Archives annuelles : 2017

Le commerce en Ile-de-France: quelques points de repéres

Méthodologie : enquête d’opinion menée par téléphone durant le mois d’avril 2017 par Médiamétrie auprès de  2 400 commerces (300 par département francilien), auprès des commerces de moins de 10 salariés des secteurs suivants : alimentaire, non alimentaire et cafés-hôtels-restaurants (enseignes, franchisés, indépendants…).  

 

L’Ile-de-France compte 143 950 commerces (19,5% du nombre de commerces français), en hausse de 13% depuis 2012 (+10% en France). 40% appartiennent au secteur HCR, dont 44% à la restauration traditionnelle, 31% à la restauration rapide et 10% aux hôtels 41% au commerce non alimentaire dont 26% à l’habillement, 7% pour des biens d’occasion, 6% pour l’optique et 19% à l’alimentaire dont 23% d’alimentation générale, 19% des boulangeries-pâtisseries et 10% des boucheries-charcuteries La hausse est de 18% pour les HCR, 15% pour l’alimentaire, 8% pour le non alimentaire  

 

Ces commerces emploient 587 500 salariés (23,6% des emplois du commerce en France) et une hausse de 3% au regard de 2012; la moitié n’ont pas de salarié et 9% au moins 10 salariés.   Les créations d’entreprise sont au nombre de 13 800 (20% des créations en France) ou un taux de création de 9,6% (vs 9,3 en France) à comparer à un taux global de création dans la région de 15,2%.

8 thèmes ont été abordés dans l’enquête (6 sont repris ici) :

-Le tourisme : 41% disent avoir plus de 10% de touristes dans leur clientèle et 48% entre 1 et 10%; le seuil de paiement de 175€ par jour et par personne convient à 67% ce ceux qui ont au moins 10% de touristes parmi leur clientèle. 57% ont constaté une baisse de cette clientèle suite aux attentats de 2015; 55% estiment qu’elle continue de baisser.  

-La présence sur internet : 62% le sont via les réseaux sociaux, 56% sous la forme d’un site, d’un page à titre individuel ou collectif, 41% vendent en ligne; ces derniers ont ainsi fidélisé leurs clients (57%), vu leur chiffre d’affaires augmenter (49%) et mis en place un dispositif de retrait de marchandises (40%). Noter que 31% des HCR travaillent avec des plates formes de réservation, ce qui leur a permis une hausse de leur chiffre d’affaires (54%), et un gain de visibilité mais ils supportent aussi une pression sur les prix et doivent verser des commissions.

  –L’accès aux commerces des personne à mobilité réduite : 84% ont procédé à la mise aux normes ou sont en cours; pour les 16% qui ne l’ont pas fait, 49% l’estiment techniquement impossible dans leurs locaux.  

-Concernant la sécurité, 25% ont été confrontés à des problèmes graves (agression, cambriolage); 18% ont un interlocuteur dédié au commissariat, 16% sont adhérents à un dispositif d’alerte commerce par SMS, 9% font appel à des vigiles.

  –Les locaux commerciaux vacants: 40% constatent une hausse (du fait de prix trop élevés surtout, moins la baisse de fréquentation ou la proximité d’un centre commercial)  et 40% une stabilisation.  

Les principaux problèmes rencontrés : le développement commercial (47%) et la sécurité (37%) sont en 1ére ligne, avant le lieu d’implantation (26%), le numérique (21%), le financement (21%), les RH (20%), la transmission de l’entreprise (19%), la mutualisation (18%) et la sécurisation juridique de l’activité (17%).      

SOMMAIRE

Bonnes perspectives pour les ETI

Méthodologie : 7éme enquête de conjoncture en direction de 3 574 ETI nationales qui ont servi de base à cette enquête début mars 2017;  sur les 892 questionnaires reçus avant le 2 mai, 518 ont été validés pour constitution de l’échantillon d’analyse.

 

Le profil des ETI observées

13% y ont moins de 250 salariés, 36% de 250 à 499 et 51% de 500 à 4 999 salariés; la moitié ont ainsi moins de 500 salariés.  69% ont la totalité de leur effectif et 85% ont plus des 3/4 en France; les 15% d’ETI ayant moins de 75% de leur effectif en France sont pour 81% des entreprises de 500 salariés ou plus, 68% appartenant au secteur de l’Industrie.

41% ont une activité de commerce/transports/HCR; 33% d’industrie et construction, et 26% de services. 33% sont en Ile-de-France.

 

64% sont des entreprises « patrimoniales » (la moitié du capital social est détenu par des personnes physiques nommément connues) dont 45% « familiales » si ces personnes ont un lien de parenté entre elles; 60% des ETI observées ont un contrôle prononcé du capital (68 à 72% pour les ETI familiales). 

 

57% sont innovantes.

 

15% du chiffe d’affaires est réalisé à l’international (12% pour les moins de 500 salariés, 18% pour celles de 500 à 5 000 salariés); les innovantes font en moyenne 22% de leur activité à l’international; 67% très internationalisées appartiennent au secteur de l’Industrie.

En moyenne, 61% de l’activité internationale se fait au sein de l’Union européenne et 39% dans le reste du monde.

31% ont une implantation à l’étranger avec en moyenne 2,3 filiales implantées à l’étranger; parmi les 23% d’ETI fortement internationalisées, 68% ont en moyenne 7,1 filiales hors de France.

 

L’activité en 2017

En mars-avril, 50% anticipent une augmentation de leur chiffre d’affaires consolidé sur l’année (11% craignent une diminution); cela touche tous les secteurs (moins le commerce-transports-HCR); les ETI de grande taille, les patrimoniales ont le plus progressé, plus que les très internationalisées et les innovantes.

Noter qu’ 2016, comme en 2015, les ETI « fortement internationalisées » n’ont pas totalement atteint leurs objectifs à l’exportation, mais sont très optimistes pour 2017.

 

En termes d’emploi, les plus de 500 salariés, l’industrie, les plus internationalisées et les innovantes ont les prévisions les plus favorables pour 2017.

 

La situation de la trésorerie en 2016 est jugée « aisée » par 24% du fait du redressement graduel du taux de marge des entreprises depuis 2012, du CICE, de la baisse des taux d’intérêt et de la baisse prolongée des cours du pétrole mais « difficile » par 15%. Cette situation devrait s’améliorer en 2017.

 

Les investissements entre 2015 et 2016 sont en hausse dans 47% et en baisse dans 15% et sont bien orientés en 2017.

 

En 2016, 25% ont créé au moins une nouvelle filiale en France ou à l’étranger; 28% ont des projets pour 2017. 30% ont pris des participations dans au moins une autre société; 41% l’envisagent en 2017. 16% l’envisagent à l’étranger. 51% l’ont financé via les banques, 45% par autofinancement et 4% par apports en fonds propres.

79% n’ont eu aucune difficulté pour financer leurs investissements ou trésorerie; 2% n’ont pu obtenir aucune facilité de la part des banques pour financer leur exploitation courante, 3% ont dû annuler ou reporter des projets d’investissement faute d’obtention du soutien des établissements de crédit. Les garanties demandées pèsent pour 18%, alors que le niveau des taux d’intérêt et le coût d’assurance ne sont mentionnés que par 6%.

Toutefois, l’insuffisance des marges d’exploitation demeure l’obstacle majeur au développement, même si ce frein continue de se relâcher (51% après 53% en 2016, et 58% en 2014).

 

 

 

SOMMAIRE

Le revenu des ménages et leur consommation augmentent favorablement

En 2016, en volume, la dépense de consommation des ménages augmente plus fortement qu’en 2015 (+2,3% après +1,4%) et contribue pour 1,5 point à la croissance du PIB. Son évolution retrouve son rythme d’avant-crise (+2,2% en moyenne par an entre 2000 et 2007).

En valeur, le revenu disponible brut des ménages s’accroît à un rythme plus soutenu qu’en 2015 (+1,7% après +1,1% en 2015), dans un contexte de reflux des prix (–0,1% après +0,3%); le pouvoir d’achat accélère nettement en 2016 (+1,8% après +0,8% en 2015 et +1,1% en 2014). C’est d’ailleurs sa plus forte hausse depuis la crise de 2008. Une fois déduites les dépenses «pré-engagées» (énergie, loyer, assurances et prêts…) le pouvoir d’achat accélère sensiblement (+1,7% après +0,4%), les dépenses pré-engagées progressant moins rapidement que les autres dépenses (+1,4% en valeur contre +2,6%).

 

Les dépenses au profit des ménages en 2016 ont été :

Plus précisément par grands secteurs :

Les dépenses en transports progressent nettement en 2016 (+4,1% en volume après +2,5% en 2015); après avoir diminué de 2011 à 2014, les achats de véhicules confirment leur redressement (+7,3% en volume après +5,2% en 2015) et concerne aussi bien les voitures neuves que celles d’occasion (respectivement +6,5% et +8,2% en volume); les dépenses en transports aériens restent dynamiques (+3,2% en volume après +3,6%). la dépense en biens et services de communication continue à croître en volume (+4,1% après +4,2% en 2015); en revanche, son prix se replie, mais dans une moindre mesure que les années passées (–1,7% après –3,9% en 2015 et –6,8% en 2014).

 

Les dépenses liées à la culture et aux loisirs accélèrent en 2016 (+2,8% en volume après +1,2% en 2015). Le dynamisme de la consommation en appareils électroniques et informatiques, ainsi qu’en services culturels et récréatifs y contribue.

 

Les activités sportives, récréatives et culturelles marchandes atteignent des records (+12,5% en volume après +1% en 2015), en raison principalement des achats de billets pour l’Euro de football; de plus, l’activité des parcs de loisirs a nettement progressé à l’été 2016.

 

La dépense en hébergement et restauration accélère nettement en 2016 (+3% en volume après +0,4% en 2015) malgré des prix toujours dynamiques (+1,8% après +1,5% en 2015). Cette embellie est portée par les restaurants (+3,6% en volume) et les débits de boissons (+9,2% en volume). En revanche, l’hôtellerie se replie (–0,4% en volume).

 

Les dépenses de santé des ménages accélèrent en 2016 (+2,6% en volume après +2% en 2015), principalement du fait de la consommation de médicaments. Les soins pris en charge par la collectivité (médicaments, médecine de ville et hôpitaux) progressent au même rythme qu’en 2015 (+2,8%).

 

La consommation de produits alimentaires et de boissons non alcoolisées accélère en valeur en 2016 (+2,4% après +1,3%); en volume, elle progresse à un rythme proche de celui de 2015 et 2014 (+1,2%).

 

Les dépenses en habillement et chaussures se replient (–0,7% en volume après +1,1%) malgré une nouvelle baisse des prix (–0,3% après–0,8%).

 

Les dépenses pré-engagées représentent 29% du revenu disponible brut des ménages; 78% de ces dépenses incompressibles correspondent à leurs dépenses pour se loger (+1,3% en valeur après déduction des aides vs 2% en 2015), celles d’électricité pour se chauffer et éclairer le logement (+3,4% après 4,8%).

 

 

SOMMAIRE

L’industrie manufacturière progresse légèrement en 2016, mais crée surtout de l’emploi intérimaire

La production de l’industrie manufacturière s’élève en 2016 à 755Md€, diminuant en valeur de 1,1% au regard de 2015,; alors qu’elle croît en volume de 0,8%: en effet, les prix se réduisent de 1,9%.

La valeur ajoutée de la branche de l’industrie manufacturière augmente de 1,5% en volume, après +1,1% en 2015, et progresse pour la 4éme  année consécutive, ce qui ne s’était plus produit depuis la période 2003-2007; pour autant, la production manufacturière en volume décélère (+0,8% après +2% en 2015 et +1,6% en 2014). En 2016, la fabrication de matériel de transport est la principale contributrice dont la vente de voitures neuves, et la production de matériel aéronautique. 

À l’inverse, l’année 2016 s’avère difficile pour le raffinage et les industries agroalimentaires.  

 

En 2016, la demande intérieure en produits manufacturés est portée par les investissements et par la consommation des ménages,qui reste à un bon niveau. Après 3 années de baisses consécutives,les investissements en machines et équipements croissent à nouveau, facilités par des conditions de financement avantageuses.  

 

La croissance en volume des exportations reste soutenue, mais décélère par rapport à l’année précédente: +3% en 2016 après +4,1% en 2015. Les exportations de matériel de transport sont particulièrement élevées. Mais la croissance en volume des importations reste forte (+4,4% en 2016, +5,5% en 2015), supérieure à celle des exportations. La demande intérieure stimule les importations, notamment la consommation des ménages réorientée vers des produits pour l’essentiel importés: téléphones mobiles (avec la sortie de nouveaux modèles en 2016), meubles, jouets et chaussures-maroquinerie.

En valeur, le solde du commerce extérieur se dégrade sensiblement, de –17,7Md€ en 2015 à –23,5Md en 2016.   Au 31 décembre 2016, 2,8 millions de salarié travaillent dans le secteur de l’industrie manufacturière (11% de l’ensemble de l’économie), auxquels s’ajoutent 271 000 intérimaires; l’emploi manufacturier est quasiment stable en 2016; la croissance en volume s’est améliorée, mais ne suffit pas à créer de l’emploi; et ce malgré des gains de productivité importants, quoique nettement inférieurs à leur niveau d’avant-crise.

 

En 2016, le nombre d’intérimaires augmente une nouvelle fois fortement (9%, au même rythme que l’année précédente), alors que le nombre de salariés diminue de 14 500 emplois (baisse de 0,5%, moins que précédemment,1,2% chaque année); toutefois, 3 secteurs créent des emplois (IAA, l’industrie pharmaceutique et, nouvellement, l’industrie textile), se caractérisant aussi par un moindre recours au travail intérimaire.  

 

Avec des effectifs toujours en baisse, les frais de personnel augmentent très peu dans l’industrie manufacturière (+0,3% en 2016), à un rythme bien moins élevé que l’excédent brut d’exploitation (+1,9%), permettant aux entreprises de restaurer leur taux de marge (36,8% en 2016, 36,4% en 2015), le niveau d’avant-crise.

SOMMAIRE

L’apport de l’Accre pour les chômeurs créateurs a été légèrement positif pour leur survie

2 difficultés pour utiliser ce travail très rigoureux : les modifications incessantes des conditions d’accès à l’Accre, et l’ancienneté des cohortes, qui ne rendent plus compte de la situation actuelle.

 

Afin d’en étudier l’efficacité, l’Insee s’est appuyé sur un panel d’entreprises créées entre 1994 et 2006. Les résultats de l’enquête montrent d’abord un effet positif de l’Accre sur le taux de survie des entreprises à cinq ans, puisque celui-ci est supérieur de 3 à 6% en moyenne à celui des entreprises créées sans cette aide, avec un pic à plus de 14% en 1998. Cette réussite provient d’abord, selon l’Insee, d’une « sélection des bénéficiaires, liée au processus administratif d’attribution de l’aide, ainsi qu’une auto-sélection des créateurs eux-mêmes », autrement dit de facteurs relativement indépendants de l’apport de l’Accre en lui-même. L’effet d’auto-sélection joue beaucoup dans l’attribution de ce type d’aide : ce sont les mieux informés et les plus aptes à bâtir un projet entrepreneurial qui demandent à bénéficier de l’Accre .

 

L’étude suggère que la législation, plus généreuse d’attribution de l’aide à partir du début des années 2000, a même pu avoir un effet négatif : en augmentant le nombre de bénéficiaires de l’aide, le phénomène d’auto-sélection aurait joué en sens inverse, incitant des personnes moins compétentes et moins aptes à tenter leur chance. Enfin, l’enquête mentionne des effets d’éviction de cette aide qui désavantage les entreprises existantes relativement aux celles subventionnées.

Au final, l’Insee note que les variables ayant un effet nettement positif sur la probabilité de survie à cinq ans d’une entreprise sont de deux ordres : avoir des moyens financiers élevés au départ et fonder son entreprise sous forme de société plutôt qu’en nom personnel.

 

Par ailleurs, l’effet sur l’emploi est jugé nul, quelle que soit la catégorie de créateur (chômeur de court-terme, chômeur de long-terme ou inactif).

 

SOMMAIRE

Le nombre de création d’entreprises progresse très légèrement au cours des 12 derniers mois

En données brutes, le nombre de créations d’entreprises est stable au regard de juin 2016 (-0,2%), mais en progression au regard de la moyenne 2012-2015 (+10%); plus finement, les autoentrepreneurs sont en baisse (respectivement -2,7% et -13,3%); les entreprises individuelles non  autoentrepreneurs sont stables au regard de 2016 (-1,2%), mais en forte progression au regard de la moyenne 2012-2015 (+45%); les créations en société progressent aussi (+3,5% et +29%).

Par contre, si nous lissons davantage en observant les évolutions sur 12 mois, au global la progression est faible (2,5 entre l’année 2016-2017 et 2015-2016 et 3,2% entre 2016-2017 et la moyenne 2012-2015 ); mais là encore les autoentrepreneurs ont perdu 1,1 et 20,8%; les entreprises individuelles ont gagné 5 et 45,4% et les sociétés 4,9 et 18,9%.
Les créations classiques ont évolué dans tous les secteurs d’activité (entre 20,7 et 38,2% si l’on compare à la moyenne 2012-2015), et pour les extrêmes, le plus dans les transports/livraisons à domicile (+235,5%) et le moins dans la construction (11,3%); la comparaison avec les derniers 12 mois montre une stabilité pour les activités davantage tournées vers le consommateur :
Les autoentrepreneurs ont évolué défavorablement dans des activités où elles sont en proportion très nombreuses, notamment celles en relation avec le particulier (services aux personnes, commerce, construction). Quand le dirigeant recherche une activité complémentaire, via l’autoentrepreneuriat (services aux entreprises, santé/éducation), ce qui conduit à une forte proportion d’autoentrepreneur, les évolutions sont faibles et manifestant une stabilité :
Pour terminer cette observation, comparons les évolutions créations totales, créations classiques et autoentrepreneurs :

SOMMAIRE

2éme baromètre du centre&ville et des commerces

Méthodologie : non connue pour ce 2éme baromètre; le 1er avait interrogé 1 000 français de plus de 18 ans, par un questionnaire auto-administré entre le 13 et le 18 mai 2016  

 

73% des Français se rendent en centre-ville au moins une fois par semaine pour des questions pratiques (RdV, courses alimentaires ou le shopping et les loisirs, ces 2 derniers sont en baisse de 8 points au regard de 2016); 59% y sont attachés (65% les 18-24 ans); si 32% le perçoivent en déclin, 32% le perçoivent en développement (en baisse de 12 à 15 points), 36% sans changement.  

 

Le désir des Français est de consommer plus responsable et plus local : 

-92% recherchent des produits de saison

-92% privilégient la qualité

-84% recherchent des produits respectueux de l’environnement

83% essaient de privilégier le commerce local; la fréquentation des marchés est en hausse (31% +3 points) et celle des centres-villes (24%, +4 points); les commerce les plus attendus sont les commerces et artisans de proximité (49%), les marchés à thème (42%), les marchés alimentaires (38%).  

 

Pour que le centre-ville soit plus attractif, 41% souhaitent la facilité d’accès et 35% un centre-ville agréable pour y flâner; 44% souhaitent des animations de quartier, 39% des événements ponctuels, 33% des cartes de fidélité, 31% des équipements culturels.

 

Les freins évoqués sont le stationnement rare et cher (48%), le choix limité en commerce (39%) et l’accès compliqué (30%). 9 sur 10 considèrent que le renouveau du centre-ville doit être l’un des objectifs principaux des Maires ; 78% souhaiteraient être consultés, associés à la construction du centre-ville de demain; noter que 37% ont déjà donné leur avis sur la vie locale et que la moitié s’estime bien informée sur les projets de la Mairie.  

 

Les jeunes souhaitent davantage des magasins éphémères, du coworking, l’ouverture le dimanche, le click&collect, des magasins bio/vegan. les 35-64 ans souhaitent plus souvent des marchés à thèmes, des animations pour les enfants, des Amap et des marchés alimentaires, des info en temps réel.

Dans les plus petites villes (moins de 50 000 habitants), les souhaits portent davantage sur l’ouverture en semaine à l’heure du déjeuner, accessibilité et stationnement facile, plus de transport à la demande, des commerces et des artisans de proximité.

Dans les villes de 50 000 à 100 000 habitants, les demandes portent plus sur des animations commerciales et par ailleurs de quartier, de nouveaux services, des magasins bio et vegan.

SOMMAIRE

Les services tirent l’activité et l’emploi

En 2016, l’activité progresse de nouveau en France : le PIB croît de 1,2%, après +1,1% en 2015 et  +0,9% en 2014. Le pouvoir d’achat des ménages augmente de 1,8%, après 0,8% en 2015,et stimule leurs dépenses de consommation (+2,3% en volume, après +1,4% en 2015), où les loyers son importants; l’investissement croit aussi (+3,6% en volume, après +3,1% en 2015); l’emploi total augmente de 0,5%; en revanche, le solde extérieur se détériore encore.

En 2016, la demande intérieure en services marchands progresse de 2,3% en volume, après +2,5% en 2015 et +1,9% en 2014.  

 

La valeur ajoutée des services marchands non financiers croît davantage (+1,9% en volume, après +1,3% en 2015 et 2014, soit 34,6% de la valeur ajoutée totale). Les hausses  sont d’abord celles des arts, spectacles et activités récréatives (+8,4% mais seulement 1% des services), des HCR (3,5% et 8% des services),  des services aux entreprises dans les activités de soutien (+2,8% et 16% des services), de l’information/communication (+2,6% ,15% des services).

 Les services (28,5% de l’emploi total) gagnent 157 000 emplois nets (EQTP), soit une hausse de 2,2% après +1% en 2015. Avec 114000 emplois supplémentaires (+3,1%), les services aux entreprises sont le secteur ou les gains en emplois sont les plus importants, mais l’intérim en fait partie (+ 48 000 emplois), avec les HCR (+22 000 emplois).    

SOMMAIRE

Pour la 1ére fois depuis 2011, les ventes progressent en valeur dans les 3 grands secteurs du commerce (gros,détail, automobile).

Le commerce tire parti du regain de la demande intérieure:  l’investissement des entreprises accélère (+3,6% après +3,1%), ainsi que la consommation des ménages (+2,3% après +1,4%). En volume, les ventes accélèrent dans le commerce de gros (+2%), le commerce et la réparation d’automobiles (+6,7%), mais sont modestes dans le commerce de détail (+1,2%).

Pour la première fois depuis 2011, les ventes progressent en valeur dans les trois grands secteurs du commerce (gros,détail, automobile).  

 

En 2016, les ventes du commerce de gros et des courtiers s’élèvent à 730Md€, dont 608Md pour le seul commerce de gros; elles se redressent légèrement en valeur (+0,2%), alors qu’elles s’étaient repliées au cours des 3 années précédentes en raison de la baisse marquée des prix, qui diminuent nettement moins en 2016.  

 

Dans le commerce de détail et l’artisanat commercial, les ventes au détail augmentent en valeur de 0,7% en 2016 (498Md€); les prix diminuent pour la 3éme année consécutive, mais plus faiblement. En volume ,les ventes décélèrent(+1,2% après + 1,7%) malgré l’accélération du pouvoir d’achat des ménages, tirées par la consommation non commercialisable (eau et énergie, hébergement et restauration…). Ce phénomène se reflète dans l’évolution du nombre de magasins : le nombre d’hypermarchés est stable entre début 2014 et début 2016, celui des supermarchés décline (du fait des magasins de hard discount qui représentent 40% des supermarchés); l’érosion des ventes de produits non alimentaires se poursuit. À l’inverse, le commerce alimentaire spécialisé et l’artisanat commercial sont très dynamiques; leurs ventes accélèrent en volume (+4,6%), tout comme celles des petites surfaces généralistes (supérettes et alimentations générales) en hausse de 3%, comme les années précédentes.  

 

Le commerce non alimentaire progresse de 2% en volume; mais les disparités entre secteurs s’accentuent en 2016: la reprise entamée en 2015 est confirmée pour les magasins d’équipement du foyer, le commerce d’équipements de l’information et de la communication en magasin spécialisé ralentit en volume, mais reste néanmoins très dynamique (+6,5%); par contre les ventes des stations-services, stables en volume, diminuent en valeur en raison d’un nouveau recul des prix des carburants; l’activité des magasins spécialisés en équipements de la personne (habillement-chaussure, parfumerie, maroquinerie…), globalement en expansion depuis 2010, s’essouffle. 2016 est très difficile pour les grands magasins (–3,5% en volume souffrant notamment d’une baisse de la clientèle étrangère). La part de marché du grand commerce stagne, après avoir progressé continûment de 2011 à 2015.  

 

La situation du commerce et de la réparation d’automobiles : les ventes progressent en valeur de 6,5% (117Md€); les prix diminuent légèrement, tirés à la baisse par les équipements automobiles, les véhicules et les carburants. Pour les services de réparation, où le coût de la main d’œuvre est prépondérant, les prix continuent de croître légèrement. Les constructeurs de groupes étrangers tirent davantage parti de la progression des ventes de voitures particulières neuves avec une part de marché 46,5% en hausse de 0,7 point. En 2016, les ventes d’entretien-réparation augmentent en volume pour la deuxième année consécutive. Les ventes du commerce de détail d’équipements automobiles sont également en hausse, comme les années précédentes. Les ventes de motocycles progressent fortement.  

 

3,1 millions de salariés travaillent dans le commerce (19% des salariés des secteurs marchands) et 440 000 non-salariés (plus présents dans l’artisanat commercial). Les effectifs salariés hors intérim augmentent à un rythme un peu moins soutenu que dans le tertiaire marchand (+0,7% contre+1,4%), la croissance étant tirée par le commerce de détail: en revanche, l’emploi salarié continue de fléchir dans le commerce de gros.  

 

Les créations d’entreprises diminuent légèrement dans le commerce: en 2016, 99 300 entreprises commerciales, y compris artisanat commercial, ont été créées (18% des créations), mais -0,7% (hausse de 5,6% dans l’ensemble des créations), notamment du fait de la baisse des autoentrepreneurs, un secteur par ailleurs en tendance à la baisse depuis 2011;  les créations réalisées sous d’autres régimes augmentent fortement, en particulier sous la forme d’entreprises individuelles ou de sociétés par actions simplifiées.

SOMMAIRE

La soif d’émergence et la prépondérance des valeurs marquent les jeunes dirigeants d’entreprise

Méthodologie : une enquête menée dans 11 pays (USA, UK, Mainland China, Hong Kong, Germany, France, Singapore, Australia, Saudi Arabia, UAE, and Switzerland) auprès de plus de 4038 entrepreneurs.

On ne connait pas la composition de l’échantillon français (nombre, dont nombre de 20-30 ans), ce qui limite la crédibilité des conclusions proposées.

 

L’étude mondiale fait apparaitre deux caractéristiques majeures de la nouvelle génération d’entrepreneurs: la soif d’émergence et la prépondérance des « valeurs », au-delà des principaux moteurs qui restent le désir d’indépendance (42%), de faire au mieux pour leur famille (39%) et d’améliorer ses compétences (39%).

Les créateurs d’entreprise de la génération Y (20-30 ans), cherchent la reconnaissance et sont mus par la volonté d’accroître leur influence et d’avoir une incidence positive sur l’économie et sur autrui plus que la génération de leurs parents (23% vs 13 pour les 50 ans et plus).

 

“En France, en dehors de la soif de passion (43%) et d’indépendance (43%) les jeunes se distinguent par la volonté d’offrir le meilleur à leur famille (39%) alors que les plus de 50 ans souhaitaient d’abord développer leurs compétences, (38% contre 25% des 20-30 ans) avant de penser à leur famille (27%). Ces jeunes entrepreneurs français valorisent également l’idée de se faire un nom (24% contre 8% des + de 50 ans), afin d’avoir plus d’influence (21% contre 8%) et ainsi avoir un impact positif non seulement sur leur communauté (19% contre 15%) mais surtout sur l’économie (27% contre 8%). Logiquement, l’objectif principal des jeunes entrepreneurs entre 20 et 30 ans quand ils créent leur société en France est donc avant tout de créer des emplois (36%)”.

 

Les entrepreneurs français de tous âges sont en Europe les plus satisfaits de leur équilibre vie professionnelle/vie privée (avec un taux de satisfaction de 93%), bien que le temps de travail déclaré par les entrepreneurs français soit le plus long en Europe (10h36 par jour contre une moyenne de 9h24 pour l’Europe),

“Les entrepreneurs de la génération Y se concentrent davantage sur la stratégie de l’entreprise et la gestion du personnel, y consacrant en moyenne une demi-heure quotidienne de plus que leurs homologues plus âgés et a moins tendance à s’impliquer dans la gestion opérationnelle des produits et services, et des tâches administratives (auxquelles ils consacrent 1h59 par jour contre 2h42 pour leurs aînés de plus de 50 ans). Ce temps gagné leur permet notamment de gérer les principales difficultés qu’ils rencontrent pour embaucher et manager leurs équipes (21% des jeunes générations font de la création d’emploi leur principal obstacle), ou pour lever des fonds et investir (21% également). Les entrepreneurs de la génération Y souhaitent aussi mettre à profit ce temps pour développer leur entreprise soit à l’international (36% souhaitent démarrer et 32% développer les exportations) soit en France (36%), et faire face à une rude compétition.”

 

SOMMAIRE

Les exonérations de cotisations sociales sur les bas salaires à partir de 2003 ont peu profité à l’emploi

Le Comité de suivi des aides publiques aux entreprises et des engagements (COSAPE) a choisi de consacrer son premier rapport aux exonérations générales de cotisations sociales patronales sur les bas salaires, compte tenu de la place prépondérante qu’elles occupent aujourd’hui au sein de l’ensemble des mesures visant à soutenir l’appareil productif français.  

 

Mise en œuvre depuis 25 ans, cette politique s’est amplifiée par vagues successives jusqu’à atteindre un coût direct de l’ordre de 25Md€ pour les finances publiques.

La première (1993) avait pour objectif de faire reculer le niveau élevé du chômage de la main-d’œuvre peu qualifiée en abaissant le coût du travail au voisinage du Smic sans pour autant diminuer la rémunération nette des salariés concernés.

 La 2éme vague visait à contenir la hausse du coût du travail en bas de l’échelle salariale dans un contexte où la politique de réduction du temps de travail devait se faire en maintenant, au niveau du Smic, les rémunérations nettes mensuelles.

Puis, lors d’une 3éme vague, le dispositif d’exonérations fut étendu et harmonisé pour contenir l’effet du processus de convergence vers le haut du Smic mensuel et des diverses garanties mensuelles de rémunération applicables selon le moment où l’entreprise était passée aux 35 heures. 

le Pacte de responsabilité et de solidarité a amplifié ces exonérations, les cotisations sociales patronales qui financent les régimes de sécurité sociale devenant nulles au niveau du Smic.  

 

La France se situe dans le groupe de pays (avec l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Australie) où le coût du travail au niveau du salaire minimum est le plus élevé; elle se caractérise aussi par un niveau de dépenses publiques de protection sociale particulièrement élevé. La politique générale et massive de réduction de cotisations sociales sur les bas salaires mise en place en France n’a que peu ou pas d’équivalent à l’étranger; d’autres pays comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni ont privilégié un niveau de salaire minimum plus faible pour favoriser l’emploi non qualifié, couplé à des dispositifs de soutien au revenu (de type crédits d’impôt). La littérature académique internationale montre que le dispositif belge a créé ou sauvegardé des emplois.

En revanche, dans les pays qui ont adopté des dispositifs d’exonération ciblés sur certains publics (jeunes, seniors, chômeurs de longue durée)  la plupart des évaluations concluent à un effet faible sur l’emploi; les dispositifs sur les territoires sont nuls. Ces dispositifs ont été expérimentés et évalués en Suède, Finlande, Norvège et Hongrie.  

 

Le contexte a par ailleurs évolué : 

-le niveau de qualification de la population active a progressé, mais le nombre de jeunes sortants du système scolaire sans diplôme reste important, alimentant un chômage des non-qualifiés qui demeure élevé.

Il existe un déficit d’emplois peu qualifiés dans certains secteurs (commerce, HCR).

-La compétitivité de la France s’est dégradée tout au long de la décennie 2000 (perte de parts de marché, dégradation de la balance courante),

Mais introduction du CICE en 2013, puis mise en œuvre du Pacte de responsabilité en 2015.  

 

En France, les travaux d’évaluation de la politique d’exonérations de cotisations sociales patronales sur les bas salaires ont surtout cherché à mesurer son effet sur le volume de l’emploi. Ils aboutissent globalement à conclure que la première vague allègements (de 1993 à 1997) a permis de créer ou sauvegarder de l’ordre de 300 000 emplois et la deuxième vague (de 1998 à 2002) environ 350 000 emplois. Les effets de la troisième vague (de 2003 à 2005), seraient quasi nuls. Mais on ne dispose à ce jour d’aucune évaluation des effets sur l’emploi de cette politique sur les 25 dernières années; on sait peu de choses sur la nature des emplois créés ou sauvegardés (par sexe, âge, diplôme, catégorie socioprofessionnelle, expérience) et sur leur ventilation par secteur d’activité ou taille d’entreprise.

 

Les baisses de cotisation profitent aux salaires qui augmentent, pas à l’embauche de nouveaux emplois. De fait, la proportion de salariés rémunérés au Smic a beaucoup progressé tout au long des trois vagues allègements, et, même si elle a reflué depuis, elle se situe aujourd’hui deux points plus haut qu’il y a vingt-cinq ans. Ce resserrement de la distribution salariale, que l’on observe en France sur longue période, apparaît atypique au regard des autres pays développés. Les conséquences à moyen et long termes des allégements de cotisations sociales patronales sur l’appareil productif sont largement inconnues. On ne dispose d’aucune étude sur leurs effets sur la formation (initiale et continue), les investissements (physiques et en recherche et développement), l’innovation, la montée en gamme de l’économie française et la croissance potentielle.  

Le Cosape suggère un certain nombre ce travaux pour remédier à ces carences.        

SOMMAIRE

Le recours à la formation au sein des nouvelles entreprises artisanales est minoritaire

Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat du Centre-Val de Loire proposent après 24 mois d’activité un diagnostic aux chefs d’entreprises qui permet de faire un point dans les domaines suivants: la gestion administrative et financière, l’organisation commerciale et marketing, la production, la gestion des ressources humaines, et l’avenir de l’entreprise. En 2016, 84 entretiens individualisés (à 24 mois) ont été réalisés dans des entreprises artisanales. 

Par contre l’étude ne fait pas connaitre la description de la population observée (type d’activité… volontarisme ou non pour ce bilan…), et leur petit nombre, ce qui limite la possibilité de généraliser. Les données semblent postuler pour des entreprises dynamiques, en bonne santé, et ayant fait l’option de la croissance. Mais le fait que peu de travaux de ce type existe, notamment dans l’artisanat, milite pour le faire connaitre.

 

Les perspectives d’avenir proche pour situer le profil de ces entreprises :

-Le carnet de commande à 6 mois : 56% le projettent en hausse, 33% stable, 1% en baisse et 10% ne savent pas.

-36% comptent embaucher et 16% former un apprenti et seulement 1% licencier

60% ont des projets d’investissement (dont 42% clairement définis), 8% n’en ont pas les moyens et 32% ne l’envisagent pas.

49% souhaitent augmenter la capacité de production et 45% commercialiser de nouveaux produits, 18% se développer sur des marchés nationaux ou au-delà

58% s’organisent en cas d’absence; pour 30% cela attendra leur retour, alors que 12% ne partent jamais.

 

Les Modalités de gestion

-La gestion financière et administrative

Trésorerie : 76% n’ont pas de difficultés, 7% les ont maîtrisé, 17% ont des difficultés financières

Les éléments financiers suivis sont le chiffre d’affaires (92%), la trésorerie (82%), les charges (70%), le besoin de financement (46%)

-l’organisation commerciale

Pour connaitre sa clientèle, 44% procèdent par intuition, 36% par veille professionnelle, 11% par enquête; 24% ne mènent aucune action

Pour se faire connaitre auprès de la clientèle 54% utilisent des outils ad hoc, 39% le réseau professionnel, 23% la prospection, 19% l’exploitation du fichier client et 24% aucun outil

-Les RH

Les artisans interrogés définissent leurs besoins en personnel selon l’activité professionnelle ou 20% le besoin du moment; 5% n’ont pas de besoin identifié; 43% n’ont pas de personnel.

La formation : pour les 57% déclarant du personnel, 19% bénéficient d’un plan formation, 37% d’une formation selon les opportunités; pour 35% il n’y a pas de besoin et pour 9%, l’entreprise n’en a pas les moyens. Par contre pour le dirigeant, seuls 39% y ont recours, 36% n’ayant aucun besoin, et 25% pas le temps ou pas les moyens.

 

Les difficultés et les souhaits

Les 2 principaux problèmes sont le carnet de commandes (32%) et la gestion et l’organisation de l’activité (27%), moins les relations avec les partenaires (15%) ou la gestion des RH (14%); noter que 30% ne manifestent pas de problème.

Les souhaits pour progresser portent sur la commercialisation/ le marketing (32%), l’innovation/l’environnement/l’hygiène-sécurité (23%) et la gestion des RH (17%), peu sur la comptabilité ou l’informatique (7%); noter que 39% n’expriment aucun souhait.

Pour s’informer sur l’évolution de leur métier, 65% utilisent les contacts fournisseurs, 51% internet et les revues professionnelles, 24% les organisations professionnelles, 23% les salons.

 

 

 

SOMMAIRE

23% des étudiants ont été “actifs”; 13% occupent en emploi en parallèle avec leurs études

Méthodologie : les données sont issues de l’enquête emploi

 

En moyenne de 2013 à 2015, parmi les 2,4 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans qui suivent des études dans l’enseignement supérieur, 23% ont été actifs au sens du BIT, dont 13% occupant un emploi en parallèle avec leurs études (8% à 18 ans, 26% à 22 ans et 41% à 25 ans). Parmi ceux qui ont terminé leurs études, la part des actifs progresse également avec l’âge : 17% à 18 ans, 63% à 22 ans et 73% à 25 ans.

 

Les activités rémunérées peuvent revêtir de multiples formes : activité exercée tout ou partie de l’année, activité exercée uniquement l’été, activité parallèle aux études, activité au moins en partie liée à leurs études (stage, vacation dans un laboratoire, internat hospitalier, etc.), activité régulière, activité occasionnelle, et sont sujets à d’amples variations saisonnières; faible en début d’année scolaire d’octobre à mars (21%), la situation devient plus fréquente au printemps en raison des stages (25% d’avril à juin) et pendant les vacances d’été du fait d’emplois occasionnels (26% de juillet à septembre).

 

37% des étudiants actifs occupés ont un CDD et 37% un contrat d’intérim; les étudiants qui travaillent, pour pouvoir suivre leurs études, sont 65% à bénéficier de contrats courts (CDD, contrat saisonnier ou contrat d’intérim) et à temps partiel (la moitié moins d’un mi-temps).

L’apprentissage concentre 29% des emplois étudiants et 53% des emplois étudiants intégrés aux études; en 2015, 34% des diplômes préparés par les entrants sont au niveau bac+2 et plus, contre 13% dix ans auparavant ; l’apprentissage est particulièrement répandu dans les sections de techniciens supérieurs, les écoles d’ingénieurs et, dans une moindre mesure, les IUT.

 

Pour 56 % de ces étudiants, l’activité exercée a un lien avec les études : 29% en apprentissage, 11% sont « salariés étudiants »,9% en stage, et 6% une autre activité en lien avec les études. Les activités non liées aux études (44%) sont des activités exercées de manière régulière (27%), ou des activités occasionnelles (14%).

 

Parmi les stagiaires, 38% relèvent des professions intermédiaires et 26% sont cadres.

Les activités de « salariés étudiants » (26 ans en moyenne) et notamment ceux du 3éme cycle sont inscrits dans des filières où l’exercice d’une activité rémunérée est rendue obligatoire (médecine, pharmacie ou odontologie) ou sont internes des hôpitaux pour acquérir une formation clinique  ou dans un cabinet; des étudiants qui se destinent à l’enseignement ou à la recherche occupent des postes d’attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER). Ces salariés étudiants effectuent un nombre élevé d’heures par jour (médiane de 8 heures sur 5 jours) et travaillent souvent tard le soir, la nuit, le samedi et le dimanche.

 

Les emplois occasionnels : l’été (5%) ou en dehors de l’été (9%), souvent exercées à temps complet (plus de 3 jours par semaine et plus de 5 heures par jour). Les emplois d’été sont principalement des emplois d’animateur, d’employé administratif d’entreprise, d’employé de commerce (caissier de magasin, vendeur, agent et hôtesse d’accueil), de personnel des services directs aux particuliers (serveur, commis de restaurant, garçon de bar, café ou restaurant) ou d’ouvrier non qualifié de type industriel (manutentionnaire).

 

À l’inverse, les activités occasionnelles exercées en dehors des mois d’été sont plus souvent occupées à temps partiel (80% des étudiants dans ce type d’emploi); ils travaillent 15 heures au cours d’une semaine, et sont employés de commerce (caissier de magasin, vendeur), personnels des services directs aux particuliers (serveurs, commis de restaurant dans des cafés, bars ou restaurants, baby-sitter), surveillants, enseignants dans le cadre de cours particuliers; ils travaillent souvent le soir et le week-end.  45% des étudiants exerçant des activités occasionnelles en dehors de l’été sont en CDD, 43% en CDI et 8% en intérim.

 

27% des emplois étudiants sont réguliers et sans lien avec les études; 52% sont en CDI et 45% en CDD; 61% des emplois sont occupés à temps partiel; 66% travaillent au moins 3 jours par semaine et 73% ont des journées de plus de 5 heures par jour travaillé, soit en moyenne 23 heures hebdomadaires. Les étudiants en lettres, art, langues étrangères, éducation, enseignements généraux et dans les services sont particulièrement concernés par ce type d’activité; ils sont plus âgés (23 ans en moyenne), ont plus souvent un logement indépendant et vivent plus souvent en couple.

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

84% des salariés dans les entreprises de 10 salariés et plus sont à temps complet

Dans les entreprises de 10 salariés ou plus (hors agriculture et hors emplois publics), 84% des salariés travaillent à temps complet à la fin du mois de mars 2014; 12% sous forme d’un forfait en jours et 16% en temps partiel.  

 

Les secteurs qui recourent le plus au forfait en jours sont ceux des activités financières et d’assurance (33%), de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines (27,6%), et ceux de l’information et la communication et de la fabrication de matériels de transports (27,4% chacun); en termes de taille, ce sont les 250 salariés et plus qui y ont le plus recours (18,1 à 18,7%) vs les 10 à 49 salariés (4 à 7,1%).  

 

Hors les salariés sous le régime du forfait jours, la durée hebdomadaire collective moyenne du travail des salariés à temps complet s’établit à 35,6 heures. Au 31 mars 2017, 82% des salariés à temps complet ont une durée de travail hebdomadaire de moins de 36 heures (3,3% de 32 à 35 heures, 79% de 35 à 36 heures, ) et 9,1% 39 heures ou plus. Cette durée varie de 36,5 heures pour les 10-19 salariés à 35,2 pour les 500 salariés et plus. C’est dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, de la construction et dans les transports que la durée est la plus élevée (37 heures par semaine dans le premier et plus de 36 heures dans les deux autres).  

Fin mars 2017, 15,8% des salariés travaillent à temps partiel mais ils sont 30% dans l’hébergement et la restauration, 38% dans la santé et l’action sociale, 36% dans les « autres activités de services » (qui comprennent les arts, spectacles, associations, etc.). ils sont de 17 à 18,4% dans les entreprises de 10 à 99 salariés.  

 

8,1 % des salariés sont titulaires d’un contrat à durée déterminée (CDD), avec 9,6% dans les entreprises de 10 à 19 salariés contre 7% pour les entreprises de 500 salariés ou plus. Les « autres activités de services » comptent jusqu’à 19,4 % de leurs salariés en CDD.    

SOMMAIRE

France Active a accompagné 7 400 entreprises individuelles ou solidaires en 2016

France Active a conseillé, financé, mis en réseau 7 362 entreprises individuelles ou solidaires (31 000 entreprises en portefeuille), en création (66%), reprise (22%) en développement 12%), voire en reconversion. 23 097 projets ont été accueillis, voire réorientés; 13 936 ont été accompagnés. 35 700 emplois ont été ainsi créés ou sauvegardés.

269M€ ont été mobilisés dont 221M€ pour des prêts bancaires garantis (80% des prêts garantis sont le fait de banques mutuelles ou coopératives), et 45M€ pour des prêts solidaires. 17M€ ont été collectés dans le cadre de l’épargne solidaire.

 

En termes de profil créateur, 85% étaient issus du chômage; 48% étaient des femmes.

Noter que 81% sont toujours en activité 3 ans après la création.

Un programme pour les créateurs d’entreprise de moins de 26 ans: Cap’Jeunes permet un accompagnement renforcé et d’une prime de démarrage de 2 000€ au profit en priorité de chercheurs d’emploi, ou dotés de ressources limitées (plan de financement inférieur à 50 000€). 664 personnes (84 % jeunes en recherche d’emploi. 50% des femmes) en ont bénéficié en 2016 et ont crée 547 entreprises.

 

600 nouvelles entreprises chaque année à l’horizon 2019, c’est l’objectif de la garantie dédiée aux quartiers lancée par France Active, avec le soutien de l’État et de la Caisse des Dépôts.

 

2 431 structures ont bénéficié d’un accompagnement par le réseau France Active dans le cadre du DLA en 2016; le DLA permet aux associations employeuses et aux entreprises d’utilité sociale de bénéficier d’un accompagnement afin de développer leurs activités, de les aider à se consolider et de créer ou pérenniser des emplois.

 

Avec le programme Fonds de Confiance, France Active a choisi d’intervenir dans la phase critique de l’émergence du projet d’entreprise de l’Économie sociale et solidaire;  celui-ci apporte une subvention prenant en charge le salaire du porteur de projet jusqu’à 20 000€. 54 projets en ont bénéficié pour un montant de 734K€ avec une perspective ce 653 nouveaux emplois à 2018.

 

France Active dispose de 650 salariés dans 130 points d’accueil et de 2 500 bénévoles, ainsi que de 42 fonds territoriaux.

Le fonctionnement est financé à 16% par de ressources propres, 25% par les collectivités territoriales, 16% la CDC, 13% l’Europe, 12% l’Etat, 12% par Nacre et 6% par le mécénat.

les investissements sont notamment financés par des investisseurs privés (37%), la CDC (Nacre) à 33%, l’Etat (14%), 7% les collectivités locales, 6% la CDC (investissements).

SOMMAIRE

284 100 nouveaux postes de salariés en un an, mais surtout des CDD et des intérimaires

Ces chiffres ne peuvent pas être comparés avec l’estimation provisoire publiée à la mi-mai, car l’indicateur de l’Institut national de la statistique a entre temps changé de champ. L’Insee publiait jusque-là les chiffres de l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles. L’indicateur a été étendu à l’ensemble des salariés (agricoles et services non marchands compris) et aux départements d’outre-mer (hors Mayotte).  

 

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi 13 juin, l’emploi salarié a augmenté de 284 100 postes (+1,2 %) sur un an, pour atteindre 24,93 millions de personnes; parmi ceux-çi, 19,12 millions exercent dans le privé (+1,4% sur un an) et 5,81 millions dans la fonction publique (+0,5%).   L’économie française a connu un dixième trimestre consécutif de création nette d’emplois salariés, avec 89 700 nouveaux postes (+0,4 %) au 1er trimestre, grâce au dynamisme des services (+56 400 hors intérim soit +0,5%) et à l’intérim (+17 000 soit +2 5%). 

 

Les services marchands, principale locomotive de l’emploi privé, sont en progression constante depuis mi-2013. Quant à l’intérim, avec 687.600 salariés, il flirte désormais avec son record de 691.200 atteint début 2007. La construction, qui a détruit près de 200 000 postes depuis fin 2008 et n’avait plus connu de trimestre positif depuis début 2012, a connu un net rebond au 1er trimestre (+9 300 postes soit +0,7%).

 

Sur l’année, forte progression de l’emploi tertiaire marchand (+153.700, +1,4%) et non marchand (+50.500, +0,6%), agricole (+4.900, +1,6%), de la construction (+1.700, +0,1%) et de l’intérim (+93.000, +15,6%), et une baisse dans l’industrie (-19.700, -0,2%).

 

SOMMAIRE

La filière numérique : les métiers concernés, leur chiffrement leur évolution

Les membres du groupe de travail (Réseau Emploi Compétences) ont cherché à construire un diagnostic partagé de la situation actuelle et de l’évolution probable des métiers du numérique, dans l’objectif de donner une meilleure visibilité aux métiers de la filière souvent perçue de l’extérieur comme une « nébuleuse » : listing pratique et pertinent des principaux métiers du numérique, identification des évolutions et des enjeux majeurs affectant ces métiers et une traduction compréhensible du vocabulaire technique relatif aux activités couvertes par ces métiers. Un document qui fait un point précieux sur les définitions et les recherches conduites.  

 

Les entreprises de la filière numérique (au sens du Comité stratégique de la filière numérique du Conseil de l’industrie) emploient en 2014 environ 700 000 salariés en équivalent temps plein. Une vision plus large de l’économie du numérique (secteur des contenus et supports culturels, commerce de détail, fabrication de câbles et fibres optiques) aboutit à une estimation d’environ 860 000 salariés EQTP. En plus de ces effectifs salariés, on peut estimer qu’environ 80 000 personnes exercent ces activités comme indépendants.  

 

Rapportée au nombre total d’emplois, l’économie numérique emploie une part de salariés similaire à celle observée en Allemagne, au Canada ou aux Pays-Bas (autour de 3%); toutefois, l’Irlande, la Corée du Sud, la Finlande, les États-Unis et le Royaume-Uni, sont nettement plus présents sur ce secteur.  

 

Les faiblesses pour assurer le développement sont notamment la taille insuffisante du marché B to C, des investissements peu élevés, un goût du risque moins présent, l’absence de régulation fiscale au niveau européen, la maîtrise insuffisante de l’anglais.  

 

Les effectifs de la filière numérique n’ont pas augmenté au cours des dernières années du fait de dynamiques très différentes au sein de la filière: les activités informatiques, programmation, conseil ont connu une croissance des effectifs salariés d’environ 4% par an ces dernières années, les activités de construction de réseaux électriques et de télécommunications une croissance de 1,5%, une baisse de 3% par an dans les télécommunications (hors construction de réseaux) et dans la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques et de 6% dans le commerce de détail en magasin spécialisé. Mais on constate une forte convergence des experts pour anticiper une croissance nette du nombre global d’emplois, du fait de l’accélération permanente des innovations technologiques (design, robotique, big data, open data, etc), sans pour autant pouvoir le chiffrer dans le temps et chiffrer aussi les destructions d’emploi.  

 

En ce qui concerne l’évolution des métiers, une croissance significative est attendue pour le métier de développeur; principale porte d’entrée dans l’emploi du numérique, ce métier est particulièrement stratégique; or on constate des difficultés de recrutement qui affectent par ricochet d’autres postes et domaines du numérique; d’autres métiers sont concernés tels les métiers liés aux réseaux sociaux, les métiers liés aux solutions Cloud (ingénieurs et architectes Cloud), les métiers de l’analyse de données massives (data scientist, data officer), les responsables et spécialistes de la cybersécurité.

36 métiers ont été identifiés, structurés en neuf familles : métiers de la programmation et du développement, de l’intelligence artificielle et de la donnée, de l’infrastructure (cloud et réseaux), de la maintenance et support aux utilisateurs de l’informatique, des interfaces, de management et stratégie, de la com et du marketing,  du commerce, de l’expertise et du conseil.

Pour chacune de ces familles, une analyse a permis de présenter les évolutions et les enjeux respectifs de chacun des métiers qui la composent, en se fondant sur l’ossature des compétences, tâches ou fonctions qui les caractérisent.

Le secteur des éditeurs de logiciels et sociétés internet qui connaît une croissance conséquente de ses effectifs, même en période de faible croissance économique.

 

Un dernier point sensible pour le numérique concerne les statuts d’emploi : la création d’emploi hors salariat, notamment sous statut d’auto-entrepreneur, contribue très largement depuis une dizaine d’années à la croissance des effectifs.  

Sont aussi évoquées les modalités spécifiques de formation (approche itérative et en réseau, apports pour l’insertion, les structures impliquées).

SOMMAIRE

Quelques données sur l’emploi autour de la métropole du Grand Paris

Un exemple de regroupements intercommunaux imposés en Île de France, notamment autour de la métropole du Grand Paris.  

 

Au 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP) est constituée de 12 territoires : la Ville de Paris et 11 établissements publics territoriaux (EPT), succédant aux intercommunalités. Au niveau de l’Île-de-France, le Schéma Régional de Coopération Intercommunale (SRCI) a dessiné une nouvelle carte intercommunale par regroupement de certains établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de grande couronne. Ces regroupements visent à rééquilibrer les territoires, entre la MGP et les intercommunalités voisines, ainsi qu’à accroître la capacité des différents territoires à porter des projets d’envergure.

 

Outre les 12 territoires qui constituent la MGP, on dénombre 20 EPCI dont plus de la moitié de la population réside dans ce périmètre. Ces 32 territoires présentent des profils économiques variés au sein de l’agglomération parisienne.   L

 

La métropole du Grand Paris concentre les trois quarts des emplois de l’unité urbaine (5,3 millions d’emplois). Elle cumule à elle seule plus d’emplois que les 10 autres unités urbaines françaises de plus de 500 000 habitants. Un tiers des emplois de l’unité urbaine sont situés à Paris, 40% dans les autres EPT, le reste dans les EPCI.  

La ville de Paris compte 1,6 fois plus d’emplois que de résidents en emploi; de même, Paris Ouest La Défense, 1,8 fois plus. Paris se démarque des autres grandes unités urbaines françaises par la prégnance d’activités tertiaires supérieures, qui emploient majoritairement des cadres (23% des emplois contre 15% dans les autres grandes unités urbaines).  

 

Au-delà de cette dominante, une analyse à l’échelle des territoires permet de faire ressortir des spécialisations ou à l’inverse un tissu productif diversifié.  

 

A Paris le tissu économique s’inscrit spécifiquement dans les activités tertiaires supérieures, typiquement métropolitaines: les activités d’information et de communication (programmation et diffusion audiovisuelle, presse écrite, édition), celles financières et d’assurance, les activités des sièges sociaux, juridiques et comptables ; noter l’importance du commerce (un peu plus du tiers des emplois du commerce de détail de l’agglomération parisienne), celle des services de proximité  tels les HCR (60% de l’hébergement et 45% de la restauration de l’unité urbaine) et encore celle des musées et autres activités culturelles, des activités créatives (dont celles de la haute couture), artistiques et de spectacle. Les secteurs d’activité des sièges sociaux, du conseil de gestion, de la production audiovisuelle et de l’édition sont les plus emblématiques de la spécialisation dans le tertiaire supérieur

 

Paris Ouest La Défense se singularise par la présence des activités financières et d’assurance, des sièges sociaux et d’activités de conseil de gestion, mais aussi les activités d’information et communication . La présence du quartier d’affaires de La Défense et à un degré moindre, à Paris Est Marne & Bois  explique cela. Pour autant, d’autres territoires regroupent des activités de recherche et développement scientifiques (dont Paris Saclay),  les activités d’architecture et d’ingénierie (Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles Grand Parc) et l’ industrie pharmaceutique.

 

Ces 2 interco offrent prés de 2,3 millions d’emploi, alors que la population résidente en emploi est de l’ordre de 1,4 millions; cette situation est encore celle de la Plaine Commune (importance de l’emploi industriel), et de Paris Grand-Ouest (42% d’emplois du tertiaire supérieur) alors que 5 interco ont un déficit en emploi (avec le plus souvent un taux élevé d’emploi dans le service public et une population de résidents) et 3 autres interco une situation à peu prés équilibrée.

Par contre, Les activités industrielles et de support sont majoritaires dans 13 territoires, situés tant dans la métropole du Grand Paris qu’en grande couronne:  les transports aériens et les activités d’entreposage (Roissy Pays de France, Grand-Orly Seine Bièvre), le secteur Enquêtes et Sécurité; Plaine Commune est spécialisé dans la production et distribution d’électricité avec la présence d’EDF et d’ERDF; les industries alimentaires comptent de grands établissements (Moulins de Paris, Nestlé); l’industrie chimique avec L’Oréal, la fabrication d’équipements de communication et d’aide à la navigation du fait de la présence des sociétés Airbus, Thalès, Sagem et Alcatel Lucent, celle de la fabrication d’autres matériels de transports avec la présence de sociétés comme Snecma, Dassault aviation ou encore Safran,Hispano-Suiza  et l’industrie automobile.

 

Sur les 20 interco hors MGP, 11 ont un taux élevé en emplois industriels (de 29,2 à 50,4% ce dernier étant Roissy Pays de France).   Les activités relevant des services publics (administration publique, enseignement) dominent le tissu économique de 14 intercommunalités situées dans l’est de la métropole du Grand Paris et en grande couronne (33% à 46% de l’emploi des zones vs 27% pour l’unité urbaine). Val d’Europe Agglomération présente un profil économique atypique au sein de l’unité urbaine avec l’e-commerce et les services de proximité ( HCR notamment) recouvrant 65% des emplois, contre 21% dans l’unité urbaine) dont les activités récréatives (parc d’attraction de Disney…).

 

Au total, sur les 20 interco hors MGP, 10 ont un taux élevé d’emplois dans les services publics (entre 31,7 et 46,1% ce dernier étant celui de Val d’Yerres Val de Seine).

SOMMAIRE

Le numérique, facteur de progrès dans les PME/ETI

« Baromètre Opinionway Les BigBoss Monetize Angels sur la transformation numérique des PME et ETI ». Méthodologie : échantillon de 301 chefs d’entreprise, dirigeants de PME/ETI interrogé par téléphone sur système CATI du 24 avril au 12 mai 2017.  

 

3% des PME/ETI sont en pointe dans la transformation numérique, 16% très avancées, et 59% engagées.  

 

Les bénéfices de cette transformation numérique le sont tout à fait en efficacité opérationnelle (44 vs 62% pour les entreprises avancées dans la transformation numérique) et en image/notoriété (37 vs 50%).  

 

Elle facilite la relation client en proposant de nouveaux canaux de communication (41 vs 53%) et améliore le recueil des besoins clients (34 vs 45%). Ceci étant, ce ne sont que 31% des salariés qui sont plus souvent en contact client (31%), contre 50% autant et 19% moins souvent. idem pour le contact avec les prestataires (27, 50 et 22%) et avec les collègues (25, 56 et 18%).   Le numérique encourage l’innovation (28 vs 39% pour les entreprises avancées) et le développement de nouveaux business (28 vs 36%) et fait évoluer le mode de management (17 vs 31%)  

 

L’accès à de nouvelles données permet de meilleures décisions aux collaborateurs (32 vs 38 pour les plus avancées); elle permet aussi de se concentrer sur les tâches à plus forte valeur ajoutée et moins sur les tâches secondaires (27 vs 34%). Celle ci permet le travail nomade (télétravail en déplacement ou à domicile) pour 46% (vs 41); 58% disent travailler pendant leur temps libre (tout à fait 16%), mais 54% régler aussi leurs affaires personnelles pendant le travail (tout à fait 16%). L’écart entre les entreprises impliquées dans le numérique et les entreprises les plus avancées est le plus faible pour ces 3 items.    

SOMMAIRE

Des initiatives entrepreneuriales porteuses d’avenir

Le Grand Prix Bonnes Nouvelles des Territoires 2017 s’est déroulé le mercredi 7 juin à l’ESCP Europe à Paris. A cette occasion, les initiatives locales réussies en termes d’innovations économiques, technologiques et sociales ont été récompensées selon 3 catégories : entreprise marchande, entreprise sociale et solidaire, écosystème territoriaux. 

13 initiatives locales  ont été récompensées.
305 dossiers sont parvenus; 68 ne remplissaient pas les conditions du règlement; 237 ont été examinés par un 1er jury constitué de 43 membres du jury, puis 38 dossiers au cours d’un second temps du même jury, pour aboutir à ces 13 prix.
Les critères de sélection portait sur le caractère innovant quelque soit le type d’innovation, sur la viabilité et le potentiel, le caractère reproductible ou inspirant, et la contribution à l’intérêt général (pour les catégories ESS et écosystèmes).
 
 
 “Repérer et accompagner ces initiatives qui construisent l’avenir” Hervé Frapsauce, Président de la fondation
 
 
 Quelques constats suite à une 1ére analyse des candidats:
 
  
Un primat aux entreprises marchandes (46% des dossiers passés en jury, 30% ayant été disqualifiés le plus souvent pour un temps trop court d’exercice), suivi par la catégorie ESS (43% des dossiers présentés en jury, et un “rejet” de 15%); la catégorie écosystèmes, que souhaite vivement encourager la fondation, ne concernait que 27 candidats (et un “rejet” de 7%).
Noter que 76% des candidatures examinées venaient de province, et 25% d’île-de-France.
 

 

 L’innovation (quelle que soit la forme), l’esprit de rupture est très présent (faire autrement), s’adapter à de nouveaux besoins, utiliser au mieux la technologie, notamment numérique, mais aussi la R&D et ce quelle que soit la catégorie des lauréats. Le web, le numérique est toujours présent, tant pour construire les produits et les services, que dans l’organisationnel ou la diffusion des produits et des savoir-faire.  
 
 
Les niches recherchées de marché en font des incontournables de leur savoir-faire, manifestant une observation pointue de leur environnement ; étonnamment, les publics fragiles sont, dans nombre de cas, la clientèle, mais leur flux et la juste réponse à des besoins permet une viabilité réelle ; nombre d’entreprises pourraient se situer dans l’ESS, mais elles ont choisi la catégorie des entreprises marchandes.  
 
 
L’export ou du moins une forte diffusion au-delà des limites originelles de l’organisation, permet un réel développement ; dans l’ESS, ils sont dans nombre de cas sollicités par d’autres acteurs de terrain compte-tenu de la qualité du service proposé. Le développement a toujours été présent, très souvent porteur de nouveaux emplois.  
 
 
« L’intérêt général » est aussi une constante y compris beaucoup d’entreprises marchandes.  
 
Le partenariat renforcé est une constante, rapprochant quelque fois des acteurs qui « naturellement » ne se seraient pas rencontrés ; il se traduit aussi par un management participatif tant avec les associés qu’avec les salariés. Il est tout aussi présent dans les écosystèmes et dans l’ESS dont il est très habituellement un socle.  
 
 
 
En un mot, la démarche entrepreneuriale est omniprésente dans les 3 catégories.
 
 
Voir aussi “l’esprit d’entreprendre au service du vivre ensemble” Les Echos Entrepreneurs , supplément du 7 juin 2017
 

SOMMAIRE

Le financement solidaire, ce sont 10Md€ d’encours et 1,31Md€ collectés en 2016

15éme baromètre de Finansol

Finansol a été créé en 1995, avec pour mission de développer la solidarité dans l’épargne et la finance. Elle fédère plus de 70 entreprises, associations, établissements financiers engagés dans une démarche de solidarité.
Finansol gère un label qui atteste le caractère solidaire d’un produit financier et repose principalement sur des critères de solidarité et de transparence. Les épargnants ont ainsi l’assurance que leur argent contribue réellement au financement d’activités génératrices d’utilité sociale et/ou environnementale. Ce label est attribué et contrôlé annuellement par un comité d’experts indépendants.147 produits d’épargne sont labellisés Finansol.

 

En 2016, 196 000 nouvelles souscriptions pour un montant de 1,31Md€ et un encours de 9,76Md€ au 31 12 2016.

5,02M€ ont été versés à 113 associations; 280,28M€ ont soutenus des projets à vocation sociale et environnementale, le plus souvent récents; 49 000 emplois ont été crées ou consolidés, 5 500 personnes relogées, 20 000 foyers approvisionnés en électricité renouvelable.

 

Les financeurs solidaires ont, plus que les autres, la capacité à soutenir des projets atypiques et octroient souvent des apports en fonds propres, soutiennent des investissements immatériels, ou abondent la trésorerie de l’entreprise.

 

Parmi les centaines d’initiatives soutenues, 3 sont décrites dans les pages de ce dossier : la reconversion de l’abbaye de Belval dans le Pas-de-Calais, le lancement d’une microbrasserie, et la création de Palmis Enèji, une société qui intervient en Haïti pour proposer, à un prix abordable, des lampes et du matériel de chauffage sûr et écologique.

 

L’exemple aussi de Thierry  Marx : “J’ai été déscolarisé à 13 ans, on m’a envoyé faire un CAP de mécanique générale. Mais derrière, il n’y avait pas de projet pour moi. Si je n’avais pas rencontré des structures éducationnelles solides, j’aurais plongé. Je pense à l’armée, aux casques bleus que j’ai intégrés pendant la guerre du Liban et aux Compagnons du tour de France, que j’ai rejoints à 15 ans et qui m’ont appris la fraternité. J’ai eu la chance de me fabriquer une ossature pour affronter la vie. Quand j’ai pris conscience de ça, je me suis décidé à aider les miens.”

Nous abordons la formation professionnelle comme j’ai pu la vivre, moi, c’est-à-dire en commençant par la pratique et non par la théorie…en revenant aux fondamentaux…Il faut aller vite, rester centré sur le projet : l’objectif est que les élèves ressortent de notre cycle avec la maîtrise du geste, et soient capables de trouver un emploi qui leur plaît. À l’issue des trois mois, ils valident un certificat de qualification professionnelle et plus de 90% obtiennent un CDI lorsqu’ils arrivent sur le marché du travail.”

 

Ces projets illustrent aussi les trois façons différentes d’épargner solidaire : via son entreprise, en plaçant son épargne salariale sur un fonds commun de placement solidaire ; via sa banque, en se tournant vers son conseiller pour connaître les produits disponibles (tous les grands réseaux bancaires en possèdent) ; ou en investissant directement au capital du projet que l’on souhaite aider.

3,06Md€, ce sont les sommes déposées sur les produits d’épargne solidaire proposés par les banques et les assurances (2,82Md€ en 2015, +8,5%).

502M€, est la somme investie directement sur un an;  la totalité de l’argent est perçue par l’entreprise ou l’association; ces investissements se font soit directement, soit par un intermédiaire (plateforme de financement participatif, club d’investisseurs…).

SOMMAIRE

L’ESS, quelles faiblesses, quelles forces?

L’ESS représente 10% du PIB français, et est présente dans tous les secteurs économiques d’activités. Sur les 21 ensembles économiques, 12 ont pu être sollicités dans cette enquête : l’action sociale et médico-sociale, la santé et protection sociale, la lutte contre l’exclusion, l’aide, les soins et services à domicile, l’insertion par l’activité économique, l’agriculture, l’industrie, la banque de détail, l’assurance, les transports, le tourisme (vacances et loisirs)  et la communication. N’ont pu être auditionnés le bâtiment, le commerce, la culture, l’éducation populaire, l’énergie, l’enseignement et la formation professionnelle, l’hébergement, la petite enfance et les sports. Ils seront intégrés dans la 2ème édition prévue en 2018.

Les décideurs et représentants des fédérations nationales ont été interrogés sur leur vision de l’ESS au sein de leur secteur d’activitél’ambition a été de trouver les facteurs communs du développement, ainsi que des freins entravant la progression de l’ESS.   

 

L’ESS a encore un potentiel de progression sur les secteurs de l’action sociale et de la santé, qui poursuivent leur développement malgré des vents contraires (concurrence accrue, sur des activités de plus en plus sensibles aux prix) , ceux de la banque et de l’assurance, des secteurs très mûrs, traversés par une montée du réglementaire aux impacts importants, et ceux où elle est peu présente (transports, communication); mais son développement pourrait être entravé par son modèle économique, pas toujours en phase avec les logiques concurrentielles.  

 

Les secteurs jugés très porteurs pour l’ESS sont l’insertion par l”économique, la communication et l’agriculture; aide, soins et services à domicile, action sociale et médico-sociale, santé, vacances&loisirs sont jugés porteurs mais s’inscrivent dans un contexte défavorable à l’ESS. Industrie, transports, assurance offrent un potentiel de développement plus faible dans un contexte favorable, alors que la banque s’inscrit dans un développement fort limité. Le rapport détaille secteur par secteur les enjeux et la pertinence d’une action ESS.  

 

L’ESS dispose de points d’appui tels sont positionnement structurant autour des territoires (100% favorable à cet item dont jugé important pour 58%), la capacité d’innovation sociale et sociétale (83% dont 50), l’image et les valeurs qui lui sont propres (75% dont 42), le type de gouvernance (67% dont 17), le savoir-faire de leurs personnels (59% dont 17), la gestion des risques (42% dont 17; l’ESS est statutairement tournée vers le long terme ), le mode de fonctionnement envers les clients et sociétaires (50% dont 8).  

 

Les points défavorables sont la montée de la consommation individualisée, l’exigence de prix bas et la baisse des ressources publiques; la mise en commun de moyens, leviers majeurs d’efficacité, ne sont pas facilités en statut ESS; de plus, son mode d’action et ses impacts deviennent des freins dans un univers à la recherche de labellisation.

 

Les principaux freins sont la capacité à se financer (67% dont 25 important), l’évolution des politiques publiques (50% dont 25), le niveau de profitabilité (42%),   Une question clef posée : L’ESS est-elle capable de transformer et monétiser ces spécificités en avantages concurrentiels et en valeur ?  

 

Les répondants ont pris conscience de la montée du marché (sensibilité aux prix) et en mesurent les dangers y compris dans des secteurs où l’ESS est historiquement en quasi-monopole (aide à domicile, action sociale, insertion, etc.); L’ESS s’est focalisée sur l’innovation sociale, sans la valoriser et donc sans la financer systématiquement, et est restée plutôt en retrait sur l’innovation technique; de plus, l’ESS n’est pas au cœur du développement du collaboratif, alors que la mise en relation horizontale est dans son ADN.   Le consensus est assez limité sur les actions à entreprendre; toutefois 4 actions prioritaires semblent émerger: l’influence auprès des Pouvoirs Publics (50%), le rapprochement avec d’autres acteurs (50%), le développement du marketing (50%) et les développement des compétences professionnelles (33%).   Le rapport propose ensuite une monographie par secteur.        

SOMMAIRE

Le commerce en ligne: de 8,4Md€ en 2005 à 71,3Md€ en 2015

Le chiffre d’affaires est passé de 8,4Md€ en 2005 à 25 en 2009, puis 53,4 en 2013 et 71,3 en 2015 (en progressions de 16% entre 2014 et 2015). Cette croissance 2014-2015 provient à la fois de l’augmentation du nombre d’acheteurs (+ 2,5%), de l’augmentation de la fréquence d’achat (+ 14,5%) et de l’élargissement de l’offre avec la création de nouveaux sites marchands (+ 16%).

Le commerce en ligne peut être divisé en deux catégories selon le mode de commande : e-commerce (ordinateur) et m-commerce (mobile); ce dernier est en forte augmentation (+39%) prend une part croissante du commerce en ligne (de 7,5% des ventes à 9%).  

Le nombre de sites marchands actifs est passé de 14 500 en 2005 à  81 900 en 2010 puis 182 000 en 2015 (+15% au regard de 2014).  

En 2016, avec 17% du chiffre d’affaires réalisés par le commerce électronique (ventes web et ventes EDI), la France se positionne au 8émerang de l’Union européenne, juste au-dessus de la moyenne européenne (16%), précédée notamment par l’Irlande (1re place avec 35%), la Suède et la Finlande (21%), devant l’Allemagne (14%) et l’Italie (9%).  

SOMMAIRE

Les diplômés du supérieur reviennent vers les grandes entreprises, une fois dans le monde du travail

Méthodologie: Source : 1 005 étudiants français, futurs diplômés en 2017, et 1 000 jeunes, diplômés en 2015 ou 2016, âgés de 18 à 24 ans, ont été interrogés. Le but était de comparer les perceptions des étudiants qui s’apprêtent à entrer sur le marché du travail avec les expériences des jeunes diplômés déjà recrutés. L’enquête a été réalisée en janvier et février 2017. 

 

25% envisagent de travailler en grandes entreprises; mais plus leur expérience professionnelle s’accroît, plus ils envisagent la perspective de travailler dans une grande entreprise (33%); la situation est inverse quant au choix de taille d’entreprise puisque 24% des futurs diplômés opteraient pour les moyennes et 12% pour les petites entreprises vs 18 et 9% pour les diplômés 2015/2016 en exercice; quid des autres, on ne sait.

 

Les diplômés de grandes écoles sont plus avantagés que ceux issus de l’université : 79% sont employés plein temps dans le domaine de leurs études (vs 57% pour ceux issus de l’université); ils ont bénéficié plus souvent de formation (83% vs 74); leurs salaires sont supérieurs (29% plus de 40K€ vs 21).

Mais ils ne sont que 9% à envisager de rester 5 ans dans leur entreprise (vs 18%). 72% considèrent qu’on les sous-emploie.

 

Les futurs diplômés 2017 :

81% estiment avoir été bien préparés par leurs études.

91% ont examiné les débouchés offerts avant de choisir leur cursus. 82% ont effectué un stage ou choisi une formation par alternance, conscients de l’importance d’acquérir des compétences pratiques. 84 % sont prêts à déménager si leur emploi le nécessite et 48% jugent acceptable de travailler le soir ou le week-end.

Ils recherchent une progression de carrière rapide, la possibilité d’acquérir des compétences et de l’expérience pour accéder à d’autres fonctions; 96% comptant sur des formations  pour y parvenir.

Motivations au travail : ce n’est pas qu’une question d’argent;  si 79% des jeunes diplômés 2017 s’attendent à obtenir un salaire supérieur à 25 000 euros (ce que seulement 69% de leurs prédécesseurs ont obtenu), face à 2 offres de travail, 55% préféreraient travailler dans l’entreprise qui leur offrira “un environnement de travail épanouissant et collaboratif, même si la rémunération y est moins élevée”. 29% citent l’intérêt du travail et son caractère stimulant comme facteur décisif pour rejoindre une entreprise, suivi par l’environnement innovant du travail (24%) et les possibilités offertes de progression rapide (23%), ex-aequo avec des horaires flexibles.

 

Les diplômés 2015/2016 en entreprise

78% ont vu leur stage déboucher sur un emploi; toutefois 49% ont trouvé la recherche d’emploi difficile ou extrêmement difficile ; 69% ont un emploi à temps plein dans le domaine de leur choix; 76% ont eu droit à une formation chez leur employeur.

52% ont accepté un salaire ou des avantages sociaux inférieurs à leurs attentes; notons que 69% gagnent plus de 25K€ par an.

 

Noter le décalage entre les attentes des nouveaux diplômés et des jeunes diplômés en activité, plus réalistes du fait de l’affrontement au réel.

 

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

BGE Réseau est très orienté vers les chômeurs, les femmes, les publics de la politique de la ville

“Après 35 ans d’expérience, nous pouvons affirmer qu’il n’y a pas de déterminisme social à la création d’entreprise. Il faut sortir des représentations qui enferment et regarder l’individu et son potentiel entrepreneurial. La création d’entreprise est un formidable vecteur d’intégration sociale et d’égalité. Concentrés sur les conditions de réussite du projet, si nous regardons en détail la situation de la personne c’est uniquement avec ce prisme.”  

BGE réseau, ce sont 45 associations fédérées, 550 implantations, 900 salariés et 750 administrateurs bénévoles qui ont contribué à 17 589 créations d’entreprise et 29 725 emplois nouveaux; pour ce faire 501M€ ont été mobilisés.

Jungo, le système d’information de BGE qui permet la gestion au quotidien de la relation de chaque structure BGE avec les porteurs de projet, les chefs d’entreprises et les financeurs contient plus de 500 000 parcours de porteurs de projet et permet un reporting et une cartographie précise des actions BGE.  

88 303 personnes (+10% au regard de 2015) ont été accueillies pour un 1er RdV (dont 5 000 issues de quartiers prioritaires) et 14 519 jeunes sensibilisés en milieu scolaire; 55 219 ont suivi un parcours d’accompagnement (+4% par rapport à 2015) et 2 324 ont préparé leur projet en couveuses d’entreprises. BGE Réseau est certifié Iso 9001.

27 887 chefs d’entreprise ont été accompagnés dans leur développement. Le réseau dispose de 10 pépinières. 20 000 chefs d’entreprise appartiennent au réseau BGE Club.

Le taux de pérennité à 3 ans est de 74%.  

Sans oublier le concours talents ouvert à tous les créateurs : 1 400 dossiers déposés, 500 candidats sélectionnés, 400K€ de dotation  

Les prescripteurs de BGE sont d’abord des acteurs de l’emploi/formation (48%), du développement économique (19%) ou d’ l’insertion/handicap (13%); 20% des bénéficiaires de BGE sont venus par le bouche-à-oreille.  

Le profil des bénéficiaires des appuis BGE :

44% sont des femmes (vs 30 au niveau national), 28% en quartier politique de la ville (+13% par rapport à 2015), 13% des handicapés, 11,8% des personnes en zone de revitalisation rurale.

83% étaient demandeurs d’emploi (dont 16% de longue durée) et 13% salariés.

70% avaient entre 26 et 49 ans, 18% 50 ans et plus et 12% moins de 26 ans.

43% avaient une formation bac+2 et au-delà (bac +3 et plus 24%), 25% le niveau bac et 28% le CAP/BEP.

41% ont crée dans les services, 35% dans le commerce, peu dans le secondaire (13% la construction et 5% dans l’industrie).

Un plan de financement moyen de 40K€.  

Le budget de la tête de réseau est de 2,5M€ dont 31% provient des cotisations des associations locales BGE, 34% de la CDC, 13% de l’Europe, 13% de l’Etat et d’institutions et 9% du secteur privé.

Le budget national consolidé chiffre à 53M€ : 38% provient des collectivités locales (23% des régions, 9% de départements, 6% d’autres collectivités locales), 22% des acteurs de l’emploi/formation, 17% de l’Europe, 14% de l’Etat, 5% du privé.    

SOMMAIRE

13 millions de bénévoles en France, un chiffre en hausse

Un état des lieux du bénévolat en France a été effectué avec précision, en 2016 par une enquête nationale IFOP auprès de 3.156 Français, pour le compte de France Bénévolat et Recherches & Solidarités; les mêmes termes et les mêmes questions, avait été effectuée en 2010 et en 2013.  Entre le 1er mars et le 7 avril 2017, 3 062 bénévoles de 18 ans et plus, ont été interrogés suivant une dizaine de critères (caractéristiques personnelles des bénévoles, des associations dans laquelle ils agissent). La richesse de l’échantillon a permis de le traiter, selon trois critères :

– le secteur d’intervention de l’association : sport, culture, social, formation-économie, emploi, éducation populaire, solidarité internationale, défense des droits.

– la taille de l’association : petite (moins de 50 adhérents et/ou un budget annuel ne dépassant pas 10K€), moyenne (entre 50 et 150 adhérents et/ou un budget annuel situé entre 10 et 75K€), grande (plus de 150 adhérents et/ou un budget annuel dépassant 75K€).

– le dispositif de suivi et d’animation des bénévoles au sein de l’association : une équipe ou un service spécifique, un référent, bénévole lui-même, un référent salarié, un sujet traité selon les circonstances.  

 

On estime, à 13 millions le nombre de bénévoles présents dans au moins l’une des 1.300.000 associations aujourd’hui actives.

L’augmentation constatée ces 6 dernières années est plus particulièrement portée par les hommes (23% d’entre eux étaient bénévoles en 2010, ils sont 27% en 2016) et par les générations de moins de 50 ans. La proportion des bénévoles présents régulièrement, chaque semaine dans leur association, a augmenté entre 2013 et 2016  (de 10,5% à 11,2).  

 

Les motivations :

 

-les « motivations pour les autres » : être utile à la société et aux autres  (77%), agir de façon concrète (50% en moyenne, 43% pour les 65 ans et + et 54% pour les moins de 35 ans), défendre une cause (37%, 28 à 31% pour les 35 ans et plus, 44% pour les moins de 35 ans)

 

– les « motivations pour soi », tout aussi légitimes et utiles : lier des relations avec les autres (43%, 49% pour les moins de 35 ans), donner du sens à son quotidien (40%), acquérir et développer des connaissances (34% vs 47 pour les plus jeunes), appartenir à une équipe (28%), exercer une responsabilité (21% vs 27 pour les plus jeunes). Les plus jeunes paraissent les plus demandeurs et impliqués.  

 

L’engagement est important : celles et ceux qui donnent au moins une dizaine d’heures, chaque semaine, en choisissent près de quatre motivations en moyenne: au plus haut pour ce qui concerne l’utilité sociale (82%), le sens de leur quotidien (47%), l’acquisition des compétences (44%) et l’exercice d’une responsabilité (36%). Les bénévoles qui interviennent quelques heures chaque mois, se distinguent par un fort désir de relations avec les autres (45%) et par la défense d’une cause (38%).  

 

30% se sont engagés parce qu’ils ont eu un peu plus de disponibilité (52% les 65 ans et +). 25% l’ont fait sur la suggestion d’un proche, 18% selon le besoin local ou un problème soudain, 15% du fait de la tradition familiale, 11% la sensibilisation en milieu scolaire pou universitaire, 11% une offre de bénévolat via les réseaux sociaux, et seulement 5% au travers l’activité de leurs enfants.

Leur chemin vers l’engagement bénévole, au sein de l’association : si 47% se sont engagés directement, pour 32% l’engagement a été précédé d’un temps en qualité d’adhérent de l’association et pour 10% du fait d’un service au répondant ou à ses proches (enfants, personnes âgées…).  

 

Le passage d’adhérent à bénévole s’est fait pour 46% par la sollicitation d’un membre de l’association (49% pour les 65 ans et +) et 45% en spontanéité (58% pour les moins de 35 ans); 23% du fait d’un coup de main occasionnel (36% pour les moins de 35 ans), 22% du fait de davantage de disponibilité (28% pour les 60 ans et + vs 11-15%)et 17% du fait des difficulté au sein de l’association (22% les jeunes). Là encore, les jeunes sont plus spontanés, réagissent au coup de main et en ces de difficulté de l’association.

 

Parmi les bénévoles qui ont préalablement été adhérents de l’association, la défense d’une cause, l’appartenance à une équipe et le désir de responsabilité constituent des motivations bien plus partagées que chez celles et ceux qui sont directement devenus bénévoles, plus souvent sensibles à la notion d’utilité et d’action, et à donner du sens à leur quotidien. Les bénévoles ayant un passé d’adhérent se sont plus souvent engagés face à un besoin ou à un problème local (24% contre 14%); la tradition familiale compte. Les bénévoles n’ayant aucune vie antérieure au sein de l’association ou en lien avec elle, s’engagent en fonction de leur disponibilité, pour près de la moitié d’entre eux (47%), sur la suggestion d’un ami qui peut être lui-même déjà dans l’association (24%), voire une offre sur internet (12%).

 

Les résultats de l’enquête font état d’une stabilité dans le temps quant à l’intensité de l’engagement : seulement 6% des bénévoles sont passés d’une intervention ponctuelle à une intervention régulière, et 10% ont au contraire un peu réduit leur engagement. “Plus que jamais, il est donc nécessaire que les conditions soient réunies, au sein de l’association, pour encourager les adhérents qui le peuvent …à franchir le pas; …la notion de « projet associatif » est essentielle. Elle consiste à mobiliser toutes les parties prenantes (salariés éventuels, bénévoles, adhérents, bénéficiaires éventuels), pour construire le devenir de l’association à moyen terme.”  

 

34% ont exercé plus de missions (25% les 65 ans et +), 31% plusieurs missions successives différentes (davantage les moins de 50 ans), alors que 28% ont poursuivi une même mission (plus souvent les 50 ans et +) et 6% moins de missions. Parmi celles et ceux qui interviennent quelques heures chaque mois, on retiendra une relative stabilité quant au nombre de missions exercées, alors que les bénévoles intervenant au moins dix heures chaque semaine, ont connu une forte mobilité d’une mission à l’autre (35%), et plus encore de nouvelles missions (51%). De ces faits, 49% y ont plus de responsabilité (les moins de 50 ans 50-56% vs 32 à 44 les plus de 50 ans).  

 

Satisfaction et attentes: Si c’était à refaire, 76% referaient le même parcours et 8% seraient plus volontaires. En termes d’attentes, 54% souhaitent poursuivre sans changement, 17% accéder à plus de responsabilités (23% les jeunes vs 5-11 les 50 ans et plus), mais 20% à en avoir moins ou ralentir pour arrêter bientôt (33% les 65 ans et plus). Les plus actifs sont ceux qui manifestent le plus souvent des désirs de changement, soit pour avoir davantage de responsabilités (27%), soit pour en avoir moins (12%), soit pour commencer à ralentir (20%). S’agissant des responsabilités, il y a deux fois moins de répondants pour souhaiter en avoir moins que ceux qui en souhaitent davantage (27%).  

 

Les attentes vis à vis de l’association se focalisent sur les moyens financiers et matériels (28%), la formation/les conseils (27%), le soutien (24%), notamment à la prise d’initiatives et la prise en charge des frais occasionnés (15%). 23% attendent une meilleure reconnaissance de leur action et 16% plus de convivialité. C’est notamment davantage le fait des moins de 50 ans, notamment les moins de 35 ans et des plus impliqués.

 

Les adhérents sont plus exigeants en ce qui concerne le soutien d’autres membres de l’association, les moyens financiers et la reconnaissance, donnant toute sa place à la notion d’équipe, faite d’actions collectives et de reconnaissance mutuelle. Les bénévoles sans passé particulier avec l’association et fortement animés par la volonté d’être utile, ont un peu plus besoin de se former et d’être conseillés.  

Les plus jeunes expriment davantage d’attentes, le plus souvent liées à leur statut professionnel ou à leur situation familiale: meilleure compréhension de l’employeur, horaires mieux adaptés à leurs contraintes, meilleure compréhension de leur entourage.  

 

Le profil des bénévoles:

 

les hommes se distinguent par leurs motivations pour exercer des responsabilités, les femmes sont davantage à la recherche d’actions concrètes, de relations avec les autres et d’acquisition de compétences. Les hommes sont plus souvent arrivés au bénévolat après avoir été adhérents et après avoir été encouragés par un proche ou un ami, parfois devant les difficultés éprouvées par cette association. Une fois bénévole, les hommes sont plus nombreux à exercer successivement des missions différentes, et à accéder à plus de responsabilités, au sein de la même association. Tout comme les femmes, ils sont plus de 80% à indiquer que, si c’était à refaire, ils referaient le même parcours bénévole. 

 

Les moins de 35 ans se distinguent par une multitude de motivations mises en avant pour expliquer leur engagement : défense d’une cause, relations avec les autres, développement des compétences, action concrète et désir de responsabilités. Une fois bénévoles, parfois de manière ponctuelle, près de 10% d’entre eux se sont engagés dans une action plus régulière. Ils n’hésitent pas à changer de mission au sein de la même association (33%), voire à en accepter de nouvelles en complément (37%); ils ont vu leurs responsabilités augmenter, dans une proportion significative de 56% (23% demandent plus de responsabilité).

De leur association, ils attendent plus que les autres des moyens financiers (35%), la prise en charge des frais occasionnés par cette action (19%). En complément, ils seraient heureux de pouvoir intervenir à distance, via le numérique (21%), selon des horaires mieux adaptés à leurs contraintes personnelles (23%), et ils apprécieraient une meilleure compréhension, voire un encouragement de leur employeur (34%), ainsi que de leur entourage (21%).  

 

Les 50-64 ans : un regard particulier parce que cette génération voyant partir peu à peu les enfants, se prépare à la fin de la vie professionnelle et se projette plus facilement dans un avenir bénévole plus construit. Une plus grande disponibilité (34%) les rend plus sensibles à des difficultés ou à des problèmes locaux qui déclenchent leur engagement (21%). Une fois bénévoles, ils sont encore assez nombreux à donner du temps d’une manière ponctuelle (19%), mais acceptent volontiers de nouvelles missions (34%), avec aussi des responsabilités de dirigeant (41%).  

 

Selon l’intensité de leur engagement :

 

Au rythme de quelques heures, chaque mois, ils ont le plus souvent une mission précise; au regard des autres bénévoles, il se distingue par une plus forte envie de lier des relations avec les autres. Certains ont pris leurs distances avec l’association car leur action s’est un peu espacée (14%), avec un nombre de missions qui s’est réduit (9%), mais 8% ont suivi le chemin inverse et interviennent plus régulièrement qu’avant. Bien plus que les autres bénévoles, et souvent en lien avec l’âge, le nombre des responsabilités a diminué (18%), mais l’activité bénévole demeure. 60% souhaitent poursuivre, sans changement, 15% aimeraient toutefois accéder à des responsabilités plus importantes; ces bénévoles aimeraient un peu plus de convivialité entre les membres (17%), et surtout de la formation et des conseils en lien avec leur ambition de bien faire (28%).

 

Au rythme hebdomadaire intense, leurs motivations sont plus fortes et plus nombreuses : l’utilité sociale (82%), donner du sens à leur quotidien (47%) et défendre une cause (42%),  mais aussi acquérir et développer des compétences (47%) et exercer des responsabilités (36%). Plus que les autres, ils sont incités par la tradition familiale (17%) ou par une difficulté ou un problème local qui les a touchés (22%). La mobilisation en milieu scolaire a aussi joué un rôle parmi les plus jeunes (14%).

Dans une forte proportion (48%), ils sont plus souvent passés par le statut d’adhérent, directement ou au titre de leurs enfants. Proportionnellement plus nombreux (18%) que les autres bénévoles (11%), ils indiquent avoir donné un coup de main pour commencer, et « cela leur a plu ». Depuis leur engagement, le nombre de leurs missions s’est souvent multiplié (51% pour une moyenne de 34%), leurs responsabilités se sont également accrues pour 79% d’entre eux. ils sont 71% à indiquer que si c’était à refaire, ils feraient le même parcours;11% estiment qu’ils auraient pu être plus prudents…

 

Pour demain, ils sont très peu nombreux à souhaiter changer de mission (8%), assez peu nombreux à demander un peu moins de responsabilités (12%), mais deux groupes se distinguent, en lien avec l’âge des répondants : 27% souhaiteraient plus de responsabilités, et 20% aimeraient commencer à ralentir pour arrêter bientôt. leurs attentes sont bien plus fortes, au regard de la reconnaissance de leur action (38% vs 23%), de la prise en charge des frais occasionnés (20% vs 15%), du soutien de leur action par d’autres bénévoles ou des salariés (37% vs 24%), et des moyens financiers et matériels à aller chercher pour mener à bien leurs missions (46% vs 28%).

 

Au sein du groupe des bénévoles, la proportion de ceux qui appartiennent au bureau ou au conseil d’administration d’une association est déjà de plus de 40%, chez les moins de 35 ans, et augmente en corrélation avec l’âge, jusqu’à la proportion de 60%, parmi les bénévoles de plus de 65 ans

SOMMAIRE

Grandes données de cadrage sur le marché du travail

Ces informations sont largement connues; mais il est toujours bon de disposer de quelques données de cadrage les plus récentes.

 

En moyenne, en 2016, 29,2 millions de personnes de 15 à 64 ans en France sont actives (71,4% de cette tranche d’âge), dont 3 millions au chômage au sens du BIT et 11,7 millions inactives (étudiants, personnes au foyer, retraités…).

Les actifs ayant un emploi sont 79,7% des 25-49 ans, 60,3% des 50-64 ans et 27,8% des 15-24 ans, alors que les chômeurs sont 9,1% des 15-24 ans, 8,2% des 25-49 ans et 4,6% des 50-64 ans.

Entre 2006 et 2016, la population active âgée de 15 à 64 ans a augmenté d’un million et le taux d’activité de 0,9 points, principalement du fait des seniors restés au travail, et de l’entrée de femmes dans la vie active.

 

88% des actifs occupés sont salariés (dont 85,3% en CDI, 10,5% en CDD, 2,7% en intérim et 1,6% en apprentissage). Parmi les salariés occupés, les 50-64 ans sont essentiellement en CDI (92,8%) devant les 25-49 ans (87,5%) et les 15-24 ans (44%; c’est dire qu’ils sont davantage en CDD 32,1%, intérim 7,2% et apprentissage 16,6%).

11,8% sont des non-salariés; parmi ces deniers les hommes sont plus nombreux que les femmes (15% des emplois occupés vs 8,4); ils sont aussi 16,9% des 50 ans et plus, 10,5% des 25-49 ans et 2,7% des 15-24 ans.

 

Les professions intermédiaires, cadres, professions libérales et chefs d’entreprise non salariés sont la moitié des personnes en emploi, contre 20% pour les ouvriers et 27% pour les employés (27% pour les employés et ouvriers qualifiés et 20% pour les employés et ouvriers non qualifiés).

Les 15-24 ans au travail et les femmes font moins souvent partie du groupe “encadrement”, notamment des cadres, professions libérales et des chefs d’entreprise.

1,7 million de personnes sont en situation de sous-emploi (6,5% des actifs occupé);  Il s’agit essentiellement de personnes à temps partiel, souhaitant travailler davantage et disponibles pour le faire; le sous-emploi affecte surtout les femmes (9,4%), les jeunes (11,9%) et les employés non qualifiés(18,2%).

 

2, 973 millions sont au chômage (dont 490 000 n’ont jamais travaillé); les 25-49 ans sont 57% des chômeurs, les 15-24 ans 23% et les 50 ans et plus 20%. Les plus jeunes ont le taux de chômage le plus élevé avec 24,6%, les 50 ans et plus, le taux le plus bas (6,9%); par contre ces derniers sont 64% d’un chômage de plus d’un an (vs 46% pour les 25-49 ans). Noter que parmi les chômeurs de plus d’un an, la moitié totalise au moins 2 ans de chômage.

Parmi les inactifs, 1,6 million souhaitent travailler mais ne satisfont pas tous les critères pour être considérés comme chômeurs au sens du BIT. Ils forment le halo autour du chômage. Par rapport à 2015, leur nombre augmente de 44 000. Ils représentent 3,8% des 15 à 64 ans (0,1 point de plus qu’en 2015). Les femmes appartiennent plus souvent au halo (4,2 % contre 3,5 % des hommes de 15-64 ans en 2016). Les jeunes appartiennent aussi davantage que leurs aînés au halo (4,6% des moins de 25 ans, contre 4,2% pour les 25-49 ans et 2,7% pour les plus âgés).

Ce sont les employés et ouvriers qui ont les taux les plus élevés de chômage (entre 10,5 et 17,2%), face à des taux faibles pour les CSP de type encadrement (entre 3,3 et 6%)

Enfin au regard des diplômes, les sans diplômes connaissent les taux les plus élevés (18%) contre 10-11% pour les CAP/BEP et bac et 5 à 6% au-delà; peu de différences entre les hommes et les femmes sont à noter.

SOMMAIRE

“De la haine à l’amour”, un ouvrage publié par Fernando Cuevas

Fernando Cuevas est professeur de management, responsable du Pôle d’Expertise RSE et responsable de la cellule conférence à ESC Pau. “L’individu n’est pas seul sur terre; il y a les autres personnes; il y a autrui. la relation humaine implique au moins 2 personnes: moi et autrui. L’auteur décrit les différentes relations humaines que nous mettons en jeu : haine, égoïsme, tolérance, considération, altruisme, compassion, empathie, sympathie, altérité, amour.  Du refus de l’autre à la fusion.  

SOMMAIRE

Guides

“Le droit au compte bancaire” LES MINI-GUIDES BANCAIRES, FBF, juin 2017

SOMMAIRE

Etudes, rapports et propositions non commentés

“ORIENTATIONS NATIONALES POUR LE DÉVELOPPEMENT DES USAGES ET SERVICES NUMÉRIQUES DANS LES TERRITOIRES” Agence du Numérique/Ministère de l’Economie, non daté

“LE CONTRÔLE TECHNIQUE AUTOMOBILE”, les études de l’Observatoire de l’ANFA N°68, avril 2017

“LES ÉVOLUTIONS DANS LES SERVICES DE L’AUTOMOBILE : ÉLÉMENTS DE CADRAGE ET PROSPECTIVE” Observatoire ANFA, non daté

“Données sociales de la branche des services de l’automobile”, ANFA, édition 2016, non daté

“Rapport 2016 de observatoire de l’inclusion bancaire” Banque de France, non daté

“CHIFFRES-CLÉS 2017 de la région Ile-de-France” IAU, Insee, CCI Paris Ile-de-France;, non daté

“Rapport annuel 2016” du CONSEIL NATIONAL DE L’INDUSTRIE, non daté

“Les dispositifs spécifiques d’emploi aidé et de formation au 1er trimestre 2017 Baisse des contrats aidés et de la formation”, Dares Indicateurs, N°039, juin 2017

“Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en mai 2017”, Dares Indicateurs N°042, juin 2017

“Évolution des salaires de base par branche professionnelle en 2016 : une stabilisation dans un contexte de léger regain de la négociation salariale”, Dares Résultats N° 044, juin 2017

“La validation des acquis de l’expérience en 2015 dans les ministères certificateurs; le nombre de diplômés par la voie de la VAE continue de diminuer” Dares Résultats N° 038, juin 2017

“82,6 millions de touristes étrangers en France* en 2016”, DGE le 4 pages N°71, juin 2017

“Etude de notoriété et d’image du programme Erasmus + en France”, Agence Erasmus/BVA, mai 2017

“Baromètre  de l’attractivité  de la France Les cartes en main” E&Y, mai 2017

“Les campings : un confort accru, une fréquentation en hausse” Insee Première N°1649, mai 2017

“Depuis 2002, une inflation relativement modérée au regard du passé” Insee Focus N°87, mai 2017

“Deux ans après un choc d’inflation, une perte de pouvoir d’achat plus prononcée pour les ménages les plus aisés”, Insee Analyses N°34, juin 2017 

“LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2017”, DGCL, Ministère de l’intérieur… non daté

“Enquête sur les écueils liés au mode collaboratif en entreprise”, Opinion Way, mai 2017

” LE DIALOGUE SOCIAL PAR LA PREUVE : QUATRE CAS D’ACCORDS D’ENTREPRISE INNOVANTS  ET LEURS ENSEIGNEMENTS “, Terra Nova, mai 2017

“Étude 2016 sur les exportations des PME européennes”, UPS, non daté

SOMMAIRE