Archives annuelles : 2011

Une baisse des saisines, signe d’une amélioration de la situation

31 915 entreprises ont saisi la médiation du crédit depuis novembre 2008, date de sa création ; 26 119 dossiers ont été acceptés et 23 251 instruits et clôturés avec succès dans les 2/3 des cas.

 

81% des dossiers concernaient des entreprises de 10 salariés au plus (84% en 2011) et 15% des entreprises de 11 à 50 salariés.

Le commerce a été l’activité la plus demandeur (27% auxquels ont peut ajouter 10% pour les services hébergement et restauration et 3% pour l’immobilier, soit 40% dans des activités « commerciales »), puis les services aux personnes (20%), la construction (18%) et l’industrie (13%) ; les services aux entreprises ont été peu demandeurs (5%), de fait demandeurs par ailleurs de financement bancaire.

 

Le nombre de saisines a beaucoup diminué, passant de 600 à 1000 selon les mois en 2009, à 600 mensuelles en 2010, puis à 300 en 2011. Les médiateurs observent sur le terrain une normalisation des relations entre les banques et les entreprises et par ailleurs une montée en puissance des encours en direction des PME indépendantes d’un groupe.

 

L’examen des encours traités en médiation montre que près de 60% des dossiers traités font apparaître un besoin de financement inférieur à 50 000 euros :

En  milliers d’€ <10 10-20 20-30 30-40 40-50 < de 50 50-100 100-200 200-500 >500 Total
En % 19 15 11 9 5 59 15 11 9 6 100

 La Médiation a traité 393 dossiers d’entreprises employant plus de 100 salariés et trouvé des solutions pour 299 entreprises (76% de succès). 134 054 emplois ont été préservés à ce titre, ce qui constitue plus de la moitié des emplois confortés ou sauvegardés par l’action de la Médiation. 1,8Md€ d’en cours ont été débloqués. En un an (juin 2010 à juin 2011), la Médiation a reçu 70 dossiers de plus de 100 salariés et clos 63 dossiers positivement, ce qui représente 128,8 millions d’euros de crédits débloqués et 17 703 emplois préservés.

 

94 médiations ont échoué concernant 28 052 emplois dont 11 entreprises avec 2 470 emplois en règlement judiciaire et 37 en liquidation judiciaire avec  8 739 emplois.

 

La finance solidaire Baromètre professionnel de la finance solidaire édition 2011 Finansol  

La finance solidaire a pour objectif de mettre en relation des épargnants souhaitant investir dans des activités à forte utilité sociale et des porteurs de projets n’ayant pas suffisamment accès aux financements classiques. Les ressources, provenant de l’épargne solidaire, sont reparties selon les trois manières d’épargner solidaire : via un établissement financier, une entreprise et un financeur solidaire.

 

L’encours total de l’épargne solidaire s’élève à 3,082 milliards d’euros au 31 décembre 2010, dont 521 millions d’euros sont affectés à de l’épargne de partage permettant de verser 5 millions de dons à des associations ou des ONG.

 

L’épargne d’investissement solidaire, via un établissement financier, représente 808 millions d’euros. Elle se compose pour 121 millions d’euros de livrets CODEVair qui répondent à une logique de financement solidaire différente des autres produits : l’encours d’épargne est utilisé pour accorder des prêts à taux bonifiés pour des projets qui ont un fort impact environnemental.

37% des financements solidaires sont affectés au secteur du social et du logement. L’environnement est le secteur qui a connu la plus forte hausse en 2010 grâce à la forte augmentation de l’encours enregistrée sur les PREV’air.

L’emploi et la solidarité internationale représentent respectivement  18% et 6%, avec des financements qui augmentent en volume.

 

En 2010, l’encours de l’épargne solidaire a poursuivi sa croissance pour atteindre un total de 3,08 Mds €, soit une hausse de 28,4%. L’encours des parts de financeurs solidaires a augmenté de 22,1%, celui de l’épargne bancaire de 15,7% et celui de l’épargne salariale de 44,3% (source A.F.G) qui est devenue le premier canal de collecte d’épargne solidaire.

 

L’apparition de nouveaux acteurs a permis d’attirer de nouveaux épargnants, deux d’entre eux se détachant particulièrement : Babyloan et Terre de liens. Plus de 7 500 internautes ont décidé de soutenir des micro-entrepreneurs via le site Internet de Babyloan tandis que Terre de liens a vu son nombre d’épargnants multiplié par 4 en 2 ans, pour atteindre un total de 5 900 actionnaires.

 

SOMMAIRE

En 2010, 51% des PME ont recherché un financement externe, notamment par des prêts pour lesquels les taux de refus demeurent encore faibles.

Une enquête réalisée dans 20 pays européens auprès d’entreprises de 10 à 249 personnes (salariées et non salariées), actives entre 2005 et 2010, et n’ayant pas été absorbées par un groupe de plus grande taille. 12 000 entreprises ont été interrogées en France (5,2% d’entre elles ont connu une croissance forte avec un taux de croissance annuelle de l’emploi d’au moins 20% parmi lesquelles 0,9% sont considérées comme des « gazelles »).
 

Les entreprises à croissance forte ont une probabilité un peu plus forte d’être rachetées (un peu plus de 7% parmi les PME devenues filiales contre 5% pour les unités restées indépendantes.

 

51% ont recherché un financement en 2010 contre 42% en 2007 avant la crise ; ce sont 58,2 % des entreprises à croissance forte (56,8% des gazelles nées après 2002),  contre 50,5% pour les autres.

En % du nbre d’entreprise Tous modes Prêts Augmentation de capital Autres modes
2010
Ensemble 50,9 37,4 4,6 26,2
Entreprises à forte croissance 58,2 41,4 9,3 36,9
Autres entreprises 50,5 37,1 4,3 25,6
2007
Ensemble 42,4 32,8 2,5 19,1
Entreprises à forte croissance 54,1 38,4 6,9 28,8
Autres entreprises 41,8 32,5 2,3 18,5
2011-2013 (anticipations)
Ensemble 61,7 52,9 7,0 32,0
Entreprises à forte croissance 68,3 58,8 16,3 39,2
Autres entreprises 61,4 52,6 6,5 31,6
         

  Assez peu de différences ne ce qui concerne la demande de prêts entre les entreprises à forte croissance et les autres.

Il n’en est pas de même en ce qui concerne l’augmentation de capital ou le recours à d’autres modes de financement, beaucoup plus sollicités par les entreprises à forte croissance.  

 

Les financements ont été 3 fois plus difficiles à obtenir en 2010 qu’en 2007, mais ce ne sont que 6% des entreprises qui ont connu des refus de prêts ou d’augmentation de capital ; l’importance des refus a été selon mes modalités de financement :

En % du nombre d’entreprise Tous modes Prêts Augmentation de capital Autres modes
2010
Ensemble 3 6 6 3
Entreprises à forte croissance 4 7 11 4
Gazelles* 5 11 16 8
Autres entreprises 3 5 5 3
2007
Ensemble 1 2 2 1
Entreprises à forte croissance 1 2 3 1
Gazelles* 2 3 2 4
Autres entreprises 1 2 2 1
         

 *Le très petit nombre de gazelles interrogées (une centaine) demande à ce que l’on observe les chiffres seulement en tendance.  

 

Les gazelles ont eu plus de difficulté, pour obtenir des prêts en 2010, mais aussi pour augmenter leur capital (idem pour les entreprises de forte croissance) ou faire appel à d’autres modes de financement.

Les raisons de refus de prêt tiennent à la mauvaise cotation de l’entreprise ou à l’insuffisance de capitaux, bien plus qu’au manque de garanties ou au potentiel insuffisant de l’entreprise ; toutefois en 2010, 18% des entreprises ont dû fournir des garanties (la moitié des bénéficiaires de prêt). Recours est fait dans les ¾ des cas aux garanties proposées par les dirigeants ou les associés ; noter que les entreprises à croissance forte ont davantage recours aux garanties publiques (8% des entreprises contre 3% pour les autres).

 

80% des entreprises qui cherchent à augmenter leur capital font appel à leurs associés, mais le taux d’échec en 2010 a été de 10% (en doublement au regard de 2007) ; il est de 25% pour les gazelles. A défaut d’avoir obtenu satisfaction auprès de leurs actionnaires, les 3/5 ont fait appel à d’autres investisseurs, avec un taux de succès faible (10% les ont obtenus). Cette situation est encore plus fréquente pour les entreprises de croissance : 15% ont tenté, et 7,5% ont réussi ; ce sont respectivement 23% pour les gazelles avec seulement 7% de réussite.  

 

Pourtant l’accès au financement ne parait pas la préoccupation principale des dirigeants : 1/3 considère que leur situation financière s’est améliorée entre 2007 et 2010, alors que 20% estimaient que celle-ci s’est dégradée ; finalement 8% seulement des entreprises interrogées (13% pour les entreprises à forte croissance)citent le manque de financement parmi les 5 facteurs qui limitent leur croissance, alors que 80% citent l’état général de l’économie, 54% la concurrence sur les prix et la faiblesse de marges, 40% le coût élevé du travail, 28% la difficulté à trouver du personnel qualifié,  27% la demande faible sur le marché domestique.  

 

Les entreprises rachetées (qui sont devenues filiales) sollicitent moins de prêts bancaires
Elles représentent 5,5% des entreprises interrogées et se caractérisent d’abord par une proportion d’unités recherchant un financement inférieure de trois à quatre points à celle des unités restées indépendantes, aussi bien avant la filialisation (en 2007), qu’après (en 2010 et sur la période 2011-2013).

Par ailleurs, elles diversifient davantage leurs modes de financement. En 2010, elles n’étaient que 28% à rechercher un prêt bancaire (soit huit points de moins que chez les unités restées indépendantes). Ainsi, ces filiales sont un peu plus nombreuses à rechercher un « autre mode de financement » qu’un prêt (respectivement 32% et 29%). Mais elle semble favoriser l’intérêt pour une augmentation de capital sur la période 2011-2013 : 12% des filiales comptent en réaliser une(contre 7% des unités restées indépendantes), en sollicitant notamment leurs propriétaires.

Noter toutefois que  le taux d’échec partiel ou complet des filiales est très proche de celui des autres unités, aussi bien en 2007 qu’en 2010.

 

Pour les unités restées indépendantes la proportion de celles recherchant un
prêt est nettement supérieure à la part de celles envisageant d’« autres modes de financement », quelle que soit la sous-population étudiée.

 

SOMMAIRE

En 2010, l’URSSAF a encaissé 266,4 Md euros, en hausse de 2,4% par rapport à 2009 et de 29% au regard de 2004 ; les indépendants ont versé 18,9 Md€ (en baisse de 0,1% au regard de 2009)

En 2010, Les encaissements hors RSI ont été de 259,1 Md€ (97,3% des encaissements) ; les encaissements totaux, RSI compris, concernent pour 70,8% des cotisations (en hausse de 2,7% au regard de 2009, principalement du fait de la hausse de 1,9% de la masse salariale du secteur privé après un recul de 1,3%), pour 24,6% de la CSG ou CRDS (en hausse de 0,9%), pour 0,7% la Contribution Sociale d’Autonomie  et pour 3,9% des taxes. Les attributaires de ces encaissements sont pour 81,1% le régime général (216,2 Md€) et pour 18,9% des régimes spéciaux (SNCF, FSV, Cades, transport, RSI…).

En 2010

Maladie

AT-MP

Vieillesse

Famille

Total

Montant en Md€

% evol 2010/09

Montant en Md€

% evol 2010/09

Montant en Md€

% evol 2010/09

Montant en Md€

% evol 2010/09

Montant en Md€

% evol 2010/09

Régime gnl

216,2

1,7

8,2

2,3

61,1

1,5

40,3

1,7

216,2

1,7

RSI

2,1

0

0,3

5,7

5,0

-6,3

   

7,4

-4,1

                     

 Les encaissements  selon les contributaires (y compris DOM):

 

Montants en Md€

Part

Evol en %

 

2004

2006

2008

2010

En 2010

2010/2004

2010 /2009

Les salaires du secteur privé

154,5

167,7

180,1

183,2

68,8

18,6

1,6

Les salaires du secteur public

30,9

35,5

38,6

40,3

15,1

30,4

0,4

Les revenus des travailleurs indépendants

8,8

9,6

18,7

18,9

7,1

114,8

-0,1

Les Inactifs

4,0

4,6

5,1

5,8

2,2

45

0,1

Les Employeurs de maison

3,5

4,3

5,1

5,6

2,1

60

0,1

Les grandes entreprises nationales

2,5

2,6

3,1

5,7

2,1

128

0,2

Autres (mines, clercs notaire, assurés volontaires…)

3,0

4,5

5,5

7,0

2,6

133

0,1

Total

207,0

228,7

256,2

266,4

100

28,7

2,4

               

 Les exonérations de cotisations  sociales sont 21%  des cotisations totales (qui auraient dû être perçues) en provenance du secteur privé, et ce depuis 2008.

 

2004

2006

2008

2009

2010

Cotisations perçues par les URSAFF en Md€

207,0

228,7

256,2

260,3

266,4

Exonérations totales de cotisation en Md€

20,1

23,9

30,7

29,9

30,0

Total cotisations qui auraient être perçues en Md€

227,1

252,6

286,9

290,2

296,4

% d’exonération

8,9

9,5

10,7

10,3

10,1

           

Dont cotisations patronales du secteur privé en Md€

92,8

98,9

105,7

105,4

107,6

Exonérations des cotisations patronales du secteur privé en Md€

20,1

23,9

28,5

27,7

27,7

Total cotisations qui auraient être perçues en Md€

112,9

122,8

134,2

133,1

135,3

% d’exonérations des cotisations patronales du secteur privé

17,8

19,5

21,2

20,8

20,5

 Depuis 1992, la part globale des exonérations a beaucoup évolué, passant de 1,4% en 1992, à 6,1% en 1996, puis 8,1% en 2000, pour atteindre autour de 9% entre 2001 et 2005, 10,7% en 2008 puis 10,1% en 2010.

 

Ces exonérations (classement par ordre d’importance décroissant) concernent avant tout les allègements de charges sur les bas salaires (70%)   :

 

2004

2006

2008

2009

2010

Structure en 2010

Evol entre 2010/04

en %

Evol entre 10/09

Total exonérations en

million d’€

20 116

23 904

30 702

29 923

29 988

100

49,1

0,2

Dont allégements sur bas salaires

15 644

18 369

21 406

20 979

20 882

69,6

33,5

-0,5

Dont heures supplémentaires

   

2 820

2 824

2 954

9,9

 

4,6

Dont emplois  à domicile

1 117

1 595

1 935

2 068

2 195

7,3

96,5

6,1

Dont emplois dans certaines zones géographiques

1 055

1 334

1 704

1 500

1 281

4,3

21,4

-14,6

Dont contrats aidés marchands et non marchands

793

989

919

917

1 145

3,8

44,4

24,9

Dont formation en alternance

994

1 200

1 324

1 079

957

3,2

-3,7

-11,3

 

SOMMAIRE

Les services, l’emploi salarié non marchand et les non salariés ont développé l’emploi entre 2007 et 2010

Après un fort recul en 2008 et 2009, les emplois ont progressé de 185 000 en 2010, essentiellement dans les services et l’intérim (notamment dans l’industrie), rattrapant la moitié des emplois perdus.

Le taux d’activité des 15-64 ans est de 70%, le chômage de 9,3% (8,5% dans la zone euro).

 

Le nombre de personnes occupées est de 26, 2 millions (dont 16,201 millions pour le secteur marchand). Les évolutions au sein des activités sont les suivantes (classement du plus favorable au moins favorable en nombre de personnes occupées) :  

Activités Nombre de personnes occupées au 31/12 en milliers Structure 2010 en % Ecart 2010/2007 en milliers Evol 2010/2007 En %
2007 Moy 2008/2009 2010
Secteurs d’activité ayant contribué à la hausse des emplois entre 2007 et 2010
Services aux personnes 3 062 3 136 3 247 11,5 +185 +6,0
  Dont Santé, enseignement, action sociale, administration publique (hors emploi public)… 1 789 1 847 1 918 6,8 +129 +7 ,2
  Dont autres services 1 273 1 289 1 329 4,7 +56 +4,5
Emploi salarié non marchand 7 419 7 501 7 592 27,0 +173 +2,3
Emploi non salarié 2 355 2 381 2 410 8,6 +55 +2,3
Services aux entreprises 2 944 2 972 2 997 10,7 +53 +1,8
  Dont activité scientifiques et technique et de soutien aux entreprises 2 256 2 282 2 298 8,2 +42 +1,9
  Dont information, communication 688 690 699 2,5 +11 +1,6
Activités financières et d’assurance 834 833 847 3,0 +13 +1,6
Secteurs ayant contribué à la diminution des emplois entre 2007 et 2010
Agriculture, pêche, sylviculture 236 221 209 0,7 -27 -11,4
Transports et entreposage 1 365 1 347 1 326 4,7 -39 -2,9
Construction 1 492 1 479 1 442 5,1 -50 -3,3
Intérim 646 502 588 2,1 -58 -9,0
Commerce 4 234 4 177 4 175 14,8 -59 -1,4
  Dont hébergement et restauration 934 930 945 3,4 +11 +1,2
  Dont immobilier 246 233 233 0,8 -13 -5,3
  Dont commerce y compris rép  auto 3 054 3 014 2 997 10,7 -57 -1,9
Industrie 3 603 3 438 3 288 11,7 -315 -8,7
             

 4 secteurs ont apporté entre 2007 et 2010, 466 000 emplois : ce sont les services aux personnes (dont la santé) et les services aux entreprises d’une part, les emplois salariés non marchands et non salariés d’autre part.

Par contre 4 secteurs ont détruit 482 000 emplois, l’industrie en premier lieu, et de façon plus modeste le commerce, la construction et l’intérim.  

 

L’intérim a nettement repris entre 2009 et 2010 (+20%), notamment dans l’industrie (+35%), puis le tertiaire (+18%), peu dans la construction (+9%). Les emplois concernés sont en premier lieu des emplois d’agent d’exécution qualifié (51%), puis de agents non qualifiés (40%), peu d’agent de maitrise (7,5%) et encore moins de cadre et d’ingénieur (1,9%).  

 

Les emplois collectés par Pôle Emploi sont pour 58% des emplois en CDD de moins de 6 mois (dont 15% pour au plus un mois), pour 10% des emplois en CDD de plus de 6 moins et pour 32% des emplois en CDI ; les métiers du tertiaire sollicitent davantage des emplois en CDI (36% contre 28 pour la construction et 26% pour l’industrie). Les moins de 25 ans sont sollicités à égalité dans ces 3 secteurs (entre 32 et 35%).  

 

Les métiers du commerce, quelques caractéristiques : 2,795 millions d’emplois (17 % des salariés du secteur marchand) dans 5 grands métiers (prés d’1/3 des vendeurs) :  

Indicateur Tte famille d’activité en Milliers Commerce dont en milliers Vendeurs Maitrise et intermédiaires Attachés commerciaux et représentants Cadres Caissiers, employés de libre-service
Nbre d’actifs occupés en milliers 26 597 2 795 856 576 544 518 301
En structure pour le commerce 100 30,6 20,6 19,5 18,5 10,8  
Indicateur Tte famille d’activité en Milliers Commerce dont en milliers Vendeurs Maitrise et intermédiaires Attachés commerciaux et représentants Cadres Caissiers, employés de libre-service
Femmes 49 54 75 48 38 27 81
15 -29 ans 20 27 40 16 26 12 38
50 ans et plus 24 20 15 27 19 23 15
bac ou plus 48 54 47 51 64 80 32
CAP/BEP 24 23 29 24 18 11 32
Sans diplôme ou brevet 25 19 22 23 15 9 28
Contrats courts (apprentissage, intérim, CDD court 11 10 11 4 8 1 15
CDI 75 76 78 44* 85 92 84
Temps partiel 17 18 30 8 11 3 44
Travail du samedi 51 69 80 79 49 49 92
Travail du dimanche 30 35 38 48 20 26 46
Salaire mensuel médian pour temps complet 1 625 1 650 1 250 1 650 1 850 3 000 1 200
               

 Très créateurs d’emploi dans les années 90, la baisse dans ces activités tiendrait à la conjoncture selon les auteurs de la note d’analyse, mais une mutation est en cours notamment avec l’e-commerce (estimé à 20% du commerce de détail en 2020).  

 

Les métiers de l’informatique (3,3% des salariés du secteur marchand), quelques caractéristiques (61% sont des ingénieurs et des cadres) :  

Indicateur Tte famille d’activité Informatique dont Ingénieurs et cadres Techniciens Employés et opérateurs
Nbre d’actifs occupés en milliers 26 597 534 325 172 37
Structure pour l’informatique 100 61 32 7
Femmes 49 20 20 12 54
De 15 à 25 ans 20 27 22 33 38
Plus de 50 ans 24 15 14 15 18
Bac +2 et plus 30 71 86 51 36
Bac/BP 18 14 9 22 23
Contrats courts 11 6 2 10 20
CDI 75 94 98 90 80
Temps partiel 17 6 5 6 13
Travail plus de 40hres/semaine 32 51 70 22 15
Salaire mensuel médian à temps complet 1 625 2 350 2 800 1 750 1 400
           

 

SOMMAIRE

Les dirigeants de PME s’estiment en bonne santé

Enquête CJD, Malakoff Médéric et observatoire Amarok auprès de 700 dirigeants de PME; le sondage n’est pas disponible dans son intégralité ; nous n’en connaissons pas l’échantillon : dirigeants de TPE, de PME ?

 

Ce sont à 71% des hommes avec un âge médian de 48 ans.

Les dirigeants de PME travaillent beaucoup : les 2/3 plus de 50 heures par semaine, 22% de 40 à 50 heures et 12% moins de 40 heures.

Par contre ils se déclarent moins stressés que les salariés : 32% « se sont sentis stressés au cours des deux dernières semaines », contre 50% des cadres et 48% de l’ensemble des salariés ; « le projet, l’engagement personnel et patrimonial sont des facteurs bons pour la santé » selon Olivier Torres de l’observatoire Amarok ; toutefois ils ne feraient pas beaucoup attention  à leur hygiène de vie (44% sont en surpoids).

 

 

SOMMAIRE

Les moments agréables de la vie quotidienne : les indépendants jugent leur travail plus agréable que les salariés. Ils sont aussi ceux qui consacrent le plus de temps à leurs activités professionnelles.

 Une enquête INSEE entre septembre 2009 et septembre 2010 auprès de 17 383 personnes de plus de 11 ans et plus ayant accepté de noter leur emploi du temps par tranche de 10 minutes sur une journée (25 860 carnets exploitables) ; un sous échantillon de 1 661 personnes entre mars et septembre 2010 a complété les temps passés par une appréciation qualitative.

 

Alors que la note moyenne associée au travail est de 1,1, elle est de 1,5 pour les indépendants contre 1 pour les cadres et employés et 1,1 pour les ouvriers ; plus les personnes se déclarent fatiguées en fin de journée, moins elles apprécient les moments liés au travail (notamment du fait de l’ambiance au travail).

 

Les périodes de temps libre sont jugées les plus agréables avec un note moyenne de 2,2 (sur une échelle de -3 à +3) :

Viennent en tête (pour ceux qui y ont recours) la pratique de la musique et de la danse, puis proches, la promenade, les spectacles/musées/cinéma, les jeux , les rencontres, la création artistique, le sport ; un peu en décrochage la religion, la lecture, l’écoute de la musique, la détente, internet et l’informatique, la TV (qui bien que le français  moyen y passe 42% de son temps libre, ce loisir est loin d’être ressenti comme le plus agréable).

Sont par ailleurs fort appréciés les repas avec les personnes extérieures au ménage, le sommeil, les repas seul ou en famille (entre 2,5 et 2), mais très peu les soins médicaux (0,1).

En ce qui concerne les travaux domestiques, sont le plus appréciés le jardinage, le soins aux animaux, s’occuper des enfants (en moyenne une note de 2), puis le bricolage (note de 1,8) puis les courses et la cuisine (1,4 et 1,3), nettement moins le ménage, l’entretien du linge et les autre activités domestiques (0,6 ou 0,7).

En fait, plus les personnes sont satisfaites de leur vie, plus le nombre de moments agréables est important ; les activités perçues comme contraignantes sont jugées peu agréables.  

 

Les indépendants disent consacrer en moyenne en 2010 prés de 43hres de travail par semaine contre presque 33hres pour les salariés sur contrat long ; une situation qui a changé depuis 1999, avec des réductions des temps de travail pour tous, plus marquante pour les indépendants (en 1999, 49hres pour les indépendants et 34hres30 pour les salariés). Les femmes en statut d’indépendant consacrent nettement moins de temps que les hommes en 2010 (32hres contre presque 48).

 

Les durées hebdomadaires moyennes pour les indépendants et les salariés sur contrat long, en différenciant les hommes et les femmes, sont les suivantes, sachant que les temps de vacances et jours fériés sont intégrés dans ces temps :  

  Indépendants Salariés à contrat long
Ensemble Hommes Femmes Ensemble Hommes Femmes
2010 42 : 39 47 : 38 32 : 03 32 : 38 35 : 38 29 : 17
1999 49 : 14 54 : 22 37 : 13 34 : 24 37 : 29 30 : 43
Gain de temps 6 : 35 6 : 44    5 : 10    1 : 46    1 : 51    1 : 26
             

Les temps affectés sur 24hres complètes se décomposent en 2010 selon les occupations suivantes : Tout d’abord pour les hommes : plus de travail pour les indépendants, nettement plus de temps libres pour les salariés, qui se traduisent plus en temps pour soi que pour le foyer  

  Indépendants Salariés Chômeurs Ensemble des 15 ans et plus Observations
Temps physiologique (sommeil, toilette, repas…) 10 : 59 11 : 09 11 : 57 11 : 36 Plus de sommeil pour les chômeurs
Dont sommeil 7 : 54 8 : 05 8 : 45 8 : 24
Temps professionnel (dont études, trajets travail/études…) 7 : 35 5 : 50 0 : 49 3 : 55 Ensemble faible du fait des chômeurs et des jeunes en études
Dont travail professionnel 6 : 48 5 : 03 0 : 38 3 : 03
Temps domestiques 1 : 27 2 : 06 3 : 23 2 : 34 Proximité de salariés et des indépendants, les salariés disposant de plus de temps dans chaque occupation
Dont ménage, cuisine, courses…. 0 : 52 1 : 11 2 : 16 1 : 23
Dont soins aux enfants et adultes 0 : 12 0 : 19 0 : 17 0 : 14
Temps de loisir 2 : 38 3 : 28 5 : 34 4 : 24  
Dont TV 1 : 23 1 : 52 2 : 39 2 : 13
Temps de sociabilité (conversations, téléphone, visites, réception…) 0 : 42 0 : 43 1 : 04 0 : 51  
Autres transports qu’études, travail 0 : 38 0 : 44 1 : 13 0 : 50  
Total 24 : 00 24 : 00 24 : 00 24 : 00  

  Ensuite les femmes : peu de différences entre les indépendantes, notamment pour les travaux domestiques et le soin aux enfants ; le temps en moins au travail (1 /2hre)  est récupéré pour les loisirs en ce qui concerne les salariées      

  Indépendants Salariés Chômeurs Femmes au foyer Ensemble des 15 ans et plus Observations
Temps physiologique (sommeil, toilette, repas…) 11 : 28 11 : 32 12 : 07 12 : 09 11 : 53 Femmes au foyer et femmes chômeurs ont plus de temps de sommeil
Dont sommeil 8 : 17 8 : 15 8 : 49 8 : 49 8 : 35
Temps professionnel (dont études, trajets travail/études…) 5 : 01 4 : 48 0 : 21 0 : 04 2 : 39 Un temps professionnel plus court tant pour les indépendants que pour les salariés
Dont travail professionnel 4 : 35 4 : 07 0 : 13 0 : 02 3 : 03
Temps domestiques 3 : 28 3 : 27 4 : 56 5 : 38 3 : 52 Pas de différences entre les femmes indépendantes et salariées
Dont ménage, cuisine, courses…. 2 : 37 2 : 36 3 : 54 4 : 16 3 : 03
Dont soins aux enfants et adultes 0 : 33 0 : 37 0 : 46 1 : 04 0 : 31
Temps de loisir 2 : 22 2 : 48 4 : 07 4 : 18 3 : 46 Les salariées ont plus de loisir que les indépendantes
Dont TV 1 : 10 1 : 27 2 : 22 2 : 38 2 : 00
Temps de sociabilité (conversations, téléphone, visites, réception…) 0 : 46 0 : 45 1 : 13 0 : 54 0 : 57 Peu de différences entre indépendantes et salariées
Autres transports qu’études, travail 0 : 55 0 : 49 1 : 16 0 : 56 0 : 53
Total 24 : 00 24 : 00 24 : 00 24 : 00 24 : 00  

 

 

SOMMAIRE

Les indépendants sont ceux qui, parmi la population, ont les patrimoines les plus conséquents

Source : enquête patrimoine de l’INSEE auprès de 15 006 ménages entre octobre 2009 et mars 2010.

 

Les indépendants sont ceux qui, parmi la population, ont les patrimoines les plus conséquents : le patrimoine moyen est de 259 000€, dont 160 500€ de patrimoine immobilier et 150 200€ de patrimoine financier ; le patrimoine médian (tout aussi important comme indicateur) est bien sur plus faible avec au total 150 200€ (financier, 10 300€ et immobilier, 106 700€).

Le tableau ci après décrit chaque CSP en les classant du patrimoine brut global le plus élevé vers le moins élevé :

Patrimoine

Moyen

Médian

Activités CSP

Brut global*

Dont financier

Dont immobilier**

Net global***

Brut global*

Dont financier

Dont immobilier**

Net global***

Profession libérale

911 400

237 600

453 400

761 400

555 900

65 200

354 000

482 600

Agriculteur

845 900

110 100

227 000

725 500

642 100

56 100

154 900

539 200

Artisan, commerçant, industriel

642 800

87 600

270 000

550 800

338 700

14 500

205 300

266 800

Retraité ancien indépendant

551 400

178 100

305 600

539 700

287 200

23 900

204 500

282 300

Cadre

415 300

74 400

272 600

337 400

296 700

28 900

232 700

214 500

Retraité ancien agriculteur

260 900

70 600

121 500

259 400

152 900

15 800

90 600

152 900

Retraité ancien salarié

254 600

61 300

173 400

249 800

169 000

14 700

127 000

166 500

Profession intermédiaire

208 400

33 400

155 800

168 300

177 200

12 700

134 200

111 000

Ouvrier qualifié

122 300

15 100

95 400

99 700

41 800

4 800

0

28 800

Employé

118 100

17 400

86 200

96 000

26 600

4 500

0

21 700

Autre inactif

73 200

17 700

47 000

70 800

6 000

2 100

0

86000

Ouvrier non qualifié

67 900

7 900

48 500

53 500

8 500

1 700

0

5 500

Ensemble

259 000

50 800

160 500

229 300

150 200

10 300

106 700

113 500

                 

*comprend les acquis professionnels **ne sont pas déduits les emprunts en cours ***montants en capital déduits

 

L’inégalité de patrimoine est par ailleurs beaucoup plus marquée que celle des revenus.

Le patrimoine global augmente avec l’âge (de 53 900 en moyenne pour les moins de 30 ans à 358 900€ pour les 60-69 ans). Il augmente aussi selon la composition de la famille (de 124 400 pour une famille monoparentale, à 156 800 pour une personne seule à 331 800 pour un couple avec enfants puis 352 400 pour un couple sans enfant).

 

Si l’on s’attache à observer ce qu’il en est de la propriété effective (capital dû déduit), appelé ici net global, le classement demeure identique :

Patrimoine

Moyen

Activités CSP

Brut global

Net global

Ecart brut net global

%

Profession libérale

911 400

761 400

150  000

16,5

Agriculteur

845 900

725 500

120 400

14,2

Artisan, commerçant, industriel

642 800

550 800

92 000

14,3

Retraité ancien indépendant

551 400

539 700

11 700

2,1

Cadre

415 300

337 400

77 900

18,8

Retraité ancien agriculteur

260 900

259 400

1 500

0,6

Retraité ancien salarié

254 600

249 800

4 800

1,9

Profession intermédiaire

208 400

168 300

44 600

21,4

Ouvrier qualifié

122 300

99 700

22 600

18,5

Employé

118 100

96 000

22 100

18,7

Autre inactif

73 200

70 800

2 400

3,3

Ouvrier non qualifié

67 900

53 500

14 400

21,2

Ensemble

259 000

229 300

29 700

11,5

         

 

 

SOMMAIRE

La conjoncture dans l’artisanat et du commerce de proximité : une situation plutôt favorable au 1er semestre 2011

 Sondage réalisé auprès d’un panel de 3 150 entreprises.

 

La bonne orientation des activités de ce secteur constatée début 2011 s’est poursuivie au cours du printemps, avec une progression du chiffre d’affaires de 2%, et notamment +5% pour le bâtiment, et +3% pour les artisans de fabrication ; par contre les services ont enregistré une baisse de 2% et l’artisanat/commerce de l’alimentation une stagnation.

Les entreprises sans salarié ont affiché un repli de 0,5%, alors que les entreprises de 1 à 5 salariés ont connu une hausse de 1,5%, celles de 6 à 9 une hausse de 2% et celles de 10 salariés et plus une augmentation de 3% ; la hausse profite donc aux tailles les plus conséquentes.

 

En ce qui concerne la trésorerie, 23% font état d’une amélioration, en nette hausse depuis 2009/2010 (entre 7 et 13%), et une baisse de la détérioration (20% contre 30/34% en 2009 et début 2010).

 

Cette situation favorable s’est traduite dans des embauches (19% ont accru leur effectif, contre 16% en 2009). 50% ont embauché en CDI, 38% en CDD, 9% en contrat d’apprentissage. 41% n’ont pas fait d’heures supplémentaires, 29% régulièrement et 26% occasionnellement (ils avaient été 41% à avoir eu recours aux heures supplémentaires au 1er semestre 2010).

30% disent avoir eu de difficultés pour recruter, principalement pour trouver du personnel qualifié (83% de ceux qui ont connu des difficultés), ou tout simplement disposer de candidature (50%).

 

SOMMAIRE

Si le premier semestre 2011 a plutôt été favorable pour les TPE, notamment à l’emploi, la situation au second semestre est plus incertaine

 Une enquête réalisée auprès de 1001 dirigeants de TPE de moins de 20 salariés.

 

Les  patrons de TPE sont moins optimistes au 3éme trimestre 2011 qu’au cours des 2 trimestres précédents ; ceci tant la moitié sont optimistes en ce qui concerne leur activité. 50% disent avoir connu la stagnation de leur chiffre d’affaires au cours des 3 derniers mois, 19% une hausse et 30% une baisse (dont 15% un baisse de plus de 5%) ; pour les 3 mois à venir, ils sont plus nombreux à prévoir une stagnation (57%) et moins nombreux à prévoir une baisse (22% dont 8% plus de 5% de baisse).

 

Leur situation financière leur parait moins bonne entre juillet et septembre que pour les trimestres antérieurs, moins bonne encore pour le trimestre à venir ; toutefois 27% seulement jugent leur situation préoccupante (26 et 28% les 2 trimestres précédents), moins qu’en 2010 (entre 31 à 40%). 27% ont fait une demande de financement à la banque : il y a davantage de refus de prêt ou un montant accepté plus faible, mais pas plus de durcissement des conditions d’accès au crédit (garanties accrues, taux de crédit plus élevé).  

 

De juillet à septembre, il y a eu création nette d’emploi (+1,5%), alors que la prévision octobre-Décembre devrait être défavorable (-1%) :  

  Embauche Effectif moyen par entreprise Dont création de poste Dont renouvellement de poste Suppression de poste Effectif moyen par entreprise Solde net
Réalisé Juil-sept 14% 1,6 7,5% 6,5% 6% 1,3 +1,5%
Prévision Oct-déc 7% 1,4 5% 2% 6% 1,2 -1,0%

  En ce qui concerne les suppressions de poste, 50% sont le fait  d’une rupture conventionnelle, 22% la démission du salarié et 21% le licenciement.  

 

En ce qui concerne les prévisions 2012 :

Les employeurs sont 64% à envisager la stabilité, 9%  des embauches et 5% des suppressions de poste ; 22% ne savent pas se prononcer.

-Les non-employeurs sont 86% à envisager la stabilité, 2% à embaucher et 12% à ne pas savoir.  

 

Interrogés sur l’impact de la crise actuelle, 1/3 à 42% estimant que celle-ci n’a pas ou n’aura pas de répercussions graves :  

Répercussion grave Tout à fait Oui plutôt Non plutôt pas ou pas du tout
Sur votre activité 24 38 38
Sur l’activité de vos fournisseurs 26 36 33
Sur la situation financière de votre entreprise 20 38 42
Sur le nombre d’emploi au sein de leur entreprise (pour les seuls employeurs) 12 20 68

  29% estiment une baisse de leur carnet de commande d’ici la fin de l’année (14% pour 2012) ; mais pour 2012, les 2/3 ne savent pas se prononcer (34% pour la fin 2011).  

18% perçoivent des difficultés financières importantes de leurs clients particuliers, 11% de leurs clients professionnels et 6% de leurs fournisseurs (17 à 31% ne savent pas se prononcer).

Une forte majorité craint par ailleurs une restriction de l’accès au crédit, et une hausse des tarifs bancaires. Si pour les ¾ il n’y a pas de tensions sociales particulières au sein de l’entreprise, ils envisagent toutefois pour 1/3 de limiter ou geler les salaires. 51% envisagent de respecter leur calendrier initial d’investissement, 27% de reporter tout ou partie et 18% de renoncer.

SOMMAIRE

15% des français auraient envie de créer ou de reprendre une entreprise dans les 3 ans à venir, motivés par leur épanouissement personnel et l’envie d’être son propre patron

Baromètre 2011 de l’envie d’entreprendre des français.

Un questionnaire adressé à 9 600 personnes de 18 ans et plus, avec de 400 à 600 interrogations par région, où la représentativité a été assurée, par questionnaire auto-administré entre le 9 et le 22 septembre. Dommage que cette étude ne se soit pas appuyée sur les enquêtes précédentes, pour ajouter des éléments inconnus et non redire globalement ce que l’on connait déjà, mais fait remarquable l’échantillon est bien plus conséquent qu’à l’ordinaire ; ne peut-on exploiter les résultats pour chaque région, puisque l’échantillon devrait le permettre ou les résultats montrent-ils trop  de similitude ?  

 

15% des français disent avoir l’envie de créer ou reprendre une entreprise dans les 3 ans La création est deux fois plus sollicitée que la reprise ; cette dernière est perçue comme un acte plus complexe et plus coûteux. Pour ces 15%, « vient d’abord à l’esprit » 2 items, l’épanouissement personnel (43%) et Le fait d’être son propre patron (42%), moins la prise de risque (20%) et la réussite (18%) ; et encore moins l’argent (13%), l’aventure (11%), pouvoir faire bouger son environnement (10%), les complications financières et juridiques (8%).

Il s’agit d’abord d’un choix de vie.  

 

Pour mener à bien ce projet, il leur était demandé les 3 besoins les plus importants ; 2 groupes d’item, l’un portant sur les besoins eux-mêmes, l’autre sur les qualités demandées :  

Besoins d’appui Qualités du dirigeant et du projet
Aides financières 52% Courage et persévérance 45%
Appui d’organismes d’aide à la création et d’experts 34% Expérience et savoir-faire 37%
    Idée originale 35%
    Compétences commerciales 29%
Aide et soutien moral 16% Connaissances juridiques 18%
Etre accompagné par des chefs d’entreprise en activité 10%    
       

 Prés des ¾ estiment qu’ils seraient soutenus par leur famille et leur environnement immédiat (dont 27% certainement et 45% probablement), et ce d’autant plus que la région d’installation est porteuse de dynamisme. Seulement la moitié estime que l’économie de leur région est porteuse (dont 6% tout à fait) ; les hommes sont plus positifs que les femmes (55 contre 46%). Ceci étant 83% des français jugent que hommes et femmes sont égaux face aux chances de succès, alors que les femmes ne sont que 12% des françaises à avoir envie de créer contre 17% pour les hommes.  

 

Les 85% de français ne souhaitant pas créer ou reprendre une entreprise dans les 3 ans s’expriment sur les freins. Très majoritairement ils ne se sentent pas concernés (77%); ils mettent en avant le fait que leur situation actuelle leur convient (48%), auxquels il faut  ajouter 19% qui n’ont pas d’intérêt particulier pour l’entreprise, et 10% estimant « ne pas avoir l’état d’esprit pour entreprendre ».

D’autres freins, nettement moins fréquents, visent la complexité et le risque à créer ou reprendre une entreprise : complexité juridique et administrative (5%), le fait d’avoir connu dans leur environnement « des expériences ratées » (4%), le risque de perte de revenu (1%) ou de perte de couverture sociale (1%).  

 

Pour une nette majorité de répondants, la création et la reprise d’entreprise sont bénéficiaires à la dynamique économique et à l’emploi ; toutefois une forte minorité ne croit guère à leur impact sur l’emploi ou la préservation de l’environnement :  

Bénéficiaires Beaucoup Assez Peu Pas du tout
A l’attractivité et au dynamisme économique de votre région 25 52 21 2
A une bonne image des chefs d’entreprise 16 59 22 3
A la création d’emplois 19 43 35 3
A la préservation de l’environnement 9 48 38 5

  84% disent aussi que les médias et les élus politiques parlent peu ou pas du tout des petites et moyennes entreprises et de leurs dirigeants.

SOMMAIRE

Les créations en données brutes chutent nettement en octobre, au regard des années passées ; si la situation des non auto-entrepreneurs se maintient entre janvier et octobre 2011, il n’en est pas de même pour les auto-entrepreneurs. Par contre, la situation juin-octobre 2011 est défavorable, pour tout type de création.

Les créations en octobre chutent de 15,7% au regard de celles de 2010 ; cette forte diminution est due d’abord aux auto-entrepreneurs (-20,9%) mais aussi aux créateurs non auto-entrepreneurs (-6,7%) ; globalement, une situation moins favorable qu’en 2010 et 2009, pour tout type de création :

 

Evolution au regard d’octobre 2009

Chiffres bruts octobre 2011

 

Octobre 2009

Octobre 2010

Octobre 2011

Total des créations

100

100,0

84,3

46 256

Auto-entrepreneurs

100

101,0

79,2

25 843

Autres créateurs

100

98,5

91,8

20 413

         

 Cette évolution défavorable est le fait de la période juin-Octobre, déjà moins favorable en 2010, mais très accentuée en 2011  (une situation à suivre de prés pour les mois à venir de novembre et décembre) :

 

Evolution au regard de la période juin-octobre 2009

Chiffres bruts

Juin-octobre 2011

 

Juin-Octobre 2009

Juin-octobre 2010

Juin-octobre 2011

Total des créations

100

99,4

89,2

215 271

Auto-entrepreneurs

100

95,7

83,2

117 254

Autres créateurs

100

104,6

97,5

98 017

         

Alors que l’évolution janvier-mai 2011 était proche de 2009 ; certes la situation avait été fort favorable en 2010, mais c’était aussi la période d’une très forte évolution du nombre d’auto-entrepreneurs :

 

Evolution au regard de la période janvier-mai 2009

Chiffres bruts

Janvier-mai 2011

 

Janvier-mai 2009

Janvier-mai 2010

Janvier-mai 2011

Total des créations

100

120,7

102,2

243 999

Auto-entrepreneurs

100

142,3

104,0

126 920

Autres créateurs

100

98,1

100,4

117 079

         

 En conclusion, entre janvier et octobre, hors la forte baisse des auto-entrepreneurs, la situation est proche de 2009 et 2010 :

 

Evolution au regard de la période janvier-octobre 2009

Chiffres bruts

Janvier-octobre 2011

 

Janvier-octobre 2009

Janvier-octobre 2010

Janvier-octobre 2011

Total des créations

100

100 ,0

95,7

459 270

Auto-entrepreneurs

100

117,4

92,8

244 174

Autres créateurs

100

101,2

99,1

215 096

         

 

 

SOMMAIRE

Prés de 75 000 dossiers de candidature jugés recevables en Validation des Acquis (VAE), 53 000 candidats présentés et prés de 30 000 diplômés délivrés

 Pour être recevable, un candidat doit justifier 3 ans d’expérience dans le domaine d’activité du titre visé ; les candidats peuvent être validés par l’AFPA ou un des ministères agrées, dont les plus sollicités sont les ministères de l’Education (CAP et BTS), de la santé, de l’enseignement supérieur et de l’emploi.

 

Candidats en 2010

recevables

présentés

% de présentés sur recevables

diplômés

Ensemble des ministères dont

70 /75 000

53 000

73

29 955

Ministère de l’éducation (CAP, BTS) notamment via l’AFPA

31 160

20 030

64

13 280

Ministère chargé de l’action sociale et de la santé

17 854

17 741

99

7 539

Ministère chargé de l’emploi (AFPA notamment)

8 948

7 847

88

5 479

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (incluant le CNAM)

6 656

4 282

64

2 016

Cette note analyse le profil des candidats aux épreuves de validation de VAE (seulement ceux certifiés par le ministère de l’emploi ayant présenté une épreuve à l’AFPA) :

 

60% sont des demandeurs d’emploi et 40% des salariés ; 17% ont moins de 30 ans (25% pour les hommes et 15% pour les femmes), 28% de 30 à 39 ans et 52% plus de 40 ans (59% pour les femmes et 44% pour les hommes) ; 57% sont de niveau V, 23% de niveau IV et 19% de niveau III. 53% des hommes ont présenté des diplômes touchant à l’industrie et au BTP et 47% au commerce/service contre 94% des femmes pour ce dernier secteur (dont 45% comme assistante de vie aux familles).

 

70% des candidats ont obtenu le diplôme complet : 81% des salariés contre 62% des demandeurs d’emploi, 73% des hommes et 67% des femmes, 62% des moins de 30 ans contre 72 à 74% des 30-49 ans. 20% ont obtenu une partie du titre (davantage les demandeurs d’emploi, les femmes et les jeunes) ; 11% n’ont rien obtenu (davantage les chômeurs, les femmes et les plus de 50 ans).

 

42% des candidats accompagnés par l’AFPA ont obtenu leur titre en moins de 6 mois et la moitié en moins d’un an.

 

SOMMAIRE

7 mois après avoir quitté leur formation du secteur automobile (CRA), 69% des apprentis et 55% des lycéens sont en emploi, mais seulement 42 et 20% dans la branche.

 

La répartition des 69% d’apprentis et des 55% de lycéens ayant trouvé un emploi (en CDI, CDD, CNE, intérim…) est la suivante selon le statut de l’emploi :

En %

69% des Apprentis en emploi

55% des lycéens en emploi

Réparation auto

42% en emploi

Autres secteurs

27% en emploi

Réparation auto

20% en emploi

Autres secteurs

35% en emploi

CDI

70

40

61

28

CDD

7

1

5

3

CNE

10

19

13

20

Intérim

2

25

6

32

Fonction publique

0

6

0

9

Autres

11

9

15

8

Total

100

100

100

100

En définitive, 42% des apprentis ont un emploi dans la branche CRA, contre 20% des lycéens, ces derniers étant beaucoup plus présents hors CRA.

Le taux d’emploi des apprentis, 7 mois après avoir terminé leur formation, est bien supérieur à celui des lycéens (entre 6 et 13 points de décalage) ; en période plus faste le taux d’emploi a été de 75% en 2001 pour les apprentis et de 66% pour les lycéens ; en période la plus difficile (en 2005), il a été respectivement de 61 et 49%.

 

2005

2006

2007

2008

Niveau V

30

37

30

31

Niveau IV

56

61

56

61

Niveau III

62

58

68

70

Tous les apprentis

37

39

40

42

 

Plus le niveau de formation est élevé pour les apprentis, plus leur chance est grande d’intégrer les effectifs de la branche CRA.

 

SOMMAIRE

Rôle prépondérant des OPCA, inefficacité des formations courtes, priorité donnée de fait aux plus formés, manque d’évaluation de qualité, transfert des fonds destinés aux petites entreprises vers les plus grandes, tels sont quelques uns des constats …

 Parmi un grand nombre de constats, j’ai retenu les suivants au regard des questions de financement posées dans le cadre de la création d’entreprise et de l’appui aux TPE:

 

– Les 27Md€ dépensés chaque année pour la formation professionnelle profitent avant tout aux plus diplômés, aux salariés de moins de 50 ans ; En 2007, le taux d’accès à la formation professionnelle continue était ainsi de 23,4% pour les titulaires d’un CAP ou d’un BEP et de 44,3% pour les diplômés de l’enseignement supérieur.

 

– Les expériences des pays étrangers nous enseignent que les actions de formation, en général de courte durée, dont bénéficient les chômeurs ont des effets très faibles, voire nuls, sur leurs possibilités de retour vers l’emploi. Une étude menée en France à partir du fichier national des Assedic sur la période allant de 2001 à 2005 confirme ces conclusions. Elle montre qu’une formation de longue durée implique certes une plus longue durée du chômage mais rend l’emploi trouvé plus pérenne. Pour les chômeurs peu qualifiés, seuls des programmes ciblés, longs et coûteux, tournés vers l’acquisition de savoirs professionnels certifiés, peuvent nettement améliorer leurs perspectives de carrière.

 La plupart des formations dispensées sont courtes et non diplômantes,

Leur impact n’est que très faiblement évalué

 

Les bénéficiaires de formation ne contribuent qu’à hauteur de 4% à la dépense globale de formation. A titre de comparaison, la part des participants dans la dépense globale de formation représente près de 16% au Royaume-Uni et 35% en Allemagne ; il est vrai aussi que le bénéficiaire peut déduire ces coûts pour le calcul de ses impôts sur le revenu.

 

– le système français de formation se caractérise par une complexité redoutable, puisqu’il fait coexister une bonne quinzaine de dispositifs, dont le contenu, les modalités de mise en œuvre et les publics visés diffèrent.

En 2008, derniers chiffres connus, les sommes gérées par les OPCA s’élevaient à 6,2Md€, alors que les entreprises privées ont dépensé au total environ 12,6Md€ pour leurs actions de formation professionnelle. Le rapport met en avant un financement peu transparent et une utilisation par les partenaires sociaux, pour le fonctionnement de leurs organisations, de ces fonds via les frais de gestion ; l’Etat réglemente ces derniers à hauteur de 9,9% du montant de la collecte, ce taux se ventilant en deux masses (4,9% pour la gestion administrative et financière et 5% pour les frais de collecte et d’information).

 

La mutualisation des fonds prend souvent la forme d’un transfert de fonds des petites entreprises peu utilisatrices de formation, vers les plus grandes entreprises consommatrices de formation continue ; en 2005, les entreprises ayant plus de 2 000 salariés contribuaient à hauteur de 11,3% aux sommes versées aux OPCA au titre du plan de formation mais elles consommaient 15,3% des dépenses des OPCA pour ce même chapitre.

Plus d’un an après la création du FPSPP, les craintes liées à une complexification des circuits de financement semblent se confirmer

 

Cette étude, s’appuyant notamment sur les exemples étrangers, formule quatre propositions concrètes :

• remplacer progressivement par un système de subventions à travers notamment des déductions fiscales ;

• instituer un « chèque-formation » pour les chômeurs ;

• transférer aux URSSAF la collecte de la cotisation spécifique ;

• évaluer et certifier les formations.

 

 

 

SOMMAIRE

La sensibilité environnementale s’est beaucoup développée chez les français depuis 20 ans

 Plus de 80% des français se sentent concernés par les questions d’environnement ; 53% se disent très sensibles contre 41% en 2009. 37% seraient prêts à payer plus de taxes si elles sont affectées à l’environnement. Relativisons : selon le CREDOC, 13% des répondants sont principalement guidés par le souci de donner une bonne image d’eux-mêmes.

 

Les 2/3 des français ont volontairement économisé l’eau en 2010 (52% en 1995), d’abord pour éviter le gaspillage (54% contre 44), avant de le faire pour alléger la facture (45% contre 48). Cette prise de conscience touche aussi les 18-25 ans (57%, certes moins que la moyenne des français, mais davantage en progression depuis 1995 +35%). Les volumes consommés ont aussi régressé de 3%, alors que le nombre de français a progressé dans le même temps de 7%.

 

Le rapport à l’automobile a lui aussi évolué : symbole de liberté, signe ostentatoire de statut social, l’automobile a perdu de son aura ; 59% des 18-24 ans possèdent actuellement une voiture contre 74% il y a 20 ans.

Par ailleurs les français gardent leur voiture plus longtemps, passant de 6 ans en moyenne en 1990 à 8 ans en 2006 et choisissent plus souvent des véhicules d’occasion (62% des véhicules en circulation contre 50% en 1990) ; quant ils choisissent des véhicules neufs, les français achètent des véhicules moins puissants (79% moins de 6 chevaux fiscaux contre 62% en 2003. Ils utilisent aussi moins leur véhicule (12 791 Km annuel parcourus contre 14 031 en 2001), alors que l’étalement urbain s’est accru ; il est vrai que 87% des français disposent désormais d’un accès à au moins un transport en commun à moins de 10 minutes de chez eux (78% il y a 10 ans) ; 30% demeurent des inconditionnels de leur véhicule.

 

Les français sont sensibles à la gestion des déchets (52% contre 41), les emballages ne représentant plus que 32% des ordures ménagères contre 39% en 1993.

63% selon l’ADEM font réparer leurs appareils électroménagers ou électroniques (52% en 1995).

1/3 des français ont boycotté un produit (26% en 2002).

 

Les achats bio se développent dans tous les milieux sociaux, quelque soit le niveau de revenu :

Revenus mensuels du foyer

Inférieurs à 900€

De 900 à 1500€

De 1 500 à 2 300€

De 2 300 à 3 100€

+ de 3 100€

2010

52

54

60

66

75

1995

20

25

29

37

44

 

SOMMAIRE

Les emplois se concentrent plus encore dans les grands pôles urbains alors que de nouvelles communes rejoignent ces pôles

 230 unités urbaines offrant plus de 10 000 emplois sont appelés grands pôles urbains et structurent le territoire. Entre 1999 et 2008, l’espace des grandes aires urbaines s’est fortement étendu passant de 39% du territoire à 46%, englobant plus de 80% des emplois ; la croissance a été plus forte en périphérie que dans les centres. Les 18 millions d’emploi offerts par ces grands pôles urbains sont occupés par 14 millions de leurs résidents.

 

Les plus fortes progressions en termes d’emploi, de population et de surface sont localisées dans les couronnes et les communes multipolarisées des grands pôles urbains :

 

Population

Emploi

Surface

Densité

 

Nbre en 2008

En %

Evol 99/08

Nbre en 2008

En %

Evol 99/08

Nbre en 2008

En %

Evol 99/08

Grands pôles urbains (1)

36 513 532

58,8

8,8

17 945 057

70,0

16,8

43 362

8,0

21,7

842,1

Couronnes de grands pôles urbains (2)

11 566 682

18,6

39,1

2 856 676

11,2

48,5

155 817

28,6

41,5

74,2

Communes multi polarisées de ces pôles (3)

3 207 765

5,2

45,3

862 783

3,4

60,6

51 451

9,5

50,1

62,3

Espaces périurbains 2+3)

14 774 447

23,8

40,4

3 719 459

14,5

51,2

207 268

38,1

43,5

71,3

Espaces des grandes aires urbaines (1+2+3)

51 287 979

82,6

16,3

21 664 516

84,5

21,5

250 631

46,1

39,2

204,6

Autres types d’espace

10 846 887

17,4

-24,8

3 931 413

15,4

-21,0

293 316

54,0

-19,4

37,0

France métropolitaine

62 134 866

100

6,2

25 595 929

100

12,3

543 947

100

 

114,2

 

SOMMAIRE

La population active en 2030 atteindrait 31,4 millions (+6,5% au regard de 2010), avec une hausse de plus de 10% dans 7 régions.

 Le scénario qui permet cette projection s’appuie à la fois sur les hypothèses démographiques (maintien du taux actuel de fécondité, progression de l’espérance de vie par ailleurs identique pour chaque région, solde migratoire de 100 000 personnes par an) et les comportements (prolongation des tendances à l’exception de la hausse du taux d’activité des 60-65 ans à 40% contre un peu de moins de 20 en 2010).

 

7 régions dépassent une hausse de 10% et 3 régions se situent entre 6 et 10%, toutes au sud ou à l’ouest hors l’Ile-de-France : les jeunes (taux élevé de fécondité) comme les retraités étant à l’origine de cette hausse.

 

Languedoc-

Roussillon

Midi-

Pyrénées

Rhône-

Alpes

Aquitaine

Pays-de-la -Loire

Bretagne

Corse

Paca

Poitou-Charentes

Ile-de-France

Pop active en 2010 (en milliers)

1 141

1 346

2 966

1 484

1 669

1 446

134

2 203

797

6 048

Pop active en 2030 (en milliers)

1 322

1 561

3 323

1 653

1 855

1 599

146

2 398

846

6 412

Evolution en %

15,9

15,2

12,0

11,4

11,2

10,6

10,4

8,9

6,1

6,1

Les autres régions connaissent la stabilité (entre +3 et -2% hors Champagne-Ardenne avec -5,3%) ; ce sont des régions du nord et de l’est : Tout d’abord les évolutions positives

 

Limousin

Alsace

Centre

Franche-Comté

Picardie

Auvergne

Haute-Normandie

Nord-Pas-de-Calais

Pop active en 2010 (en milliers)

329

912

1 184

550

893

612

853

1793

Pop active en 2030 (en milliers)

339

936

1 215

562

905

619

859

1 802

Evolution en %

3,0

2,6

2,6

2,2

1,3

1,1

0,7

0,5

Puis les évolutions négatives (4 régions peu peuplées, hors la Lorraine)

 

Bourgogne

Basse-Normandie

Lorraine

Champagne-Ardenne

Pop active en 2010 (en milliers)

747

666

1 096

621

Pop active en 2030 (en milliers)

740

661

1 074

588

Evolution en %

– 0,4

-0,8

-2,0

-5,3

 

SOMMAIRE

De l’ordre de 5 millions de fonctionnaires dans la fonction publique fin 2008, une donnée aujourd’hui beaucoup mieux cernée

Source : enquête emploi de l’Insee

Il est désormais possible de distinguer dans l’enquête Emploi de l’Insee, les agents des trois fonctions publiques à partir de la variable PUB3FP construite à cet effet. Sont exclus de la fonction publique, les salariés de la Poste et de France Télécom (reclassés dans le privé), et les élus locaux. Les assistantes maternelles sont considérées comme relevant de la fonction publique territoriale (FPT).

 

La fonction publique d’état (FPE) totalise 2 286 235 salariés (45% des salariés de la fonction publique) ; la fonction publique des collectivités territoriales (FPT) regroupe 1 744 765 salariés (23%) et la fonction hospitalière (FPH), 1 025 777 (20%), pour totaliser 5 056 777 salariés.

 

En termes de statut, 72% sont titulaires, 11,7% non titulaires ; les autres sont militaires (4,7%), stagiaires ou élèves fonctionnaires (3,1%), médecins (2%) ou assistantes maternelles (0,9%). Noter le poids plus important des non-titulaires dans les fonctions publiques autres que d’Etat (13 et 15% contre 8) ; la répartition par statut au sein de chaque fonction publique est la suivante :

 

Nombre

Répartition en %

FPE

FPT

FPH

Total

FPE

FPT

FPH

Total

Assistantes maternelles

 

47 310

 

47 310

 

2,7

 

0,9

Stagiaires et élèves fonctionnaires

64 556

52 904

36 892

154 352

2,8

3,0

3,6

3,1

Médecins

2 513

 

98 595

101 108

0,1

 

9,6

2,0

Militaires

234 300

659

658

235 617

10,2

   

4,7

Non titulaires

191 683

266 768

134 889

593 340

8,4

15,3

13,1

11,7

Titulaires

1 664 430

1 261 376

714 803

3 640 609

72,8

72,3

69,7

72,0

Sous –total

2 157 482

1 629 017

985 837

4 772 336

94,3

93,4

96,1

94,4

Manquant

128 752

115 749

39 940

284 441

5,6

6,6

3,9

5,6

Total

2 286 234

1 744 766

1 025 777

5 056 777

100

100

100

100

Les âges sont assez proches : en moyenne de 42,6 à 43,5 pour les titulaires et de 33,5 à 37,9 pour les non titulaires.

Les femmes sont globalement 61,6% des salariés ; par contre beaucoup elles sont plus nombreuses dans la fonction hospitalière (79,5%) ; elles sont 61,2% dans la fonction territoriale et seulement 53,8% dans la fonction publique d’Etat. Selon leur statut, leur importance diffère :

 

Titulaires

Titulaires y compris

élèves fonctionnaires

Non-titulaires

Militaires

Médecins

Total

FPE

58,0

57,9

60,0

13,9

 

53,8

FPT

57,7

58,2

70,8

   

61,2

FPH

81,6

81,7

81,3

 

55,7

79,5

Total

82,5

62,7

69,7

   

61,6

 Le travail à temps partiel concerne davantage la fonction territoriale (21%), contre 18,6% dans la fonction hospitalière et 13,4% dans la fonction d’Etat ; le temps partiel touche beaucoup plus les non titulaires (32,5% contre 12% pour les autres statuts sauf 0,1% pour les militaires).

 

La répartition par niveaux hiérarchiques varie beaucoup selon la fonction publique, avec une forte proportion de catégorie A dans la fonction publique (la moitié des agents de cette fonction publique), une forte proportion de la catégorie C dans la fonction territoriale (78%) et une proportion importante de la catégorie B dans la fonction hospitalière (32,5%) ; pour cette exploitation, il nous a paru plus juste d’utiliser la source administrative ; toutefois la comparaison avec la PCS de l’enquête emploi de l’INSEE permet de rapprocher les catégories administratives des catégories socioprofessionnelles , relativisant notamment la catégorie A :

Catégorie hiérarchiques (enquête administrative)

FPE

FPT

FPH

CSP enquête emploi

FPE

FPT

FPE

Catégorie A

50,5

8,5

15,1

Cadres et prof intellectuelles supérieures

30,9

7,9

13,6

Catégorie B

27,0

13,8

32,5

Professions intermédiaires

38,5

23,3

37,1

Catégorie C

20,7

77,7

44,8

Employés

27,5

55,3

46,6

       

ouvriers

3,0

13,5

2,7

Indéterminé

1,9

 

7,6

       

Total

100

100

100

Total

100

100

100

Parmi les 50% d’agents en catégorie A dans la fonction publique d’état, 63% sont des professeurs agrégés, certifiés ou assimilés et 10% des professeurs de l’enseignement supérieur et de la recherche ; au sein de la catégorie B, 49% sont le fait d’instituteurs, de professeurs de collège et lycée professionnel. Ainsi sur les 837 000 enseignants, 48,5% sont de catégorie A et 51,5% de catégorie B.

Si l’on exclut les enseignants de la fonction publique d’état, 23% des salariés restant appartiennent à la catégorie A, 41% à la catégorie B et 33% à la catégorie C.

 

SOMMAIRE

Le poids des prestations sociales dans le budget des ménages en 2009 : en moyenne 5,4% hors allocation chômage, mais 38% pour une mère inactive en famille monoparentale

 Composition du revenu annuel moyen avant impôt pour les moins de 65 ans, selon le type de ménage (hors étudiant) : 3 situations de revenus, sachant qu’en moyenne les revenus du travail sont 79% du revenu du ménage, ceux issus des pensions 7,7%, ceux issus du patrimoine 8,1% et que les prestations sociales totalisent 5,4% des revenus.

 

1ére situation : les revenus d’activité, allocations chômage comprises, totalisent au moins 60% du revenu : les autres revenus sont modestes (hors les pensions versées pour ceux en début de retraite)

Types de ménage

Revenu d’activité

alloc chômage comprise

Pensions

Revenu du

patrimoine

Prestations sociales

Revenu avant impôt

En euros

Actifs avec un enfant

90,3

0,0

7,7

2,0

55 010

Actifs sans enfant

90,0

0,8

8,5

0,7

52 020

Homme actif vivant seul

90,0

0,4

6,9

3,5

25 430

Actifs avec deux enfants

89,4

0,3

6,2

4,1

61 120

Femme active vivant seule

87,1

2,9

6,4

3,6

24 800

Homme actif, femme inactive, un enfant

84,2

4,1

6,1

5,3

45 900

Père, famille monoparentale

83,7

2,8

5,7

7,8

35 550

Actifs avec 3 enfants ou plus

81,3

0,3

8,4

10,0

65 580

Homme actif, femme inactive, deux enfants

81,2

1,4

5,6

11,8

44 210

Homme actif, femme inactive, sans enfant

72,6

13,2

12,2

2,0

49 810

Homme inactif, femme active, sans enfant

61,8

26,5

8,4

3,3

44 070

  • 2éme situation : les prestations sociales (prestations familiales, de logement, RMI, RSA, minima sociaux…) totalisent au moins 17% du revenu avant impôt ; ces prestations concernent surtout les familles monoparentales, mais aussi les familles avec 3 enfants et plus dont le père de famille est actif et la mère au foyer

Types de ménage

Revenu d’activité

alloc chômage comprise

Pensions

Revenu du

patrimoine

Prestations sociales

Revenu avant impôt

En euros

Mère inactive, famille monoparentale

35,6

19,8

7,0

37,6

22 560

Mère active, famille monoparentale

74,7

5,8

3,6

18,9

27 850

Homme actif, femme inactive, 3 enfants ou plus

69,7

0,9

10,6

18,8

52 310

  • 3émé situation : des pensions pour au moins 40% du revenu (personne en début de retraite)

Types de ménage

Revenu d’activité

alloc chômage comprise

Pensions

Revenu du

patrimoine

Prestations sociales

Revenu avant impôt

En euros

Couple inactif avec ou sans enfant

21,4

60,9

13,3

4,3

39 360

Femme inactive, vivant seule

14,0

59,8

13,3

12,9

18 800

Homme inactif, vivant seul

18,4

40,3

27,9

13,4

21 650

 

SOMMAIRE

La bio continue de se développer : entre 2008 et 2010, 10 182 opérateurs supplémentaires ont été recensés, soit une progression de 49% en 2 ans

 Cette augmentation concerne aussi bien les producteurs (+7 306 exploitations) que la partie aval de la filière biologique (+2 876 préparateurs et distributeurs, y compris les importateurs). Au cours du premier semestre 2011, 3 153 nouveaux opérateurs se sont engagés en bio. Toutes catégories confondues, on dénombrait au 30 juin 2011 plus de 34 000 opérateurs bio. Plus de 4,6% des exploitations agricoles françaises sont engagées en bio.

En 2010, le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique a été évalué à 3,385 milliards d’euros TTC (soit 2% du marché alimentaire national). Ce marché est structurellement en augmentation, avec une croissance moyenne de l’ordre de 10% par an de 1999 à 2005, tous secteurs de produits confondus. En 2006, la croissance s’est accélérée : de 2008 à 2010, le marché a progressé de 32%. En 2010, les achats par le consommateur final ont progressé de 10,8% en valeur par rapport à 2009.

 

Une grande variété de produits tous circuits confondus : En 2010, tous circuits confondus, les produits d’épicerie bio représentaient 20% du marché, suivis des fruits et légumes (17%), du lait et des produits laitiers (15%) et, à égalité du pain, de la farine (10%) et du vin (10%).

 

Les taux de progression les plus élevés ont été enregistrés dans les secteurs des plats cuisinés et compotes appertisées, des fromages et pâtisseries pré-emballées, ainsi que pour les laits infantiles et céréales pour petits-déjeuners. Dans les secteurs plus traditionnels (crèmerie, farine, riz, confiture…), les taux de croissance ont été de 6% à 14% selon les catégories de produits. Au total, d’après les premières informations disponibles, au premier semestre 2011, les ventes ont augmenté de 18%.

2008-2010 : triplement du marché des produits bio en restauration collective, 130 millions d’euros pour 2010 pour l’ensemble des familles de produits (frais, surgelés, épicerie, hors pain), soit 3 fois plus qu’en 2008 et une hausse de 38 millions d’euros par rapport à 2009.

Début 2011, 46% des établissements de restauration collective publique ou privée interrogés ont déclaré proposer des produits biologiques à leurs convives, soit près d’un établissement sur deux, et plus de 33 000 établissements au niveau national, alors qu’ils n’étaient que 4% avant 2006.

 

L’introduction est plus significative dans le secteur public (57% des établissements, soit une hausse de 9 points en un an) que dans le privé (32% des établissements, en hausse de 4 points).

Plus de 6 restaurants scolaires sur 10 proposent des produits bio. Le secteur de l’enseignement est le plus concerné, avec 61% d’établissements (contre 51% en 2010), suivi du secteur du travail, avec 44% d’établissements (au même niveau qu’en 2010), puis du secteur de la santé et du social qui progresse cette année avec 23% des établissements (contre 11% en 2010).

 

Les produits bio sont davantage introduits au sein des grosses structures (plus de 500 repas par jour : 67% proposent des produits bio), et dans celles ayant les budgets alimentaires les moins élevés (56% proposent des produits bio). La part des établissements introduisant des produits bio est globalement la même en gestion directe et en gestion concédée.

 

 

SOMMAIRE

La formation professionnelle continue, 14 550 organismes, un chiffre d’affaires en progression de 6,2% ; 3% des entreprises réalisent 46% du chiffre d’affaires ; le nombre de prestataires s’est accru de 2,8% en 2008.

50 328 établissements de formation ont réalisé des actions de formation continue pour un chiffre d’affaires de 11,3 Md€ ; parmi ces derniers, 14 545 organismes de formation continue exercent à titre principal cette activité et font l’objet de cette analyse ; ils réalisent 6,9Md de chiffre d’affaires (61% de ce marché).

 

4 types de statut :

– Le secteur privé à but lucratif regroupe 36% des organismes, réalise 40% du chiffre d’affaires (hausse de 8,3% entre 2007 et 2008) et 38% des heures stagiaires (hausse de 4,8%).

-Le secteur privé à but non lucratif (associations, syndicats, fondations…) regroupe 26% des organismes (38% en 1999), réalise 31% du chiffre d’affaires (hausse de 5,7%) et 24% des heures-stagiaires (hausse de 2,5%).

– Le secteur public et para-public (AFPA, Greta, CNAM…) ne regroupe que 6% des organismes mais réalise 25% du chiffre d’affaires (en hausse de 3,7%), avec 29% des heures-stagiaires (baisse de 6,5%) ; les formations y sont plus longues.

– Les formateurs individuels sont 32% des organismes (en hausse de 6,4%), réalisent 4% du chiffre d’affaires (hausse de 5,3%) et 9% des heures-stagiaires (hausse de 2,1%).

 

Les organismes les plus récents sont les plus nombreux, et connaissent les hausses les plus favorables : 57% des organismes ont été crée après 2000 et réalisent le 1/3 du chiffre d’affaires (en hausse de 18,2%) et 32% des heures-stagiaires (en hausse de 22,8%) ; les autres organismes connaissent la stabilité : les 28% crées entre 1990 et 2000 réalisent 30% du chiffre d’affaires (en hausse de 2 ,4%, mais une baisse de 7, 7% du nombre d’heures-stagiaires), alors que les 15% crées avant 1990 réalisent 30% du chiffre d’affaires et enregistrent une baisse de 0,1% en chiffre d’affaires et de 7,5% en heures- stagiaires.

 

49% des organismes réalisent moins de 75 000€ de chiffre d’affaires et 14% moins de 150 000€ ; Ils regroupent 15% des stagiaires formés. Par contre 13% des organismes totalisent 77% du chiffre d’affaires avec 63% des stagiaires formés. Ce sont les organismes de taille intermédiaire (entre 150 000 et 1 500 000€ de chiffre d’affaires) qui sont les moins dynamiques en 2008.

Le chiffre d’affaires moyen par heure stagiaire est de 12€ contre 10€ pour le secteur privé à but lucratif, et 8€ pour le public/para-public.

 

59% des formations sont financées par les employeurs (privé ou public) pour leur personnel. Les entreprises privées sont les principaux acheteurs de formation continue (52%) qu’elles financent directement (34%) ou via les OPCA (17%) ; les OPCE en matière de commande s’adressent plus volontiers aux acteurs privés à but non lucratif. Les pouvoirs publics privilégient la formation en interne ou choisissent les établissements publics (le cas de la fonction territoriale).

 

Les personnes formées sont pour plus de 68% des salariés et pour 13% des demandeurs d’emploi :

 

Salariés

Demandeurs d’emploi

Particuliers

Autres stagiaires

Ensemble

% des publics formés

68,3

12,6

5,9

13,2

100

Statut des prestataires

Privé à but lucratif

47

25

27

21

39

Privé à but non lucratif

24

49

21

58

32

Formateurs individuels

11

4

5

11

10

Public et parapublic

18

22

47

10

19

Ensemble

100

100

100

100

100

Evol 2008/2007 en %

+9,5

-9,0

-0,3

-5,7

+3,9

La durée moyenne de formation baisse : de 89 heures en 2000 à 69 heures en 2007 puis 67 heures en 2008. Elle est en nombre d’heure, par public et prestataire, de :

 

Salariés

Demandeurs d’emploi

Particuliers

Autres stagiaires

Ensemble

Statut des prestataires

         

Privé à but lucratif

57

74

170

81

65

Privé à but non lucratif

42

95

109

21

50

Formateurs individuels

62

41

58

66

61

Public et parapublic

53

189

234

86

101

Ensemble

53

109

181

45

67

Evol 2008/2007 en %

-5,4

+4,8

-3,2

+7,1

-2,9

Les disciplines générales sont nettement moins prisées que les formations spécialisées (70% des stagiaires et 67% des heures stagiaires contre respectivement 16 et 23%) ; 14% ont suivi des formations de développement personnel (10% des heures stagiaires).

 

SOMMAIRE

508 000 ménages ont eu recours en 2006 aux services à la personne (SAP) en Ile-de-France ; Ces emplois seraient 18% de plus en 2030. Les ¾ sont actuellement le fait de travaux domestiques et de bricolage à domicile et 11% l’aide aux personnes âgées et handicapées. .

 21 activités sont concernées parmi lesquelles la garde d’enfants, le soutien scolaire, les travaux ménagers, le bricolage, les services aux personnes âgées et aux handicapés.

En 2006, 225 000 salariés travaillent dans cette branche ; pour 8 salariés sur 10, l’employeur est un particulier.

Ce sont 4,9% des salariés de Paris, contre seulement 2,1% en Seine et Marne ; 64% des salariés en SAP du 93 doivent beaucoup plus que les autres aller travailler dans les autres départements du fait de la faible demande dans le 93.

 

Paris

92

78

94

93

95

91

77

Ile-de-France

Taux d’actifs résidents travaillant dans les SAP

4,9

4,2

3,6

3,0

3,0

2,6

2,3

2,1

3,4

% de salariés des SAP travaillant hors de leur département

16,5

21,4

10,7

34,0

64,4

32,3

17,5

18,3

 

Les taux de recours des ménages sont élevés sur les Yvelines, Paris, et les Hauts-de-Seine et peu élevés en Seine-Saint-Denis (4,7%) ; ces taux sont par tranche d’âge :

 

78

92

Paris

91

94

95

77

93

Moins de 35 ans

3,9

5,2

4,2

1,9

2,3

1,6

1,4

0,8

35 à 54 ans

15,4

15,5

13,0

9,8

8,7

7,7

6,8

3,5

55 à 74 ans

13,3

12,1

13,5

9,4

8,1

7,5

7,9

4,0

75 ans et plus

30,7

28,0

28,8

25,6

24,3

23,6

25,3

18,3

Total

14,3

13,8

12,6

9,8

9,1

8,0

7,7

4,7

D’ici à 2030, si les comportements de recours restent constants, et si les avantages fiscaux perdurent, le simple effet démographique (le nombre de plus de 75 ans passera de 6% en 2007 à 9% en 2030) conduira à 92 000 ménages en plus ayant recours. Ajouter à cela le sous-équipement actuel de l’Ile-de-France en capacité d’accueil pour personnes âgées (112 hébergements pour 1 000 habitants contre 121 en moyenne France).

 

76% des recours ont trait aux travaux domestiques et de bricolage (principalement à Paris et dans le 92), une situation qui devrait se maintenir à l’horizon 2030.

11% sont actuellement le fait de services aux personnes âgées et aux handicapés, une activité qui devrait croitre, certes de façon inégale selon les départements : de +74% en Seine-et-Marne (le taux d’accroissement le plus élevé) à +41% à Paris et dans le 92 (taux d’accroissement les plus faibles).

13% sont le fait d’encadrement des enfants (garde d’enfant, soutien scolaire) ; le nombre d’enfant devant diminuer, la progression devrait être faible (de +2% à + 7%) ; la situation peut changer selon le développement des crèches (actuellement 112 000 places, soit une pour 4 enfants de moins de 3 ans).

 

Les 92 000 ménages supplémentaires ayant recours conduiraient à la création de 40 000 emplois salariés (18 000 à plein temps) en progression de 18%.

 

SOMMAIRE

Les dépenses des français dans le domaine de la culture, médias, communication ont baissé entre 2001 et 2006 (4% du budget des ménages), du fait notamment de la forte progression du numérique

 Entre 2001 et 2006, les dépenses affectées à la culture et aux médias ont progressé de 6% (mais en régression de 1% si l’on exclut les dépenses de communication), alors que le budget de la consommation des ménages progressait de 19% (inflation comprise) ; noter qu’en euros constants les dépenses de culture-médias sont passées 4,4% du budget des ménages en 2001 à 3,6% en 2006.

 

Sur un budget moyen de ménage de 27 267€ en 2006, les dépenses de culture-communication ont été de 1 102€ (4% du budget), en progression de 6% au regard du budget ménage de 2001 (22 934€); si l’on exclut les dépenses de communication, les dépenses sont de 985€ en 2006, en régression de 1% au regard de 2001.

 

De fait ce sont des dépenses non prioritaires en contexte de rigueur. De plus, le développement du numérique et d’internet ont fortement contribué à restructurer ces dépenses.

 

En termes d’équipement et d’abonnements (quand ces dépenses d’accès aux biens ont pu être isolées des dépenses de « fonctionnement ») :

 

Equipement

Abonnement

TV

Informatique

Son

Portable

TV

Connexions informatiques

Montant dépenses en € par ménage

139

30

15

8

143

109

Taux de croissance 2001/2006 en %

9

 

-33

7

39

221

Puis de consommation « quotidienne » :

 

Presse

Micro-

informatique

Livres

Photo cinéma Video

Spectacles vivants

Musique

SortiesCinéma

Pratiques artistiques et associatives

Jeux

video

Montant dépenses

en € par ménage

171

87

77

72

58

38

37

34

31

19

Taux de croissance

2001/2006 en %

-11

21

20

-10

21

-11

-41

10

-47

-10

Quelques exemples : la consommation de musique a augmenté (34% des français écoutent en 2008 de la musique tous les jours contre 27% dix ans plus tôt) et les dépenses ont diminué du fait de la numérisation des contenus musicaux et de l’écoute ou de la copie via internet. Il en est de même de la forte progression des abonnements télévisuels, confortés par l’évolution de la technologie (écran plasma).

 

Qui sont les consommateurs et quelle est l’évolution ?

– Les célibataires ont une consommation culturelle plus intense que les autres ménages et opèrent des arbitrages différents ; les hommes célibataires consomment plus que les femmes célibataires ; les hommes consomment davantage dans des produits informatiques et multimédia, alors que les femmes privilégient davantage l’écrit (les livres) et les sorties.

Les moins de 25 ans ont aussi une pratique plus intense, notamment quand ils sont encore chez les parents ; les plus de 55 ans sont aussi de gros consommateurs jusque 75 ans (65 ans 10 ans avant) ; le pic de consommation chez les plus de 55 ans, se situe entre 55 et 64 ans (effet revenu). Noter que les moins de 35 ans sont très tournés vers les nouvelles technologies, alors que leurs ainés le sont bien plus vers les supports pratiques traditionnels.

-Les foyers avec enfants, notamment adolescent et en études supérieures conduisent aux dépenses les plus élevées des ménages.

– Les classes supérieures ont un niveau de consommation bien plus élevé (2,2 fois plus qu’un ménage d’ouvrier) ; il y a corrélation entre le niveau de revenu et le capital culturel.

– Les habitants de la région parisienne, et plus particulièrement les parisiens, consomment nettement plus (davantage de sorties, mais moins de dépenses d’audio-visuel et de presse).

 

SOMMAIRE

Le commerce d’articles de sport et loisir : un doublement du chiffre d’affaires en 10 ans, mais un secteur plutôt concentré, où les petites entreprises « spécialistes partiels » ont tiré leur épingle du jeu.

 9 085 entreprises en 2006, en hausse de 5% au regard de 1996 (malgré 5 945 créations et 5 509 cessations), mais un chiffre d’affaires qui a augmenté de 110% (10,5 Md€ en 2006) ou de 60% en valeur compte-tenu des hausses de prix ; alors que la croissance a été régulière jusqu’en mi-2008, celle-ci a chuté de 12% en 2009, pour se redresser en 2010 (niveau de 2006).

 

Le taux de marge commerciale diminue de 31 à 29 %, alors qu’il est stable dans le commerce de détail non alimentaire (35%) ; par contre la rentabilité économique chute beaucoup plus (de 26 à 18%) ; ceci est dû aux embauches, à la hausse du coût des matières premières (certains sont aussi fabricants) et à la réduction des marges ; il  bouge par contre peu dans le commerce de détail non alimentaire (de 30 à 28%).

 

Ces entreprises emploient 50 500 salariés, passant de 3,4 salariés en moyenne en 1996 à 5,6 (pour les entreprises pérennes de 6,4 à 10,8).

 

Le commerce d’articles de sport et loisir ne couvre que 87% de cette branche, ne prenant pas en compte la réparation des deux roues, celle des articles de sport et de camping ou la vente non spécialisée : Les hypermarchés réalisent 5% du chiffre d’affaires de la branche, les grands magasins et ventes par correspondance moins de 2% et le commerce et réparation deux roues 1%.

 

L’habillement sportif progresse fortement (de 24 à 29% du chiffre d’affaires), tout comme les chaussures de sport (de 14 à 19%) et les articles nautiques (de 9 à 15%) ; par contre la vente d’articles de sport, de cycles, de tir, chasse et pêche régresse (de 52 à 39%).

14% des entreprises du commerce d’articles de sport et de loisir (11% des magasins) réalisent 80% du chiffre d’affaires (en 1996, 19% des entreprises réalisaient 80% du chiffre d’affaires) ; ce chiffre est toutefois proche du commerce non alimentaire puisque 19% des entreprises y réalisent 80% du chiffre d’affaires. La concentration est y forte avec trois leaders (Décathlon, Go sport et Intersport).

Trois entreprises sur cinq vendent une seule gamme de produits (une gamme de produit est un type d’article qui contribue à au moins 5% du chiffre d’affaires de la branche); ce sont des petites entreprises. Ces dernières ont visé la spécialisation.

On y trouve les spécialistes d’une seule gamme, qui ont régressé en chiffre d’affaires (de 31 à 26%) ; ce sont 60% des entreprises, 55% des magasins occupant 28% des effectifs (une moyenne de 3 personnes occupées). Ce sont aussi les « spécialistes partiels » (29% des entreprises, 19% des personnes occupées avec une moyenne de 3 personne par magasin): ces derniers ont progressé quant à leur part de chiffre d’affaires (de 19 à 23%).

Les « multispécialistes » (11% des sociétés, 53% des effectifs, une moyenne par magasin de 19 personnes occupées) n’ont pas progressé en part de chiffre d’affaires (de 50 à 51%).

 

SOMMAIRE

Les entreprises innovantes sont aussi les plus performantes à l’exportation

Si 40% des entreprises se disent innovantes, elles sont 60% à l’être quand elles exportent ; mais ces capacités à innover comme à exporter sont aussi liées à la taille de l’entreprise.

 

Ensemble

Moins de 20 sal

De 20 à 249 sal

250 sal et plus

 

Innovantes

Non innovantes

Innovantes

Non innovantes

Innovantes

Non innovantes

Innovantes

Non innovantes

Ensemble

42,2

57,8

35,3

64,7

47,7

52,3

75,3

24,7

Exportatrices

60,4

39,6

52,4

47,6

62,9

37,1

85,1

14,9

Non exportatrices

35,5

64,5

31,2

68,8

40,1

59,9

62,9

37,1

L’innovation la plus fréquente est non technologique : 60% procèdent à des innovations de type organisationnel.

Les entreprises innovantes et exportatrices connaissent de meilleures performances et des chiffres d’affaires plus élevés que les exportatrices non innovantes (un CA moyen de 4,6 millions € contre 1 million) ; leur exportations progressent plus vite (+8,4% contre -1% pour les non innovantes) ; elles exportent aussi dans davantage de pays (8 contre 5 en moyenne) et sont plus présentes sur les marchés lointains (Asie et Amériques).

Les activités sont à forte intensité technologique, comme la pharmacie, l’informatique, la chimie, l’automobile.

 

SOMMAIRE

4 250 business Angels en France ont financé 320 projets en 2010 avec un investissement moyen de 200 000€ ; Les business Angels sont 75 000 dans 15 pays européens

 Les 75 réseaux français des Business Angels financent surtout des créations d‘entreprises. Ils ont pour vocation de mettre en relation des entrepreneurs à la recherche de financement avec des investisseurs personnes privées souhaitant investir auprès de jeunes entreprises de croissance.

 

Trois types de réseaux :

les réseaux associatifs locaux qui organisent la présentation de 3 ou 4 projets sélectionnés par eux (habituellement de moins de 200 000€) à des investisseurs potentiels (dont les membres des BA)

-Les réseaux « SCR » qui souhaitent rester entre eux, en mettant leur argent dans un « pot commun », prenant comme support juridique la forme de SAS/statut de société de Capital Risque ; discipline rigoureuse (règles strictes de fonctionnement) et décision rapide d’investissement conduisent à une grande efficacité.

-Une organisation mixte conjuguant association et SCR

 

2 types d’appartenance au réseau, celui des membres actifs qui adhérent à la charte des réseaux de France Angel et les membres associés : 32 investisseurs associés, professionnels du capital risque qui investissent aux cotés des BA et par ailleurs 32 professionnels associés qui sont des organisations professionnelles.

 

SOMMAIRE

Capital investissement : 946 entreprises concernées au 1er semestre 2011 avec un encours de 4 317 millions d’euros, en hausse de 45% au regard de 2010, mais en forte chute au regard des années 2007/2008 ; priorité est largement donnée au capital développement.

 Les statistiques sont issues des réponses de 240 membres de l’AFIC sur 249 ; sont incluses les prises de participation dans les entreprises du CAC 40.

 

Les montants consacrés au capital investissement ont beaucoup chuté en 2009 pour se redresser progressivement sans atteindre la situation de 2007 à la veille de la crise :

 

2006

2007

2008

2009

2010

1er semestre 2011

Montants en millions €

10 164

12 554

10 009

4 100

6 606

4 317

Les investissements se sont « reconvertis » vers le capital développement : une progression très forte au 1er semestre 2011 en termes de montants investis au regard des 1ers semestres des autres années, que ce soit au regard de 2010 (+82%) ou de la moyenne 2005/2010 (+229%), alors que le capital risque lui-même ne progresse guère et que régresse le capital transmission ; le nombre de bénéficiaire a suivi les mêmes tendances.

En nombre d’entreprise

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10 en %

Evol 11/moy 05-10

Total

617

627

783

926

841

884

946

7

21,3

Dont capital risque

188

162

227

240

237

233

232

0

8,2

Dont capital développement

178

216

271

423

427

484

518

7

155,5

Dont capital transmission/LBO

188

159

227

240

133

131

171

31

-4,8

En montants en millions d’€

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

Evol11/ 05-10

Total

3 393

4 118

6 428

5 081

1 787

2 974

4 317

45

8,9

Dont capital risque

183

211

272

281

358

282

316

12

19,5

Dont capital développement

408

422

574

970

703

817

1 484

82

228,7

Dont capital transmission/LBO

2646

3 292

5 501

3 734

636

1 780

2 406

35

-17,9

Au premier semestre 2011, 400 entreprises nouvelles ont bénéficié du capital investissement (356 au 1er semestre 2010) pour un montant de 2 044 millions € (990 au 1er semestre 2010), le ticket moyen passant de 2,8 millions à 5,1 (+84%), alors qu’il passe pour les réinvestissements de 3,7 millions à 4,1 (+11%). Les entreprises nouvelles sont 47% des bénéficiaires, contre 33% au 1er semestre 2010.

Prés de 80 % des entreprises bénéficiaires sont des PME, majoritairement de 20 salariés :

Nombre d’entreprises

Moins de 20 sal

20 à 99 sal

100 à 250 sal

250 à 999 sal

1 000 à 4 999 sal

+ de 5 000 sal

Total*

Dont PME

281

259

83

     

623

Dont non PME

 

11

19

84

50

6

170

*Taille non connue pour 153 entreprises

Pour 47% le chiffre d’affaires est inférieur à 5 millions €, 23% pour un chiffre compris entre 5 et 20 millions €.

89% sont des entreprises non cotées. 90% des entreprises investies sont sur le territoire français. 8 régions regroupent la grande majorité des investissements : dans l’ordre d’importance l’Ile de France (46,5% des investissements en France), Rhône-Alpes (13%), Languedoc-Roussillon (7,5%), Paca (5,8%), Nord-Pas-de-Calais (5,6%), Midi-Pyrénées (3,8%), Picardie (3,8%) et Pays-de-Loire (3,1%)

 

Les montants investis selon le type de capital engagé différent grandement : très importants dans le cas du capital transmission, ils sont bien plus modestes dans le cas du capital risque.

En nombre d’entreprises tout d’abord (pour le 1er semestre 2011 toujours) :

En million d’euros

Moins de 1 mil

De 1 à 5

De 5 à 15

De 15 à 50

De 50 à 100

Plus de 100

Capital risque

135 entrep

81

16

Capital développement

452

44

22

Capital transmission

139

20

3

9

En montants d’investissement ensuite :

En million d’euros

Moins de 1 mil

De 1 à 5

De 5 à 15

De 15 à 50

De 50 à 100

Plus de 100

Capital risque

48 millions

156

112

Capital développement

498

347

640

Capital transmission

333

606

178

1288

Selon cette fois la forme juridique du « véhicule » :

 

FCPR

FCPI

FIP

SCR

Holding Français

Véhicules étrangers

Nombre entreprise

428

233

242

196

83

20

Montants capitaux investis

2 820

251

282

380

298

286

Selon les secteurs d’activité des entreprises

 

Services et transports

Biens de consom

Médical biotech

Industrie et chimie

informatique

Energie

BTP

Télecom et com

Produits manufacturés

Autres

Nombre entreprise

158

129

139

126

207

65

44

45

22

11

Montants capitaux investis

1 180

966

626

591

369

204

156

114

97

13

Les désinvestissements ont été importants au 1er semestre 2011 et concernent 540 entreprises (contre en moyenne entre 2006 et 2010, 382 entreprises) :

 

2006

2007

2008

2009

2010

1er semestre 2011

Montants en millions €

3 796

5 660

3 164

2 783

3 967

3 039

78% sont le fait du capital transmission.

La moitié concerne des investissements supérieurs à 50 millions € : 1/3 des désinvestissements se font par cession de titres cotés, 25% par cession à d’autres sociétés de capital investissement, 23% vers les industriels.

60% concerne le véhicule FCPR et 14% les holdings français.

51% des désinvestissements vise des entreprises en Ile-de-France

 

Les capitaux levés sont peu importants à partir de 2009 :

 

2005

2006

2007

2008

2009

2010

1er semestre 2011

Montants en millions €

11 954

10 280

9 995

12 730

3 672

5 043

1 471

Ils proviennent surtout de FCPR (79% au 1er semestre 2011) ; les souscripteurs ont été :

 

Banques

Personnes physiques

Cies assurance

Entités du secteur public

Fonds de fonds

Caisses retraite

Marché financier

Indus-

triels

Total

Montants levés

355

341

233

194

151

95

80

19

1 471

Répartition

24

23

16

13

10

6,5

5,5

1,3

100

Au regard du 1er semestre 2008, les levées de fonds ont considérablement diminué :

 

Banques

Personnes physiques

Cies assurance

Entités du secteur public

Caisses retraite

Total

Montants levés

2 177

1 754

1 753

677

1 436

8 828

Evol 2011/2008

– 45%

– 42%

– 49%

– 34%

– 60%

– 83%

Les prévisions d’affectation vont bien sur vers le capital développement pour 54% et le capital transmission pour 38,5% et seulement 5% vers le capital risque.

 

SOMMAIRE

Selon la banque de France, les crédits accordés aux TPE s’élèvent à 186 Md€, soit 64% des encours aux PME.

Les micro-entreprises pour la Banque de France sont les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’€, incluant une partie des entrepreneurs individuels ; le recensement Banque de France ne couvrirait encore que partiellement les TPE.

 

115 Md€ concernent des crédits à l’investissement hors l’immobilier, 53 Md des crédits immobiliers et 18 Md des crédits de trésorerie. 18,5 Md de nouveaux prêts ont été accordés au cours du 2éme trimestre 2011 (60% des crédits nouveaux accordés aux PME dans leur ensemble).

 

Micro-entreprises (en Md €)

PME (en Md€)

2éme trimestre 2011

Investissement hors immobilier

Immobilier

Trésorerie

Total

Investissement hors immobilier

Immobilier

Trésorerie

Total

9,4

2,8

6,3

18,5

15,6

3,7

11,3

30,6

Noter le décalage peu compréhensible pour les domaines trésorerie et immobilier entre le 2éme trimestre 2011 et les encours à juin 2011.

 

L’ordre de grandeur de taux moyen pour un crédit aux micro-entreprises d’un prêt inférieur à 250 000€ est favorable à la France, avec un taux d’un peu plus de 3% contre 4,8 en Allemagne, 4,4% dans la zone euro et 4% en Italie.

 

SOMMAIRE

La France refuse modérément des prêts à ses PME (7% en 2010) contre 20,8% en Grande-Bretagne et 8,2 en Allemagne

 Selon Eurostat, effectuant une enquête auprès de 25 000 entreprises à travers l’UE, entre 2007 et 2010, la proportion de demandes de prêt refusées a augmenté dans 19 des 20 États membres pour lesquels les données sont disponibles.

 

Le pourcentage de demandes de prêt non accordées a augmenté le plus en Bulgarie (de 3% en 2007 à 36% en 2010), en Irlande (de 1% à 27%) et en Lettonie (de 4% à 26%). Ce pourcentage a diminué seulement en Suède (de 9% à 6%).

Pays

2007

2010

Accordées

Partiellement accordées

refusées

Accordées

Partiellement accordées

refusées

Irlande

96,9

2,1

1,0

53,2

20,2

26,6

Pays-Bas

84,3

8,9

6,8

61,3

16,2

22,5

Royaume-Uni

88,4

6,1

5,6

64,6

14,7

20,8

Danemark

91,8

4,5

3,7

59,8

21,7

18,5

Espagne

87,3

9,7

3,0

59,1

27,8

13,2

Allemagne

85,3

8,0

6,7

75,9

15,9

8,2

France

94,5

3,6

2,0

83,3

9,7

7,0

Suède

84,2

7,0

8,7

79,7

14,1

6,1

Belgique

92,4

5,4

2,2

83,1

11,2

5,7

Italie

86,6

12,2

1,2

78,4

16,7

4,9

Pologne

91,9

4,3

3,7

85,4

10,3

4,3

 

SOMMAIRE

Le durcissement des conditions d’accès au financement bancaire n’a guère bougé depuis septembre 2009 : 71% constatent toujours un durcissement (à comparer à 59% en février 2009)

 402 dirigeants de 10 à 500 salariés ont été interrogés par téléphone par l’IFOP

 

85% sont inquiets contre 66% en mai.

Trois causes sont évoquées : 59% du fait des hausses sur les coûts ou les prix des fournisseurs (69% en mai), 45% du fait de la baisse du chiffre d’affaires (36% en mai), 29% enfin pour des questions de financement (26% en mai).

 

42% disent avoir des besoins de financement des investissements et 33% des besoins de financement d’exploitation (sans grand changement au regard de mai), au total les 2/3 des PME interrogées.

En matière d’investissement, 49% souhaitent remplacer ou entretenir leur matériel d’exploitation, 41% s’équiper de nouveaux matériels (dont bureautique) et véhicule, 30% demandent des crédits pour des acquisitions de développement (achat ou fusions d’entreprise) et 21% pour des investissements d’innovation.

En ce qui concerne l’’exploitation, demande est faite de crédit à taux fixe, ce qui est le cas déjà pour 63% d’entre eux.

 

71% ont constaté au moins une mesure de durcissement : la moitié vient de frais plus élevés ou de montants plus faibles alloués, 34% de demande de garanties supplémentaires, 31% d’un financement exigeant d’autres cofinancements pour être accordé, 27% de réduction de facilité de trésorerie, 23% de délais d’attente plus longs ; cette situation n’a guère changé depuis mai 2011. De ces faits, 40% envisagent de se tourner vers d’autres banques et 37% de réexaminer les lignes de crédit.

 

SOMMAIRE