Archives mensuelles : juin 2017

84% des salariés dans les entreprises de 10 salariés et plus sont à temps complet

Dans les entreprises de 10 salariés ou plus (hors agriculture et hors emplois publics), 84% des salariés travaillent à temps complet à la fin du mois de mars 2014; 12% sous forme d’un forfait en jours et 16% en temps partiel.  

 

Les secteurs qui recourent le plus au forfait en jours sont ceux des activités financières et d’assurance (33%), de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines (27,6%), et ceux de l’information et la communication et de la fabrication de matériels de transports (27,4% chacun); en termes de taille, ce sont les 250 salariés et plus qui y ont le plus recours (18,1 à 18,7%) vs les 10 à 49 salariés (4 à 7,1%).  

 

Hors les salariés sous le régime du forfait jours, la durée hebdomadaire collective moyenne du travail des salariés à temps complet s’établit à 35,6 heures. Au 31 mars 2017, 82% des salariés à temps complet ont une durée de travail hebdomadaire de moins de 36 heures (3,3% de 32 à 35 heures, 79% de 35 à 36 heures, ) et 9,1% 39 heures ou plus. Cette durée varie de 36,5 heures pour les 10-19 salariés à 35,2 pour les 500 salariés et plus. C’est dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, de la construction et dans les transports que la durée est la plus élevée (37 heures par semaine dans le premier et plus de 36 heures dans les deux autres).  

Fin mars 2017, 15,8% des salariés travaillent à temps partiel mais ils sont 30% dans l’hébergement et la restauration, 38% dans la santé et l’action sociale, 36% dans les « autres activités de services » (qui comprennent les arts, spectacles, associations, etc.). ils sont de 17 à 18,4% dans les entreprises de 10 à 99 salariés.  

 

8,1 % des salariés sont titulaires d’un contrat à durée déterminée (CDD), avec 9,6% dans les entreprises de 10 à 19 salariés contre 7% pour les entreprises de 500 salariés ou plus. Les « autres activités de services » comptent jusqu’à 19,4 % de leurs salariés en CDD.    

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France Active a accompagné 7 400 entreprises individuelles ou solidaires en 2016

France Active a conseillé, financé, mis en réseau 7 362 entreprises individuelles ou solidaires (31 000 entreprises en portefeuille), en création (66%), reprise (22%) en développement 12%), voire en reconversion. 23 097 projets ont été accueillis, voire réorientés; 13 936 ont été accompagnés. 35 700 emplois ont été ainsi créés ou sauvegardés.

269M€ ont été mobilisés dont 221M€ pour des prêts bancaires garantis (80% des prêts garantis sont le fait de banques mutuelles ou coopératives), et 45M€ pour des prêts solidaires. 17M€ ont été collectés dans le cadre de l’épargne solidaire.

 

En termes de profil créateur, 85% étaient issus du chômage; 48% étaient des femmes.

Noter que 81% sont toujours en activité 3 ans après la création.

Un programme pour les créateurs d’entreprise de moins de 26 ans: Cap’Jeunes permet un accompagnement renforcé et d’une prime de démarrage de 2 000€ au profit en priorité de chercheurs d’emploi, ou dotés de ressources limitées (plan de financement inférieur à 50 000€). 664 personnes (84 % jeunes en recherche d’emploi. 50% des femmes) en ont bénéficié en 2016 et ont crée 547 entreprises.

 

600 nouvelles entreprises chaque année à l’horizon 2019, c’est l’objectif de la garantie dédiée aux quartiers lancée par France Active, avec le soutien de l’État et de la Caisse des Dépôts.

 

2 431 structures ont bénéficié d’un accompagnement par le réseau France Active dans le cadre du DLA en 2016; le DLA permet aux associations employeuses et aux entreprises d’utilité sociale de bénéficier d’un accompagnement afin de développer leurs activités, de les aider à se consolider et de créer ou pérenniser des emplois.

 

Avec le programme Fonds de Confiance, France Active a choisi d’intervenir dans la phase critique de l’émergence du projet d’entreprise de l’Économie sociale et solidaire;  celui-ci apporte une subvention prenant en charge le salaire du porteur de projet jusqu’à 20 000€. 54 projets en ont bénéficié pour un montant de 734K€ avec une perspective ce 653 nouveaux emplois à 2018.

 

France Active dispose de 650 salariés dans 130 points d’accueil et de 2 500 bénévoles, ainsi que de 42 fonds territoriaux.

Le fonctionnement est financé à 16% par de ressources propres, 25% par les collectivités territoriales, 16% la CDC, 13% l’Europe, 12% l’Etat, 12% par Nacre et 6% par le mécénat.

les investissements sont notamment financés par des investisseurs privés (37%), la CDC (Nacre) à 33%, l’Etat (14%), 7% les collectivités locales, 6% la CDC (investissements).

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284 100 nouveaux postes de salariés en un an, mais surtout des CDD et des intérimaires

Ces chiffres ne peuvent pas être comparés avec l’estimation provisoire publiée à la mi-mai, car l’indicateur de l’Institut national de la statistique a entre temps changé de champ. L’Insee publiait jusque-là les chiffres de l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles. L’indicateur a été étendu à l’ensemble des salariés (agricoles et services non marchands compris) et aux départements d’outre-mer (hors Mayotte).  

 

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi 13 juin, l’emploi salarié a augmenté de 284 100 postes (+1,2 %) sur un an, pour atteindre 24,93 millions de personnes; parmi ceux-çi, 19,12 millions exercent dans le privé (+1,4% sur un an) et 5,81 millions dans la fonction publique (+0,5%).   L’économie française a connu un dixième trimestre consécutif de création nette d’emplois salariés, avec 89 700 nouveaux postes (+0,4 %) au 1er trimestre, grâce au dynamisme des services (+56 400 hors intérim soit +0,5%) et à l’intérim (+17 000 soit +2 5%). 

 

Les services marchands, principale locomotive de l’emploi privé, sont en progression constante depuis mi-2013. Quant à l’intérim, avec 687.600 salariés, il flirte désormais avec son record de 691.200 atteint début 2007. La construction, qui a détruit près de 200 000 postes depuis fin 2008 et n’avait plus connu de trimestre positif depuis début 2012, a connu un net rebond au 1er trimestre (+9 300 postes soit +0,7%).

 

Sur l’année, forte progression de l’emploi tertiaire marchand (+153.700, +1,4%) et non marchand (+50.500, +0,6%), agricole (+4.900, +1,6%), de la construction (+1.700, +0,1%) et de l’intérim (+93.000, +15,6%), et une baisse dans l’industrie (-19.700, -0,2%).

 

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La filière numérique : les métiers concernés, leur chiffrement leur évolution

Les membres du groupe de travail (Réseau Emploi Compétences) ont cherché à construire un diagnostic partagé de la situation actuelle et de l’évolution probable des métiers du numérique, dans l’objectif de donner une meilleure visibilité aux métiers de la filière souvent perçue de l’extérieur comme une « nébuleuse » : listing pratique et pertinent des principaux métiers du numérique, identification des évolutions et des enjeux majeurs affectant ces métiers et une traduction compréhensible du vocabulaire technique relatif aux activités couvertes par ces métiers. Un document qui fait un point précieux sur les définitions et les recherches conduites.  

 

Les entreprises de la filière numérique (au sens du Comité stratégique de la filière numérique du Conseil de l’industrie) emploient en 2014 environ 700 000 salariés en équivalent temps plein. Une vision plus large de l’économie du numérique (secteur des contenus et supports culturels, commerce de détail, fabrication de câbles et fibres optiques) aboutit à une estimation d’environ 860 000 salariés EQTP. En plus de ces effectifs salariés, on peut estimer qu’environ 80 000 personnes exercent ces activités comme indépendants.  

 

Rapportée au nombre total d’emplois, l’économie numérique emploie une part de salariés similaire à celle observée en Allemagne, au Canada ou aux Pays-Bas (autour de 3%); toutefois, l’Irlande, la Corée du Sud, la Finlande, les États-Unis et le Royaume-Uni, sont nettement plus présents sur ce secteur.  

 

Les faiblesses pour assurer le développement sont notamment la taille insuffisante du marché B to C, des investissements peu élevés, un goût du risque moins présent, l’absence de régulation fiscale au niveau européen, la maîtrise insuffisante de l’anglais.  

 

Les effectifs de la filière numérique n’ont pas augmenté au cours des dernières années du fait de dynamiques très différentes au sein de la filière: les activités informatiques, programmation, conseil ont connu une croissance des effectifs salariés d’environ 4% par an ces dernières années, les activités de construction de réseaux électriques et de télécommunications une croissance de 1,5%, une baisse de 3% par an dans les télécommunications (hors construction de réseaux) et dans la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques et de 6% dans le commerce de détail en magasin spécialisé. Mais on constate une forte convergence des experts pour anticiper une croissance nette du nombre global d’emplois, du fait de l’accélération permanente des innovations technologiques (design, robotique, big data, open data, etc), sans pour autant pouvoir le chiffrer dans le temps et chiffrer aussi les destructions d’emploi.  

 

En ce qui concerne l’évolution des métiers, une croissance significative est attendue pour le métier de développeur; principale porte d’entrée dans l’emploi du numérique, ce métier est particulièrement stratégique; or on constate des difficultés de recrutement qui affectent par ricochet d’autres postes et domaines du numérique; d’autres métiers sont concernés tels les métiers liés aux réseaux sociaux, les métiers liés aux solutions Cloud (ingénieurs et architectes Cloud), les métiers de l’analyse de données massives (data scientist, data officer), les responsables et spécialistes de la cybersécurité.

36 métiers ont été identifiés, structurés en neuf familles : métiers de la programmation et du développement, de l’intelligence artificielle et de la donnée, de l’infrastructure (cloud et réseaux), de la maintenance et support aux utilisateurs de l’informatique, des interfaces, de management et stratégie, de la com et du marketing,  du commerce, de l’expertise et du conseil.

Pour chacune de ces familles, une analyse a permis de présenter les évolutions et les enjeux respectifs de chacun des métiers qui la composent, en se fondant sur l’ossature des compétences, tâches ou fonctions qui les caractérisent.

Le secteur des éditeurs de logiciels et sociétés internet qui connaît une croissance conséquente de ses effectifs, même en période de faible croissance économique.

 

Un dernier point sensible pour le numérique concerne les statuts d’emploi : la création d’emploi hors salariat, notamment sous statut d’auto-entrepreneur, contribue très largement depuis une dizaine d’années à la croissance des effectifs.  

Sont aussi évoquées les modalités spécifiques de formation (approche itérative et en réseau, apports pour l’insertion, les structures impliquées).

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Quelques données sur l’emploi autour de la métropole du Grand Paris

Un exemple de regroupements intercommunaux imposés en Île de France, notamment autour de la métropole du Grand Paris.  

 

Au 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP) est constituée de 12 territoires : la Ville de Paris et 11 établissements publics territoriaux (EPT), succédant aux intercommunalités. Au niveau de l’Île-de-France, le Schéma Régional de Coopération Intercommunale (SRCI) a dessiné une nouvelle carte intercommunale par regroupement de certains établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de grande couronne. Ces regroupements visent à rééquilibrer les territoires, entre la MGP et les intercommunalités voisines, ainsi qu’à accroître la capacité des différents territoires à porter des projets d’envergure.

 

Outre les 12 territoires qui constituent la MGP, on dénombre 20 EPCI dont plus de la moitié de la population réside dans ce périmètre. Ces 32 territoires présentent des profils économiques variés au sein de l’agglomération parisienne.   L

 

La métropole du Grand Paris concentre les trois quarts des emplois de l’unité urbaine (5,3 millions d’emplois). Elle cumule à elle seule plus d’emplois que les 10 autres unités urbaines françaises de plus de 500 000 habitants. Un tiers des emplois de l’unité urbaine sont situés à Paris, 40% dans les autres EPT, le reste dans les EPCI.  

La ville de Paris compte 1,6 fois plus d’emplois que de résidents en emploi; de même, Paris Ouest La Défense, 1,8 fois plus. Paris se démarque des autres grandes unités urbaines françaises par la prégnance d’activités tertiaires supérieures, qui emploient majoritairement des cadres (23% des emplois contre 15% dans les autres grandes unités urbaines).  

 

Au-delà de cette dominante, une analyse à l’échelle des territoires permet de faire ressortir des spécialisations ou à l’inverse un tissu productif diversifié.  

 

A Paris le tissu économique s’inscrit spécifiquement dans les activités tertiaires supérieures, typiquement métropolitaines: les activités d’information et de communication (programmation et diffusion audiovisuelle, presse écrite, édition), celles financières et d’assurance, les activités des sièges sociaux, juridiques et comptables ; noter l’importance du commerce (un peu plus du tiers des emplois du commerce de détail de l’agglomération parisienne), celle des services de proximité  tels les HCR (60% de l’hébergement et 45% de la restauration de l’unité urbaine) et encore celle des musées et autres activités culturelles, des activités créatives (dont celles de la haute couture), artistiques et de spectacle. Les secteurs d’activité des sièges sociaux, du conseil de gestion, de la production audiovisuelle et de l’édition sont les plus emblématiques de la spécialisation dans le tertiaire supérieur

 

Paris Ouest La Défense se singularise par la présence des activités financières et d’assurance, des sièges sociaux et d’activités de conseil de gestion, mais aussi les activités d’information et communication . La présence du quartier d’affaires de La Défense et à un degré moindre, à Paris Est Marne & Bois  explique cela. Pour autant, d’autres territoires regroupent des activités de recherche et développement scientifiques (dont Paris Saclay),  les activités d’architecture et d’ingénierie (Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles Grand Parc) et l’ industrie pharmaceutique.

 

Ces 2 interco offrent prés de 2,3 millions d’emploi, alors que la population résidente en emploi est de l’ordre de 1,4 millions; cette situation est encore celle de la Plaine Commune (importance de l’emploi industriel), et de Paris Grand-Ouest (42% d’emplois du tertiaire supérieur) alors que 5 interco ont un déficit en emploi (avec le plus souvent un taux élevé d’emploi dans le service public et une population de résidents) et 3 autres interco une situation à peu prés équilibrée.

Par contre, Les activités industrielles et de support sont majoritaires dans 13 territoires, situés tant dans la métropole du Grand Paris qu’en grande couronne:  les transports aériens et les activités d’entreposage (Roissy Pays de France, Grand-Orly Seine Bièvre), le secteur Enquêtes et Sécurité; Plaine Commune est spécialisé dans la production et distribution d’électricité avec la présence d’EDF et d’ERDF; les industries alimentaires comptent de grands établissements (Moulins de Paris, Nestlé); l’industrie chimique avec L’Oréal, la fabrication d’équipements de communication et d’aide à la navigation du fait de la présence des sociétés Airbus, Thalès, Sagem et Alcatel Lucent, celle de la fabrication d’autres matériels de transports avec la présence de sociétés comme Snecma, Dassault aviation ou encore Safran,Hispano-Suiza  et l’industrie automobile.

 

Sur les 20 interco hors MGP, 11 ont un taux élevé en emplois industriels (de 29,2 à 50,4% ce dernier étant Roissy Pays de France).   Les activités relevant des services publics (administration publique, enseignement) dominent le tissu économique de 14 intercommunalités situées dans l’est de la métropole du Grand Paris et en grande couronne (33% à 46% de l’emploi des zones vs 27% pour l’unité urbaine). Val d’Europe Agglomération présente un profil économique atypique au sein de l’unité urbaine avec l’e-commerce et les services de proximité ( HCR notamment) recouvrant 65% des emplois, contre 21% dans l’unité urbaine) dont les activités récréatives (parc d’attraction de Disney…).

 

Au total, sur les 20 interco hors MGP, 10 ont un taux élevé d’emplois dans les services publics (entre 31,7 et 46,1% ce dernier étant celui de Val d’Yerres Val de Seine).

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Le numérique, facteur de progrès dans les PME/ETI

« Baromètre Opinionway Les BigBoss Monetize Angels sur la transformation numérique des PME et ETI ». Méthodologie : échantillon de 301 chefs d’entreprise, dirigeants de PME/ETI interrogé par téléphone sur système CATI du 24 avril au 12 mai 2017.  

 

3% des PME/ETI sont en pointe dans la transformation numérique, 16% très avancées, et 59% engagées.  

 

Les bénéfices de cette transformation numérique le sont tout à fait en efficacité opérationnelle (44 vs 62% pour les entreprises avancées dans la transformation numérique) et en image/notoriété (37 vs 50%).  

 

Elle facilite la relation client en proposant de nouveaux canaux de communication (41 vs 53%) et améliore le recueil des besoins clients (34 vs 45%). Ceci étant, ce ne sont que 31% des salariés qui sont plus souvent en contact client (31%), contre 50% autant et 19% moins souvent. idem pour le contact avec les prestataires (27, 50 et 22%) et avec les collègues (25, 56 et 18%).   Le numérique encourage l’innovation (28 vs 39% pour les entreprises avancées) et le développement de nouveaux business (28 vs 36%) et fait évoluer le mode de management (17 vs 31%)  

 

L’accès à de nouvelles données permet de meilleures décisions aux collaborateurs (32 vs 38 pour les plus avancées); elle permet aussi de se concentrer sur les tâches à plus forte valeur ajoutée et moins sur les tâches secondaires (27 vs 34%). Celle ci permet le travail nomade (télétravail en déplacement ou à domicile) pour 46% (vs 41); 58% disent travailler pendant leur temps libre (tout à fait 16%), mais 54% régler aussi leurs affaires personnelles pendant le travail (tout à fait 16%). L’écart entre les entreprises impliquées dans le numérique et les entreprises les plus avancées est le plus faible pour ces 3 items.    

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Des initiatives entrepreneuriales porteuses d’avenir

Le Grand Prix Bonnes Nouvelles des Territoires 2017 s’est déroulé le mercredi 7 juin à l’ESCP Europe à Paris. A cette occasion, les initiatives locales réussies en termes d’innovations économiques, technologiques et sociales ont été récompensées selon 3 catégories : entreprise marchande, entreprise sociale et solidaire, écosystème territoriaux. 

13 initiatives locales  ont été récompensées.
305 dossiers sont parvenus; 68 ne remplissaient pas les conditions du règlement; 237 ont été examinés par un 1er jury constitué de 43 membres du jury, puis 38 dossiers au cours d’un second temps du même jury, pour aboutir à ces 13 prix.
Les critères de sélection portait sur le caractère innovant quelque soit le type d’innovation, sur la viabilité et le potentiel, le caractère reproductible ou inspirant, et la contribution à l’intérêt général (pour les catégories ESS et écosystèmes).
 
 
 “Repérer et accompagner ces initiatives qui construisent l’avenir” Hervé Frapsauce, Président de la fondation
 
 
 Quelques constats suite à une 1ére analyse des candidats:
 
  
Un primat aux entreprises marchandes (46% des dossiers passés en jury, 30% ayant été disqualifiés le plus souvent pour un temps trop court d’exercice), suivi par la catégorie ESS (43% des dossiers présentés en jury, et un “rejet” de 15%); la catégorie écosystèmes, que souhaite vivement encourager la fondation, ne concernait que 27 candidats (et un “rejet” de 7%).
Noter que 76% des candidatures examinées venaient de province, et 25% d’île-de-France.
 

 

 L’innovation (quelle que soit la forme), l’esprit de rupture est très présent (faire autrement), s’adapter à de nouveaux besoins, utiliser au mieux la technologie, notamment numérique, mais aussi la R&D et ce quelle que soit la catégorie des lauréats. Le web, le numérique est toujours présent, tant pour construire les produits et les services, que dans l’organisationnel ou la diffusion des produits et des savoir-faire.  
 
 
Les niches recherchées de marché en font des incontournables de leur savoir-faire, manifestant une observation pointue de leur environnement ; étonnamment, les publics fragiles sont, dans nombre de cas, la clientèle, mais leur flux et la juste réponse à des besoins permet une viabilité réelle ; nombre d’entreprises pourraient se situer dans l’ESS, mais elles ont choisi la catégorie des entreprises marchandes.  
 
 
L’export ou du moins une forte diffusion au-delà des limites originelles de l’organisation, permet un réel développement ; dans l’ESS, ils sont dans nombre de cas sollicités par d’autres acteurs de terrain compte-tenu de la qualité du service proposé. Le développement a toujours été présent, très souvent porteur de nouveaux emplois.  
 
 
« L’intérêt général » est aussi une constante y compris beaucoup d’entreprises marchandes.  
 
Le partenariat renforcé est une constante, rapprochant quelque fois des acteurs qui « naturellement » ne se seraient pas rencontrés ; il se traduit aussi par un management participatif tant avec les associés qu’avec les salariés. Il est tout aussi présent dans les écosystèmes et dans l’ESS dont il est très habituellement un socle.  
 
 
 
En un mot, la démarche entrepreneuriale est omniprésente dans les 3 catégories.
 
 
Voir aussi “l’esprit d’entreprendre au service du vivre ensemble” Les Echos Entrepreneurs , supplément du 7 juin 2017
 

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Le financement solidaire, ce sont 10Md€ d’encours et 1,31Md€ collectés en 2016

15éme baromètre de Finansol

Finansol a été créé en 1995, avec pour mission de développer la solidarité dans l’épargne et la finance. Elle fédère plus de 70 entreprises, associations, établissements financiers engagés dans une démarche de solidarité.
Finansol gère un label qui atteste le caractère solidaire d’un produit financier et repose principalement sur des critères de solidarité et de transparence. Les épargnants ont ainsi l’assurance que leur argent contribue réellement au financement d’activités génératrices d’utilité sociale et/ou environnementale. Ce label est attribué et contrôlé annuellement par un comité d’experts indépendants.147 produits d’épargne sont labellisés Finansol.

 

En 2016, 196 000 nouvelles souscriptions pour un montant de 1,31Md€ et un encours de 9,76Md€ au 31 12 2016.

5,02M€ ont été versés à 113 associations; 280,28M€ ont soutenus des projets à vocation sociale et environnementale, le plus souvent récents; 49 000 emplois ont été crées ou consolidés, 5 500 personnes relogées, 20 000 foyers approvisionnés en électricité renouvelable.

 

Les financeurs solidaires ont, plus que les autres, la capacité à soutenir des projets atypiques et octroient souvent des apports en fonds propres, soutiennent des investissements immatériels, ou abondent la trésorerie de l’entreprise.

 

Parmi les centaines d’initiatives soutenues, 3 sont décrites dans les pages de ce dossier : la reconversion de l’abbaye de Belval dans le Pas-de-Calais, le lancement d’une microbrasserie, et la création de Palmis Enèji, une société qui intervient en Haïti pour proposer, à un prix abordable, des lampes et du matériel de chauffage sûr et écologique.

 

L’exemple aussi de Thierry  Marx : “J’ai été déscolarisé à 13 ans, on m’a envoyé faire un CAP de mécanique générale. Mais derrière, il n’y avait pas de projet pour moi. Si je n’avais pas rencontré des structures éducationnelles solides, j’aurais plongé. Je pense à l’armée, aux casques bleus que j’ai intégrés pendant la guerre du Liban et aux Compagnons du tour de France, que j’ai rejoints à 15 ans et qui m’ont appris la fraternité. J’ai eu la chance de me fabriquer une ossature pour affronter la vie. Quand j’ai pris conscience de ça, je me suis décidé à aider les miens.”

Nous abordons la formation professionnelle comme j’ai pu la vivre, moi, c’est-à-dire en commençant par la pratique et non par la théorie…en revenant aux fondamentaux…Il faut aller vite, rester centré sur le projet : l’objectif est que les élèves ressortent de notre cycle avec la maîtrise du geste, et soient capables de trouver un emploi qui leur plaît. À l’issue des trois mois, ils valident un certificat de qualification professionnelle et plus de 90% obtiennent un CDI lorsqu’ils arrivent sur le marché du travail.”

 

Ces projets illustrent aussi les trois façons différentes d’épargner solidaire : via son entreprise, en plaçant son épargne salariale sur un fonds commun de placement solidaire ; via sa banque, en se tournant vers son conseiller pour connaître les produits disponibles (tous les grands réseaux bancaires en possèdent) ; ou en investissant directement au capital du projet que l’on souhaite aider.

3,06Md€, ce sont les sommes déposées sur les produits d’épargne solidaire proposés par les banques et les assurances (2,82Md€ en 2015, +8,5%).

502M€, est la somme investie directement sur un an;  la totalité de l’argent est perçue par l’entreprise ou l’association; ces investissements se font soit directement, soit par un intermédiaire (plateforme de financement participatif, club d’investisseurs…).

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L’ESS, quelles faiblesses, quelles forces?

L’ESS représente 10% du PIB français, et est présente dans tous les secteurs économiques d’activités. Sur les 21 ensembles économiques, 12 ont pu être sollicités dans cette enquête : l’action sociale et médico-sociale, la santé et protection sociale, la lutte contre l’exclusion, l’aide, les soins et services à domicile, l’insertion par l’activité économique, l’agriculture, l’industrie, la banque de détail, l’assurance, les transports, le tourisme (vacances et loisirs)  et la communication. N’ont pu être auditionnés le bâtiment, le commerce, la culture, l’éducation populaire, l’énergie, l’enseignement et la formation professionnelle, l’hébergement, la petite enfance et les sports. Ils seront intégrés dans la 2ème édition prévue en 2018.

Les décideurs et représentants des fédérations nationales ont été interrogés sur leur vision de l’ESS au sein de leur secteur d’activitél’ambition a été de trouver les facteurs communs du développement, ainsi que des freins entravant la progression de l’ESS.   

 

L’ESS a encore un potentiel de progression sur les secteurs de l’action sociale et de la santé, qui poursuivent leur développement malgré des vents contraires (concurrence accrue, sur des activités de plus en plus sensibles aux prix) , ceux de la banque et de l’assurance, des secteurs très mûrs, traversés par une montée du réglementaire aux impacts importants, et ceux où elle est peu présente (transports, communication); mais son développement pourrait être entravé par son modèle économique, pas toujours en phase avec les logiques concurrentielles.  

 

Les secteurs jugés très porteurs pour l’ESS sont l’insertion par l”économique, la communication et l’agriculture; aide, soins et services à domicile, action sociale et médico-sociale, santé, vacances&loisirs sont jugés porteurs mais s’inscrivent dans un contexte défavorable à l’ESS. Industrie, transports, assurance offrent un potentiel de développement plus faible dans un contexte favorable, alors que la banque s’inscrit dans un développement fort limité. Le rapport détaille secteur par secteur les enjeux et la pertinence d’une action ESS.  

 

L’ESS dispose de points d’appui tels sont positionnement structurant autour des territoires (100% favorable à cet item dont jugé important pour 58%), la capacité d’innovation sociale et sociétale (83% dont 50), l’image et les valeurs qui lui sont propres (75% dont 42), le type de gouvernance (67% dont 17), le savoir-faire de leurs personnels (59% dont 17), la gestion des risques (42% dont 17; l’ESS est statutairement tournée vers le long terme ), le mode de fonctionnement envers les clients et sociétaires (50% dont 8).  

 

Les points défavorables sont la montée de la consommation individualisée, l’exigence de prix bas et la baisse des ressources publiques; la mise en commun de moyens, leviers majeurs d’efficacité, ne sont pas facilités en statut ESS; de plus, son mode d’action et ses impacts deviennent des freins dans un univers à la recherche de labellisation.

 

Les principaux freins sont la capacité à se financer (67% dont 25 important), l’évolution des politiques publiques (50% dont 25), le niveau de profitabilité (42%),   Une question clef posée : L’ESS est-elle capable de transformer et monétiser ces spécificités en avantages concurrentiels et en valeur ?  

 

Les répondants ont pris conscience de la montée du marché (sensibilité aux prix) et en mesurent les dangers y compris dans des secteurs où l’ESS est historiquement en quasi-monopole (aide à domicile, action sociale, insertion, etc.); L’ESS s’est focalisée sur l’innovation sociale, sans la valoriser et donc sans la financer systématiquement, et est restée plutôt en retrait sur l’innovation technique; de plus, l’ESS n’est pas au cœur du développement du collaboratif, alors que la mise en relation horizontale est dans son ADN.   Le consensus est assez limité sur les actions à entreprendre; toutefois 4 actions prioritaires semblent émerger: l’influence auprès des Pouvoirs Publics (50%), le rapprochement avec d’autres acteurs (50%), le développement du marketing (50%) et les développement des compétences professionnelles (33%).   Le rapport propose ensuite une monographie par secteur.        

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Le commerce en ligne: de 8,4Md€ en 2005 à 71,3Md€ en 2015

Le chiffre d’affaires est passé de 8,4Md€ en 2005 à 25 en 2009, puis 53,4 en 2013 et 71,3 en 2015 (en progressions de 16% entre 2014 et 2015). Cette croissance 2014-2015 provient à la fois de l’augmentation du nombre d’acheteurs (+ 2,5%), de l’augmentation de la fréquence d’achat (+ 14,5%) et de l’élargissement de l’offre avec la création de nouveaux sites marchands (+ 16%).

Le commerce en ligne peut être divisé en deux catégories selon le mode de commande : e-commerce (ordinateur) et m-commerce (mobile); ce dernier est en forte augmentation (+39%) prend une part croissante du commerce en ligne (de 7,5% des ventes à 9%).  

Le nombre de sites marchands actifs est passé de 14 500 en 2005 à  81 900 en 2010 puis 182 000 en 2015 (+15% au regard de 2014).  

En 2016, avec 17% du chiffre d’affaires réalisés par le commerce électronique (ventes web et ventes EDI), la France se positionne au 8émerang de l’Union européenne, juste au-dessus de la moyenne européenne (16%), précédée notamment par l’Irlande (1re place avec 35%), la Suède et la Finlande (21%), devant l’Allemagne (14%) et l’Italie (9%).  

SOMMAIRE

Les diplômés du supérieur reviennent vers les grandes entreprises, une fois dans le monde du travail

Méthodologie: Source : 1 005 étudiants français, futurs diplômés en 2017, et 1 000 jeunes, diplômés en 2015 ou 2016, âgés de 18 à 24 ans, ont été interrogés. Le but était de comparer les perceptions des étudiants qui s’apprêtent à entrer sur le marché du travail avec les expériences des jeunes diplômés déjà recrutés. L’enquête a été réalisée en janvier et février 2017. 

 

25% envisagent de travailler en grandes entreprises; mais plus leur expérience professionnelle s’accroît, plus ils envisagent la perspective de travailler dans une grande entreprise (33%); la situation est inverse quant au choix de taille d’entreprise puisque 24% des futurs diplômés opteraient pour les moyennes et 12% pour les petites entreprises vs 18 et 9% pour les diplômés 2015/2016 en exercice; quid des autres, on ne sait.

 

Les diplômés de grandes écoles sont plus avantagés que ceux issus de l’université : 79% sont employés plein temps dans le domaine de leurs études (vs 57% pour ceux issus de l’université); ils ont bénéficié plus souvent de formation (83% vs 74); leurs salaires sont supérieurs (29% plus de 40K€ vs 21).

Mais ils ne sont que 9% à envisager de rester 5 ans dans leur entreprise (vs 18%). 72% considèrent qu’on les sous-emploie.

 

Les futurs diplômés 2017 :

81% estiment avoir été bien préparés par leurs études.

91% ont examiné les débouchés offerts avant de choisir leur cursus. 82% ont effectué un stage ou choisi une formation par alternance, conscients de l’importance d’acquérir des compétences pratiques. 84 % sont prêts à déménager si leur emploi le nécessite et 48% jugent acceptable de travailler le soir ou le week-end.

Ils recherchent une progression de carrière rapide, la possibilité d’acquérir des compétences et de l’expérience pour accéder à d’autres fonctions; 96% comptant sur des formations  pour y parvenir.

Motivations au travail : ce n’est pas qu’une question d’argent;  si 79% des jeunes diplômés 2017 s’attendent à obtenir un salaire supérieur à 25 000 euros (ce que seulement 69% de leurs prédécesseurs ont obtenu), face à 2 offres de travail, 55% préféreraient travailler dans l’entreprise qui leur offrira “un environnement de travail épanouissant et collaboratif, même si la rémunération y est moins élevée”. 29% citent l’intérêt du travail et son caractère stimulant comme facteur décisif pour rejoindre une entreprise, suivi par l’environnement innovant du travail (24%) et les possibilités offertes de progression rapide (23%), ex-aequo avec des horaires flexibles.

 

Les diplômés 2015/2016 en entreprise

78% ont vu leur stage déboucher sur un emploi; toutefois 49% ont trouvé la recherche d’emploi difficile ou extrêmement difficile ; 69% ont un emploi à temps plein dans le domaine de leur choix; 76% ont eu droit à une formation chez leur employeur.

52% ont accepté un salaire ou des avantages sociaux inférieurs à leurs attentes; notons que 69% gagnent plus de 25K€ par an.

 

Noter le décalage entre les attentes des nouveaux diplômés et des jeunes diplômés en activité, plus réalistes du fait de l’affrontement au réel.

 

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

BGE Réseau est très orienté vers les chômeurs, les femmes, les publics de la politique de la ville

“Après 35 ans d’expérience, nous pouvons affirmer qu’il n’y a pas de déterminisme social à la création d’entreprise. Il faut sortir des représentations qui enferment et regarder l’individu et son potentiel entrepreneurial. La création d’entreprise est un formidable vecteur d’intégration sociale et d’égalité. Concentrés sur les conditions de réussite du projet, si nous regardons en détail la situation de la personne c’est uniquement avec ce prisme.”  

BGE réseau, ce sont 45 associations fédérées, 550 implantations, 900 salariés et 750 administrateurs bénévoles qui ont contribué à 17 589 créations d’entreprise et 29 725 emplois nouveaux; pour ce faire 501M€ ont été mobilisés.

Jungo, le système d’information de BGE qui permet la gestion au quotidien de la relation de chaque structure BGE avec les porteurs de projet, les chefs d’entreprises et les financeurs contient plus de 500 000 parcours de porteurs de projet et permet un reporting et une cartographie précise des actions BGE.  

88 303 personnes (+10% au regard de 2015) ont été accueillies pour un 1er RdV (dont 5 000 issues de quartiers prioritaires) et 14 519 jeunes sensibilisés en milieu scolaire; 55 219 ont suivi un parcours d’accompagnement (+4% par rapport à 2015) et 2 324 ont préparé leur projet en couveuses d’entreprises. BGE Réseau est certifié Iso 9001.

27 887 chefs d’entreprise ont été accompagnés dans leur développement. Le réseau dispose de 10 pépinières. 20 000 chefs d’entreprise appartiennent au réseau BGE Club.

Le taux de pérennité à 3 ans est de 74%.  

Sans oublier le concours talents ouvert à tous les créateurs : 1 400 dossiers déposés, 500 candidats sélectionnés, 400K€ de dotation  

Les prescripteurs de BGE sont d’abord des acteurs de l’emploi/formation (48%), du développement économique (19%) ou d’ l’insertion/handicap (13%); 20% des bénéficiaires de BGE sont venus par le bouche-à-oreille.  

Le profil des bénéficiaires des appuis BGE :

44% sont des femmes (vs 30 au niveau national), 28% en quartier politique de la ville (+13% par rapport à 2015), 13% des handicapés, 11,8% des personnes en zone de revitalisation rurale.

83% étaient demandeurs d’emploi (dont 16% de longue durée) et 13% salariés.

70% avaient entre 26 et 49 ans, 18% 50 ans et plus et 12% moins de 26 ans.

43% avaient une formation bac+2 et au-delà (bac +3 et plus 24%), 25% le niveau bac et 28% le CAP/BEP.

41% ont crée dans les services, 35% dans le commerce, peu dans le secondaire (13% la construction et 5% dans l’industrie).

Un plan de financement moyen de 40K€.  

Le budget de la tête de réseau est de 2,5M€ dont 31% provient des cotisations des associations locales BGE, 34% de la CDC, 13% de l’Europe, 13% de l’Etat et d’institutions et 9% du secteur privé.

Le budget national consolidé chiffre à 53M€ : 38% provient des collectivités locales (23% des régions, 9% de départements, 6% d’autres collectivités locales), 22% des acteurs de l’emploi/formation, 17% de l’Europe, 14% de l’Etat, 5% du privé.    

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13 millions de bénévoles en France, un chiffre en hausse

Un état des lieux du bénévolat en France a été effectué avec précision, en 2016 par une enquête nationale IFOP auprès de 3.156 Français, pour le compte de France Bénévolat et Recherches & Solidarités; les mêmes termes et les mêmes questions, avait été effectuée en 2010 et en 2013.  Entre le 1er mars et le 7 avril 2017, 3 062 bénévoles de 18 ans et plus, ont été interrogés suivant une dizaine de critères (caractéristiques personnelles des bénévoles, des associations dans laquelle ils agissent). La richesse de l’échantillon a permis de le traiter, selon trois critères :

– le secteur d’intervention de l’association : sport, culture, social, formation-économie, emploi, éducation populaire, solidarité internationale, défense des droits.

– la taille de l’association : petite (moins de 50 adhérents et/ou un budget annuel ne dépassant pas 10K€), moyenne (entre 50 et 150 adhérents et/ou un budget annuel situé entre 10 et 75K€), grande (plus de 150 adhérents et/ou un budget annuel dépassant 75K€).

– le dispositif de suivi et d’animation des bénévoles au sein de l’association : une équipe ou un service spécifique, un référent, bénévole lui-même, un référent salarié, un sujet traité selon les circonstances.  

 

On estime, à 13 millions le nombre de bénévoles présents dans au moins l’une des 1.300.000 associations aujourd’hui actives.

L’augmentation constatée ces 6 dernières années est plus particulièrement portée par les hommes (23% d’entre eux étaient bénévoles en 2010, ils sont 27% en 2016) et par les générations de moins de 50 ans. La proportion des bénévoles présents régulièrement, chaque semaine dans leur association, a augmenté entre 2013 et 2016  (de 10,5% à 11,2).  

 

Les motivations :

 

-les « motivations pour les autres » : être utile à la société et aux autres  (77%), agir de façon concrète (50% en moyenne, 43% pour les 65 ans et + et 54% pour les moins de 35 ans), défendre une cause (37%, 28 à 31% pour les 35 ans et plus, 44% pour les moins de 35 ans)

 

– les « motivations pour soi », tout aussi légitimes et utiles : lier des relations avec les autres (43%, 49% pour les moins de 35 ans), donner du sens à son quotidien (40%), acquérir et développer des connaissances (34% vs 47 pour les plus jeunes), appartenir à une équipe (28%), exercer une responsabilité (21% vs 27 pour les plus jeunes). Les plus jeunes paraissent les plus demandeurs et impliqués.  

 

L’engagement est important : celles et ceux qui donnent au moins une dizaine d’heures, chaque semaine, en choisissent près de quatre motivations en moyenne: au plus haut pour ce qui concerne l’utilité sociale (82%), le sens de leur quotidien (47%), l’acquisition des compétences (44%) et l’exercice d’une responsabilité (36%). Les bénévoles qui interviennent quelques heures chaque mois, se distinguent par un fort désir de relations avec les autres (45%) et par la défense d’une cause (38%).  

 

30% se sont engagés parce qu’ils ont eu un peu plus de disponibilité (52% les 65 ans et +). 25% l’ont fait sur la suggestion d’un proche, 18% selon le besoin local ou un problème soudain, 15% du fait de la tradition familiale, 11% la sensibilisation en milieu scolaire pou universitaire, 11% une offre de bénévolat via les réseaux sociaux, et seulement 5% au travers l’activité de leurs enfants.

Leur chemin vers l’engagement bénévole, au sein de l’association : si 47% se sont engagés directement, pour 32% l’engagement a été précédé d’un temps en qualité d’adhérent de l’association et pour 10% du fait d’un service au répondant ou à ses proches (enfants, personnes âgées…).  

 

Le passage d’adhérent à bénévole s’est fait pour 46% par la sollicitation d’un membre de l’association (49% pour les 65 ans et +) et 45% en spontanéité (58% pour les moins de 35 ans); 23% du fait d’un coup de main occasionnel (36% pour les moins de 35 ans), 22% du fait de davantage de disponibilité (28% pour les 60 ans et + vs 11-15%)et 17% du fait des difficulté au sein de l’association (22% les jeunes). Là encore, les jeunes sont plus spontanés, réagissent au coup de main et en ces de difficulté de l’association.

 

Parmi les bénévoles qui ont préalablement été adhérents de l’association, la défense d’une cause, l’appartenance à une équipe et le désir de responsabilité constituent des motivations bien plus partagées que chez celles et ceux qui sont directement devenus bénévoles, plus souvent sensibles à la notion d’utilité et d’action, et à donner du sens à leur quotidien. Les bénévoles ayant un passé d’adhérent se sont plus souvent engagés face à un besoin ou à un problème local (24% contre 14%); la tradition familiale compte. Les bénévoles n’ayant aucune vie antérieure au sein de l’association ou en lien avec elle, s’engagent en fonction de leur disponibilité, pour près de la moitié d’entre eux (47%), sur la suggestion d’un ami qui peut être lui-même déjà dans l’association (24%), voire une offre sur internet (12%).

 

Les résultats de l’enquête font état d’une stabilité dans le temps quant à l’intensité de l’engagement : seulement 6% des bénévoles sont passés d’une intervention ponctuelle à une intervention régulière, et 10% ont au contraire un peu réduit leur engagement. “Plus que jamais, il est donc nécessaire que les conditions soient réunies, au sein de l’association, pour encourager les adhérents qui le peuvent …à franchir le pas; …la notion de « projet associatif » est essentielle. Elle consiste à mobiliser toutes les parties prenantes (salariés éventuels, bénévoles, adhérents, bénéficiaires éventuels), pour construire le devenir de l’association à moyen terme.”  

 

34% ont exercé plus de missions (25% les 65 ans et +), 31% plusieurs missions successives différentes (davantage les moins de 50 ans), alors que 28% ont poursuivi une même mission (plus souvent les 50 ans et +) et 6% moins de missions. Parmi celles et ceux qui interviennent quelques heures chaque mois, on retiendra une relative stabilité quant au nombre de missions exercées, alors que les bénévoles intervenant au moins dix heures chaque semaine, ont connu une forte mobilité d’une mission à l’autre (35%), et plus encore de nouvelles missions (51%). De ces faits, 49% y ont plus de responsabilité (les moins de 50 ans 50-56% vs 32 à 44 les plus de 50 ans).  

 

Satisfaction et attentes: Si c’était à refaire, 76% referaient le même parcours et 8% seraient plus volontaires. En termes d’attentes, 54% souhaitent poursuivre sans changement, 17% accéder à plus de responsabilités (23% les jeunes vs 5-11 les 50 ans et plus), mais 20% à en avoir moins ou ralentir pour arrêter bientôt (33% les 65 ans et plus). Les plus actifs sont ceux qui manifestent le plus souvent des désirs de changement, soit pour avoir davantage de responsabilités (27%), soit pour en avoir moins (12%), soit pour commencer à ralentir (20%). S’agissant des responsabilités, il y a deux fois moins de répondants pour souhaiter en avoir moins que ceux qui en souhaitent davantage (27%).  

 

Les attentes vis à vis de l’association se focalisent sur les moyens financiers et matériels (28%), la formation/les conseils (27%), le soutien (24%), notamment à la prise d’initiatives et la prise en charge des frais occasionnés (15%). 23% attendent une meilleure reconnaissance de leur action et 16% plus de convivialité. C’est notamment davantage le fait des moins de 50 ans, notamment les moins de 35 ans et des plus impliqués.

 

Les adhérents sont plus exigeants en ce qui concerne le soutien d’autres membres de l’association, les moyens financiers et la reconnaissance, donnant toute sa place à la notion d’équipe, faite d’actions collectives et de reconnaissance mutuelle. Les bénévoles sans passé particulier avec l’association et fortement animés par la volonté d’être utile, ont un peu plus besoin de se former et d’être conseillés.  

Les plus jeunes expriment davantage d’attentes, le plus souvent liées à leur statut professionnel ou à leur situation familiale: meilleure compréhension de l’employeur, horaires mieux adaptés à leurs contraintes, meilleure compréhension de leur entourage.  

 

Le profil des bénévoles:

 

les hommes se distinguent par leurs motivations pour exercer des responsabilités, les femmes sont davantage à la recherche d’actions concrètes, de relations avec les autres et d’acquisition de compétences. Les hommes sont plus souvent arrivés au bénévolat après avoir été adhérents et après avoir été encouragés par un proche ou un ami, parfois devant les difficultés éprouvées par cette association. Une fois bénévole, les hommes sont plus nombreux à exercer successivement des missions différentes, et à accéder à plus de responsabilités, au sein de la même association. Tout comme les femmes, ils sont plus de 80% à indiquer que, si c’était à refaire, ils referaient le même parcours bénévole. 

 

Les moins de 35 ans se distinguent par une multitude de motivations mises en avant pour expliquer leur engagement : défense d’une cause, relations avec les autres, développement des compétences, action concrète et désir de responsabilités. Une fois bénévoles, parfois de manière ponctuelle, près de 10% d’entre eux se sont engagés dans une action plus régulière. Ils n’hésitent pas à changer de mission au sein de la même association (33%), voire à en accepter de nouvelles en complément (37%); ils ont vu leurs responsabilités augmenter, dans une proportion significative de 56% (23% demandent plus de responsabilité).

De leur association, ils attendent plus que les autres des moyens financiers (35%), la prise en charge des frais occasionnés par cette action (19%). En complément, ils seraient heureux de pouvoir intervenir à distance, via le numérique (21%), selon des horaires mieux adaptés à leurs contraintes personnelles (23%), et ils apprécieraient une meilleure compréhension, voire un encouragement de leur employeur (34%), ainsi que de leur entourage (21%).  

 

Les 50-64 ans : un regard particulier parce que cette génération voyant partir peu à peu les enfants, se prépare à la fin de la vie professionnelle et se projette plus facilement dans un avenir bénévole plus construit. Une plus grande disponibilité (34%) les rend plus sensibles à des difficultés ou à des problèmes locaux qui déclenchent leur engagement (21%). Une fois bénévoles, ils sont encore assez nombreux à donner du temps d’une manière ponctuelle (19%), mais acceptent volontiers de nouvelles missions (34%), avec aussi des responsabilités de dirigeant (41%).  

 

Selon l’intensité de leur engagement :

 

Au rythme de quelques heures, chaque mois, ils ont le plus souvent une mission précise; au regard des autres bénévoles, il se distingue par une plus forte envie de lier des relations avec les autres. Certains ont pris leurs distances avec l’association car leur action s’est un peu espacée (14%), avec un nombre de missions qui s’est réduit (9%), mais 8% ont suivi le chemin inverse et interviennent plus régulièrement qu’avant. Bien plus que les autres bénévoles, et souvent en lien avec l’âge, le nombre des responsabilités a diminué (18%), mais l’activité bénévole demeure. 60% souhaitent poursuivre, sans changement, 15% aimeraient toutefois accéder à des responsabilités plus importantes; ces bénévoles aimeraient un peu plus de convivialité entre les membres (17%), et surtout de la formation et des conseils en lien avec leur ambition de bien faire (28%).

 

Au rythme hebdomadaire intense, leurs motivations sont plus fortes et plus nombreuses : l’utilité sociale (82%), donner du sens à leur quotidien (47%) et défendre une cause (42%),  mais aussi acquérir et développer des compétences (47%) et exercer des responsabilités (36%). Plus que les autres, ils sont incités par la tradition familiale (17%) ou par une difficulté ou un problème local qui les a touchés (22%). La mobilisation en milieu scolaire a aussi joué un rôle parmi les plus jeunes (14%).

Dans une forte proportion (48%), ils sont plus souvent passés par le statut d’adhérent, directement ou au titre de leurs enfants. Proportionnellement plus nombreux (18%) que les autres bénévoles (11%), ils indiquent avoir donné un coup de main pour commencer, et « cela leur a plu ». Depuis leur engagement, le nombre de leurs missions s’est souvent multiplié (51% pour une moyenne de 34%), leurs responsabilités se sont également accrues pour 79% d’entre eux. ils sont 71% à indiquer que si c’était à refaire, ils feraient le même parcours;11% estiment qu’ils auraient pu être plus prudents…

 

Pour demain, ils sont très peu nombreux à souhaiter changer de mission (8%), assez peu nombreux à demander un peu moins de responsabilités (12%), mais deux groupes se distinguent, en lien avec l’âge des répondants : 27% souhaiteraient plus de responsabilités, et 20% aimeraient commencer à ralentir pour arrêter bientôt. leurs attentes sont bien plus fortes, au regard de la reconnaissance de leur action (38% vs 23%), de la prise en charge des frais occasionnés (20% vs 15%), du soutien de leur action par d’autres bénévoles ou des salariés (37% vs 24%), et des moyens financiers et matériels à aller chercher pour mener à bien leurs missions (46% vs 28%).

 

Au sein du groupe des bénévoles, la proportion de ceux qui appartiennent au bureau ou au conseil d’administration d’une association est déjà de plus de 40%, chez les moins de 35 ans, et augmente en corrélation avec l’âge, jusqu’à la proportion de 60%, parmi les bénévoles de plus de 65 ans

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Grandes données de cadrage sur le marché du travail

Ces informations sont largement connues; mais il est toujours bon de disposer de quelques données de cadrage les plus récentes.

 

En moyenne, en 2016, 29,2 millions de personnes de 15 à 64 ans en France sont actives (71,4% de cette tranche d’âge), dont 3 millions au chômage au sens du BIT et 11,7 millions inactives (étudiants, personnes au foyer, retraités…).

Les actifs ayant un emploi sont 79,7% des 25-49 ans, 60,3% des 50-64 ans et 27,8% des 15-24 ans, alors que les chômeurs sont 9,1% des 15-24 ans, 8,2% des 25-49 ans et 4,6% des 50-64 ans.

Entre 2006 et 2016, la population active âgée de 15 à 64 ans a augmenté d’un million et le taux d’activité de 0,9 points, principalement du fait des seniors restés au travail, et de l’entrée de femmes dans la vie active.

 

88% des actifs occupés sont salariés (dont 85,3% en CDI, 10,5% en CDD, 2,7% en intérim et 1,6% en apprentissage). Parmi les salariés occupés, les 50-64 ans sont essentiellement en CDI (92,8%) devant les 25-49 ans (87,5%) et les 15-24 ans (44%; c’est dire qu’ils sont davantage en CDD 32,1%, intérim 7,2% et apprentissage 16,6%).

11,8% sont des non-salariés; parmi ces deniers les hommes sont plus nombreux que les femmes (15% des emplois occupés vs 8,4); ils sont aussi 16,9% des 50 ans et plus, 10,5% des 25-49 ans et 2,7% des 15-24 ans.

 

Les professions intermédiaires, cadres, professions libérales et chefs d’entreprise non salariés sont la moitié des personnes en emploi, contre 20% pour les ouvriers et 27% pour les employés (27% pour les employés et ouvriers qualifiés et 20% pour les employés et ouvriers non qualifiés).

Les 15-24 ans au travail et les femmes font moins souvent partie du groupe “encadrement”, notamment des cadres, professions libérales et des chefs d’entreprise.

1,7 million de personnes sont en situation de sous-emploi (6,5% des actifs occupé);  Il s’agit essentiellement de personnes à temps partiel, souhaitant travailler davantage et disponibles pour le faire; le sous-emploi affecte surtout les femmes (9,4%), les jeunes (11,9%) et les employés non qualifiés(18,2%).

 

2, 973 millions sont au chômage (dont 490 000 n’ont jamais travaillé); les 25-49 ans sont 57% des chômeurs, les 15-24 ans 23% et les 50 ans et plus 20%. Les plus jeunes ont le taux de chômage le plus élevé avec 24,6%, les 50 ans et plus, le taux le plus bas (6,9%); par contre ces derniers sont 64% d’un chômage de plus d’un an (vs 46% pour les 25-49 ans). Noter que parmi les chômeurs de plus d’un an, la moitié totalise au moins 2 ans de chômage.

Parmi les inactifs, 1,6 million souhaitent travailler mais ne satisfont pas tous les critères pour être considérés comme chômeurs au sens du BIT. Ils forment le halo autour du chômage. Par rapport à 2015, leur nombre augmente de 44 000. Ils représentent 3,8% des 15 à 64 ans (0,1 point de plus qu’en 2015). Les femmes appartiennent plus souvent au halo (4,2 % contre 3,5 % des hommes de 15-64 ans en 2016). Les jeunes appartiennent aussi davantage que leurs aînés au halo (4,6% des moins de 25 ans, contre 4,2% pour les 25-49 ans et 2,7% pour les plus âgés).

Ce sont les employés et ouvriers qui ont les taux les plus élevés de chômage (entre 10,5 et 17,2%), face à des taux faibles pour les CSP de type encadrement (entre 3,3 et 6%)

Enfin au regard des diplômes, les sans diplômes connaissent les taux les plus élevés (18%) contre 10-11% pour les CAP/BEP et bac et 5 à 6% au-delà; peu de différences entre les hommes et les femmes sont à noter.

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“De la haine à l’amour”, un ouvrage publié par Fernando Cuevas

Fernando Cuevas est professeur de management, responsable du Pôle d’Expertise RSE et responsable de la cellule conférence à ESC Pau. “L’individu n’est pas seul sur terre; il y a les autres personnes; il y a autrui. la relation humaine implique au moins 2 personnes: moi et autrui. L’auteur décrit les différentes relations humaines que nous mettons en jeu : haine, égoïsme, tolérance, considération, altruisme, compassion, empathie, sympathie, altérité, amour.  Du refus de l’autre à la fusion.  

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Guides

“Le droit au compte bancaire” LES MINI-GUIDES BANCAIRES, FBF, juin 2017

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Etudes, rapports et propositions non commentés

“ORIENTATIONS NATIONALES POUR LE DÉVELOPPEMENT DES USAGES ET SERVICES NUMÉRIQUES DANS LES TERRITOIRES” Agence du Numérique/Ministère de l’Economie, non daté

“LE CONTRÔLE TECHNIQUE AUTOMOBILE”, les études de l’Observatoire de l’ANFA N°68, avril 2017

“LES ÉVOLUTIONS DANS LES SERVICES DE L’AUTOMOBILE : ÉLÉMENTS DE CADRAGE ET PROSPECTIVE” Observatoire ANFA, non daté

“Données sociales de la branche des services de l’automobile”, ANFA, édition 2016, non daté

“Rapport 2016 de observatoire de l’inclusion bancaire” Banque de France, non daté

“CHIFFRES-CLÉS 2017 de la région Ile-de-France” IAU, Insee, CCI Paris Ile-de-France;, non daté

“Rapport annuel 2016” du CONSEIL NATIONAL DE L’INDUSTRIE, non daté

“Les dispositifs spécifiques d’emploi aidé et de formation au 1er trimestre 2017 Baisse des contrats aidés et de la formation”, Dares Indicateurs, N°039, juin 2017

“Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en mai 2017”, Dares Indicateurs N°042, juin 2017

“Évolution des salaires de base par branche professionnelle en 2016 : une stabilisation dans un contexte de léger regain de la négociation salariale”, Dares Résultats N° 044, juin 2017

“La validation des acquis de l’expérience en 2015 dans les ministères certificateurs; le nombre de diplômés par la voie de la VAE continue de diminuer” Dares Résultats N° 038, juin 2017

“82,6 millions de touristes étrangers en France* en 2016”, DGE le 4 pages N°71, juin 2017

“Etude de notoriété et d’image du programme Erasmus + en France”, Agence Erasmus/BVA, mai 2017

“Baromètre  de l’attractivité  de la France Les cartes en main” E&Y, mai 2017

“Les campings : un confort accru, une fréquentation en hausse” Insee Première N°1649, mai 2017

“Depuis 2002, une inflation relativement modérée au regard du passé” Insee Focus N°87, mai 2017

“Deux ans après un choc d’inflation, une perte de pouvoir d’achat plus prononcée pour les ménages les plus aisés”, Insee Analyses N°34, juin 2017 

“LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2017”, DGCL, Ministère de l’intérieur… non daté

“Enquête sur les écueils liés au mode collaboratif en entreprise”, Opinion Way, mai 2017

” LE DIALOGUE SOCIAL PAR LA PREUVE : QUATRE CAS D’ACCORDS D’ENTREPRISE INNOVANTS  ET LEURS ENSEIGNEMENTS “, Terra Nova, mai 2017

“Étude 2016 sur les exportations des PME européennes”, UPS, non daté

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La santé des dirigeants commence à devenir un sujet d’importance

Sous le titre “Santé des dirigeants : les propositions de 5 organisations professionnelles”, les Echos business recense l’action conduite par ces structures; citons en 4 :

 

La CPME : “En 2016, plus de 200 sessions de formation ont été mises en place par les CGPME territoriales pour aider les dirigeants à faire face à ces problématiques. La CGPME Normandie, très à la pointe sur ces questions, a pour sa part déployé un dispositif de prévention destiné à sensibiliser les chefs d’entreprise aux bénéfices de l’activité physique sur la santé. Plusieurs rencontres ont été organisées depuis mars 2016 avec la participation de sportifs de haut niveau et de représentants du corps médial pour revaloriser le bien-être comme facteur de performance.”  

 

Le CJD : “beaucoup de chefs d’entreprise ne parviennent pas à mettre en place une stratégie bien-être au travail pour leurs salariés car ils ne s’y incluent pas eux-mêmes… L’organisation a lancé il y a trois ans une nouvelle initiative avec un premier échelon centré uniquement sur l’équilibre et l’hygiène de vie du dirigeant, … testé pendant un an auprès d’une centaine de chefs d’entreprise sous forme d’un outil d’autodiagnostic; Il sera utilisé à compter de septembre comme base de travail pour des ateliers de réflexion… et permettra aux participants d’échanger sur des items très divers comme le sens donné à leurs actions, la place accordée aux loisirs ou au repos, leur sentiment d’appartenance à un groupe…  la question du bien-être ne doit pas être abordée de façon linéaire mais systémique, en y incluant de nombreux paramètres interdépendants. Une cinquantaine de sections, sur les 117 CJD de France, ont d’ores et déjà souhaité participer.”  

 

La capeb : 3.000 chefs d’entreprise ont répondu au 3éme baromètre annuel lancé par l’Iris-ST, l’observatoire créé par la Capeb;  87% ne sont pas suivis médicalement vis-à-vis de leur activité professionnelle, un manque entraînant des poses trop tardives de diagnostic. Le conjoint est généralement impliqué lui aussi, d’une façon ou d’une autre, dans l’entreprise.  

 

La CCI des Deux-Sèvres a noué un partenariat avec la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur pour mener un projet pilote. Des ateliers ont été organisés durant un après-midi en avril pour sensibiliser les dirigeants de PME, TPE et TPI à la mise en place de réflexes simples de santé au quotidien. « L’idée est de donner aux chefs d’entreprise des conseils et des techniques, démonstration à l’appui, pour apprendre les bons gestes à insérer entre deux réunions, afin de mieux gérer leur stress, par exemple ». Le projet fait déjà des émules dans les autres CCI de France.    

 

Par ailleurs dans un autre article “du 16 mai au 27 juillet se tiendra le premier cours en ligne destiné à la santé des entrepreneurs”, on y traite d’Amarok, l’observatoire de la santé des chefs d’entreprise; celui-ci a observé que l’entrepreneuriat permet de faire émerger des facteurs « salutogènes », comme la satisfaction au travail, la maîtrise de son destin et des qualités comme l’endurance, l’optimisme ou la passion; mais les chefs d’entreprise sont également parasités par des facteurs pathogènes comme la surcharge de travail, le stress ou la solitude, qui détériorent leur santé (le stress serait ainsi une cause de mauvaise santé pour 58%). Pour les aider à prendre en main leur santé, Amarok vient de lancer un mooc. Baptisé Amamooc, ce cours en ligne accessible à tous leur donne des clés pour apprendre à mieux gérer leur stress, leur sommeil et prévenir l’épuisement.    

 

Autre article encore “les indépendants aspirent au même traitement santé que les salariés” : 73% des indépendants estiment que leur statut ne leur permet pas de bénéficier d’une protection sociale optimale, selon l’Observatoire entreprise et santé Viavoice-Harmonie Mutuelle. La 5e édition de cette enquête auprès d’un panel de 400 travailleurs indépendants met en lumière le fait que 82% d’entre eux reconnaissent que leur état de santé a bien un impact sur leur productivité, mais 64% déclarent faire véritablement attention aux conséquences sur leur activité de leur état de santé, alors que 85% affirment mener des actions dans leur entreprise en faveur de la santé de leurs salariés. 87% pensent que leur statut ne leur permet pas forcément de s’arrêter en cas de problème de santé. 73% affirment que leur statut ne leur permet pas de bénéficier d’une protection sociale (Sécurité sociale, retraites…) optimale et 66% estiment qu’ils sont plutôt mal remboursés en cas de problème de santé.

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31,6Md€ ont été consacrés à la formation professionnelle dont 45% par les entreprises

En 2014, 31,6Md€ sont consacrés à la formation professionnelle continue et à l’apprentissage; ce montant intègre les coûts des formations, les dépenses de rémunération des stagiaires et les frais d’investissement. Sous l’impulsion du plan d’urgence pour l’emploi des jeunes, elle a progressé de 5% par an en 2008 et 2009 puis s’est stabilisée, pour atteindre 1,5% du PIB 2014.

Un objectif de « 100 000 formations prioritaires » pour les personnes en recherche d’emploi a été fixé pour 2014, visant majoritairement les bas niveaux de qualification.

 

Les entreprises sont le principal financeur avec 45% de la dépense totale (en hausse de 3,6%), puis les fonctions publiques pour leurs propres agents (17,4%, en hausse de 0,9%, mais une baisse de 6,5% pour la fonction territoriale), les régions (14% en baisse de 1,7%), l’Etat (12% en baisse de 3,7%), l’Unedic et Pôle Emploi (5,9%, en hausse de 5,6%) et les ménages (4,3%, en baisse de 1,7%).

 

L’effort global de financement réalisé par les entreprises représente, en moyenne en 2014, 2,7% de leur masse salariale, bien davantage que l’obligation légale fixée à 1,6% pour les entreprises de 20 salariés et plus, 1,05% pour les 10-19 salariés et 0,55% pour les moins de 10 salariés.

La part des dépenses des Opca dans la dépense globale des entreprises est de 47% et baisse de 1,1 point par rapport à 2013 (46,7 %) et concerne davantage les personnes en recherche d’emploi.

 

Les financements des entreprises et des OPCA concernent d’abord les actifs du secteur privé (78% dont 34 au titre des OPCA), puis  les jeunes (16% dont 8,4% pour l’apprentissage et 7,6% pour la professionnalisation) et enfin les personnes en recherche d’emploi (5,4%) pour un total de 14,3Md€.

 

Le financement des régions (4,6Md€) cible principalement les jeunes (58% dont 38% pour l’apprentissage et 20% pour les stages), puis les demandeurs d’emploi (26,4% dont 7,7% pour la rémunération des stagiaires et 15,4% pour le coût pédagogique) et 10,9% pour les actifs (8,9% pour ceux du privé et 2% pour ceux du public), 4,6% pour l’investissement.

 

Le financement de l’Etat (6Md€) cible d’abord les agents de le fonction publique (38%), les jeunes (35%, essentiellement l’apprentissage), les actifs du secteur privé (17,3%) via les organismes de formation professionnelle (Cnam, Greta, Centre Inffo…), les personnes en recherche d’emploi (6,8% dont 3,2 pour la rémunération des stagiaires), l’Afpa (2,5%).

 

Au global, les dépenses de formation concernent d’abord les actifs (60% dont 42,8 pour ceux du privé et 17,4% ceux du public), puis les jeunes (23,7% dont 17% l’apprentissage), les personnes en recherche d’emploi (15,1%).

Les actifs occupés du privé sont à 82,5% financés par les entreprises, 7,7% l’Etat et 6,3% les ménages.

Les jeunes le sont pour part quasi égale entre les régions (37%), les entreprises (30%) et l’Etat (27%).

Les personnes en recherche d’emploi le sont d’abord par l’Unedic et Pôle Emploi (40%), puis par les régions (25,6%), les entreprises (16%), l’Etat (12%) et les ménages (6,1%).

 

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Fait nouveau : les ETI moins internationalisées connaissent une amélioration marquante de leur activité

Méthodologie : enquête de conjoncture réalisée en mars-avril 2017 par la DGE et Bpifrance auprès des ETI nationales; 670 questionnaires ont été reçus, dont 518 traités. L’échantillon a été redressé en fonction de trois critères par post-stratification : la taille, le secteur d’activité, la région. L’analyse porte sur les comptes consolidés lorsqu’il y en a , sinon sur les données sociales de l’entreprise répondante.  

 

Les perspectives d’évolution sont à leur plus haut niveau depuis cinq ans : 50% des ETI prévoient une hausse de leur chiffre d’affaires en 2017 (11% une baisse), soit un solde d’opinion prévisionnel de +39 points, supérieur de 4 points à celui de 2016, lui-même en progression de 7 points par rapport à 2015.

 

Les ETI peu internationalisées se démarquent par une amélioration de leur solde prévisionnel d’activité, à l’inverse des ETI solidement implantées à l’international, même si, en niveau, il reste inférieur à celui de ces dernières (+ 37 contre + 49); pour la 2éme année, les ETI sont plus optimistes pour la croissance de leur chiffre d’affaires en France qu’à l’étranger. Par contre, les ETI de l’industrie sont beaucoup plus optimistes quant à l’évolution de leur activité à l’étranger, particulièrement hors de l’Union européenne  à l’inverse des ETI du commerce et des services. Après un bilan négatif en 2015, les carnets de commandes se sont regarnis en 2016 (20% les jugent bien remplis contre 11% faibles).

Le bilan 2016 des ETI à l’exportation demeure négatif : 12% considèrent que le niveau de leurs exportations a été supérieur à leurs attentes contre 22% le contraire, à l’exception des services.  

 

Les perspectives de recrutement continuent de s’améliorer en France, elles se stabilisent à l’étranger ; la dynamique des perspectives de recrutement est particulièrement marquée dans l’industrie, ainsi que dans les entreprises de plus de 500 salariés, les peu internationalisées et les peu innovantes. Les ETI plus modestes en taille (moins de 500 salariés) sont en revanche un peu moins optimistes.  

 

51% jugent que la réduction des marges a été un frein important ou insurmontable à leur développement en 2016 (53% un an auparavant).  

 

La hausse des investissements se confirme; toutes les catégories d’ETI sont concernées par cette augmentation, à l’exception des services, dont le solde diminue légèrement après la forte augmentation de 2015. Les perspectives 2017 en matière d’investissements de croissance interne sont identiques à celles de 2016, les ETI de plus de 500 salariés, les plus innovantes, les plus internationalisées, et celles des services ont davantage l’intention d’investir en 2017. Les prévisions 2017 sont favorables aux investissements de croissance externe (prise de participation, création de filiale) : 41% des dirigeants prévoient de prendre une participation dans une autre entreprise et 28% de créer une filiale contre respectivement 36% et 24% en 2016, notamment pour l’industrie (43% après 32% pour la prise de participation et 32% après 25% pour la création de filiale).  

 

La part du financement des investissements par endettement et concours bancaires est restée stable entre 2015 et 2016, la moitié par recours au crédit. Le financement par apports en fonds propres reste minoritaire, bien qu’en légère augmentation (3% contre 2% en 2015).

L’autofinancement continue de décroître en 2016 : 44 % contre 48% en 2015 et 53% en 2014. L’autofinancement reste cependant le principal moyen de financement des plus internationalisées (57%) et des services (50%).

Le recours à l’autofinancement diminuerait à nouveau en 2017, notamment pour les  ETI dont le recours est majoritaire. Les besoins en fonds propres devraient reculer en 2017 sauf pour les ETI de moins de 250 salariés.  La part d’ETI jugeant le manque de fonds propres comme un obstacle au financement par le crédit est passée de 14% à 16%.

8 ETI sur 10 ne rencontrent pas de difficultés d’accès au crédit de trésorerie ou d’investissement; les garanties restent le principal obstacle pour les prêts à court et long terme (respectivement 18% et 24%).   

 

La situation de trésorerie continuerait de s’améliorer en 2017 ; cette amélioration est particulièrement manifeste pour les ETI les plus internationalisées, les plus innovantes et celles de l’industrie; les plus petites se distinguent, comme en 2015, par une meilleure situation de trésorerie en 2016 que les ETI de plus de 500 salariés.    

 

Les ETI patrimoniales sont moins optimistes quant à l’évolution de leur activité en 2017 et privilégient plus l’investissement.  Les entreprises patrimoniales sont celles dont le capital est détenu de manière significative (plus de 50 %) par une ou plusieurs personnes physiques nommément connues, et lorsqu’il existe un lien de parenté entre ces personnes, ces entreprises sont dites familiales.

 

En 2016, les ETI patrimoniales représentaient 64% des ETI nationales et les ETI familiales, 45%. Les ETI patrimoniales sont plus implantées à l’étranger (34% y ont des filiales contre 27% pour les autres ETI). Cependant, si leur effectif à l’étranger représente 17% de leur effectif total et qu’elles réalisent 15% de leur chiffre d’affaires à l’étranger, elles sont dépassées par les ETI non patrimoniales dont l’effectif à l’étranger représente 21% de l’effectif total et réalisent 16% de leur chiffre d’affaires. 19% des effectifs des ETI familiales sont situés à l’étranger contre 11% pour les ETI patrimoniales non familiales.

Les ETI non patrimoniales sont un peu plus optimistes sur l’évolution de leur activité en 2017 et les ETI familiales un peu plus optimistes que les non familiales.  

 

Pour les recrutements en 2017, les ETI patrimoniales non familiales sont les plus volontaires en France et à l’étranger alors que les ETI non patrimoniales sont les moins portées à recruter.  

 

Les dirigeants d’ETI patrimoniales privilégient plus les investissements de croissance interne que les autres ETI, tout comme des opérations de croissance externe (46% des prises de participation contre 32% pour les non patrimoniales, et 30% contre 24% la création de nouvelles filiales).

Les ETI patrimoniales recourent davantage à l’endettement et aux concours bancaires pour investir (59% des ETI familiales en 2016, 49% les autres ETI patrimoniales et 39% les ETI non patrimoniales); le recours à l’endettement bancaire devrait encore augmenter en 2017 (28% des dirigeants d’ETI patrimoniales non familiales, 25% des familiales et 18% des non patrimoniales).  

 

Concernant les obstacles à leur développement, les ETI patrimoniales non familiales citent plus souvent que les autres la réduction des marges (57%), le manque de fonds propres (20%) et le resserrement des conditions de crédit (18%). Les ETI familiales sont plus nombreuses à citer l’endettement excessif comme obstacle à leur développement (15%).

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“L’entrepreneuriat: des logiques aux pratiques d’action”, Michel Marchesnay

Michel n’est plus à présenter quant à son immense apport et à sa militance en faveur de l’entrepreneuriat et ce depuis si longtemps, et même alors qu’il a pris sa retraite.   L’ouvrage présente l’entrepreneuriat sous forme de onze essais accessibles. Il aborde l’histoire, les acteurs, les méthodes et les stratégies des TPE et micro-entreprises. Il est destiné à des étudiants et chercheurs, mais aussi des formateurs, intervenants et des entrepreneurs Paru aux Presses Universitaires de Provence, sur l’entrepreneuriat, avec un sous-titre plus précis sur mon intention de base, à savoir une approche largement pragmatiste, centrée sur les micro et TPE. Il aborde plus précisément : 1) Approche historique et institutionnelle : l’entrepreneur français au XIX° siècle , un demi-siècle d’entrepreneuriat en France, l’esprit de métier, évolution de l’artisanat, micro-enrepreneuriat 2) Pratiques entrepreneuriales et pragmatisme:  le courant pragmatiste, la méthodes cas, la grille MM, l’ARC en petite entreprise, hypermodernité, hypofirme et singularité, le cas du luxe.  

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La France championne des intentions entrepreneuriales

En mobilisant les données du General Entrepreneurship Monitor (GEM), la France s’illustre par un dynamisme des intentions entrepreneuriales, tandis que celles-ci stagnent jusqu’à l’été 2009 chez ses voisins européens, puis progresse mais plus modestement qu’en France. Ce dynamisme tient pour partie à un niveau particulièrement faible en 2001 des intentions entrepreneuriales, qui semble conduire à un effet « rattrapage » sur ses voisins à partir de 2005.

On observe conjointement une croissance dans les autres pays, du nombre de 18-64 ans qui déclarent avoir les compétences d’entreprendre une activité; en France on constate un dynamisme sans précédent sur la période 2002-2016 (notamment dans le choix de carrière meilleur que ses voisins mais en chute depuis 2013).  

 

“Cette dynamique peut conduire à terme à la création de nouveaux emplois, de l’introduction d’innovation ou de nouvelles formes de travail. Comme le souligne le Panorama de l’entrepreneuriat 2016 publié par l’OCDE, si une bonne dynamique de l’activité entrepreneuriale peut contribuer à la croissance économique, elle est également susceptible de stimuler la productivité dans la mesure où celle-ci est positivement corrélée au taux de création de start up. L’enjeu est désormais le financement et la pérennisation de ces nouvelles entreprises sur le marché.”

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2 500 entreprises ont été aidées par les Commissaires au Redressement Productif

Placés auprès des préfets de région et positionnés en Direccte, les Commissaires au redressement productif (CRP) sont au cœur du dispositif d’accompagnement public des entreprises en difficulté de moins de 400 salariés. Ils mobilisent l’ensemble des acteurs nationaux et locaux des écosystèmes de traitement des entreprises en restructuration.

 

Depuis leur mise en place en 2012, les CRP accompagnent en moyenne chaque année 2 500 entreprises (2 596 en 2016, en baisse de 5% au regard de 2015), représentant environ 250 000 emplois; le nombre d’entreprises encore accompagnées au 1er janvier 2017 s’élevait à 2 094.

 

La taille moyenne des entreprises est passée à 130 salariés (97 en 2015), augmentant la complexité des cas à traiter; en 2016, 14% sont des TPE, 76% des PME, 9% des ETI; seulement 338 sont en procédure collective.

 

Même si les entreprises des filières BTP, industrie agroalimentaire et automobile sont celles qui sollicitent le plus le dispositif des CRP, on constate que ces derniers interviennent dans toutes les filières; en termes d’emplois, la filière automobile représente plus de 46 000 salariés, soit près de deux fois plus que l’industrie agroalimentaire, qui est la deuxième filière avec près de 24 500 salariés.

 

Le rapport commente ensuite l’activité des CRP par région; la moitié des emplois concernés sont situés dans 3 régions du nord et de l’est (Grand Est, Hauts de France et Normandie), alors qu’elles ne sont que le 1/4 des entreprises aidées :

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Les chefs d’entreprise se disent optimistes

Méthodologie : échantillon de 604 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone entre le 19 et le 30 mai 2017 pour CCI France.  

 

L’indicateur d’optimisme est chiffré à 116 pour l’ensemble des dirigeants, 116 (en moyenne 103 entre février 2016 et avril 2017) pour les moins de 10 salariés et 114 (moyenne de 104 entre février 2016 et avril 2017) pour les plus de 10 salariés. Ceci étant 27% estiment que c’est bien en ce moment, 37% ce sera mieux demain et 36% c’était mieux hier.

 

Ceci étant 6% seulement envisagent d’embaucher (24% chez les 10 salariés et +). “Ces pics jamais atteints signent le ré-enchantement des dirigeants d’entreprise après une période morose et dénuée d’espoir.”  

 

Pour 80% des dirigeants (pour 88% des 10 salariés et +), l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République est une bonne chose leur propre entreprise et pour l’économie française; mais ce n’est qu’une très bonne chose pour 1% à 2%. Selon 70% (vs 83%) le gouvernement est en mesure de prendre en compte les préoccupations des chefs d’entreprise. 60% (vs 71%) se disent rassurés. 63% (vs 71%) approuvent le fait des ordonnances.  

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Les entreprises créées sous forme classique poursuivent leur progression

Source ; Insee, données brutes mensuelles et “Rebond des créations d’entreprises en mai 2017” Insee Informations Rapides N°154, juin 2017 (l’Insee traite les donnés en CVS, alors que je les traite en donnée brutes, d’où des écarts, mais la source est la même)   La création d’entreprises (tout type de créations) en mai 2017 progresse de 2,5% au regard de mai 2016 et retrouve le niveau de 2010-2013, dû pour cette dernière période aux autoentrepreneurs qui représentaient 56% des créations contre 40% en 2017. Noter que mai 2017 a progressé de 5,5% au regard d’avril 2017, où j’avais formulé l’hypothèse d’une baisse en liaison avec les élections.

De façon plus intéressante, la création sur les 12 derniers mois a progressé de 2,9%, mais de 5,8% en créations classiques (en hausse permanente depuis 2010), alors que les autoentrepreneurs chutaient de 1,1%; ces derniers connaissent une presque stabilité en données, toutes activités du moins, au regard des 12 mois antérieurs mais pas au regard de la période 2010-2014 (-25%).
Les créations classiques progressent d’environ 10% dans 3 activités liées aux entreprises (info/com, services aux entreprises, industrie), mais aussi dans les activités immobilières, les transports étant toujours en explosion du fait d’Uber et des livraisons à domicile. Elle est nulle dans le commerce:
Les autoentrepreneurs progressent dans 5 groupes d’activités (notamment la santé/éducation et les services aux entreprises où le poids des entrepreneurs dépassent les 50%) et régressent dans 6 autres groupes, notamment ceux dont les activités sont peu créées sous forme autoentrepreneur (finances/assurances, construction, commerce et industrie) :

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22 à 36% des français disent être informés en vue de créer/reprendre

Méthodologie : « Sondage OpinionWay pour BNP Paribas». Echantillon de 1054 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI les 12 et 13 avril 2017.

Une niéme enquête qui ne nous apprend pas grand chose de nouveau, et sans explorer de nouveaux champs (hors quelques questions en direction de leur pratique éventuelle avec la banque)  

 

12% disent avoir déjà crée une entreprise et 3% repris une entreprise. 11% ont l’intention d’en créer/reprendre dans les 2 ans à venir (mais 5% cherchent encore quel sera leur projet); 54% disent jamais.

 

Les principales motivations au fil des enquêtes ne changent pas : indépendance, travail qui plaise, faire un travail qui a du sens, gagner de l’argent, liberté dans ses projets, choix avec qui travailler, fierté d’entreprendre, relever un défis); les motivations les moins citées sont “créer comme seule solution pour exercer son métier, créer parce que sans emploi, avoir une nouvelle idée de produit/service”.

 

Ce qui inciterait à créer : une idée précise et innovante (35%), une aide financière (34%), un accompagnement (24%), un changement dans sa situation personnelle du type licenciement ou mutation (22%), le besoin d’augmenter ses revenus (19%), la lassitude dans le travail actuel (18%), la rencontre avec des entrepreneurs (12%), un encouragement des proches (11%).  

 

Les freins sont toujours les mêmes : manque de moyens financiers, procédures administratives, incertitude des rentrées financières, incertitude sur la réussite du projet, investissement personnel; sont peu cités le manque d’expérience, d’accompagnement,  le sentiment de ne pas être capable, le manque de temps pour préparer le projet !, le fait de ne pas trouver avec qui s’associer, le regard des proches.  

 

Pour 32% des français le climat en France est favorable pour créer une entreprise et pour 52% il n’est plutôt pas favorable. Il est plus facile aujourd’hui d’être un jeune entrepreneur (60% dont tout à fait d’accord 12), de créer après ses études (57% dont 10), pour une maman de gérer une entreprise (55% dont 7), de créer suite à la perte d’un emploi (55% dont 7), de créer sans avoir de diplôme (48% dont 8). Par contre, il est moins facile aujourd’hui de créer une entreprise sans apport (63% dont 21 très difficile), de créer sans avoir de réseau personnel (58% dont 15), de créer sans expérience (56% dont 16).

 

Les termes connus liés à la création d’entreprise sont start-up ( 86%), plan de financement (82%), seuil de rentabilité (78%), business plan (60%), crowdunding (51%), incubateur (50%); seul celui de business angles et peu connu (30%).  

 

22 à 36% disent être informés en vue de créer/reprendre (dont très bien 2 à 7%); ils le sont peu en ce qui concerne les circuits d’aide à l’entrepreneuriat (22%), et ceux de mise en relation entre entrepreneurs et réseaux professionnels (22%), les démarches en matière de ressources humaines (23%), les circuits de financement pour monter leur projet (23%); ils le sont un peu plus pour investir les réseaux sociaux et le web (28%), et sur la forme juridique à choisir (36%).  

 

Les partenaires incontournables pour créer son entreprise sont la banque (66% dont cité en premier 31%), les institutions spécialisées telles les consulaires (50% dont 22),  ou les associations ad hoc (41% dont 30); viennent ensuite les comptables (30% dont 5, alors que les créateurs les mettent bien plus en avant dans la plupart des enquêtes), son propre réseau professionnel (28%) et les proches (17%).  

 

Pour financer la création de son entreprise, 67% visent la banque (55% sa propre banque, 26% cité en premier), 39% les proches, 31% le crowdfunding, 25% des fonds d’investissement (curieux parce que ce recours est plus qu’exceptionnel! sans doute cet item faisait-il partie des items cités dans le questionnaire). 49% (très bien 7%) affirment que les banques connaissent bien les contraintes rencontrés par les créateurs.  

 

Les services attendus de la banque sont nombreux  :

de l’ordre apport financier : les “facilités de paiement” (87% dont très important 39), le sur mesure en fonction du projet (87% dont 38), des solutions de crowdfunding (64% dont 13), des comptes dédiés aux autoentrepreneurs (79% dont 24),

de l’ordre modalités de fonctionnement avec la banque : la rapidité de réponses (86% dont 40), la souplesse dans les délais de remboursement (85% dont 38), une tarification avantageuse (85% dont 36), des assurances à la création (82% dont 28), des placement spécifiques pour les pros (67% dont 17),

de l’ordre du conseil : les conseils juridiques et fiscaux (87% dont  38),  l’accès et la disponibilité à un conseiller dédié à la création (85% dont 34), des guides et outils à la création d’entreprise (82% dont 25), une aide pour la mise en relation avec des investisseurs (75% dont 22), des ateliers dédiés aux start-ups (67% dont 16). D’autres propositions sont développées quant aux services d’accompagnement par la banque.

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2016, les petites entreprises adhérentes à la FCGA retrouvent la stabilité de leur chiffre d’affaires

Rappelons que La FCGA à l’origine des chiffres qui vont suivre regroupe 300 000 TPE et 100 Centres de Gestion Agréés; 50 % des TPE imposées au BIC sont adhérentes à un CGA. Les données ne concernent que les adhérents aux centres de gestion fédérés à la FCGA.   

Après 4 années de baisse, les petites entreprises du commerce et de l’artisanat n’ont pas retrouvé en 2016 le chemin de la croissance mais s’en sont approchées avec un indice relativement stable, -0,6%. Près de la moitié des entreprises ont toutefois connu des hausses de chiffre d’affaires en 2016.

 

L’évolution du chiffre d’affaires annuel glissant sur 5 ans a été : -2,2% en 2012, -0,1% en 2013, -3,1% en 2014, -1,7% en 2015 et-0,6% en 2016.  

Noter que les plus petites entreprises ont connu les baisses les plus fortes : -4,5% en 2016 pour celles dont le chiffre d’affaires se situe entre 0 et 76K€ (moyenne 53K€), contre -0,9% pour les chiffre d”affaires situés entre 76 et 153K€ (moyenne 111K€), contre -0,3 à-0,6 pour les chiffres d’affaires entre 153 et 1138K€, mais +0,6% pour les chiffres d’affaires supérieurs (moyenne de 1 877K€).  

 

L’évolution par grands secteurs :

Commerce de détail alimentaire : alors que ce secteur avait réussi à préserver sa croissance jusqu’en 2014, celle-ci est en retrait depuis 2 ans, avec -0,4% en 2016, après -0,8% en 2015. Seules 3 professions ont maintenu leur chiffre d’affaires, les pâtisseries, +0,5% les charcutiers et les commerces de fruits et légumes, +0,7%. L’activité des alimentations, des boucheries et des boulangeries est en recul.  

-Auto/moto : après 6 années de baisse, dont un recul de près de 3% en 2015, 2016 a retrouvé des valeurs positives, +0,9%. Cette bonne orientation s’inscrit dans un contexte national de hausse de 5,1% des immatriculations. Les garagistes indépendants ont réussi à maintenir leur activité en 2016.  

-HCR : la stabilité est de mise en 2016, +0,1%, après 4 années de baisse et malgré le recul de la fréquentation touristique. Cette dernière a surtout impacté les hôtels-restaurants, -1,6%. L’activité des cafés recule de 0,4% alors que celle des restaurants progresse très légèrement, +0,6%.  

-Equipement de la maison : depuis 2011, le secteur présente des évolutions de chiffre d’affaires négatives. Les reculs d’activité sont cependant moins marqués depuis 2 ans, -0,2% en 2015 et -0,1% en 2016. Les commerces d’électroménager ont été dynamisés par le passage à la HD et la tenue de l’Euro de football, +5,5%. L’activité des fleuristes recule de 0,6%  

-L’équipement des personnes : depuis 2013, le secteur affiche des reculs d’activité de près de 4% et 2016 ne fait pas exception. Les professions le plus à la peine sont les commerces de chaussures, -5,5% et de prêt-à-porter, -4%. Les boutiques de mode évoluent dans un contexte globalement difficile, exacerbé par le poids de plus en plus lourd des achats via internet.  

-Coiffure, esthétique : le secteur retrouve un indice légèrement positif, +0,6%, après 4 années de repli. Les coiffeurs indépendants évoluent dans un contexte de pression concurrentielle et maintiennent tout juste leur chiffre d’affaires, +0,3%. Les salons d’esthétique s’en sortent mieux avec une activité en hausse de 1,1%.  

-La santé (hors libéraux) : après 4 années de recul, le chiffre d’affaires du secteur santé se stabilise, +0,1%. Dans un contexte d’évolution des prix à la baisse, les officines maintiennent leur activité. Les opticiens indépendants voient leur chiffre d’affaires diminuer de 3,4% sur un marché très concurrentiel  

-Le bâtiment : après -2,7% en 2015, l’activité recule de 2,1% en 2016, malgré un contexte national de légère reprise de la croissance pour l’artisanat du bâtiment. Tous les corps de métiers présentent des reculs de chiffres d’affaires allant de près de 1% à plus de 3%.

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Les TPE exercent majoritairement leur activité dans la sphère présentielle

Une brève analyse qui permet de disposer de quelques éléments de cadrage sur les TPE dans une région, proposée ici parce que ce type d’analyse est plus que rare, alors que les TPE comptent environ 30% des emplois (salariés et non-salariés). Sources :  Esane (dispositif d’Élaboration des statistiques annuelles d’entreprises) produit des statistiques structurelles sur les entreprises marchandes à l’exception du secteur agricole, à partir de données administratives et d’enquêtes auprès d’un échantillon d’entreprises et  Fare (Fichier approché des résultats Esane) est un fichier destiné à l’analyse économique et financière des entreprises.   

 

En Centre-Val de Loire, les TPE représentent près des deux tiers des entreprises régionales, le 26% des effectifs salariés, 22% du chiffre d’affaires et des investissements; elles contribuent à 31% de la valeur ajoutée régionale mais seulement à 4% des exportations.

Les TPE employeuses sont 40,7% des TPE (et 33% de l’ensemble des entreprises employeuses), mais elles réalisent 74,5% du chiffre d’affaires des TPE, 72% de la valeur ajoutée et 61% des investissements. La région Centre-Val de Loire affiche une grande proximité avec les autres régions hors l’île-de-France;

je donne ici les données de ces régions (province), par ailleurs rarement citées :

7 TPE régionales sur 10 ont en effet une activité présentielle, les autres ont une finalité productive (produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère).  

 

Les TPE de la sphère présentielle sont fortement liées au nombre d’habitants.   Noter que dans cette région, 73% des TPE actives en 2009 le sont encore 4 ans après; une partie d’entre elles ne sont plus des TPE et/ou ne sont plus régionales.

4 ans après, 67,7% sont toujours dans la région, 1,3% l’ont quitté, 3,6% sont devenues des PME et 27,4% ont cessé ou sont inactives.

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Quelques unes des actions du commissariat à l’égalité des territoires

Le Commissariat à l’Egalité des Territoires fait peu état de ses actions, dont quelques unes seront sommairement évoquées ici.  

 

Au 31 décembre 2016, 40 contrats  de ruralité avaient déjà été signés.  Ils sont conclus pour une durée de quatre ans, avec une clause de révision à mi-parcours. En 2017, 216M€ du Fonds de soutien à l’investissement local  leur sont dédiés;la priorité est donnée à l’investissement, mais l’appui à l’ingénierie est possible à hauteur de 15% des crédits attribués (crédits d’étude, d’appui  à un recrutement temporaire d’un développeur  territorial…).  

 

435 contrats de ville ont été signés avec pour ambition de réduire les écarts territoriaux.  

15 pactes métropolitains d’innovation ont été élaborés et signés fin 2016-début 2017. Les principaux champs thématiques qu’ils investissent sont les outils et dispositifs intelligents pour la gestion de ressources ou services publics, la recherche et l’enseignement supérieur, la mobilité et les transports, l’aménagement urbain, l’écologie et la performance environnementale (l’Etat apporte 150M€).

Le Pacte national prévoit une mise en réseau des métropoles françaises et l’organisation d’une Conférence des métropoles pour débattre des enjeux métropolitains, valoriser et diffuser les bonnes pratiques, inciter les métropoles à « jouer collectif » et accroître ainsi leur visibilité internationale. Les 7 futures nouvelles métropoles y seront associées.  

 

En 2016, 406,6 millions d’euros ont été mobilisés pour renforcer la cohésion sociale dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Ces crédits, gérés par le CGET dans le cadre du programme 147, s’adressent à 10 000 bénéficiaires par an, principalement associatifs, et correspondent à 28 000 actions réalisées en faveur des habitants.

Dotée d’un budget propre de 6M€, l’AFE est chargée de renforcer l’action nationale et locale en faveur de l’entrepreneuriat, prioritairement dans les territoires fragiles : quartiers prioritaires de la politique de la ville, outre-mer, ZRR  et zones bénéficiaires des AFR.  

Il s’agit ainsi de porter, d’ici à 2018, de 43% à 50% la part de bénéficiaires accompagnés issus  des territoires fragiles et, dans les QPV, d’augmenter de 50 % la part des publics accompagnés (pour  la porter de 10% aujourd’hui à 15%). En 2016, le CGET a préparé le premier appel à projets  de l’AFE pour renforcer et coordonner l’action  des acteurs de l’accompagnement dans 10 territoires fragiles, dont 7 quartiers prioritaires et 3 territoires comportant des zones  de revitalisation rurale (ZRR).  

Le CGET a poursuivi la mise en œuvre de la politique publique d’accessibilité aux services. Les maisons de services au public (MSAP) sont un outil de proximité privilégié. Elles ont été créées pour répondre aux besoins des citoyens éloignés des opérateurs publics, notamment dans les zones rurales et périurbaines.

 

1 000 maisons de services au public existent.   En 2016, la PAT a permis de soutenir 28 projets pour  un montant cumulé de 13,1M€, générant 348M€ d’investissements, en soutien  de près de 3 000 emplois, dont 1 800 emplois nouveaux. Deux projets primés sur trois sont portés par une PME et un sur cinq est situé en région Hauts-de-France.

En 2016, 26 ARI ont été octroyées, soit 7 ARI excellence et 19 ARI croissance et développement. Cela représente un montant cumulé de 21,7M€ et un montant prévisionnel d’investissements de 146M€ ainsi que 584 emplois créés.

L’ARI vise à soutenir des projets fortement capitalistiques et structurants pour les territoires et à accompagner la croissance de PME. 

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Sur un an, l’encours de crédits aux TPE progresse de +4,7% (250,2 Md€)

L’encours de crédits à l’équipement (118,8Md€, 47,5% des encours) progresse en taux annuel (3,9 % après 3,1% au 4éme trimestre 2016), tout comme l’encours des crédits immobiliers (6,6% après 5,0%). En revanche, l’encours des crédits de trésorerie (18,2Md€ ou 7,3% des encours) diminue de 1,6% après 0,2%.   La production trimestrielle de nouveaux crédits progresse de 15% et s’élève à 16,5Md€ (14,4Md€ durant les trois derniers mois de 2016). -Les crédits nouveaux d’équipements avaient été en moyenne trimestrielle en 2015 de 6,52Md€, de 6,56Md€ en 2016 et de 7,87Md€ pour le 1er trimestre 2017, manifestant une nette progression. -Les nouveaux crédits immobiliers avaient été en moyenne trimestrielle en 2015 de 5,06Md€, puis 4,62Md€ en 2015 et de 5,63Md€ pour le 1er trimestre 2017, manifestant là encore une belle progression entre 2016 et 2017. -Par contre les crédits voués à la trésorerie n’ont que très peu progressé : moyenne 2015 2,95Md€, 2016 avec 2,97Md€ et 1er trimestre 2017 2,99€.   Le taux d’intérêt moyen des crédit reste inférieur à 2% (1,85%). En niveau, le taux moyen français est toujours nettement inférieur à ceux pratiqués dans les autres grands pays de la zone euro.

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