Archives annuelles : 2024

Qui sont les 40 entreprises de la transformation durable de l’économie ?

Un nouveau regard sur les entreprises contribuant à la transition écologique et sociale.

 

Initié par une coalition d’acteurs économiques, comprenant notamment le Mouvement Impact France et Bpifrance (une filiale de la Caisse des Dépôts, comme Novethic), cet indice se positionne comme une alternative au CAC40 et au SBF120 en ne sélectionnant que des entreprises engagées dans la transformation durable de l’économie.

⇒ Objectif et réalité de ces entreprises.

Le contexte : le secteur des technologies vertes a enregistré une augmentation significative des levées de fonds, notamment grâce à la dynamique du marché des énergies renouvelables.
En moyenne, les 120 start-ups réalisent environ 26M€ de chiffre d’affaires et ont enregistré une croissance de 56% entre 2022 et 2023 : plus de la moitié des sociétés réalisent en réalité entre 1 et 5M€. Plus de la moitié des start-ups ont une entrepreneuse dans leur équipe fondatrice. Le profil général des fondateurs est aussi diversifié : un quart a moins de 25 ans, un quart a plus de 50 ans.

 

L’objectif est de “mettre en lumière et de soutenir à leur juste valeur des entrepreneurs qui prennent le risque d’innover en perturbant nos façons de faire, nos modèles, nos modes de consommation et d’action pour façonner l’économie de demain”.

Il s’agit également de démontrer que la transition écologique et sociale peut être synonyme de pérennité économique pour les entreprises, tout en attirant les investisseurs. 

 

♦ Quel est le profil des entreprises sélectionnées ?

La sélection s’est concentrée sur de jeunes entreprises de la transition écologique et sociale (créées après 2014), comptant au moins 15 salariés et réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 1M€.

36% ont le statut d’entreprise de l’ESS ; 54% ont une femme dans leur équipe fondatrice.

Ces entreprises bénéficieront d’un accompagnement proposé par les partenaires du projet, notamment des financements, une assistance au développement via l’Impact Lab et une étude d’impact menée par le Boston Consulting Group (pour évaluer les impacts de ces entreprises, notamment en termes de réduction des coûts sociaux et environnementaux). 

Près de la moitié des entreprises de cet indice opèrent dans les domaines de la lutte contre le changement climatique, de la préservation de la biodiversité et de l’économie circulaire et apportant une attention particulière aux initiatives sociales.

⇒ Parmi ces 40 entreprises,

– On retrouve des champions de l‘économie circulaire, qui proposent des produits reconditionnés, luttent contre le gaspillage alimentaire, mais aussi une néo-banque durable, ou encore les producteurs d’aliments d’origine végétale.

 

– En matière d’initiatives sociales, on y trouve des entreprises qui luttent contre les inégalités de santé, l’orientation scolaire et professionnelle des jeunes, et l’insertion professionnelle des réfugiés.

 

– En matière d’impact social et environnemental, on trouve une plateforme de mode durable, une entreprise encourageant la consommation responsable de produits de la mer, ainsi que plusieurs entreprises spécialisées dans les services de comptabilité carbone, des fournisseurs d’énergies renouvelables et des acteurs de la santé mentale en milieu professionnel.

Pour en savoir davantage : https://www.lerameau.fr/wp-content/uploads/2024/07/Bulletin-ISC-LR-62_07-2024_BAD.pdf

 

Une étude du Boston Consulting Group publiée en 2023 révèle que les administrateurs des grandes entreprises ont une perception plutôt négative de la RSE : 68% estiment que la durabilité a peu d’impact sur la performance financière.
Il est plus généralement constaté un manque de compréhension des enjeux de la RSE au plus haut niveau des entreprises : seuls 29% des membres des conseils d’administration dans le monde estiment être suffisamment formés ou informés et près de la moitié estiment que cela ne fait tout simplement pas partie de leurs compétences ou de leurs responsabilités habituelles. A peine 1/4 des employés considère leur manager pleinement engagé sur les questions de RSE, et seulement 4% le perçoivent comme un moteur du changement durable au sein de leur entreprise.

 

Si selon Cegos, 80% des salariés déclarent avoir suivi une formation liée à la RSE au cours des 3 dernières années (séances de sensibilisation, ateliers interactifs…), 60% préféreraient que leur entreprise accompagne les managers de proximité pour les aider à intégrer la RSE dans leurs activités ; les études montrent que les salariés sont déjà volontaires et engagés en matière de durabilité ; ce qui leur manque, ce sont les ressources et le cadre nécessaires pour intégrer la RSE dans leur quotidien professionnel.

 

Dans l’article “Le management insuffisamment impliqué dans le pilotage de la stratégie RSE ” dans Bulletin de veille et de capitalisation d’innovation sociétale – n°62 – Juillet 2024.

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L’apprentissage en 2022 : les taux de rupture et leurs évolutions depuis 2017.

Les taux de rupture, s’ils sont moins élevés dans des activités tertiaires, dans des moyennes et grandes entreprises, et dans les formations supérieures préparées, ces taux y ont paradoxalement fortement progressé depuis 2017.

 

Les taux de rupture en 2022 : 21% des contrats d’apprentissage commencés en 2022 sont rompus au cours de leurs 9 1ers mois d’exécution (vs 18,9 en 2017). Suite à cette rupture, l’apprenti peut commencer un nouveau contrat dans les 2 mois (6%), ou entre 2 mois et jusqu’à six mois après (2%). 

 

⇒ Qu’en est-il selon les profils des apprentis et des entreprises employeurs ?

♦ Selon le profil de l’apprenti :

Les ruptures sont plus fréquentes pour les apprentis les plus jeunes, qui préparent plus souvent des formations de niveau CAP à bac+2 (25,4% pour les 15-17 ans vs 24,5 pour les 18-19 ans et 18-22% au-delà). Rappelons qu’en 2022, 19% ont entre 15 et 17 ans, 23% 18-19 ans, 26% 19-21 ans et 32% 22 ans et plus.

– Selon les formations initiales des apprentis, les taux varient : dans le secondaire, 26% des contrats sont rompus contre 18% dans le supérieur. Ils sont de 29,9% pour les sans diplômes, de 24,2 pour les diplômés du CAP, de 23,9 pour ceux du bac mais de 13,7% pour les bac+2 et au-delà,

– Le taux est un peu plus élevé pour les femmes  (23% vs 19,5 pour les hommes),
– Ils sont de 34% pour ceux en recherche d’emploi, de 27% pour les stagiaires en formation professionnelle et de 31,4% pour les inactifs, 

– Ceux habitant en QPV connaissent plus de rupture (28,1% vs 20,5 les autres).

 

♦ Selon le type de contrat :

– Ils sont de 24,5% pour les contrats longs et de 18,3 pour les contrats courts, mais de 19,7 pour les contrats aidés,

– Les taux de radiations sont plus élevés pour ceux qui préparent une formation de niveau CAP (29,3%) ou de niveau bac+2 (26,2%), et nettement moins pour ceux qui préparent une formation de niveau au moins bac+3 (11-9 à 14,5%) ; ceux qui préparent une formation de niveau bac ont un taux de 22,5%.

 

♦ Selon le profil de l’entreprise :

– Au regard de la taille : les moins de 10 salariés connaissent les taux les plus élevés (27,6% pour les 0-4 salariés, 26,1 pour les 5-9 salariés), puis les 10-49 salariés (21,5) et enfin les 50 salariés et plus (11,4-13,7), 

– Au regard des secteurs d’activité : les taux de rupture les plus élevés sont le fait des HCR (36%), de la coiffure et salons de beauté (30,4), des commerces de bouche (28,4), des commerces (25,6). Ces secteurs accueillent majoritairement des apprentis du secondaire.

⇒ L’évolution dans le temps.

♦ Les secteurs et niveaux de formation où les taux de rupture progressent le plus en 5 ans sont aussi ceux qui sont les plus dynamiques en termes d’entrées en apprentissage.

 

♦ L’ancienneté des employeurs dans l’apprentissage réduit globalement la probabilité de rupture des contrats. Les employeurs avec le plus d’ancienneté dans l’apprentissage sur les 10 dernières années pourraient avoir progressivement acquis de l’expérience dans l’accueil d’apprentis, de l’étape du recrutement (détection des jeunes les plus motivés) à l’encadrement au quotidien (formation des maîtres d’apprentissage) ; un effet de sélection est également possible : parmi les employeurs ayant accueilli dans le passé des apprentis, seuls ceux qui ont des expériences positives continueraient d’en recruter.

 

♦ Le taux de rupture à 9 mois des contrats d’apprentissage en 2022 (21,1%) est plus élevé que ceux constatés pendant la crise sanitaire (17% pour les contrats commencés en 2019 et 16% pour ceux commencés en 2020), et avant la crise (18,9% en 2017).

Il faut rappeler que lé législation et les pratiques ont changé entre 2017 et 2022 : en effet le nombre d’apprentis a beaucoup évolué, passant de 289 938 en 2017 à 811 511 en 2022 (triplant quasiment).

 

♦ Paradoxalement, les taux de rupture augmentent bien plus pour ceux inscrits dans une formation du supérieur :  si les taux de rupture sont faibles pour ceux préparant une formation de niveau au moins bac+3 (11,9 à 14,5%), l’évolution des taux de rupture y est plus que forte (entre un doublement et quasi triplement), alors que la hausse pour les formations de CAP n’est que de 3,9%.

♦ De même les taux de rupture sont faibles dans les entreprises de moins de 10 salariés (de 4,8 à 6,1%) alors qu’elles embauchent 45% des apprentis ; ils sont bien plus élevés dans les entreprises de plus de 50 salariés (entre 36 et +71).

♦ Par rapport aux contrats commencés en 2017, les taux de rupture doublent pratiquement dans des secteurs peu concernés historiquement par les ruptures (informatique, communication, activités financières et assurance, enseignement, santé et action sociale) et sont faibles dans les activités “traditionnelles” telles le commerce, le commerce de bouche, la construction, les services aux particuliers, l’agriculture et sont même inférieurs pour les HCR.

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/ruptures-des-contrats-dapprentissage-quelles-evolutions-depuis-la-reforme-de-2018

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Les TPE sont interrogées sur leurs nouvelles organisations du travail.

Méthodologie : échantillon de 1 005 dirigeants de très petites entreprises (TPE) de 0 à 19 salariés ; les entreprises réalisant moins de 50 000€ de chiffres d’affaires à l’année n’ont pas été interrogées. 
L’échantillon a été raisonné puis ramené à son poids réel lors du traitement sur les critères suivants : secteur d’activité de l’entreprise, taille de l’entreprise, région d’implantation.

Les interviews ont été réalisées par téléphone du 27 mai au 17 juin 2024.

 

Une même proportion de dirigeants de TPE (entre 25 et 28%) pratique le télétravail, la flexibilité du travail laissée à l’appréciation de leurs salariés, ou sont ouverts à la semaine de 4 jours et à l’impact de l’IA pour leur entreprise.

⇒ Conjoncture.

♦ 54% sont optimistes pour leur activité  (dont 8% très optimistes) ; entre le 2éme trimestre 2023 et le 2éme trimestre 2024, 58,5% se disaient optimistes mais seulement 45% entre fin 2022 et mi 2017.

Les plus optimistes sont les moins de 35 ans (75% vs 50-54% les autres tranches d’âge) et ceux chefs d’entreprise depuis moins de 10 ans (61%).

46% sont pessimistes dont 17% très pessimistes. Les plus pessimistes sont les dirigeants de l’activité commerce alors que ceux des activités BTP (34%) et services aux particuliers (32%) le sont beaucoup moins. En termes de taille les plus pessimistes sont les 1-2 salariés (51%) vs 41 les 10-19 salariés.

 

♦ 10% ont embauché depuis le 1er avril 2024, que ce personnel soit ou non encore présent dans l’entreprise aujourd’hui et/ou envisagent d’en embaucher d’ici le 30 juin 2024 et 6% ont débauché ou envisagent de le faire. En 2024, le niveau est à 10%, plutôt moins qu’en 2023 (entre 12 et 15%).

Ce sont les 10-19 salariés qui envisagent le plus d”embaucher (41%) et pas ceux travaillant seuls (4%).

 

♦ 19% déclarent rencontrer des difficulté financières (très importantes 7%, assez 12%) et 63% pas de difficultés financières. Au sein de ce groupe, 25% envisageraient un dépôt de bilan dans les 6 mois (5% des TPE).

⇒ Les nouvelles organisations du travail.

♦ Quels âges ont leurs salariés ? Quelles opinions ont les dirigeants sur les jeunes ?

49% des salariés ont moins de 40 ans dont 37 entre 30 et 39 ans et par ailleurs 31% entre 40 et 49 ans et 20% plus de 50 ans.

Au cours des 5 dernières années, ils ont eu des jeunes nés depuis le milieu des années 90, et qui auraient aujourd’hui moins de 30 ans : 48% étaient stagiaires, 44% salariés et 42% alternants ou apprentis.

 

Interrogés sur les jeunes, les dirigeants répondent :

Aujourd’hui les salariés cherchent à s’accomplir en dehors de leur travail (80% d’accord dont tout à fait d’accord 35%) : ils sont moins travailleurs que leurs aînés (69% dont 39), mais ils savent mieux que leurs ainés affirmer leurs limites (69% dont 39).
La relation des dirigeants au travail a évolué ces dernières années (71% dont 27), notamment du fait des pratiques des jeunes (37% dont 9).

 

♦ 26% autorisent le télétravail dans leur entreprise (dont 8% 3 jours ou plus par semaine et 18% 1 ou 2 jours), dont 58% les services aux entreprises et les services aux particuliers (29%), les autres activités le font entre 4% pour l’hôtellerie, 7 la santé, 12 le commerce, 15 le BTP et 16 l’industrie.

Ceux qui ne le font pas affirment que leur activité n’est pas compatible.

 

♦ 28% sont favorables à la mise en place de la semaine de 4 jours ; 13% l’auraient déjà mise en place. Les moins de 35 ans sont les plus favorables (53% vs 24-28% les autres tranches d’âge).

Les avantages sont pour les 3 items jugés les plus importants :

– Un meilleur équilibre des temps de vie pour les salariés (38% en 1ére citation, 60 pour l’ensemble des citations),
– Un meilleur bien-être au travail et une réduction du stress (28 et 46%), 

– Un moyen d’attirer et de conserver les salariés (15 et 32%).

 

Suivent d’autres items pour lesquels les citations en 1er lieu sont rares (entre 1 et 5%), mais au regard de toutes les citations, le propos est plus fréquent : un impact positif sur l’environnement en réduisant le nombre de jours de déplacement des salariés (25% toutes citations), et par ailleurs au profit de l’entreprise : une réduction des coûts opérationnels de l’entreprise (chauffage, électricité…) pour 16%, une amélioration de la performance de l’entreprise (15%), une diminution de l’absentéisme (7%) et une innovation et une créativité accrues (6%).

 

4 principaux freins sont cités :

– Une moins bonne coordination avec l’externe si les clients n’adoptent pas le même rythme (26% en 1ére citation et 41 toutes citations),
– Des difficultés à couvrir des heures de service (26% et 37), notamment les secteurs des HCR et du commerce (40 et 34%),
– Une baisse de la production de l’entreprise (15% et 31), davantage citée par les artisans,
– Une hausse du stress chez les salariés qui doivent réaliser un même travail sur un temps réduit (9% et 15).

Sont nettement moins cités (toutes citations) : une moins bonne coordination interne si tous les salariés n’ont pas le même jour « off » (14% toutes citations), et la résistance au changement de certains salariés (6%).

 

♦ La flexibilité dans l’organisation du travail.

63% jugent flexible leur organisation du travail, dont 27% très flexible avec une grande autonomie des salariés dans leur organisation du temps de travail et 36% assez flexible. 81% des dirigeants dans le secteur des services aux entreprises la pratiquent.

Pour les 37% dont l’organisation du travail n’est pas flexible, 21% citent des possibilités d’adaptation restreintes à des situations exceptionnelles et 16% le fait d’horaires de travail fixes et identiques pour tous. Les activités le plus concernées sont les HCR, le commerce et le BTP.

 

♦ L’impact à venir de l’IA sur l’organisation du travail de leur entreprise et sur la nature des tâches. 28% estiment que l’IA aura un impact significatif (dont très 6).

 

Pour en savoir davantage : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2024/07/120824-Presentation-Barometre-TPE-Vague-76-Juin-2024.pdf

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Les associations connaissent une dégradation de leurs apports par l’Etat.

Entre 2005 et 2020, la part des subventions a baissé de 41% dans le budget des associations au profit de logiques marchandes.

 

⇒ Les associations : quels profils ?

 

35% des associations répondantes relèvent du secteur « social, santé, humanitaire »,  30% du secteur sportif, 29% de la culture, 24% des loisirs, 21% de l’enseignement, formation et insertion, 17% de l’environnement, 10% du secteur de la défense des droits et causes et 5% des activités économiques.

 

56% des associations interviennent à l’échelle locale, 41% au niveau départemental, 27% au niveau régional et 20% au-delà.

 

64% ont plus de 20 ans, 26% de 5 à 20 ans et 10% 5 ans au plus.

⇒ Et l”emploi ?

11% emploient des salariés, représentant 92% du budget du secteur associatif ; le nombre d’associations employeurs a nettement baissé depuis 2 000, passant de 18% des associations à 11% en 2020, mais le nombre de salariés (1,815 million en 2021) est resté stable (en moyenne 1,795 million entre 2011 et 2020), du fait d’un phénomène de concentration de l’emploi au sein des plus grosses associations.

En 2021, la masse salariale brute versée aux salariés  s’élève à 42,5Md€ (37,5% de leur budget), avec un salaire annuel moyen brut par salarié de 23 680€ alors qu’il est de 39 851€ dans le secteur privé.

 

L’emploi associatif se caractérise par une forte féminisation, une  prévalence du temps partiel et des contrats à durée déterminée (41% de CDD, plus du double de la moyenne nationale).

 

Selon l’Injep, les 21 millions de participations bénévoles représentent un volume de travail de l’ordre de 587 000 emplois en EQPT. Le taux d’engagement bénévole a retrouvé en 2023 son niveau de 2019, après le coup d’arrêt du fait du covid (24% des Français de plus de 15 ans). Noter que 57% des associations interrogées fonctionnent avec moins de 20 bénévoles. 

⇒ Les ressources des associations chiffrent 113,4Md€ en 2020.

45% ont un budget inférieur à 100K€, 29% entre 100 et 500K€, et 25% au-delà.

 

♦ Parmi les sources d’origine publique, en 2020, l’État représente 10,2% des ressources totales, les communes 12,4%, les départements 11,9%, les régions 4,7%, les organismes sociaux 8%, l’UE 0,6%, et d’autres sources de financements publics pour  3,7%, soient 51,5% des ressources.

 

♦ Les associations sans salarié se différencient des associations employeurs ; elles dépendent plus :

– Des recettes issues des services aux bénéficiaires (39 à 56% vs 24 à 43% pour les employeurs), 

– Des cotisations de leurs adhérentes et adhérents (15 à 32% de leurs ressources, notamment les activités économiques 32%, vs 2 à 22% pour les employeurs ),

– Moins des recettes publiques (entre 15 et 32% dont 21 les activités économiques, vs 44 à 56% pour celles avec employeurs sauf les sports).

 

♦ Qu’en est-il des ressources des associations employeurs ?

♦  Face à la montée en puissance des associations, l’Etat se tourne vers des méthodes concurrentielles (marchés publics, appels d’offre).

Entre 1999 et 2020, la part de l’État baisse de cinq points (passant de 15 à 10%) tandis que celle des collectivités passe de 27 à 29% ; la part du financement des associations par les communes baisse (15% en 1999, 11% en 2017), tandis que celle des régions est stable autour de 4 à 5%.

Les subventions publiques sont pour partie remplacées par des commandes publiques : entre 2005 les subventions publiques passent de 34 à 20%, alors que les commandes publiques augmentent de 17 à 20%.

Dans le même temps, le nombre de contrats aidés baisse de 51% entre 2016 et 2020.

 

Entre 2005 et 2020, la part des subventions a baissé de 41% dans le budget des associations au profit de logiques marchandes.

 

♦ Le nombre de foyers fiscaux donateurs baissent entre 2020 et la moyenne de 2013-2018 (de 5,3 millions à 4,8) mais le montant des dons augmente (passant de 2,604M€ à 2,843M€ pendant la même période). Les dons en ligne progressent de 60% entre 2019 et 2022 ; les « arrondis solidaires » ont permis de récolter plus de 28M€ de dons depuis sa création en 2014.

Par ailleurs, 3,5Md€ de dons sont le fait des entreprises et l’on compte 105 000 entreprises mécènes. Ce sont surtout les grandes entreprises qui donnent ; toutefois, 20% des PME et 5% des TPE donnent, oubliant nombre d’entre elles qui participent sans passer par cette modalité.

⇒ L’impact des associations.

Certaines associations prolongent voire accomplissent des services publics et parfois s’y substituent à moindre coût.

L’intensité de la vie associative influe sur la participation électorale, particulièrement dans les départements fortement touchés par le chômage : dans ces derniers, la participation électorale était de 55,1 % dans les départements où la vie associative est intense (35%) contre 43,2% dans ceux à moindre activités associatives.

Une enquête propre au CESE

Méthodologie : l’enquête du CESE en février 2024  a contacté 6 524 associations et reçu le retour de 5020, avec une nette surreprésentation des employeurs (71%, dont 48 entre 1 et 10 salariés, 17 de 11 à 50 et 6 au-delà), alors qu’ils ne sont que 11% pour la totalité des associations.

Paradoxalement cette enquête n’est pas utilisée dans le corps du rapport mais seulement portée en annexe. De fait, elle n’est pas représentative des associations puisqu’elle interroge essentiellement les associations employeurs.

 

Enfin le rapport formule 15 recommandations.

 

Pour en savoir davantage : https://www.lecese.fr/actualites/renforcer-le-financement-des-associations-une-urgence-democratique-le-cese-adopte-lavis

 

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L’absentéisme en entreprise.

Méthodologie : données recueillies en 2024 sur l’absentéisme de l’année 2023 ; Combien, quel profil ? Quelles activités?  pour qualifier l’échantillon. On peut supposer que les données sont issues des fichiers internes, sans pour voir statuer sur la qualité scientifique du sondage. Dommage qu’il faille observer les résultats avec précaution.

 

L’absentéisme maladie a retrouvé en 2023 son niveau de 2021 et d’avant Covid, avec 42% de salariés s’étant vu prescrire un arrêt maladie.

 

Le taux d’absentéisme maladie était de 42% en moyenne entre 2015 et 2018, de 39 entre 2019 et 2021, de 50 en 2022, avant de revenir à 42 en 2023 ; le taux est donc relativement stable, si l’on excepte la hausse de 2022. Mais prescription ne signifie pas arrêt effectif.

⇒ Une approche toutes entreprises.

♦ Par tranches de taille (taux de salariés arrêtés au moins une fois dans l’année).

Les grandes entreprises sont celles dont les taux de prescription chutent le plus entre 2021 et 2023, partant en 2021 et 2022 avec des taux très élevés (49 et 45%) pour tomber à 33% en 2023, alors qu’à l’inverse le taux au sein des moins de 10 salariés, très faible en 2021, augmente nettement en 2022 et 2023 (38 puis 40%).

 

Aucune explication n’est donnée à ces évolutions brutales. Par ailleurs, le taux faible de 2023 pour les entreprises de 1 000 salariés et plus (33%) est d’autant plus étonnant qu’il est beaucoup plus élevé pour les autres tailles (entre 40 et 52%). 

♦ Selon les caractéristiques des demandeurs.

Que l’on observe la moyenne 2015-2023 et 2023, le % de demandeurs se décline dans le même ordre ; tout d’abord 3 types de public proches en chiffrement le plus élevé : les 18-35 ans (48% moyenne 2015-2023, et 2023 46%), les femmes (45 et 48%), puis  les managers (45 et 45%). Puis nettement moins, 2 autres types : les hommes (39 et 37%) et les 50 ans et plus (36 et 37%). Si les 50 ans et plus sont ceux les plus susceptibles de maladie, ils sont aussi les plus enclins à demeurer au travail même en cas de maladie.

Noter qu’en ce qui concerne l’intérêt au travail (note de 9 ou 10/10), les moins de 35 ans chiffrent 23%, les 30-49 ans 37% et les 50 ans et plus 45%.

 

♦ Selon les types d’arrêts de travail.

 

– En durée d’arrêt en jours, 28% sont le fait de durée courte (de 1 à 3 jours), 62% de durée moyenne (entre 4 et 30 jours) et  10% pour  les durées longues (plus de 30 jours).

 

– Les raisons des prescriptions : 

 *Sans surprise, ce sont les maladies ordinaires (grippe, rhume, angine, gastro-entérité,…) qui sont l’objet des arrêts les plus fréquents (33% en 2023, surtout pour des arrêts courts),

 *Puis les troubles psychiques (15% en 2022 comme en 2023), à proximité entre arrêts courts, moyens (de 4 à 30 jours) ou longs (+ de 30 jours),

 * Les Troubles Musculo–Squelettiques (13%), répartis de façon proche entre arrêts de courte, moyenne et longue durée,

 * Les accidents et traumatismes (11%), conduisant à des arrêts plus souvent moyens et longs,

 * 2 autres types de troubles, les chirurgies non liées à un accident de travail (4%) et les maladies grave ou chroniques (4%) conduisant les unes et les autres à des arrêts longs.

 

♦ 1 salarié sur 4 dans une grande entreprise a choisi de télétravailler à la place d’aller consulter un médecin ou d’avoir un arrêt maladie, vs 1 sur 10 dans une TPE.

 

♦ 32% des dirigeants déclarent avoir mis en place des contrôles des arrêts maladie dans leur entreprise : 8% des dirigeants de TPE vs 25% les 50-249 salariés et 58% chez les 250 salariés et plus.

⇒ Une approche plus fine des TPE.

♦ Le profil des salariés en TPE :  32% ont moins de 2 ans d’ancienneté (vs 15% dans les grandes entreprises) ; 46% ont moins de 40 ans (65% dans les plus grandes).

90% des arrêts sont le fait de salariés en CDI vs 71 en 2020.

 

38% des salariés de TPE ont eu au moins 2 arrêts dans l’année vs 42% pour l’ensemble des salariés arrêtés, mais les arrêts longs ont été plus longs (21 jours par arrêt vs 17 jours en moyenne).

 

75% des salariés des TPE ont effectué l’arrêt de travail prescrit en 2023, en hausse au regard de la moyenne 2020-2022 de 65% et plus encore au regard de 2019, 58%.

 

10% des salariés des TPE ont choisi de télétravailler à la place d’aller consulter un médecin ou d’avoir un arrêt maladie, 16-17% chez les 10-249 salariés et 24-25% chez les 250 salariés et plus, sachant que l’importance du télétravail varie beaucoup selon la taille de l’entreprise (25% pour les TPE, 25-29% pour les 10-249 salariés et 41-54% pour les 250 salariés et plus).

 

Les moins de 10 salariés en ce qui concerne les types d’arrêts sont assez proches de la moyenne avec toutefois davantage d’accidents et traumatismes et moins de troubles psychologiques et TMS.

L’engagement au travail (mesuré par une note de 9 ou 10/10) baisse, moins pour les salariés des TPE (48% en 2023 mais 61 en 2018), comparés aux salariés dans les entreprises de 1 000 salariés et plus (26% vs 35).  

 

Pour en savoir davantage : https://www.malakoffhumanis.com/sites/smile/files/files/mh-lecomptoir-etude-absenteisme-2024-mh-25752-2404-2024-109.pdf

 

Selon l’enquête DiotSiaci 2024 sur l’absentéisme, le taux d’absentéisme au sein des entreprises françaises est en baisse en 2023, avec un taux de 5,06% contre 5,64% en 2022. Par contre, le taux d’absentéisme lié aux arrêts longs (de plus de 90 jours) est en hausse avec un taux de 2,70% et l’absentéisme lié aux AT/MP (Arrêt de travail / Maladie Professionnelle) atteint lui aussi son plus fort niveau jamais mesuré (0,82%).

SOMMAIRE

En 2023, 11,1% travaillent au moins une fois de nuit, et 3,8% habituellement.

Source : Insee enquêtes Emploi.

 

Le travail de nuit se focalise sur certains secteurs et certains CSP.

 

En 2023, 4% des salariés et 2,7% des non-salariés travaillent habituellement de nuit ; 6,9% des salariés travaillent de nuit occasionnellement vs 10,3% des non-salariés ; 10,9% des salariés et 13% des non-salariés travaillent de nuit au moins une fois dans les 4 dernières semaines.

Entre 2010 et 2023, le travail de nuit habituel a connu une diminution passant pour un travail habituel de 7,4% des salariés et 5,1% des non-salariés à 4 et 2,7%. Il en est de même pour le travail occasionnel (de 8 à 6,9% pour les salariés et de 16 à 10,3% pour les non-salariés).

 

En 2023, selon les CSP, ce sont les agriculteurs qui travaillent le plus souvent de nuit (habituel ou occasionnel), puis les ouvriers (15,5%), les artisans-commerçants (11,2%), les employés (10%) devant les cadres et professions intermédiaires (9,5 à 9,7%).

 

Les domaines les plus concernés en 2023 sont par ordre décroissant : la protection et sécurité des personnes et des biens (37,6%), le transport/entreposage (26,6%), la santé (19,2%), l’agriculture (18,9%),  les HCR (17,9%), les arts et spectacles (17,3%), l’industrie (15,6%), l’hébergement social et médico-social (14,9%), l’informatique/communication (10,7%), les services aux entreprises (9,8%) alors que les autres activités chiffrent souvent autour de 5%.

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/donnees/le-travail-de-nuit#:~:text=En%202023%2C%2011%2C1%20%25,%2C9%20%25%20en%202019).

 

 

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En mai, l’activité est en repli dans l’industrie et le bâtiment, et progresse dans les services marchands.

Méthodologie : 500 entreprises ou établissements interrogés entre le 29 mai et le 5 juin.

 

Mais les difficultés d’approvisionnement et de recrutement s’atténuent légèrement.

⇒ En mai

♦ En mai, l’activité est en repli dans l’industrie et le bâtiment, et progresse dans les services marchands.

 

-L’activité recule dans l’industrie, avec une ampleur plus importante que ce qui avait été anticipé par les chefs d’entreprise le mois dernier. Cette baisse doit être interprétée avec précaution car elle résulte principalement des congés et fermetures liés au positionnement des jours fériés, même après correction du nombre de jours ouvrables. 

 

-Dans le bâtiment, l’activité est en net repli, tant dans le gros œuvre que dans le second œuvre, notamment en raison des congés et de la météo défavorable qui a affecté les chantiers.

 

-Dans les services marchands, l’activité progresse en mai ; à la faveur des congés, elle est particulièrement élevée dans les activités de loisirs, l’hébergement et la restauration. En revanche, l’activité est en retrait dans les transports et certains services aux entreprises (les activités d’ingénierie et le travail temporaire).

⇒ en Juin

En juin, l’activité rebondirait dans l’industrie et les services marchands, et serait contrastée dans le bâtiment.

La progression serait marquée dans la location automobile ainsi que les services aux entreprises (conseil en gestion, ingénierie, activités juridiques et comptables, et édition), mais plus modérée pour les services aux particuliers (hébergement, restauration et activités de loisirs).
Dans le bâtiment, elle se contracterait dans le gros œuvre mais progresserait dans le second œuvre.

⇒ Difficultés.

-L’opinion sur la situation des carnets de commandes : dans l’industrie l’opinion est globalement stable par rapport à avril. Dans le bâtiment, le jugement sur les carnets de commandes se dégrade légèrement, tant dans le gros œuvre que dans le second œuvre.

 

-Les difficultés d’approvisionnement remontent légèrement mais restent limitées dans l’industrie (11%). Dans le bâtiment elles deviennent non significatives (3%).

Les difficultés de recrutement continuent de se replier lentement en mai : 36% en font état, après 38% le mois précédent.

 

-Dans l’industrie, les prix des matières premières continuent d’être jugés en recul par les chefs d’entreprise ; le solde d’opinion sur les prix de produits finis reste également négatif. De même, dans le bâtiment, les prix des devis sont de nouveau jugés en baisse. 
De façon plus détaillée, la proportion des industriels déclarant avoir augmenté leurs prix de vente ce mois‑ci s’établit à 7%, très en dessous des hausses du même mois de 2021‑2022 ; par ailleurs,5% des industriels déclarent avoir baissé leurs prix de vente.  
Dans le bâtiment, 5% des chefs d’entreprise indiquent une hausse du prix des devis et 8% avoir baissé leurs prix, après 8% en avril et 1% en mars, mois qui a enregistré le pourcentage le plus élevé depuis plus de 5 ans.
Dans les services, 10% ont augmenté leurs prix, alors que 5% les ont baissé.
Pour juin 8% prévoient d’augmenter leurs prix dans l’industrie, 11% dans les services marchands et 4% dans le bâtiment.

 

Pour en savoir davantage : https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/publications/enquete-mensuelle-de-conjoncture-debut-juin-2024

 

 

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Les prix progressent sur un an de 2,3%.

La tendance est à une légère baisse.

 

En mai 2024, l’indice des prix à la consommation est stable sur un mois, après +0,5% en avril. Cette stabilité résulte d’une baisse des prix de l’énergie (-1,2% après -0,3%), du fait du repli des prix des produits pétroliers (-2,4% après +0,7%) ; mais les prix de l’alimentation sont en légère hausse (+0,4% après +0,1%), générée par la forte accélération de ceux des produits frais (+2,9% après +0,2%), comme ceux des produits manufacturés (+0,1% après 0%), et ceux des services (+0,1% après +1%). 

 

Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 2,3% en mai, après +2,2% en avril. Cette légère hausse provient du prix de l’énergie (+5,7% après +3,8%), notamment des prix des produits pétroliers (+2,9% après -0,7%). Les prix de l’alimentation accélèrent légèrement (+1,3% après +1,2%). Les prix des produits manufacturés sont stables (après -0,1%). À l’inverse les prix des services ralentissent (+2,8% après 3%). 

 

Et de façon plus fine par secteur d’activité :

 

♦ Les prix de l’énergie accélèrent sur un an de 5,7%, du fait de l’électricité (+19,5%), des combustibles liquides (+7,4%), du gazole (+2,5%) et de l’essence (+1,8%). 

 

♦ Les prix des services augmentent de 2,8% : ceux des assurances (+7,8%), des services récréatifs et culturels (+4,4%), de la protection sociale (+3,6%), de la restauration (+3,1%), de l’hébergement (+2,9%), des transports ferroviaires (+2,4%), des loyers, eau, enlèvement des ordures ménagères (+2,7%), ceux des services de santé (+1,6%).

Evoluent peu ceux du transport aérien de passagers (-0,2%), tandis que ceux du transport routier de passagers sont quasi stables (+0,1%).

Les prix des services de communication continuent de baisser (-6,8%).

 

♦ Les prix de l’alimentation augmentent de 1,3%. Cette légère accélération met fin à une série de treize mois consécutifs de ralentissement. Elle est due au net rebond des prix des produits frais sur un an (+3,5%). Hors produits frais, la hausse des prix de l’alimentation continue de s’atténuer (+0,9%).

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8202257

 

Un zoom sur l’évolution des salaires

Dans Dares Indicateurs N° 38 de juin 2024 “Évolution des salaires de base dans le secteur privé,
résultats définitifs du 1er trimestre 2024″

 

L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés progresse de 1,4% au cours du 1er trimestre 2024 dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé ; il croît de 1,7% dans le secteur de l’industrie, de 1,4% dans le secteur tertiaire et de 1,3% dans le secteur de la construction. Sur un an, il augmente de 3,7%.

 

Cet indice pour l’ensemble des salariés progresse de 1,3% au cours du 1er trimestre 2024, et sur un an de 3,3%, notamment de 1,7% dans l’industrie, de 1,4% dans la construction et de 1,3% dans le tertiaire. Sur un an, il augmente de 3,6% dans l’industrie, de 3,1% dans la construction et de 3,3% dans le tertiaire.

 

Ces évolutions doivent être mises en regard de l’inflation : les prix à la consommation augmentent de 2,1% entre fin mars 2023 et fin mars 2024.

De ce fait, en euros constants, il augmente de 1,5% dans l’industrie, de 0,9% dans la construction et de 1,1% dans le tertiaire. 
Par catégorie socioprofessionnelle, il progresse sur un an en euros constants de 1,7% pour les ouvriers, de 1,3% pour les employés, de 0,9% pour les professions intermédiaires et de 0,7% pour les cadres.

 

Pour en savoir davantage : https://www.dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/evolution-des-salaires-de-base-dans-le-secteur-prive-resultats-definitifs-2024T1

SOMMAIRE


  • Les prix progressent sur un an de 2,3%.
    Source : "En mai 2024, les prix à la consommation sont stables sur un mois et augmentent de 2,3 % sur un an", Insee, Informations rapides, N°146, juin 2024

Au cours des 5 premiers mois de 2024, le nombre de créations d’entreprises a progressé de 12% comparé à 2023.

Les créations d’entreprises des 5 premiers mois de 2024 ont à nouveau nettement progressé après les périodes plus difficiles de 2021 et 2022.

⇒ Une approche globale du flux de créations.

Le nombre de création d’entreprises en mai 2024 a baissé de 5,7% au regard d’avril 2024 (selon les données fournies qui seront ajustées le mois prochain) ; par contre, il a progressé de 13,4% au regard de mai 2023. C’est pourquoi, il me parait utile d’observer des durées plus longues, par exemple celle des 5 premiers mois de 2024, comparés à ceux de 2023 (progression de 12%). Si nous excluons la période covid et comparons les 5 premiers mois 2024 à ceux de 2019, la hausse est de 29,7%.

 

Les microentreprises ont toujours le vent en poupe avec une hausse de 13,9% entre les 5 premiers mois de 2024, comparés à la même période de 2023 et de 47,8% si nous comparons avec la même période de 2019. Rappelons que les créations en microentreprise ne sont pas toutes en activité économique (de l’ordre de 40% d’entre elles ne réaliserons pas de recettes).

 

Pour leur part, les créations sous forme de société n’ont progressé que de 8,2% au regard de 2023 et de 26,4% au regard de 2019.

 

Les créations “classiques” (sociétés + autres entreprises individuelles) ont connu une hausse respective de 9,6 et 6,3%. Rappelons la nette chute de ces autres entreprises individuelles au profit des microentreprises.

⇒ une approche par secteur d’activité entre les 5 premiers mois de 2024 et ceux de 2023.

4 groupes d’activité connaissent les plus fortes progressions (évolution globale entre 20 et 31%), tant au sein des microentreprises que des entreprises classiques ; ce sont celles du transport/entreposage, de l’industrie, de l’informatique/communication et des HCR (en rattrapage pour cette dernière activité au regard des années antérieures).

 

Par contre, 4 activités connaissent des évolutions plus modestes (entre 6 et 10%), les microentreprises connaissant de faibles évolutions au regard de la moyenne toutes activités en microentreprises (entre 5 et 10% vs 14 en moyenne) ; ce sont des activités “traditionnelles” telles la santé/éducation, mais aussi des activités bousculées par la conjoncture (construction, activités financières), voire les services aux entreprises qui progressent davantage au sein des créations classiques. Notez que les activités immobilières sont les seules qui ont connu une baisse (-9%) en microentreprise comme en entreprise classique.

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Au 1er trimestre 2024, l’emploi salarié augmente de 0,3% (+75 100 emplois).

Sur un an, l’emploi salarié privé augmente de 1,1% (+62 500 emplois).

 

Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié augmente de 0,3% (soit +75 100 emplois) après une stabilité au quatrième trimestre 2023 (+8 900 emplois). Il se situe 0,7% au-dessus de son niveau d’un an auparavant (+185 700 emplois) et dépasse de 5,2% son niveau d’avant la crise sanitaire fin 2019 (+1,4 million d’emplois).

 

L’emploi salarié privé augmente de 0,3% au premier trimestre 2024 (+61 100 emplois) après une quasi-stabilité au quatrième trimestre 2023 (-15 500 emplois). Il se situe ainsi 6,2% au-dessus de son niveau de fin 2019 (soit +1,2 million d’emplois).

L’emploi salarié dans le public augmente aussi mais ralentit par rapport au trimestre précédent : +0,2% (+14 000 emplois) après +0,4% (soit +24 400 emplois).

Ces augmentations portent à +1,1% la hausse sur un an (+62 500 emplois) et l’emploi public dépasse de 2,1% son niveau d’avant-crise (+123 100 emplois).

 

Dans le tertiaire marchand hors intérim, l’emploi salarié rebondit au premier trimestre 2024 (+0,4% ou +52 400 emplois), après une quasi-stabilité au quatrième trimestre 2023 (-0,1% ou -15 000 emplois). Il excède de 0,9% son niveau du premier trimestre 2023 (+108 000 emplois) et de 7,7% son niveau d’avant la crise sanitaire (+908 900 emplois).

Au sein de ce secteur, l’emploi salarié augmente nettement dans les services aux entreprises (+22 200 emplois) ainsi que dans les HCR (+20 400 emplois).

 

L’emploi salarié dans le tertiaire non marchand augmente de nouveau de 0,3% au premier trimestre 2024 (+25 900 après +29 300 emplois), le secteur privé et le public contribuant de concert à cette hausse. Il dépasse son niveau du premier trimestre 2023 de 1,2% et son niveau d’avant-crise de 3,2%.

 

L’emploi salarié industriel (hors intérim) continue d’augmenter : +0,2% après +0,3 % (+7 300, après +9 900 emplois au 4éme trimestre 2023). Il dépasse son niveau d’un an auparavant de 1,1% et celui d’avant-crise de 3%.

 

Dans l’agriculture, l’emploi salarié se replie légèrement au premier trimestre 2024 (-0,3% ou -900 emplois) ; il retrouve ainsi son niveau du troisième trimestre 2023 et d’un an auparavant.

 

Dans la construction, l’emploi salarié hors intérim diminue de 0,6% au 1er trimestre 2024 après une baisse de 0,2% fin 2023 (-8 900 après -3 600 emplois). Il est inférieur de 1,3% à son niveau d’un an auparavant mais est encore largement au-dessus de son niveau de fin 2019 (+6,4%).

 

L’emploi intérimaire est quasi stable : au 1er trimestre 2024 (-0,1%, ou -700 emplois) après 4 trimestres de recul ; il se situe 4,7% au-dessous de son niveau du 1er trimestre 2023 (-37 500 emplois) et 2,6% sous son niveau d’avant la crise sanitaire (-20 200 emplois).
Pour mémoire, dans cette publication, les intérimaires sont comptabilisés au sein du secteur tertiaire marchand qui les rémunère, quelle que soit l’activité de l’entreprise où ils effectuent leur mission (agriculture, industrie, construction, tertiaire.

 

Sur un an, l’emploi salarié privé augmente plus fortement pour les seniors et pour les contrats en alternance ou à durée indéterminée : 
Si au 1er trimestre 2024, l’emploi salarié privé augmente surtout pour les jeunes (+1,4% soit +74 200 emplois pour les moins de 30 ans), alors qu’il est quasi stable pour les personnes d’âge intermédiaire et les seniors ; sur un an il augmente plus fortement pour les seniors (+3%) que pour les jeunes (+1,2%) et diminue pour les 30-54 ans (-0,4%).

Le nombre d’emplois salariés privés en CDD, hors alternance  augmente au 1er trimestre 2024 (+2,4%, soit +43 700 emplois), après 4 trimestres de recul. Sur un an, la hausse de l’emploi est cependant portée par les emplois en CDI (+0,7% soit +117 300 emplois) et l’alternance (+3,9%, soit +39 200 emplois), alors que le nombre de CDD est stable et que l’intérim diminue.

 

Depuis fin 2019, parmi les 1,2 million d’emplois créés dans le secteur privé, plus de 0,9 million l’ont été en CDI et 0,4 million en alternance. Sur un an, les hausses sont proches : +0,7% pour les femmes et +0,5% pour les hommes.

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8194739

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Au 1er trimestre 2024, le e-commerce a enregistré une croissance de 7,5% par rapport au 1er trimestre 2023.

Méthodologie : les données collectées par la Fevad auprès des sites marchands correspondent aux définitions suivantes : 

*Indice commerce électronique (iCE 100) : Chiffre d’affaires réalisé en propre par les sites du Panel iCE 100 sur l’internet fixe et mobile. Les sites ne retiennent pas le volume d’affaires réalisé sur d’autres sites dans le cadre de ventes sur des places de marché. Par ailleurs, les sites qui éditent une place de marché ne retiennent pas le volume d’affaires réalisé sur la place de marché, ni les commissions générées. Enfin les ventes en marque blanche sont déclarées par les sites sur lesquels s’effectuent les ventes. Sont retenues uniquement les commandes livrées en France, quel que soit le lieu de livraison (domicile, point relais, magasins…). Le chiffre d’affaires considéré est celui du mois calendaire qui se définit par la date de commande et non la date de livraison. Les annulations, échanges et retours sont déduits ; les frais de port sont compris ; TTC pour les ventes aux particuliers, HT pour les ventes aux professionnels.

*Composition du Panel iCE 100 : Plus de 100 sites : produits grand public (100 sites), e-tourisme (15 sites) et ventes aux professionnels (20 sites).

*Composition du Panel PSP : 8 plateformes sécurisées de paiement : Adyen, Lyra, Monetico Paiement, Monext, Paypal, Payplug, Verifone, Worldline.

*Estimation du marché global : Le calcul de l’estimation du marché global est réalisé à partir des données recueillies auprès des sites du panel iCE 100, de la valeur des paiements électroniques (hors membres du panel iCE 100) communiqués par les prestataires participant au panel PSP et d’une estimation des paiements hors ligne (enquête Fevad auprès des marchands de l’iCE 100).

 

Soit 3 Md€ de plus sur un an, tirés par les services.

 

Au 1er trimestre 2024, le e-commerce (produits et services) a enregistré une croissance de 7,5% par rapport au 1er trimestre 2023 et atteint 42,2 milliards d’euros, soit 3 milliards de plus en un an. Le nombre de transactions s’élève à 605 millions contre 578 millions au 1er trimestre 2023 (+4,7% en un an). L’écart de croissance entre le chiffre d’affaires et le volume se resserre, signe que la croissance est moins dépendante de la hausse des prix.

 

Les ventes de services maintiennent leur rythme de progression solide : +13,3% par rapport au 1er trimestre 2023, tandis que les ventes de produits enregistrent un léger recul (1,5%) contrebalancé par un nombre de commandes à nouveau en augmentation : +1,1% après 2 trimestres consécutifs de baisse.

 

Le montant moyen des transactions (produits et services) atteint 70€, contre 68€ au premier trimestre 2023 (+2,7%, une progression nettement inférieure à celle observée depuis 8 trimestres).

 

Le nombre de sites marchands actifs est en hausse de 10% sur T1 2024/2023 contre 5% sur T1 2023/2022.

 

Le chiffre d’affaires des sites leaders de ventes de produits est en croissance de 2,1% sur un an. 

Ce léger regain de croissance s’explique par le maintien des bonnes performances sur les produits alimentaires. Mais on constate un ralentissement du recul des ventes d’habillement et de produits techniques (respectivement -2% et -4% vs -3% et -11% au 1er trimestre 2023). Les ventes d’Hygiène/Beauté sont toujours dynamiques avec +13%. Tout comme le Sport/Jardinage/Bricolage qui progresse de 9%. Les ventes de Meubles/Décoration ralentissent avec -5%.

Les sites de voyages du panel iCE 100 connaissent une progression de 4%, tirée par la poursuite de la hausse des prix dans le transport.

 

Les ventes B2B demeurent soutenues avec un rythme de progression solide de 4,4% par rapport au 1ertrimestre 2023. Il est porté par la poursuite de la digitalisation des achats des entreprises et l’ouverture de nouveaux marchés produits.

 

Pour en savoir davantage : https://www.fevad.com/la-croissance-du-e-commerce-demeure-robuste-t124/

 

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La réindustrialisation est en cours.

Les start-ups, les ETI et les PME, et les entreprises étrangères y participent davantage que les grandes entreprises plus favorables à la délocalisation.

⇒ La désindustrialisation

♦ Le rôle clé de l’industrie.

Entre 1990 et 2019, les hausses de productivité par tête dans l’industrie est en moyenne de 2,8%, contre 2,3% pour le reste de l’économie. Elle joue un rôle de premier plan dans la capacité de développement et d’innovation du pays : la dépense intérieure de R&D des entreprises s’établit à 34,6Md€ en 2020, dont 68% est supporté par les entreprises de l’industrie manufacturière. L’industrie est aussi au cœur de l’appareil exportateur français.

 

Elle est aussi déterminante pour l’emploi dans les territoires ; alors que les emplois de services sont concentrés dans les métropoles et leurs banlieues, l’industrie est plus présente dans les villes plus éloignées du continuum urbain et les villes isolées : respectivement 30,5% et 12,4% des emplois industriels contre 21,4% et 10,3% des emplois des autres secteurs.

Enfin elle offre par des emplois de qualification intermédiaire de bonne qualité et bien rémunérés (salaire mensuel net moyen à temps plein de 2 780€, contre 2 550€ dans l’ensemble de l’économie, soit 10% de plus). 

 

♦ La désindustrialisation

La désindustrialisation apparaît dans les pays avancés dès le premier choc pétrolier de 1973, et s’accentue avec la mondialisation à la fin des années 1990. En France, la part de l’industrie manufacturière dans le PIB s’est élevée à 11% en 2017 contre 17% en 1995, ce qui s’est traduit par une perte de 900 000 emplois. 

 

La part des biens manufacturés dans le panier des consommateurs des ménages français est passé de 57,3% en 1950, à 36,5% en 2000, 33,4% en 2010 puis 32,1% en 2017. 

 

Les grandes entreprises, sensibles au risque de délocalisation ont pris le relais et expliquent partie du décrochage de la compétitivité-coût de la France (les coûts horaires ont progressé entre 2000 et 2012 de 49%, contre 27% en Allemagne). 

⇒ La réindustrialisation

La part de la valeur ajoutée manufacturière cesse toutefois de chuter et se stabilise autour de 11% en France (vs 17% en moyenne dans l’UE avant la crise Covid). 130 000 emplois salariés en EQPT ont été crée depuis 2017, dont 28 000 en 2023.

 

Selon Trendéo, la France ouvre désormais plus d’usines qu’elle n’en ferme depuis 2016 (sur la période de 2017 à 2023, 316 annonces d’ouvertures d’usines nettes en sus des fermetures).

En prenant en compte les seules ouvertures et fermetures de sites, l’industrie verte et l’économie circulaire participent grandement à la réindustrialisation avec 37% des ouvertures nettes nationales sur 2023 ; les start-ups industrielles, les PME et les ETI représentent 75% des ouvertures recensées.

D’un point de vue territorial, la région Auvergne-Rhône-Alpes est particulièrement motrice avec plus de 35% des ouvertures nettes en 2023. 

 

Pour en savoir davantage : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/etudes-et-statistiques/2024-themas-dge-n20.pdf

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Les TPE se préoccupent de leurs salariés.

Source : enquête Acemo pour les TPE établies en France (hors Mayotte) employant de 1 à 9 salariés à l’exception de l’agriculture, des ménages employeurs. Intérimaires et stagiaires sont également exclus du champ et portant sur 21 038 retours de  questionnaires. 

A noter que les entreprises n’employant qu’un seul salarié (38% des TPE en 2022) ne sont pas, par définition, concernées par cette étude.

 

81% des TPE employeurs ont pris des mesures beaucoup plus souvent par le chef d’entreprise sans recourir à la consultation des salariés.

 

Les TPE emploient 18% des salariés du secteur privé non agricole en 2022. Employant un nombre de salariés inférieur aux seuils légaux en matière de représentation du personnel, ces entreprises ne disposent qu’exceptionnellement de représentants du personnel et ne sont pas directement concernées par la négociation collective d’entreprise ; seulement 1% des TPE employant 2 à 9 salariés déclarent, en 2022, l’existence d’une représentation du personnel.  

 

Toutefois,  81% des TPE employeurs de 2 à 9 salariés déclarent avoir pris des dispositions sur au moins l’un des sujets suivants : salaires (74 vs 71% en 2018), temps de travail (74 vs 79%), les conditions de travail (70 vs 65%),  gestion de l’emploi (65 vs 63%). Les 2-4 salariés ont pris moins de décisions que les 5-9 salariés (entre 61 et 78% vs 71 à 88%), avec assez peu de différences selon les secteurs d’activité.

 

85% des décisions sont prises par le dirigeant ou en concertation individuelle avec certains salariés. 36% des TPE concernées déclarent que les salariés ont été associés « le plus souvent » collectivement aux prises de décisions sur au moins un thème, en hausse de 4 points par rapport à 2018. Les décisions sur les conditions et le temps de travail occasionnent plus fréquemment des concertations collectives (32 et 26%), moins les salaires (15) qui sont plus le fait des dirigeants voire dans la cadre d’échanges avec leurs salariés.

 

Les plus grandes TPE associent un peu plus souvent leurs salariés aux décisions concernant les conditions de travail que les plus petites (34 vs 31%). Inversement, il semble que les salaires se prêtent davantage aux échanges collectifs lorsque l’effectif est restreint (17% pour 2-4 salariés vs 12 pour les 5-7 salariés et 9 pour les 8-9 salariés).

 

5% déclarent avoir vécu en 2022 des conflits entre certains salariés et la direction, et 4% des conflits entre certains salariés et leurs collègues. 

 

Par ailleurs 12% ont été être confrontées à l’absentéisme, une situation plus fréquente au sein des entreprises de 5 à 9 salariés (17 et 20%, vs 10 chez les 2-4 salariés).  

6% déclarent la mise en œuvre de sanctions à l’égard de salariés ayant commis des fautes (avertissement, mise à pied, licenciement, mutation, etc.). Ces pratiques sont plus répandues au sein des TPE de 5 à 9 salariés (10 et 13%, vs 4 chez les 2-4 salariés), ainsi qu’au sein du secteur du transport et de l’entreposage (12%, vs 5-7% les autres secteurs).

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/6c07dd7c01c77e66bcd58db1e36b2947/Dares_DR_dialogue%20social_TPE2022.pdf

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  • Les TPE se préoccupent de leurs salariés.
    Source : "Le dialogue social dans les très petites entreprises en 2022 : des salariés plus souvent associés aux prises de décisions sur les conditions de travail que sur les salaires", Dares résultats N°31, mai 2024

Quelques chiffres et données sur les activités de 60 000 Rebonds.

1 020 entrepreneurs ont été accompagnés en 2023 ; 95% des entrepreneurs accompagnés rebondissent dont 67% pour réintégrer un emploi salarié et 33% pour redevenir chef d’entreprise ; 34% sont des femmes. 2 020 entrepreneurs ont rebondi depuis 2012.

En 2024, l’association a pour objectif d’accompagner 1 200 entrepreneurs.

 

61 antennes dont 15 nouvelles en 2023 sont à disposition des entrepreneurs en difficulté.

Le réseau fait appel à 1 600 bénévoles dont 627 parrains/marraines, 436 coachs certifiés, 337 experts métiers et 200 ambassadeurs (entrepreneurs porte-paroles).

 

Une Charte Éthique a été adoptée au Conseil d’Administration de la Fédération Nationale en novembre 2023.

 

Un entrepreneur accompagné coûte 2 500€ à l’association vs 30 000€ pour une société de consultance. Selon les calculs de l’association 1€ dépensé par l’association, ce sont 39 € de richesse créé pour notre économie.

 

60 000 Rebonds coopère notamment avec Stimulus (réseau d’experts de la santé psychologique au travail), avec Cap Créa de Bpifrance, avec le second Souffle. 

 

Pour en savoir davantage : https://60000rebonds.com/wp-content/uploads/2024/02/Rapport-dac-2023-HD.pdf

SOMMAIRE

Etudes, rapports et propositions non commentés.

“ETUDE SUR LES PIECES DETACHEES POUR LA REPARATION”, ADEME , vu juin 2024

“Global Bankruptcy Report – 2024”, Altares, Dun & Bradstreet , vu juin 2024

“INDUSTRIE ET TERRITOIRES :  COMMENT GAGNER LA BATAILLE DE LA RÉINDUSTRIALISATION ? REGARDS CROISÉS ENTRE TERRITOIRES, INDUSTRIELS ET SOCIÉTÉ CIVILE”, Bpifrance, vu mai 2024

“Financement des entreprises – France • Avril 2024 : les financements accordés aux SNF, en particulier les financements de marché, continuent de progresser”, Banque de France, Stat Info, juin 2024

“Évolutions et perspectives des retraites en France, rapport annuel”, COR, vu juin 2024

“Les salariés victimes d’accidents de trajet professionnel en 2019 : une plus grande exposition des femmes”, Dares Résultats N°37, juin 2024

“Le chiffre du commerce extérieur d’avril 2024”, Douanes, analyse mensuelle n°382, juin 2024

“IMAGE PME : 1er trimestre 2024, Analyse nationale”, Observatoire de l’Ordre des experts-comptables, vu juin 2024

“PRODUCTIVITÉ ET POLITIQUE INDUSTRIELLE: DEUX DÉFIS À RELEVER CONJOINTEMENT”, La Fabrique de l’Industrie, N°29, juin 2024

“15 propositions pour pour renforcer la lutte contre la criminalité financière”, Livre blanc du Conseil national des Greffiers des Tribunaux e Commerce, vu juin 2024

“Les Français et la semaine de 4 jours”, Ifop, Politis, mars 2024

“Transitions professionnelles : dynamiser et mieux cibler l’action publique”, Igas,  2023-108R, mars 2024

“Etude des impacts de l’IA sur le travail : rapport d’enquête LaborIA Explorer”, vu juin 2024

“INEGALITES DE REVENUS ET DE PATRIMOINES : MODELES, DONNEES ET PERSPECTIVES CROISEES”, OFCE, Sciences Po, WORKING PAPER n° 10/2024, vu juin 2024

” Les freins à la progression des salaires: enquêtes sur l’impact des dispositifs socio-fiscaux en France”, 

 

SOMMAIRE

53% des dirigeants d’entreprise ont le sentiment d’être parfois dépassés par le rythme des changements écologiques et numériques.

Méthodologie : 402 interviews de dirigeants d’entreprise ou membres du comité de direction dans des entreprises d’au moins 1 salarié, recueillies par téléphone entre le 20 novembre et le 18 décembre 2023.
Echantillon représentatif des dirigeants d’entreprise d’au moins 1 salarié de France métropolitaine selon la méthode des quotas appliquée aux variables de taille d’entreprise et secteur d’activité.

Le terme « transition écologique » a été précisé en début d’entretien : évolution dans les 5 prochaines années vers un modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux, comme par exemple la réduction de l’empreinte carbone ou la prise en compte des nouvelles réglementations.

 

9 dirigeants sur 10 rencontrent des difficultés pour développer les compétences de leurs salariés en ces domaines.

⇒ A propos de la transition écologique

♦ Quel est l’impact actuel de la transition écologique sur leur entreprise ? Pour 42% il est fort (en fait 12% très fort et 30 assez fort),

d’autant plus que l’entreprise est de taille importante : 38% pour les 1-9 salariés, 54 pour les 10-49 salariés, 64 pour les 50-249 salariés et 79 pour les 250 salariés et plus, 

-Et que l’activité est localisée dans les secteurs de production (construction 51%, industrie 46) et de commerce 47, mais faible dans les services (entre 22 et 38%).

 

La transition écologique n’est pas un risque pour 19%, elle est même une opportunité pour 32% ; 49% disent ni risque, ni opportunité.

Elle est davantage une opportunité pour les 250 salariés et plus (54%), vs 27-38% pour les autres tailles ; elle est aussi une opportunité pour l’industrie (42%) et pour l’informatique, les activités immobilières et financières (41%) vs 26-32% pour les autres activités.

En ce qui concerne le risque, les activités de services aux entreprises estiment peu qu’il y a risque (5 et 13%), vs 20-25% les autres activités et 14-17% selon les tailles d’entreprises.

 

♦ 59% se disent prêts (dont très prêts 17) à faire face aux conséquences de cette transition (81% les 250 salariés et plus et 71% les activités informatiques, financières et immobilières).

 

♦ Mais leur niveau de préparation est fragile :

-Leurs collaborateurs sont peu préparés (22% et 50 en partie),

-38% estiment mesurer leur empreinte carbone (gaz à effet de serre, ressources, pollutions…) et mettre en œuvre des pratiques de sobriété,

-45% font état de bonnes pratiques pour adapter les conditions de travail aux conséquences du dérèglement climatique (canicule, pollution, stress, fatigue),

-51% disent connaitre les règlementations et normes environnementales qui s’appliquent à leur activité.

 

♦ 4 profils d’entreprise sont identifiés face à la transition écologique :

 

2 profils sont prêts à faire face :

-28% (mais 65% les 250 salariés et plus) sont prêts et fortement impactés ; 49% y voient une opportunité,

-31% sont prêts mais faiblement impactés, surtout les 1-9 salariés (32%) vs 14-24% les autres et 52% les activités informatiques, financières et immobilières ; pour 55% d’entre eux, il n’y a ni risque ni opportunité,

 

2 profils ne sont pas prêts :

-25% pas prêts mais faiblement impactés, davantage les 1-9 salariés vs 3-19% les autres tailles et 35% les autres services aux entreprises ; pour 66% il n’y a ni risque, ni opportunité,

-13% ne sont pas prêts mais fortement impactés, davantage les 10-249 salariés (17-19%) ou le commerce (18%) ; pour 52% il y a risque.

⇒ A propos de la transition numérique

♦ 22% estiment fort (très fort 6%) l´impact de la transition numérique sur leur entreprise, notamment pour les 50 salariés et plus (38 et 58% pour les 250 salariés et plus) et 39% pour les activités informatiques, financières et immobilières, vs 6% pour l’industrie et 5% pour la construction.

 

♦ 33% jugent la transition numérique plutôt une opportunité (entre 45 et 59% les 50 salariés et plus) et 45% les activités informatiques, financières et immobilières. Seules 10% estiment qu’il y a risque. Pour 53% il n’y a ni risque ni opportunité.

 

56% disent être prêts à faire face à cette transition, notamment les plus de 50 salariés (66-67%) et les services aux entreprises (66-67%), mais seuls 18% (25-27% les services aux entreprises) estiment que les compétences et les connaissances de leurs salariés sont totalement adaptées (48% disent adaptées en partie, notamment les 50 salariés et plus).

 

50% estiment à un bon niveau la connaissance de la réglementation sur la protection des données et le respect de la vie privée (RGPD), 47% la maitrise des nouveaux outils  technologiques utilisés dans leurs métiers, et 9% l’utilisation de l’intelligence artificielle (mais 73% ne savent répondre sur ce point).

 

♦ 4 profils d’entreprise face à la transition numérique :

2 profils sont prêts ;

-18% sont prêts et fortement impactés, 32 et 50% les 50 salariés et plus et 32% les activités informatiques , financières et immobilières ; 77% y voient une opportunité,

-37% sont prêts et faiblement impactés, notamment la construction (50%) ; 58% n’y trouvent ni risque ni opportunité et 31% une opportunité.

 

2 profils non prêts : 

-38% ne sont pas prêts mais peu impactés ; 71% appartiennent à l’industrie ; 69% n’y voient ni opportunité ni risque,

-4% ne sont pas prêts mais fort impactés ; toutefois 46% y envisagent une opportunité.

⇒ Face à ces transitions,

Au final 60% disent que leur entreprise n’est pas prête à faire face à au moins 1 de ces transitions et 42% n’ont pas du tout les compétences pour s’adapter à au moins 1 de ces transitions. 

Par ailleurs :

-72% estiment prioritaires de maintenir ou améliorer la rentabilité de votre entreprise (79% le commerce et HCR),

-42% d’adapter et développer les compétences de leurs salariés (64% les 250 salariés et plus et 50 les activités informatiques, financières et immobilières),

-37% de fidéliser ou recruter certains profils de compétences (48-56% les 10 salariés et plus et ceux de l’industrie 67%),

-32% d’adapter leurs moyens de production aux évolutions de leur secteur (47% les 250 salariés et plus).

 

♦ 91% ont le sentiment que c’est leur rôle de développer les compétences et connaissances de leurs salariés. Pour y parvenir, ils envisagent de :

-Proposer une offre de formation à leurs salariés pour acquérir de nouvelles compétences et connaissances (45% l’ont fait et 26 l’envisagent),

-Evaluer le niveau de compétences et de connaissances actuels de leurs salariés (38 et 23%),

-Adapter leurs outils et moyens de production (37 et 27%), 

-Proposer du tutorat en interne pour faciliter la transmission des nouvelles compétences et connaissances (30 et 25%), 

-Recruter des nouveaux profils (28 et 18%), 

-Investir dans de nouvelles technologies, dans la R&D (18 et 20%), 

-Changer leur modèle économique (13 et 19%).

 

37% n’ont mis en place aucune action liée au développement des compétences, notamment ceux du commerce, HCR (45%) et de a construction (41%).
63% ont déjà mis en place au moins une action (83% les 250 salariés et +, 74% les services aux entreprises).

 

♦ Noter toutefois que près de 9 dirigeants sur 10 rencontrent des difficultés pour développer les compétences de leurs salariés : effectifs insuffisants (54%), coût élevé des formations (52%),  déficit d’informations sur ces transitions, sur leurs conséquences pour leur secteur (43%) ; 30% ne savent pas à qui s’adresser pour être  accompagné, et 22% qu’il n’y a pas sur le marché de formations adaptées à leurs besoins : enfin 22% ont des difficultés à recruter les bons profils en matière écologique ou numérique.

 

♦ 53% ont le sentiment d’être parfois dépassé par le rythme des changements (y compris 67% les 50-249 salariés et 60% les 10-49 salariés, 79% ceux de l’industrie), alors que 46% se disent être en phase avec les changements en cours (60% ceux des activités informatiques, financières, et immobilières) et des services aux entreprises.

 

♦ Pour les accompagner à développer les compétences de leurs salariés en lien avec ces transitions, les dirigeants comptent sur de nombreux acteurs, en premier lieu leur branche professionnelle (68%), les organismes de formation (65%), les OPCO (45%), les collectivités locales (35%), l’Etat (35%), l’éducation nationale et l’enseignement supérieur (29%), pôle emploi (24%).

 

Pour en savoir davantage : https://www.unedic.org/storage/uploads/2024/03/20/Climat-numrique-IA-Les-employeurs–lheure-des-transitions_uid_65fad298273e3.pdf?trk=public_post_comment-text

 

SOMMAIRE

À fin mai, une faible progression du nombre de défaillances au regard de la moyenne 2010-2019.

Dans l’attente des données Altares, publiées de façon fine chaque trimestre, je propose à titre de suivi en tendance les dernières données Banque de France.

 

Ce sont 60 210 défaillances sur un an (mai 2023-mai 2024), vs 59 342 en moyenne entre 2010 et 2019 (+1,5%).

 

Comme lors des dernières publications des données sur les défaillances, les 10 salariés et plus ont fortement progressé au regard des 12 mois antérieurs (entre 37 et 47%) et surtout au regard de la période 2010-2019 (+44 à +60% pour les PME et +91% pour les ETI toutefois fort peu nombreuses, 63 vs 33). 

 

Par contre, il est plus intéressant d’observer les activités : 

Entre les 12 derniers mois, calculés à partir de mai 2024, puis de mai 2023, la hausse des défaillances a été de 25%, largement dans toutes les activités (entre +15 et +43%, hors agriculture +4%).

 

Si nous observons la période des 12 derniers mois (mai 2024) avec la moyenne des 12 mois de 2010 à 2019 (hors période covid), l’écart n’est plus que de 1,5%.

 

Mais certaines activités ont beaucoup plus progressé en défaillances :

-Le transport/entreposage, les activités financières/assurance, l’informatique/communication, par ailleurs en forte progression au sein de l’économie, ont connu de fortes hausses en défaillance à la fois entre et  2023 et entre 2024 et la période 2010-2019 (d’une part entre 22 et 43%, d’autre part entre 15 et 36%).

-Les autres activités ont par contre connu de plus fortes progressions entre 2024 et 2023, alors qu’entre 2024 et 2010-2019, la hausse est modérée, ou en régression. Elle est modérée pour les services aux entreprises, les HCR et les services aux personnes. Elles est en régression pour le commerce, l’industrie et la construction.

 

Noter que le 1er groupe de défaillances (les plus fortes hausses) ne concerne que 14% des défaillances, alors que le second regroupe la plus grande part des défaillances (86%) ; au sein de ce 2éme groupe, les activités aux défaillances en baisse entre 2024 et 2010-2019 chiffrent 52% des défaillances ; ce sont des activités “traditionnelles”.

 

Pour en savoir davantage : https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/statistiques/defaillances-dentreprises-mai-2024

SOMMAIRE

Les TPE sont peu préoccupées des nouvelles technologies.

Méthodologie : échantillon de 1024 dirigeants d’entreprises comptant au moins un salarié, interrogé par téléphone entre le 25 avril et le 13 mai 2024.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité.

 

Cette préoccupation est marginale que ce soit pour visiter des salons qui leur sont consacrés, ou encore dans leurs recours aux nouvelles technologies.

⇒ Conjoncture

L’indicateur de l’optimisme des chefs d’entreprise augmente nettement par rapport au mois d’avril : +8 points pour atteindre 91, le plus haut niveau observé depuis août 2023.

La perception de la conjoncture économique se rétablit lentement : 73% sont confiants pour l’activité de leur entreprise au cours des 12 prochains mois (proche des mois de février à avril, mais en meilleure position qu’entre septembre 2023 et janvier 2024 avec 62-69%) ; le commerce est toujours en retrait (67%) et les 50 salariés et plus sont comme toujours les plus optimistes (80%).

15% comptent embaucher, notamment dans l’industrie (29%),  la construction (18%) et 33% les 50 salariés et plus. Cette estimation ne diffère pas entre octobre 2023 et mai 2024.

⇒ Leurs opinions sur les nouvelles technologies.

77% n’assistent jamais à des évènements dédiés au secteur des nouvelles technologies (salons, rencontres, conférences, etc.) , notamment ceux de la construction (82%) et des commerces (81%), à l’opposé de ceux de l’industrie (71%), des services (72%) et les plus de 50 salariés (63%).

 

80% des entreprises ne coopèrent pas avec des start-ups du secteur des nouvelles technologies, et n’envisagent pas de le faire, notamment celles du secteur de la construction (90%), vs 75% pour celles des services et 51% pour les 50 salariés et plus.

Pour 80%, leur activité ne le nécessite pas ; ceci étant, 10% mettent en avant un investissement financier trop important, 10% le manque de connaissance des services proposés, 7% le manque de temps, 4% le fait de ne pas savoir comment entrer en contact avec ces start-ups, 3% les difficultés à identifier ses besoins.

 

24% disent être accompagnés pour découvrir les solutions technologiques innovantes qui pourraient être utiles à leur entreprise : le commerce et les services sont plus souvent accompagnés (25 et 27%), tout comme les 50 salariés et plus (43%) ; 9% le souhaiteraient, alors que 67% ne sont pas intéressés (dont 21% affirment pouvoir se débrouiller seuls).

 

Pour travailler avec un prestataire, sa labellisation ou certification serait pour 19% un critère essentiel pour le choisir, pour 41% un critère important mais pas essentiel ou sans intérêt pour ls autres.

 

Pour en savoir davantage : https://www.cci.fr/actualites/grande-consultation-des-entrepreneurs-regain-doptimisme-en-mai

SOMMAIRE

Le revenu moyen annuel des travailleurs indépendants chiffre 45 531€.

Sources et méthodologie : ces données concernent l’ensemble des travailleurs indépendants relevant de la protection sociale des indépendants, et exclut les dirigeants de certaines sociétés (SA, SAS/SASU), mandataires sociaux ou gérants minoritaires de SARL, considérés comme assimilés salariés ; elles n’intègrent pas les exploitants agricoles, ni les marins et les artistes-auteurs.
Les revenus concernés sont ceux déclarés à la DGFIP (revenus nets), base de calcul pour les cotisations sociales pour les indépendants classiques ; Il n’est pas tenu compte des taxations d’office (revenus non déclarés), ni des revenus négatifs (déficits).

L’observation de la moyenne rend insuffisamment compte de la disparité des revenus ; la médiane en complément aurait permis de mieux approcher cette diversité.

 

L’intérêt de ces données statistiques est d’approcher la grande disparité des revenus selon le statut et l’activité du dirigeant non-salarié.

 

⇒ Une approche par grande catégorie socio-économique des indépendants non autoentrepreneurs.

Si la moyenne des revenus chiffre 45 531€ en 2022, les libéraux (43% des non-salariés classiques et en progression de 2,4% au regard de 2021) affichent un revenu moyen de 65 796€ vs 30 326€ pour les artisans et commerçants (57% des indépendants classiques et en progression de 1,5%). 

 

Par ailleurs, les différences sont nettes selon l’âge du dirigeant  : de 24 418€ pour les moins de 30 ans à 51 534€ pour les 50 ans et plus (mais en baisse pour les 60 ans et plus avec 44 858€).

 

Enfin les hommes font état d’un revenu supérieur aux femmes (49 547€ vs 38 957€), mais les données statistiques ne sont jamais calculées comme pour les salariés en EQPT, ce qui serait plus juste pour comparer.

⇒ Une approche par activités fines. 

 

Schématiquement, les plus hauts revenus appartiennent aux dirigeants inscrits dans des ordres ou des professions règlementées en santé, dans le droit, dans la finance et l’immobilier (entre 66 000 et 136 000€). Viennent ensuite les dirigeants ayant un niveau d’études supérieures habituellement élevé, professions de conseil notamment (entre 40 et 50 000€), puis les dirigeants en métier technique pointu ou/et ayant beaucoup investi (entre 30 000 et 40 000€), et enfin ceux inscrits dans des métiers plus faciles d’exercice, notamment de services aux personnes (entre 19 000 et 30 000€). 2 exceptions : ceux exerçant sur les marchés et ceux livrant à domicile (moins de 10 000€).

⇒ Les revenus différent aussi selon que l’on est employeur ou non et selon le nombre de salarié.

Les employeurs affichent en moyenne un revenu de 56 900€ vs 38 700€ les non employeurs. Mais le revenu pour les employeurs varie selon que l’on a peu de salarié (1 ou 2 salariés conduisant à un revenu entre 41 400€ et 51 700€) ou au moins 10 salariés (170 200€).

Celui des libéraux employeurs est toujours nettement plus élevé que pour les artisans et commerçants (de l’ordre de 2 à 2,5 fois plus), alors que les artisans et commerçants ont 2 fois plus souvent des salariés.

⇒Le revenu des autoentrepreneurs en 2022.

Les recettes déclarées le sont directement à l’Urssaf qui encaissent alors les cotisations sociales directement calculées et versées par les autoentrepreneurs.

 

Le revenu moyen annuel 2022 chiffre 7 449€ avec de grandes disparités : entre 10 à 16 000€ pour les professions de conseil, celles des activités financières et immobilières et du commerce de gros, de l’ordre de 10 000€ pour la construction, puis de 4 à 8 000€ pour les autres activités avec toujours le revenu le plus faible pour les livraisons à domicile (1 558€) et la vente sur les marchés (3 271€).

 

Mais pour une vision plus complète, il faut prendre en compte ceux qui ont d’autres revenus et n’exercent cette activité qu’en complémentarité d’une autre le plus souvent salariée : ainsi en est-il des activités livraison à domicile (taux de pluriactivité de 45%), l’enseignement (44%) la santé et les arts et spectacles (40%), certaines professions de conseil (36-39%), alors que ceux dans la construction ne sont que 9 à 16% à déclarer une autre activité comme dans le secteur de l’hébergement (12%, où l’on trouve une importante activité de gites/maison d’hôte).

 

Pour en savoir davantage : https://www.urssaf.org/accueil/statistiques/nos-etudes-et-analyses/travailleurs-independants/nationale/2024/revenus-TI-mai2022.html

SOMMAIRE

Guides

Aides aux entreprises pour favoriser leur transition écologique”, Bercy Info, vu juin 2024

“Contrefaçon, comment s’en protéger ?”, Bercy Info, vu juin 2024

“Étude de marché : les principales sources d’information”, Bercy Info, vu juin 2024

“Les aides publiques en faveur des entreprises”, cedef, vu juin 2024

“Guide : mesures de soutien aux entreprises en difficulté”, CPME, vu juin 2024

“Engager la transformation écologique de mon entreprise”, ministère de l’Economie, vu juin 2024

SOMMAIRE

27,9 millions d’intentions d’embauche en 2023.

Mais 18% seulement concernent des CDI et 17% des CDD de plus d’un mois.

 

Ces chiffres doivent nous mettre en garde, quand on observe les intentions d’embauche, alors que seulement 35% des embauches s’inscrivent dans la durée (dont seulement 18% en CDI). A ce niveau, les TPE sont les entreprises qui proposent le plus d’intentions d’embauche à très court terme.

⇒ L’importance des types de contrats selon les secteurs d’activité.

♦ Les intentions d’embauche sont de loin les plus nombreuses dans les activités de santé et d’action sociale (23%), puis de services aux entreprises (18,5%), ensuite des HCR (15,5%), les services aux personnes (14%), totalisant 71% des intentions d’embauche ; viennent ensuite le commerce et réparation auto (8,5%) et l’informatique, communication (6,8%) ; les autres activités cumulent 13,7% des intentions.

 

♦ Au sein des CDD de moins d’un mois, 3 groupes d’activité :  la santé et l’action sociale (28%), devant les services aux entreprises (20% à titre principal dont les activités d’intérim et de nettoyage), les services aux personnes (18,5% dont les activités récréatives et artistiques), regroupent les 2/3 de ce type de CDD.

 

♦ Au sein des CDD de plus d’un mois, 5 activités dominent : la santé et l’hébergement social et socio médical (17%), Les HCR (16%, notamment la restauration), le commerce et réparation automobile (16%), et les services aux entreprises (14%), regroupant 61% de cette catégorie de CDD.

 

♦ Au sein des CDI, 3 groupes d’activité dominent avec un même poids (17%), totalisant la moitié des CDI ; mais les activités rarement citées précédemment (dont la construction, le transport, l’industrie…) totalisent 31% des CDI.

⇒ Au sein d’une même d’activité, les types de contrat dominants :

♦ Les CDD de moins d’un mois sont 65% des intentions d’embauche.

Ils sont très fortement présents dans les activités édition/audiovisuel (93%), les arts et spectacles (92%), les activités scientifiques et techniques (88%), l’hébergement (75%) et les services administratifs et de soutien (75%) où l’on trouve l’intérim et le nettoyage.

 

♦ Par contre, les CDD de plus d’un mois ne sont que 17% des intention d’embauche : ils sont très présents dans l’agriculture (49%, notamment pour des travaux saisonniers), assez fréquents (entre 30 et 40%) dans maintes activités de production et de services ; ils sont par contre peu présents dans l’édition/audiovisuel, la santé, les arts et spectacles.

 

♦ Les CDI comptent pour 18% des intentions d’embauche : mais elles sont plus de la moitié des intentions dans des activités comme l’informatique (76%), les télécom (60%), le commerce et réparation auto (60%), la construction (56%), l’industrie (54%), les activités financières et d’assurance (53%), le commerce de gros (53%), les activités juridiques, de conseil et d’ingénierie (51%).

Pour en savoir davantage : https://www.urssaf.org/accueil/statistiques/nos-etudes-et-analyses/particuliers-employeurs/nationale/2024/recueil_stat_f_h_2024.html

SOMMAIRE

176 288 demandes de conseil au CEP (conseil en évolution professionnelle) en 2023.

Le conseil en évolution professionnelle (CEP) est un dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé pouvant répondre à une demande de formation. Il permet notamment de vérifier que le projet est réalisable, et s’il y a lieu, d’établir un projet d’évolution professionnelle (reconversion, reprise ou création d’activité…) et donc d’identifier les compétences ou qualifications à avoir pour réussir ce projet et d’être aidé pour trouver le financement.

Le premier niveau de conseil permet au bénéficiaire de procéder à un premier niveau d’analyse de sa situation et de sa demande, de décider de la poursuite éventuelle de ses démarches et d’identifier les acteurs susceptibles de l’y aider. Le second niveau de conseil est celui de l’accompagnement personnalisé.

 

Les demandes en CEP concernent plutôt des femmes, des employés, des personnes âgées de moins de 45 ans et souvent diplômées d’un bac et au-delà.

 

Les demandes de niveau 1 ont nettement augmenté depuis 2020 (102 131) pour atteindre 155 709 en 2022 et 176 288 en 2023 (+13% entre 2022 et 2023). Ceux de niveau 2 sont en 2023 43,5% des demandes de niveau 1 qui se poursuivent ainsi ; ils étaient de 20% en 2020 au démarrage du dispositif, puis en 2021 de 32% , en 2022 de 41%.

En 2023, cette action dispose de 707 sites et de 1 187 conseillers professionnels pour répondre aux demandes.

 

En 2023 pour le 1er RdV, le délais d’attente est en moyenne de 12 jours.

Pour le 1er niveau, 43% des RdV se sont fait en distanciel, alors qu’en niveau 2 ce sont 67%.

 

61% des demandeurs de niveau 1 sont des femmes (sans changement entre 2020 et 2023). 71% ont moins de 45 ans dont 36% de 25 à 34 ans et 35 de 35 à 44 ans ; 11% ont de 45 à 55 ans et 12% de 50 à 65 ans (peu de différences selon les années).

48% ont un niveau d’études supérieures (dont 20% bac +2, 16 bac +3, 12 bac +5 et au-delà), 28% le niveau bac, 18 le CAP/BEP et 7 un niveau inférieur.

94% sont des salariés dont 72% des employés, 10% des professions intermédiaires, 10% des cadres et 7% des ouvriers ; 5% sont des non-salariés.

La moitié appartiennent aux secteurs du commerce, de la santé et de l’industrie.

76% sont salariés dans des entreprises d’au plus 49 salariés dont 53% d’entreprises employeur de 11 à 49 salariés, et 23% d’entreprises d’au plus 10 salariés ; 24% viennent de plus grandes entreprises (au moins 50 salariés).

 

73% ont eu recours pour travailler à son projet d’évolution professionnelle, 18% pour prendre du recul sur sa situation professionnelle et 9% pour faire reconnaître ou adapter ses compétences.

Plus précisément, 49% envisageaient de changer de métier ou de secteur professionnel, 18% de prendre du recul sur sa situation professionnelle, 15% pour créer ou reprendre une entreprise, 8% pour évoluer vers un emploi/métier à plus grande technicité ou responsabilité, 6% pour acquérir de nouvelles compétences et/ou qualifications et 3% pour Identifier, valoriser et faire reconnaître ses compétences et expériences professionnelles.

 

La satisfaction :

93% sont satisfaits des rdv en niveau 1 et 90% en niveau 2.

Ceux bénéficiaires d’un niveau 2 sont les plus satisfaits (50% vs 30 pour les niveaux 1), ou plutôt satisfaits (35% vs 36) , alors que les niveaux 1 sont moins satisfaits (36% vs 14).

En termes d’utilité pour leur évolution professionnelle interrogée 6 mois plus tard, ceux demandeurs de niveau 2 sont 57% à être très satisfaits (57% vs 26 ceux de niveau 1), ou plutôt satisfaits (30% vs 39), alors que les niveaux 1 sont les moins satisfaits (35% vs 13).

 

Pour en savoir davantage : https://www.francecompetences.fr/app/uploads/2024/04/Bilan-chiffre-CEP_2020-2023.pdf

SOMMAIRE

Quelques données sur un fonds d’Assurance Formation dévolu à l’artisanat.

Le Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprise exerçant une activité Artisanale (FAFCEA) est une association Loi 1901 placée sous la tutelle du Ministre chargé de l’Artisanat. Il a pour mission d’organiser, de développer et de promouvoir la formation de ces chefs d’entreprise ainsi que celle de leurs conjoints collaborateurs ou associés, de leurs auxiliaires familiaux et, pour l’exercice de leurs responsabilités, de ceux d’entre eux qui ont la qualité d’élus des organisations professionnelles. Il participe ainsi au financement de cette formation.

Les Organisations Professionnelles de l’Artisanat, l’U2P (Union des Entreprises de Proximité) et la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises), gèrent le FAFCEA via des élus professionnels. L’organisation nationale, située à Paris, dispose de 29 collaborateurs.

 

Les formations financées ont surtout concerné le domaine technique et le secteur des services.

 

La collecte 2023 s’élève à 75 329 536€, en termes de collecte 0,3% des recettes des autoentrepreneurs et pour les autres 0,29% du plafond annuel de la Sécurité Sociale (cotisation de 127,58€), reversées par l’Urssaf dans les 2 situations.

 

L’alimentation reçoit 10% des versements, le BTP 26% et les autres activités 64%. En moyenne, ce sont 503€ de dépenses de formation pour 17 heures (30€/heure).

32% des versements bénéficient aux activités de coiffure et soins de beauté pour prés de 40 000 stagiaires.

Le sud accapare 53% des versements.

Pourquoi ces décalages, tant du coté des activités que du coté des régions ? Un nouveau fonds, ou un fonds en concurrence avec d’autres fonds ?

 

Les formations suivies concernent la technique (72%), et la gestion (27%).

 

Les bénéficiaires de façon plus détaillée sont les suivants : le secteur des services et fabrication est de loin celui qui fait le plus appel (notamment la coiffure et les soins de beauté avec 58% des stagiaires de ce secteur et 16% de la totalité des fonds alloués).

Des dispositifs supplémentaires :

*Le Feebat (Formation aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment) avec 2 490 artisans formés en 2023 pour un montant de 2,477M€, financé à 60% par le FAFCEA.

*Des accompagnements financiers renforcés :

-pour les formations RNCP spécifique au métier et gestion d’entreprise transverse avec 7 500€ par action dans la limite d’un coût horaire maximum de 30€,

-Pour les formations diplômantes : ajustement de la prise en charge des frais annexes afin d’accompagner plus finement les entreprises qui décident de se lancer dans un parcours de formation diplômante, souvent long et discontinu passant de 200€ à 1000€,
-Pour les stages techniques : hausse du coût horaire de 30 à 35€ pour les secteurs bâtiment et services et fabrication et de 56 à 60€ pour le secteur alimentation,
-Une ligne dédiée au financement des formations de « développement durable avec prise en charge à hauteur de 35€ de l’heure dans limite de 14 heures par an,
-Un ajustement du plafond de financement des Frais annexes : 200€/ stage au lieu de 200€/ stagiaire et par an.

 

Enquête de satisfaction : 40 935 questionnaires adressés pour un taux de retour de 9,60%. Globalement les demandeurs attribuent une note de 8/10 à la qualité de service. L’accueil, le site internet et l’extranet, les documents et procédures et la satisfaction globale du FAFCEA.

 

Pour en savoir davantage : https://www.fafcea.com/wp-content/uploads/2024/04/20240417_RAPPORT-DACTIVITE-FAFCEA-pour-site-internet-1.pdf

SOMMAIRE

3,6 millions de non-salariés (dont 1,7 million d’auto-entrepreneurs actifs économiquement).

Une approche par activité du nombre de travailleurs indépendants, dont les autoentrepreneurs et les femmes non-salariées.

⇒ Les non-salariés non autoentrepreneurs.

♦ Ils sont au nombre de 1,898 million fin 2022. 

3 groupes d’activités concernent les 2/3 de ces non-salariés ; la santé/éducation (27,4%, essentiellement la santé), le commerce (21,9%), et les services aux entreprises (15,8%) ; si l’on ajoute la construction (11,5%), ce sont plus des 3/4 des dirigeants concernés.

Ainsi les services aux personnes (6,6% de ces non-salariés), les activités financières et immobilières (5,3%), l’industrie (2,7%) comptent peu (14,6% des non-salariés).

 

9 métiers ou groupes de métiers font état d’au moins 80 000 dirigeants : la santé (les paramédicaux au nombre de 270 500 et la médecine générale, 82000), la restauration/débits de boisson (115 000), les activités juridiques (85 400), le commerce de détail alimentaire (82 800) et le commerce de détail non alimentaire (79 400) et les 3 grandes activités de la construction (chacune entre 65 000 et 77 000).

 

11% pratiquent la polyactivité, notamment la médecine spécialisée et générale, la livraison à domicile, le commerce de détail alimentaire et non alimentaire, certains services de conseil aux entreprises et des activités immobilières. 

 

♦ Les femmes sont 37,9% des dirigeants non salariés ; elles sont plus de 50% dans la plupart des professions de santé (61,5%), dans la coiffure et soins du corps (83,5%), dans les services aux personnes (59,4%), dans les activités juridiques (55,5%).

Les femmes sont plus nombreuses chez les dirigeants de moins de 30 ans (8,3% vs 6,3 pour l’ensemble des dirigeants) mais moins nombreuses parmi les plus de 50 ans (25,9% vs 30,4 pour l’ensemble des dirigeants).

Les femmes employeurs : elles sont 29% vs 41% chez les hommes. Paradoxalement, bien que peu nombreuses dans des activités fort “masculines” (le BTP, le transport, la réparation automobile…), elles y sont plus souvent employeurs ; sont-elles des héritières, repreneures de l’entreprise familiale ? Des dirigeantes “juridiques” (alors que leur conjoint conduit l’entreprise) ?

 

Elles sont aussi fort présentes dans des activités où l’on sait leur présence habituelle comme nombre de commerce, d’activités médicales (dentistes, médecins), coiffure et soins du corps, activités de nettoyage, ventes sur les marchés.

⇒ Le nombre d’autoentrepreneurs par activité.

1,697 million sont actifs économiquement, soit 69,7% des autoentrepreneurs toujours immatriculés. Les autoentrepreneurs sont plus souvent actifs économiquement dans des activités comme l’hébergement (86%), la santé (85%), la coiffure/soins du corps (82%), le commerce sur les marchés (80%), les activités juridiques (80%).

Ils sont moins nombreux à produire des recettes dans la livraison à domicile (33%), le transport routier/déménagement (51%), le commerce/réparation auto (61%), les activités immobilières (60%).

 

44,5% des autoentrepreneurs sont des femmes ; elles sont plus présentes, notamment dans la coiffure/soins du corps (94%), la santé (82%), les services aux personnes (73%). Elles sont par contre peu présentes dans le BTP (entre 0,6 et 3,9%), le transport (entre 5 et 9%), la réparation auto (5%), voire le nettoyage (25%) et l’informatique (27%). 

 

En termes d’âge, les moins de 30 ans comme les plus de 50 ans sont autour de 19% qu’il s’agisse des femmes ou des hommes.

⇒ En 2022, 43,7% des créations sont le fait de femmes.

On retrouve une grande proximité pour les taux de création par activité dans les créations 2022 et dans le parc d’entreprises.

 

Pour en savoir davantage : https://www.urssaf.org/accueil/statistiques/nos-etudes-et-analyses/particuliers-employeurs/nationale/2024/recueil_stat_f_h_2024.html

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Ventes et cessions de fonds de commerce : 30 920 transactions en 2023 pour un prix moyen de 244 307€.

Définitions :
-Le fonds de commerce désigne les éléments mobiliers corporels (matériel, outillage, marchandises) et incorporels (droit au bail, nom commercial, enseigne, droit de propriété industrielle, etc.) dédiés à l’exploitation d’une clientèle d’une activité commerciale ou industrielle. Noter que les cessions de fonds de commerce sont une partie très importante des reprises d’entreprise.

-La vente des fonds de commerce fait l’objet d’obligation en termes de publicité pour sauvegarder les intérêts des créanciers du vendeur.

Le prix moyen représente la somme des montants d’acquisition des fond (dont le montant
est compris entre 10 K€ et 10 M€), divisée par le nombre de transactions.

Méthodologie : le périmètre d’analyse porte sur l’exploitation de l’ensemble des annonces de ventes et cessions publiées au Bodacc. Certaines transactions peuvent avoir été publiées sur plusieurs annonces complémentaires ou rectificatives et ont fait l’objet d’un redressement. 

La difficulté de comparer les années 2020 à 2022 est que l’on se trouve en période de ralenti économique, d’où ma comparaison habituelle 2023-2019.

 

Le nombre des transactions progresse peu au regard de 2019 (+9,3%), alors que les prix de cession ont nettement plus augmenté (+31,8%).

⇒ Le nombre de transactions.

♦ 92% des transactions concernent des entreprises de moins de 10 salariés, 5% des entreprises de 10 à 49 salariés et 3% des entreprises de 50 salariés et plus (dont prés de la moitié sont des entreprises de 250 salariés et plus) . 

Les 10-49 salariés ont connu une baisse au regard de 2019, période pre-covid (-13,6%) et une évolution moins favorable entre la moyenne 2019-2022 et 2023 (1,7%) vs une évolution de 11% entre 2019 et 2023 pour les entreprises de moins de 10 salariés et de 29% pour celles de 250 salariés et plus (passant alors de 349 à 450), du fait de croissance externe.

♦ 39% des cessions sont le fait d’entreprises de plus de 15 ans d’ancienneté et 39% des entreprises de 6 à 15 ans d’âge, sans grand changement au regard de 2019 (toutefois moins de jeunes entreprises cédées en 2023, 21,5% vs 24 en 2019).

3 groupes d’activité ont connu bien plus de transactions entre 2019 et 2023 : le commerce (+16,7%), l’informatique/communication (15,6%), et les services aux entreprises (14,6%) ; les HCR sont en position moyenne (+6,6%), alors que les autres activités oscillent entre 1,4 et 2,6% avec l’exception de l’industrie (-3,5%, confirmé par la baisse entre 2023 et la moyenne 2019-2022, -9,4%).

♦ 3 activités fines, parmi les 20 activités les plus nombreuses en transaction et appartenant au secteur des HCR regroupent 1/3 des transactions : la restauration traditionnelle et rapide et les débits de boissons.  

♦ Le nombre de transactions par région.

Les régions du nord, de l’est et de l’Ile-de-France connaissent les évolutions les plus faibles entre 2019 et 2023 (entre 4 et 9,6%), vs celles du sud (7,2 à 12,6%) et de l’ouest (9,8 à 18,8%).

♦ Le taux de survie à trois ans des reprises est de 92%, proche de 2019 (94%), soit 10 points de plus par rapport aux créations de 2018 (82%). 

 

♦ L’âge moyen des vendeurs est de 52 ans vs 42 pour les acheteurs. 58% des vendeurs ont au moins 50 ans vs 23% de 41 à 50 ans et 19% 40 ans et moins. Ces âges ont assez peu changé au cours de la période 2019-2022 ; noter toutefois qu’entre 2019 et 2023, les plus de 60 ans ont cru de 13% et les 40 ans et moins ont baissé de 9%.

⇒ Les prix des transactions.

♦ Les prix moyens et médian.

Le prix moyen 2023, hors les pharmacies, est de 214 701€ et le prix médian, plus juste pour situer les ordres de grandeur, de 110 000€ (ce qui change grandement les perspectives ; dommage que les données se calent seulement sur les prix moyens).

 

Ces prix ont fortement évolué entre 2019 et 2023 (+34% en prix moyen hors pharmacie et +22 en prix médian) ; cette évolution est plus modeste si l’on compare 2023 à la moyenne 2019-2022 (respectivement +24 et +16%).

♦ Les prix de cession différent beaucoup selon les activités.

De 496 359€ pour l’informatique/communication à 78 836€ pour les services aux particuliers ; mais j’affine cette approche dans le paragraphe suivant. 

Entre 2019 et 2023, les prix de cession ont beaucoup plus évolué pour les secteurs informatique/communication (+73,6%) et construction (+48,4%), alors qu’ils ont nettement moins progressé pour les HCR (+20,5%) et pour les services aux particuliers (+17,2%), ce que conforte l’évolution 2023/moyenne 2019-2022.

 

Les prix de cession des 20 activités fines les plus souvent transmises.

3 activités sont a-typiques : les pharmacies (1 294 721€ en prix moyen), les supermarchés (1 070 797€) et les hôtels (515 394€). Suivent des activités avec investissements ou stocks importants (entre 213 000 et 357 000€), puis des activités de commerce avec des investissements plus modestes (entre 114 000 et 168 000€) et enfin des activités de services (entre 71 000 et 77 000€).

Les évolutions 2022/2023 sont difficiles à analyser faute de recul sur les années antérieures ; noter toutefois la très forte hausse des prix de cession des supermarchés (+113%) mais aussi le petit nombre de transactions (312, mais en progression de 18% pour l nombre de transaction).

Le poids des reprises est plus marqué dans les villes de 5 000 à 100 000 habitants (petites villes et villes moyennes) avec un taux de 23,7 et de 22,6% du nombre de reprises ; il est le moins manifeste dans les bourgs de 2 à 5 000 habitants avec 15,8%. et moyen pour les grandes villes et les villages.

Noter que les prix de cession progressent avec la taille des communes : de l’indice 100 pour les villages à 147 pour les grandes villes, demeurant proches (entre 118 et 126) pour les autres tailles de commune.

♦ Les prix de cession par région :

L’Île-de-France connait le prix le plus élevé avec 328 195€ en 2023 alors que la plupart des régions se situent entre 202 000 et 252 000€, à l’exception de Bourgogne-Franche-Conté qui chiffre 177 000€.

 

L’évolution des prix de cession entre 2023 et la moyenne 2019-2022 est par contre plus disparate : forte évolution pour Auvergne Rhône-Alpes (+40%), évolutions d’au moins 24 à 31% pour 3 régions (Grand-Est, Ile-de-France, Hauts de France), qui sont des régions du nord et de l’est, puis entre 9 et 17% pour les autres régions (exception des Pays de Loire avec 3%). 

 

Noter que l’évolution 2023 comparée à 2019 (hors période covid) est un peu différente : très forte hausse (47-49%) pour  Auvergne Rhône-Alpes et Grand Est, forte hausse (entre 28 et 40%) pour 5 régions (plutôt du centre et de l’ouest), et hausse de 14 à 20% pour 5 régions (plutôt du sud et de l’ouest), avec l’exception de la Corse (4%).

Pour en savoir davantage : https://www.altares.com/whitepapers/etude-ventes-et-cessions-de-fonds-de-commerce-bilan-2023/

SOMMAIRE

Le bilan de la DGCCRF en 2023.

95 360 visites ont été effectuées, 66 240 établissements et sites internet contrôlés.

 

273 120 signalements ont été enregistrés en 2023 sur Signal Conso. 70% ont été lus ; 88% des agents y ont répondu. Ces signalements proviennent d’internet pour 51%, de magasin pour 38%, de téléphone pour 10%. 

⇒ Les types d’intervention.

68% des actions ont concerné la protection économique des consommateurs, 23% leur sécurité et 9% des actions relatives à la concurrence.

 

♦ Pour préserver le pouvoir d’achat, 48 346 visites ont été effectuées dans 36 519 sites internet, et établissements, donnant lieu à 10 325 avertissements.

 

La protection économique des consommateurs et la loyauté des pratiques commerciales ont conduits à vérifier les allégations d’origine et la qualité des produits : 43 enquêtes nationales ont été conduites, 54 800 établissements et sites internet ont été contrôlés au moyen de 76280 visites ; 17 130 avertissements, 6 875 injonctions administratives et 1 659 contentieux pénaux transmis au Parquet ont eu lieu.

 

– 1 540 établissements ont été contrôlés dans le cadre de l’enquête 2023 sur l’origine des produits non alimentaires ; un sur cinq était en anomalie. Pour le Bio, 2 127 entreprises ont été contrôlées ; plus de 30% présentaient des non-conformités (défaut de certification, d’étiquetage ou de traçabilité, pratiques commerciales trompeuses). 

 

– 154 des 236 syndics de copropriété contrôlés étaient en anomalie : contrat de syndic ne correspondant pas au modèle, facturation abusive de frais notamment.

 

Les établissements bancaires font l’objet d’enquête chaque année. Lacunes en matière d’information des consommateurs, frais d’irrégularités de fonctionnement ou d’incidents indus… : 39 des 181 établissements bancaires contrôlés étaient en anomalie. 

 

♦ Le contrôle de la sécurité des produits non alimentaires, une part importante de l’activité de la DGCCRF comprend la gestion des alertes de produits non conformes ou dangereux et le contrôle de la fiabilité des produits lors de leur première commercialisation :  916 alertes ont été émises sur des produits non alimentaires non conformes ou dangereux dont 247 jouets et accessoires de puériculture, 207 produits chimiques, 109 appareils électriques, 106 cosmétiques, dispositifs médicaux et articles d’hygiène. 

 

10 720 établissements et sites internet ont été contrôlés donnant lieu à 13 230 visites et 2 289 avertissements. Par exemple, les contrôles ont visé les marketplaces en ciblant ceux à forts enjeux de sécurité (jouets, articles de puériculture, appareils cosmétiques, etc.). Les analyses en laboratoire sur 152 produits ont montré la persistance de taux élevés de produits en anomalie (71%) voire dangereux (26%).

 

♦ La DGCCRF assure aussi la régulation concurrentielle des marchés, notamment en contribuant à l’élaboration de la réglementation. Elle lutte contre les ententes et les abus de position dominante et veille à la loyauté des relations commerciales entre les entreprises et à l’équilibre des relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs. Elle assure un accès équitable et transparent à la commande publique. 4 460 établissements ont été contrôlés, dont 766 sur les délais de paiement ; 710 avertissements ont été émis.

 

♦ La DGCCRF veille à la bonne information des consommateurs sur la durabilité des biens et services et accompagne le développement de nouveaux modes de consommation : dans ce cadre, 12359 établissements et sites internet ont été contrôlés, 15455 visites effectuées et  2087 avertissements donnés.

 

♦ Le développement du commerce numérique pose des questions sur la protection et la sécurité des consommateurs et sur l’équilibre des relations commerciales entre les grandes plateformes de commerce et les professionnels qui les utilisent pour commercialiser leurs biens et services. Dans ce cadre, 2017 établissements et sites internet ont été contrôlés ,2970 visites effectuées et  343 avertissements donnés.

La DGCCRF a accru la pression de contrôle sur les pratiques commerciales des influenceurs, qui promeuvent des produits et des services auprès de leur « communauté », en échange d’une contrepartie. 212 influenceurs ont été contrôlés en 2023, soit le double de 2022.

 

Pour en savoir davantage : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/bilan-dactivite-2023-et-perspectives-2024-de-laction-de-la-dgccrf

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Les prix à la consommation augmentent de 2,2% sur un an et ceux des salaires horaires de 2,8%.

3 indicateurs d’évolution sur un an sont ici proposés : les prix à la consommation, les prix des produits en grande distribution et le cout horaire des salaires.

⇒ Les prix à la consommation augmentent de 2,2% sur un an.

En avril 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) accélère sur un mois : +0,5%, après +0,2% en mars. La hausse des prix s’explique par l’augmentation des prix des services ( transport et assurances surtout).  
Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 2,2% en avril 2024, après +2,3% en mars. Cette baisse de l’inflation résulte du ralentissement des prix de l’alimentation (+1,2% après +1,7%). 

 

Plus finement :

Les prix de l’énergie augmentent de 3,8% du fait des prix de l’électricité, même s’ils baissent légèrement, alors que ceux des produits pétroliers baissent de 0,7%. 

Ceux des services augmentent de 3% ; ceux du transport ralentissent (+0,6% après +3%), du fait du fort ralentissement des prix du transport aérien et de la baisse plus importante des prix du transport routier de passagers, alors que les prix des transports ferroviaires accélèrent sur un an (+6,2%).

Les prix des services de communication diminuent (-6,6%) en raison des services de téléphone mobile, alors que ceux des assurances augmentent nettement (+8,6%). 

-Sur un an, les prix de l’alimentation augmentent de 1,2% et ralentissent ainsi pour le treizième mois consécutif. La hausse des prix de l’alimentation hors produits frais s’atténue (+1,5%) ; la diminution du prix des produits frais s’atténue (-0,7%).

-Les prix des produits manufacturés baissent de 0,1% en avril 2024, après +0,1% en mars.

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8182340#:~:text=Les%20prix%20des%20services%20augmenteraient,%2C2%20%25%20en%20mars).

 

Les prix des produits de grande consommation vendus dans la grande distribution augmentent de 0,8% sur un an.

Par contre, hors grande distribution, les prix des produits de grande consommation augmentent de 2,1% sur un an, après +2,9% en mars. En considérant l’ensemble des points de vente, les prix des produits de grande consommation sont en hausse de 1,2% sur un an, après +2,5% en mars.

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8186470#:~:text=Compar%C3%A9s%20%C3%A0%20ceux%20du%20m%C3%AAme,2%2C3%20%25%20en%20mars.

 

Au 1er trimestre 2024, les salaires horaires augmentent de 2,8% sur un an, et le coût horaire du travail de 3%.

Cette hausse a été de 3,1% pour l’industrie, 2,7 pour les services et de 2,1 pour la construction.

Néanmoins, le dynamisme des salaires s’atténue par rapport au trimestre précédent, du fait de la baisse de l’inflation et de la baisse de la prime de partage de la valeur (490M€ ont ainsi été versés aux salariés au  trimestre 2024, vs 2,3Md€ au 4éme trimestre 2023 et 1,2Md€ au 1er trimestre 2023).

 

Le coût horaire du travail a évolué de 3% sur un an dont 3,5% dans l’industrie, 2,9 dans les services et 1,9 dans la BTP.

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8186157#:~:text=Sur%20un%20an%2C%20les%20salaires,(%2B5%2C3%20%25).

 

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Dans les services à la personne (SAP) les entreprises privées surpassent désormais les associations.

Définition : les activités de services à la personne (SAP) sont définies comme l’ensemble des activités réalisées au domicile de la personne ou dans l’environnement immédiat de son domicile. Elles recouvrent des activités de la vie quotidienne, de la garde d’enfants, de support ou de services aux personnes âgées et handicapées. Les particuliers peuvent y recourir en tant que particuliers employeurs.

Pour exercer dans le secteur et faire bénéficier leurs clients de ces avantages, les organismes doivent déclarer leur activité sur la plateforme Nova.

 

L’activité des organismes de service à la personne se redresse (+6,9% par rapport à 2020), après une nette baisse en 2020 (- 8,2% par rapport à 2019), ne renouant toutefois pas avec son niveau de 2019 (- 1,8% entre 2019 et 2021).

⇒ Quel est l’importance des différents prestataires ?

En 2021, les entreprises privées rémunèrent 47,2% des heures prestataires (dont 1,6% les microentrepreneurs), vs les associations (45,3%) et les organismes publics (7,5%). Noter que les entreprises privées progressent au regard de 2019, où elles rémunéraient 43,1% des heures vs 48,4 pour les associations et 8,5 pour les organismes publics.

Les entreprises privées progressent aussi en nombre d’entreprises prestataires (+10,6% dont +31,8% pour les microentrepreneurs et +7,7% pour les autres entreprises privées), alors que le nombre d’organismes publics régresse de 12,2% et celui des associations de 4,2%.

⇒ Quels types de services rendent ces prestataires ?

Les associations et les organismes publics sont bien plus tournés vers les services aux personnes âgées et les handicapés (70 et 68%), alors que les entreprises le sont bien plus en direction des ménages et bricolage/jardinage et de la garde d’enfant.

Noter que les microentreprises sont plus présentes que les autres entreprises du privé dans le domaine du bricolage/jardinage, du soutien scolaire et de la garde d’enfant, qui sont davantage des tâches peu “industrialisées”.

Noter aussi que les organismes publics comparés aux associations sont plus présents dans les transports des personnes âgées et handicapées.

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/948f766ab8f949def26fdc6693d0ea9a/Dares_DR_SAP_2021.pdf

 

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L’accès des entreprises au crédit au 1er trimestre 2024.

Une majorité d’entreprises indique une stabilisation voire une baisse du coût du crédit.

 

♦ Les nouveaux crédits d’investissement.
La proportion d’entreprises ayant demandé des nouveaux crédits d’investissement demeure stable à 19% pour les PME ; elle diminue de 6 points pour les ETI qui sont 22% à avoir fait une demande de crédit.
Les taux d’obtention pour ces demandes sont très élevés pour les PME comme pour les ETI : 98% pour les PME et 96% pour les ETI ayant demandé un prêt l’ont obtenu en totalité ou à plus de 75%.

Le taux d’obtention pour les crédits d’équipement demeure élevé pour toutes les tailles d’entreprises : 93% des PME et 89% des ETI ayant sollicité ce type de crédit l’ont obtenu (entièrement ou à plus de 75 %).

 

♦ Les nouveaux crédits de trésorerie.
La proportion d’entreprises ayant demandé des nouveaux crédits de trésorerie conserve son niveau bas pour les PME (5% contre 6 au T4 2023). Les demandes sont aussi en baisse d’un point à 5% pour les ETI.
Les taux d’obtention sont stables à un niveau élevé : 85% des PME et 87% des ETI ont obtenu leur crédit en totalité ou à plus de 75%.

 

♦  Lignes de crédit : les demandes sont stables pour les PME comme pour les ETI, 1/3 des PME et près de la moitié des ETI ayant fait une demande de ligne au cours des 12 derniers mois.
Ces demandes sont toujours largement satisfaites (entièrement ou à plus de 75%), à 95% des cas pour les PME et les ETI.
54% des PME ont utilisé des lignes de crédit ce trimestre (une diminution de 1 point par rapport au trimestre précédent) et 55% des ETI (une baisse de 6 points par rapport au T4 2023).

 

Evolution du coût du crédit : 54% des PME et 50% des ETI indiquent que le coût global du crédit est resté stable ou a diminué. Ceci représente une hausse de 14 points pour les PME et 22 points pour les ETI par rapport au T4 2023.

 

Pour en savoir davantage : https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/statistiques/acces-des-entreprises-au-credit-2024t1

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