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8éme édition du baromètre santé des artisans du BTP.

Méthodologie : échantillon de 1811 répondants chefs d’entreprise de 0 à 19 salariés du BTP, interrogés par une enquête en ligne en janvier 2022.

79% ont au plus 5 salariés ; 79% sont localisés en milieu rural. 62% sont en fonction de dirigeant depuis plus de 10 ans et 20% depuis 5 ans au plus. 72% ont entre 41 et 60 ans.

 

Au sommaire, non seulement l’état de santé, mais aussi le contexte (niveau d’activité, rythme de travail, organisation  du travail…).

⇒ Le contexte :

Pour 88% leur niveau d’activité est identique (54%) voire meilleur (34%) qu’en 2019 ; mais 21% déclarent leur activité menacée (parmi eux, 23% se font aider).

71% ont le moral.

⇒ Le rythme du travail

♦ 47% travaillent 6 ou 7 jours par semaine, contre 59% en 2018. 1 sur 2 travaillent le week-end.

54% travaillent plus de 50 heures par semaine (dont 23% plus de 60 heures, vs 18% en 2020, 26% en 2018) et 45% entre 35 et 50 heures.

Ceux qui ont 11 salariés et plus sont plus nombreux à travailler plus de 60 heures (42 à 47% vs 14 à 22% pour les 0-5 salariés).

 

♦ 33% prennent au maximum 2 semaines de congés (44% pour ceux travaillant seul) ; 64% n’ont pas modifié la durée de leur congés d’été suite à la crise sanitaire, alors que 29% ont réduit ou annulé la durée de leur congés.

Noter que 57% consultent leur mails pendant leur congés.

⇒ L’organisation du travail

♦ Pour 64% le travail administratif représente de 10 à 25% de leur temps de travail. Il est d’au moins 50% pour 60-65% des entreprises de 6 salariés et plus, vs 38% pour les 1-5 salariés et 15% pour les sans salarié.

 

♦ 17% ont du arrêter totalement ou partiellement leur activité professionnelle en 2021, du fait du covid, soit pour eux (21%), soit du fait de leur salarié (23%), du fait d’une activité insuffisante (23%) ou du fait d’une rupture d’approvisionnement (33%).

 

♦ 79% (baisse de 6 points au regard de 2020) ont le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie privée ; noter que dans 51% des entreprises, un membre de la famille est impliqué dans l’entreprise.

⇒ Le besoin d’accompagnement

67% déclarent être insuffisamment accompagnés ou soutenus : 42% pour le social et le juridique, 17% la comptabilité, 16% la formation, 14% le management des équipes, 12% le commercial.

 

Ils ne se sentent pas assez accompagnés par des services publics comme l’Urssaf, la Directe (48%), leur comptable (44%), leur organisation professionnelle (42%), leur CMA (35%), le personnel de l’entreprise (20%), la mairie(16%), le service de santé (16%), peu la famille (8%).

Mais 59% savent vers qui se tourner si la pérennité de leur entreprise est menacée.

⇒ L’état de santé

76% se déclarent en bonne santé (72 en 2019) et 61% attentifs à leur santé.

 

Toutefois 54% souffrent de douleurs musculaires, 49% de fatigue et 31% de trouble émotionnel.

87% trouvent leur travail exigeant mentalement (tendance à la baisse) et 83% exigeant physiquement (très exigeant 48% et en hausse 41% en 2018).

 

51% se trouvent stressés, notamment du fait de la hausse des prix, de la charge de travail, des délais à respecter (81% disent travailler dans l’urgence) et de la pénurie de matériaux. Ce stress impacte la qualité du sommeil, contrairement à ceux qui ne sont pas stressés.

 

49% déclarent une qualité du sommeil insuffisante, avec un impact sur leur activité professionnelle (manque d’énergie, irritabilité, difficulté de concentration).

34% déclarent avoir connu une difficulté psychique en 2021; 52% l’ont évoqué avec leur conjoint (dans 76% des cas), leur médecin (56%), un collègue (24%). Les 48% qui ne veulent pas en parler, ne le font pas surtout pour ne pas inquiéter.

 

Pour en savoir davantage : Baromètre ARTI Santé (8e édition) ・ CAPEB

SOMMAIRE

Quelques données complémentaires sur les créations 2021.

Celles-ci portent notamment sur la nature juridique, sur l’évolution des activités fines les plus en progression ou en régression et sur le positionnement territorial de ces créations.

⇒ Le nombre de sociétés en 2021 et leurs évolutions

L es 270 958 sociétés se répartissent entre 182 460 SASU et SAS (67% des créations en société), 76 590 SARL et EURL (28%), 10 910 autres (associations, fondations…), et 998 SCI.

 

Comparé à 2020, le nombre de sociétés a davantage progressé en nombre (+24,3%) que celui des microentreprises (+17%) et que les autres entreprises individuelles (+1,7%).

 

Au sein des sociétés, ce sont les SAS et SASU qui ont le plus progressé (+26,2% et +23% sur la période 2009-2020) presque autant que les SARL et EURL (+22,2% vs -2,2% sur 2009-2020).

⇒ Une approche par grands secteurs d’activité

3 activités ont connu en continuité une évolution fort favorable : les activités financières et immobilières et les services aux entreprises.

Les taux de renouvellement sont nettement moins favorables pour les activités de type commerce et dans une moindre mesure la construction.

⇒ Les 20 activités qui ont le plus progressé ou régressé en nombre entre 2020 et 2021

Les plus grandes progressions

Les plus fortes régressions

⇒ Quelques élements sur les entreprises individuelles créées en 2021

41% ont été crées par des femmes vs 39 en 2020.

40% ont été créées par des moins de 30 ans (47% en Ile-de-France, 60% dans les livraisons à domicile). Noter que 17% des créations sont le fait des 60 ans et plus dans le secteur de l’hébergement (chambres d’hôte…).

⇒ Les créations selon les régions

♦ “Au regard de la dynamique entrepreneuriale en 2021, il est possible de diviser la France en 3 grandes zones :

 

– La région francilienne (28% des  créations) présente un fort taux de renouvellement (200 créations en 2021 pour 1 000 entreprises en 2019), ce qui s’explique essentiellement par l’attractivité du département de Paris ; si les créations ont été dynamiques entre 2009 et 2020 (en moyenne +6,2% chaque année), elles l’ont été beaucoup moins que les autres régions entre 2020 et 2021 (+9,3% vs 20,6% en moyenne en France hors Ile-de-France). 

 

– La Métropole continentale (hors Corse et Île-de-France) fait preuve d’une dynamique importante avec une évolution comprise entre +14,2% en Auvergne-Rhône-Alpes et +25,2% dans le Grand Est, mais son évolution entre 2009 et 2022 n’a été en moyenne annuelle que de 2,6% et son taux de renouvellement 2021 de 175 créations  pour 1000 entreprises existantes vs 200 en Ile-de-France.

La surperformance en 2021, montre un phénomène de surcompensation qui va bien au-delà d’un simple phénomène de rattrapage provoqué par le recul des créations en 2020 dans ces régions.

 

– La France insulaire et ultramarine montre la plus forte dynamique entrepreneuriale avec une croissance comprise entre + 19,4% en Guadeloupe et + 49,6% en Guyane, malgré des taux de renouvellement qui restent en dessous de la moyenne nationale. C’est aussi la zone avec la plus basse proportion de microentrepreneurs.

 

♦ 10 secteurs sont en hausse sur l’ensemble du territoire, notamment dans l’immobilier et plus encore dans les transports qui expliquent 17% de l’évolution.

L’Ile-de-France reste la région la plus attractive pour les livraisons à domicile, et les services aux entreprises.

La Nouvelle-Aquitaine est particulièrement attractive pour l’hébergement (14% des créations), tout comme Paca pour les activités de soutien aux entreprises (14%).

La construction a une place particulièrement importante dans la création d’entreprise en Corse, en Paca et en Occitanie (entre 11 et 15% des créations).

Le commerce de détail est plus présent en Normandie et dans les Hauts-de-France (10% des créations totale contre 8% pour la France entière).

L’industrie est surreprésentée en Corse et en Bourgogne-Franche-Comté (8 et 7% contre 4 en France et 2% en Île-de-France).

♦ Les villes demeurent les locomotives de la dynamique entrepreneuriale en 2021, même si elles sont en retrait par rapport à 2020 : 69% de la croissance de la création d’entreprise provient des zones urbaines denses et très denses (contre 82% en 2020).

À l’inverse, en Corse, Normandie, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté, les zones rurales sont un vecteur majeur de la dynamique entrepreneuriale (entre 30 et 44%, contre 16% pour la France). 

 

♦ 105 562 entreprises ont été créées dans l’ensemble des communes françaises en Zone de revitalisation rurale (ZRR), soit un peu plus d’une création sur dix sur l’ensemble du territoire ; elle est en hausse de 22%.

En 2019 (dernière année disponible), 64 222 établissements ont été créés dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), soit 7% des établissements créés en France cette  Seine-Saint-Denis en 2019, 16% dans le Val-d’Oise, 15% dans le Nord, 13% dans les Bouches-du-Rhône. Le taux de renouvellement des établissements est de 264 ‰, un taux largement supérieur à celui de la France tous territoires confondus (181 ‰).

 

♦ La création est en hausse dans l’ensemble des 22 métropoles (42% de la création d’entreprise en France en 2021, en baisse de 2 points de pourcentage par rapport à 2020, attribuable surtout à Paris). Les plus faibles évolutions concernent de fait Paris (+7%) et Lyon (+8,1%) tandis que les métropoles d’Aix-Marseille-Provence et de Metz connaissent les plus fortes hausses (+30% et +31,2%), en accélération par rapport à leur tendance 2009-2020 (respectivement +6,2%, +6,5%, +3,2% et +2,8%).

L’évolution est particulièrement forte dans certaines petites métropoles (Tours, Brest, Metz, Orléans, Clermont, Rennes et Strasbourg avec une progression supérieure à 20% entre 2020 et 2021).

Toutefois, l’évolution entrepreneuriale a été plus dynamique en dehors des métropoles (+20,8%) que dans les métropoles (+13,1%). L’effet d’entraînement entrepreneurial des métropoles observés sur les 11 dernières années semble ralentir ou du moins se stabiliser.

 

Et en ce qui concerne les départements :

 

Pour en savoir davantage : https://bpifrance-creation.fr/system/files/OCE_NAA_2021.pdf

SOMMAIRE

Les encours de crédit aux entreprises sont en progression.

À fin avril 2022, les crédits mobilisés par les entreprises atteignent 1 251Md€, en hausse de + 3,6% sur un an (+2,1% hors SCI), après une hausse de +2,8% à fin mars 2022.

La croissance du crédit aux grandes entreprises est en hausse à + 4,4% en avril 2022 contre + 0,6% en mars 2022. Les ETI restent dans une situation de léger désendettement avec – 2,2% en avril 2022, à l’identique de mars 2022.

 

Pour les PME, la croissance du crédit est en légère progression à + 4% en avril 2022 contre + 3,5% en mars 2022.

 

La croissance de l’encours des crédits mobilisés est notamment portée par le secteur des activités immobilières (+ 7,4%) ; les encours se réduisent en revanche dans la branche spécifique de l’industrie manufacturière (- 3,8%) et le secteur de l’information et communication (- 3,5%).

Le taux d’intérêt des crédits nouveaux d’un montant unitaire inférieur ou égal à 1M€ augmente de 7 points de base à 1,46% (après 1,39% en mars).

Le taux d’intérêt des prêts d’un montant unitaire supérieur à 1M€ est quasi stable à
1,17% (après 1,18% en mars).

 

Pour en savoir davantage : Crédits par taille d’entreprises | Banque de France (banque-france.fr)

SOMMAIRE

27 756 transactions de fonds de commerce en 2021 pour un prix moyen de 200 713€.

Méthodologie : le périmètre d’analyse porte sur l’exploitation de l’ensemble des annonces de ventes et cessions publiées au Bodacc. Certaines transactions peuvent avoir été publiées sur plusieurs annonces complémentaires ou rectificatives ; elles ont fait l’objet d’un redressement.
 

Définition : le fonds de commerce ne fait pas l’objet d’une définition légale ; toutefois, les articles L141-1 et suivants du Code du commerce éclairent quant aux éléments le constituant : les éléments mobiliers corporels (matériel, outillage, marchandises) et incorporels (droit au bail, nom commercial, enseigne, droit de propriété industrielle, etc.) dédiés à l’exploitation d’une clientèle d’une activité commerciale ou industrielle.

 

Le nombre de ventes et cessions de fonds de commerce baisse mais le montant moyen de cession augmente de 9,6% en 2021.

⇒ Le nombre de transactions

♦ Les ventes et cessions baissent chaque année depuis 2017 : 31 319 en 2017, 30 353 en 2018, 28 291en 2019, 27 756 en 2021 (2020 connait une baisse plus importante du fait de la crise sanitaire avec 25 320 transactions).

 

Seules les cessions et ventes d’entreprises de 0 à 5 salariés (90% des transactions) connaissent la stabilité (-1,1%) entre 2017 et 2021, alors que les 6-9 salariés baissent de 71%, les 10-19 salariés de 62% et les 20 salariés et plus de 30%. Par contre, en 2021 toutes les tailles ont progressé au regard de 2020 : les 20 salariés et plus (+21%), les 0-5 salariés et les 10-19 (chacune +9%) et les 6-9 salariés (+6%).

Un travail complémentaire d’analyse mériterait d’être conduit pour appréhender les créations par reprise (création d’une société dans laquelle la reprise est inscrite) et les commerces repris par rachat de parts sociales et d’actions qui risquent de ne pas être compris dans ce chiffrement mais sont des reprises.

♦ 3 groupes d’activité connaissent une baisse en 2021 au regard de 2017 :

– Les activités de type commerce chiffrent 68% des transactions ; la baisse est particulièrement forte au regard de 2017 pour les HCR (-27%), plus modeste pour les services aux particuliers, surtout constitués de coiffeurs, salon de beauté et pressing (-14%) et faible pour la commerce (-6%),

Les transports (2% des transactions) connaissent une baisse de 10%

La construction regroupe 7% des ventes et cessions et connait une baisse de 6%,

 

Alors que 2 groupes connaissent une progression :

-Les services aux entreprises (7% des ventes et cessions) avec une nette progression des activités scientifiques, techniques et de conseil de gestion (6% des transactions) avec +11,7%, alors que les activités informatiques et communication (peu nombreuses, 1% des transactions) chutent de 24,6%.

-L’industrie compte 11% des transactions, et connait une progression de 1,7%,

 

♦ Si nous observons les activités de façon plus détaillée, les écarts sont plus marqués : 2 activités ont beaucoup progressé entre 2017 et 2021, les buralistes (+35%, pourquoi ?) et les paysagistes (+22%), alors que 6 activités commerciales connaissaient une hausse moyenne comprise entre 7 et 10% ; 6 activités s’inscrivent dans une relative stabilité alors que 6 autres connaissent une baisse supérieure à 10% (notamment les activités HCR).

⇒ Les prix moyens de cession/vente : en hausse de 13% entre 2017 et 2021

Si le prix moyen en 2021 est de 200 713€, Il faut toutefois tempérer ce constat par l’observation des prix médians (95 000€ en 2021, et une hausse de 12%). Si l’on exclut les pharmacies au coût élevé de transaction, le prix moyen devient 172 206€, en hausse de 15%.

Les analyses qui vont suivre traiteront des prix moyens.

 

♦ Les prix par grands secteurs d’activité : le commerce et l’informatique/communication font état des prix de transaction les plus élevés (274 025€ et 245 773€), alors que les services aux particuliers (coiffure, salon de beauté pour grande partie) connaissent les prix moyens les plus bas (72 948€), avec la construction (141 919€).

La construction a connu les plus fortes hausses si l’on compare 2021 à 2017 (+21,6%), alors que l’informatique, communication et les transports ont connu des baisses conséquentes (-20% et -6,5%).

♦ Les prix de cession pour 20 activités détaillées

2021 comparé à la moyenne des 5 derniéres années permet de constater des hausses importantes pour les débits de boisson, le commerce auto, le commerce de journaux et de papeterie, celui d’alimentation générale, alors que des activités comme le commerce de détail d’habillement, la pharmacie, l’hébergement et la restauration traditionnelle ont vu leur prix diminuer ou être stable.

Noter que pour chaque activité, le tableau indique le cout d’achat selon le % de chiffre d’affaires réalisé.

 

⇒ Les cessions et ventes selon les régions

Les petites villes rurales (moins de 3000 habitants) concentrent seulement un quart des transactions, les 50 plus grandes villes 20%, et les 5 premières villes de l’Hexagone, 20%.

♦ En nombre de transactions : les Pays de la Loire et la Bretagne sont les 2 seules régions qui ont connu un peu plus de transactions en 2021 que pour la moyenne 2017-2019. Par contre, les Hauts de France, le Grand Est et plus encore l’Ile-de-France ont baissé de plus de 10% (11, 11 et 14,4%) ; dans ces derniéres régions l’évolution 2020/2021 a été la moins favorable.

♦ En termes de coût de transaction : l’Ile-de-France connait une faible hausse des prix de vente (4,1%), bien que le prix y soit le plus élevè des régions (245 334€, 22% au-dessus de la moyenne). Le Grand Est et les Hauts de France, dont les prix sont proches de la moyenne, font état de hausses bien supérieures entre 2021 et la moyenne 2017-2019 (autour de 15%).

⇒ La pérennité de ces reprises

95% à 3 ans pour les reprises faites en 2018 (une situation proche des reprises 2016 et 2017, 92%), à comparer à 75% pour la génération 2014 des créateurs et repreneurs observés par l’Insee.

⇒ Les caractéristiques des vendeurs et des acheteurs

L’âge moyen des vendeurs est de 52,5 ans vs 42,6 pour les acheteurs.

Plus précisément, les vendeurs sont 18% à avoir 40 ans et moins, 23% entre 41 et 50 ans, 31% entre 51 et 60 ans et 28% plus de 60 ans, ce qui montre que ce type de vente est loin e se traduire par le départ en retraite du dirigeant.

Toutefois, les 51 ans et plus sont plus nombreux au fur et à mesure des années (51% en 2017, 53% en 2018, 54% en 2019, 56% en 2020 et 59% en 2021).

42% ont été chefs d’entreprise dans l’entreprise vendue, depuis plus de 15 ans (ils étaient 37% entre 2017 et 2019), 38% entre 6 et 15 ans et 20% 5 ans au plus (ils étaient 24% entre 2017 et 2019).

 

Pour en savoir davantage : Etude – Ventes et Cessions de fonds de commerce – Bilan 2021 – Altares

SOMMAIRE

424 400 travailleurs frontaliers en France, dont 42% dans le Grand Est.

Quelles spécificités ont les travailleurs frontaliers du Grand Est et de ceux de Savoie impliqués en Suisse ?

⇒ La répartition des travailleurs étrangers frontaliers Français

En 2018, 424 400 actifs traversent une frontière pour travailler dans l’un des 8 pays limitrophes (1,6% des actifs occupés). Depuis quelques décennies, le travail frontalier prend de plus en plus d’ampleur ; en Europe, la France est le pays qui compte le plus de travailleurs frontaliers.

 

183 000 résidents du Grand Est travaillent à l’étranger. Parmi eux, presque la moitié a un emploi au Luxembourg, un sur quatre exerce en Allemagne, un sur cinq en Suisse, et moins de 5% en Belgique.

Auvergne-Rhône-Alpes compte quant à elle 127 000 actifs travaillant à l’étranger (essentiellement en Suisse), soit 29% de l’ensemble des travailleurs frontaliers de France.

Suivent ensuite les régions Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France et Provence-Alpes- Côte d’Azur, avec chacune entre 32 000 et 38 000 actifs frontaliers, travaillant pour la plupart en Suisse, en Belgique et à Monaco.

⇒ Les pays où ils travaillent et leurs secteurs d’activité dans le Grand Est

Le Luxembourg est le pays qui accueille le plus grand nombre de travailleurs frontaliers (17% d’entre eux) et celui qui a connu le plus fort développement (+140% entre 1999 et 2018 vs en moyenne +39%), devant l’Allemagne (26%, en baisse depuis 1999, en légère) hausse depuis 2013), et la Suisse (22%, plutôt en hausse), loin devant la Belgique (4,6%).

♦ L’industrie est le secteur qui emploie le plus de travailleurs frontaliers : 26% (10 points de plus que parmi les actifs qui travaillent en France). Les secteurs du commerce, des transports, des HCR regroupent un quart des travailleurs frontaliers, suivis des services aux entreprises (15%).

 

Le poids de l’industrie est particulièrement fort en Allemagne et en Suisse (43% et 35%), mais concerne différents types de productions : côté allemand, il s’agit notamment de l’industrie automobile et côté suisse, de l’industrie pharmaceutique. Au Luxembourg, plus de 10 000 frontaliers travaillent dans les activités financières et d’assurance (12% des actifs venant du Grand Est).

⇒ Les caractéristiques de ces travailleurs du Grand Est

♦ Depuis 2008, les ouvriers sont toutefois de moins en moins nombreux, en particulier les ouvriers non qualifiés, les processus de production industriels étant de plus en plus automatisés, alors que le nombre d’employés non qualifiés est en hausse.
Les professions intermédiaires couvrent un quart des effectifs ; les cadres ne représentent que 6% des frontaliers travaillant en Belgique, tandis qu’au Luxembourg et en Suisse, cette part atteint respectivement 16 et 20%.

♦ Ces frontaliers sont majoritairement des hommes, seuls 38% sont des femmes (mais 46% en Belgique), 7 frontaliers sur 10 vivent en couple, et pour les 3/4 de ces couples, un seul des conjoints travaille à l’étranger.

Ces frontaliers ont entre 35 et 54 ans (58%, pour 51% des non-frontaliers) ; la moyenne d’âge s’élève à 42 ans.

 

♦ Leur niveau de diplôme est proche des actifs occupés de la région ; toutefois, l’Allemagne fait le plus appel au niveau CAP, voire en-deça (56% vs 42 en moyenne), alors que le Luxembourg est le pays qui sollicite le plus de diplômés de bac +3 et au-delà (45% vs 38)

En 2018, 492 communes comprennent au moins 20% de frontaliers parmi leurs actifs occupés, contre 436 en 1999 ; le nombre de communes qui comptent plus de 20% de frontaliers travaillant au Luxembourg a plus que doublé en 19 ans, passant de 92 à 193. Il en est de même pour la zone d’attractivité de la Belgique, avec 32 communes en 1999 et 63 en 2018. Concernant la Suisse, malgré une croissance continue du nombre de frontaliers, sa zone d’influence est restée très stable entre 1999 et 2018 (111 puis 112 communes). La zone d’attractivité de l’Allemagne s’est réduite, passant de 176 communes en 1999 à 104 en 2018, avec toutefois une stabilisation depuis 2013.

 

Pour en savoir davantage : Le travail frontalier dans le Grand Est : en 2018, 182 000 habitants de la région travaillent dans un pays voisin – Insee Analyses Grand Est – 144

⇒ Le cas particuliers des frontaliers avec la Suisse

Les travailleurs frontaliers avec la Suisse sont 125 100, dont 6 sur 10 dans la commune de Genève ; le nombre de navettes domicile-travail entre la région et la Suisse augmente au rythme de 4,7% par an en moyenne depuis 1999.

En lien avec le rayonnement international de Genève, la part des personnes déclarant une autre nationalité que la nationalité française au sein des frontaliers est largement supérieure à celle des actifs occupés de la région (19% contre 6); parmi eux, 10 100 ressortissants suisses viennent trouver en France des conditions de logement plus favorables.

6 profils de navetteurs :

35 100 navetteurs (28% de leur totalité) sont en majorité des employés, peu diplômés, occupant par exemple des postes d’employé administratif d’entreprise. 76% travaillent dans la commune de Genève. 36% sont de nationalité étrangère (parmi eux, les Suisses devancent largement les Portugais et les Italiens). Ils sont les plus âgés (68% ont au moins 40 ans) ; 61% sont des femmes. 55% des conjoints de ceux qui sont en couple travaillent également en Suisse.

 

♦ 30 800  (25% des frontaliers) sont des ouvriers. Ils résident le plus loin de la frontière. 48% travaillent à Genève. 59% sont titulaires au plus d’un CAP, BEP ou équivalent (contre 36% des actifs occupés de la région). Ils exercent pour quasiment la moitié dans la construction ou l’industrie (incluant la haute horlogerie et la mécatronique) ; certains métiers ou compétences sont particulièrement recherchés ; ils sont plus qualifiés que l’ensemble des ouvriers en activité en Auvergne-Rhône-Alpes (75% contre 59).

 

♦ 26 000 frontaliers (21%) comptent surtout des professions intermédiaires. 80% sont des femmes ; une majorité a un diplôme de niveau bac+3 ou plus ; ils occupent le plus souvent une fonction présentielle (60% contre 40 pour l’ensemble des actifs occupés de la région). Ils travaillent, pour plus d’un sur deux, dans le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (près d’1/4 sont infirmiers et assimilés) ; près d’un sur deux est à temps partiel.

 

♦ Les cadres (22 400, 18% des navetteurs) constituent la CSP la plus surreprésentée par rapport à l’ensemble des actifs en emploi de la région (+ 7 points). Ingénieurs et cadres d’étude, en R&D et informatique. Ils travaillent pour plus d’un sur deux en dehors de la commune de Genève, et se rendent très souvent au travail en voiture (pour 84% d’entre eux). Ils sont surreprésentés dans le Grand Annecy (3 900 actifs).

 

♦ 6 000 sont aussi des cadres avec un haut niveau de diplôme ; 7 sur 10 indiquent une nationalité étrangère (85% sont européens, les Britanniques et les Italiens étant plus nombreux que les Suisses) ; certains sont des binationaux ayant également la nationalité Française. ils habitent souvent au plus près de la frontière ; la moitié des conjoints de ceux qui sont en couple travaillent également en Suisse.

 

  4 800 frontaliers (4%) sont des employés et des ouvriers très jeunes (86% ont moins de 25 ans) ; ils vivent chez leurs parents ou sont en colocation et sont peu diplômés ou en cours de formation (1/4 dont plus de la moitié comme apprentis). 43% sont en CDD et près d’1/3 à temps partiel. Ils exercent majoritairement dans les secteurs du commerce, les HCR et la réparation d’automobiles ; ces emplois assurent à ces jeunes un salaire intéressant par rapport à un emploi équivalent en France.

 

Pour en savoir davantage : Travailleurs frontaliers : six profils de « navetteurs » vers la Suisse – Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes – 145

SOMMAIRE

Le difficile chiffrement des métiers liés à l’écologie.

Les métiers dits verdissants, s’ils sont les plus nombreux, progressent peu en 5 ans (+0,7%).

⇒ Eco-activités, métiers verts, métiers verdissants : définitions

Les éco-activités regroupent les activités qui produisent des biens ou services ayant pour finalité la protection de l’environnement ou la gestion durable des ressources. (par exemple : agriculture biologique, gestion des déchets, protection et gestion de l’eau, maîtrise de l’énergie, récupération de matériaux de recyclage…).

 

♦ Un métier vert est un métier dont la finalité et/ou les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement (par exemple : agent d’entretien des espaces naturels, garde forestier, technicien chargé de la police de l’eau, agent de déchèterie…).

 

♦ Un métier verdissant est un métier dont la finalité n’est pas environnementale, mais qui intègre de nouvelles « briques de compétence » pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale dans le geste métier (par exemple : architecte, poseur en isolation thermique, responsable logistique, jardinier…).

⇒ Le nombre d’emplois concernés et leur évolution

♦ La transition énergétique, comptait un peu moins de 360 000 emplois directs en 2019 dans ces secteurs, soit 1,3% de l’emploi total (BTP 59%, transports 23%, énergies renouvelables 18%).

 

♦ L’Onemev développe de son côté deux approches du verdissements de l’emploi. L’une s’intéresse aux « éco-activités », qui mobilisent près de 563 000 emplois en équivalent temps plein en 2018, soit 2,1% de l’emploi total français. Ce volume est en augmentation, porté par le dynamisme de l’agriculture biologique et du développement des énergies renouvelables. L’autre approche distingue les métiers verts et métiers verdissants, au nombre de 140 000 pour les premiers (soit 0,5% des emplois) et de presque 3,8 millions pour les seconds (soit 14% de l’emploi).

 

♦ Les emplois baissent de 4,5% entre 2013 et 2018 dans les métiers verts : -12% dans la production et distribution d’énergie et d’eau, -2,3% dans l’assainissement et traitement des déchets, mais +8,8% dans les métiers relatifs à la protection de la nature et de l’environnement.

 

♦ L’évolution de l’emploi dans les métiers verdissants chiffre +0,7% :

-S’ils sont les plus  nombreux dans le BTP (prés de 1,4 million), ils y baissent de 5,4% entre 2013 et 2018, notamment dans le gros œuvre (-10,7%) et les second œuvre (-7,2%), alors qu’ils progressent dans la conception et les études de 7,8% et la conduite de travaux de 1,8%,

-Dans l’industrie, ils seraient de l’ordre de 750 000 et progresseraient de 5,4%, notamment dans le contrôle qualité (+17,5%),

-Dans les transports, prés de 750 000 emplois et une progression de 2,5%,

-La progression est forte dans le tourisme et l’animation (+15,3%), avec environ 200 000 emplois, moyenne dans le commerce et les achats (de l’ordre de 100 000 emplois) avec +5,5%, et dans la R&D (prés de 400 000) avec +3,9% ; elles est faible dans l’agriculture et l’entretien des espaces verts (un peu plus  de 200 000 emplois et +1,3%).

La mesure de ces volumes reste néanmoins fragile, du fait des difficultés d’identification des métiers concernés. 

⇒ Quelle traduction en termes de compétences ?

Côté entreprises, hormis certains secteurs traditionnellement rattachés aux problématiques écologiques (celui des déchets ou certaines activités de l’ESS par exemple), ou des secteurs en évolution du fait de la règlementation (comme c’est le cas du BTP), ou encore de quelques transformations ciblées ou concentrées sur des marchés de niche, l’approche de la transition énergétique se catalyse autour de la sensibilisation (promotion d’écogestes citoyens), sans que les gestes professionnels et les organisations productives soient questionnés. De fait, pour estimer leurs besoins en compétences vertes (celles-ci n’étant pas vertes « par nature »), les entreprises doivent interroger leurs façons de produire et les chaînes de valeurs dans lesquelles elles s’inscrivent.

Cela requiert de diversifier les savoirs et les savoir-faire et de favoriser les modes de coopération entre différents corps de métiers. C’est par ce chemin que les besoins en compétences peuvent être identifiés et modifier les modalités de formation professionnelle.

 

Pour en savoir davantage : La transition écologique au travail : emploi et formation face au défi environnemental | La transition écologique au travail : emploi et formation face au défi environnemental] (cereq.fr)

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La France est le pays le plus attractif en Europe en 2021 pour les investisseurs étrangers.

Méthodologie :

-Une enquête auprès de 203 dirigeants d’entreprises à capitaux étrangers, implantés dans 23 pays, menée entre le 18 février et le 24 mars 2022 ; la structure de l’échantillon est représentative des investissements internationaux, qu’il s’agisse de leur origine géographique (en grande partie issue de l’Union européenne), de leur origine sectorielle, ou de la taille des entreprises.

-Une enquête en ligne auprès de 501 dirigeants d’entreprises à capitaux étrangers dans 35 pays, menée entre le 17 février et le 6 avril 2022 pour intégrer la perception et les attentes des décideurs internationaux face à la crise de la Covid-19, sur l’ensemble du continent européen.

 

Si la France attire le plus d’implantations de pays étrangers, elles sont très tournées vers l’industrie, y compris hors les grandes métropoles et génèrent moins d’emploi qu’en Allemagne et Grande-Bretagne.

⇒ Les investissements étrangers en Europe en 2021

En 2021, les investisseurs étrangers ont fait leur retour en Europe avec 5 877 implantations et extensions annoncées dans 44 pays (+5% vs 2020, -12% par rapport au niveau record de 2017).

 

Au Royaume-Uni, le nombre de projets a augmenté de 2%, l’attractivité Britannique souffrant du Brexit (restrictions commerciales, pénurie de main d’œuvre, mais le pays conserve de la vigueur dans la technologie, les sièges sociaux et l’industrie financière).

 

♦ L’Allemagne voit son nombre de projets annoncés diminuer de 10% en 2021 (difficulté pour les investisseurs étrangers de pénétrer les chaînes industrielles dans l’automobile, la chimie ou la pharmacie).

 

Les pays d’Europe du Sud tirent profit du mouvement de relocalisation, et de réduction des coûts, comme l’illustrent les très bons résultats de l’Espagne, du Portugal, de la Turquie, mais aussi de l’Italie.

 

♦ Dans le reste de l’Europe, les pays traditionnellement attractifs (Pays-Bas, Irlande notamment), marquent le pas car l’industrie et la R&D n’y sont pas des vecteurs d’investissements directs étrangers  importants.

 

♦ Mais la guerre en Ukraine menace cette reprise des investissements étrangers en Europe : 79% des entreprises interrogées avant le 1er mars prévoyaient d’y investir, une proportion qui tombe à 48% pour celles interrogées après le 1er mars.

⇒ Les investissements étrangers en France, vision globale

♦ La France conserve la 1ére place du classement européen avec 1 222 implantations ou extensions annoncées en 2021 avec une progression de 24% vs 2020. Noter que la crise sanitaire avait touché la France plus fortement que la moyenne européenne.

 

♦ En termes de valeur, les projets accueillis par la France sont moins générateurs d’emplois (38 en moyenne par implantation vs. 45 en Allemagne ou 68 au Royaume-Uni). En 2021, les investissements étrangers ont permis de créer 44 751 emplois en France, un nombre en augmentation par rapport à 2019 et 2020 (de 34 à 38 en moyenne par rapport à 2020).

 

♦ Selon l’enquête menée en février et mars 2022 auprès de 203 dirigeants, la volonté d’investir en France est forte : 56% ont l’intention d’établir ou d’étendre leurs opérations en France vs 44% en 2021 et 16% en 2020.

31% des répondants non implantés en France pensent que l’attractivité va se détériorer au cours des 3 prochaines années, contre 4% de ceux qui y sont déjà présents. 63% des dirigeants estiment que la France et l’Europe vont améliorer leur attractivité d’ici 3 ans. Les PME et ETI sont cependant moins optimistes (55% vs 92% les grandes entreprises).

 

♦ Le mouvement de relocalisation se confirme avec la nécessité de mieux contrôler leurs approvisionnements et de pallier les crises à répétition ; 56% des dirigeants confirment une volonté de rapatrier à court ou moyen terme une partie de leurs activités industrielles en France (mais le passage à l’acte demeure modeste) et 34% de les régionaliser en Europe.

⇒ Dans quels secteurs et où en France ?

69% des 1 222 projets annoncés en 2021 sont des extensions de sites existants (vs 36% en Europe, 23% au Royaume-Uni et 19% en Allemagne).

 

♦ La France enregistre une forte augmentation des projets industriels et logistiques (+18% et +37% par rapport à leur niveau de 2019). Noter que les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire (automobile, aéronautique, chimie, plasturgie et construction) retrouvent un niveau d’investissement proche de 2019.

 

 La répartition par grands secteurs : 49% concernent la production, 14% la R&D, 14% le marketing et les ventes, 12% la logistique, 10% les centres de décisions (beaucoup plus présents en Allemagne).

 

♦ Un zoom sur les projets industriels : après avoir chuté de 17% en 2020, le nombre de projets industriels a rebondi de 41% en 2021. 482 industriels étrangers ont fait le choix de la France en 2021, contre en  Turquie (230 projets), au Royaume-Uni (145 projets) et en Allemagne (106 projets).

 

♦ L’Île-de-France conserve la tête, devant l’Auvergne-Rhône-Alpes et le Grand Est, mais on observe de très fortes progressions dans toutes les autres régions. 47% des projets sont localisés dans un territoire de moins de 50 000 habitants (72% des implantations), alors que les centres de R&D se sont concentrées dans les territoires qui sont déjà les plus avancés, notamment les plus grandes métropoles (Bordeaux conserve la 1re place, et devant Strasbourg, Marseille et Montpellier, alors que Lyon continue de perdre du terrain).

 

⇒ Qui investit en France ?

 

Les investissements d’origine européenne, Allemands en tête, progressent pour représenter plus de 60% des implantations en 2021 ; les entreprises américaines ne représentent plus que 19% du total des investissements, contre 32% en 2012 ; les investisseurs chinois et indiens sont 4% vs 14% des implantations en Allemagne et 10% au Royaume-Uni.

⇒ Cinq priorités pour 2025

♦ L’innovation 1er atout de la France pour 49% des dirigeants ; ils seront particulièrement vigilants sur les compétences technologiques, la catégorie de « talents » la plus recherchée en France.

 

♦ La fiscalité : pour 36% il faut prolonger les efforts de compétitivité fiscale afin de continuer le redressement de notre compétitivité entamé il y a 5 ans. Pour 44%, la priorité doit être de maintenir et renforcer le crédit d’impôt recherche et développement.

 

♦ 32% des dirigeants identifient l‘amélioration de la qualité et la valeur ajoutée du Made in France, 16% le soutien aux PME et ETI afin de résorber le déficit industriel du pays et redresser les exportations.

 

♦ 28% la disponibilité de compétences, afin d’alléger les difficultés de recrutement et disposer de profils plus technologiques, managériaux et internationaux.

 

♦ Enfin la durabilité des réglementations soutenant la transition écologique (recyclage, protection de la biodiversité, normes de construction, etc.), et celle des talents pour  accompagner ces transformations complexes.

 

Pour en savoir davantage : ey-attractivite2022-etude-complete.pdf

 

 

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Guide

“Départs en vacances : la douane informe les voyageur”, communiqué de presse, juin 2022

“Auto-entrepreneur : ce qu’il faut savoir”, Urssaf, juin 2022

“Pour trouver un artisan Répar’Acteur près de chez vous, consultez l’annuaire national de la réparation : https://www.reparacteurs.artisanat.fr/ : la démarche Répar’Acteurs est déployée par les Chambres de métiers et de l’artisanat avec le soutien de l’ADEME

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Pour 63%, la digitalisation est perçue comme un passage obligé par les TPE.

Méthodologie : échantillon de 403 dirigeants de TPE (1-9 salariés) interrogés par téléphone entre le 7 et le 21 janvier 2022.

 

Les réticences sont d’abord le peu d’utilité pour l’entreprise devant le coût d’un investissement, envisagé toutefois comme modeste.

⇒L’équipement digital des TPE

♦ Le digital en direction de leurs partenaires (clients, fournisseurs, sous-traitants…) : 65% disposent d’un site internet « vitrine » qui permet de présenter leur entreprise, 63% d’une page professionnelle sur des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, 48% d’un référencement sur Internet , 27% d’un site Internet de e-commerce qui permet de vendre vos produits ou services en ligne, 13% d’une solution de click & collect,

 

♦ Le digital au service interne de leur entreprise : 62% un logiciel de gestion, comptabilité ou RH, 53% un logiciel de gestion commerciale, 42% un outil de communication collaboratif ou de visioconférence comme Skype, zoom, ou MS Teams …

⇒ Par ailleurs, 15% ont un projet d’investissement dans le digital.

34% envisagent un budget inférieur à 1 000€ pour ce faire, 18% entre 1 000 et 2 500€, 9% plus de 2 500€ et 28% aucun budget.

⇒ Les avantages de la digitalisation (total des citations)

– 42% accroître sa notoriété et attirer de nouveaux clients,17% échanger avec ses clients et ses prospects,

– 34% augmenter le chiffre d’affaires,

– En interne, 32% gagner du temps, 29% faciliter la communication, 15% optimiser la gestion de l’entreprise.

 

Toutefois, pour 63% la digitalisation est perçue comme un passage obligé, et seulement pour 34% comme une opportunité motivante.

⇒ Les raisons des réticences face à un projet de digitalisation :

– 57% pensent que ce n’est pas nécessaire pour leur entreprise, alors que 44% sont déjà suffisamment équipés,

– Cela représente un investissement financier trop important (26%), un investissement en temps trop important (23%), un temps de formation trop important pour les salariés de l’entreprise (13%),

– 11% des dirigeants ne se  sentent pas capables faute de connaissances, alors que pour 9% cela représente une source de stress,

– 11% ne savent pas comment faire, ni à qui s’adresser.

⇒ Pour les 16% qui ont accéléré leur projet de digitalisation du fait du covid, les raisons sont :

♦ En direction des clients, le référencement ou l’optimisation de leur référencement sur Internet (33%), la création d’un site internet « vitrine » qui permet de présenter son entreprise (33%), la création d’une page professionnelle sur des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn (29%), une solution de click & collect (24%), la création d’un site Internet de e-commerce qui permet de vendre produits et services en ligne (23%),

 

♦ En direction de l’entreprise, l’acquisition d’un outil de communication collaboratif ou de visioconférence comme Skype, Zoom ou MS Teams …(30%), l’acquisition d’un logiciel de gestion, comptabilité, ou RH (24%), l’acquisition d’un logiciel de gestion commerciale  (24%).

 

12% déclarent avoir déjà subi une cyberattaque  (un acte malveillant envers son dispositif informatique), alors que 92% estiment cette possibilité faible ; de fait, 45% ont mis en place une protection essentiellement par l’utilisation d’antivirus (96%), des mises à jour régulières recommandées par les logiciels et applications (94%), des sauvegardes régulières de leurs données (93%), l’utilisation de pare-feu (92%), des changements réguliers de mots de passe ou l’utilisation d’un système renforcé de mot de passe (88%).

 

Viennent ensuite la réponse favorable aux mesures spécifiques de leurs fournisseurs en termes de sécurité informatique (52%), des formations des collaborateurs aux bonnes pratiques et aux mesures de prévention face aux cyberattaques (47%), un processus d’évaluation des risques de cyberattaques des fournisseurs et partenaires  (39%).

 

Pour en savoir davantage : Les dirigeants de TPE et la digitalisation de leur entreprise – Vague 2 – IFOP

 

 

 

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La création d’entreprise connait un ralentissement en avril.

Est-ce la suite de la guerre en Ukraine (incertitude de l’avenir, difficultés approvisionnement, hausse des prix…) ?

⇒ Une baisse en avril

Avril a connu une baisse au regard du mois de mars (88 566 créations vs 102 720 en mars mais en moyenne 86 932 pour les mois de novembre à février, donc un mois de mars atypique).

 

Cette baisse est aussi le fait si l’on compare avec avril 2021 (93 373, ou -5%) ; par contre, avril 2022 est en hausse de 28% au regard d’avril 2019 (la comparaison avec 2020 ayant peu de sens du fait du covid).

 

Alors que le nombre de sociétés a progressé entre avril 2022 et avril 2021 (+4%), le nombre de microentrepreneurs a régressé de 8%. Cette observation a déjà été faite dans les récentes analyses sur la création d’entreprise.

Si l’on observe les activités, 4 secteurs  connaissent de fortes progressions entre avril 2021 et avril 2022 : les services aux particuliers et aux entreprises, “l’industrie” (dont la moitié n’est pas de l’industrie et une croissance qui mériterait d’être expliquée), et les HCR en nettre reprise à la sortie du covid. 2 activités sont en nette régression, le commerce et surtout les transports (là encore sortie de covid pouvant correspondre à mutation de la forme de son activité).

⇒ La situation des 4 premiers mois de 2022

Une très faible baisse (-2%) mais un peu plus marquée chez les microentrepreneurs (-3%), alors que les sociétés progressent de 7%. Remarquons que les société et les microentrepreneurs connaissent la même progression entre 2019 et 2022.

Si l’on observe les activités, la progression au sein à la fois des entreprises classiques et des microentrepeneurs est le fait des services aux particuliers et de l’éducation/santé, alors que les activités “industrie”, HCR, activités financières et immobilières progressent nettement au sein des classiques. En revanche, les activités HCR et transport chutent très fortement au sein  des microentrepreneurs (autour de -50%), et le commerce plus modérement (-15%).

 

Tableau pour les entreprises classiques

 

Tableau pour les microentreprises

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La confiance actuelle et pour les prochains mois s’érode.

Méthodologie : Interrogation par voie numérique de 2 158 dirigeants de PME/TPE du 14 au 26 avril 2022. L’analyse en 1ére partie porte sur les 645 premières réponses jugées complètes et fiables reçues. L’analyse en seconde partie porte sur 641 PME/TPE, dont les réponses ont été redressées par taille d’effectif et secteur d’activité.

 

Si la trésorerie demeure favorable, les projets d’investissement baissent, les freins pour l’approvisionnement augmentent tout comme les salaires conduisant à une hausse des prix et une baisse des marges.

⇒ Un trésorerie favorable

♦ Les dirigeants font part d’une légère détérioration de leur trésorerie au cours des 3 derniers mois ; 60% l’estiment stable, 28% en dégradation et 12% en amélioration. Ils s’attendent à une nouvelle dégradation durant les 3 prochains mois.
Ils jugent toutefois leur trésorerie à un niveau confortable (76% la jugent aisée ou normale, une proportion stable sur le trimestre).

Les délais de paiements aux fournisseurs comme aux clients sont quasiment inchangés.

 

♦ 1/3 font part d’un besoin de reconstitution de leurs fonds propres, dont 15% estiment que leur niveau exerce une contrainte sévère pour leur développement.

 

♦ Parmi les 59% ayant souscrit un Prêt Garanti par l’État, 54% l’ont utilisé en grande partie voire en totalité ; 6% ont déjà remboursé leur prêt en intégralité et 8% comptent le faire d’ici la fin de l’année. 78 % pensent l’amortir sur plusieurs années.

9% craignent de ne pas être en mesure de rembourser leur PGE vs 5% dans l’enquête de conjoncture Bpifrance, basée sur un échantillon plus important.

⇒ De faibles difficultés auprès des banques

♦ 68% ont fait appel à un organisme de crédit pour financer leur trésorerie (73% sur la période T1 2017 – T4 2019). Par contre, 16% déclarent avoir rencontré des difficultés d’accès au financement courant (14% aux T1 2022 et T2 2021) mais moins que la moyenne d’avant pandémie (20%).

 

♦ 18% signalent des difficultés pour financer leurs investissements par les banques et les établissements de crédit, une proportion en hausse de 3 points), mais inférieure à celle observée il y a 1 an (−2 points).

⇒ Des intentions d’investissement en baisse

55% comptent investir (59% en février dernier). Le renouvellement et la modernisation des équipements demeurent la principale destination de l’investissement (71 et 68%). Viennent ensuite les motifs d’introduction de nouveaux produits ou services et l’extension de la capacité de production (41 et 39%) et le motif environnemental (35% en hausse de 12 points par rapport à la période pré-pandémie). 26% envisagent aussi une mise aux normes et 25% une nouvelle implantation. 

⇒ Les freins au développement

♦ Les difficultés de recrutement citées par 56% ; par ailleurs, 55% envisagent d’augmenter le salaire de leurs collaborateurs en 2022 (72% les PME et 52% les TPE). Au total, en prenant en compte les dirigeants ne prévoyant pas de hausse de salaires cette année, l’augmentation salariale moyenne au sein des PME / TPE serait de +2,7%.

 

♦ Puis les coûts et les prix trop élevés en très nette progression (39%, +7 points depuis février dernier et +20 points en un an) ; les difficultés d’approvisionnement (72%, dont 22% fortement) se sont intensifiées et devraient encore se poursuivre entre 3 mois et 2 ans pour les 2/3 . Les dirigeants comptent partiellement répercuter ces hausses sur les prix de vente (61%), avec une hausse de 5,2% sur un an en moyenne (13% envisagent 10%).

 

Une partie du choc serait absorbée par leurs marges ; 44% anticipent une dégradation de leur marge nette cette année (29% une légère baisse, 15% une franche baisse), une proportion en forte hausse depuis 3 mois (+10 pts). 20% des entreprises prévoient à l’inverse une amélioration de leur marge nette en 2022 et 36% une stabilisation. Celles rencontrant des difficultés d’approvisionnement sont un peu plus nombreuses à anticiper une baisse de leur marge nette (45 contre 42%). 

 

♦ La perspective d’une demande dégradée (32%) et le manque de débouchés (11%), la concurrence (26%),

 

♦ Les fonds propres insuffisants (14%) et l’accès difficile au financement (9%),

 

♦ La réglementation  spécifique à l’activité (15%).

 

Pour en savoir davantage : Baromètre PME mai 2022 : 49% des dirigeants anticipent un impact important de la guerre en Ukraine sur leur activité (bpifrance.fr)

 

 

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L’économie française en avril : une activité qui résiste et des effets plus prononcés sur les prix.

Pour le mois de mai, selon les chefs d’entreprise, l’activité progresserait dans les services marchands et plus légèrement dans l’industrie, tandis que la situation dans le bâtiment évoluerait peu.

⇒ L’activité en avril

♦ Dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et l’impact des mesures de confinement en Chine, l’activité est globalement stable dans l’industrie. Le taux d’utilisation des capacités de production est stable, à 78% en avril ; Il se situe au‑dessus de sa moyenne historique dans la plupart des secteurs, à l’exception de l’automobile, de l’aéronautique et autres transports.

 

♦ Dans les services marchands, l’activité s’améliore en avril. La progression concerne à la fois les services aux particuliers, notamment la restauration et l’hébergement (avec le retour de la clientèle étrangère), la location de matériels et d’automobiles, et les services aux entreprises à l’exception du travail temporaire (baisse de la demande en provenance de l’industrie et du bâtiment et des difficultés de recrutement d’intérimaires).

 

♦ Le secteur du bâtiment enregistre un léger repli, dans le second œuvre tandis que le gros œuvre évolue peu.

⇒ La trésorerie

À partir d’un niveau élevé, les soldes d’opinion relatifs à la situation de trésorerie indiquent un repli dans nombre de secteurs de l’industrie (renchérissement des matières premières et des coûts de transport, érosion des marges). 

Dans les services marchands, le repli est plus limité et concerne surtout les entreprises du travail temporaire et du nettoyage

⇒ L’opinion sur la situation des carnets de commandes

♦ Dans l’industrie se situe toujours largement au‑dessus de sa moyenne de long terme mais fléchit pour le deuxième mois consécutif. 

 

♦ Dans le bâtiment, les carnets s’érodent, surtout dans le gros œuvre, mais ils demeurent nettement au‑dessus de leur moyenne de longue période.

⇒ Les difficultés d’approvisionnement

 Celles-ci progressent encore fortement dans l’industrie (65%, son plus haut niveau depuis l’introduction de cette question en mai 2021, après 60% le mois dernier) et s’accompagnent de hausses de prix (49% déclarent avoir augmenté leur prix de vente en avril).

En revanche, ces difficultés se tassent légèrement dans le bâtiment (54%, après 55%). Cette proportion s’élève à 65% pour les entreprises du bâtiment, et à 25% pour les services.

 

Les perspectives pour mai suggèrent de nouvelles hausses de prix dans le bâtiment (57% pensent augmenter leurs prix de vente le mois prochain), l’industrie (42%) et, à un moindre de degré, les services (26%).

⇒ Les difficultés de recrutement.

Tous secteurs confondus, elles restent stables et concernent 52% des entreprises, avec une hausse dans l’industrie et le bâtiment et une légère détente dans les services.

⇒ Le PIB

Le PIB serait en légère progression et se situerait 1 point de pourcentage au‑dessus de son niveau d’avant‑crise. En particulier, les dépenses par carte bancaire suggèrent une stabilisation des achats en avril par rapport à mars.

Les anticipations des entreprises pour mai dans l’enquête indiquent une légère hausse du PIB, qui se situerait 1¼ point de pourcentage au‑dessus du niveau d’avant‑crise.

 

Pour en savoir davantage : Point de conjoncture | Banque de France (banque-france.fr)

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Un partenariat boulangeries artisanales et meuneries.

Il s’agit d’un type de partenariat exemplaire qui devrait être beaucoup plus fréquent entre les entreprises et leurs fournisseurs.

⇒ Le nombre de boulangeries a chuté depuis les années 1950; elles sont toutefois encore très présentes actuellement.

♦ La Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF) dénombre 33 000 boulangeries en France, vs 55 000 dans les années 1950. Mais quand d’autres artisans de bouche ont été laminés par la grande distribution, les boulangers ont bien mieux résisté.

Selon l’Observatoire des métiers de l’alimentation, on compte 49 boulangeries pour 100 000 habitants, contre 23 boucheries ou… 4 poissonneries.

 

♦ C’est que le rituel quotidien de l’achat de pain est encore très présent pour la majorité des Français ; il profite à 60% aux boulangeries, tandis que les grandes surfaces ne détiennent que près de 10% des ventes, souvent le fait de terminaux de cuisson.

 

♦  Depuis 1998, la loi oblige ceux qui veulent afficher le terme” boulanger” ou “boulangerie” à fabriquer entièrement le pain sur place, du pétrissage à la cuisson, ce qui a contribué à leur maintien. En revanche, rien n’interdit de faire venir ses pâtisseries d’un centre extérieur, comme font certaines chaînes aux nombreux points de vente.

 

♦ Pourtant, de nouvelles méthodes de pétrissage beaucoup plus rapides permettent de transformer une farine médiocre en pain hyper-blanc et gonflé à bloc, mais insipide.

⇒ La création d’un partenariat meuneries et boulangeries

En réaction, quelques meuniers mettent en place un partenariat avec les boulangers artisanaux pour rendre sa noblesse à la farine et au pain.

En 1978, plusieurs moulins se sont associés pour créer un laboratoire d’analyse et étudier la qualité des blés, et ont crée Banette, proposant aux boulangers (2 000 sont affiliés) une farine de qualité supérieure, ainsi qu’une recette de baguette.

C’est le début d’une reconquête et d’une nouvelle tendance avec des marques de baguettes créées par des meuniers ou groupement de meuniers, comme Baguépi, Campaillette, Rétrodor… La plupart des contrats ne prévoient pas un droit d’entrée mais un accord de fourniture de la farine.

 

Rétrodor, vendue par près de 300 boulangers, préfigurait le « pain de tradition française » tel que défini par un décret de 1993 : pas de surgélation, ni d’additifs, uniquement de la farine de blé, de l’eau potable, de la levure ou du levain, du sel… C’est cette baguette de tradition que la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française a proposée à l’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco – la décision est attendue à l’automne 2022.

Actuellement, 370 moulins produisent environ 4 millions de tonnes de farine, dont un gros tiers est vendu aux boulangers artisanaux.

⇒ Au fil du temps, un accompagnement global est proposé aux boulangers par les meuniers.

De fait, formations, conseils sur l’aménagement du magasin, marketing digital, recherche d’emplacements, sans oublier les emballages, sont proposés sous forme d’un service à la carte. Les artisans peuvent choisir tout ou partie de ces offres, services ou/et farines. Mieux, il n’est pas rare que des meuniers aident des boulangers à s’installer en se portant caution auprès des banques, voire en leur accordant un prêt

⇒ En conclusion,

Meuniers et boulangers ont réussi à faire revenir les clients et à répondre aux demandes de diversification. « On travaille avec les meuniers pour trouver, un peu comme pour le champagne, l’assemblage des blés qui donnera la farine idéale… Et les meuniers peuvent même pousser des agriculteurs locaux à planter les variétés de blé nécessaires. »

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Le moral des chefs d’entreprises est en baisse avec la guerre en Ukraine.

Méthodologie : échantillon de 611 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone, le 8 et le 16 mars 2022 par Opinion Way ; la représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

 

Si le moral baisse, l’intention d’embaucher reste à un bon niveau.

⇒ Le moral des dirigeants

Alors que le moral des dirigeants d’entreprise commençait à se relever de la vague Omicron, l’invasion russe en Ukraine l’a de nouveau fait plonger. 56% des 10 salariés et plus sont actuellement confiants vs 66% chez les moins de 10 salariés et 97 et 91 en février, 110 et 101 en octobre 2021. La diminution est forte et inhabituelle chez les dirigeants de 10 salariés et plus.

 

Toutefois 64% demeurent confiants pour leur entreprise pour ces 12 prochains mois (73% les 10 salariés et plus, 64% les moins de 10). Les services sont les plus confiants (71%) vs le commerce (49%). L’indicateur d’optimisme connait son niveau le plus bas depuis janvier 2021 (64%). Il se situait entre 70 et 82% en 2019, 52-62 entre mars et décembre 2020, 64 et 76 en 2021 (jusque novembre), entre 64 et 67 entre décembre 2021 et mars 2022.

⇒ Face à la hausse des prix

78% des dirigeants craignent une hausse des prix de l’énergie, tout comme 70% des dirigeants une hausse du prix des matières premières.

 

Dans les entreprises consommatrices de gaz (30% d’entre elles), 54% des dirigeants déclarent d’ailleurs avoir déjà constaté une hausse des prix, le plus souvent inférieure à 50% ; les entreprises qui comptent au moins 10 salariés sont plus exposées à la hausse des prix du gaz : 27% de leurs dirigeants relèvent une hausse du prix du gaz supérieure à 50%, contre 17% dans les entreprises plus petites.

 

Les dirigeants d’entreprise du secteur de la construction sont les plus inquiets pour les prix de l’énergie, pour les matières premières et concernant les chaînes d’approvisionnement.

 

Pour faire face à la hausse de leurs frais, 75% des dirigeants d’entreprise déclarent qu’un gel des prix de l’énergie serait appréciable ; pour 11%, ce serait vital.

Toutefois, 24% considèrent que ce serait inutile ou anecdotique ; ce sentiment est surtout exprimé par les dirigeants des entreprises des services (31%).

⇒ Les intentions d’embauche

11% ont l’intention d’embaucher (29% les 10 salariés et plus et 10% les moins de 10).

Ils sont plus nombreux à l’envisager dans la construction (18%) et l’industrie (16) que dans les services (8) ou le commerce (12).

 

Pour en savoir davantage : Sondage OpinionWay pour CCI France – GCE – Vague 68 – Mars 2022 (www.cci.fr)

SOMMAIRE

Le début de l’année 2022 confirme l’amélioration de l’activité touristique en France.

Une note de conjoncture très détaillée.

 

Les flux internationaux poursuivent le mouvement de réduction, mois après mois, des écarts avec l’avant crise. En février 2022, les recettes du tourisme international en France affichent encore une baisse de 8,2% par rapport à février 2019.

 

La clientèle domestique est également à nouveau davantage présente avec des niveaux de nuitées globalement proches de ceux de 2019 sur les deux premiers mois de l’année.
La location de particulier à particulier rebondit en termes d’offre comme de demande (notamment en moyenne montagne, et campagne).

 

L’hôtellerie enregistre des résultats encore un peu en retrait mais l’amélioration est toutefois sensible. L’hôtellerie francilienne est encore en recul par rapport à la situation dans les régions en raison d’une exposition plus forte à la clientèle internationale mais l’amélioration est sensible, notamment à Paris intra-muros qui bénéficie du retour de clientèles des pays européens ou en provenance d’Amérique. En revanche, la faiblesse de la demande de l’hôtellerie d’Ile-de-France hors Paris s’explique par un retour plus lent de la clientèle d’affaires.

 

Les baromètres sur les intentions de voyage sont rassurants quant au désir, très présent, des clientèles européennes de voyager. Le redressement des carnets de commande dans l’aérien montre que l’envie de vacances était forte dès le printemps, la demande de destinations mer et soleil bénéficiant en particulier à l’Espagne et aux destinations du pourtour méditerranéen.

 

Pour en savoir davantage : Note de conjoncture avril 2022 (atout-france.fr)

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L’année 2021 est celle de la reconstitution des chiffres d’affaires pour les petites entreprises.

Méthodologie : Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés (CGA), répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon constant de 20 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à plus de 1 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

 

 Une tendance qui concerne la quasi-totalité des professions du commerce, de l’artisanat et des services.

 

Fait inédit : les 12 secteurs d’activité analysés enregistrent tous un chiffre d’affaires en progression nette ou relative (pour les cafés, hôtels et restaurants) :

L’équipement de la maison : +18,8%
La beauté-esthétique : +17,2%
L’équipement de la personne : +16%
Les transports : +11,4%
Les services… : +9,8%

Les entreprises de parcs et jardins : +9,8%
L’artisanat du bâtiment : +8,4%
La vente et la réparation automobile : +7,5%
Les métiers de la santé : +6%
Le commerce de détail alimentaire : +5 ,1%
La culture et les loisirs : +4,6%
Les cafés, hôtels et restaurants : -1,3%

 

Le commerce de détail alimentaire normalise ses performances (5,1%). 3 des 9 professions que compte le secteur enregistrent une activité en baisse nette ou relative : l’alimentation générale (-3,8% après +13,3%), la boucherie-charcuterie (-0,3% après +9,7%) et les détaillants en fruits et légumes (+2,% après +5,4%). Il s’agit en fait d’une normalisation de leur activité après les pics atteints en 2020.

 

Pour en savoir davantage : CP-Obs-84.pdf (fcga.fr)

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La bâtiment artisanal progresse en chiffre d’affaires de 3% au 1er trimestre 2022.

L’activité globale des entreprises artisanales du bâtiment enregistre une hausse de +3,5%, par rapport au même trimestre de l’année précédente.

⇒ L’activité

♦ Avec +3% de croissance (comme au 1er trimestre 2021), la construction neuve progresse notamment en maison individuelle. Une conjoncture positive portée par les mises en chantier en hausse de + 12,8% (390 700 logements soit 44 200 de plus qu’au 1er trimestre 2021).

Néanmoins, ces chiffres positifs doivent s’apprécier en regard du niveau d’activité de la période de référence (mars 2020 à février 2021) qui était particulièrement bas en raison du premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. S’y ajoute l’entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020 au 1er janvier 2022 qui a provoqué un nombre exceptionnel d’autorisations de logements individuels accordées en février 2022 (+20,5%), suite aux permis déposés en décembre 2021.

 

♦ L’activité en entretien-rénovation enregistre une croissance de +4% en comparaison avec le 1er trimestre 2021 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +4,5% au 1er trimestre 2022 soutenue notamment par les aides de « Ma Prime Renov’ ».

 

Le nombre de jours de carnets de commandes s’élève à 103 jours début avril, soit une progression de 12 jours par rapport à la même période de l’année précédente.

 

♦ Les entreprises interrogées en avril restent toutefois plutôt optimistes : 53% déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31% déclarent une activité en hausse et 16% une activité en baisse.

 

♦ Tout en restant inférieur à sa valeur du début d’année 2021, le poids des entreprises réalisant de l’activité en soustraitance se stabilise à hauteur de 14% (comparable au 1er trimestre 2020).

Noter qu’en avril 19% des entreprises déclarent travailler pour les collectivités locales (contre 14% au 1er trimestre 2022).

 

♦ Au 1er trimestre, les écarts de croissance entre les régions se sont légèrement accrus et se situent entre +2 (Paca) et 4% et au-delà (Bretagne et Centre-Val de Loire avec +4,5%, Grand Est, Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine avec +4%).

⇒L’emploi

L’emploi reste dynamique : l’artisanat du bâtiment a créé 26 000 emplois et pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeure favorable. Les intentions d’embauche sont plutôt favorables mais la guerre en Ukraine et ses conséquences pourraient conduire les professionnels à être plus prudents vis-à-vis de leurs recrutements.

⇒ Les approvisionnements

♦ Selon une étude de la Capeb en avril 2022 auprès de 1 700 entreprises artisanales du bâtiment, constat est fait d’une forte accélération de la hausse du prix des matériaux (+18% au 1er trimestre 2022), notamment en menuiserie-serrurerie (+21,5%), causée notamment par l’envolée du prix du bois et de l’acier. Seules 60% d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients (contre 45% en janvier 2022).

Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30% des charges d’une entreprise dans le bâtiment.

 

Noter que plus la taille de l’entreprise est importante, plus la hausse est conséquente (de 57% pour les sans salarié à 73 pour les 10-19 salariés).

 

♦ 56% des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings (76%) et des réorganisations des équipes (44%), la réduction de la durée des devis (42%), la recherche de nouveaux fournisseurs (33%).

 

♦ Au 1er trimestre 2022, 40% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 5% une hausse.

⇒ La trésorerie

La trésorerie se dégrade : 20% des entreprises déclarent une détérioration de leur trésorerie et 8% une amélioration.15% font état de besoins de trésorerie (contre 8% au même trimestre de l’année précédente) ; 62% déclarent un besoin supérieur à 10 000 €.

 

Pour en savoir davantage : https://www.capeb.fr/actualites/-3-5-de-croissance-au-1er-trimestre-2022-pkanfo

et etude-hausse-des-prix-10-mai-2022.pdf (capeb.fr)

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Le 13éme concours du Moovje.

Pour la 13ème année consécutive, le Moovjee organisait son grand concours national dédié aux jeunes entrepreneurs avec pour ambition de mettre en valeur la formidable ingéniosité des jeunes et leur engagement pour le développement de leur projet.

 

 “En faisant table rase du passé, en recyclant l’ancien, ils innovent, améliorent la vie de leur voisin, leur quartier, leur région, de l’Autre ou qu’il soit, d’où qu’il vienne. Une promesse qui a séduit 350 candidats dont 58.4% sont installés hors Ile-de-France.”

 

Le baromètre Opinion Way-Moovjee-CIC dans son édition de 2021 révélait que 71% des jeunes de 16 à 25 ans sont « motivés pour prendre en main leur avenir » ; 79% disent que « créer son entreprise est un moyen efficace pour les jeunes de changer l’économie ».

 

L’édition 2022 en chiffres

  • Près de 1 200 demandes de dossier de candidature.
  • 32 % des dossiers sont portés par des jeunes encore étudiants, 45 % par des jeunes femmes et 58.4% des (futures) entreprises sont installées hors Ile-de-France.
  • Des jurys régionaux ont élu sur chaque territoire les ambassadeurs régionaux qui seront présentés en ligne via une série d’émissions à partir de janvier 2023.
  • Plus de 300 personnalités qualifiées et impliquées dans l’entrepreneuriat jeune sur l’ensemble du territoire ont participé au processus de sélection des finalistes, lauréats et ambassadeurs.

 

Pour en savoir davantage : Moovjee – Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs

 

 

 

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  • Le 13éme concours du Moovje.
    Source : "Entrepreneuriat Jeune : Prix Moovjee 2022 – 13e édition" Moovje, communiqué de presse du 17 mai 2022

Les taux d’obtention de crédit de trésorerie ou d’équipement sont toujours élevés.

Méthodologie : enquête trimestrielle auprès d’entreprises sur leur accès au financement bancaire ; environ 4 000 PME et 500 ETI ont répondu, ainsi que 2 500 TPE grâce à un partenariat avec la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA).

 

La situation demeure favorable au 1er trimestre 2022.

⇒ Nouveaux crédits de trésorerie

Au 1er trimestre 2022, les demandes de nouveaux crédits de trésorerie conservent le niveau bas auquel elles sont revenues depuis plusieurs trimestres : 4% des TPE, 4% des PME et 6% des ETI ont fait une demande au cours des 3 derniers mois.

 

Le taux d’obtention (en totalité ou à plus de 75%) augmente d’un point pour les TPE (80%), tandis qu’il diminue de 3 points pour les PME (87%) d’entre elles ayant obtenu les crédits demandés.

⇒ Nouveaux crédits d’investissement

Les demandes se stabilisent à des niveaux légèrement inférieurs à ceux d’avant-crise, avec 8% des TPE, 18% des PME et 25% des ETI. 

 

Les taux d’obtention restent élevés et en légère hausse : 89% de demandes satisfaites (en totalité ou à plus de 75%) pour les TPE, 97% pour les PME, et 95% pour les ETI.

 

Parmi les crédits d’investissement, les crédits d’équipement sont destinés à financer des immobilisations incorporelles ou corporelles, hors biens immobiliers. Leur taux d’obtention (en totalité ou à plus de 75%) augmente légèrement pour les TPE à 90% ; il diminue d’un point (90%) pour les PME et se situe à 85% pour les ETI.

⇒ Les lignes de crédit

Pour leurs besoins d’exploitation, les PME et les ETI peuvent faire appel à leur banque pour obtenir, souvent en début d’année, des lignes de crédit leur donnant droit à tirage au cours de l’année.

La part des PME ayant demandé des lignes de crédit au cours des 12 derniers mois demeure stable et s’établit à 29% et 36% pour les ETI. Ces demandes sont toujours largement satisfaites (en totalité ou à plus de 75%), pour 95% des PME et 97% des ETI. 44% des PME ont mobilisé ces lignes de crédit ce trimestre, et 53% des ETI.

 

Pour en savoir davantage : Stat Info – Performance des OPC (banque-france.fr)

 

 

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Lors de la crise sanitaire, les sociétés, notamment les ETI et les grandes entreprises, auraient été plus affectées que les TPE et les entreprises à l’impôt revenu ?

C’est une question que l’on peut de poser au regard de la forte chute de leurs revenus fiscaux ; mais inversement la souplesse plus grande du régime de l’impôt société a pu leur être davantage favorable qu’aux TPE soumises à l’impôt revenu.

Globalement, ce qu’il en est de l’impôt sur les entreprises en 2020

5,9 millions d’entreprises (dont les microentrepreneurs imposables et les entreprises du secteur agricole/pêche, compris) ont dégagé un résultat fiscal de 163Md€, en baisse de 30% au regard de 2019 (232Md€), et de 13% au regard de la moyenne 2016-2018.

 

2,137 millions d’entreprises sont au régime de l’impôt société (dont 90% de TPE), et 3,700 millions à l’impôt revenu (dont 1,7 million au réel et 2 millions en tant que microentrepreneurs).

⇒ Les entreprises en société

♦ 2,1 millions d’entreprises sont en société ; 861 000 ont connu un déficit en 2020 (41% des entreprises).

Ces entreprises en société ont bénéficié d’une baisse du taux de l’impôt ; le taux normal était 33% 1/3 en 2016, et doit baisser progressivement pour atteindre 25% en 2022. En 2020, 87% ont bénéficié d’un taux de 28 ou 31% et 10% d’un taux de 15%.

 

L’impôt société a chiffré 192Md€ ; si l’on intègre les déficits (101Md€), le montant de l’impôt s’est monté à 91Md€ ; si l’on déduit les réductions et crédits d’impôt, l’impôt brut a été en définitive de 54Md€ (vs 65Md€ en 2019).

 

♦ Les entreprises par taille au sein de l’impôt société :

Les TPE regroupent 93% des entreprises, mais seulement 22% du résultat fiscal et 19% de l’impôt société brut.

Les 300 grandes entreprises représentent 25% de l’ensemble du résultat fiscal et 30% du montant total de l’impôt société brut ; leur résultat fiscal a connu une baisse de 65% entre 2019 et 2020, contre 20% pour les TPE et 17% pour les PME.

Les PME et les ETI déclarent 53% du résultat fiscal et paient 51% de l’impôt société brut. Leur résultat fiscal baisse de 17% pour les PME et de 39% pour les ETI.

⇒ Les entreprises en nom individuel

♦ 3,7 millions ont déposé une déclaration d’impôt dont 1,7 million au régime fiscal du réel et 2 millions sous celui de la microentreprise.

 

Le résultat fiscal des entreprises en nom personnel a été de 72Md€ (59Md€ pour le régime réel et 13Md€ pour les microentrepreneurs). Il est en baisse de 7,7% au regard de 2019 et de 8,2 au regard de la moyenne 2016-2018.

 

Le montant du résultat fiscal des entreprises au régime réel a baissé de 9%, passant de 65Md€ à 59Md€. Cette baisse est surtout visible chez les entreprises au BIC (-19%), alors que celles aux BNC n’ont connu une baisse que de 5% et celles aux bénéfices agricoles de 3%. 

 

302 000 entreprises au régime du réel ont déclaré un déficit de 7,5Md€ en progression de 16% entre 2019 et 2020 ; il provient pour les 3/4 d’entreprises aux BIC. Noter que ce régime a accueilli 1,5% d’entreprises en plus (26 000 entreprises).

 

♦ Le résultat fiscal des entreprises au régime micro s’élève à 13Md€ (+1,5% par rapport à 2019), une hausse s’expliquant par la hausse de leur nombre mais aussi par le fait que ces entreprises ne peuvent intégrer un déficit. Toutefois, leur chiffre d’affaires (29Md€) a été stable entre 2019 et 2020 (+0,8%), avec un montant moyen de 14 000€ et médian de 7 300€.

 

♦ Le montant de l’impôt a été de 10,1Md€, en baisse de 1% par rapport à 2019. L’impôt brut chiffre 9,2Md€ compte-tenu des réductions et crédits d’impôt.

 

⇒ Une trentaine de dispositifs de réduction d’impôt

Ces dispositifs de réduction d’impôt (RI) et de crédit d’impôt (CI) ont bénéficié aux entreprises en 2020 pour un montant de 21Md€. 670 000 entreprises en ont bénéficié (17% des entreprises ayant déposé une déclaration de résultat), sachant que les entreprises au régime micro ne peuvent en bénéficier.

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et le crédit d’impôt recherche (CIR) représentent 81% des montants octroyés en 2020 (respectivement 9 et 7,8Md€). Les dépenses de recherche et de développement engagées au titre de l’année 2020 ont généré 6,9Md€ de créance. Parmi les autres principaux dispositifs, le mécénat d’entreprise permet aux entreprises qui versent des dons de bénéficier d’une réduction d’impôt.

⇒ Selon le secteur d’activité

Les baisses de résultats fiscaux sont faibles (entre 0 et -6%) pour les activités où les TPE sont nombreuses (agriculture, activités immobilières, santé et éducation, services aux particuliers) ; elles sont les plus élevées pour les services aux entreprises (-67%), le commerce et les HCR (-61%) et l’industrie (-60%).

⇒ En conclusion,

– Les entreprises soumises à l’impôt revenu ont connu une baisse plus faible de leur résultat fiscal si l’on compare 2020 à 2019 : -7% vs -41% , pour celles à l’impôt sur les sociétés (alors que la hausse entre 2018 et 209 avait été de 37%) ; le recours à l’IS est plus souple pour la santé financiére de l’entreprise.

– C’est que 40% des entreprises soumises à l’impôt société ont été ainsi plus nombreuses à déclarer un déficit, que celles soumises à l’impôt sur le revenu (et donc seulement les entreprises au régime fiscal du réel) qui sont 18%.

Les TPE et PME soumises à l’impôt société ont connu une baisse de leur résultat fiscal entre 2019 et 2020 nettement plus faible (autour de 20%) ;  prés de 2 fois moins que les ETI (39%) et 3 fois moins pour les grandes entreprises (65%).

 

Pour en savoir davantage : DGFiP Statistiques | L’impôt sur les bénéfices des entreprises en 2020 | impots.gouv.fr

 

 

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La voiture individuelle, toujours valorisée actuellement et dans l’avenir dans les transports au quotidien.

Méthodologie : échantillon de 1501 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans ou plus ; les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 12 janvier 2022. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, après stratification par région et catégorie d’agglomération).

 

Les solutions de transports collectifs et d’autres formes d’auto-partage sont peu sollicitées, se focalisant là encore sur les coûts.

⇒ La voiture individuelle

♦ Elle demeure et de loin la modalité de transport au quotidien :

81% de citations, devant la marche à pied (63), très loin devant les transports collectifs (23%), le vélo (15%) ou le scooter ou moto (15%) et devant toute autre forme de transport.

 

C’est que 72% se disent dépendants de leur voiture : 39% très dépendants et 33% assez dépendants ; ils sont 87 à 92% en milieu rural, et dans les petites villes de moins de 20 000 habitants, moins dans celles de 20 000 à 2 000 000 habitants (65-71%), et encore moins dans l’agglomération Parisienne (47%).

 

Les raisons du choix de la voiture personnelle sont le gain de temps dans les trajets (55% toutes citations), à égalité avec le besoin de se sentir libre (52%) et face au manque de transport collectif (42%).

La complexité d’utilisation d’offres de transports alternatives (connaissance des itinéraires, des modes de fonctionnement, utilisation d’applications smartphone,…) et le coût élevé des offres de transports alternatives ne comptent que pour 19 et 18%.

 

♦ Les freins pour avoir recours à une voiture individuelle

– 61% le coût à l’usage (carburant, stationnement, assurance, entretien,…), alors que le coût à l’achat ne concerne que 40%,

– Les freins liés à son utilisation : les difficultés pour stationner (35%), les difficultés de trafic (28),

– Ce qui gène la personne du conducteur : la volonté d’être plus respectueux de l’environnement (18%), la fatigue liée à la conduite (14%), les risques en termes de sécurité (13%) et le fait de ne pouvoir rien faire d’autre lorsque l’on conduit (9%).

 

♦ L’utilisation dans l’avenir

 

Au cours des prochaines années, 41% des répondants pensent en avoir une utilisation plus fréquente (38% pour ceux habitant dans des villes de plus de 20 000 habitants). Plus précisément pour 24% la voiture individuelle sera davantage utilisée et pour 48% de la même façon qu’actuellement.

 

Seuls 24% pourraient envisager, à l’avenir, de ne plus avoir de voiture individuelle et d’utiliser des transports partagés (transports en commun, auto-partage, co-voiturage, véhicules de location,…) ; ils sont 29% chez ceux qui habitent dans des villes de plus de 20 000 habitants.

 

Pourtant 43% estiment que ce serait une bonne chose que son utilisation connaisse une réduction (49-54% chez les 18-34 ans vs 34 pour les 65 ans et plus).

 

♦ L’acquisition d’une voiture électrique

 

31% (dont 6 certainement) ont l’intention d’en acheter une ; ce sont plutôt les utilisateurs de moto (57%), trottinette (53%), de vélo (48%), de train (45%). Noter que 4% disent en posséder une. 

L’intérêt à en acheter une est en nette baisse : Ils étaient 49% en 2011.

 

Les raisons évoquées sont : le coût d’achat et de fonctionnement trop élevé (55%), l’autonomie de déplacement trop faible (34%), le manque de bornes de recharge (26%), le manque de recul et le peu de confiance dans cette nouvelle technologie (14%) et pour 11% le fait de ne pas souhaiter posséder de voiture.

 

A l’inverse, ce qui encouragerait à acheter un véhicule électrique est le coût moins élevé (68%), la disponibilité des points de recharge accessibles au public (38%), une plus grande performance des véhicules (34%), un meilleur recyclage des batteries (31%) et une diminution du temps de recharge (28%).

 

Ceci étant, le développement de la voiture électrique est perçu par 58% comme une bonne solution pour lutter contre le changement climatique.

⇒ Une comparaison du recours à la voiture individuelle face aux autres modes de transport

♦ La voiture individuelle et la marche à pied sont largement plébiscitées pour les trajets du quotidien, loin devant les transports collectifs ou les autres types de transport. Bien sûr la situation diffère dans les villes de plus de 20 000  habitants.

Les dépenses mensuelles moyennes s’étalent pour 81% entre 0 et 120€ (26% moins de 30€, 28% entre 31 et 70€ et 27% entre 71 et 120€) ; 7% dépensent plus de 200€.

Pour 63% c’est un poste de dépense important (dont 23% très important) dans leur budget, notamment dans les communes de moins de 20 000 habitants (69-78%), et pour les catégories modestes de population. Noter qu’il est jugé plus important pour ceux qui se déplacent en taxi ou VTC (88%) ou en moto/scooter (82%).

 

♦ Ce qui devrait être considéré comme prioritaire par le gouvernement

 

La réduction du prix du carburant (78% dont 62% cité en 1ér), loin devant le développement et le maintien des lignes de train dans les territoires ruraux (43%), la réduction de l’impact négatif des transports sur l’environnement via le développement des mobilités douces, les véhicules électriques, le transport ferroviaire (35%) ou l’amélioration de la sécurité routière (31%) ; ces 3 derniers items ne sont cités en premier que par 6 à 15%.

 

♦ Ce qui est considéré primordial pour améliorer la mobilité quotidienne : la baisse des coûts (54-74%), devant toute autre amélioration (36-45%) et loin devant ce qui faciliterait les transports collectifs ou les transports auto-partagés (18-23%).

⇒ L’attention portée aux offres de mobilité partagée

En complément, les répondants s’expriment sur les améliorations pour utiliser davantage ces offres, 3 items souvent cités : une densité accrue des offres de transports en commun (fréquence, desserte) pour 43% toutes citations (mais seulement 27% en1er), un coût des transports collectifs et de l’auto-partage réduit (33% dont 17 en 1er), et des solutions d’intermodalité plus importantes (parking-relais en périphérie des villes, possibilités de stationnement à proximité des gares,…) pour 26% (10% en 1er).

 

Sont peu cités (entre 13 et 18% toutes citations, dont 4 à 7% en 1er) : une offre plus importante de véhicules partagés, le renforcement ou le développement de restrictions de circulation pour les véhicules individuels les plus polluants, des places de stationnement réservées aux véhicules partagés, des voies de circulation réservées aux transports partagés.

 

Pour en savoir davantage : https://www.ifop.com/publication/observatoire-des-mobilites-partagees-et-electriques/

SOMMAIRE

18% des salariés sont à temps partiel en 2021 dans leur emploi principal. 

Source : l’enquête Emploi de l’Insee, annuelle jusqu’en 2002 et en continu depuis 2003. La classification temps partiel/temps complet se fonde sur les déclarations des salariés interrogés par rapport à la nature de leur emploi principal.

Les données portent sur l’ensemble des personnes de 15 ans ou plus ayant un emploi salarié, hors contrats d’apprentissage, en France métropolitaine exclusivement jusqu’en 2013, en France hors Mayotte ou France métropolitaine à compter de 2014.

 

Définition : le salarié à temps partiel est celui dont la durée du travail, obligatoirement mentionnée dans son contrat de travail, est inférieure à la durée légale (35 heures par semaine) ou aux durées conventionnelles ou pratiquées dans l’entreprise.

 

Les salariés en temps partiel, s’ils ont beaucoup augmenté entre 1975 et 1 999, connaissent une légére baisse entre 2015 et 2021.

 

En 2021, 37% effectuent moins de 50% de l’horaire légal, 27,6% entre 50 et  moins de 80% du temps légal et 35,4% 80 heures ou plus ; cette répartition est assez proche depuis 2014.

⇒ Le profil des utilisateurs :

28,1% sont des femmes vs 7,6 des hommes,

– 26,7% ont de 15 à 24 ans et 24,5% 55 ans et plus, vs 15,3-17,1 les autres âges,

-19,2% appartiennent au secteur public et 17,1 au secteur privé (donnés 2020),

– 31,9% sont employés, 14,3% professions intermédiaires, 12,4 ouvriers et 9,3 cadres

Le recours au temps partiel s’est fortement développé entre 1 975 et 1 999, passant de 7,1 à 19,2% des salariés, pour se stabiliser ensuite, et baisser légérement à partir de 2 018 passant de 19,7 à 18% en 2021.

Cette baisse est présente au sein de toutes les caractéristiques, un peu plus chez les femmes et les cadres :

 

Pour en savoir davantage : Le temps partiel | Dares (travail-emploi.gouv.fr)

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SOMMAIRE

53% des salariés du privé ont accès à un dispositif d’intéressement ou d’épargne salariale.

Source : le suivi statistique de la participation, de l’intéressement et de l’épargne salariale repose principalement sur 2 enquêtes du dispositif d’observation de l’activité et des conditions d’emploi de la main-d’œuvre (Acemo) réalisées par la Dares : l’enquête sur la participation, l’intéressement et l’épargne d’entreprise (Pipa, adressé par voie postale à environ 19 100 entreprises employant 10 salariés ou plus, dont 13 000 répondants) et l’enquête sur les très petites entreprises (TPE, adressé à 60 000 entreprises, dont 25 000 répondants).

 

Les abondements, hors salaires bénéficient davantage aux salariés en moyenne et grande entreprise et à certaines activités.

 

En 2020, 52,8% des salariés du secteur privé non agricole (9,483 millions) ont accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale (Plan d’Épargne Entreprise, ou Plan d’Épargne Retraite COllectif), en hausse de 1,4 point en 2020 après + 0,5 en 2019).

 

Le PEE reste le dispositif le plus répandu avec 44,3% des salariés couverts en 2020 (+ 0,4 point après + 1,0 point), devant la participation aux résultats de l’entreprise (39,2%, en hausse de + 0,5 point comme en 2019), puis l’intéressement (34,4%, quasi stable par rapport à 2019), le Perco (25,1% et+ 0,6 après + 1,3 point).

 

Le montant total des primes versées s’élève à 18,6Md€ et sont constituées de la participation et de l’intéressement, le plus souvent versées en 2021, ainsi que de l’abondement sur les PEE et sur les Perco, versé au cours de l’année 2020.

⇒ En termes de tailles d’entreprise,

17,3% des salariés des TPE (390 000 sur 3,399 millions de salariés) ont bénéficié d’au moins un dispositif vs 61,1% des salariés dans des entreprises de plus de 10 salariés (8,906 millions sur 14,571 millions de salariés). Ils ont bénéficié des PEE et des Perco, plus que de l’intéressement ou une participation, mais toujours beaucoup moins que les salariés appartenant à des entreprises d’au moins 100 salariés, notamment ceux appartenant à des entreprise d’au moins 250 salariés.

Par contre les salariés des TPE, bénéficiaires d’au moins un dispositif sont 66,4% à avoir bénéficié d’une prime correspondant à l’abondement de l’employeur aux sommes versées par les salariés vs 80,5% pour les salariés d’entreprises de plus de 10 salariés.

⇒ En termes de secteurs d’activité

3 secteurs sont les plus porteurs : les activités financières et d’assurance, les transports et l’informatique-communication ; alors que 4 autres le sont beaucoup moins : la construction, les HCR, la santé et l’éducation et les services aux particuliers. Ce sont aussi des secteurs ou la TPE est très présente.

 

En forme de synthèse, le tableau ci-après récapitule le nombre des bénéficiaires, les montants versés et les montants moyens distribués :

 

Pour en savoir davantage : Participation, intéressement et épargne salariale en 2020 | Dares (travail-emploi.gouv.fr)

 

 

 

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En 2020, le salaire brut du privé est de 3 300€ mensuels.

 Source : sur le champ privé, les salaires annuels et les effectifs sont principalement issus des déclarations sociales nominatives (DSN) ; les salariés des particuliers employeurs, ainsi que les apprentis et les stagiaires sont exclus, alors que les bénéficiaires de contrats aidés et de professionnalisation sont inclus.

 

L’intérêt de ces résultats est avant tout de fournir quelques données sur les salaires moyens, plus que sur les hausses entre 2019 et 2020, marquées par la crise sanitaire.

 

En 2020, le salaire en équivalent temps plein (EQTP) dans le secteur privé est en moyenne de 3 300€ bruts par mois, soit 2 518€ nets de cotisations et de contributions sociales. En tenant compte de l’inflation, de + 0,5%, la hausse entre 2019 en 2020 a été de 3% en brut et de 3,2% en net sur un an en euros constants.

 

♦ Des évolutions atypiques

 

Des évolutions atypiques du fait de la crise sanitaire ont eu lieu dans la structure des emplois en 2020, notamment du fait de leur composition par secteur d’activité (temps complet ou temps partiel et qualification) ; les emplois momentanément détruits étaient en moyenne moins qualifiés et dans des secteurs moins rémunérateurs que les autres (jeunes, contrats courts, etc.) ; d’autre part, les périodes de chômage partiel ont été exclues du calcul du salaire moyen (davantage concerné les ouvriers et les employés, peu concernés par le télétravail).

 

♦ Le salaire net moyen en EQTP en 2020 a progressé différemment selon les catégories socioprofessionnelles : plus vivement pour les cadres (+2%, après -0,7% en 2019) et les employés (+1,9% après +1,9%) que pour les professions intermédiaires (+1,4% après +1,3%) et les ouvriers (+0,7% après +2%).

Les employés ont notamment davantage bénéficié de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, reconduite en 2020, contribuant au total pour 1 point à la hausse de leur salaire net moyen, davantage que pour les professions intermédiaires (+ 0,5 point) et les ouvriers (+ 0,4 point).

♦ Le salaire net mensuel moyen diffère selon les secteurs d’activité : 2 773€ dans l’industrie, 2 485€ dans le tertiaire, 2 275€ dans la construction. Il est notamment plus élevé dans les secteurs où les cadres, mieux rémunérés que les autres salariés, sont surreprésentés, comme les services financiers (3 750€) ou l’informatique-communication (3 583€).

 

En 2020, le salaire net moyen a augmenté de 3,5% dans le tertiaire, de 2,3% dans l’industrie, de 2,2% dans la construction ; ces hausses sont en partie dues à la modification de la structure des emplois.

 

♦ Le salaire horaire net moyen s’établit à 16,3€ pour l’ensemble des salariés, celui des cadres à 28,3€, 2,5 fois plus élevé que celui des ouvriers (12€) et des employés (11,6€).
Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,6% en euros constants sur un an, dont +1,9 point lié aux modifications de structure des emplois. Cette hausse a concerné toutes les catégories, de +1,2% pour les ouvriers à + 2,4% pour les employés.

 

La moitié des salariés perçoit moins de 2 005€ nets par mois. Noter que le salaire net médian est inférieur de 20% au salaire moyen, ce qui traduit une plus forte concentration des salaires dans le bas de la distribution ; un salarié sur dix gagne moins de 1 343€ nets (1er décile), tandis qu’un sur dix perçoit plus de 4 033€ et un salarié sur cent gagne plus de 9 638€.

 

Tous les niveaux de l’échelle salariale ont augmenté en € constants en 2020, en particulier dans le haut de la distribution : +1,1% pour le 1er décile, +2,7% pour le salaire médian et +4,3% pour le 9éme décile. Sur longue période, entre 1996 et 2020, le 1er décile a presque autant augmenté que le 9éme (+18,5% contre +19,1%).

 

♦ L’écart de salaire en EQTP entre femmes et hommes continue de se réduire.

En 2020, les femmes gagnent en moyenne 15,2% de moins que les hommes.  Mais  le salaire net moyen des femmes a progressé de 3,8% en 2020 vs 2,9 pour les hommes ; environ la moitié de l’écart salarial est dû au fait que la structure des emplois par secteur d’activité, taille d’entreprise, âge, catégorie socioprofessionnelle et condition d’emploi n’est pas la même pour les femmes et pour les hommes ; une partie de l’écart provient aussi de différences de caractéristiques (ancienneté, expérience, niveau de responsabilités et tâches effectuées, profils différents des entreprises, etc.).

L’écart est nettement plus marqué parmi les plus hautes rémunérations, où les femmes sont sousreprésentées (21,3% des 1% des salariés les mieux rémunérés, contre 41,6% de l’ensemble des salariés du privé).

Pour en savoir davantage : Les salaires dans le secteur privé en 2020 – Insee Première – 1898

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Profils d’un entrepreneuriat innovant.

Méthodologie : l’étude s’appuie sur un travail qualitatif et quantitatif mené en France entre 2015 et 2020, croisant les apports de la recherche en psychologie, en management et en sociologie. Elle est menée auprès des personnes considérées comme des « innovateurs” : deux catégories ont été retenues, les intrapreneurs et les strartupers. 3 temps :

– Une étude qualitative : 93 intrapreneurs et les 33 startupers ont été interrogés dans le cadre d’entretiens semi-directifs pour distinguer les signes permettant d’identifier les attitudes et compétences des innovateurs, ainsi que les caractéristiques perçues de leurs environnements de travail (facteurs favorables, freins, etc.).

– Sur la base de ces entretiens et de la littérature académique, un outil dédié à la mesure des compétences transversales de l’innovation et des environnements de travail a été élaboré.

– À partir de cet outil, une enquête quantitative a été réalisée en ligne auprès de 269 d’intrapreneurs, startupers et managers.

 

Les compétences transversales pèsent beaucoup plus que les traits de personnalité ou que la maitrise du métier pour un entrepreneuriat qui se veut innovant.

 

Définition des soft skills de l’innovation pour cette étude : “un ensemble dynamique et interrelié de compétences engagées vers le développement de la capacité individuelle et collective de l’humain à se situer, à interagir et à configurer un environnement dans une optique de transformation. Elles sont constituées de processus cognitifs (capacités à diverger, converger, flexibilité mentale, etc.), de facteurs conatifs (motivation, ouverture, extraversion, etc.), émotionnels (empathie) et relationnels (communiquer, collaborer) qui permettent à l’humain d’agir dans un contexte incertain et sur une situation nouvelle.”

⇒ Ces innovants sont d’abord des “facilitateurs”

En majorité, les innovateurs n’acceptent d’être étiquetés comme tels que sous certaines conditions. Le plus souvent, ils s’autodéfinissent plus volontiers à travers les rôles qu’ils jouent comme facilitateurs (ouverture aux autres), pour la résolution de problèmes ou la détection d’idées nouvelles.

 

ils savent indiquer sans difficulté quels ingrédients sont nécessaires pour innover, tant en termes de qualités ou de compétences individuelles qu’à l’échelle d’une équipe ou d’un projet. Ils listent la créativité individuelle (jugée qualité nécessaire et non suffisante), la capacité à rassembler une diversité de profils et à organiser une équipe pluridisciplinaire de personnes porteuses à la fois de compétences complémentaires et de certaines qualités humaines (humilité, empathie, curiosité, confiance, enthousiasme, etc.).

⇒ Quelles compétences mettent-ils en avant ?

♦ Ce sont les qualités et compétences de type soft skills, telles que la curiosité, l’ouverture d’esprit, la capacité à travailler en équipe, la persévérance, la créativité et l’empathie. Ainsi les compétences transversales l’emportent quantitativement (65% avec les mots cités tels collaboratif, curiosité, organisation, communication, flexibilité), contre 23 % pour les traits de personnalité (exemple, joueur, passionné, enthousiaste, doute, téméraire) et 12% seulement pour les compétences métiers .

 

Les compétences transversales prennent une part plus importante dans les réponses des intrapreneurs que dans celles des startupers, qui mettent plus souvent en avant des qualités relevant du caractère ou de la personnalité des individus (prises de risques importantes, contexte de plus grande incertitude, davantage d’expertise ou d’éléments techniques d’organisation).

 

♦ Une équipe innovante se doit d’intégrer certains ingrédients, dont la diversité et la complémentarité des profils (en termes culturels, disciplinaires et professionnels), une passion partagée, une énergie commune et une atmosphère de confiance favorable à l’esprit d’équipe.

 

Dans le cas des intrapreneurs, davantage que pour les startupers, l’équipe doit disposer au moins temporairement d’une autonomie suffisante, d’un degré de sécurité permettant de s’émanciper quelque peu par rapport au cadre d’ensemble de l’entreprise en question.

 

♦ Par contre, les répondants pointent rarement comme contrainte majeure la question des moyens matériels et financiers nécessaires à l’innovation. La contrainte financière serait même structurante (par exemple lorsqu’il s’agit de postuler à des concours ou des financements externes), voire bénéfique, en tant que stimulant de l’innovation.

⇒ Parcours et motivations des innovateurs

♦ Les interviewés font état de parcours d’excellence dans l’enseignement supérieur, mais pas toujours dans l’enseignement primaire et secondaire, souvent vécu comme ennuyeux. Leur passage fréquent par les grandes écoles où ils ont bénéficié d’un accompagnement à l’employabilité, d’une insertion dans des réseaux influents (associations d’alumni, etc.) et ont été familiarisés avec le travail en mode projet.

De fait, les diplômes prestigieux constituent un marqueur social qui confère à la fois une force symbolique et une forme de sécurité, facilitant par la suite, un plus grand degré de prise de risque sur le plan professionnel.

 

♦ Autre constat, ces personnes ont fréquemment pratiqué, durant leurs années d’enfance et d’adolescence, des « activités secondaires » qu’elles jugent importantes dans divers domaines (arts, sport, expression corporelle, cuisine, etc.) ; elles ont été pourvoyeuses de capital culturel et de ressources (rapport volontaire à la contrainte ou à l’effort, apprentissage à la structuration du temps, apprentissage de codes et de langages, forte sensibilisation à une culture du résultat).

 

♦ Ils semblent aussi caractérisés par leur besoin de se distinguer socialement. Ils s’engagent dans des rôles et des contextes en partie atypiques, parfois en tension avec l’organisation professionnelle et le monde social.

⇒ les aspirations des innovateurs dans 4 domaines principaux

– Leur besoin de faire de la nouveauté et du changement un axe central de leur activité.

 

– Ils  aiment fondamentalement la découverte, le fait d’apprendre par leur travail, notamment à l’occasion de rencontres ; ils sont à la recherche de structures et de postes où la part d’apprentissage occupe une place majeure, et où le processus d’innovation se nourrit des idées apportées par les différentes parties prenantes.

 

– Ils sont conscients de porter une forte responsabilité managériale, notamment pour créer une atmosphère propice à l’innovation; ils s’efforcent de pratiquer un management par les compétences, en mettant à distance les effets des structures d’autorité, en se gardant d’attacher trop d’importance aux processus, et en acceptant l’échec comme composante des mécanismes d’apprentissage et de transformation par l’innovation.

 

– Il n’est pas rare que leur ambition revendiquée soit de contribuer au progrès sociétal.

⇒ Autre niveau : celui des compétences de l’organisation

Leurs compétences interfèrent avec leur environnement de travail plus ou moins propice aux activités de transformation.

⇒ Comparés aux entrepreneurs classiques

♦ Les intrapreneurs présentent certaines soft skills significativement plus fortes que les managers classiques : des moyennes notablement plus élevées quant à la capacité à diverger et à converger, la pensée intuitive, l’ouverture à la nouveauté et la tolérance à l’ambiguïté (déterminantes pour innover) ; ces capacités permettent aux intrapreneurs de trouver de nouvelles solutions dans un environnement incertain en transformation.

 

L’intuition fournit de nouvelles informations que l’intrapreneur traitera ensuite à travers les étapes de la pensée rationnelle. L’usage alterné de pensée intuitive et de pensée rationnelle est accepté plus aisément par les innovateurs, grâce à une plus grande tolérance à l’ambiguïté.

 

♦ Quant aux compétences émotionnelles des intrapreneurs, c’est leur niveau d’empathie affective qui est significativement plus fort ; elle nourrit les capacités liées à d’autres compétences, comme la compétence de communication (l’empathie contribue à nourrir l’écoute et la forme de l’émission, dans une situation de communication) ou la compétence de créativité (l’empathie contribue à saisir de façon sensible les besoins des autres).

 

France Stratégie propose ensuite un ensemble de recommandations.

 

Pour en savoir davantage : Les soft skills pour innover et transformer les organisations | France Stratégie (strategie.gouv.fr)

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Le soutien à l’emploi et les incitations à l’embauche chiffrent 149Md€ des aides affectées à la politique de l’emploi. (80% des aides).

La formation, l’appui à la création d’entreprises ne chiffrent qu’environ 11% des fonds de la politique de l’emploi, loin derrière le soutien à l’emploi (chômage, prise en charge de l’activité partielle, des baisses de cotisations sociales…).

 

En 2020, les dépenses en faveur des politiques de l’emploi et du marché du travail s’élèvent à 185,1Md€, en nette hausse par rapport à 2019 (+17% en euros constants).

 

♦ Le soutien au revenu en cas d’absence d’emploi ou de réduction d’activité devient le premier poste de dépenses  (76,2 Md€), en augmentation de 62% en euros constants entre 2019 et 2020. Ce sont 41% des dépenses; elles concernent l’allocation chômage, l’activité partielle et les préretraites.

Cette progression est principalement due à l’extension du dispositif d’activité partielle en réponse à la crise sanitaire, et dans une moindre mesure, à la hausse du nombre de demandeurs d’emploi indemnisés, suite, notamment, au prolongement des droits à l’assurance chômage dans le contexte de crise.

 

24,2 Md€ sont dépensés pour l’activité partielle ; à son point culminant, en avril 2020, l’activité partielle concernait 8,4 millions de salariés.

Les dépenses d’allocations chômage atteignent 51,9Md€, soit une hausse de 10% en euros constants.

 

♦ Les incitations à l’embauche (73,2 Md€) reculent de 2%. Ce sont 40% des dépenses ; elles concernent l’allègement de cotisations, des aides sectorielles et géographiques et le contrats aidés.

Le montant des mesures générales d’allègement du coût du travail s’élève à 56Md€, en recul de 8% ; de fait, la masse salariale du secteur privé diminue (-5,7%), notamment en raison du recours à l’activité partielle, dont l’indemnité est exclue de l’assiette des cotisations sociales. 

 

♦ Viennent ensuite les dépenses de formation (18,9 Md€, + 2%) ; ce sont 10% des dépenses ; elles concernent l’alternance, l’obligation de formation des entreprises, la formation des régions et de Pôle emploi.

On y trouve notamment : le plan « Un Jeune, Une Solution » (1,2 Md€ d’aides à l’embauche), l’aide aux employeurs d’apprentis (916 M€), portée par la forte progression des entrées en apprentissage (+43% par rapport à 2019), les aides à l’embauche des jeunes (172 M€) et aux employeurs de salariés en contrat de professionnalisation (63 M€).

 

♦ Enfin les aides pour l’incitation à l’activité (11,2 Md€, + 1%) regroupe les primes d’activité (10M€) et les aides à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre) 0,678M€ ou + 6%.

 

♦ Et celles d’accompagnement des personnes en recherche d’emploi (5,7 Md€, – 6%). 

 

Pour en savoir davantage : Dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2020 | Dares (travail-emploi.gouv.fr)

 

 

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L’actionnariat salarié concernerait désormais 9% des PME, contre 4% en 2015.

Méthodologie : étude quantitative sur l’actionnariat salarié non coté en France, réalisée par Opinion Way pour BDO et Eres avec un échantillon de 418 sociétés de plus de 20 salariés, dont 44 avec des salariés actionnaires entre septembre 2021et février 2022.

 

Si l’actionnariat salarié progresse, les autres modalités de distribution du profit demeurent inchangées.

 

64% des salariés concernés ont au plus 10% du capital, dont 49% entre 2 et 10% ; 25% ont au moins 25% du capital et 11% de 10 à 25%.

Du côté des salariés de ces PME, l’attente semble forte, comme en témoigne le taux de souscripteurs (52%, avec une enveloppe moyenne de 3.832€), très supérieur à celui du secteur coté (34%).

 

Le partage du profit dans l’ensemble des PME répondantes, selon les différentes autres modalités, bouge peu : pimes et bonus (41%, comme en 2016), intéressement et participation (51% vs 48), les PEE, PEG ou Perco (33% vs 34).

 

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Indemnités prud’homales : la Cour de cassation valide le « barème Macron ».

Les conseillers prudhommes sont 14 500 conseillers à traiter près de 150 000 affaires par an. Ce ne sont pas des magistrats professionnels. Ils sont désormais nommés par le ministère de la Justice et le ministère du Travail à partir d’une liste de candidats proposés par les organisations syndicales et patronales représentatives en fonction de leur audience respective. Les conseillers ainsi désignés exercent leur mandat à compter du 1er janvier 2018, pour une durée de 4 ans.

 

Les indemnités, désormais encadrées en ce qui concerne les indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse, contribuent à risquer l’embauche.

⇒ L’évolution du contentieux prudhommale

En presque cinq ans, et malgré de fortes résistances des juges, le barème “Macron” s’est imposé dans les litiges entre employeurs et salariés licenciés. Cela donne beaucoup plus de sécurité à l’employeur, qui  à l’avance peuvent évaluer le coût des dommages et intérêts. 

 

Le nombre de contentieux a été divisé par deux en dix ans, selon le ministère de la justice. La baisse, pour partie due au barème Macron est aussi le fait des ruptures conventionnelles, et de la complexité croissante de la procédure prud’homale avec l’obligation de motiver sa demande ou d’y être représenté par un avocat, éliminant nombre de petits dossiers.

⇒ Quid du barème ?

Un étude publiée en février 2022, dans la revue Droit Social, indique une baisse des indemnités qui passe de 6,6 mois d’ancienneté en moyenne contre 7,9 moins avant. La différence est très significative pour les salariés de 2 à 5 ans d’ancienneté, où la valeur médiane des indemnités passe de 6 mois à 3,5 mois.

 

Les indemnités actuelles encadrées proposent un barème fixe avec un plafond et un plancher pour les indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse, avec une progressivité selon l’ancienneté :

– De 1 à 2 mois de salaire brut pour un an d’ancienneté,

– De 3 à 6 mois pour 5 ans d’ancienneté,

– De 3 à 10 mois pour 10 ans,

– De 3 à 15,5 mois pour 20 ans,

– De 3 à 20 mois pour 30 ans et au-delà.

 

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Le nombre d’embauches en CDI au 4éme trimestre 2021 dépasse tout juste le nombre de fins de contrat (1,114 million vs 1,074 million).

Si les embauches de salarié progressent faiblement ce 4éme trimestre (+0,9%), les missions d’intérim ont elles progressé de 4,9%).

⇒ Les embauches au 4éme trimestre et leur évolution

♦ Au 4éme trimestre 2021, en France métropolitaine, 6 169 400 contrats de travail sont signés dans le secteur privé (hors agriculture et particuliers employeurs et hors missions d’intérim).

 

♦ 21% le sont en CDI, et connaissent une progression plus favorable que pour les CDD (+1,9% vs +0,6 pour les CDD).

Les embauches progressent dans le tertiaire (+1,2%), alors qu’elles régressent dans la construction (-6%) et dans l’industrie (-2,3%).

 

♦ Les 50 salariés et plus regroupent 43,6% des embauches, en progression de 3,3% alors que chez les moins de 10 salariés (31% des embauches), elles régressent de 1,8% ; elles avaient le plus progressé au trimestre précédent (+39,5% vs +17,4 pour les 10-49 salariés et +8,5% pour les 50 salariés et plus).

 

♦ En parallèle, au 4éme trimestre 2021, le nombre de missions d’intérim accélère (+4,9% après +4%) pour atteindre 5 298 500 en métropole, dépassant son niveau d’avant-crise (+4,3% par rapport au 4éme trimestre 2019).

 

♦ Les profils des personnes embauchées (sur la période septembre 2020 à décembre 2021) :

45% sont des hommes.

41% avaient moins de 30 ans (dont 31% moins de 26 ans), 39% de 30 à 49 ans et 19% 50 ans et plus.

46% l’ont été dans le statut d’employé, 20% dans celui d’ouvrier, 17% de profession intermédiaire et 16% de cadre.

Enfin 18% l’ont été en CDI, 62% en CDD de moins d’un  mois, 9% de 1 à 3 mois et 11% 3 mois et plus.

⇒ Les fins de contrat

♦ Les fins de contrat pour ce 4éme trimestre chiffrent 6,092 millions, proches du nombre d’embauches. Suivant le mouvement des embauches, elles progressent de 2,4%, notamment chez les 50 salariés et plus (+4,2% vs -0,5% chez les moins de 10 salariés).

Elles progressent un peu plus au sein des CDI (+4,2% vs +2 au sein des CDD).

 

♦ Les fins de contrat en CDD (82% des fins de contrat) concernent d’abord les fins de contrat de moins d’un mois (80% des CDD) et progressent de 5,9%, alors que celles de plus d’un mois régressent de 13,8%.

 

♦ Par contre au sein des CDI (progression de 4,2%), les démissions sont 43% des cessations, vs les fins de période d’essai (20%), les licenciements (17%), les ruptures conventionnelles (12%), et les départs en retraite (6%).

 

Pour en savoir davantage : Au 4e trimestre 2021, les embauches dépassent leur niveau d’avant la crise sanitaire | Dares (travail-emploi.gouv.fr)

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