Archives annuelles : 2011

Le tutorat à l’université peut-il nous fournir des pistes de réflexion pour le tutorat des nouveaux dirigeants ? Au lecteur d’en tirer conclusions au regard de l’enquête dont les résultats sont décrits ci-dessous

 L’enquête a été conduite entre mars et mai 2010 dans 2 universités auprès de 2 300 étudiants susceptibles de tutorat sur les 3 600 de la première année de licence ; 400 ont répondu à l’enquête ; parmi ces derniers la moitié ont suivi un tutorat, 1/3 l’ont refusé et 15% ont abandonné en cours de route.

 

Les raisons du refus : ils n’en ressentaient pas le besoin ; ce sont des étudiants au meilleur profil « scolaire » (moins de redoublement en secondaire, plus au fait des nécessaires efforts pour s’adapter aux exigences pédagogiques de l’université, importance de leur motivation pour réussir). Le motif de refus est aussi lié à une offre trop précoce (proposition faite en septembre/octobre), trop impersonnelle (proposition faite lors d’un cours ou par affichage, peu en entretien individuel) ou une information insuffisante ; enfin la proposition est perçue comme dévalorisante (40% la juge stigmatisante). Enfin, plus de 20% n’ont pas eu l’explication des finalités et des modalités pratiques de mise en œuvre (nombre de séance…).

 

15% ont abandonné en cours de tutorat : ils pensaient majoritairement pouvoir progresser sans le tutorat ; le contenu ou le tuteur ont déplu ; il n’était pas assez individualisé. La précarité de l’étudiant a aussi influencé (boursier, problèmes de santé, solitude plus fréquents).

 

La moitié ont suivi le tutorat : ¼ s’y est engagé, bien qu’estimant ne pas en avoir besoin ; de fait, le tutorat a impliqué des étudiants qui auraient pu s’en passer (ils n’ont pas eu le choix, ou encore ils sont studieux et réceptifs à l’autorité).

Le tutorat a globalement répondu aux attentes : sur les méthodes de travail, la compréhension des cours, la fréquence et la quantité du travail, la mise en confiance de soi.

Ceci étant son impact sur la réussite est moins évident dans les représentations des jeunes ; certes pour 60% il a permis d’améliorer les notes scolaires, mais seulement 20% estiment qu’il a contribué à leur réussite.

 

Les tuteurs interrogés confirment ces analyses : le tutorat touche des étudiants moyens, et repêche seulement quelques étudiants perdus et motivés ; il passe à coté des étudiants en difficulté (parce qu’il est facultatif selon certains). Question se pose alors du ciblage, de son caractère obligatoire ou non, et de la stigmatisation.

 

SOMMAIRE

Porteurs de projet, accompagnateurs, nouveaux dirigeants d’entreprise sont ceux qui consultent le site internet de l’APCE, un site majoritairement découvert en surfant sur le net

Sondage APCE en ligne entre le 12 avril et le 31 mai sur son site internet ; 437 personnes ont répondu ; le profil des répondants et leurs opinions ne sont pas représentatifs de l’ensemble des utilisateurs.

 

En 2010, le site de l’APCE a reçu plus de 8 500 000 de visiteurs distincts ; 42 millions de pages ont été lues ; 30 730 projets de créateur y ont été hébergés. Prés de 60 000 personnes sont abonnées à la lettre quotidienne et 188 000 à la lettre bimensuelle. 194 000 sont par ailleurs abonnées à la l’espace professionnel.

 

Les 437 répondants se répartissent notamment entre porteurs de projet (31% dont 9% de futur auto-entrepreneur et 3% de candidat à la reprise), professionnels de l’accompagnement (24% dont 1/5 des consultants), dirigeants d’entreprise (23%), étudiants et enseignants (5%). 45% des porteurs de projet sont demandeurs d’emploi et 1/3 salariés (dont 7% du public).

15% ont moins de 30 ans, 49% de 30 à 49 ans, 26% de 50 à 59 ans et 10% plus de 60 ans. Peu sont étrangers (4%) ou viennent des DOM (2%).

 

La connaissance du site de l’APCE s’est faite pour la première fois suite à une recherche sur internet (53% pour les porteurs de projet et 47% pour les dirigeants d’entreprise), 21% via un organisme d’accompagnement et 10% via pôle emploi, une administration, un conseil privé ou un établissement d’enseignement ; dans 8% des cas, le contact a été communiqué par un parent et dans 7% par un employeur.

 

Une utilisation fréquente pour une majorité d’utilisateur : en moyenne, 19% utilisent le site tous les jours, 31% plusieurs fois par semaine, 18% une fois par semaine.

 

Les professionnels de l’accompagnement sont 82% à consulter plusieurs fois par semaine (dont 40% chaque jour). Plus de la moitié des porteurs de projet interrogent le site plusieurs fois par semaine, alors que les dirigeants d’entreprise y viennent moins souvent (la moitié toutes les deux semaines).

 

82% utilisent la lettre quotidienne ou bimensuelle, 18% ont recours au service professionnel, 17% à leur projet en ligne, 5% au blog. 54% des professionnels de l’accompagnement sont abonnés au service professionnel.

 

Globalement l’ensemble des rubriques sont appréciées. Certaines sont jugées plus indispensables (au moins 50%) que d’autres telles les fiches professionnelles, memo fiches et la création par étape. D’autres sont jugés inutiles (par 30 ou 35%) telles les invités, les video, les témoignages. Les chats, les blogs et les forums sont peu visités. Ceci étant, 57% des répondants trouvent le site de très bonne qualité.

 

Les atouts du site de l’APCE sont multiples pour les utilisateurs interrogés. Les premiers étant de développer leurs connaissances sur l’entrepreneuriat (91%), d’obtenir des réponses à leurs interrogations (89%), de disposer d’une information pertinente et de qualité (87%), et de trouver l’information dont ils ont besoin (87%).

 

Les principaux outils non présents sur le site et qui intéresseraient les sondés sont : un simulateur de charges sociales (52%), un simulateur de charges fiscales (45%), une application permettant une diffusion d’information correspondant au profil et/ou au projet (38%), une messagerie instantanée permettant de répondre à leurs questions (32%) et un réseau social d’entrepreneurs.

 

29 % des internautes se disent prêts à contribuer financièrement à l’évolution des services proposés par l’APCE. Les plus favorables sont les porteurs de projet (36%) ; les chefs d’entreprise sont moins intéressés (18%). Les internautes sont prêts à payer pour : un outil pour générer automatiquement des statuts (17%), une application qui propose une information par projet et profil (15%), un outil pour permettre aux internautes de réaliser une étude de marché (13%), un outil d’alertes fiscales et sociales (13%).

Près des deux tiers des visiteurs sont disposés à rétribuer un de ces services au maximum 100 € et les trois quarts 150 € (en moyenne 156 €). Les professionnels : la moitié d’entre eux déclarent être disposés à débourser plus de 150 € pour des services (moins d’un quart pour les autres catégories de visiteurs).

 

SOMMAIRE

350 000 entreprises à Paris, immatriculées au greffe du Tribunal de Commerce : une progression de 37% d’entreprises actives en 15 ans

 Les entreprises concernées sont soit des sociétés, soit des activités en nom individuel (notamment des commerces) dont une forte minorité est aussi répertoriée au répertoire des Métiers ; ils ne comprennent pas les auto-entrepreneurs.

 

Au regard de 2009, ce sont 5% d’immatriculation en plus, des défaillances en baisse de 13% (3 486, avec un taux élevé pour l’immobilier) ; le nombre d’entreprises radiées est de 23 357 en baisse de 10%. Le fait de la cessation résulte de la volonté du dirigeant ; celles-ci sont dues très majoritairement à l’arrêt de l’activité, mais une minorité non négligeable vient du changement de localisation de l’entreprise (hors du ressort du tribunal de commerce de Paris).

 

44% des entreprises cessées ont moins de 5 ans et seulement 36% plus de 5 ans (mais le total ne fait que 80% et non 100% : erreur dans l’étude, autre explication ?)

Durée de vie de l’entreprise

Moins d’un an

De 1 à 3 ans

De 3 à 5 ans

DE 5 à 10 ans

De 10 à 25 ans

De 25 à 40ans

Plus de 40 ans

En %

3

21

20

25

4

5

2

47% sont des SARL, 12% des SAS/SA, 28% des sociétés civiles et 9% des personnes physiques et 4% d’autre formes tels GIE, coopératives…. 57% s’immatriculent en SARL avec un capital inférieur à 7 500€ et 32% avec un capital compris entre 7 500€ et 37 000€.

 

87% des entreprises parisiennes sont des micros entreprises (effectif inférieur à 10 personnes et un chiffre d’affaires ou un total bilan n’excédant pas 2 millions d’euros), 12,6% sont des petites entreprises (effectif inférieur à 50 personnes et un chiffre d’affaires ou total du bilan annuel n’excédant pas 10 millions d’euros) et 0,4% sont des entreprises moyennes.

 

77% sont dirigées par des hommes (75% pour les créations d’entreprise) ; l’âge moyen varie entre 47 et 54 ans selon les arrondissements ; 11% ont plus de 68 ans. Par ailleurs, 9% des créateurs ont moins de 28 ans. 14% sont dirigées par un étranger (17% pour les créateurs) ; environ 1/3 des dirigeants viennent de l’Union Européenne, 1/3 d’Afrique dont le Maghreb, et 25/28% d’Asie.

 

Une observation par arrondissement en 2010 montre de grands écarts en densité d’entreprise (qui sera l’ordre de classement), et d’une présence plus ou moins grande des dirigeants et créateurs étrangers ; par contre l’ancienneté des entreprises diffère assez peu, notamment au-delà de 5 ans.

 

Nombre

d’habitants

Evolution

pop 10/09 en %

Nombre

d’entreprises

Densité pour 1000 habitants

Evol création

10/09 en %

% créateurs

étrangers

Ancienneté de l’entreprise en %

Moins de 5 ans

De 5 à 25 ans

Plus de 25 ans

8éme

38 702

-1

49 061

1 268

+2

15

38

51

10

2éme

21 793

stable

14 880

683

+11

21

39

49

13

1er

17 440

-3

11 516

660

+24

16

35

53

13

9éme

59 257

Stable

20 941

354

-7

15

37

51

13

3éme

34 824

+1

8 841

254

+14

18

33

53

14

4éme

28 572

-2

6 310

221

+7

14

32

55

13

7éme

57 082

-1

11 650

204

+15

14

31

58

11

16éme

165 074

+3

32 493

197

+9

10

33

58

9

10éme

94 321

+1

17 246

183

-4

30

37

51

12

17éme

167 070

+1

27 662

166

+5

15

35

54

9

5éme

62 664

-1

8 740

139

+13

12

34

55

13

11éme

152 672

+1

20 238

132

+2

22

35

56

12

12éme

142 673

Stable

14 985

105

+1

21

35

52

13

15éme

234 091

+1

21 987

94

stable

13

32

56

11

18éme

196 000

+2

27 662

84

+5

28

38

49

13

6éme

45 332

-2

9 624

80

+8

10

30

55

15

20éme

195 083

+1

14 193

73

-10

30

41

49

10

19éme

184 909

stable

11 430

62

-1

30

40

50

10

 

SOMMAIRE

Les TPE du bâtiment : 2010, une activité comparable à 2000, après la forte chute de 2009, un bilan positif malgré la crise

 Neuf années prospères avant un fort décrochage de l’activité

Les années 2000 et 2001 ont été portées par la mise en place de la TVA à 5,5 % pour les travaux d’entretien-amélioration du logement (septembre 1999). À ces deux années exceptionnelles a fait suite une période de deux ans marquée par un léger repli de l’activité. Les cinq années suivantes (2004 à 2008) ont été particulièrement florissantes. Dans ce contexte, la chute de 2009 a ainsi été aussi brutale qu’importante. La fin 2010 se termine sur un « retour à la case départ », le niveau d’activité étant comparable à celui de la fin 2000.

 

Les mises en chantier se sont stabilisées autour des 350 000 par an de 2000 à 2004. Elles ont ensuite fortement progressé jusqu’à la fin 2007 (470 000 mises en en chantier à la fin octobre 2007).

 

Bilan de l’emploi largement positif malgré la crise :

L’emploi n’a cessé de progresser dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics entre 2000 et 2008 passant de 1,205 million de salariés au premier trimestre 2000 à environ 1,490 million au troisième trimestre 2008. À partir du dernier trimestre 2008, l’emploi a fortement reculé pour s’établir à 1,428 million de postes à la fin 2010. À noter que sur la période 2000-2010, les petites entreprises sont à l’origine de près de 90 000 créations nettes d’emplois salariés (contre moins de 70 000 pour les entreprises de plus de 20 salariés sur la même période).

Sur la période 2000-2010, l’emploi intérimaire a suivi la même évolution que l’activité mais avec un an d’avance, confirmant ainsi son rôle d’indicateur avancé. Après deux années de léger recul, l’emploi intérimaire est reparti à la hausse en 2003, l’augmentation de chiffre d’affaires ne se faisant ressentir qu’en 2004. De même, le recul de l’intérim a été observé dès 2008, alors que l’activité ne devait plier qu’en 2009. Enfin, le nombre d’emplois intérimaires a légèrement progressé en 2010 confortant les prévisions de reprise de l’activité pour 2011.

Conséquence directe, la reprise de l’activité, prévue pour 2011, ne devrait pas donner lieu à une hausse significative de l’emploi salarié permanent à court terme.

 

Rappelons que 60% des emplois du BTP sont localisés dans des entreprises de moins de 20 salariés. Ces dernières emploient 81% des apprentis du BTP En termes de personnes occupées, dans les entreprises de moins de 20 salariés, les non salariés (dont les conjoints collaborateurs) pèsent pour 28% ; 39% des entreprises de moins de 20 salariés travaillent avec leur conjoint (27% comme conjoint collaborateur non-salarié et 12% comme salarié) ; les ¾ des conjoints sont localisés dans les entreprises d’au plus 2 salariés.

 

Un nombre de défaillances multiplié par 2 : Entre 2000 et 2009 le nombre annuel de défaillances d’entreprises du BTP a doublé, passant de 7 600 à plus de 14 000. L’année 2010 se caractérise par un léger recul des défaillances.

 

Utilisation des Technologies nouvelles par les artisans du bâtiment et les architectes

Enquête CAPEB et Batiactu été 2011. 1 532 répondants sur les fichiers des commanditaires de l’étude ; ce sont en grande majorité des très petites entreprises avec une seule personne pour 33% des artisans et 92% des architectes et 48% pour les artisans de 2 à 5 personnes.

76% des artisans et 97% des architectes utilisent au quotidien internet ; par ailleurs 17% des artisans l’utilise au moins chaque semaine. Pour 44%, internet est devenu indispensable aux artisans interrogés (79% pour les architectes).

Moins de la moitié possèdent un site internet ; pour ces derniers, l’apport fréquent de client via ce site est plutôt occasionnel (de l’ordre de la moitié d’entre eux), fréquent (11% des artisans et 3% des architectes) ou jamais (de l’ordre de 40%).

1/3 des artisans disposent d’un téléphone mobile qui leur permet d’accéder à internet (56% pour les architectes) ; 37% des artisans utilisent cette possibilité régulièrement (60% des architectes).

 

En ce qui concerne l’achat de matériaux ou de fournitures, 60% des artisans ont commandé ou réservé en ligne (dont 25% régulièrement) ; respectivement 75 et 38% en ce qui concerne les architectes.

 

9% des artisans utilisent les réseaux sociaux ; un peu plus pour les architectes (16%).

 

Les principales sources d’information utilisées sont :

 

Les distributeurs

négociants

Site web information

professionnelle

Fabricants

Collègues

Presse, magazine

professionnel

Chambres de Métiers et organisations professionnelles

Artisans

76

64

57

33

14

13

Architectes

31

91

61

27

29

 

Les critères de développement durable sont pris en compte par 79% des clients des artisans (14% sont même prêts à payer plus chers) et 91% des clients des architectes (20% prêts à payer plus cher).

 

SOMMAIRE

Les défaillances d’entreprise continuent à baisser (-1,6% au regard de 2010 à la même époque et -7,9% chez les 3 à 10 salariés) ; l’évolution est particulièrement favorable aux petites entreprises et aux créations les plus récentes.

 43 210 défaillances au cours des 3 premiers trimestres 2011, contre 43 916 en 2010 pour la même période et 45 324 en 2009 (-3,1% entre 2009 et 2010 et -1,6% entre 2010 et 2011).

On constate la stabilité pour les moins de 3 salariés, une nette baisse pour les 3 à 10 salariés (-7,9%) et une baisse plus modeste pour les plus de 10 salariés (-3,8%). Ce sont donc les petites entreprises, les plus fragiles en termes d’emploi, qui évoluent le plus favorablement.

Effectifs

0 sal

1 à 2 sal

3 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

Plus de 50 sal

Total

9 premiers mois de 2010

19 349

11 626

6 142

2 974

1 869

962

288

43 120

Répartition en 2010

45

27

14

7

4,3

2,2

0,7

100

9 premiers mois de 2009

19 175

11 601

6 600

3 299

1 971

986

284

43 916

Evolution 2010/2009 en %

0,9

0,2

-6,9

-9,9

-5,2

-2,4

-1,4

-1,6

Les entreprises les plus récentes elles aussi connaissent nettement moins de défaillances (-14,6% pour les moins de 3 ans d’ancienneté), mais celles qui ont de 6 à 10 ans, cap d’un nouveau développement, ont toutefois fortement progressé (+9,6%) :

Ancienneté de l’entreprise

en année

Moins de 3 ans

De 3 à 5

ans

De 6 à 10

ans

De 11 à 15 ans

De 16 à 50

ans

Plus de

51 ans

Total

9 premiers mois de 2010

9 140

14 260

9 298

3 904

6 477

131

43 210

Répartition en 2010

21

33

21,5

9

15

0,3

100

9 premiers mois de 2009

10 701

14 285

8 481

4 042

6 300

107

43 916

Evolution 2010/2009 en %

-14,6

-0,2

9,6

-3,4

2,8

22,4

-1,6

En termes d’activité, 83% des défaillances se focalisent dans les secteurs d’activité suivants, il est vrai par ailleurs nombreux en stock et en création d’entreprises :

 

Total

Dont BTP

Services aux entreprises et Info/com

Commerce de détail

Services aux particuliers dont santé

Restauration

Industrie

Transports

Nombre

43 210

12 623

6 429

6 074

3 780

3 603

2 283

1 287

répartition

100

29

15

14

9

8

5

3

Les évolutions sont différentes selon les activités :

Ont ainsi nettement régressé les activités de transports & logistique (-13%), l’immobilier (-10,7%), l’industrie (-9,1%), le commerce de gros (-8%), l’information & communication (-7,3%) ;

3 activités ont cependant nettement progressé en défaillances : la santé, notamment le par-médical (+26,9%), les services à la personne (+ 24%) et l’enseignement (+ 11%).

 

Les sauvegardes, peu nombreuses (1 026 pour les premiers mois de 2011) ont toutefois évolué favorablement (+ 12,5% au regard de 2010), y compris chez les moins de 10 salariés (73% des sauvegardes et +23% contre -8,7% pour les plus de 10 salariés). Elles ont aussi évolué très favorablement parmi les entreprises les plus récentes (44% des sauvegardes pour les moins de 5 ans d‘ancienneté et + 26% de sauvegarde, contre +4% pour les plus de 5 ans d’ancienneté).

 

SOMMAIRE

Profil de repreneurs majoritairement diplômés de l’enseignement supérieur

Fusacq est une place de marché en ligne dédiée à la Reprise – Transmission d’entreprise. Son objectif est de fédérer l’ensemble des acteurs du marché (repreneurs, cédants, intermédiaires, investisseurs…) pour favoriser leur mise en relation. Fusacq propose plus de 2500 annonces de cession d’entreprises et de recherche d’acquisition. 37% des repreneurs observés appartiennent à l’Ile-de-France.

 

Quelques éléments de profil de cette population « particulière » : En termes de niveau d’études, 85% ont un niveau d’enseignement supérieur (dont 63% au-delà de bac +2) ; 13% vivent seul, 87% en coupe (dont 62% avec des enfants) ; 73% ont moins de 50 ans (28% de 30 à 40 ans, 34% de 40 à 50 ans) et par ailleurs 24% ont de 50 à 60 ans.

57% travaillaient auparavant dans des entreprises de plus de 100 salariés (dont 36% de plus de 500 salariés), 21% dans des entreprises de 20 à 100 salariés et 22% dans des entreprises de moins de 20 salariés.

84 % des repreneurs déclarent avoir la vocation d’entreprendre, depuis longtemps. 80% envisagent de développer l’entreprise qu’il reprendrait (20% reprendre pour revendre).

 

Le profil d’entreprise recherché : une petite entreprise, peu importe l’activité pourvu qu’elle soit attractive : 45% ne posent pas de condition d’activité mais recherchent par contre l’entreprise attractive ; par ailleurs, 25% recherchent dans leur secteur d’activité actuel et 21% privilégie la reprise d’une activité mûrement réfléchie, ou choisie par passion.

72% recherchent une entreprise de moins de 20 salariés (dont 42% de moins de 10 salariés) et 26% une entreprise de plus de 20 salariés.

 

Les atouts pour reprendre : un apport personnel conséquent, du temps et un appui dans l’entourage :

47% disposent d’apports personnels de 100 à 300 000€, 19% de 300 à 500 000€ et 18% plus de 500 000€. Ces montants pour 63% d’entre eux sont moins d’1/3 de leur patrimoine et pour 28% la moitié environ de leur patrimoine.

62% ont dans leur entourage une ou des personnes qui ont repris une entreprise.

Ils ont aussi intégré qu’il fallait du temps : 40% estiment qu’il faut de 6 à 12 mois pour trouver et conclure, 35% de un à deux ans, et même 12% plus de 2 ans.

Plus de 45% des repreneurs sont prêts à reprendre hors de leur région actuelle.

 

Comment envisagent-ils cette mise en forme de la recherche puis de la reprise ?

60% estiment que le plus important est de présenter un projet solide ; disposer d’argent (15%), d’une bonne expérience professionnelle (14%) ou d’un bon réseau (11%) sont jugés moins importants.

Les compétences exigées sont à leur sens d’abord des compétences en finance et management (52%) puis en commercial (36%) ; la compétence technique vient en dernier ressort (12%). Le plus compliqué est de trouver la cible pertinente (45%), puis viennent les questions de mise en œuvre (10% l’analyse de l’entreprise à reprendre, 16% la mise en place du financement, 11% la négociation et les relations avec le cédant…).

Pour trouver la cible, c’est débord une recherche par soi-même : 47% prospectent sur internet, 20% font appel à leur réseau et 32% ont recours à des intermédiaires spécialisés (dont 18% des CCI et des associations) ; 51% ont visité des salons de création/reprise et 36% envisagent de le faire.

 

Comment se font-ils aider ?

-28% ont suivi une formation, estimant que leur parcours professionnel ne les a pas préparés à la reprise ; 36% l’envisagent, alors que 36% n’en voient pas l’intérêt.

-Tout d’abord par le cédant : 58% souhaitent qu’il soit disponible le temps qu’il faut pour intégrer savoir et savoir-faire et 18% pour seulement faire face aux contraintes ; par contre 14% s’y opposent.

-Lors de l’acquisition, 45% envisagent de faire appel à un cabinet conseil et 79% à OSEO garantie reprise.

-38% n’envisagent pas de faire appel à des fonds d’investissement ; 16% pensent par ailleurs que leur projet ne les intéresserait pas ; 46% font appel par ailleurs à des investisseurs (dont 15% à des fonds d’investissement).

-Après la reprise, 36% pensent se faire aider en ce qui concerne les finances, 27% le commercial, 15% la stratégie et 11% un domaine autre non précisé. 53% envisagent de s’associer.

-71% estiment important d’associer l’entourage familial.

 

SOMMAIRE

Jeunes créateurs : une pérennité plus faible que leurs ainés, mais une hausse de chiffre d’affaires à 3 ans plus fréquente

Enquête Sine 2006-2009

 

59% des créateurs de moins de 30 ans ont pérennisé à 3 ans leur entreprise contre 68% pour leurs aînés. Le taux devient 62% si l’on exclut ceux qui créent pour une courte durée (10% des jeunes).

 

5 facteurs conduisent à des taux de pérennité moins favorables : l’activité exercée (47% de pérennité dans le commerce de détail incluant la vente sur les marchés, mais 87% dans les professions de santé), l’ambition du projet, l’argent réuni au démarrage, les appuis reçus et l’expérience antérieure du dirigeant.

 

Les jeunes ont plus souvent que leurs ainés une clientèle de particuliers (67% contre 61) et de proximité (63 contre 57%). 13 % ont toutefois une clientèle principale de niveau national et 4% de niveau international ; dans ces cas, la clientèle est très largement une clientèle d’entreprises. 48% ont connu des modifications au sein de leur clientèle au cours des 3 dernières années (25% un nombre plus grand de client, 12% une modification des produits/services proposés, 16% du fait d’une forte concurrence…).

 

56% ont réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 80 000€ (dont 15% moins de 15 000€) au cours de leur dernier exercice ; 31% ont connu un chiffre d’affaires compris entre 80 000 et 300 000€, 13% un chiffre supérieur. 58% ont connu une hausse de leur chiffre d’affaires dont 16% une forte hausse, et 11% une diminution ; leurs ainés n’ont été que 52% à connaitre une hausse de chiffre d’affaires.

 

La moitié se sont employés à conduire des actions commerciales, notamment dans l’amélioration des produits/services (31%), le démarchage (31%) et un effort publicitaire important (19%). Peu délèguent la fonction commerciale (16% dont 13% en interne).

30% ont effectué des travaux en sous-traitance et 13% ont donné des travaux en sous-traitance. 6% sont liés par un réseau d’enseigne (principalement de franchise), un partenariat qui leur a souvent permis de développer leur chiffre d’affaires, et leur a apporté conseils et services.

 

71% disent avoir réalisé des investissements après la création (notamment pour l’achat de matériel de production, de bureautique et de véhicule) ; réserves (52%), ressources personnelles (19%), emprunts bancaires (40%) et crédit-bail (14%) ont servi à financer ces investissements. Pour ceux qui ont investi, 40% ont mobilisé au moins 7 500€ et 15% plus de 45 000€ (il s’agit alors d’achat de locaux, d’achat d’entreprise, voire la création d’une nouvelle entrepris).

 

31% contre 33 pour leurs ainés sont employeurs 3 ans après la création (12% au démarrage), mais l’effectif en personne occupée est plus modeste (3,1 contre 4) ; il est plus faible pour les moins de 25 ans (2,6) contre 3,2 pour les 25-29 ans. Il est vrai aussi que les conjoints ne participent pas à la vie de l’entreprise (87% des cas dont 19% parce qu’ils n’ont pas de conjoint). En 3 ans cependant l’effectif salarié à été multiplié par 3,5. 1/3 envisage encore d’embaucher des salariés dans l’année à venir.

 

36% des jeunes dirigeants disent qu’une personne au moins de leur entreprise a suivi une ou des formations au cours des 2 dernières années ; ceci étant, celles-ci ne sont un recours fréquent que pour 16% d’entre eux. 26% ont par ailleurs sollicité du conseil ; parmi lesquels ¼ de façon habituelle (7% de l’ensemble des jeunes créateurs).

 

83% se déclarent satisfaits d’avoir crée, dont 26% très satisfaits. 40% envisagent encore de développer leur activité, 47% de maintenir en l’état ; 15% disent être en situation difficile, et 7% vouloir vendre ou cesser.

 

SOMMAIRE

Entre 2000 et 2009, le temps partiel, le recours aux CDD et aux emplois aidés ont régulièrement diminué dans les TPE

Source : enquête Acemo où 97% sont des TPE

 

Entre 2000 et 2008, la croissance annuelle moyenne de l’emploi salarié des TPE (+0,4%) a été légèrement inférieure aux autres tailles d’entreprise (+0,6%), un phénomène qui pourrait s’accentuer, les TPE étant les premières à diminuer leur effectif pendant la crise économique. Toutefois entre 2000 et 2008, l’emploi dans les TPE a augmenté de 176 000 salariés, dont 92 000 dans les TPE pérennes, 84 000 dans les mouvements création/cessation mais 77 000 ont franchi le seuil des 10 salariés, ce qui conduit en réalité à un flux de 99 000.

Activité

2008

2000-2008

% des TPE dans l’activité

en nbre d’entrep

Evol annuelle moyenne de l’emploi salarié

Evol part des TPE dans l’emploi salarié en point

Ensemble des entreprises

Dont TPE

Services aux personnes et activités récréatives, arts spectacles

41,8

0,8

0,8

-0,2

Hébergement, restauration

38,0

2,0

0,9

-3,6

Activités immobilières

35,0

1,1

0,8

-0,8

Construction

34,1

2,2

1,6

-1,6

Commerce

23,8

0,8

-1,3

-4,4

Services aux entreprises

20,2

2,4

2,2

-0,2

Enseignement, santé

17,3

2,6

0,5

-3,0

Informatique, communication, assurances

10,7

1,1

4,5

2,5

Industrie

6,9

-2,1

-2,4

-0,2

Transports, entreposage

5,8

0,3

0,3

0,0

Total

19,7

0,6

0,4

-0,3

         

Plus de femmes, moins de temps partiel, moins de CDD et d’emploi aidé 

Catégorie

Item

Répartition des salariés

Temps partiel

CDD hors apprentis

Emploi aidé

2000

2009

2000

2009

2000

2009

2000

2009

Ensemble

 

100

100

34,3

27,8

11,4

9,3

19,3

7,0

sexe

Femme

45,1

47,7

53,6

43,2

12,2

9,9

22,2

6,3

Age

18-29 ans

30,8

30,2

25,5

18,6

21,8

20,8

35,3

20,9

 

30-49 ans

52,8

49,2

36,9

29,1

8,1

5,6

12,0

0,7

 

Plus de 50 ans

16,4

20,6

42,4

38,4

5,7

4,0

12,5

1,5

CSP

Cadre

10,8

11,6

30,8

19,4

7,5

3,4

9,8

0,8

 

Profession interm

16,1

15,4

30,3

21,2

9,5

6,9

14,8

3,5

 

Employé

37,8

41,3

50,4

41,1

13,6

11,8

24,1

7,2

 

Ouvrier

35,3

31,7

20,1

16,8

11,1

9,6

19,1

10,7

Taille de l’entreprise

1 salarié

11,3

11,6

45,6

36,1

10,4

8,5

29,2

7,1

 

2 salariés

13,5

13,6

40,5

33,9

11,2

9,3

24,9

8,1

 

3 à 5 salariés

39,2

38,7

34,3

27,8

11,0

9,8

18,6

7,5

 

6 à 9 salariés

36,0

36,1

28,4

22,9

12,1

9,1

14,8

5,9

                   

 Le temps partiel a régressé dans les TPE (suppression progressive de l’abattement cotisation lié à l’embauche d’un temps partiel entre 2003 et 2006), alors qu’il augmente dans les autres tailles.

 

Le nombre de CDD  a baissé: en juin 2009, plus de 400 000 salariés des TPE étaient employés en CDD, contre environ 500 000 en juin 2000 (de 16,1% des salariés en 2000 à 13,8 en 2008), alors que ce taux a augmenté dans les autres entreprises; si l’on exclut les apprentis, le taux de CDD passe de 11,4 à 9,3%.

 

Les emplois aidés ont diminué (suppression des exonérations de cotisation pour l’embauche d’un premier salarié et des temps partiels) dans toutes les tailles d’entreprise, mais il reste plus fréquent dans les TPE au regard des autres entreprises. Toutefois la progression des emplois en alternance a été importante (de 36% des emplois aidés en 2000 à 84% en 2009) ; ils sont tournés vers les moins de 30 ans (90% des salariés aidés en 2009 contre 56% en 2000).

En %

Apprentissage

Contrat de professionnalisation

ou de qualification

Contrat initiative

emploi

Abattement temps

partiel

Exo embauche 1er salarié

CIE, emploi jeune

Autres

Total

2000

28

8,1

15,3

29,1

9,2

2,8

7,5

100

2009

70

14,3

7,5

0

0

2,3

5,9

100

 Une nette diminution du temps de travail en 2002 suite au passage aux 35 heures (de 39 heures à 36,5 en 2006 contre 38,6 à 35,7 heures pour les plus de 10 salariés)

 

Un écart de salaire moyen de 20% qui s’explique par la nature des emplois, les postes de travail occupés et les activités ; à situation strictement comparable, les écarts sont plus faibles et diminuent (de 10,2% en 2002 à 7,7% en 2008)

Catégorie

item

Répartition des salariés 2008

équivalent plein temps (EQPT)

Salaire mensuel brut EQPT

TPE

Entep plus de 10 sal

TPE

Entep plus de 10 sal

Ecart % TPE autre entreprise

Ensemble

 

100

100

2 230

2 800

-20,4

Sexe

Homme

58,2

63,0

2 370

3 010

-21,1

 

Femme

41,8

37,1

2 030

2 450

-17,2

Age

18-29 ans

27,3

22,3

1 750

2 040

-14,3

 

30-49 ans

52,2

55,8

2 280

2 870

-20,8

 

50 et plus

20,6

21,9

2 740

3 290

-18,9

             

 Les TPE concentrent par ailleurs la moitié des bénéficiaires de la revalorisation du smic  (de l’ordre de 800 000): en 2008, 13,7% des salaires horaires bruts étaient compris entre 1 et 1,1 fois le smic  (contre 5,4% pour les autres tailles) et 67,6% inférieurs à 1,5 fois le smic (contre 45,4% pour les autres tailles) ; de ces faits, 26,5% des salariés des TPE étaient concernés par la revalorisation du smic contre 6,9% pour les autres.

 

Evolution de la population en âge de travailler et participation au marché du travail :

 

1982-1984

2007-2009

Nombre en milliers

% en emploi

% au chômage

Nombre

% en emploi

% au chômage

Moins de 30 ans

12 579

53,6

8,2

11 316

44,6

8,1

De 30  à 49 ans

13 961

79,1

4,0

16 738

83,8

5,9

50 ans et plus

15 764

30,4

1,6

21 578

41,5

1,8

Ensemble

42 305

53,4

4,4

49 632

51,8

4,6

             

 Les taux de personnes en emploi selon le sexe sont :

 

Hommes

Femmes

1982-1984

2007-2009

1982-1984

2007-2009

Moins de 30 ans

61,2

47,8

46,1

41,4

De 30 à 49 ans

93,5

90,1

64,5

77,9

50 ans et plus

41,5

35,3

21,6

28,1

Total

65,6

57,3

42,1

47,6

         

 

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

7% des TPE employeurs dans le secteur de la construction n’ont pu satisfaire leur besoins de main d’œuvre au 1er semestre 2011, un flux qui change peu quelque soit la taille de l’entreprise

23% en moyenne ont recherché du personnel (41% dans la tranche des 10 à 19 salariés) ; 16% sont parvenus à embaucher et 7% ont échoué ; La difficulté à trouver du personnel a été davantage présente dans la couverture-plomberie-chauffage (10% n’ont pas trouvé) :

 

1 à 5 salariés

6 à 9 salariés

10 à 19 salariés

Ensemble

% ayant cherché à embaucher

20

30

41

23

% ayant réussi à recruter

13

24

33

16

% n’ayant pas réussi à recruter

7

6

8

7

%de recours à l’intérim

9

13

37

12

 12% des entreprises employant au moins un salarié ont eu recours à l’intérim ; noter que les entreprises sans salarié sont 3% à y avoir eu recours. Le motif principal est pour 76% la surcharge momentanée d’activité ou la commande urgente, suivi du remplacement de personnel (22%).

 

88% des entreprises prévoient de maintenir l’emploi à son niveau actuel ; les embauches supplémentaires concernent surtout les 6 salariés et plus (21%), nettement moins les 1 à 5 salariés (7%) ; en moyenne 1,2 emploi est recherché. Peu envisagent de licencier (2 à 3% selon les tailles).

 

Le type d’emploi recherché se focalise sur l’ouvrier qualifié (78%), voire l’apprenti (24%) ; peu sur l’ouvrier très qualifié (13%) ou les administratifs et commerciaux (2%).

 

 

SOMMAIRE

La mobilité résidentielle diminue depuis 1998, ce sont les plus jeunes et les plus diplômés qui déménagent le plus

11, 1% de français ont déménagé en 1998, 10,8% en 2002 et 9,7% en 2006 dans un contexte où le prix des logements a été multiplié par 2,5 entre 1995 et 2010, alors que le revenu nominal moyen par ménage n’a progressé que de 40%.

 

Le statut d’occupation du logement interfère grandement, les locataires du secteur libre ont beaucoup déménagé (16%) suivis par les locataires du parc social (10%) et les accédants à la propriété (10%) et seulement 1,5% de ceux qui, propriétaires de leur logement, ont terminé leur emprunt.

 

Les plus diplômés sont encore ceux qui bougent le plus :

En %

Aucun diplôme

Brevet d’étude du premier cycle

Bac

Bac+2

Au-delà

Niveau de ceux qui déménagent

4,2

7,2

10,1

11,9

12,6

 Il en est de même pour les plus jeunes :

En %

Moins de 30 ans

30 à 39 ans

40 à 49 ans

50 à 64 ans

65 ans et plus

Age de ceux qui déménagent

31,8

17,4

7,6

4,2

2,2

 Parmi eux, les plus diplômés sont aussi ceux qui s’éloignent le plus du domicile parental  (observés 7 ans après la fin de leur études), alors que les peu diplômés sont majoritaires à rester à proximité des parents :

 

Toujours dans la commune

de leurs parents

Dans une commune

à moins de 30km

Sous-total

Dans une commune

à plus de 30km

Total

Sans diplôme

36

24

60

40

100

CAP ou BEP

34

28

62

38

100

Bac professionnel

26

31

57

43

100

Bac général

20

18

38

62

100

Bac+2

16

28

44

56

100

2éme cycle

11

27

38

62

100

3éme cycle et au-delà

7

18

25

75

100

Ensemble

22

25

47

53

100

 En termes de statut professionnel, ce sont les étudiants qui bougent le plus (31,1%) ; ils sont  suivis par les chômeurs (12,5%), les personnes en activité (10,3%) puis les retraités (2,6%).

Le niveau de salaire influe aussi fortement ; rappelons qu’en 2007, 80% des ouvriers gagnaient entre 1 026 et 1 972€, les employés entre 1 004 et 1 879€, les employés entre 1 004 et 1 879€, les professions intermédiaires entre 1 303 et 2 833€ et les cadres entre 2 033 et 6 261€. Les cadres seront ceux qui déménagent le plus, du fait de gains supérieurs et d’une facilité plus grande à absorber les dépenses afférentes à un déménagement.

 

Les taux de promotion professionnelle sont plus importants pour ceux qui ont quitté leur espace géographique, et ce quelque soit la période observée :

Espace géog

Région

Département

Zone d’emploi

Aire urbaine

 

Changemt

Pas de changement

Changemt

Pas de changement

Changemt

Pas de changement

Changemt

Pas de changement

1968-1975

27,9

19,0

26,6

18,6

26,2

19,3

    26,9

18,4

1975-1982

30,1

21,8

29,6

21,4

28,2

21,4

28,1

21,5

1982-1990

32,8

24,1

31,5

23,8

30,8

21,5

29,9

23,9

                 

 Le gain salarial s’accroit avec la distance parcourue entre la sortie du système éducatif et l’emploi 3 ans plus tard : de +4,6% pour 600 km, 3,9% pour 300 km, puis 3% pour 100 km et +2,4% pour 50 km.

 

SOMMAIRE

L’évolution des métiers en 25 ans en France

Quels sont les groupes de profession les plus nombreux (classés en ordre décroissant) ? La quasi-totalité des groupes listés par la Dares ont été repris ici ; le classement  choisi par groupe est propre à la Dares et s’éloigne de celui de l’INSEE ; il intègre les salariés des secteurs privé et public, et par ailleurs les non salariés.

Agriculture et industrie sont ceux qui ont la plus perdu en emplois, alors que les progressions ont été fortes dans les services (notamment les études et recherches, l’informatique, les télécommunications, l’information, les spectacles et la santé).

Les cadres et les professions intermédiaires ont nettement progressé (+2,01 millions pour les premiers et +1,32 pour les seconds) ; ils sont 69% des emplois nouveaux, aux cotés des 911 000 emplois supplémentaires non qualifiés du tertiaire.

Les emplois perdus dans les métiers industriels sont surtout localisés dans  le groupe des ouvriers non qualifiés (perte de 724 000 emplois), peu dans le groupe des ouvriers qualifiés (perte de 96 000), alors que les emplois progressent de 206 000 emplois dans le groupe des cadres et professions intermédiaires.

Catégorie

Métiers

Nbre 2007-2009

Evol en 25 ans en %

Services aux particuliers et aux collectivités

Coiffure, aide à domicile, agents de gardiennage, d’entretien…

2 975 000

44

Commerce

Caissiers, vendeurs, attachés commerciaux, VRP, maitrise et cadres

2 781 000

28

Gestion administrative des entreprises

Secrétaires, employés de comptabilité, employés administratifs, techniciens, cadres et dirigeants d’entreprise…

2 534 000

38

Santé, culture et sport

Aide-soignant, infirmier, médecin, professions paramédicales, professionnels de l’action sociale, orientation, sport et culture

2 375 000

75

Administration publique, armée, police

Administration (catégories A, B et C), professionnels du droit, armée, police, pompiers

2 365 000

1

Transports, logistique et tourisme

Manutention, conducteurs de véhicules, agents des transports

1 939 000

14

Bâtiment, travaux publics

1 897 000

4

Enseignement, formation

Enseignants et formateurs

1 200 000

25

Hôtellerie, restauration,

et bouchers, charcutiers, boulangers, cuisiniers…

1 139 000

15

Agriculture, marine et pêche

Indépendants et salariés

949 000

-53

Mécanique, travail des métaux

949 000

    -25

Maintenance

Dont automobile

856 000

29

Banques et assurances

769 000

28

Industries de process

759 000

-13

Informatique et télécommunications

516 000

133

Communication et spectacles

Professionnels de la communication, des arts et des spectacles

499 000

113

Etudes et Recherches

355 000

165

Matériaux souples, bois, industries graphiques

Textile, cuir, bois, ameublement, industries graphiques

346 000

-55

Electricité, électronique

257 000

-21

Total

22 587 000 personnes en 1982/1984

25 732 000

14

       

 Les progressions les plus fortes depuis 25 ans en termes de métier et non plus de groupe de profession :

– des professions de matière grise (de niveau cadre le plus souvent, mais aussi artistiques et par ailleurs des professions « sociales » essentiellement occupées par des femmes).

– Les femmes profitent largement des évolutions de ces professions ; dans l’ensemble de l’emploi, elles ont progressé de 2,9 millions d’emplois alors que les hommes ne progressaient que de 0,2 million.

Profession

Nombre

Evol

En 2007/2009

1982/1984

2007/2009

% de femmes

% de moins de 30 ans

% de plus de 50 ans

Ingénieur informatique

49 000

317 000

547

19

22

14

Formateurs

41 000

140 000

241

52

12

27

Professionnels de l’action sociale et de l’orientation

106 000

299 000

182

75

19

23

Aides à domicile, aides ménagères, assistantes maternelles

333 000

918 000

176

98

9

37

Etudes et recherches

134 000

355 000

165

23

19

25

Cadres des services administratifs, comptables et financiers

224 000

569 000

154

48

9

27

Techniciens des services administratifs, comptables et financiers

144 000

346 000

140

68

22

20

Techniciens et cadres de l’agriculture

26 000

60 000

131

23

26

22

Professionnels de la communication et de l’information (dominante cadre)

67 000

150 000

124

61

22

21

Cadres des transports, de la logistique et de l’aviation

37 000

80 000

116

20

7

25

Ingénieurs et cadres de l’industrie

105 000

227 000

116

22

17

25

Professionnels du droit (hors juriste en entreprise)

35 000

74 000

111

50

11

29

Professionnels des arts et spectacles (dominante cadre)

162 000

349 000

109

40

22

21

Technicien des banques et assurances

104 000

208 000

100

66

20

29

Toutes activités

22 587000

25 732000

14

47

21

25

             

Les régressions les plus fortes sont localisées dans l’industrie, notamment dans les professions d’ouvriers non qualifiés. Ces diminutions touchent davantage les moins de 30 ans : 

Profession

Nombre

Evol

En 2007/2009

1982/1984

2007/2009

% de femmes

% de moins de 30 ans

% de plus de 50 ans

Ouvriers non qualifiés des industries textile et cuir

277 000

32 000

-88

70

19

21

Agriculteurs indépendants

1 610 000

540 000

-66

28

14

38

Ouvriers non qualifiés du travail du bois  et ameublement

85 000

32 000

-62

20

34

13

Ouvriers non qualifiés des métaux

112 000

52 000

-54

28

35

18

Ouvriers qualifiés du textile et cuir

149 000

75 000

-50

62

14

29

Marins, pêcheurs, aquaculteurs indépendants

57 000

29 000

-49

11

23

24

Ouvriers non qualifiés de la mécanique

347 000

181 000

-48

17

43

15

Ouvriers non qualifiés de l’électricité et de l’électronique

81 000

43 000

-47

48

37

22

Armée, police, pompiers

766 000

422 000

-45

16

30

10

Ouvriers non qualifiés des industries du process

401 000

239 000

-40

47

28

17

Ouvriers non qualifiés du bâtiment et des TP

357 000

219 000

-39

3

46

12

Toutes activités

22 587000

25 732000

14

47

21

25

             

 Les seniors (plus de 50 ans) ont beaucoup progressé dans certains métiers : ils occupent 25% des emplois (6,4 millions) contre 20%, 25 ans plus tôt. Ils ont davantage progressé dans les activités suivantes :

Métiers

% en 1982/1984

% en 2007/2009

Nbre en ordre de grandeur

en 2007/2009

Evol entre les 2 périodes

Employé de banque et d’assurance

9

27

80 500

300

Infirmiers, sages-femmes

8

23

119 100

287

Secrétaires

10

26

125 800

260

Enseignants

12

28

297 000

233

Médecins et assimilés

18

41

150 000

228

Formateurs

12

27

38 000

225

Techniciens de la banque et des assurances

15

29

60 300

193

Professions intermédiaires administratives de la fonction publique

22

36

152 000

164

Aides à domicile, aides ménagères, assistantes maternelles

22

36

330 500

164

 Le niveau de formation et celui de qualification ont nettement évolué en 25 ans :

Niveau de formation

Niveau de qualification

Type de formation

1982-1984

2007-2009

Type de qualification

1982-1984

2007-2009

Aucun diplôme, CEP, BEPC

50

24

Ouvrier non qualifié

16

8

CAP, BEP

26

26

Employé non qualifié

12

15

Bac, BP

11

18

Ouvrier qualifié

19

17

Bac + 2

7

15

Employé qualifié

18

18

Au-delà

6

16

Technicien

8

7

     

Profession intermédiaire

16

19

     

cadre

9

17

           

 Certains métiers connaissent en 2007/2009 davantage les CDD, les contrats aidés et l’intérim :

Métier

% de CDD, stage,

emploi aidé

% dans l’intérim

Total

% de temps partiel

Professionnels de l’action culturelle, sportive et surveillants

44

0

44

45

Ouvriers non qualifiés de la manutention

14

19

33

 

Ouvriers non qualifiés des industries du process

12

17

29

 

Professionnels des arts et spectacles

25

1

26

27

Ouvriers non qualifiés des métaux

7

18

25

 

Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment et BTP

12

12

24

 

Ouvriers non qualifiés de l’électricité et de l’électronique

9

14

23

 

Ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment

14

8

22

 

Ouvriers non qualifiés de la mécanique

7

14

21

 

Agents d’entretien

20

1

21

37

Formateurs

19

1

20

33

Employés et agents de maitrise de l’hôtellerie et restauration

19

1

20

37

Assistantes maternelles

18

0

18

33

Maraichers, jardiniers, viticulteurs

16

1

17

 

Caissiers, employés de libre service

14

1

15

47

Ouvriers qualifiés de l’électricité et de l’électronique

3

9

12

 

Conducteur d’engin du bâtiment et TP

2

9

11

 

 

 

SOMMAIRE

26 400 entreprises du paysage (entretien et création d’espaces verts et de jardins), en hausse de 33% depuis 2008 du fait des auto-entrepreneurs ; 94% des entreprises ont moins de 10 salariés et totalisent 40% du chiffre d’affaires de la profession et 57% des actifs (dirigeants d’entreprise compris).

On passe de 14 400 entreprises à 26 400 entre 2004 et 2010, avec une augmentation du nombre d’entreprises dans chaque taille d’entreprise, notamment dans la tranche des sans salarié, le fait des auto-entrepreneurs ; 6 700 entreprises de service à la personne (petits travaux de jardinage) ont été crée en 2010, contre 2 700 en 2008 :

 

Pas de salarié

1 à 5 sal

Plus de 5 sal

Total

Nombre en 2004

Nombre en 2010

2004

40

40

20

100

5 700

16 250

2006

35

44

21

100

5 800

7 050

2008

53

32

15

100

2 900

3 100

2010

61

27

12

100

14 400

26 400

 43% des entreprises en 2010 ont été crée depuis moins de 5 ans et 64% depuis moins de 10 ans ; à contrario, 52% des entreprises de plus de 20 salariés ont été crées avant 1990.

L’activité se répartit en 2 groupes, 56,5% en 2010 pour la création de jardins et d’espaces verts et 43,5% pour leur entretien (une répartition qui n’a guère changé depuis 2006). L’entretien domine chez les moins de 6 salariés.

 

Le chiffre d’affaires a stagné entre 2008 et 2010 (4,97Md€) alors qu’il était de 4 Md€ en 2004 et de 4,4Md en 2006 ; les entreprises anticipent une hausse pour 42%, la stabilité pour 47% et une baisse pour 11%. Les TPE ont réalisé 40% du chiffre. Par ailleurs la création d’espaces verts connait un chiffre moyen supérieur à l’entretien (68 000 en 2010 contre 47 000€) :

 

Pas de salarié

1 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal et plus

total

Chiffre 2010

550

865

650

950

1 365

590

5Md

Répartition

9

18

13

20

29

11

100

CA/actif

31 200

47 500

55 100

74 200

91 000

72 000

59 400

 La clientèle est majoritairement de particuliers pour les plus petites entreprises et de marchés publics et entreprises  pour les plus grandes ; la structure de la clientèle a peu bougé.

Clientèle

Pas de salarié

1 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal et plus

Particuliers 77 65 54 42 21 12
Marchés publics 6 11 20 30 48 54
Entreprises 16 23 25 27 31 34
Total 100 100 100 100 100 100

  La moitié ont investi en 2010 contre 68% en 2009, majoritairement dans les véhicules, le matériel de chantier :

  2004 2006 2008 2009
% Montant en milliers € % Montant % Montant % Montant
Matériel de chantier et outillage 53 129,9 49 137,2 48 145,6 46 124,2
Véhicule 33 80,8 40 112,0 39 117,6 45 120,3
Travaux et biens immobiliers 7 17,2 7 19,2 10 29,5 6 17,6
Matériel informatique 6 14,7 3 9,2 2 5,4 2 6,1
autre 1 2,4 1 2 1 1,9 1 1,8
Total 100 245,0 100 280,0 100 300,0 100 270
                 

85 050 actifs dont 57% dans les TPE 28% des actifs du secteur sont par ailleurs des salariés et 72% des non-salariés. Entre 2004 et 2007, on passe de 14 700 à 23 550 non-salariés (+60%)  et de 50 700 à  61 500 salariés (+ 21%):

 

Pas de salarié

1 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

50 sal et plus

Total

Nombre 16 800 19 350 12 100 13 300 15 300 8 200 85 050
Répartition 20 23 14 15,5 18 9,5 100

 88% des salariés sont des hommes et 61% des moins de 36 ans ; l’ancienneté moyenne au sein de l’entreprise est de 5,5 ans (4 ans pour les moins de 6 salariés et 7,5 ans pour les plus grandes tailles). 83% sont en CDI, 14% en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation et 3% en CDD ou contrats saisonniers. 90% sont à temps complet ; 86% sont sur le terrain.

 

77% sont des ouvriers, 15% des agents de maîtrise/cadre et 8% des employés. Le niveau de formation initiale a évolué entre 2001 et 2010 dans deux niveaux de formation : 40% ont au plus le CAP (46% en 2010), alors que 21% ont le bac professionnel (contre 15%). 26% des salariés ont par ailleurs bénéficié d’une formation continue (19% des entreprises allant au-delà de la loi).

 

En ce qui concerne la formation initiale du dirigeant, la formation technique a progressé de niveau bac professionnel et BP (de 22% en 2004 à 36,5% en 2010), alors que la formation bac+2 et au-delà a régressé (de 45 à 30,5%, le fait des auto-entrepreneurs).

 

Il y a eu 28 100 embauches en 2010, mais 27 800 départs, conduisant à une création nette d’emploi de 300. 38% des entreprises concernées par le recrutement ont connu des difficultés (63% le manque de motivation, 55% le manque de qualification, et 31% absence de candidature). 23% envisagent accroître leur effectif et 3% de le réduire.

 

SOMMAIRE

Entreprises de Taille Intermédiaire : prévisions favorables pour les innovantes et les plus internationalisées

Les Entreprises de Taille Intermédiaire (selon un décret de décembre 2008) occupent entre 250 et 5 000 personnes et ont un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 Md €. L’enquête a été réalisée en mars auprès de 479 répondants dont le questionnaire a été validé. Dans l’échantillon de l’étude, 29% ont moins de 250 salariés, 60% de 250 à 999 salariés et 11% de 1 000 à 5 000 salariés ; 36% appartiennent au secteur du commerce /transport/hébergement, 35% à celui de l’industrie/construction et 29% à celui des services. 1/3 sont localisées en Ile-de-France.

 

56% envisagent une hausse de leur chiffre d’affaires et 7% une baisse : l’effectif a peu d’incidence ; par contre le fait d’être innovant, ou/et exportateur est signifiant. Dans l’échantillon, 58% des entreprises sont innovantes ; leurs prévisions de hausse sont quasiment deux fois plus importantes que les non innovantes. Par ailleurs, 54% réalisent à l’export moins de 5% de leur chiffre d’affaires ; 19% de 5 à 25% et 27% plus de 25% ; leur prévision de hausse sont là encore quasiment deux fois plus importante pour celles qui réalisent au moins 5% de leurs ventes à l’export.

 

D’ici fin 2011, 37% envisagent d’accroitre leur effectif et 9% le diminuer, notamment les entreprises les plus importantes en taille, qui plus es, dont une part des effectifs est à l’étranger ; les 2/3 ont tout leur effectif salarié en France, 7% au moins 95%, 12% de 75 à 95% de leur effectif et 15% moins des ¾.

 

Une hausse de 43% des investissements matériels et immatériels (et des intentions favorables de les développer), et une diminution pour 18% ; cette hausse est plus marquante pour le commerce et les services, les innovantes et les plus internationalisées.

 

¼ ont crée une filiale en 2010, et 28% l’envisage en 2011, notamment les plus grandes et les plus internationalisées ; 37% des ETI sont implantées à l’étranger (71% pour celles qui réalisent au moins 25% de leurs ventes à l’export), avec en moyenne 2,2 filiales. 72% sont implantées dans l’Union Européennes, 31% en Amérique du nord, 30% en Asie.

31% en 201 ont pris des participations dans d’autres entreprises et 40% l’envisagent en 2011.

 

56% ont autofinancé leurs investissements, La trésorerie est aisée pour 22%, et normale pour 59% ; les trésoreries les plus aisées sont le fait des innovantes et des plus internationalisées. 4% disent avoir eu des difficultés majeures d’accès au crédit et 25% quelques difficultés d’accès.

37% jugent contraignantes les garanties exigées par les banques pour l’obtention de concours de trésorerie ; nettement moins pour le coût d’assurance (15%) ou le taux de crédit (21%).

 

 

 

SOMMAIRE

Nos faiblesses françaises en matière de PME

4 constats :

Peu d’Entreprise de Taille Intermédiaire (250 salariés et plus), plus de deux fois moins qu’en Allemagne et en Grande-Bretagne ; idem pour le chiffre d’affaires :

 

Allemagne

Grande-Bretagne

Italie

France

Espagne

Nombre d’ETI

10 428

10 021

4 646

4 195

4 168

Nombre moyen d’employés

989

994

735

768

796

CA HT moyen en million d’€

368

418

206

217

205

 –Peu d’entreprises exportatrices et un déficit qui se creuse : 2 à 4 fois moins qu’en Allemagne et en Italie en 2010 (90 855 en France contre 184 000 en Italie et 364 000 en Allemagne). En France, un grand nombre de petites entreprises exportatrices qui ne produisent que 18% des exportations :

 

Moins de 20 sal

De 20 à 250 sal

Plus de 250 sal

Non connu

Total

Nombre d’entreprises exportatrices

61 419

22 537

3 402

3 497

90 855

Répartition selon la taille

67,6

24,8

3,7

3,8

100

Répartition selon les montants exportés

18

20

57

5

100

(Source : douanes)

 

Allemagne

Italie

Espagne

France

Grande-Bretagne

1999

+166

-13

-27,5

-46

-51,5

2009

+11,7

+24,7

-11,5

+36,2

-22

 Un déficit qui se creuse ; l’évolution du solde des balances commerciales a été le suivant en 1999 et 2009 (source OCDE): l’Allemagne totalise 29,4% des exportations de l’eurozone et la France 12,1%.

 

De grands groupes français performants qui dépendent de moins en moins de l’environnement économique national : selon le classement de Fortune Global 500, la France a le plus grand nombre de ces grands groupes en Europe (39 contre 37 en Allemagne et 29 en Grande-Bretagne).

 

Les causes évoquées du « plafond de verre » que rencontrent les entreprises françaises dans leur développement :

  • Le financement :

-Un investissement direct ou indirect important dans l’immobilier  qui réduit la capacité de développement et illustre une certaine aversion au risque. 80% des entreprises françaises sont propriétaires de leur immobilier contre 30% des entreprises américaines (les entreprises françaises cotées ne possèdent que 34% de leur immobilier de bureaux contre 43% pour les sociétés non cotées).

– Le rôle ambivalent des subventions publiques en France notamment pour les entreprises innovantes : La création d’entreprises innovantes en France dépend souvent de la subvention publique ; dans d’autres pays, elle repose plus facilement et plus directement sur des capitaux privés ; dans le cas de la montée en capital des start-up technologiques françaises, le capital privé arrive trop tardivement dans ce processus.  Ce système de financement – avec au final peu ou pas de contrepartie – risque d’entretenir une relation biaisée entre le créateur d’entreprise et les réalités financières. Ces dispositifs sont par ailleurs trop nombreux : 20 dispositifs d’aide aux jeunes entreprises innovantes octroyés par 10 organismes différents.

.- Les Business Angels constituent le maillon faible dans la chaîne de financement et de développement des « jeunes pousses » françaises ; la France ne compte que 4 000 Business Angels alors que le Royaume-Uni dispose d’un réseau estimé à 40 000.

Les incitations fiscales en direction des particuliers pour l’investissement dans les PME ne sont pas suffisamment avantageuses et sont en diminution.

 

  • Les relations entre PME et grandes entreprise marquées par un rapport de force déséquilibré entre donneurs d’ordres et fournisseurs.

Le principal problème concerne certaines pratiques commerciales illégales : auto-facturation, imposition de pénalités de retard abusives, récupération de la plus grande partie de la marge, appropriation des innovations de leurs sous-traitants, rupture brutale de la relation commerciale sans indemnisation, délocalisation forcée, etc. En réalité, la loi encadre de telles pratiques avec un dispositif très complet ; elle n’est simplement pas appliquée.

 

  • Des partenariats confiants entre PME trop rares, contrairement au modèle italien, notamment celui des consortiums d’exportation

Un consortium d’exportation est l’alliance volontaire d’entreprises dont l’objectif est de faciliter l’accès aux marchés étrangers. Les entreprises gardent non seulement leur indépendance financière, légale et leur autonomie de gestion, mais également leur indépendance dans la commercialisation de leurs produits. Ce pays compte aujourd’hui 500 consortiums d’exportation multisectoriels contribuant à hauteur de 10 % à l’export italien. Ces consortiums comprennent au total 12 500 entreprises dont plus de la moitié n’emploient qu’entre 10 et 49 personnes.

 

  • Le retard français dans l’apprentissage de l’anglais

 

  • La création d’entreprises innovantes passe par une approche transversale des connaissances : la cross-fertilisation, un comportement encore trop peu promu et inexploité et une place trop faible de nos universités dans la création innovante

 

  • Les entreprises innovantes françaises se font racheter par des concurrents étrangers

 

  • La culture de l’entrepreneuriat est sous-valorisée en France, et ce à tous les niveaux de l’éducation

Très peu d’étudiants issus de l’enseignement supérieur sont entrepreneurs. Pourquoi ? :

– une forme de « confort » procuré qui offrent aux étudiants des voies toutes tracées vers les grandes entreprises plutôt que vers l’entrepreneuriat, trop souvent perçu comme une voie de sortie risquée.

– l’innovation par l’entrepreneuriat est socialement moins valorisée en France qu’à l’étranger.

-des freins administratifs, culturels ou financiers existent également quant à l’application et à la mise en œuvre des idées. Ils témoignent d’une forte aversion au risque, comme le montre la faible part consacrée au capital-risque dans l’investissement français.

 

SOMMAIRE

Le FISAC intervient majoritairement en milieu rural pour un montant moyen par entreprise de 9 156€ (moyenne des 5 dernières années) et pour un montant moyen d’aide aux collectivités urbaines de 150 000€

 Le Fonds d’Intervention pour la Sauvegarde de l’Artisanat et le Commerce, crée par une loi de fin décembre 1989, a renforcé son action en direction du milieu rural, dans les zones de montagne, dans les halles et marchés ainsi que dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ; il peut être mobilisé dans le cas de circonstances exceptionnelles susceptibles de provoquer une atteinte grave au tissu commercial.

 

Depuis 1992, le montant des aides allouées s’est élevé à 1 177,64 M€ pour 14 095 décisions d’attribution, 52% concernant des dépenses d’investissement.

 

62% des décisions prises, et 27% des financements attribués  concernent le milieu rural. Le FISAC peut intervenir, soit dans le cadre d’opérations individuelles (avec une commune ou un particulier), soit dans le cadre d’opérations d’aménagement et d’opérations collectives de modernisation (avec une communauté de communes, par exemple), contribuant au maintien d’activités de première nécessité au bénéfice des habitants de zones de revitalisation.

 

Le montant moyen d’aide à une entreprise a été de 9 156€, celui aux collectivités territoriales, de 42 586€ pour « des opérations rurales individuelles » et de 157 218€ pour des « opérations collectives de modernisation » ; rapportées à la population concernée (communes de + de 3 000 habitants soit 20,8 millions d’habitants), les aides depuis 1992 se sont montées à 15,5€ par habitant.

 

En milieu urbain, l’objectif est d’apporter une aide au montage de projets associant les collectivités locales, les associations de commerçants et les chambres consulaires, ces projets intégrant tous les aspects d’une politique urbaine (transports, habitat, infrastructure, stationnement, accessibilité au centre-ville…). Depuis 1992, ces opérations représentent près de 29,3 % des décisions prises. Le montant moyen d’aide aux collectivités locales a été de 150 000€, proche des montants alloués au milieu rural. 38% des communes concernées ont plus de 30 000 habitants, le cœur de cible étant de fait les villes moyennes.

 

En moyenne, le FISAC finance 22% du coût des opérations, les collectivités locales 54% et les entreprises 13%.

 

SOMMAIRE

Les français sont favorables à prêter une petite somme tous les ans en direction des petites entreprises, des dirigeants nouveaux et jeunes

Etude réalisée par Opinion Way pour l’Union des Auto-Entrepreneurs et la Fondation le Roch les Mousquetaires » fin mai auprès de 1003 personnes, selon la méthode des quotas.

 

En tant que citoyen, 40% des répondants jugent très important « de favoriser l’entrepreneuriat en France », 31% le fait de s’impliquer dans la vie économique locale et 50% « de savoir à quoi sert l’argent que l’on épargne auprès des banques »

 

L’enquête propose de tester un nouveau concept, celui du compte d’épargne de proximité, disponible auprès de son banquier pour financer de petits entrepreneurs locaux, donnant droit à une forme de défiscalisation sur une taxe locale.

Item

Tout à fait

Non ou ne sait pas

Observations

Je préfère que mon épargne serve aux petits entrepreneurs plutôt qu’aux grands groupes

45

13

Un peu moins marquant en Ile-de-France

C’est une façon d’être solidaire des petits entrepreneurs locaux

32

12

Un peu plus les 18-24 ans et moins les 35-39 ans

C’est une bonne façon de participer à la vie économique locale

31

13

Moins les 35-49 ans

C’est une bonne façon à créer de l’emploi

26

19

Plus les + de 60 ans,

moins les 25-34 ans

C’est une bonne façon de participer à la croissance économique française

26

17

Plus les + de 60 ans

C’est une innovation moderne, dans l’air du temps

26

16

 

Cela me donnerait une meilleure image des placements financiers

22

24

Plus les + de 60 ans, moins les 18-24 ans et l’Ile-de-France

Cela favorisera la création d’entreprise

21

9

Plus les + de 60 ans

Cela me donnerait envie de me renseigner auprès de mon banquier

18

24

Plus les + de 60 ans

C’est clair et simple à comprendre

18

28

Plus les + de 60 ans

 70% des répondants disent être intéressés (dont 10% très intéressés) par ce produit contre 29% non intéressés ; ceux qui sont intéressés ont un patrimoine financier  plus conséquent (81% de ceux qui ont un patrimoine de plus de 30 000€ sont intéressés, contre 76% entre 7 500 et 30 000€ et 60% moins de 7 500€).

 

Entre 35 et 43% sont tout à fait intéressés (81 à 83% intéressés) à en savoir plus en ce qui concerne le mode de fonctionnement (ouverture, clôture, montants, intérêts…), le type d’entrepreneur et d’entreprise qui pourraient en bénéficier, l’avantage que les entrepreneurs en tireraient.

 

Les répondants préféreraient que ce compte d’épargne profite en priorité aux entreprises de moins de 20 salariés (les 2/3), 45% à des entreprises locales, voire à celles de leur département (34%) ou de leur région (19%) ; les nouveaux entrepreneurs (36%) et les jeunes (33%) sont privilégiés au regard des entreprises implantées depuis longtemps localement (18%) ou en difficulté (11%).

 

75% seraient  intéressés à s’impliquer (dont 13% très intéressés), et 25% pas ; ce sont ceux dont les revenus annuels sont les plus importants qui sont les plus intéressés (84% pour les revenus de plus de 42 000€, 76% pour ceux qui déclarent entre 18 000 et 42 000€, et 60% pour les autres).

 

Les montants totaux des patrimoines financiers des répondants sont les suivants :

Montant du patrimoine financier

Moins de 7 500€

De 7 500 à 30 000€

De 30 000 à 75 000€

De 75 000 à 150 000€

+ de  150 000€

NsP

Total

En %

37

26

16

8

5

8

100

 

SOMMAIRE

85% des saisines 2011 au médiateur du crédit émanent de TPE ; 60% concernent des dossiers inférieurs à 50 000€ ; un taux de médiation réussi à 63% (65% pour les dossiers de moins de 20 000€ qui sont 34% des dossiers)

Le nombre de saisines par les TPE a beaucoup diminué entre 2009 (896) et 2010 (349), avec un rythme proche en 2011 (207 au 1er semestre), montrant que la médiation du crédit a contribué à faire changer les comportements des banques. De plus les accords passés avec la Banque de France et la FFB devrait contribuer à améliorer nettement le recours au crédit par les TPE (recours pris en compte actuellement pour des encours d’au moins 25 000€)

 

Les fonds propres des TPE sont de l’ordre de 43%, mais avec de grandes variations : 25% moins de 7%,  25% plus de 53% ; la dette bancaire est en diminution (ratio dettes bancaires/fonds propres de 74% à 69), mais le crédit fournisseur est bien plus faible pour les TPE. Selon les sources et la base de l’échantillon, la situation peut différer.

 

Ratio fonds propres/total de bilan pour 2009

 

Médiane

25% ratio le plus élevé

25% ratio le plus faible

10% ratio le plus faible

PME (source Banque de France)

42

62

23

7

TPE (source INSEE)

29

53

7

Non connu

         

 

(source Coface)

Fonds propres

Dettes financières

Dettes fournisseurs

PME de plus de 2 millions€ de CA

36

24,9

16,2

TPE de moins de 2 millions de CA

39,8

38,7

4,7

 

SOMMAIRE

Projets à potentiel, comment les définir, les repérer, les accompagner

4 notions sont à prendre en compte pour définir les entreprises à potentiel :

-le recours à des ressources conséquentes (humaines, financières, capital social),

-la notion de croissance dans le temps,

-la motivation très forte du dirigeant dés le démarrage pour développer,

-l’avantage concurrentiel sur le marché (faisant souvent appel à l’innovation).

De ces notions découlent les indicateurs pour mesurer.

Ceci étant, le repérage du potentiel de ces futures entreprises avant même le démarrage n’est pas chose aisée.

 

Les indicateurs possibles portent donc sur le potentiel humain (compétences du dirigeant, des associés et des salariés), l’ambition de développement, la capacité à réunir des financements, l’analyse du marché et la préparation commerciale.

 

Leurs principaux points faibles sont leur endettement élevé (insuffisance de fonds propres), leurs difficultés à financer l’action commerciale, leurs difficultés à recruter, leur capacité à gérer l’émergence d’une forte concurrence, et la mésentente entre associés.

 

Aux dires d’une majorité d’intervenants, c’est avant tout l’homme porteur de projet qui est la clé du développement :

-L’ambition du développement dés le démarrage, le goût du risque ; ils se définissent come des chefs d’entreprise (et non des créateurs de leur emploi)

– La capacité stratégique, incluant la saisie des opportunités de marché ciblées, la capacité d’innovation pour générer un avantage concurrentiel qui dure, un regard positif et la capacité d’anticiper les besoins futurs

-La qualité de préparation du projet et l’importance des moyens réunis (la croissance est d’autant plus forte que les apports initiaux et les effectifs sont importants dés le démarrage)

-L’appétence pour le travail en réseaux, le partenariat, le leadership

-L’adéquation la plus forte entre le background du porteur de projet, son projet et son environnement (le marché choisi du BtoB par exemple manifestant une adéquation de culture entre le dirigeant et ses clients).

 

Une étude réalisée par AXA Investment Managers en 2008 a montré que 70 % des investisseurs estimaient que la réussite du projet était liée aux dirigeants.

 

Les besoins d’accompagnement portent sur la gestion (prise en compte des effets de seuil, gestion de la croissance et implications managériales) et le financement (renforcement des fonds propres, accès aux dispositifs d’aides après la création).

Le temps d’accompagnement est long (souvent de 12 à 18 mois). Il contribue à développer une synergie, autour du projet, entre les différents acteurs de la création. L’accompagnement doit permettre de passer de l’idée à potentiel au projet à potentiel.

Le travail sur le marché et la commercialisation est essentiel ; il inclut  la capacité du chargé d’affaires ou du comité d’experts à connaître le marché sur lequel le projet se positionne. L‘analyse du potentiel marché et des tendances se complète par l’identification des acteurs et de leurs problématiques, car le futur produit/service doit leur apporter des solutions. Lorsque les conclusions de cette phase d’analyse sont positives, l’entreprise peut démarrer. Le dirigeant doit identifier ces segments cibles et prospecter, car c’est lui qui constitue le meilleur commercial au démarrage de l’entreprise.

 

Parler de financement des projets à potentiel revient à parler de la problématique fonds propres.

Les projets à potentiel sont en général caractérisés par d’importants investissements immatériels qui ne sont pas finançables autrement que par des fonds propres. Le créateur peut alors faire appel aux prêts d’honneur, aux outils de garantie de prêts personnels par Oséo, à la famille et aux amis, aux salariés de l’entreprise, aux épargnants de proximité, aux business angels, aux incubateurs privés, et enfin, aux capitaux investisseurs. Mais si, l’intérêt de faire appel à un investisseur est indéniable : l’investisseur apporte des fonds, mais aussi une expérience, une vision, des réseaux, etc…, on sait que le chef d’entreprise s’en défie, car il considère que l’ouverture du capital à des investisseurs présente également des risques, en l’obligeant à accepter une perte de gouvernance pendant la durée de l’investissement.

Selon l’INSEE, 16% des créations pérennes à 3 ans ont connu une forte augmentation de leur chiffre d’affaires et la création d’au moins un emploi.

SOMMAIRE

Un portrait comparé des PME avec les autres tailles d’entreprise

 Les comparaisons n’ont pas toujours être possible, notamment avec les TPE, du fait de données manquantes ; exemple, la source Banque de France (fichier FIBEN) ne recense que partiellement les micro-entreprises, même si leur prise en compte progresse. Elles sont aussi difficiles du fait de deux modes d’appréhension, les entreprises d’une part et les établissements d’autre part.

 

En 2009, selon l’INSEE, les PME de 10 à 249 salariés sont 195 122 sur les 3,128 millions d’entreprises (6,2% des entreprises) ; rappelons que les TPE (moins de 10 salariés) sont 2,907 millions, dont 1,911 sans salarié. Cumulé avec les TPE, ces entreprises regroupent 63% de l’emploi (y compris les non salariés), 42% de la valeur ajoutée et 34% des investissements matériels.

Selon la Banque de France, recensant 160 129 PME, leur effectif salarié est de 3,215 millions, à comparer aux 2,725 millions des ETI et aux 2,972 millions des grandes entreprises :

 

Nombre d’entreprises

Effectifs salariés

En milliers

Effectif moyen

Chiffre d’affaires

(G €)

Valeur ajoutée

(G €)

Endettement bancaire

(G €)

Capitaux propres

(G €)

Ensemble

164 509

8 912

54

2 502

641

434

1695

PME

160 129

3 215

20

694

181

118

216

ETI

4 195

2 725

650

840

198

163

469

Grandes entreprises

155

2 972

16 063

967

247

154

1 011

 Les ETI exportent 19,5% de leurs ventes contre 9,5% pour les PME ; par contre, nombre de données sont proches : marge (23 contre 27%), ou encore capitaux propres/bilan (37%) ; certains items sont plus favorables aux PME : rentabilité économique (8,5 contre 7%), rentabilité financière (11,7 contre 8,3%), toutefois en baisse du fait de la crise financière.

 

Peu de PME sont des filiales de société étrangère, contrairement aux ETI :

En % filiale  de société étrangère

Nombre d’entreprises

Effectifs salariés

En milliers

Chiffre d’affaires

(G €)

Valeur ajoutée

(G €)

Endettement bancaire

(G €)

Capitaux propres

(G €)

PME

4

7

11

10

11

6

ETI

29

33

39

39

18

35

 En termes de salaire moyen, les grandes entreprises affichent des salaires 10% supérieurs à ceux des PME, ces dernières proposant des salaires 5% plus élevés que dans les TPE ; mais les plus jeunes sont beaucoup plus présents dans les TPE, alors que les plus de 50 ans sont plus nombreux dans les grandes entreprises ; les activités influent aussi sur les salaires ; ces différences conduisent de fait à des écarts plus faibles pour des situations comparables.

L’endettement est moins marqué que dans les grandes entreprises (80% pour les ETI, 85% pour les PME et 105% pour les grandes entreprises).

 Quelles évolutions ?

La répartition par taille des entreprises employeurs entre 1985 et 2006  a peu bougé (source Unedic): bien que le nombre des micro- entreprises ait progressé fortement, le nombre d’employeur a régressé légèrement, ce qui conduit à une légère diminution du nombre de salarié au sein des TPE ; par contre le poids des entreprises de plus de 250 salariés s’est accru dans l’emploi, passant de 37 à 41% des salariés. Noter que la structure des établissements a encore moins bougé :

Nbre de salariés

Etablissement

   Entreprise

Nombre de salarié  en milliers

1985

2006

1985

2006

En 2006

1 à 9

24

26

22

21

3 300

10 à 19

10

12

9

9

1 450

20 à 49

18

18

15

13

2 000

50 à 250

25

26

18

15

2 350

250 à 1000

15

14

10

8

1 250

Plus de 1 000

8

5

27

33

5 200

Total

100

100

100

100

15 550

           

Selon plusieurs études de l’INSEE (dont Picart 2004), l’évolution de l’emploi salarié entre 1985 et 2000 a été plus marquant dans les TPE (+31% sur 15 ans), une évolution qui devient de moins en moins favorable au fur et à mesure que la taille augmente ; le solde d’emploi observé est issu à la fois du solde des entreprises pérennes et du solde des créations/cessations.

Evolution 1985/2000

Moins de 10 sal

10-49 sal

50-499 sal

500-2 999 sal

3 000 sal et plus

Total

Solde en nbre de salarié (en milliers)

687

587

578

297

33

2 183

Répartition par taille en %

31

27

26

14

2

100

Taux de croissance en %

31

24

19

14

0

17

Une autre étude portant sur 1993-2003 a montré que les emplois salariés sont passés de 11,9 millions en 1993 à 14,3 en 2003, soit une création nette de 2,3 millions se décomposant :

– en 1,46 million au sein de 404 000 pérennes

– en 1,12 million (4,71 millions issus de créations d’entreprise – 3,59 millions issus de cessations d’entreprise)

– et une perte de 210 000 dans les entreprises sans salarié.

 

Une minorité contribue largement à l’emploi : pour ne prendre que l’exemple des PME,  2 300 PME ont crée 582 000 emplois, autant que les autres 24 300 PME qui ont crée modérément de l’emploi ; 1 470 PME ont dépassé le seuil de 250 salariés, créant 536 000 emplois, alors que 7 600 ont rejoint les TPE, détruisant 155 000 emplois.

La croissance des TPE a représenté 67% de la croissance de l’emploi, dont 45% issus de TPE pérennes et 22% issus des créations/cessations.

Ajoutons le rôle essentiel joué par les TPE et les PME dans l’insertion des jeunes via des contrats de professionnalisation, très majoritaires dans les TPE et les PME :

Activité

 

Taille de l’établissement

Durée de la formation

0-9 sal

10-49 sal

50-199 sal

Sous-total 10 à 199 sal

200 et plus

Moins de 500 hres

De 500 à 799 hres

800 hres et plus

Total

Construction

45,9

31,2

13,3

44,5

9,6

49,3

23,6

27,1

100

Commerce

39,9

23,3

16,2

39,5

20,6

45,3

16,2

38,5

100

Services aux entreprises

43,2

21,9

14,4

36,3

20,4

       

Autres activités du tertiaire

37,4

21,0

13,7

34,7

27,9

37,4

29,4

33,2

100

Industrie

20,6

17,9

16,1

34,0

45,5

50,0

21,5

28,5

100

Services aux particuliers

67,5

23,3

4,2

27,5

5,0

32,0

40,2

27,9

100

                     

 Les PME recensées par la Banque de France ont beaucoup perdu en indépendance (elles étaient 79% en 1997, et ne sont plus que 50% en 2006) ; cette perte est plus modeste pour les TPE (de 91 à 75% et pour les grandes entreprises de 41 à 8%). Les holdings sont passés eux de 2,9% des entreprises à 8,5%, accaparant 35% du montant des bilans (20% en 1997) et contribuant à diminuer la dette financière et bancaire.

 

Nombre

Bilan

Dettes financières

Dettes bancaires

1997

2006

1997

2006

1997

2006

1997

2006

Micro-entreprises

23,7

21,5

1,4

0,9

1,4

0,9

2,2

2,1

indépendantes

21 ,6

16,1

1,3

0,6

1,2

0,6

2,0

1,5

Micro d’un petit groupe

1,7

4,2

0,1

0,2

0,1

0,2

0,2

0,4

Micro d’un grand groupe

0,4

1,2

0,0

0,1

0,0

0,1

0,0

0,1

PME

70,0

66,4

22,2

13,9

19,0

10,1

32,7

24 ,6

indépendantes

55,4

34,0

14,0

4,2

12,1

3,0

21,7

8,7

PME d’un petit groupe

11,0

20,8

5,4

5,1

4,5

3,6

7,9

9,1

PME d’un grand groupe

3,6

11,7

2,9

4,7

2,4

3,5

3,2

6,7

Grandes entreprises

3,4

3,6

56,2

49,8

50,9

39,1

44,3

40,4

indépendantes

1,4

0,3

10,1

1,4

9,0

1,2

11,5

1,6

GE d’un petit groupe

0,2

0,3

1,0

0,5

1,0

0,5

1,6

0,8

GE d’un grand groupe

1,8

3,1

45,1

47,9

40,9

37,4

31,2

37,9

Total hors holding

97,1

91,5

79,8

64,6

71,3

50,1

79,2

67,1

Holdings

2,9

8,5

20,2

35,4

28,7

49,9

20,8

32,9

Total

100

100

100

100

100

100

100

100

Nbre et montants en Md€

146 237

173 105

1 737

3 665

411

892

160

234

                 

 En 10 ans, l’endettement financier sur les capitaux propres a baissé pour les PME alors qu’il a augmenté pour les entreprises de taille plus importante. Comme les autres entreprises, les PME se désendettent, accroissent les dividendes distribués et augmentent leurs fonds propres pour faire face non à l’investissement mais à d’éventuels problèmes de conjoncture. Noter qu’elles deviennent moins rentables avec leur vieillissement et pour celles qui ne grandissent pas. Il faut aussi constater une forte variabilité selon les situations des PME.

L’appartenance à de groupes, en nombre d’entreprise est majoritaire pour les petits groupes mais l’évolution s’est faite davantage au profit des grands groupes: l’appartenance à des petits groupes passe de 12,9% en 1997 à 25,3 en 2006 et celle à de grands groupes de 5,8 à 16%, notamment chez les TPE et les PME.

Appartenance à

TPE

PME

Grande entreprise

Total

1997

2006

Evol

1997

2006

Evol

1997

2006

Evol

1997

2006

Evol

De petits groupes

1,7

4,2

x 2,5

11,0

20,8

x 1,9

0,2

0,3

x 1,5

12,9

25,3

x 2

De grands groupes

0,4

1,2

x 3

3,6

11,7

x 3,2

1,8

3,1

x 1,7

5,8

16,0

x 2,8

Total

2,1

5,4

x 2,7

14,6

32,5

X 2,2

2,0

3,4

x 1,7

18,7

41,3

x 2,2

                         

 Une comparaison avec les entreprises de l’Union Européenne,

En ce qui concerne la répartition des emplois par tranche de taille : la France est proche de la moyenne européenne en 2007 selon Eurostat (classement en ordre décroissant des PME dans l’emploi) :

 

Allemagne

Espagne

Suède

Pays-Bas

Moyenne

France

Italie

Royaume-Uni

Pologne

Micro-entreprise

19,1

38,3

24,4

29,3

29,5

24,3

46,6

21,5

37,9

PME

41,2

39,3

39,3

38,9

37,6

36,2

34,5

32,6

30,2

Grande entreprise (+ de 250 sal)

39,6

22,4

36,3

31,7

32,9

39,5

18,9

45,9

31,9

 En ce qui concerne la productivité apparente du travail en 2003 (Eurostat 2011) : la France se situe à un niveau proche de l’Allemagne et du Royaume-Uni quelque soit la tranche de taille ; la productivité croit avec la taille de l’entreprise.

 

Allemagne

Royaume-Uni

France

U E

Italie

Espagne

Pologne

Total

50,7

49,7

48,8

40,8

37,0

34,6

12,3

1-9 sal

40,3

42,1

41,1

28,3

24,9

24,0

4,8

10-49 sal

42,4

44,9

42,9

37,8

37,6

32,9

11,7

50-249 sal

50,4

55,5

46,5

43,9

48,5

40,0

14,3

Plus de 250 sal

60,6

53,3

57,5

53,6

59,3

52,3

21,4

 

 

SOMMAIRE

738 000 auto-entrepreneurs immatriculés entre 2009 et 2011 et en activité fin août 2011 ; 17% de radiation depuis 2009 ; 63% ont déclaré des recettes en 2010 pour un montant moyen de 8 310€.

Le nombre d’auto-entrepreneur a surtout progressé au cours du 1er semestre 2010 ; pour les autres semestres il est relativement stable :

 

2009

2010

2011

 

1er semestre

2éme semestre

1er semestre

2éme semestre

1er semestre

Nbre moyen mensuel d’auto-entrepreneurs immatriculés

27 462

28 067

41 131

25 939

24 743

Nbre d’auto-entrepreneurs en activité

162 285

313 865

536 646

634 823

735 592

           

 Les radiations, globalement 17% de l’ensemble des immatriculés depuis début 2009, ont été nombreuses  fin décembre 2010 (26% de l’ensemble des radiations à ce jour) ; les 2/3 des radiations 2010 n’avaient réalisé aucune recette ; seulement 8% se sont radiés du fait du dépassement de leur chiffre d’affaires (1% des auto-entrepreneurs en activité fin 2010).

 

En 2009 comme en 2010, 63% ont déclaré avoir réalisé des recettes pour un montant moyen de 6 294€ en 2009 et de 8 310€ en 2010 ; il est encore trop tôt pour publier les chiffres 2011, dans la mesure où les retards de déclaration du 2éme trimestre sous-évalueraient nettement les chiffres d’affaires moyens.

Au global, le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs ayant déclaré en 2009 a été de 1 Md €, et en 2010 de 3,2Md€ ; pour les premiers mois de 2011, il serait de 2Md€ pour le 1er semestre (mais attente de corrections).

 

En termes de profil (de 2009 à fin août 2011), 35% sont des femmes, à comparer à 33% pour les travailleurs indépendants non-auto-entrepreneurs ; 24,3% ont au moins 50 ans (24,8% pour les autres créateurs) ; par contre plus de jeunes : 21,9% ont moins de 30 ans contre 15,8% pour les autres créateurs

SOMMAIRE

En août, le nombre brut de créations chute de 8,1 % au regard des chiffres de août 2010

la baisse est plus marquante pour les auto-entrepreneurs (-12,4% à comparer aux non auto-entrepreneurs, -8,8%). Si nous comparons août avec la moyenne mensuelle des 7 premiers mois de l’année, la diminution est de 25% pour l’ensemble des créations, comparable avec 2010 (-29,7%) et 2009 (-25,6%), le fait du mois d’août.

 

Août 2011 connait une situation moins favorable pour les auto-entrepreneurs qu’en 2009 et 2010, et un taux proche de création non auto-entrepreneurs au fil des années :

 

Nombre en 2011

Indices août

Indices moyenne

Janvier-juillet

Août

Moyenne mensuelle

Janvier-juillet

2011

2010

2009

2011

2010

2009

Tout créateur

35 317

47 082

100

108,8

101,5

100

116,1

102,3

Auto-entrepreneur

18 523

24 617

100

114,2

110,7

100

129,7

102,2

Non auto-entrepreneur

16 794

22 465

100

102,9

91,4

100

102,9

101,2

                 

L’importance des auto-entrepreneurs diminue en 2011 au regard de 2010  (52,3% en 2011 pour les 7 premiers mois et 58% en 2010).

SOMMAIRE

23 députés ont déposé une proposition de loi pour encadrer l’autolicenciement du salarié

Cette proposition de loi vise à préciser la prise d’acte, un mode de rupture du contrat de travail à l’initiative du salarié, crée par la jurisprudence, en plein essor. Un salarié peut «  en raison des faits qu’il reproche à son employeur » prendre acte de la rupture de son contrat de travail ; exemples de modification unilatérale de la rémunération, du non paiement d’heures supplémentaires, du non respect du repos hebdomadaire, du manquement à l’obligation de sécurité en cas d’accident du travail, du  harcèlement). Il prend effet immédiatement et peut ouvrir droit à des indemnités légales de licenciement et dommages et intérêts; c’est ensuite aux prud‘hommes de trancher ; si la démarche est jugée infondée, le salarié est considéré comme démissionnaire.

 

SOMMAIRE

Le don de RTT, futur outil de solidarité entre collègues

Un projet de loi du député Paul Salen, cosignés par 136 députés,  pour rendre légal le don de RTT, sur une base volontaire, par un salarié à un autre salarié, notamment dans le cas d’enfant mineur exigeant une présence soutenue et des soins contraignants d’un parent ; ceci  éviterait ainsi une perte de revenu à ce parent contraint et par ailleurs salarié.

 

SOMMAIRE

« La seule source possible d’emplois, ce sont les PME »

« Car elles innovent et créent de bons jobs qui ne sont pas délocalisés, au moins dans un premier temps. Or les PME sont soumises au même carcan que les entreprises mille fois plus grosses qu’elles, mais surtout, elles n’ont pas suffisamment accès au capital… Les banques ne peuvent se permettre de leur prêter car la dette ne rapporte pas assez par rapport aux risques pris. Le pire est qu’il y a d’immenses réserves de capital. Quelques 1 500 milliards dans les bilans des grandes entreprises européennes. »

A la question « pourquoi les PME ne parviennent-elles pas à lever du capital ? », la réponse est « La fiscalité est inadaptée…Il faut absolument rééquilibrer la fiscalité du capital par rapport à celle de la dette. »

 

SOMMAIRE

La moitié des RMIstes de 2002 en sont sortis avant 2008, dont 19% au cours de la première année

L’étude a porté sur les Rmistes de 2002, observés jusqu’en 2008, avant la mise en place du RSA.

 

52% sont sortis du RMI sans y revenir : 19% en cours de première année (groupe 1), 17% entre 1 et 3 ans (groupe 2), 16% plus de 3 ans après (groupe 3). Par contre 22% (groupe 5) ont toujours été au RMI entre 2002 et 2008 ; 26% (groupe 4) enfin ont fait plusieurs allers et retours entre RMI et vie professionnelle de courte durée.

 

Hors le fait qu’il en soit ou non sortis, ce qui les caractérise le plus est l’âge et le fait d’être isolé avec ou sans enfant et pas le fait d’être femme ou étranger. Par contre le fait d’être en couple est un atout (27% ont été bénéficiaires du RMI contre 73% pour les isolés) :

Sortis

1ére année

entre 1ére et

3éme année

entre 3 et 7éme année

Allers et retours

Jamais sortis

Ensemble

Répartition

19

17

16

26

22

100

            Age

Moins de 30 ans

47

41

37

41

31

39

30-39 ans

30

33

30

34

31

32

40 ans et plus

23

26

33

25

38

29

Femmes

54

52

54

54

59

55

Situation familiale

 

Isolé avec enfant

13

19

24

22

31

22

Isolé sans enfant

58

55

49

47

46

51

Couple avec enfant

20

18

20

24

18

20

Couple sans enfant

9

8

7

7

5

7

Etranger (CEE ou non)

9

10

10

12

9

10

En intéressement*

21

9

7

13

5

11

             

*Intéressement signifie que la personne cumule temporairement ses revenus d’activité et son allocation à la suite d’une reprise d’emploi.

 

Ceux qui sont sortis dés la première année sont plus jeunes, plus souvent isolés sans enfant et en intéressement ; le groupe de ceux qui sont sortis entre la 1ére année et la 3éme année sont proches (hors l’intéressement).

Ceux qui ne sont jamais sortis sont plus âgés, plus souvent isolés avec enfant.

 

Chaque année, 30% sont de nouveaux entrants dans le dispositif, alors que les sorties sont un peu moins nombreuses (entre 24 et 27% entre 2003 et 2005, puis 29 à 32% les années suivantes).

 

La situation diffère selon les régions : 3 régions ou groupes de région sont habituellement en situation défavorable (les DOM TOM, le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine), alors que 6 régions sont en situation plus favorable : Auvergne, Bretagne, Basse-Normandie, Franche-Comté, Rhône-Alpes et paca.

 

%

Toujours au RMI

à 1 an

%

Toujours au RMI

en 2008

%

Sans interruption

depuis 2002

Situation plus

favorable

66% et

moins

Franche-Comté 61

Rhône-Alpes 62

Basse-Ndie 64

Bretagne 65

25% et moins

Rhône-Alpes 22

Auvergne, Basse-Ndie et

Bretagne 23

Paca et Midi-Pyrénées 25

 

12% et moins

Franche-Comté 7

Rhône-Alpes 9

Bretagne et basse-Ndie 10

Picardie et Auvergne 11

Bourgogne et Paca 12

 

Moyenne

67 à 73%

Moy 70

Autres régions dont Ile

de France 70

26 à 32%

 

Moy 29

Autres régions dont Ile

De France 27

13 à 17%

 

Moy 15

Autres régions dont Ile-de-France 15

Situation

défavorable

74% et

plus

DOM-TOM 78

Nord-Pas-de-

Calais 75

33% et plus

DOM TOM 42

Limousin 38

Lorraine 36

Nord-Pas-de-Calais 35

18% et plus

DOM TOM 25

Nord-Pas-de-Calais 19

Lorraine 18

 

 

SOMMAIRE

8% des chômeurs (au sens BIT) suivaient une formation professionnelle fin 2009, un chiffre en baisse et un financement qui glisse de Pôle Emploi aux régions

576 000 demandeurs d’emploi ont suivi une formation de plus d’un mois, en baisse de 5% par rapport à 2009 (ils étaient 700 000 en 2004), alors que le nombre de chômeurs a augmenté de 18%. Fin 2009, 230 000 suivaient une formation, soit 8% des personnes au chômage (au sens du BIT).

 

Le financement de Pôle Emploi a beaucoup baissé depuis 2004, alors que celui des régions a beaucoup progressé, mais inégalement selon les régions (en Ile de France 58% seulement en 2009) :

 

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Régions*

48

53

52

56

56

62

Pôle Emploi

36

29

31

26

20

12

Etat

8

9

9

10

12

15

Par le stagiaire

2

3

3

4

6

6

Autres (Agefiph, Opca…)

6

6

5

3

5

5

Total

100

100

100

100

100

100

 Les régions ont bénéficié du transfert des crédits AFPA (les ¾ des stages gérés par l’AFPA sont financés en 2009 par les régions, contre 57% en 2007), mais le nombre de stages gérés par l’AFPA ont aussi fortement diminué (-43% entre 2007 et 2009).

L’Etat pour sa part s’est recentré sur l’illettrisme et les publics les plus en difficulté (migrants, personnes handicapées, détenus).

 

Le public diffère selon les financeurs (il s’agit ici des financeurs des formations elles-mêmes):

Caractéristiques

Ensemble

Régions

Etat

Pole Emploi

Autres (stagiaires, Opca, Agefiph)

Part des femmes

50

52

40

43

58

Age

         

Moins de 26 ans

44

51

29

30

35

26 à 45 ans

43

38

52

55

47

Plus de 45 ans

13

11

19

15

18

Type de rémunération

         

Rémunération Etat ou région

43

52

65

0

22

Assurance chômage er RFPE

46

39

16

99

62

Protection sociale

10

9

19

0

15

Régime de solidarité

1

0

0

1

1

Durée de la formation en mois

         

De 1 à moins de 3 mois

41

35

37

68

40

De 3 à moins de 6 mois

28

32

23

21

19

6 mois et plus

31

33

40

11

41

En moyenne en nbre de mois

4,8

4,9

5,7

2,9

5,6

Total

         

 90% des stagiaires sont rémunérés pendant leur stage : un système particulièrement complexe.

 

Les stagiaires rémunérés au titre de l’assurance chômage et qui suivent une formation validée par Pôle Emploi dans le cadre du projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) conservent leur allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) pendant leur formation et s’appelle alors « aide au retour à l’emploi-formation » (AREF).

 

– Les salariés licenciés pour motif économique bénéficient de la convention de reclassement professionnelle (CRP) ou du contrat de transition professionnelle (CTP) ; ils perçoivent l’allocation spécifique de reclassement (ASR) et l’allocation de transition professionnelle (ATP), toutes deux égales à 80% du salaire brut antérieur.

Les demandeurs d’emploi qui ne sont plus indemnisables au titre de l’ARE et ne bénéficient ni de l’ASR ni de l’ATP peuvent recevoir la rémunération des formations de pôle emploi (652€ mensuels en 2009).

 

-Les demandeurs non rémunérés par Pôle Emploi (43%) ont perçu entant que stagiaire de la formation professionnelle une rémunération du régime public de stage (RPS) versée par l’Etat pour 27% et par les régions pour 73% (652€ mensuels en 2009 pour ceux qui ont travaillé au moins 6 mois).

 

-Les 10% restant ne sont pas rémunérés mais pris en charge pour leur protection sociale.

 

 

SOMMAIRE

L’expérimentation étudiée du CV anonyme ne confirme pas de discrimination relative au sexe, à l’âge, à la localisation en zone sensible ou au fait d’être issu de l’immigration

Les évaluations ont été menées sous la conduite de pôle emploi, dans la cadre d’une étude quantitative menée par le CREST/IPSOS sur 1 000 recrutements (la moitié en CV nominatif et l’autre moitié en CV anonyme) et d’une étude qualitative, conduite par le cabinet Amnyos auprès de 4 réseaux intermédiaires de l’emploi (Pôle Emploi, société de travail temporaire…) et de 90 entreprises (50 ayant volontairement recruté par CV anonyme).

 

L’origine de ce questionnement provient notamment d’un rapport du BIT en 2007 où il était affirmé que la grande majorité des recrutements était marquée par une discrimination dés la lecture du CV : 11% seulement des employeurs y respectaient une égalité de traitement, 70% favorisaient le candidat d’origine française et 19% le candidat « minoritaire » ; par contre, par la suite, les candidats étaient traités de manière équitable.

 

Limites de l’étude :

-60% seulement des recrutements passent par un CV ; certains secteurs d’activité (BTP, transports routiers…), certaines tailles d’entreprise (les plus petites), certains postes (les moins qualifiés notamment) ne sollicitent pas de CV.

-Le fait que l’étude quantitative s’appuie sur l’intermédiation de Pôle Emploi peut influencer les résultats, 57% des recrutements ne passant par Pôle Emploi, plus sollicités pour des postes de moyenne et basse qualification

-Nombre d’entreprises volontaires sont plus ouvertes que la moyenne aux discriminations.

 

Les résultats de l’étude quantitative montrent que l’usage du CV anonyme n’a pas en moyenne modifié les chances de parvenir à un entretien d’embauche pour les candidats femmes, jeunes et seniors. Par contre, de façon étonnante, il réduit l’accès aux candidats issus de l’immigration ou habitant en zone sensible  (4,6% de chances d’accès à un entretien contre 9,6 dans le cadre de CV nominatif); la raison donnée est qu’une minorité de recruteurs portent une attention favorable à ces personnes dans le cadre de CV nominatif.

 

Toutefois, des différences apparaissent si l’on observe le comportement des recruteurs dans le cadre de CV classique, différences qui disparaissent quand on observe la moyenne globale :

Les hommes privilégient l’embauche d’homme (accès à un entretien pour 25,9% des candidats hommes contre 9,3% pour les femmes) ; avec le CV anonyme, l’accès devient plus fréquent

Les femmes privilégient le recrutement de femmes mais de façon plus modérée que les hommes (12,7% de chances d’accès contre 7,5% pour les candidats hommes).

Même type d’effet en ce qui concerne l’âge : les recruteurs de moins de 45 ans sont défavorables aux candidats de plus de 50 ans (un écart de 16 points) ; le CV anonyme améliore nettement la chance d’accès.

 

En fin de processus du recrutement, les recruteurs interrogés estiment que le CV anonyme est aussi efficace pour évaluer les candidats, le temps passé y est le même et les délais pour recruter, identique.

 

SOMMAIRE

Le travail illégal en 2010 : 6,9% des établissements contrôlés ont fraudé ; ce sont surtout des établissements récents de très petite taille.

4 307 établissement et 8 443 salariés ont été contrôlés de façon aléatoire  (sans que l’on puisse parler d’un échantillon représentatif); 6,9% des établissements contrôlés ont fraudé (10,5% en 2009) ; il en est de même pour 2,6% des salariés auditionnés (5,2% en 2 009 ; ces taux selon le rapport sont sous-estimés ; les taux les plus importants ont été rencontrés dans les DOM. Les taux les plus élevés sont localisés dans les établissements les plus récents :  

Ancienneté de l’établissement Nbre d’étab contrôlés en 2010 % de fraude redressée en 2010 % de fraude redressée en 2009
Moins d’un  an 215 14,6 20,3
Dé 1 à 2 ans 280 10,3 11,2
Entre 2 et 5 ans 999 4,4 9,2
Entre 5 et 10 ans 852 8,4 10,5
Entre 10 et 20 ans 726 7,0 7,1
Entre 20 et 35 ans 993 5,6 9,8
Plus de 35 ans 179 4,6 7,5
Total 4 307 6,9 10,5

  Et dans les plus petits établissements (9 à 10 en 2010 et 11 à 13 en 2009) pour les établissements de 0 et 1 salarié.   La fraude porte davantage sur les travailleurs hommes (2 fois plus que pour les femmes), sur les moins de 18 ans et les plus de 60 ans, sur les stagiaires, les CDD et les contrats aidés ; elle vise essentiellement les travailleurs de moins d’un an d’ancienneté dans l’emploi  

SOMMAIRE

Les professionnels de santé, principaux acteurs de la « fraude » à l’assurance maladie du régime général

Sur les 156,3 millions d’€ de « fraudes », 45,5% sont le fait des hôpitaux et cliniques :

Type d’acteur

acteur

Montant estimé de la fraude en million d’€

Type de « fraude »

Clinique/hôpitaux

Clinique/hôpitaux

71,1

Facturations erronées à l’assurance-maladie dues notamment à la complexité de la nomenclature, mais aussi dans certains cas au fait de tarifs plus avantageux

Professionnels libéraux

Infirmiers

12,7

Facturation à plusieurs reprises d’une même visite, sans préjudice pour le bénéficiaire, ou prestations fictives

Médecins

4,9 dont 2,8 pour les généralistes

 

Actes fictifs, facturation multiple, faux codages

Dentistes

3,8

Kinés

2,5

Pharmaciens

3,5

Facturation de médicaments non délivrés

Transporteurs

Transporteurs

6,8

Utilisation de fausses ordonnances ou volées ; un montant moyen très élevé : 16 000€

Assurés

Assurés

12,8

Au titre des arrêts maladie (5,4mil€), des prestations invalidité (4,9), et de l’usurpation des droits (2,5)

 

SOMMAIRE

Entre 1999 et 2007, la population a le plus progressé en milieu rural (9%), dans les unités urbaines de 2 à 10 000 habitants (6 à 7%) et dans l’agglomération parisienne (5,8%)

En 10 ans, l’espace urbain a progressé de 19% ; les villes occupent désormais 22% de l’espace urbain et abritent 77,5% de la population (47,9 millions d’habitants). 41% habitent dans des communes d’au moins 200 000 habitants (dont 16,7% dans l’agglomération parisienne) ; 40% habitent en ville centre et autant en banlieue (37,5%), alors que 22,5% vivent en milieu rural.

 

La progression entre 1999 et 2007, en nombre d’habitants, a été au regard de la taille des communes, la suivante :

Taille des unités urbain* en milliers

Population 2007 en million

Pop en %

Evol 2007/1999

Densité en 2010 (hab/km²)

Nbre d’unités urbaines

Nbre de communes

2 à 5

4,145

6,7

7,3

113,7

1 251

1 908

5 à 10

3,516

5,7

6,1

155,9

515

1 151

10 à 20

3,077

5,0

5,2

212,4

223

814

20 à 50

3,878

6,3

2,4

325,6

126

796

50 à 100

4,498

7,3

3,3

456,8

64

548

100 à 200

3,260

5,3

3,4

724,7

22

386

200 à 2 000

15,205

24,6

4,0

940,3

31

1 212

Agglo parisienne

10,303

16,7

5,8

3 621,8

1

412

Ensemble urbain

47,883

77,5

4,6

403,2

2 233

7 227

Dont centre

24 715

40,0

3,8

370,2

2 542

Dont banlieue

23 168

37,5

5,6

445,6

4 685

Ensemble rural

13 912

22,5

9,0

32,7

29 343

Total

61 795

100

5,6

113,6

2 233

36 570

*Est considéré comme unité urbaine un ensemble de communes sur lequel on trouve une zone de bâti continu (pas plus de 200 mètres de coupure entre deux constructions et dans lequel réside au moins 2 000 habitants).

 

L’urbanisation a surtout progressé dans l’ouest et le sud-est. L’espace rural a le plus progressé entre 1999 et 2007, mais c’était déjà le cas depuis la fin des années 1 970.

Noter la situation des DOM où la très grande majorité des communes sont urbaines (entre 89 et 98% des communes)

 

En 1936, la population urbaine regroupait 53% des français, 63% en 1962, 73% en 1975, 74% en 1990 et 77,5% en 2007 ; l’urbanisation de la population est  proche depuis 1975.

 

 

 

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