplômée.

Parce que la création d’entreprise est proposée aux immigrés et aux habitants des quartiers en difficulté, il m’a semblé utile de faire connaitre quelques éléments descriptifs de la population des immigrés, repérés dans les données Insee.

 

Selon le recensement, 6,1millions d’immigrés (personnes nées à l’étranger et de nationalité étrangère), vivaient début 2015 sur le territoire français, soit 9,3% de la population résidant en France; la proportion des 15-64 ans est un peu supérieure (de l’ordre de 10%).

 

La moitié de la population des immigrés d’âges actifs (15-64 ans) est arrivée en France avant 1998. Parmi ceux qui sont arrivés à l’âge de 15 ans ou plus, près de la moitié déclarent avoir émigré pour des raisons familiales.

 

L’immigration se féminise au fil des années et les femmes sont désormais aussi nombreuses que les hommes à venir étudier en France.

 

La population immigrée est de plus en plus diplômée, pour des raisons qui tiennent à la fois aux niveaux d’études plus élevés atteints par les parents et à la poursuite des études en France de personnes arrivées enfants ou comme étudiants.

42% des immigrés d’âges actifs sont peu ou pas diplômés; 31% ont un CAP, un BEP ou un baccalauréat et 27% un diplôme de l’enseignement supérieur.

1/4 ont été scolarisés en France; la moitié des diplômés du supérieur ont obtenu leur diplôme en France.

Les immigrés ayant un CAP, un BEP ou un baccalauréat sont plutôt arrivés avant l’âge de 15 ans (40%). 38 % des immigrés arrivés à l’âge de 15 ans ou plus et ayant un diplôme équivalent à baccalauréat + 2 ou plus sont venus en France pour y faire leurs études.

 

Le niveau de diplôme des immigrés a augmenté depuis une trentaine d’années : 33% de ceux qui sont arrivés après 1998 ont un diplôme de l’enseignement supérieur, contre 21% de ceux qui étaient arrivés avant cette date.

 

Le fait d’avoir fait ses études à l’étranger n’augmente significativement le sentiment de surqualification que lors du premier emploi.

 

Un tiers de ceux qui sont en emploi considèrent qu’ils sont surqualifiés. À caractéristiques égales, le sentiment de surqualification dans le premier emploi occupé en France est plus fort parmi les immigrés qui ne parlaient pas le français. Quatre immigrés sur dix ne parlaient pas ou peu le français lors de leur premier emploi en France. 

 

Parmi les immigrés arrivés en France à l’âge de 15 ans ou plus, un tiers de ceux devenus français ont acquis la nationalité dans les cinq ans qui ont suivi leur arrivée.

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Les entreprises en forte croissance emploient 540 000 emplois de plus en 3 ans.

Sources : Le répertoire des entreprises et des établissements (REE) permet d’étudier la démographie des entreprises et des établissements. Il est basé sur les informations du système informatique pour le répertoire des entreprises et de leurs établissements (Sirene). Les effectifs salariés sont issus du système d’information Clap (Connaissance locale de l’appareil productif). Les informations relatives à l’appartenance à un groupe proviennent du répertoire des liaisons financières entre sociétés (Lifi).
Les informations financières (taux de marge, taux d’investissement, taux d’exportation) sont issues du dispositif d’élaboration des statistiques annuelles d’entreprises (Ésane).

Par forte croissance en emploi (définition Eurostat et l’OCDE), on entend un taux de croissance annuel moyen sur 3 ans d’au moins 10% (entre 2012-2015) et un effectif de 10 salariés ou plus au début de la période.

 

En 2015, parmi les 176 250 entreprises de 10 salariés ou plus au sens d’unités légales, 8,6% (15 080 entreprises) sont des entreprises «en forte croissance». Ce sont quasi exclusivement des sociétés (94%). Elles emploient 1,173 million de salariés en équivalent temps plein et ont généré entre 2012 et 2015, 539 200 salariés en plus (hausse de 85%) .

 

Les facteurs relatifs à la forte croissance sont :

⇒ l’âge de l’entreprise : 45% avaient moins de 10 ans d’ancienneté (dont 26% moins de 5 ans) vs 26% pour l’ensemble des entreprises;  la probabilité d’être en forte croissance décroît avec l’âge de l’entreprise; elle est maximale entre 1 et 3 ans, puis entre 4 et 5 ans.

⇒ et le secteur d’activité : elle est la plus élevée pour les services aux entreprises : le secteur de l’information et de la communication (surtout pour les activités de conseil en systèmes et logiciels informatiques et de programmation informatique) avec 16,6%, suivi par le secteur des activités de services administratifs et de soutien aux entreprises (notamment celles de sécurité privée de nettoyage et d’intérim) avec 13,7%, puis le secteur des activités spécialisées scientifiques et techniques (11,2%).

À l’opposé, le taux de croissance est plus faible pour l’hébergement-restauration (4,4%), l’industrie (6,7%), la construction (7%) et le commerce (7,2%).

 

Ces entreprises en forte croissance sont sur-représentées en Île-de-France (30% vs 24% en ce qui concerne le poids de l’ensemble des entreprises d’Ile-de-France en France), région par ailleurs surreprésentée dans l’activité services aux entreprises  .

 

Ces entreprises en forte croissance sont 59% à faire partie d’un groupe comme l’ensemble des entreprises de 10 salariés, 13% ayant intégré un groupe entre 2012 et 2015 (vs 7% pour les autres entreprises); 36% sont indépendantes.

 

Elles exportent aussi plus souvent, notamment quand le taux d’exportation est supérieure à 20%; toutefois 81% exportent au plus 5% de leur chiffre d’affaires.

Le taux est élevé pour l’industrie ou les activités spécialisées scientifiques et techniques (28% contre 16% pour l’ensemble des entreprises en forte croissance).

 

Les taux d’investissement et le taux de marge plus élevés vont de pair avec une forte croissance. Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité est maximale pour un taux d’investissement supérieur à 10% ou un taux de marge supérieur à 20%.

 

Les entreprises en forte croissance emploient 1,17 million de salariés en équivalent temps plein en 2015, en hausse de 85% sur 3 ans (+ 540 000 salariés); cette augmentation concerne tous les secteurs d’activité, et plus particulièrement les activités des transports et d’entreposage (+186%).

En 2012, 51% avaient entre 10 et 19 salariés, 29% entre 20 et 49 salariés, 13% entre 50 et 249 salariés et 3% 250 salariés et plus; cette répartition est très proche en 2015.

 

Pour les seules gazelles, c’est-à-dire les jeunes entreprises en forte croissance, l’emploi salarié double en trois ans, alors que le nombre de salariés des autres entreprises de 10 salariés et plus a progressé seulement de 1%.

 

Mais l’évolution du nombre d’entreprises de croissance est plus élevé en UE (8,6% en France, vs 9,9%).

Comme en France, la hausse est plus élevée dans le secteur de l’information-communication (15%), un secteur qui figure dans le top3 des activités pour 23 pays sur 28. Viennent ensuite les activités de services administratifs et de soutien (14%), les activités de transports et d’entreposage (12%) et les activités spécialisées, scientifiques et techniques (11%).

En nombre d’entreprises en forte croissance, la France se place au 4e rang européen derrière l’Allemagne (38 000 entreprises), le Royaume-Uni (23 000 entreprises) et l’Espagne (14 000), mais devant l’Italie (12 000) et la Pologne (10 000 entreprises). 

SOMMAIRE

Si la moitié des Français sont intéressés par le travail indépendant, ils ne semblent pas clairement informés de ce type de statut.

Méthodologie : échantillon de 2000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1096 travailleurs actifs, et 119 demandeurs d’emploi, interrogé entre le 14 et le 21 août 2018, par Internet via Access Panel d’Ipsos. 

 

49% des Français sont intéressés par le travail indépendant : 28% bien que ne l’ayant jamais exercé (32% les cadres, 36% les moins de 35 ans), 13% parce qu’ils l’ont exercé dans le passé et 8% l’exercent actuellement.

Les travailleurs actifs sont 50% à être intéressés, 13% à en faire actuellement partie, 10% à avoir exercé comme tel dans le passé, alors que les chômeurs, sont 61% à s’y intéresser, dont 14% à avoir connu ce statut dans le passé,alors que 44%  souhaitent y avoir recours.

 

Ce type d’activité professionnelle est une forme d’avenir, leur développement devant être encouragé pour 57% des répondants (très encouragée pour 19%), et 72% pour ceux qui sont intéressés à devenir travailleur indépendant.

 

Pour autant, les Français sont insuffisamment informés sur ce que recoupent les nouvelles formes de travail : 45% des répondants savent précisément ce que recouvre l’autoentrepreneuriat (53% pour ceux qui souhaiteraient devenir indépendant), 22% le co-working, 21% le temps partagé, 16% le portage salarial; globalement de 28 à 37% ont entendu parler de ces formes de travail indépendant, sans savoir précisément de quoi il s’agit.

 

SOMMAIRE

La demande de nouveaux crédits est stable pour les TPE, en léger recul pour les PME.

⇒ Les crédits aux TPE

La demande de crédits des TPE reste stable pour les crédits de trésorerie (7%), comme pour les crédits d’investissement (10%).

-L’accès au crédit de trésorerie revient ce trimestre au niveau moyen observé depuis 2014 : 65% des TPE ont obtenu en totalité ou en grande partie les crédits demandés, après un pic à 73% au deuxième trimestre.

-L’obtention de crédits d’investissement, plus fréquente, reste très facile en moyenne : 85% des TPE obtiennent (en totalité ou à plus de 75%) les crédits souhaités, après 84% au deuxième trimestre. Sur les seuls crédits d’équipement, l’obtention atteint 82% (contre 85% au trimestre précédent). 

 

⇒ Les crédits aux PME

-L’accès des PME aux crédits de trésorerie reste élevé : 84% des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés (87% le trimestre précédent).

-L’accès aux crédits d’investissement, encore plus large, est stable à 95%. S’agissant plus particulièrement des crédits d’équipement, l’obtention se maintient à haut niveau (89% comme au deuxième trimestre).

 

Les crédits aux ETI

-La demande de nouveaux crédits de trésorerie varie peu : 11% des ETI ont sollicité un financement ce trimestre, contre 10% au trimestre précédent. L’obtention (en totalité ou à plus de 75%) se contracte ce trimestre à 91%, après avoir atteint 96% au deuxième trimestre.

46% des ETI déclarent avoir demandé des lignes de crédit: 66% des ETI ayant obtenu des lignes de crédit utilisent leur possibilité de tirage, contre 72% au deuxième trimestre.

-La demande de crédits d’investissement se réduit : 28% des ETI ont sollicité un financement, après 31% au deuxième trimestre. 98% des ETI obtiennent en totalité ou en grande partie les crédits demandés. Sur les seuls crédits d’équipement, l’obtention est elle aussi élevée (91%).
Rappelons que les ETI ont accès au marché des titres privés, ce qui doit être pris en considération dans l’interprétation des résultats les concernant.

SOMMAIRE

62% des Français disent aimer leur boîte, dont 13% beaucoup.

Méthodologie : échantillon de 1144 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 594 salariés, ont été interrogés les 26 ou 27 septembre 2018.
L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI.

« Sondage Opinion Way pour J’aime ma boîte »

 

Plus l’entreprise est petite, plus on l’aime.

 

62% des Français disent aimer leur boîte et 65% les entreprises en général (tout à fait 13 et 5%, donnant la faveur à leur entreprise).

 

Le clivage gauche-droite persiste y est visible : 85% de ceux qui ont une proximité partisane avec la droite répondent aimer les entreprises, vs 60% à gauche.

 

Les femmes sont plus enclines à dire « J’aime ma boite » (66% vs 59 les hommes) ; ce sont majoritairement elles qui créent du lien social dans les entreprises (dates d’anniversaires, cadeaux, pots, etc.).

 

81% des interviewés d’une entreprise de moins de 10 salariés aiment les entreprises en général vs 60% dans les entreprises de plus de 250 salariés.

La taille de l’entreprise joue beaucoup : plus l’entreprise est petite plus on l’aime : les salariés interrogés, travaillant dans une TPE, sont 75% à dire qu’ils aiment leur boite, alors que  ceux qui travaillent dans une entreprise de 5 000 salariés et plus ne l’affirment qu’à 51%.

 

Par contre, le secteur joue peu, un peu plus dans les services , moins dans l’industrie.

 

Les raisons d’aimer son entreprise :

– parce que l’actualité est anxiogène et c’est un lieu où je me sens bien (38%)

– parce qu’elle est attentive à mon bien-être (sport, moments conviviaux…) avec 32%

– parce qu’elle est attentive à l’environnement (32%)

Fêter son entreprise est perçu comme un facteur de lien social (45%), plus dans les TPE que dans les plus grandes entreprises.

SOMMAIRE

37% des PME-ETI sont opérationnelles pour une industrie du futur.

Méthodologie : 2 055 dirigeants, de tous les secteurs industriels manufacturiers et de tous les territoires, ont  répondu; 32 ont fait l’objet d’un entretien en face à face. Enquête menée d’avril à juillet 2018.

Effectif moyen (70 salariés) et médian (28 salariés); 82% sont des entreprises familiales ou patrimoniales et 15% des filiales (9% de groupes étrangers et 6 de groupes Français), 3% des coopératives.

 

63% des PME-ETI sont dans une démarche d’évolution ou de transformation pour aborder l’industrie du futur.

 

♦ En bref quelques chiffres sur l’industrie manufacturière :

⇒ 213 303 entreprises dont 190 164 TPE, 22 900 PME, 1 598 ETI et 81grandes entreprises

⇒ 2,815 millions de salariés (11,1% de l’emploi total); 13% des salariés en Ile-de-France, 16% en Auvergne-Rhône-Alpes, 10% dans le Grand Est et 9% dans les Hauts-de-France.

⇒ 223Md€ de valeur ajoutée (10,2% du PIB Français)

⇒ la 7éme puissance mondiale et la 3éme en UE

⇒ 436,4Md€ de produits exportés, 3,5% des exportations mondiales et un déficit commercial de 49,5Md€

⇒ 247 secteurs d’activité dont 20% les industries mécaniques (6éme rang mondial), 19% les industries agroalimentaires (4éme exportateur mondial), 9% l’automobile (3éme rang en UE), 8% la chimie (2éme rang en UE) et 5% la pharmacie (4éme rang en UE), l’aéronautique (2éme rang mondial), la plasturgie-caoutchouc (4éme producteur mondial) et 28% de divers.

 

La France fait partie des pays où la part de l’industrie manufacturière dans le PIB a le plus diminué au cours des 20 dernières années, pour atteindre environ 10%.

 

♦ Toutefois, depuis quelques mois, un vent d’optimisme souffle sur l’industrie : chiffre d’affaires reparti à la hausse après des années de stagnation, marges reconstituées à leur plus haut niveau depuis le début des années 2000, solde net des créations d’usines sur le territoire français redevenu positif en 2017, emploi et part des exportations françaises stabilisés après des années de baisse.

Du côté des dirigeants de PME-ETI, la confiance est de retour : 70% sont optimistes quant à la capacité de l’industrie française à se relever.

Mais les difficultés de recrutement ont atteint un sommet dans l’industrie en 2018 (46% des entreprises).

 

77% des dirigeants de PME-ETI disent avoir une vision stratégique pour leur entreprise; 62% l’ont partagée avec leurs associés, leurs managers, leurs collaborateurs ou leurs clients, 35% l’ont partagée avec l’ensemble de leurs collaborateurs 12% avec leurs clients. 42% l’ont formalisée dans un document (rapport d’activité, business plan…).

 

♦ Quelles sont les raisons de ce déclin industriel ? Sont souvent citées :

-le (mauvais) positionnement de gamme des produits français,

-le retard d’investissement dans l’outil de production et dans les technologies numériques qui pénalise la compétitivité coûts et hors coûts et l’effort d’innovation insuffisant,

-Un trop grand nombre de petites entreprises et un nombre insuffisant d’ETI,

-La financiarisation du capital des entreprises industrielles au détriment d’une vision et d’une approche de long terme, et démantèlement de grands groupes industriels têtes de filière (Alcatel-Alsthom, Péchiney, Rhône-Poulenc, Arcelor…),

-La mauvaise qualité du dialogue social et la mauvaise image de l’industrie, source de difficultés de recrutement.

 

♦ Ce qu’industrie du futur signifie pour les dirigeants de PME-ETI :

-42% une industrie automatisée, robotisée, digitalisée

-28% une industrie innovante et positionnée haut de gamme

-18% des enjeux forts autour des hommes et des compétences 

-13% une industrie agile, flexible et réactive

-12% passer d’une industrie contrainte et réglementée à un marché européen cohérent, en évitant le nationalisme

-11% une industrie propre et responsable

 

42% des dirigeants définissent l’industrie du futur en se référant aux nouvelles technologie. 58% laissent cette dimension technologique à l’arrière-plan et se concentrent sur d’autres dimensions (politique, écologique, humaine…).

 

♦ 63% des PME-ETI sont dans une démarche d’évolution ou de transformation, 22% dans une phase de réflexion, mais tout à fait conscientes qu’il faudra évoluer, alors que 15% ne considèrent pas qu’une évolution de leur organisation / schéma industriel / modèles économique… soit nécessaire. Parmi les 63% :

 

-13% considèrent être à un stade bien avancé de leur transformation : le renouvellement de l’équipement de production, l’intégration des nouvelles technologies, la mise en place d’une démarche RSE, la formalisation d’une vision stratégique… Leur enjeu est de franchir un nouveau cap dans la digitalisation. Leurs principaux freins se situent dans la difficulté à recruter des talents et à trouver certaines compétences (notamment informatiques). 

Leur profil :  taille dans la moyenne du panel, équipement récent ou à la pointe, entreprise très ouverte sur l’extérieur, filière Électronique/TIC, perspectives de croissance bonnes, voire très bonnes.

 

24% estiment avoir franchi une 1re étape, typiquement la mise en place d’un ERP,
ou d’un nouvel équipement de production, d’une nouvelle organisation du travail ou d’une démarche RSE. Les principales difficultés perçues sont liées à la gestion du changement : résistances internes et crainte de déstabiliser leur organisation.

Leur profil : entreprise moyenne ou ETI, ouverte aux partenariats externes, positionnement de l’offre de l’entreprise à repenser.

 

-26% sont au stade des 1res expérimentations : réflexion sur leur positionnement, sur l’investissement dans la modernisation de leur parc de machines. Les freins les plus fréquents sont les compétences internes et l’identification de fournisseurs de solutions internes.

Leur profil : taille et âge de l’équipement dans la moyenne du panel, enjeu stratégique saillant,  repenser le positionnement et l’offre de l’entreprise.

 

-22% sont au stade de la réflexion :

Leur profil : une petite entreprise à l’équipement âgé, voire vétuste, peu innovante, très peu ouverte (peu de partenariats); aucun enjeu stratégique n’est saillant; c’est la lutte pour la survie; solitude dans la réflexion, accès au financement peu facile.

 

-15% sont ne sont pas dans une dynamique de transformation :

Leur profil : TPE ou petite entreprise, filière agroalimentaire, pas ou peu innovante, très peu ouverte (peu de partenariats); aucun enjeu stratégique saillant; perspectives, stabilité de l’activité.

 

♦ La modernisation des équipements

“Il n’est pas nécessaire de sensibiliser les dirigeants de PME-ETI à l’enjeu de modernisation de leur outil de production. 70% en font un enjeu important, voire prioritaire de ces prochaines années…. L’un des grands points d’étonnement de notre enquête est le suivant : alors que les mondes politique et économique s’accordent à penser que l’une des grandes faiblesses de notre industrie est son retard d’investissement dans l’équipement de production, ce n’est visiblement pas un diagnostic que partagent les dirigeants de PME-ETI manufacturières. 90% d’entre eux pensent, au contraire, que leur équipement est performant, en tout cas suffisamment pour ne pas être un handicap. 44% disent avoir un outil de production récent et performant (38%) ou à la pointe (6%). 46% considèrent que leur équipement est âgé mais néanmoins performant et 10% à renouveler.

Les dirigeants des PME-ETI manufacturières sont-ils lucides dans leur évaluation ? Ont-ils assez de points de repère pour se comparer à l’international ?”

 

Seuls 46% des dirigeants de PME-ETI manufacturières font de la digitalisation (présence numérique, ERP, supply chain…) un enjeu stratégique important (35%) ou prioritaire (11%). La digitalisation, sur une liste de 8 enjeux proposés, arrive en 7e position. La digitalisation reste donc un enjeu secondaire pour les PME-ETI, sauf pour celles qui sont bien avancées dans leur cycle de transformation.

L’exploitation des données de production apparaît comme un gisement important d’économies on estime en effet les gains de productivité liés à l’exploitation des données de production entre 20 et 30%.

 

♦ Pour les dirigeants, la modernisation n’est qu’une clé d’avenir parmi d’autres. Les 7 leviers pour réussir demain sont à leur sens :

 

-Affiner son positionnement concurrentiel (développer une vision, choix stratégiques forts en termes de positionnement et de différenciation, revisiter en permanence sa stratégie et son positionnement sur le marché).

-Refonder la relation donneur d’ordre/sous-traitant (sortir d’une relation de domination et de dépendance économique , se positionner comme partenaire technologique ou apporteur de solutions)

-Innover autrement (innover avec des partenaires, innover au plus près des besoins et des usages des clients, innover en reconnectant conception et fabrication).

-Développer son écosystème pour créer plus de valeur  (développer les partenariats et les collaborations externes, créateurs de valeur pour l’innovation, la formation, le recrutement, nouer des relations de qualité, pérennes et de confiance, avec les acteurs-clés de la filière tels les fournisseurs, clients,)

-Produire de façon propre et responsable (devancer le durcissement de la réglementation et les attentes des consommateurs en termes de qualité, traçabilité, sécurité, naturalité des produits, et respect de l’environnement et des hommes).

-Articuler l’international et le « made in France » (repenser son schéma industriel en lien avec les nouvelles technologies et les attentes des clients, s’appuyer sur la marque France).

Développer le capital humain de l’entreprise (accompagner la mutation de métiers et des compétences dans l’entreprise, transformer l’entreprise sans perdre la force du capital humain, faire évoluer le management et la gouvernance, créer un cadre favorable à la participation et au bien-être).

 

♦ Et l’innovation ?

-52% estiment qu’elles sont innovantes, voire très innovantes :  42% se disent innovantes, 9% très innovantes, 37% moyennement innovantes et 12% pas ou peu innovantes.

62% ont  innové au cours  des 3 dernières années :  60% ont commercialisé un nouveau produit ou utilisé un nouveau procédé de production, de commercialisation ou d’organisation, 30% ont déposé un brevet, une marque, un modèle et 28% ont fait les deux à la fois.

-47% investissent plus de 2% de leur chiffre d’affaires en R&D, mais 10% plus de 10% de leur CA, 10% entre 5 et 10% de leur CA, 27% entre 2 et 5% de leur CA.

-32% ont recours à l’open innovation, c’est-à-dire nouent des partenariats avec des partenaires externes dans le cadre de leur activité de recherche, développement et innovation : 60% s’associent à des instituts de recherche, 52% à d’autres PME-ETI, 21% à de grandes entreprises et 15% à des startups.

 

Le partenariat

45% ont développé au moins un partenariat ou une collaboration externe; il porte avant tout sur l’innovation; il est suivi de l’export et de la formation/recrutement.

Les PME-ETI collaborent principalement avec d’autres PME-ETI (64%), des écoles ou des instituts de recherche (61%), plus rarement avec des grandes entreprises (25%) ou des startups (12%).

34% ont noué au moins 3 partenariats, 31% deux et 35% un seul. Cette propension croît avec la taille : 67% des ETI ont au moins un partenaire, contre 34% pour les entreprises de moins de 10 salariés.

 

♦ Le lien avec l’environnement

A la question « qu’est-ce que l’industrie du futur selon vous ? », 11% font spontanément référence à la dimension environnementale.

60% ont investi ou sont sur le point d’investir dans une solution d’efficacité énergétique ; 49% ont développé ou sont en train de développer une offre « green » ou une chaîne d’approvisionnement responsable; 34% ont déjà mis en place une démarche RSE.

 

L’export

70% exportent : 19% au moins 50% de leur CA, 31% de 11 à 49%, 40% entre 1 et 29%.

 

♦ Les conditions de réussite

-Construire une vision et une stratégie industrielle bottom-up

-Communiquer au grand public une autre image de l’industrie et de l’industrie du futur

-Reconnaître et célébrer les « champions cachés »; l’industrie, contrairement aux idées reçues, ce sont aussi des entreprises en forte croissance, leaders mondiaux sur leur marché.

-Développer le patriotisme industriel / porter haut le drapeau du « made in France ».

-Faire respecter des règles du jeu identiques pour tous

-Faire en sorte que les entreprises, têtes de filière, développent un sentiment de responsabilité à l’égard de l’écosystème de leurs sous-traitants

-S’atteler à un vrai plan d’actions en faveur de la formation professionnelle dans l’industrie

 

SOMMAIRE

38% des salariés souhaitent devenir manager.

Méthodologie : échantillon de 1006 salariés représentatifs de la population des salariés français, constitué selon la méthode des quotas au regard des critères de sexe, d’âge, de région, de statut, de secteur et de taille d’entreprise. les interviews ont été réalisées du 8 au 16 octobre 2018 par internet sur système CAWI via New Panel, le panel d’Opinion Way. 

“Sondage OpinionWay pour La Maison du Management »

 

Les opinions des managers et des non managers (au sens souhait ou non de le devenir) manifestent beaucoup de proximité; une différence fondamentale réside dans le fait qu’une quasi majorité des non managers ne pensent pas disposer des compétences pour exercer cette fonction.

 

38% (dont 11% tout à fait) des salariés souhaitent devenir manager et 25% pas du tout.

 

⇒ Quelle définition donne-t-ils au terme manager ?

En fait une définition assez proche quant au terme leader (manager 23%, non manager 24).

Les non managers mettent en avant le terme chef (26% vs 12 pour le managers), et celui de contrôleur (10% non cité par les managers).

Les managers sont plus enclins à parler de coach (17% vs 13), de partenaire (15%, non cité par les non managers) et de soutien (20% vs 11).

 

⇒ Quelles raisons avancent ceux qui souhaitent le devenir ?

En termes d’avantage les non managers citent en premier le gain financier, non cité par les managers, mais ils sont proches quant à l’importance d’être responsable et participant aux décisions; on retrouve une même proximité quant aux inconvénients (responsabilité du travail des autres, gestion de forte charge de travail, voire le fait d’être connecté en permanence à son travail).

Restent 2 différences d’importance : les managers posent comme avantage le fait d’être reconnu pour ses compétences (non évoqué par les non managers qui diront plus loin qu’ils manquent de compétences pour être manager) et plus fortement l’inconvénient de la pression de la hiérarchie.

86% des managers se sentent fiers de l’être (92% les + de 50 ans); 83% recommanderaient à leurs proches de devenir manager (89% les + de 50 ans). Noter que 53% des moins de 30 ans souhaiteraient devenir manager s’ils en avaient l’opportunité (vs 38% en moyenne).

 

Les non managers disent plus souvent avoir travaillé avec de mauvais managers (25%) vs 20% pour les managers; inversement les managers disent avoir plus souvent travaillé avec de bons managers (30% vs 19).

 

Si seulement 28% des non managers pensent que devenir manager devrait être le rêve de tout salarié (vs 45% des managers), c’est pour partie parce qu’ils ne s’en sentent pas les compétences (41% vs 10 les managers).

 

⇒ Ils ont en commun :

– le manager défend avant tout les intérêts de l’entreprise (76 et 77%).

-Cette fonction est jugée inutile dans le monde du travail actuel (38 et 41%), mais dans le même temps cette fonction n’est pas reconnue à sa juste valeur (81% les managers et 66% les non managers).

La conception de ce rôle de manager : d’abord un animateur (27% les non managers, vs 24 les managers), un coach (25 vs 28), un pilote (20 vs 17), un leader (16 vs 20), un “contributeur” à toute amélioration de son entité et entreprise (9 vs 10).

93% (pour les 2 sous groupes) estiment qu’un manager doit inciter ses collaborateurs à progresser, tout comme 83% (vs 88 les managers) estiment qu’un manager efficace est indispensable pour faire fonctionner l’équipe.

 

⇒ Alors quels mots décrivent la fonction de l’homme manager ?

Le bon manager, aux dires des non managers, est d’abord à l’écoute (61% vs 55 les managers), respectueux (51 vs 39), organisé (48 vs 41), pédagogue (43 vs 36), encourageant (42 vs 33); noter que les managers sont toujours en retrait pour chaque item cité.

 

Le mauvais manager aux dires des non managers est le manipulateur (50 vs 48), injuste (44 vs 38), hypocrite (44 vs 39), arrogant (43 vs 42), malhonnête ( 43 vs 45); l’un et l’autre sous groupe sont tout à fait en phase.

 

 

 

 

 

 

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