Archives annuelles : 2011

Le tourisme : en hausse en 2010, tant en nuitées, en voyages mais aussi en dépenses

La fréquentation hôtelière :

« Celle-ci a augmenté de 2,3 % par rapport à 2009 (- 4,9 % l’année précédente), tirée par le tourisme d’affaires (+ 4,6 %). L’année 2010 est également marquée par le retour des clientèles étrangères  (+ 2,8 %) après un fort recul en 2009 (- 11,1 %) lié à la crise économique mondiale. Il s’agit des clientèles lointaines, notamment en provenance des économies émergentes, la fréquentation hôtelière des clientèles européennes ayant globalement stagné (- 0,2 %) et même reculé d’un point hors la clientèle russe. La fréquentation de la clientèle française s’est accrue, quant à elle, de 2,0 % en 2010 après un recul de 1,4 % en 2009. Toutefois, le niveau de fréquentation record atteint en 2007 (198,9 millions de nuitées) n’a pas été retrouvé en 2010 (192,2 millions de nuitées). »   Les espaces urbains sont à l’origine d’une grande partie de la croissance de la fréquentation hôtelière, en particulier : l’Ile-de-France (nuitées en hausse de 5,7 % et 8,6% pour la clientèle française du fait notamment du tourisme d’affaires). L’espace urbain est le plus fréquenté (65% des nuitées), mais les français y vont moins que les étrangers (62,6%):  

Type d’espace touristique Répartition Evol 2010/2009 % de français utilisateurs
   Urbain 65,1 3,6 62,6
Littoral 17,4 0,9 71,8
Rural 11,2 -0,4 76,6
Montagne 6,4 -2,1 73,4
Total 100 2,3 66,2

  L’hôtellerie haut de gamme (4 étoiles et plus) est particulièrement dynamique  (+ 4,6 % par rapport à  2009), une croissance de la demande à deux chiffres (+ 11,6 %) et, au final, le taux d’occupation des chambres le plus élevé de l’hôtellerie (65,1 % contre 59,4 % en moyenne). Les hôtels haut de gamme attirent d’abord les clientèles étrangères, notamment les clientèles lointaines : les touristes internationaux ont réalisé 61,7 % des nuitées du secteur en 2010.  

Type d’hôtel Nbre de chambres Répartition des chambres Répartition des nuitées Evol 2010/2009 du nbre de nuitées Taux d’occupation
4 étoiles et plus 69 857 11,4 12,8 11,9 65,1
3 étoiles 175 838 28,8 29,4 3,7 60,5
0 et 1 étoile 107 183 17,5 18,3 0,3 60,4
2 étoiles 258 731 42,3 39,5 -0,7 56,7
  611 609 100 100 2,3 59,4

Classement du tableau selon l’évolution des nuitées entre 2010/2009   33,8% des nuitées sont le fait d’étrangers ; d’où viennent-ils ? Essentiellement de l’Europe (73%), des Amériques (13,7), de l’Asie (11,5%) et du Moyen/Proche-Orient (2,1%, avec une dépense moyenne par nuitée de 59€ ; 61% arrivent par la route et 24% par avion ; 46% y passent au plus 3 nuits, 30% de 4 à 7 nuits, 16% de 8 à 14 nuits et 8%, 15 nuits et plus. Les principaux pays d’origine sont :  

  Grande-Bretagne Italie Allemagne Belgique Espagne Pays du nord dont Russie Pays-Bas USA
En % des nuitées 16,6 9,8 9,2 8,1 7,8 5,2 5,0 8,8

  699 945 emplacements de camping sont recensés en 2010, dont 59% des campings 3 étoiles et plus ; le taux d’occupation 2010 a été de 34,9% en évolution de 0,3% par rapport à 2009.   Les voyages à titre personnel En 2010, le taux de départ des Français en voyage pour motif personnel s’est établi à 75,9 %, contre 78,0 % en 2009 , La part des résidents partis au moins une fois en déplacement touristique (avec une nuit passée hors du domicile) au cours de l’année est donc en baisse de 2,1 points. Sur la période 2005-2009, le taux de départ avait oscillé entre 77,4 % et 78,6 %   Qui voyage ? Les plus fortunés et les plus « cultivés », avec pour tous sauf les indépendants une légère baisse depuis 2005  

% en Les cadres et professions intellectuelles supérieures Les professions intermédiaires Les employés Les indépendants Les ouvriers Ensemble
2010 92,4 86,9 76,5 73,6 69,8 75,9
2005 94,5 86,3 81,8 69,0 75,8 78,6

  Voyage en France ou à l’étranger ? 89% voyagent n France et 11% à l’étranger ; pour ceux qui voyagent à l’étranger, 71% voyagent en Europe (27% en Espagne et Italie), 14% en Afrique, 10% aux Amériques, 4% en Asie ; la durée en jours est de 7,4 en Europe, 11 jours en Afrique et entre 15 et 17 pour les autres pays.  

  Voyages en millions Nuitées en millions Durée moyenne du séjour en jours
2010 Evol2010/2009 2010 Evol2010/2009 2010 2009
France 176 -2,8 949 -2,3 5,34 5,31
Etranger 22 1,5 205 3,3 9,47 9,31
Ensemble 198 -2,3 1 144 -1,4 5,79 5,73
             

  Le type d’hébergement : la moitié chez des amis ou de la famille en France contre 68% dans des hébergements marchands à l’étranger

  Ensemble des nuitées En France A l’étranger
  Nbre den 2010 en millions Répartition Evol 2010/2009 Répartition Evol 2010/2009 Répartition Evol 2010/2009
Hébergement marchand 450 39,3 0,0 32,9 -1,6 68,5 3,5
Dont Hôtel 150 13,1 3,5 6,0 1,6 45,5 4,7
Dont camping 87 7,6 -4,4 8,6 -1,9 3,3 -26,4
Dont location, chbre d’hôte 173 15,1 -0,6 15,7 -1,2 12,7 3,1
Hébergement non marchand 695 60,7 -2,2 67,1 -2,7 31,5 2,9
Résidence secondaire 160 14,0 -1,2 16,4 -2,6 3,1 49,2
Famille 414 36,2 -1,3 39,8 -1,7 19,5 2,1
Amis 89 7,8 -4,4 8,2 -5,3 5,9 1,3
Total 1 144 100 -1,4 100 -2,3 100 3,3
               

Quid des dépenses par les touristes français ? Une dépense en hausse de 5 %  

  Ensemble En France à l’étranger
Montant en Md€ Evol10/09 Montant en Md€ Répartition par poste Evol10/09 Montant en Md€ Répartition par poste Evol10/09
Forfait 12,7 5,2 3,4 8,7 3,5 9,3 42,3 5,8
Hébergement 11,4 3,9 8,7 22,5 2,7 2,7 12,2 7,7
Transport 12,7 -0,4 8,9 22,9 -O,7 3,8 17,2 0,1
Autres 24,0 8,4 17,8 45,9 9,0 6,2 28,3 6,8
Total 60,7 4,9 38,8 100 4,7 22,0 100 5,3
                 

 

SOMMAIRE

Services : les hausses favorables sont grandement localisées, soit dans des activités de substitution aux entreprises (intérim, location de biens…), soit dans des activités en fort décrochage en 2009 (intérim, immobilier…)

Cette étude ne prend pas en compte les transports, les activités financières, les activités de santé et d’éducation ; j’ai par ailleurs exclu ce qui concerne l’encaissement des loyers par les propriétaires n’exerçant que cette activité.

 

4 grands secteurs davantage tournés vers les ménages (Hébergement/restauration, activités immobilières, arts spectacles et activités récréatives, services aux ménages) avec un chiffre d’affaires de 142 Md€ (19% du chiffre d’affaires des services marchands) ; ces activités ont  connu de faibles diminution de chiffre d’affaires en 2009.

 

3 groupes d’activités surtout tournées vers la clientèle des entreprises (information et communication, activités spécialisées scientifiques et techniques, activités administratifs administratif et de soutien) avec un chiffre d’affaires de 590 Md€ (81% des services marchands).

Le secteur des services aux ménages pèse donc peu dans les services marchands.

 

Une première approche synthétique :

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Activités à dominante de clientèle d’entreprise

Activités de services administratifs et de soutien

4,2

5,6

-6,1

178,3

24,4

Information et communication

2,5

2,3

-1,4

176,9

24,2

Activités spécialisées scientifiques et techniques

2,0

2,2

-0,8

234,8

32,1

Activités à dominante de clientèle ménages

Hébergement et restauration

1,3

4,4

0,2

83,3

11,4

Arts et spectacles, activités récréatives

2,6

3,6

2,6

18,1

2,5

Activités immobilières

5,7

9,2

-6,3

15,5

2,1

Autres services (coiffure, aides aux personnes…)

0,8

2,4

1,7

25,2

3,4

Total services

2,3

3,2

-0,9

732,1

100

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Les activités essentiellement tournées vers la clientèle des entreprises, observées de façon plus détaillée :

Les activités de services administratifs et de soutien, une progression du chiffre d’affaires de 5,6%, la progression la plus forte des services : l’intérim progresse de près de 15% en 2010, alors qu’il connaissait une profonde récession en 2009 (- 20%). Seuls les services relatifs aux bâtiments et à l’aménagement paysager connaissent une baisse de leur activité (- 1,2% en volume).

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total des services aux entreprises

2010*

2009

Activités liées à l’emploi (intérim …)

12,9

15,0

-19,7

31,0

5,3

Agences de voyage et autres services de réservation

7,4

7,5

-6,9

8,0

1,3

Activités de location de biens et de propriété intellectuelle

3,7

5,0

-5,2

61,3

10,4

Activités adm et de soutien (centres d’appel, foires et salons…)

2,1

3,6

-2,1

49,8

8,4

Enquêtes et sécurité

1,4

2,2

-0,1

8,5

1,4

Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager

-1,2

1,0

2,1

19,7

3,3

Total

4,2

5,6

-6,1

178,3

30,2

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

-Information et communication : Les activités informatiques ont le plus progressé en volume mais pas en chiffre d’affaires (une des plus faibles progressions) ; de plus, elles ne sont que 37% du secteur information et communication et 6,1% du chiffre d’affaires des services marchands ici étudié.

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total des services aux entreprises

2010*

2009

Télécommunications

2,7

2,6

-1,8

61,6

10,4

Edition, audio-visuelle et diffusion

1,1

2,6

-2,2

50,3

8,5

Activités informatiques

3,5

1,9

-0,5

64,9

11

Total

2,5

2,3

-1,4

176,9

30,0

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Activités spécialisées, scientifiques et techniques : nettes hausse de la R&D et des activités juridiques  

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total des services aux entreprises

2010*

2009

R&D

2,3

4,8

3,8

29,4

5,0

Activité juridiques

3,5

3,6

-2,0

18,8

3,2

Activités de contrôle et analyses techniques

3,2

2,4

6,8

6,2

1,1

Conseil de gestion

0,8

2,8

0,3

28,8

4,9

Activités des sièges sociaux (holding…)

0,2

1,8

-1,9

54,8

9,3

Activités comptables

1,6

1,6

2,0

15,2

2,6

Vétérinaire

-0,7

1,5

3,5

2,3

0,4

Activités d’architecture et d’ingénierie

2,4

1,4

-2,2

51,7

8,8

Autres activités spécialisées (design, photo, traduction…)

-1,3

0,6

-1,2

8,5

1,4

Publicité, études de marché

3,1

0,5

-5,7

19,1

3,2

Total

2,0

2,2

-0,8

234,8

39,8

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

    Hébergement et restauration : une nette hausse de toutes les activités hors les cafés  

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en MD €

% dans CA total des services aux ménages

2010*

2009

restauration

1,3

4,8

2,6

43,3

30,5

Hôtellerie/hébergement

2,9

4,6

-3,3

21,2

14,9

traiteurs

1,4

4,2

1,6

11,5

8,1

Débit de boissons

-3,0

1,5

-0,7

7,3

5,1

Total

1,3

4,4

0,2

83,3

58,7

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Arts et spectacles, activités récréatives (12,7% du chiffre d’affaires 2010) et les activités immobilières (10,9% du chiffre d’affaires)  voir le tableau récapitulatif

 Autres activités de services

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en MD €

% dans CA total des services aux ménages

2010*

2009

Autres services (coiffure,, soins de beauté, pressing…)

2,0

3,3

0,3

15,3

10,8

Réparation ordinateur et appareils domestiques

-1,0

1,0

0

9,9

7,0

Total

0,8

2,4

0,2

25,2

17,7

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Les activités qui ont le plus progressé en 2010 et en volume et en chiffre d‘affaires totalisent 25% du chiffre d’affaires des services ; elles sont surtout localisées dans les services aux entreprises, dans des activités de suppléance (intérim, location, R&D) :

 

Appartient aux services aux

Evol 2010/2009

% dans CA total des services

Entreprises

Ménages

En  volume

En Chiffre affaires

Activités liées à l’emploi (intérim …)

X

 

12,9

15,0

4,2

Agences de voyage et autres services de réservation

X

 

7,4

7,5

1,1

Activités immobilières

 

X

5,7

9,2

2,1

Activités de location de biens et de propriété intellectuelle

X

 

3,7

5,0

8,4

Activité juridiques

X

 

3,5

3,6

2,6

Hôtellerie/hébergement

 

X

2,9

4,6

2,9

R&D

X

 

2,3

4,8

4,0

           

 Certaines activités ont par ailleurs peu progressé, voire régressé ; elles totalisent   10,5% du chiffre d’affaires des services et correspondent à des activités exercées par des entreprises de très petite taille :

 

Appartient aux services aux

Evol 2010/2009

% dans CA total des services

Entreprises

Ménages

En  volume

En Chiffre affaires

Débit de boisson

 

X

-3,0

1,5

1,0

Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager

X

 

-1,2

1,0

2,7

Réparation ordinateur et appareils domestiques

 

X

-1,0

1,0

1,4

Autres activités spécialisées (design, photo, traduction…)

X

 

-1,3

0,6

1,2

Autres services (coiffure, soins de beauté, pressing…)

 

X

0,8

2,4

2,1

Activités comptables

X

 

1,6

1,6

2,1

           

 

SOMMAIRE

Le commerce en 2010, une reprise modérée des ventes, plus marquante pour le commerce de gros

Quelques données préalables de cadrage :

Le commerce en 2010 regroupe 774 646 entreprises (22,6% des entreprises françaises), 132 858 créations (dont les auto-entrepreneurs) soit 21,4% des créations et 23% des créations non auto-entrepreneurs, et 22,7% des défaillances (11 528) ; il contribue à 15% de la valeur ajoutée. Son chiffre d’affaires HT a été de 1 313Md d’€ (55% pour le commerce de gros, 32,9% pour la commerce de détail et l’artisanat commercial, 12,1% pour le commerce et la réparation automobile).

Le taux de marge commerciale (rapport entre la marge commerciale et les ventes de marchandises) est de 27,8% pour le commerce de détail, 17,5% pour le commerce de gros et 13,8% pour la commerce/réparation auto.

Le secteur du commerce emploie 2,976 millions de salariés (dont les 2/3 dans le commerce de détail et l’artisanat commercial) ; ce sont 18,6% des salariés du secteur marchand.

 

Connotation générale pour 2010 : une reprise modérée des ventes, après le coup de frein de 2009 ; ce redémarrage est plus franc pour le commerce de gros  (+6,2%) qui avait beaucoup baissé, et d’autre part pour le commerce et la réparation automobile (+2,9%, notamment la vente de pièces détachées et d’équipement auto), mais stable pour la réparation, le commerce de détail non alimentaire(+3,9% hors carburant), mais bien plus timide pour l’artisanat commercial (boulangeries, pâtisseries, charcuteries) avec +1,4% et le commerce alimentaire.

L’évolution du commerce de gros : une nette reprise pour la plupart des secteurs d’activité, après une forte chute en 2009 (-11,9% au regard de 2008) 

 

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Produits habitat, construction et

combustibles

2,7

11

-21,4

139

24,3

Produits agricoles

-3,6

7

-15,1

52 ,3

8,4

Biens équipement informatiques

12,2

5,9

-15,3

40,0

7,0

Produits alimentaires/boissons

2,7

5,3

-6,2

122,4

21,4

Biens domestiques (textile,

Electroménager, pharmacie…)

6,0

4,7

-2,0

136,4

23,8

Biens équipement industriel

2,8

3,1

-14,3

72,3

12,6

Sous-total commerces de gros

3,7

6,4

-11,9

572,4

100

Intermédiaires dont centrales d’achat

-1,6

5,3

-10,3

104,3

 

Total commerce de gros et intermédiaire

2,8

6,2

-11,7

676,7

 
           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Les secteurs les plus en progression étaient ceux les plus en baisse en 2009 (hors les biens d’équipement industriel) ; Noter la baisse de volume pour certaines activités, alors que le chiffre de ventes a augmenté, la hausse des prix a permis cette progression.

 

L’évolution du commerce de détail : des évolutions faibles (hors les grands magasins non alimentaires), après une année 2009 en recul mais en situation nettement plus favorable que le commerce de gros (-2,9 au lieu de -11,7%)

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Carburants

1,4

13,0

3,0

14,0

3,0

Grands magasins et magasins non alimentaires non spécialisés

7,2

8,0

-1,8

6,8

1,5

Autres commerces spécialisés

3,2

3,5

-2,4

150,3

32,7

Petites surfaces d’alimentation générale et produits surgelés

0,9

2,5

-0,2

11,9

2,6

Commerce hors magasin (par correspondance, internet, vente sur les marchés…)

2,5

2,3

-3,7

24,1

5,2

Pharmacie

3,8

1,9

3,0

42,5

9,2

Grandes surfaces d’alimentation générale

-0,2

1,4

-2,9

173,8

37,8

Alimentation spécialisée et artisanat commercial

-0,6

1,1

-0,8

36,7

8,0

Total commerce de détail

1,6

2,6

-2,9

460,0

100

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Là encore, la hausse des prix a compensé la hausse faible du volume des biens vendus (le cas des carburants et dans une moindre mesure l’alimentation), alors que la baisse des prix a touché d’autres secteurs (la pharmacie). Si l’on observe le commerce de détail sous l’angle biens alimentaires ou non : le commerce alimentaire (magasins d’alimentation spécialisée, artisanat commercial, petites surfaces d’alimentation générale, magasins de produits surgelés et grandes surfaces d’alimentation générale) a stagné en volume en 2010 en volume (- 0,2 %) mais se redresse de 1,4 % en valeur.

Le commerce non alimentaire (grands magasins, autres magasins non alimentaires non spécialisés, magasins non alimentaires spécialisés incluant notamment le commerce du carburant, les magasins d’équipements de l’information et de la communication, le commerce des autres équipements du foyer et celui des produits de la culture et des loisirs) croit en volume (3,4%), comme en valeur (3,9%).

L’évolution du commerce et réparation automobile : une progression faible, après une année stable en 2009, sauf pour les commerce en équipement auto, notamment de gros, suivant en cela l’exemple des autres commerces de gros :

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Commerce de gros d’équipements auto

5,4

7,2

-5,6

1,1

1,0

Commerce de détail d’équipements auto

3,0

5,7

1,3

8,6

7,6

Entretien et réparation

-0,3

3,5

-3,6

20,4

18,1

Commerce de véhicules automobile

1,5

2,5

1,8

80,1

71,0

Commerce et réparation motocycle

-0,6

-0,4

-7,6

2,5

2,2

Total

1,2

2,9

0,4

112,8

100

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

L’emploi dans le commerce de détail et de gros : 2,976 millions de salariés contre 3,029 en 2008 au moment où le nombre de salarié a été le plus important De 1994 à mi-2008, l’emploi salarié du commerce n’a cessé de croître. De l’ordre de 2,5 millions en 1994, le nombre de salariés franchit la barre des 3 millions début 2007. Deux années de recul, ont suivi (- 0,7 % en 2008 et – 1,7 % en 2009) ; en 2010, l’emploi salarié est à nouveau en légère hausse. Le secteur gagne ainsi 11 800 emplois salariés. La progression est un peu moins forte que celle de l’ensemble de l’emploi salarié des secteurs principalement marchands (+0,4% contre + 0,8 %).

 

Le travail à temps partiel concerne un peu moins du quart des salariés du commerce. C’est dans le commerce de détail qu’il est le plus répandu (34 % en 2008). Le volume de l’emploi salarié à temps partiel représente 17 % de l’ensemble du volume de l’emploi salarié. 38% souhaiteraient  travailler à plein temps. Dans les grandes surfaces à prédominance alimentaire 54,1 % des femmes travaillent à temps partiel (43% pour l’ensemble du commerce de détail), tandis que 20,1 % des hommes sont dans ce cas.

 

Le commerce de détail et l’artisanat commercial sont des secteurs particulièrement jeunes (respectivement 14,3 % et 27,5 % des salariés de ces secteurs ont moins de 25 ans). Le commerce de détail est également très féminisé (59,4 % de femmes). Noter que 42% des employés du commerce de détail travaillent le dimanche (64% dans l’hébergement/restauration).

Le nombre de création a nettement augmenté du fait des auto-entrepreneurs, notamment dans le commerce/réparation auto et le commerce de détail, mais pas dans le commerce de gros ni dans l’artisanat commercial :

Secteur d’activité

Moyenne annuelle

2007-2008

2009

Evol 2009/Moy

2007-2008

2010

Evol 2010/2009

Commerce de détail 48 359 91 428 +89 88 644 -3,0
Artisanat commercial 2 381 2 075 -12,8 2 207 +6,4
Com et répar auto 6 665 12 189 +82,9 14 688 +20,5
Commerce de gros 21 843 26 253 +20,2 27 319 +4,1
Total commerce 79 247 131 945 +66,5 132 858 +0,7
Ensemble des secteurs marchands 328 589 580 193 +76,6 622 036 +7,2

 Les défaillances ont diminué en 2010 (-4,6%), après avoir augmenté en 2009 de 7,2%, plus modérément toutefois que pour l’ensemble des secteurs de l’économie (+14%). Le commerce de détail et le commerce/réparation auto ont été les plus touchés (entreprises de plus petite taille et au flux de créations le plus élevé) ; alors que le commerce de gros a connu en 2009 comme en 2010 une diminution des défaillances.

Secteur d’activité

Moyenne annuelle

2007-2008

2009

Evol 2009/Moy

2007-2008

2010

Evol 2010/2009

Commerce de détail 5 652 6 380 +11,1 6 131 -3,9
Commerce alimentaire en magasin  spécialisé 836 858 +2,6 844 -1,4
Com et répar auto 1 429 1 547 +8,3 1 494 -3,4
Commerce de gros 3 352 3 295 -1,7 3 059 -7,2
Total commerce 11 267 12 080 +7,2 11 528 -4,6
Ensemble des secteurs marchands 46 724 53 270 +14,0 50 682 -4,9

 

 

SOMMAIRE

Si les entreprises exportatrices les plus productives sont aussi innovantes, ce n’est pas le seul fait de l’innovation, mais celui d’un positionnement mondial et d’une politique de brevet propre à l’entreprise

« L’innovation dans les entreprises, moteurs, moyens et enjeux » SESSI/DGCIS, chapitre « innovation et performance des exportateurs : une analyse empirique sur données d’entreprises françaises »

 Source  : enquête CIS4 auprès de 20 000 entreprises  (de plus de 20 salariés) et plus spécifiquement pour ce chapitre 4 266 entreprises manufacturières actives en 2005.

 

Celles qui exportent et innovent à la fois sont d’une part la moitié des entreprises manufacturières, d’autre part celles qui sont les plus productives en chiffre d’affaire par salarié, et les plus importantes ; elles ont le plus d’employé, les chiffre d’affaires les plus élevés et les salaires moyens les plus élevés (mais  les écarts pour ce dernier item ne sont pas très importants) ; ce sont aussi celles qui ont le plus souvent des brevets (60% de celles qui exportent et innovent à la fois, contre 32% pour celle qui innovent mais n’exportent pas)

 

Exporte et innove

Exporte et n’innove pas

N’exporte pas

et  Innove

 

N’exporte et

n’innove pas

Total

Nombre d’entreprises concernées

2 364

1 431

292

535

4 622

% de l’échantillon total

51

31

6

12

100

Effectif moyen

509

141

119

84

321

CA HT moyen en milliers d’€

146 787

30 485

21 806

12 260

87 312

CA HT moyen par salarié

288,4

216,2

183,2

146,0

272,0

Salaire moyen par employé en milliers d’€

25

23

22

21

23,5

Celles qui ont un ou des brevets et exportent ont des chiffres d’affaires moyen bien plus conséquent, alors que les  groupes d’une part exportateur sans brevet, d’autre part celui des entreprises ayant un brevet sans exporter ont un chiffre d’affaires moyen par salarié très proche, pas très éloigné des entreprises qui n’exportent pas et n’ont pas de brevet :

 

Exporte avec  brevet propre

Exporte sans brevet propre

N’exporte pas mais dispose de brevet propre

 

N’exporte pas et

n’a pas de brevet

Total

Nombre d’entreprises concernées

1 429

2 366

94

733

4 622

% de l’échantillon total

31

51

2

16

100

Effectif moyen

703

168

153

89

321

CA HT moyen en milliers d’€

215 797

34 764

31 459

16 600

87 312

CA HT moyen par salarié

307,0

206,9

205,6

186,5

272,0

Salaire moyen par employé en milliers d’€

26

24

23

21

23,5

 Enfin, les exportateurs « monde » ont une productivité significativement plus élevé (10 % plus élevé en moyenne) que les exportateurs qui restent cantonnés au marché européen. En revanche, la productivité des exportateurs intra Europe ne se distingue pas significativement des non-exportateurs. Le processus d’intégration européenne aurait conduit à la quasi-disparition des coûts d’entrée sur les marchés d’exportations intra européens ? A moins que la concurrence intra européenne ne soit pas porteuse de gains d’efficacité, alors que celle à laquelle se confrontent les exportateurs français sur les marchés extra-européens (notamment les États-Unis et le Japon), engendrerait des gains de productivité importants ?

 

SOMMAIRE

Les processus d’innovation sont des processus interactifs, cumulatifs et non linéaires dans lesquels l’architecture interne organisationnelle de l’entreprise joue un rôle majeur

« L’innovation dans les entreprises, moteurs, moyens et enjeux » SESSI/DGCIS, chapitre « les déterminants organisationnels de l’innovation-produit : les spécificités de firmes agroalimentaires françaises » – source enquête CIS4 auprès de 20 000 entreprises  (de plus de 20 salariés)

 

Le choix d’innover, comme l’avons vu précédemment est favorisé par la taille et l’appartenance à un groupe. L’innovation produit s’accompagne largement d’autres formes d’innovation (innovation procédé et marketing, bien plus que pour les non-innovants, peu innovateurs dans ces domaines)

 

Trois paramètres ont un rôle majeur : le choix d’organisation interne des agents, les modes de coordination et de coopération avec les partenaires externes, et la capacité à capter les connaissances dans leur environnement, bien plus que pour les non innovants. Les résultats ci-dessous rendent compte de ces modalités d’organisation et de freins rencontrés, bien plus conséquents pour les innovantes :

Groupe de caractéristique

Caractéristique

IAA

Autres activités industrielles

Inov produit

Pas d’innov produit

Inov produit

Pas d’innov produit

Nbre d’entreprises

 

860

2 080

5 717

11 700

Taille

20 à 49 salariés

35

64

39

66

 

50 à 99 salariés

23

27

22

18

 

100 à 499 salariés

31

17

30

15

 

Plus de 500 salariés

11

2

9

1

Entreprise appartenant à un groupe

68

38

67

46

Type d’innovation

radicale

24

 

29

 
 

incrémentale

37

 

32

 
 

Radicale et incrémentale

39

 

39

 
 

de procédé

69

16

69

22

 

de marketing

59

15

33

9

Part du CA en produit nouveau

15

0

23

0

         

Changements organisationnels

organisation du travail

32

14

40

21

 

relations extérieures

19

8

25

9

 

gestion des connaissances

42

14

37

15

Freins : manque de

moyens financiers au groupe

64

46

61

45

 

moyens financiers hors groupe

30

18

25

22

 

coûts innov trop importants

65

45

60

42

 

manque de personnel qualifié

45

32

47

35

 

manque info sur technologies

33

19

26

21

 

Manque info sur marchés

30

19

30

23

 

Manque de partenaires

29

22

29

22

 

Dominance d’ent déjà établies

49

36

51

38

 

Incertitude demande

61

39

51

38

Pas besoin d’innovation

Absence de demande

18

40

13

41

 

Car innovation antérieure

10

25

9

25

           

 Qu’en est-il pour les relations extérieures de l’entreprise ?

La recherche d’information est très présente, alors que celle de partenariat est bien plus modeste ; trois sources d’information sont très fortement sollicitées (entreprises du groupe ou interne à l’entreprise, clients et fournisseurs), mais le sont beaucoup moins en tant que partenaires. Par contre le cumul consultants et laboratoires privés, organismes publics, universités constitue le partenariat le plus fréquent, qui laisse de fait toute indépendance à l’entreprise.

Sources d’info jugées importantes

IAA

Autres

Types de coopération jugés importants

IAA

Autres

Interne à l’entreprise et au groupe

90

89

Autres entreprises du groupe

20

24

Clients

64

66

Clients

23

28

Fournisseurs

61

50

Fournisseurs

24

29

Concurrents

38

40

Concurrents

17

17

Organismes publics de recherche

31

28

Organismes publics de recherche

11

10

Autres sources

48

50

     
     

Consultants et labo privés

16

18

     

Universités

10

17

 

 

SOMMAIRE

L’innovation est très liée à l’exigence des marchés

source : enquête CIS4 auprès de 20 000 entreprises (de plus de 20 salariés)

 

59% des plus de 20 salariés déclarent ne pas avoir tenté d’innover, avec des différences selon le secteur d’activité :

(Les activités sont classées des plus innovantes en fréquence aux moins innovantes : 

Activités

Nbre d’ent

Part en % du secteur

% d’innovantes dans le  secteur d’activité

% au sein des entreprises innovantes

Intermédiation financière

585

3,0

56,1

4,1

Industrie manufacturière

6 970

36,3

54,9

48,2

Autres activités de service

189

0,9

48,4

1,1

Production d’électricité, de gaz et d’eau

149

0,8

38,9

0,7

Immobilier

3 627

18,9

38,6

17,6

Transports, stockage, manutention

1 650

8,6

31,4

6,5

Mines et extraction

141

0,7

31,2

0,6

Commerce (gros et détail)

3 897

20,3

29,7

14,6

Construction

1 329

6,9

27,3

4,6

Hôtels/restaurants

677

3,5

24,5

2,1

Total

19 214

100

41,4

100

 7 954 entreprises se sont déclarées innovantes ; l’industrie manufacturière y est grandement dominante, alors que les secteurs les moins exposés à la concurrence internationale ont  nettement moins innové (Construction, commerce, HCR…) ; ces dernières activités s’appuient souvent sur une image de qualité et de tradition, qui ne semble pas requérir de l’innovation, voire s’y oppose.

 

Une seconde approche vise les comportements des dirigeants et notamment leur positionnement dans la stratégie : « innovateurs, imitateurs, retardataires » ; les motivations et mises en œuvre ou non de l’innovation seraient à travailler pour mieux caractériser l’innovation au sein des entreprises.

 

Sur les 19 214 répondantes,

*7 726 firmes déclarent avoir innové et 228 avoir tenté de la faire sans y réussir ou sans avoir achevé le projet d’innovation, soit 41%

* ce qui laisse 11 260 firmes non innovantes, dont les auteurs de l’article essaient de déterminer pourquoi elles n’ont pas innové

*5 268 estiment que le marché n’est pas demandeur et ne nécessite dons pas d’innover ; à ce groupe, il faut ajouter celles qui ont  répondu que l’innovation ne s’impose pas dans la mesure où elles ont récemment innové, la majorité déclarant qu’il n’y a d’ailleurs pas de demande de marché, ce qui conduit à 6 708 entreprises non concernées par l’innovation (35%).

*il reste 4 552 firmes (24% pour lesquelles des obstacles (coûts, connaissances, types de marché) ont  empêché l’innovation.

 

Le portrait de ces firmes est le suivant au regard de quelques indicateurs disponibles:

Caractéristiques des firmes

Non concernées par l’innovation

innovantes

Concernées par l’innovation

au sens large*

Total

Nombre de firmes

6 708

7 954

12 506

19 214

% de firmes

34,9

41,4

65,1

100

Effectif moyen

146

475

346

276

CA/ personne employée

238

266

245

242

Appartenance à un groupe

48,5

68,2

58,8

55,2

Marché local

45,6

15,5

26,2

33

Marché national

25,4

22,8

23,4

24,1

Marché européen

12,3

17,3

15,7

14,5

Marché mondial

16,7

44,4

34,6

28,3

Taux de croissance moyen du CA Par personne (2004/2002)

9,24

9,68

9,02

9,10

*Comprend les firmes innovantes au nombre de 7 954

 

La différence entre les innovantes, les non  innovantes et les concernées par l’innovation tient grandement à des questions de marché (notamment mondiaux), au fait d’appartenir à un groupe, à la taille de l’entreprise ;  toutefois le ratio CA/personne employée est proche qu’il y ait ou  on innovation, de même que le taux de croissance.

 

SOMMAIRE

La moitié des PME, notamment les entreprises de forte croissance, ont sollicité un prêt bancaire en 2010

Ont été interrogées, les PME de 10 à 249 personnes, actives en 2005 et en 2010, indépendantes ou appartenant à un groupe et localisées en France métropolitaine. L’enquête a été conduite entre septembre et décembre 2010 auprès de 12 001 entreprises (sur un total de 78 907 entreprises), hors entreprises agricoles et financières ; le taux de réponse a été de 77% (essentiellement par internet, 94%).

L’enquête s’est attachée à différencier les entreprises à la forte croissance (caractérisées par un taux de croissance annuel moyen de l’emploi de plus de 20 % sur la période 2005-2008), des autres entreprises. Les gazelles (jeunes entreprises créées entre 2003 et 2005, caractérisées par un taux de croissance annuel moyen de l’emploi de plus de 20 % sur la période 2005-2008) ont été identifiées ; ce sont moins de 1% des PME. L’enquête les intégrera dans le groupe des entreprises à forte croissance soit 5% des entreprises observées.

 

 

Les services (dont le commerce) regroupent les 2/3 des entreprises à forte croissance :

Secteur d’activité

Entr à croissance forte

Dont Gazelles

Dont autres entr à croissance forte

Entr à croissance faible ou moyenne

Total

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Services TIC (code J)

318

15,5

59

2,9

259

12,6

1 741

84,5

2 059

100

Services aux entreprises  (code M)

437

6

76

1

361

5

6 843

94,0

7 281

100

Services aux ménages et services administratifs aux entr (codes G-N sauf J, K et M)

1 958

5,5

356

1

1 602

4,5

33 425

94,5

35 382

100

Construction (code R)

688

4,2

129

0,8

559

3,4

15 961

95,9

16 648

100

Industrie (code B à E)

722

4,2

99

0,6

623

3,6

16 814

95,9

17 537

100

Total

4 122

5,2

719

0,9

3 403

4,3

74 785

94,8

78 907

100

                     

 51% ont cherché un financement par prêt en 2010. Elles étaient 42% en 2007, alors que 62% l’envisagent entre 2011 et 2013 ; les entreprises à forte croissance ont été les plus nombreuses à rechercher un financement en 2010, alors que les entreprises aux croissances moyennes ou faibles ont été moins demandeurs ; la hausse 2011-2013, plus importante correspond  à une prévision, qui plus est sur 2 années.

 

Le type de financement recherché est diversifié, les prêts bancaires étant demandés avec la même intensité quelque soit le type de croissance (37 à 41% en 2010), alors que les entreprises à forte croissance sont aussi davantage demandeurs des autres modes de financement (prêt par le dirigeant, la famille, les structures publiques…).

En ce qui concerne les prêts bancaires toujours, le secteur des services est moins demandeur que la construction et l’industrie (entre 27 et 36% en 2010 contre 40/41%), quelque soit la période observée :

 

Industrie

Construction

Services aux ménages et…

Services aux ent

TIC

Total

2010

40

41

36

30

27

37

2007

38

37

30

27

21

33

Prévisions 2011-2013

60

54

51

44

43

53

 Les financements obtenus l’ont été plutôt avec succès dans les modalités demandées, puisqu’en 2010 seulement 6% sur les 36% demandeurs ont connu un échec partiel ou complet : par contre le taux d’échec (partiel ou complet) a nettement augmenté entre 2007 et 2010, passant de 5% à 17% (22% pour les entreprises de croissance)

Financement par prêt bancaire

2010

2007

Tous

forte croissance

Ent faible/moyen croissance

Tous

Ent forte croissance

Ent faible/moyen croissance

Demandé

35,9

39,8

35,7

31,5

37,2

31,2

Dont échec partiel ou complet

6,0

8,8

5,8

1,7

2,4

1,7

Taux d’échec en %

16,7

22,1

16,3

5,4

6,5

5,4

             

 Les refus de prêt tiennent surtout à deux raisons, la cotation globale de l’entreprise (le rating) et l’insuffisance de capitaux, bien plus que le manque de garanties, un potentiel insuffisant ou le risque trop important ; ces informations demanderaient à être confirmées par les banques puisque seuls les dirigeants de PME ont été interrogés.

 

Les prêts auprès d’autres personnes ou structures ont été peu nombreux (7% ont été concernés, 8,8% pour les entreprises de forte croissance), avec des taux de succès nettement moins favorables : propriétaires et dirigeants (3,1% dont succès complet 2,2), famille/amis (1,1 dont 0,5 de succès), personnel de l’entreprise (0,8 dont 0,5 de succès), autres entreprises (1,2 dont 0,6) et autres sources (0,9 dont 0,5) ; les établissements financiers et plus spécifiquement les banques sont donc les pourvoyeurs principaux de prêt.

 

En résumé, les demandes de prêt, selon le type de croissance, ont été faites en 2010 auprès de :

 

Type de partenaire financier

Entreprise forte croissance

Autres entreprises

   

% demande

% échec complet ou partiel

% demande

% échec  complet ou partiel

Banques

Banques

39,8

8,8

35,7

5,8

Financement classique de proximité

Dirigeant/propriétaire

4,4

1,6

3,0

0,8

Famille/amis

1,0

0,8

1,1

0,6

Financement plus rare de proximité

Autres entreprises

1,1

0,7

1,2

0,7

Personnel de l’entreprise

1,1

0,7

0,8

0,5

Autres sources de prêt

Autres sources de prêt

1,2

0,6

0,9

0,4

           

 18,4% ont dû fournir des garanties en 2010 (16,2 en 2007), un peu plus pour les entreprises de croissance (21,7 contre 18,2 pour les autres), soit la moitié des entreprises ayant obtenu un prêt. Les garants ont été essentiellement des propriétaires ou des dirigeants (13,3%, 13,8 pour les fortes croissances et 13,2 pour les autres) ; 3,3% ont été le fait d’entités publiques (7,7% pour les fortes croissances contre 3,1% pour les autres) ou encore le fait de système de caution mutuelle (1,7% dont 2,5 pour les fortes croissances) ; peu ont fait appel à la famille (0,4%).

 

4 raisons ou groupe de raisons  ont conduit au choix de la banque pour le prêt ; la raison première et principale est le fait que la PME était déjà cliente de  la banque, avant les conditions offertes ; il y a par ailleurs peu de différences selon le type de croissance, les entreprises en forte croissance étant toutefois moins attentives au fait de la proximité :

 

 

                                                        En  %

2010

2007

Tous

forte croissance

Ent faible/moyen croissance

Tous

Ent forte croissance

Ent faible/moyen croissance

L’entreprise était déjà cliente

95

94

95

95

93

95

Les meilleures conditions offertes

50

50

50

51

45

52

L’attention de la banque pour les PME ou pour ses clients

27

27

27

24

23

25

La proximité géographique

21,5

15

22

22

18

22

             

Le calcul a été fait en ne prenant en compte que les entreprises demandeurs de prêt bancaire

 

D’autres financements ont été obtenus, du type crédit bail, affacturage et aides publiques. Ces financements se sont accrus entre 2007 et 2010, notamment pour l’affacturage, les prêts et subventions publiques ou parapubliques ; ils sont plus importants pour les entreprises de forte croissance ; ils ont aussi connu un taux d’échec complet ou partiel nettement  plus important en 2010 :

Type de financement

Situation

2010

2007

   

Ent forte croissance

Autres ent

Ent forte croissance

Autres ent

Crédit-bail, location-vente

Demande

24,0

16,5

20,4

13,7

Echec complet/partiel

1,8

1,3

0,4

0,5

Taux échec en %

7,5

7,9

2,0

4,0

Affacturage

Demande

6,7

3,3

3,6

1,8

Echec complet/partiel

1,6

0,9

0,3

0,2

Taux échec en %

23,8

27,3

8,3

11,1

Prêt public ou parapublic (OSEO)

Demande

8,4

3,6

3,1

2,0

Echec complet/partiel

2,5

1,0

0,2

0,3

Taux échec en %

30

28

6,5

15

Subventions publiques françaises

Demande

4,3

2,3

2,3

1,3

Echec complet/partiel

1,3

0,6

0,4

0,2

Taux échec en %

30

26

17,4

15,4

Financement  par institutions internationales

Demande

0,1

0,2

0,2

0,2

 

Echec complet/partiel

0,1

0,1

0,1

0,1

Aides export

Demande

1,4

0,5

0,2

 

Echec complet/partiel

0,3

0,1

           

 Ce qui a changé entre 2007 et 2010 : pour une forte minorité, peu de changement (pour 38 à 46%) avec toutefois  un % conséquent de « pas d’avis » sur les modalités d’obtention des crédits, et en tendance, une évolution plutôt favorable de la situation financière de l’entreprise 

Les dirigeants recherchent des financements pour 2011-2013, principalement dans le double but de maintenir l’activité (de l’ordre du tiers des entreprises quelque soit le type de croissance) ou de financer la croissance des activités (35% des entreprises à forte croissance et 20% pour les autres).

 

Les entreprises de croissance mettent aussi plus souvent en avant d’autres buts, qui répondent à leurs objectifs de fort développement :

Financer

des fusions/acquisitions

l’innovation et la R&D

le développement international

les ventes à l’export

Entreprises de forte croissance

13,7

11,7

10,0

6,6

Autres entreprises

7,3

6,0

3,3

2,6

 Mais nombre de freins limitent la croissance : conjoncture économique, concurrence, coût élevé du travail et difficulté de recrutement ;  l’environnement réglementaire et le manque de financement sont par contre peu perçus comme des freins importants.

 

Groupe de freins

Type de frein

Entreprise forte croissance

Autres entreprises

Etat de l’économie

Etat de l’économie

75,5

79,5

Marché/concurrence

Concurrence sur les prix/marges faibles

53,5

53,9

Demande faible du marché local

24,7

27,4

Nouveaux entrants

13,7

12,0

Personnel

Coût élevé du travail

40,3

38,8

Difficulté de trouver du personnel

27,9

28,5

Législation

Cadre réglementaire

13,9

12,5

Manque d’incitations fiscales

13,5

14,1

Financement insuffisant

Financement insuffisant

12,9

7,8

Coût des investissements

Coût des investissements

11,6

15,6

 Peu de différences sont constatées selon le type de croissance des entreprises.

 

Enfin à la question, où envisagez-vous de trouver des financements, la réponse très majoritaire en retour vise les banques et les sociétés de crédit-bail ; d’autres sources sont citées (entités publiques ou parapubliques, capital risque…),  avec une réponse plus vigoureuse pour les PME à forte croissance :

 

Type de partenaire financier

Entreprise forte croissance

Autres entreprises

Ecart

en %

Banques

Banques

62,3

56,8

+9,6

Autres établissements financiers

 

 

 

Crédit bail

23,7

22,3

+4,9

Capital risque

5,7

1,3

+338

Autres institutions financières

1,9

0,9

+111

Sous-total

93,6

81,3

+15

Financement classique de proximité

Dirigeant/propriétaire

8,9

5,6

+59

Famille/amis

1,1

1,2

-9,4

Sous-total

10,0

6,8

+47

Financement plus rare de proximité

Autres entreprises

3,0

2,0

+50

Personnel de l’entreprise

1,5

0,8

+88

Introduction sur le marché

1,5

0,2

+650

 

Sous-total

6,0

3,0

+100

Secteur public national ou international

Entités publiques ou parapubliques françaises

13,0

7,5

+73

Institutions internationales

0,6

0,3

+100

Sous-total

13,6

7,8

+74

 

SOMMAIRE

France Active privilégie les créateurs chômeurs et les femmes

En 2010, France Active a mobilisé 184M€  pour 6 774 projets de l’économie sociale et solidaire, ce qui a permis de créer ou maintenir 28 000 emplois ; pour ce faire France active dispose de 40 « fonds territoriaux », s’appuie sur 500 salariés et 2 000 bénévoles. Ces fonds territoriaux ont été alimentés par les fonds publics des collectivités territoriales (29%), de l’Etat (24%), du Fonds Social Européen (15%) et par ailleurs de la CDC (19%) et de partenaires privés (13%).

 

42M€ ont été affectés à 884 projets d’entreprises solidaires, maintenant ou facilitant la création de 19 147 emplois ; 35% des entreprises financées appartiennent au secteur de l’insertion par l’activité économique, 9% au secteur coopératif.

 

142M€ ont par ailleurs été affectés  à 5 890 projets de création d’entreprise par des personnes en difficulté, contribuant ainsi à la création de 8 800 emplois ; 48 % ont crée des commerces (dont 13% des activités de restauration/hébergement).

En termes de profil, 43% sont des femmes, 91% des demandeurs d’emploi.

69% ont bénéficié de prêts à des taux situés entre 0 et 4% dont les bénéficiaires de Nacre (4 443 prêts Nacre, le 1/3 des prêts attribués dans le cadre de cette procédure),  26% de 4 à 5%, 5% au-delà.

 

 

SOMMAIRE

Une moyenne annuelle 2008 de 32 800€, la moitié percevant un revenu au plus égal à 16 300€

La source utilisée est l’Acoss, et plus spécifiquement les données des collectes des  CSG et CRDS

 

En 2008, 1,6 million de personnes travaillent comme non-salariés (indépendants) dans les secteurs du commerce, de l’industrie, du BTP et des services (hors les 800 000 agriculteurs et professions de santé non recensées ici) ; cette population est très hétérogène en termes de revenu et de qualification ; ¼ y sont des femmes (48% en ce qui concerne l’ensemble des salariés) ; 225 000 ont été en même temps indépendants et salarié (14% des indépendants), soit parce qu’ils ont changé de statut en cours d’année, soit parce qu’ils exercent une double activité.

 

Le revenu moyen annuel issu de leur activité non salariée est de 28 400€, ou de 32 800€ si l’on exclut les 13% qui déclarent un revenu négatif ou nul. La moitié d’entre eux perçoit au plus 16 300€, alors que 10% dégagent un revenu supérieur à 64 100€ ; le revenu y est beaucoup plus dispersé que chez les salariés,  la moyenne devant alors être utilisée avec précaution pour qualifier le revenu de ces populations.

A titre de comparaison, le salaire net annuel moyen en 2007 était selon l’INSEE de 24 016€, proche donc du revenu moyen des indépendants ; celui d’un patron salarié de son entreprise (ils sont 190 000), de 49 700€, proche d’un salaire net de cadre du secteur privé (44 600€).

 

Les professions aux revenus les plus importants sont des professions libérales ou exigeant des études supérieures de haut niveau, ne regroupant que 10% des indépendants ; les revenus moyens concernent 55% de la population et les revenus faibles plus du tiers.

Noter les fortes disparités de revenus et le poids important de revenus nuls dans le commerce de gros, le conseil aux entreprises, l’information et communication et l’immobilier.

Secteurs d’activité

Revenus d’activité en €

% de revenus nuls

Rapport interquartile*

% dans la population des indépendants

Médian

Moyenne

Revenus les plus élevés

Pharmacie (commerce)

75 200

90 100

2,8

2,9

1,5

Professions juridiques

56 300

99 600

3,0

4,2

3,3

Finance et assurances

37 300

57 700

13,0

8,1

1,6

Autres professions libérales

31 700

48 800

10,0

5,4

3,4

Revenus moyens

Construction

21 200

28 400

7,3

3,2

17,3

Métiers de bouche

21 000

27 200

7,3

3,3

3,2

Transports autres que de voyageurs

20 300

30 600

12,7

4,0

1,6

Commerce automobile

18 100

25 200

11,6

4,2

2,8

Commerce de gros

16 600

29 200

19,8

14,5

3,9

Industrie

16 600

26 100

10,6

6,3

5,4

Conseil et autres services aux entreprises

16 200

29 600

17,3

12,6

8,5

Information communication

15 200

29 100

18,8

18,9

2,3

Hôtels/cafés/restaurants

13 200

20 300

15,0

5,8

9,5

Revenus les plus faibles

Taxi/transports de voyageurs

12 700

16 800

4,7

2,3

1,8

Activités immobilières

11 300

25 300

29,6

inconnu

2,3

Services aux particuliers (coiffure pressing, aide aux personnes âgées…)

10 700

14 500

9,6

4,1

7,1

Commerce de détail

9 900

18 100

13,4

10,9

14,6

Enseignement

9 700

16 100

11,8

7,2

3,1

Arts, spectacles, activités récréatives

4 500

14 400

19,8

24,3

1,8

Total

16 300

28 400

13,2

7,3

100

           

*Le rapport interquartile : 25% des revenus les plus élevés sont X fois plus importants que 25% des revenus les plus faibles

 

 Le secteur d’activité est le premier facteur de disparité, tel que nous venons de le constater dans le tableau ci-dessus.

L’ancienneté de la création est un autre facteur (1/3 des créateurs d’entreprise ont un revenu nul la première année) ; les services y sont le plus sensibles.

Le fait d’être femme est une autre raison (un revenu de 34% inférieur à celui des hommes au cours des 5 premières années d’ancienneté) ; enfin les plus de 50 ans, et plus encore les plus de 60 ans gagnent moins que les jeunes.

En Ile de France, les revenus sont en moyenne supérieurs de 36% aux autres régions.

Enfin les pluriactifs ont des revenus de 66% inférieurs aux mono actifs, mais leurs revenus salariés font qu’ils dépassent les revenus des seuls non salariés (gain moyen de 44 400 contre 30 200€).

 

Les revenus 2008 sont en baisse au regard de 2007 du fait de davantage de revenus négatifs ou nuls (13,2% contre 12,5%), et d’une diminution du revenu moyen de 2,2% (hausse de 1,1% si l’on exclut les créateurs d’entreprise), alors que le revenu des salariés est resté stable ; les services ont connu les baisses les plus fortes (-4,9% dont professions juridiques- 8,7%, finances et assurances -9,2% et immobilier -12,8%).

 

Taux de croissance entre 2008 et 2007

% de revenus nuls en 2008

Répartition de la population

 

Avec revenus nul

Hors revenus nuls

Ancienneté

Moins d’un an

-11,9

-10,7

33,4

11,0

Entre 1 et 5 ans

-0,6

0,5

13,9

38,7

Entre 5 et 10 ans

-2,7

-1,6

9,6

18,3

Entre 10 et 20 ans

-4,0

-3,0

8,7

19,7

Plus de 20 ans

-6,1

-5,2

7,3

12,3

Sexe

Hommes

-3,5

-2,6

12,4

72,4

Femmes

-2,6

-1,4

15,8

27,6

Régions

Ile de France

-5,0

-4,2

16,7

17,9

Autre régions

-3,4

-2,5

12,7

82,1

Ensemble

-3,4

-2,5

13,3

100

         

 

 

 

SOMMAIRE

TPE : l’emploi est tiré par le travail précaire et par l’activité saisonnière, mais les prévisions sont moins favorables pour la fin de l’année en ce qui concerne les recettes

43éme baromètre des TPE,  Fiducial/IFOP : 1 002 dirigeants de TPE (0 à 19 salariés) ont été interrogés par l’IFOP au téléphone début juillet (méthode des quotas).

 

Les créations nettes d’emploi sont dans une  situation  favorable si l’on observe les créations nettes depuis le 3éme trimestre 2009, et ce du fait des embauches réalisées pour des créations de poste dans les 3 derniers mois (toutefois  61% sont des CDD et 7% des contrats aidés ou d’apprentissage) ; 12% ont embauché au cours du 2éme trimestre, mais sans grand changement en termes de flux depuis un an ; le taux de création nette prévue pour le 3éme trimestre devrait être meilleur encore (3,5%) du fait notamment des emplois saisonniers.

En %

T3 2009

T4 2009

T1 2010

T2 2010

T3 2010

T4 2010

T1 2011

T2 2011

T3 prévisionnel 2011

Création nette d’emploi

2,5

0

-1

+2

+0,5

+1

+0,5

+2

+3,5

Embauche réalisées

16

11

7

9

14

11

11

12

12

Dont création de poste

9,5

7

4

6

6,5

8

5

7

8,5

Suppressions de poste

7

7

5

4

6

4

5

5

5

 Le chiffre prévisionnel des recettes stagne toutefois depuis octobre 2010 avec une tendance à la baisse au 3éme trimestre 2011 :

En % prévisions pour le

T4 2009

T1 2010

T2 2010

T3 2010

T4 2010

T1 2010

T2 2011

T3 2011

 

-1,2

-0,4

-1,1

-3,2

+0,5

+0,4

+0,6

-0,6

 La stagnation prévisionnelle des recettes est largement dominante ; mais la baisse des recettes s’accentue pour le 3éme trimestre, annulant la progression connue depuis le début de l’année :

En %,  prévisions de

T4 2009

T1 2010

T2 2010

T3 2010

T4 2010

T1 2011

T2 2011

T3 2011

Baisse des recettes de plus de 5%

18

14

13

16

8

6

9

15

Stagnation

64

57

69

73

75

73

68

67

Hausse des recettes

18

23

18

11

17

21

23

18

 L’optimisme exprimé quant à l’évolution positive de leur activité explique cette situation :

En %

Juillet 2009

Octobre 2009

Janvier

2010

Avril 2010

Juillet 2010

Octobre 2010

Janvier

2011

Avril

2011

Juillet

2011

 

52

60

58

56

55

55

52

57

54

Deux remarques :

-Les opinions exprimées par les dirigeants de TPE s’inscrivent dans la tendance globale de l’économie ; à savoir une embellie en début d’année 2011 (croissance de l’emploi lors des 2 premiers trimestres 2011), suivie à nouveau d’une stagnation (avec un  retour marquant du chômage)

-Un pessimisme toujours plus important des dirigeants  de TPE.

SOMMAIRE

En juillet, le nombre de créations chute de 8,3% au regard des chiffres de juillet 2010, mais nettement plus pour les auto-entrepreneurs (-13,3% à comparer aux non auto-entrepreneurs, -2,6%) ; les non-auto-entrepreneurs sont revenus à leur niveau du premier semestre 2009, lors du lancement de ce régime.

Les créations non auto auto-entrepreneurs (données brutes et non CVS ) retrouvent la place qu’elles avaient au premier semestre 2009, lors du lancement de ce nouveau régime ; juillet 2011 améliore même ce positionnement avec 49,4% de non auto-entrepreneurs parmi l’ensemble des créateurs, contre 40,9% au premier semestre 2010 ; les auto-entrepreneurs auraient-ils atteints « leur vitesse de croisière » ? :

 

2009

2010

2011

 

1er semestre

2éme semestre

1er semestre

2éme semestre

1ersemestre

Juillet

Nbre d’auto-entrepreneur

152 087

167 932

199 646

160 053

151 760

20 754

Nbre de création non-auto-entrepreneur

138 166

122 008

138 360

123 980

137 052

20 294

Total

290 253

289 940

338 006

284 033

288 812

41 048

% de non auto-entrepreneur parmi le total des créations d’entreprises

47,6

42,1

40,9

43,6

47,5

49,4

             

 Toutefois la situation en juillet est moins favorable que les mois précédents, quelque soit le régime :

Evol en %

Juillet 2011/juillet 2010

Juillet 2011/le 1er semestre 2011

Juillet2011/les 12 derniers mois

Auto-entrepreneur

-13,3

-18,1

-20,1

Autres créations

-2,6

-11,2

-6,7

 

 

SOMMAIRE

Les Pré-requis pour exporter, selon des PME expérimentées

402 entreprises interrogées, exportant depuis au moins un an, avec un CA export d’au moins 5% de leur chiffre d’affaires total, ce qui signifie des entreprises expérimentées à l’export (enquête par téléphone, méthode des quotas par secteur et taille d’entreprise).

 

41% ont un chiffre à l’export entre 6 et 25% de leur chiffre d’affaires total et 59% plus de 25% ; les 2/3 exportent depuis plus de 10 ans

Les pays où elles exportent sont à la fois l’Europe, mais aussi bien d’autres pays dans le monde :

 

Europe

Hors Europe

Pays

UE

Europe hors UE

Asie

Afrique du nord

Amérique du nord

Moyen-Orient

Amérique Latine

Afrique subsaharienne

Autre

% d’entreprise exportant

86

57

37

37

31

24

20

16

18

                   

87% souhaitent augmenter leur chiffre d’affaires à l’export (51% certainement et 36% probablement). Les pays les plus sollicités sont en premier choix l’Europe (63%) notamment pour les plus petites entreprises,  parce que l’accès y est jugé facile,; en ce qui concerne les pays hors Europe, ce sont l’Afrique du nord (19%), l’Asie (18) et l’Amérique du nord (15%).

 

Les pré-requis pour développer une activité à l’export :

 

Extrêmement important

Très important

important

Pas ou peu important

Avoir une bonne connaissance du marché visé

22

39

28

11

Avoir un bonne identification des partenaires locaux et des offres locales

17

33

37

14

Avoir une bonne formation (vous et vos collaborateurs)

11

31

43

15

La question leur était posée de la relation de partenariat avec leur principal partenaire de transport : pour 42% le partenariat doit être basé sur la confiance ; pour 25%, c’est d’abord une question de prestations et de prix et pour 18% l’optimisation des coûts. Ce partenaire transport est davantage sollicité par les TPE l’estimant tout à fait un interlocuteur privilégié (53% contre 41% pour les PME). 58% des TPE jugent très important la prise en charge de l’ensemble des démarches par ce partenaire (45% pour les PME).

 

Les freins rencontrés, 6 types de frein à quasi égalité : les douanes et frais de douanes (16%), la langue (14%), le budget (13%) et la volatilité des taux de change, la réglementation (12%), les difficultés administratives (10%) et la méconnaissance des marchés (10%).

 

Pour y remédier, 1/3 des petits exportateurs ne s’estiment pas assez formés, mais seulement 32% d’entre eux envisagent de recourir à une formation dans les 2 ans. Il en est de même pour 16% des gros exportateurs, dont 38% envisagent le recours à une formation.

Pour y remédier encore, les ¾ apprécieraient un guichet unique regroupant l’ensemble des interlocuteurs sur les activités export, 70% un système de provision pour la fluctuation des prix de matières premières 58% le développement du portage par des grandes entreprises et 57% le regroupement des TPE et PME pour exporter.

 

SOMMAIRE

63% des entreprises d’Ile-de-France, créées en 2006, sont toujours en activité en 2009 (67% en province)

Source : enquête Sine

 

Le taux de pérennité diffère selon les activités :

 

Enseignement

santé

Services entreprises,

Activités spécialisées, scientifiques techniques

Immobilier

et finances

Services entreprises

Information et communication

Autres services

Industrie

Commerce, détail, gros,

Transports,

HCR

 

Construction

Ile de France

80

79

69

68

67

59

56*

53

Province

83

71

54

67

65

69

63

67

*La région Ile-de-France compte beaucoup plus de commerce que la province (en 2006, 15 pour 10 000 habitants contre 8 en province)

 

Ce taux varie aussi selon les caractéristiques des dirigeants :

 

Diplôme

Age

 

Diplômes du supérieur

Bac

Diplômes inférieur au bac

50 ans et plus

40 ans à moins de 50 ans

30 à moins de 40 ans

Moins de 30 ans

Ile de France

70

59

55

67

66

61

56

Province

72

66

63

67

70

69

60

               

 Il varie encore selon le montant des capitaux réunis lors du démarrage de l’entreprise :

 

40 000€ ou plus

16 000 à 39 999€

8 000 à 15 999€

4 000 à 7 999€

2 000 à 3 999€

Moins de 2 000€

Ile de France

73

66

64

61

58

59

Province

79

73

66

64

62

60

 Enfin l’appartenance à un territoire à son importance : les créateurs des Yvelines ont un taux de pérennité de 71% contre la moitié en Seine-St-Denis (mais la progression en nombre d’entreprise y est plus forte), Paris se situant à 63%.

Départements

78

92

94

91

95

75*

77

93

Ile-de-France

Province

Taux pérennité

71

66

66

64

64

63

61

49

63

67

  *Paris concentre 38% des créations d’entreprises

 

SOMMAIRE

Les 16-30 ans sont réalistes, prêts à s’engager, sous réserves d’un équilibre vie professionnelle/vie personnelle ; 56% se disent intéressés par la création d’entreprise (dont 7% à court terme)

Un sondage auprès de 1 000 personnes de 16 à 30 ans par questionnaire auto-administré en ligne (méthode des quotas)

 

Les ¾ des jeunes ont confiance en ce qui concerne leur avenir personnel, bien plus que dans celui de la société française (35%), sans doute parce qu’ils ont le sentiment que la société accorde peu de place à leur réussite professionnelle (71%  disent non):

En %

Ensemble

Dont très confiant

Confiant

16-19 ans

20-24 ans

25-30 ans

Confiant dans leur avenir personnel

76

12

81

73

75

Confiant dans l’avenir de la société française

35

2

40

34

33

           

 Les jeunes sont plutôt réalistes, ambitieux mais aussi inquiets selon leur situation (en activité professionnelle, au chômage, étudiant) ; 13 adjectifs leur était proposés pour caractériser leur état d’esprit ; leurs réponses ont été les suivantes, d’une part en ce qui concerne les caractéristiques les plus adaptées à la vie professionnelle :

 

Réaliste

Ambitieux

Responsable

Autonome

Curieux

Indépendant

Serein

Engagé

Tous les jeunes

32

22

18

16

15

10

7

6

En activité profession-nelle

35

17

17

17

14

12

7

5

Chômeur

23

14

18

8

12

6

3

3

étudiant

28

33

21

16

18

9

7

9

 D’autre part, les caractéristiques les moins favorables à la vie professionnelle, où les chômeurs sont très présents :

 

Inquiet

Blasé

Révolté

Solitaire

Idéaliste

Tous les jeunes

21

18

10

9

6

En activité professionnelle

21

20

12

16

5

Chômeur

31

25

10

7

11

étudiant

17

13

8

11

6

 Les jeunes mettent grandement en avant les valeurs respect, famille, et honnêteté et peu celles de patrie, spiritualité ou laïcité, fraternité et honneur, avec  toutefois des variations fort discriminantes selon leur sympathie pour la droite ou la gauche :

 

Respect

Famille

Honnêteté

Liberté

Travail

Solidarité

Egalité

Justice

Argent

Toutes citations

58

41

36

25

22

21

19

17

16

Dont en 1ére citation

26

18

10

9

6

5

6

4

4

Sympathisants de droite

58

43

33

18

30

9

14

17

21

Sympathisants de gauche

53

38

36

32

15

28

25

17

9

 

Mérite

Indépendance

Honneur

Fraternité

Laïcité

Spiritualité

Patrie

Toutes citations

13

10

8

5

4

3

3

Dont en 1ére citation

3

3

2

1

1

1

1

Sympathisants de droite

19

9

11

4

5

3

8

Sympathisants de gauche

13

11

7

7

6

4

1

Une grande majorité est prête à s’engager dans des associations culturelle, sportive ou de loisir (72% dont 25 tout à fait) ou une association humanitaire (63% dont 21 tout à fait), mais peu dans un parti politique (17%) ou un syndicat (25%) ;  les sympathisants de gauche y sont les plus prompts.

Prêt à s’engager dans

Une assoc culturelle, sportive, de loisir

Une assoc humanitaire

Un syndicat

Un parti politique

Ensemble

72

63

25

17

Femmes

71

69

22

13

Hommes

73

57

28

23

Sympathisants de gauche

80

74

39

23

Sympathisants de droite

67

59

20

27

Une majorité de répondant dit être prêt à changer de région tout d’abord pour se rapprocher de la famille, du conjoint, des amis (83%), pour trouver un travail plus intéressant (73%), trouver un emploi mieux payé (69%), trouver un emploi (64%) voire suivre une formation (50%). Une majorité (70 à 76%) est prête à effectuer un séjour à l’étranger pour acquérir une expérience, apprendre une langue étrangère, découvrir une culture différente ; la moitié est prêt à y déménager pour y trouver un emploi plus intéressant ou mieux payé.

 

Ce qu’est à leur sens la réussite professionnelle : Les ¾  d’entre eux pensent y parvenir ; elle est avant tout un équilibre de vie entre famille/loisirs et travail ; les différences selon leur situation sont assez peu marquées, hors le rapport vie professionnelle/vie de famille-loisirs :

 

Equilibre vie famille-loisirs/vie professionnelle

Travailler pour une entreprise dont on est fier

Gagner beaucoup d’argent

Exercer des responsabilités importantes

Faire des rencontres intéressantes

Tous les jeunes

39

21

20

12

8

En activité professionnelle

42

19

21

11

7

Chômeur

35

24

17

13

11

étudiant

35

23

19

14

9

Les 2 éléments les plus importants pour réussir sa vie professionnelle sont le travail et la motivation, avec quelques différences marquées selon les situations :

 

travail, effort

motivation

Réseaux et relations

Confiance en soi

Talent

Chance

Etudes

Réputation

Diplôme

Tous les jeunes

53

52

29

23

12

10

9

9

En activité profession-nelle

55

52

29

23

14

10

6

4

Chômeur

45

51

37

22

9

16

5

6

étudiant

53

52

28

21

10

8

15

12

 Le statut professionnel souhaité se focalise sur le fait d’être à son compte ou salarié d’une entreprise privée, peu sur le statut de fonctionnaire : dans l’idéal, quel statut souhaitent-ils ?

 

Indépendant, à son compte, chef d’entreprise

Salarié d’une entreprise privée

Fonctionnaire

Ne pas travailler pour par exemple s’occuper de sa famille

Ensemble

38

38

19

5

16-19 ans

43

36

17

4

20-24 ans

39

40

19

2

25-30 ans

35

38

20

7

 Pour ceux qui souhaitent devenir salarié, la grande entreprise est davantage recherchée et la TPE beaucoup moins ; les plus jeunes sont davantage attirés par le groupe international, mais aussi par les TPE (sans doute ceux en activité professionnelle), alors que les 20 ans et plus ont des choix assez proches :

Salarié de

Grande entreprise

Dont grand groupe international

Dont grande entreprise française

PME

TPE

Ensemble

58

30

28

31

11

16-19 ans

60

40

20

23

17

20-24 ans

57

26

30

39

5

25-30 ans

58

27

31

32

10

Pour ceux qui choisissent le fait d’être indépendant/à son compte/chef d’entreprise, 7% souhaiteraient créer à court terme et 49% à moyen ou long terme ; les plus jeunes sont les plus enclins à envisager de créer (59% pour les 16-19 ans, 56% pour les 20-24 ans et 46% pour les 25-30 ans).

 

Les raisons pour lesquelles ils souhaitent créer se regroupent en deux sous-ensembles très inégaux, l’indépendance/la liberté (79%) d’une part, la réalisation de soi, le challenge (17%) d’autre part  et une raison complémentaire, celle de gagner plus, d’avoir un  meilleur salaire (11%)

(Les réponses ne sont pas suggérées, plusieurs raisons peuvent être citées ; 10% n’ont pas répondu, 7% opposent une raison autre et 3% disent ne pas pouvoir faire autrement pour exercer leur activité libérale).

 

Les raisons citées en direction de l’indépendance sont :

 

Etre son propre patron, ne pas avoir de hiérarchie

au-dessus de soi

L’indépendance

Gérer son  emploi du temps

Faire ce que je veux

Avoir davantage de liberté

%

27

19

11

9

6

 Les raisons citées en direction de la réalisation de soi sont :

 

Réaliser un projet, créer quelque chose

S’accomplir

Avoir des responsabilités

La challenge, le défi que cela représente

%

8

5

3

1

Les raisons citées montrent combien le fait de vivre sa vie de façon autonome et libre, dépassent de loin le projet que l’on peut construire ; c’est une expression culturelle très française, conduisant à ce que la plupart des créations d’entreprise se traduisent par la création de son propre emploi, et très peu par des projets de développement.

 

Les 44% de l’échantillon ne souhaitant pas créer une entreprise ont été interrogés sur les raisons avancées pour ne pas crée (les raisons ne sont pas suggérées): risques, responsabilité, coûts, temps à y consacrer sont les principales raisons évoquées :

Trop de

risques

Responsabilités

Compliqué

Couteux

Pas envie

Temps passé

Contraignant

stress

La période n’est pas propice

%

18

15

12

11

10

10

6

6

3

 Paradoxalement  ceux qui choisissent de créer parlent de liberté, alors que ceux qui ne font pas ce choix parlent de contraintes, de complexité, de coût, de risque s’inscrivant dans une autre démarche.

SOMMAIRE

Un retour à l’emploi incertain malgré le suivi d’une formation post formation initiale

 Analyse de la génération 2004, sortie de la formation initiale, ayant suivi à nouveau une formation dans les 3 premières années de vie active et situation au regard de l’emploi 2 ans après cette nouvelle formation.

 

Qui a suivi une nouvelle formation dans les 3 ans de leur sortie de formation initiale et pourquoi ce suivi de formation ?

Les moins diplômés sont les plus nombreux à avoir suivi une nouvelle formation, du fait de leur chômage ; par contre, les bac à bac+2 sont ceux qui ont le plus souvent repris des études pour de meilleures perspectives professionnelles.

Type de diplôme

% ayant reprise une formation

% ayant reprise des études

Tous sortants confondus

Taux de chômage en 2007

Non diplômé

30

19

17

32

CAP/BEP/MC tertiaire

11

4

8

21

CAP/BEP/MC Industriel

6

4

9

15

Bac pro/techno tertiaire

12

16

11

16

Bac pro/techno industriel

5

5

7

9

Bac général

10

16

6

14

Bac+2 tertiaire

6

10

9

10

Bac+2 industriel

3

6

6

6

Licence pro

1

1

2

5

LSH, gestion, droit

4

6

3

9

M1

4

6

5

10

M2 LSH, gestion, droit

2

2

3

6

Ecoles de commerce bac+5

0

0

1

5

Ecoles d’ingénieur

2

1

4

4

Doctorat

0

0

2

7

Autres

4

4

7

 

Total

100

100

100

14

63% de ceux qui ont suivi une autre formation que l’initiale sont des sans diplôme, des CAP ou bac pro tertiaire et bac général ; il en est de même pour 65% de ceux qui ont repris des études ; toutefois les sans diplôme ont bien plus repris une formation que des études ; ce sont aussi les plus au chômage. Les filles se sont plus souvent engagées dans une nouvelle formation que les garçons. Les enfants de cadre pour leur part privilégient la reprise des études, alors que ceux d’ouvriers/employés une formation le plus souvent conseillée par pôle emploi.

 

Rappelons qu’en moyenne, 80% des jeunes de la génération 2004 ont passé plus de 18 mois en emploi au cours des 3 premières années après leur sortie de formation initiale contre 40% pour ceux qui ont entrepris une formation.

 

 

Pourquoi ? 47% ont suivi une formation suite à un chômage ou à une situation d’inactivité (pour 60% d’entre eux l’ANPE ou les missions locales sont à l’origine de cette formation), alors que 25%  ont quitté leur emploi, le plus souvent volontairement,  pour continuer à se former et 19% ont embrayé cette formation suite à leur formation initiale.

La durée des stages est plus courtes pour ceux qui sont sans emploi (environ 55% moins de 6 mois) et plus longues pour ceux qui poursuivent une nouvelle formation à la sortie des études ou en quittant leur emploi volontairement (dans ce dernier cas, reprise d’études dans le cadre d’un rythme « scolaire »)

Les résultats de ces stages au regard du taux d’emploi à 5 ans : ceux qui ont quitté leur emploi pour se perfectionner ont un taux d’emploi bien plus levé que les ex chômeurs ou inactifs

Situation antérieure à la formation

Chômage

Inactivité

Formation initiale

Emploi

Taux d’emploi à l’issue de la 5éme année

59

62

70

80

Pour affiner ces résultats et tenir compte des différentes trajectoires, la notion d’initiative offensive et défensive a été introduite, en la combinant avec la période d’entrée en formation :

Type de formation

Taux d’emploi à l’issue de la 5éme année

Formation au cours de la 2éme année après un épisode d’emploi

84

Formation au cours de la 1ére année après un épisode d’emploi

82

Formation au cours de la 3éme année après un épisode d’emploi

71

Formation directement après la sortie du système éducatif

70

Formation au cours de la 1ére année après un épisode de chômage ou d’inactivité

62

Formation au cours de la 2 ou 3éme année après un épisode de chômage

59

Formation au cours de la 2 ou 3éme année après un épisode d’inactivité

54

Ces résultats rappellent combien la capacité offensive et le « background » du postulant sont essentiels pour trouver un emploi, le stage n’étant pas suffisant pour se repositionner.

 

SOMMAIRE

L’emploi dans les TPE, 20% du secteur marchand, surtout concentré dans les 3 à 9 salariés

La note ne prend pas en compte les entreprises sans salarié, et les entreprises de l’agriculture/pêche/sylviculture pour s’attacher à décrire les salariés des TPE.

 

L’importance de l’emploi dans les TPE et son évolution :

En 2006, les TPE de 1 à 9 salariés sont 83% des entreprises employeur et 21% de l’emploi salarié marchand (entre 19 et 21% selon la source observée), chiffre qui ne comprend pas les non salariés évalués à 700 000 (elles seraient alors 25% de l’emploi marchand) ; les TPE pèsent autant en emplois salariés que les entreprises de plus de 5 000 salariés ; leur poids n’a par ailleurs pas changé depuis 1985, contrairement aux grandes entreprises (celles de plus de 1 000 salariés) :

Nbre de salariés

1 à 9

10 à 19

20 à 49

50 à 250

250 à 1 000

1 000 à 5 000

5 000 et plus

Total

2006

21

9

13

15

8

12

21

100

1985

22

9

15

18

10

10

17

100

Effectifs 2006 en milliers

3 300

1 450

2 000

2 350

1 250

1 900

3 300

15 550

 Selon les activités, le poids des salariés dans les TPE varie grandement (entre 6 et 45% de l’ensemble des salariés de l’activité) :

Activité

Proportion de salariés dans les TPE

Répartition des salariés

Dans les TPE

Dans l’ensemble des entreprises

Services aux personnes

45

7

3

Hébergement et restauration

38

11

6

Arts, spectacles, activités récréatives

36

3

2

Immobilier

35

3

1

Construction

34

16

9

Services aux entreprises, activités spécialisées, tech et scientifiques

25

10

8

Commerce de détail, gros, commerce/répar auto

24

23

19

Enseignement

21

2

2

Santé

15

3

4

Services aux entreprises, administratif et de soutien

13

4

6

Activités financières et d’assurance

12

3

5

Services aux entreprises, information et com

9

2

4

Industrie

9

10

22

Transports, entreposage

6

3

9

Total

20

100

100

       

 Constat est fait que les TPE créent davantage d’emploi que leur poids ne l’induit, lorsque la conjoncture est favorable, n’en détruisant qu’à hauteur de leur poids en période défavorable : ainsi entre 2005 et début 2008, les TPE ont contribué à environ 1/3 des emplois nets (36% dans la construction), alors qu’elles ne pèsent que 21% de l’emploi salarié ; à l’inverse, entre fin 2008 et 2009, elles n’ont contribué qu’à 21% de la création nette d’emploi.

 

Les caractéristiques des salariés des TPE

 

89% sont en CDI, les ¾ étant à plein temps ; la proportion de CDD y est toutefois plus importante que dans les entreprises de plus de 10 salariés, notamment du fait des contrats d’apprentissage bien plus nombreux (la moitié des CDD dans les TPE) ; les TPE emploient de fait 4 fois plus de salariés en alternance que les autres entreprises (6,8% contre 1,6) et 2 à 3 fois plus de salariés en contrat aidé hors alternance.

Le temps partiel se concentre sur les femmes (40% le sont contre 10% pour les hommes, contre 30 et 6% pour les autres entreprises).

Le recours à l’intérim est très faible : 2,5% des TPE (6% dans la construction, 4% dans l’industrie et 1,5% dans le commerce et les services) y font appel contre 1/3 pour les plus de 10 salariés en juin 2005 ; les TPE utilisatrices ont en moyenne sollicité 19 jours de travail en intérim.

 

Par contre la durée du travail est plus importante : 36,4hres en moyenne pour les salariés à temps complet en décembre 2009 contre 35,6hres pour les autres entreprises ; 27% des salariés des TPE ont une durée hebdomadaire supérieure à 39hres, contre 8% pour les plus de 10 salariés et 11% une durée comprise entre 36 et 39hres.

Une enquête de la Chambre de Métiers d’Alsace au 2éme trimestre 2011, montrait que 42% des entreprises artisanales avaient maintenu un horaire de 39hres ; mais prés des ¾ des dirigeants interrogés souhaitaient un retour aux 39hres. 41% mettent en avant que les 35hres se sont accompagnés d’un changement de mentalité des salariés,  22% la difficulté de compenser la baisse du nombre d’heures productives et 21% la baisse de compétitivité de l’entreprise. Toutefois pour 32% les 35hres ont permis une amélioration des conditions de travail, pour 27% une amélioration des relations avec les salariés et pour 23% une meilleure organisation du travail.

 

Les salaires nets (en 2008) sont par contre moins importants : 1 739€ en montant moyen mensuel, un écart qui augmente avec la taille des entreprises, mais qui s’explique aussi par des différences d’âge, de qualification et de secteur d’activité :

Nbre de salariés

1 à 9

10 à 19

20 à 49

50 à 99

100 à 249

250 à 499

500 et plus

Moyenne

Montant mensuel

1 739

1 916

1 998

2 041

2 065

2 141

2 283

2 069

Ecart aux TPE en %

 

10

15

17

19

23

31

19

De plus, 11,6% seulement des salariés des TPE bénéficient soit d’un intéressement, d’une participation, d’un PRR ou d’un PERCO contre 70,6% pour les plus de 10 salariés.

 

1 sal

2 sal

3-5 sal

6-9 sal

11-19 sal

Moyenne toute taille

%

36,4

32,1

23,7

18,0

11,3

9,8

24% sont concernés par la revalorisation du SMIC, contre 9% pour les 20 à 49  salariés, 6% pour les 100 à 500 salariés et 3% pour les plus de 500 salariés ; plus la TPE est petite, plus la revalorisation est fréquente :

Selon l’ACOSS en 2010, les TPE sont celles qui bénéficient le plus des politiques d’allégement de charges sociales : un taux d’exonération en 2010 de 10,9%, 5 points de plus que pour les autres entreprises.

 

0 à 9 sal

10-19 sal

20-249 sal

250 sal et plus

Total

Taux d’exonération

10,9

8,7

6,1

3,5

5,8

 Toutefois, selon l’ACOSS les taux d’impayés à 15 mois sont nettement plus importants pour les plus petites des TPE et décroit au fur et à mesure que la taille augmente

 

En termes de recrutement, l’utilisation du réseau de relations est beaucoup plus fréquente que pour les autres entreprises ; toutefois le recours à Pôle Emploi n’est pas négligeable en 2010 puisque 1,6 million d’offres ont été déposées par les TPE (surtout pour des contrats courts et souvent saisonniers) ; le rapport fait remarquer que Pôle Emploi est toutefois plus tourné vers les entreprises plus grandes, alors que les difficultés de recrutement sont plus grandes pour les TPE.

Par ailleurs les perspectives de carrière sont plus restreintes du fait de la petite taille, obligeant à changer d’employeur pour évoluer.

 

 

SOMMAIRE

Plus d’emploi dans les commerces/services et moins de productivité entre 1979 et 2008

La part de l’emploi marchand dans le commerce/services est passée de 46,6% en 1978 à 65,8 en 2008, alors que celle de l’industrie passait de 31,8% à 19,9 :

Part de l’emploi total en %

Services/commerce

Industrie

Construction

Agriculture,

Sylviculture pêche

2008

65,8

19,9

10,5

3,8

1979

46,6

31,8

11,3

10,3

                L’intérim est reventilé au sein des activités où il est employé

 

Cette évolution est inégale selon les secteurs d’activité ; observons les activités les plus importantes au sein de l’industrie, et au sein des services/commerce :

Industrie

 

Services/commerce

Activité

2008

1978

 

Activité

2008

1978

Agro-alimentaire

17,8

10,9

 

Commerce (détail, gros, auto, réparation)

30,0

37,7

Métallurgie/métaux

13,7

14,7

 

Activité de service administratif et de soutien aux entreprises

12,4

7,5

Caoutchouc, plastique…

9,5

8,6

 

Transports et entreposage

11,6

14,1

Matériel de transport

8,3

9,3

 

Activité d’ingénierie, de contrôle et d’analyses techniques

10,1

6,7

Bois, papier, imprimerie

7,1

7,0

 

Hébergement et restauration

8,6

7,5

Machines et équipements

6,4

6,2

 

Activité financière et d’assurance

7,0

9,2

Textile, habillement

4,2

14,2

 

Arts, spectacles, activités récréatives

4,3

2,9

Produits informatiques, électroniques et optiques

4,1

4,2

 

Informatique et communication

3,3

1,6

Eau, assainissement, gestion déchets

4,1

1,2

 

Recherche&développement

1,8

1,9

Chimie

4,0

4,3

 

Activités des ménages en tant qu’employeur

1,9

1,5

Electricité, gaz

3,7

2,6

 

Edition, audiovisuel, diffusion

1,7

1,6

Equipements électriques

3,0

3,0

 

Télécommunications

1,2

2,0

Industrie pharmaceutique

2,3

1,3

 

Autres services

6,0

6,0

Autres

11,7

12,6

       

Total

100

100

 

Total

100

100

             

Par contre le gain en productivité du travail a baissé : de 2,6% par an en moyenne dans les années 80, elle passe à 1,9% dans les années 90, puis à 1% entre 2000 et 2008 ; elle atteignait 5% au cours des 30 glorieuses.

Les gains de productivité varient selon les secteurs d’activité :

– En agriculture, ils sont très élevés jusqu’au milieu des années 90, de l’ordre de 6% en moyenne par an, pour chuter à 2,4% en moyenne sur la période 2000-2008.

– Dans l’industrie, la progression a été en moyenne de 3% jusqu’au milieu des années 2000, du fait à la fois des progrès technologiques mais aussi de nouveaux modes de management (juste à temps, flux tendus, équipes autonomes…), le passage aux 35 heures ayant été absorbé par ces gains de productivité.

-Dans la construction, la productivité croit en moyenne de 1,9% entre 1980 et 1989, pour baisser ensuite du fait de la forte progression du second œuvre, notamment de l’entretien-amélioration des bâtiments (en 1980, il représentait 59% de l’emploi et 68% en 2002).

– Dans les services, on passe de 1,9% au cours des années 80 à 1,1% au début des années 90 puis à 0,8% entre 2000 et 2008 ; les services aux particuliers connaissent du fait de leur spécificité, des hausses de productivité faibles.

 

 

Le changement de modèle économique face à la concurrence : l’exemple du commerce de détail d’équipements automobiles

L’autofocus N°48, la lettre de l’observatoire de l’ANFA

4 031 entreprises en 2009, une hausse de 28% en nombre d’entreprises depuis 1998. Un secteur où 88% des entreprises sont des TPE, employeurs de la moitié des salariés de ce secteur, mais aux profils différents (indépendants d’une part, franchises de marque d’autre part). L’étude se focalise sur les enseignes.

Dans ces dernières, entre 1980 et 2000, les emplois salariés sont passés de 7 600 à 24 800 ; toutefois en 2001, l’emploi chute de 8% sur une seule année du fait de la saturation du marché, conduisant à une restructuration du secteur par une politique de rachat d’entreprise.

Le modèle économique est le plus souvent emprunté à la grande distribution, avec une centralisation des achats, une politique de bas prix, une trésorerie fondée sur le paiement immédiat du client, alors que les fournisseurs sont payés avec décalage ; ce modèle s’appuie sur la rationalisation des process de travail, une faible qualification de la main d’œuvre, mais une promotion interne.

 

4 types différents d’activité constituent ce secteur :

-Les centres auto, crées à l’origine autour d’un magasin de pièces, ont développé une gamme de produit complémentaire (pneumatique, audio/vidéo…) sous leur marque et une partie atelier pour le montage des pièces vendues s’élargissant à des prestations mécaniques, électroniques et d’entretien.

– Les centres de réparation rapide : à l’origine une mono activité (changement de pot d’échappement…) qui se diversifie (prestations de mécanique et d’électronique), du fait de la baisse de l’activité et de la fiabilité plus grande des équipements

– Les pneumatiques, un marché de remplacement où toutefois la baisse de la vitesse et le développement de la concurrence, les a conduit aussi à diversifier en direction de l’entretien/réparation auto voire poids lourds.

-Les spécialistes du vitrage, traditionnellement le fait des carrossiers a vu l’implantation de spécialistes tels carglass (basé sur le travail au lieu choisi par le client) ; ce dernier détient 30% du marché alors que les services carrossiers des concessions détiennent 40% de ce marché, au détriment des carrossiers indépendants.

On assiste ainsi à une homogénéisation des services entre enseignes et l’élargissement des activités envers de nouvelles clientèles (contrats spécifiques d’entretien en direction de flottes d’entreprises, vente d’équipements en ligne, prestations en direction des deux roues, du covoiturage, des voitures électriques), et à la poursuite de process tayloriste, alors que les CRA jouent la qualification.

En termes d’emploi, le choix est fait d’une faible qualification. 47% des salariés sont ouvriers (essentiellement non-qualifiés et jeunes), 26% des employés ; les enseignes recrutent plus que les indépendants : 40% ont recruté en 2009 contre 33% pour les indépendants en commerce/réparation auto(CRA), dont prés de la moitié en renouvellement de poste ; le recrutement touche d’abord des postes de mécanicien, démonteur auto et monteur pneumatique. ¼ des embauches se fait en CDD, avec un recours à l’intérim 3 fois plus fréquent que chez les CRA ; les salaires y sont plus faibles.

SOMMAIRE

2 millions de personnes (8% de la population ayant un emploi), dont 19% d’indépendants travaillent dans le commerce de détail ou l’artisanat commercial Insee Première

Source : enquêtes emploi 2006, 2007 et 2008 auprès de 72 000 personnes de 15 ans et plus)

Le commerce à dominante alimentaire occupe quasiment la moitié des effectifs, dont les 2/3 parmi ces commerces sous forme d’hypermarchés, grandes surfaces et petites surfaces vendant d’autres produits que l’alimentation).

Activités

Total

à prédominance alimentaire

Hypermarchés

Grandes surfaces

Artisanat

Magasin spécialisé

Petites surfaces

Sous-total

Effectifs

2 115 100

286 100

270 800

204 400

129 700

73 700

964 700

% dans les effectifs

100

13,5

12,8

9,7

6,1

3,5

45,6

               

 

Activités

Culture, loisirs

Chaussures, habillement

Aménagement de l’habitat

Pharmacie, orthopédie

Equipement du foyer

Hors magasin

Autre équipement de la personne

Autres magasins

Effectifs

210 300

199 800

175 600

142 600

132 000

106 100

98 300

85 700

%

9,9

9,4

8,3

6,7

6,2

5,0

4,6

4,1

 

Prés de 400 000 sont indépendants (19% contre 11% en moyenne dans les autres secteurs), un peu plus de 100 000 cadres (5%), 168 600 responsables de magasin (salarié ou mandataire, 8%), soit 32% chefs d’entreprise, responsable de magasin ou cadres. Par ailleurs 46% (963 700) sont employés, principalement vendeurs (72%), caissiers (19%) ou employés administratifs (9%). Enfin 289 100 sont ouvriers de type artisanal (dont 47% des ouvriers qualifiés et de nombreux apprentis parmi les ouvriers non qualifiés).

Les femmes sont nombreuses (60% des effectifs contre en moyenne 39% dans les autres secteurs marchands) ; elles sont 85% des caissiers et employés de libre service, mais seulement 48% des chefs d’entreprise, cadres et responsables de magasin. La population y est plus jeune (1/3 moins de 30 ans contre 22% en moyenne). ¼ n’ont aucun diplôme (idem pour les autres secteurs), 56% au plus le bac (47% pour les autres secteurs) et 19% une formation dans l’enseignement supérieur (26% pour les autres secteurs).

 

28% des effectifs sont à temps partiel (contre 15 pour l’ensemble de secteurs d’activité), mais beaucoup plus dans les emplois de caissière et d’employés de libre-service (52%). Les femmes sont 39% à temps partiel contre 10% pour les hommes.

78% travaillent habituellement  le samedi et 19% le dimanche (30 et 10% dans les autres secteurs); 88% travaillent habituellement ou occasionnellement le samedi ou le dimanche (52% dans les autres secteurs) et 25% le soir (32% pour les autres secteurs) ; peu souvent la nuit (11% contre 15).

86% ont des emplois en CDI (87% pour les autres secteurs) et 9% un CDD ; 3,7% sont des apprentis (2,1 pour les autres secteurs) et 1,1% des intérimaires, un pratique moins répandu que dans les autres secteurs (3,7%).

 

Un zoom sur le commerce alimentaire spécialisé (boulangeries-pâtisseries, boucheries-charcuteries, poissonneries…) : leur part de marché est tombé de 22% en 1993 à 17% en 2007 (notamment pour deux produits, la viande et le pain); cette baisse s’est fortement enrayée depuis les années 2000.

La part de marché des formes de vente par produit en 2000 est la suivante :

 

Pain, pâtisserie

Viande, produits dérivés

Fruit, légume

Poisson

Boissons

Produits laitiers

Commerce alimentaire spécialisé

72

25

13

10

6

3

Petite surface alimentaire

4

6

13

11

9

10

Grande surface alimentaire

24

69

74

79

85

87

Total

100

100

100

100

100

100

Le nombre de magasin est passé de 120 000 à 106 00 (-12%) ; la chute est inégale, avec par exemple 40% en moins dans les boucheries-charcuteries en 15 ans, mais un  nombre quasi égal de boulangeries-pâtisseries, et une hausse de 2% annuel pour les cavistes/magasins alimentaires spécialisés.

Ces magasins employaient en 2007, 304 000 personnes (90% ont au plus 5 salariés) ; la taille moyenne des magasins a augmenté (2,3 personnes en 1993 contre 2,9 en 2007).

 

SOMMAIRE

E-commerce : une rentabilité pas toujours au rendez-vous et un consommateur désormais très averti, inscrit dans une tribu

Un premier constat, la forte arrivée en 2011 et 2012, des enseignes physiques et des marques dans l’e-commerce, notamment parce que c’est tendance.

Un second constat, un certain retour sur les illusions : la croissance de 25% dans l’e-commerce est en fait de 5%, si l’on exclut les nombreuses nouvelles arrivées ; ¼ des activités e-commerce ne sont pas rentables (même chez les plus grands) ; pour y vendre, il faut non seulement être visible, générer un grand trafic, mais aussi vendre en ligne.

Un troisième constat : le consommateur a changé. Il a désormais l’habitude du choix, celle de comparer (il a beaucoup gagné en agilité), celle de s’informer auprès des autres consommateurs présents sur la toile (une façon d’être en tribu); 81% le font avant d’acheter, y compris en magasin ; il est influencé mais il influence aussi les sites vendeurs de pas ses exigences. De passif et passablement informé, il est devenu acteur et libre.

Un nouveau système de valeur se met en place :

Dans les années 90, selon Stéphane Hugon, les valeurs dominantes étaient l’indépendance, l’autonomie, l’individualisme, avec à la clé un certain désenchantement ; dans les années 2010, des valeurs plus collaboratives émergent ; on se reconnait dans des idéaux communautaires ; c’est le sentiment d’appartenance qui nous construit (cf face book…)

Aimer un produit, le recommander, c’est chercher un statut, une validation positive par sa tribu.

« Acheter, c’est donc communiquer… Le consommateur n’est donc plus une cible extérieure aux messages qu’il reçoit, il est véritablement média, vecteur d’influence, intégré à la chaine de décision d’achat ». Il faut  toucher le consommateur au moment clé où l’on a le plus de chance d’influencer sa décision. Il faut donc travailler son offre pour avoir un positionnement clair et percutant et être à la hauteur des promesses faites (il ne suffit pas de séduire) ; il faut aussi introduire du social et de la recommandation dans l’acte d’achat.

SOMMAIRE

La recherche publique utilisée largement par les lauréats du concours création innovante du ministère de la Recherche

Depuis le lancement du concours, sur les 17 400 projets présentés, 2 543 ont été lauréats. Ces derniers ont crée 1 300 entreprises ; le taux global de création pour les projets « création-développement » est de 92% et de 21% pour les candidats « en émergence ».

 

3 ans après leur création, 95% sont toujours en activité et 88% ont dépassé le stade critique des 5 ans.

 

En 2011, 149 lauréats ont été retenus.

126 projets « création-développement », présélectionnés par les jurys régionaux, ont conduit au choix de 67 lauréats ; ces derniers recevront une subvention d’un montant moyen de 214 224 € pour financer jusqu’à 60% de leur programme d’innovation.

Par ailleurs, 82 lauréats dits « en émergence » recevront, à titre personnel, une subvention d’un montant moyen de 31 000 € pour financer jusqu’à 70 % des prestations nécessaires à la maturation et à l’établissement de la preuve du concept de leur projet.

 

63% des projets des lauréats ont mis en œuvre les résultats  de la recherche publique (dont 38% à l’université) ; le recours à la recherche publique est en nette hausse depuis 1999 :

Périodes

1999-2001

2002-2006

2007-2010

2011

% ayant mis en œuvre les résultats de la recherche publique

35 à 38

39 à 50

55 à 59

63

Les 2/3 sont ou ont été hébergés et accompagnés dans le cadre d’un incubateur public.

36% des projets récompensés sont localisés dans le secteur pharmacie/sciences du vivant/biotechnologies, 22% dans celui de l’informatique, 15% dans l’électronique, signal et télécommunications et 15% dans le secteur de la chimie et de sciences des matériaux.

29% des projets viennent de Rhône-Alpes, Paca et Languedoc-Roussillon et 23% de l’Ile-de-France.

 

49% des porteurs de projet sont titulaires d’un doctorat, 25% détiennent un diplôme d’ingénieur et 3% viennent d’une école de commerce ; 14% sont aussi diplômés de l’enseignement supérieur, mais d’un niveau inférieur au doctorat.

SOMMAIRE

Les couveuses : les bénéficiaires en sont surtout les femmes, les diplômés de l’enseignement supérieur, les personnes en recherche d’emploi

Rapport d’activité sociétal 2010 de l’Union des Couveuses, calé sur les données de 55 adhérents présents dans 170 lieux d’accueil et pour compléter, rappel du rapport « Evaluation du dispositif régional d’aide aux couveuses et coopératives d’activité et d’emploi  (CAE)» Conseil Régional d’Ile de France/Plein sens juillet 2009

 

Le bilan 2010 : 4 100 entrepreneurs à l’essai et 1 000 créations d’entreprise.

 

62% ont un projet localisé dans les services, 12% dans le commerce, 10% dans l’artisanat, 8% dans des activités culturelles et artistiques.

 

Profil : 

63% sont des femmes.

80% ont un niveau d’étude supérieure (bac+2, 39% et 41% au-delà).

68% ont entre 26 et 45 ans ; peu moins de 25 ans (8%) et 24% plus de 45 ans

Lors de leur entrée en couveuse, 91% étaient demandeurs d’emploi dont 30% chômeurs de longue durée.  A la sortie, 58% ont crée leur entreprise (essentiellement en entreprise individuelle, 73%) ; 16% ont retrouvé un poste de salarié.

 

L’évaluation en Ile de France en 2009, est fondée sur un travail d’enquête qualitative (16  responsables de structure  et 24 porteurs de projet interrogés) et une enquête par questionnaire (563 répondants soit 38% des projets en couveuses et 306 répondants pour les  coopératives d’activité, soit 37% des projets).

On recense 7 couveuses et 6 CAE, avec un effectif entrant de 457 en couveuse et 356 en CAE et un cumul de 1 423 bénéficiaires de couveuses entre 2005 et 2008 et de 821 en CAE. Les résultats  de cette étude confirment ceux du rapport national d’activité des couveuses.

 

Le profil : les 2/3 sont des femmes. Les ¾ des porteurs de projet sont issus de l’enseignement supérieur (dont 30% de niveau bac+5) ; 76% des bénéficiaires de couveuse, localisés à Paris, sont d’un niveau bac +3 et au-delà contre 50% pour ceux localisés dans les autres départements de la région.

Très souvent demandeurs d’emploi, ils sont dans des situations financières tendues et difficiles ».

Noter que 20 à 30% ont déjà eu une expérience d’indépendant.

En CAE, 80% souhaitent surtout créer leur emploi, notamment dans les domaines artistiques, du conseil, de la formation et de l’informatique, ce qui explique que 43% n’envisagent pas ou peu d’investissement.

SOMMAIRE

Les TPE, toujours en situation jugée moins favorable par leurs dirigeants que ceux des PME

53éme Enquête semestrielle d’OSEO conduite auprès de 30 000 entreprises de 1 à 249 salariés en mai, avec un retour de 3 561 réponses jugées complètes et fiables (46% de 1 à 9 salariés, 25% de 10 à 19, 20% de 20 à 49 et 9% pour les plus de 50) ; 27% appartiennent aux services, 26% à l’industrie, 20% au commerce, 7% au tourisme et 4% au transport.

 

Une approche de l’ensemble des entreprises interrogées :

46% envisagent une croissance de leur activité en 2011 et 40% en 2012. 40% pensent augmenter leur effectif en 2011 et 25% en 2012

49% prévoient d’investir en 2011, avec une hausse dans les équipements et une baisse dans l’immobilier ; pour les 1 740 entreprises ayant déclaré faire ou envisager des investissements en 2011, la répartition de ces derniers et les modes de financement envisagés sont les suivants :

Type d’investissement

Mode de financement

Type

%

Mode

%

Immobilier (construction, locaux aménagements)

33

Autofinancement (y compris apports en fonds propres et subventions

40

Mobilier (matériel, véhicule)

60

Crédit bancaire à MT (33%) ou LT (9%)

42

Incorporel

7

Crédit-bail mobilier

16

   

Crédit-bail immobilier

2

Total

100

Total

100

       

27% disent avoir une bonne rentabilité et 29% une mauvaise rentabilité. 45% disent avoir une trésorerie excédentaire, 35% une trésorerie facile notamment du fait de l’obtention de concours bancaire ; 20% ont eu difficulté d’accès au crédit (13% une obtention partielle des crédits demandés et 7% aucune facilité bancaire accordée). Ceux ayant eu difficulté expliquent la situation du fait du niveau insuffisant de l’activité (46%), 40% du fait des garanties exigées, 36% du fait que le secteur d’activité est jugé trop risqué et 16% qu’il est méconnu par les banques ; mais 60% de ces dirigeants estiment par ailleurs que leur rentabilité est mauvaise.

Les entreprises exportatrices ou innovantes affichent des situations toujours plus favorables que les autres entreprises (deux fois plus en ce qui concerne la hausse de l’activité, nettement plus pour les embauches, et les investissements).

Par ailleurs, si l’on observe par activité, les services aux entreprises, le commerce de gros, l’industrie ont connu des réelles progressions, et la construction se redresse ; par contre, ce qui a davantage trait au marché des ménages (services aux particuliers, commerce de détail, tourisme…), connait maintien ou légère baisse.

 

Qu’en est-il plus spécifiquement des TPE ? Une situation toujours moins favorables que les entreprises de taille plus importante.

La progression attendue de l’activité 2011 est faible (+2,3% contre +5,4% pour les 10 à 49 salariés et +6,2% pour les plus de 50) ; il en est de même pour 2012, où la hausse attendue augmente avec la taille.

Oseo crée un « indicateur courant d’activité » (solde des opinions en hausse moins celles en baisse) ; celui-ci permet de comparer les résultats par taille :

 

1 à 9 sal

10 à 19

20 à 49

50 à 99

100 à 249

Total

Activité

+15

+39

+41

+50

+51

+29

Effectifs

-1

+17

+24

+27

+19

+11

 1/3 des entreprises de moins de 20 salariés disent avoir rencontré des difficultés de trésorerie contre 26% pour les autres (32% pour les non exportatrices, 24% pour les fortement exportatrices)

L’indicateur  avancé de trésorerie (même définition que pour l’indicateur courant d’activité) est moins favorable pour les TPE :

Indicateur avancé

1 à 9 sal

10 à 19

20 à 49

50 à 99

100 à 249

Ent export

Ent non export

Ent Inno-vante

Pour 2011

+1

+7

+8

+11

+5

+10

+5

+10

Pour 2012

+9

+ 19

+20/24

+13

+25

                 

En ce qui concerne l’investissement, l’indicateur est de -1 pour les TPE, +9 pour les plus de 10 salariés, à comparer aussi aux exportatrices (+11/19) et aux innovantes (+12 et -1 pour les non innovantes).

SOMMAIRE

Les défaillances, ce sont pour 70%, des entreprises d’au plus 2 salariés, pour les 2/3 des SARL, pour prés de 60% des entreprises de moins de 5 ans d’ancienneté ; au cours du premier semestre 2011 la situation s’est améliorée pour les créations de moins de 3 ans.

Chiffres retravaillés pour situer la place des TPE et des créations dans les défaillances depuis 2001

 

Une évolution des défaillances, marquante en 2008, puis 2009 mais une diminution en 2010 :

  2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Nbre de défaillances 43 402 44 933 46 950 48 342 49 295 47 091 49 850 56 162 61 595 58 674
Evolution N-1 en % -1,5 3,5 4,5 3,0 2,0 -4,5 5,9 12,7 9,7 -4,7

Qu’en est-il  en ce qui concerne les TPE ?

3 évolutions vont être comparées au regard de 2010, d’une part 2010/2009 (pour constater le redressement récent de 4,7%), d’autre part 2010/moyenne 2004-2007 (période qui précède la crise financière, 20,6% de progression) et enfin 2010/Moyenne 2001-2003 (période la plus favorable), avec 30,1% de progression.

 

Les entreprises de 3 à 9 salariés sont celles qui ont connu les hausses les plus fortes de défaillances, bien qu’elles ne soient que 22% des défaillances ; les défaillances les plus nombreuses sont par contre les entreprises sans salarié, pour lesquelles la liquidation est la règle habituelle ; noter que la structure des défaillances par tranche de taille n’a guère changé si l’on observe 2001 (l’année où il y a le moins de défaillance), 2009 (l’année où il y a le  plus de défaillance) et 2010:

Taille de l’entreprise en salarié

Nbre de défaillances en 2010

% de liquidation judiciaire en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moyenne 2004-2007

2010/moy2001-2003

Pas de sal ou inconnu

25 800

75,6

44

44,3

43,2

-3

9,4

28,5

De 1 à 2 sal

15 512

70,1

26,4

28,4

25,2

-3,1

20,1

24,4

3 à 5 sal

8 763

60,9

14,9

13

15,2

-6,3

50,3

52,4

6 à 9 sal

4 310

57,5

7,3

6,1

7,7

-9,2

51,2

52,8

Sous-Total

54 385

70,2

92,7

91,8

91,3

-3

20,6

32,3

10 à 19 sal

2 612

48,8

4,5

4,6

4,7

-11,2

20,1

17,8

20 à 49 sal

1 305

36,8

2,2

2,6

2,4

-10,3

29,1

52,4

50 sal et +

372

25

0,6

1

0,9

-31,2

0,5

-29,4

Total

58674

68,2

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

                 

 Les  fortes hausses sont seulement le fait de SARL ; noter aussi l’importance prise par les SARL entre 2001 et 2010 (de 54,5% des défaillances à 67,5%), correspondant aussi à un choix plus fréquent de cette structure juridique, alors que décroit l’importance des entreprises en nom individuel :

Nature juridique de l’entreprise

Nbre de défaillances en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moy 2004-2007

2010/moy2001-2003

SARL

39 594

67,5

54,5

66,5

-3,3

36

56,8

Nom individuel

14 336

24,4

33,3

25,2

-7,6

-4,6

-0,8

SAS ou SA

2 655

4,5

6,5

4,7

-9

7,4

-13

Autre

2 089

3,6

5,8

3,6

-4,9

2,6

-9,7

Total

58 674

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

               

Les entreprises les plus récentes (moins de 5 ans) sont aussi celles qui ont connu les plus fortes hausses ; leur poids s’est aussi accru entre 2001 et 2009 et 2010 (de 51,6% des défaillances à 59 puis 57) :

Ancienneté de l’enttreprise

Nbre de défaillances en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moyenne 2004-2007

2010/moy2001-2003

Moins de 3 ans

14 896

25,4

22,9

28,6

-15,3

27,8

50,1

De 3 à 5 ans

18 687

31,8

28,7

30,4

-0,2

32,5

41,6

Sous-total de moins de 5 ans

33 583

57,2

51,6

59,0

-7,5

30,4

45,3

6 à 10 ans

11 175

19

22,1

18,1

0,3

11,7

13,5

11 à 15 ans

5 311

9,1

12,5

9

-3,9

1,3

-3,6

16 à 50 ans

8 461

14,4

13,7

13,7

0,2

11,8

28,9

51 ans et plus

144

0,2

0,1

0,3

-14,8

105,7

176,9

Total

58 674

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

               

Rappelons qu’au cours des 3 dernières années, le nombre de création hors auto-entrepreneur a totalisé 854 000 entreprises pour un ordre de grandeur de défaillances sur 3 ans de 46 800 ; pour les 5 dernières années ce sont 1 465 400 créations toujours hors auto-entrepreneurs pour un ordre de grandeur de 101 700 défaillance ; soit un taux de défaillance de 7% pour les 5 premières années de création, sachant bien sur que nombre d’entreprises ont par ailleurs cessé sans passer par les défaillances.

 

Les secteurs d’activité les plus touchés ont été le bâtiment, le commerce et les services aux entreprises (80% des défaillances); si le commerce demeure le champ où les défaillances sont les plus nombreuses, les hausses sont plus importantes dans le bâtiment et les services aux entreprises, alors qu’elles diminuent dans le secteur de l’industrie :

Grand secteur d’activité

Nbre de défaillances en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moyenne 2004-2007

2010/moy2001-2003

Commerce

22 982

39,2

41,6

39,6

-5,7

17

28,1

Bâtiment

15 476

26,4

19,9

26,6

-5,6

35,6

62,9

Services aux entreprises

8 770

14,9

13,0

14,5

-1,7

40,3

46,3

Services aux particuliers

4 733

8,1

9,4

7,0

9,6

7,6

14

Industrie

3 303

5,6

8,5

6,5

-17,5

-9,5

-19,7

Transports

1919

3,3

4,3

3,2

-3,9

9,4

1

Total

58 674

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

               

7 secteurs ont été très touchés et 8 l’ont peu été :

Secteurs fins d’activité

Nbre de défaillances 2010

% dans les défaillances 2010

Evol 2010/2009

Evol 2010/moyenne 2004-2007

Evol 2010/moy2001-2003

Les secteurs les plus touchés

Serv administratifs aux entreprises

3 631

6,2

0,8

46,2

74,9

Activités scientifiques aux entreprises

3 560

6,1

-3,1

55,3

63,9

Services aux personnes (coiffure…)

2 200

3,7

9

49,6

70,9

immobilier

2 308

3,9

-17,2

59,8

42,6

Bâtiment

15 476

26,4

-5,6

35,6

62,9

Restauration

4 827

8,2

-2,4

26,7

50,6

Commerce de détail

7 822

13,3

-3,7

22,9

47,1

Les secteurs les moins touchés

Industrie

3 303

5,6

-17,5

-9,5

-19,7

Commerce interentreprises

3 553

6,1

-7,1

-5

-5,6

Hébergement

500

0,9

-20,1

-10,4

-13,2

Info/communication aux entreprises

1 579

2,7

-3,9

7

-9,7

Transports

1 919

3,3

-3,9

9,4

1

Santé/education/récréatif

2 533

4,3

10,2

13,4

-11,5

Commerce/répar auto

1 639

2,8

-6,5

4,3

3,6

Commerce de bouche/IAA

1 242

2,1

3,7

5,2

12,5

           

Une légère diminution des défaillances entre les premiers semestres 2009 (31 992), 2010 (31 217) et 2011 (30 694) ; cette diminution est plus sensible entre 2011 et 2010 pour les 3 à 9 salariés, de fait plus pénalisées les années antérieures :

En %

Pas de salarié

1 ou 2

3 à 5

6 à 9

Sous-total

10 à 19

20 à 49

50 et +

Total

Evol 1er semestre 2011/2010

2,0

0,1

-8,8

-11,9

-1,5

-5,1

-3,6

-2,0

-1,7

Une forte diminution aussi pour les entreprises de moins de 3 ans d’ancienneté (-19,8%) :

En %

Moins de 3 ans

De 3 à 5 ans

Sous-total

De 6 à 10 ans

Plus de 10 ans

Total

Evol 1er semestre 2011/2010

-19,8

2,4

-6,9

11,6

0

-1,7

Une forte diminution dans les transports, l’industrie et le bâtiment, mais une progression marquante dans les services aux particuliers (notamment les services à la personne +35%, la santé/action sociale +22,4%) :

En %

Commerce

Bâtiment

Services aux entreprises

Services aux particuliers

Industrie

Transports

Total

Evol 1er semestre 2011/2010

-0,6

-5,7

0,6

12,5

-9,1

-12,0

-1,7

 

SOMMAIRE

47% des auto-entrepreneurs sont localisés dans les services, où ils prennent le pas sur les entreprises classiques

En 2010, quand il se crée 100 entreprises nouvelles, dans le même temps ce sont 136 auto-entrepreneurs (151 dans les services, 131 dans le commerce, 121 dans la construction) :

Certaines activités sont très orientées vers l’auto-entrepreneuriat, telles l’enseignement, les activités artistiques (artistes de spectacles vivants et les prestations qui les accompagnent) et les conférenciers, les commerces sur les marchés et à distance, les services aux entreprises, exigeant peu d’investissement ; d’autres ne le sont pas du tout, du fait des investissements indispensables (matériel, locaux, personnel), de leur type de clientèle, et des dispositions fiscales inadaptées de l’auto-entrepreneuriat :

Secteurs d’activité

Nbre création d’auto-entrepreneur

%

Ratio auto-entrepreneur/entreprise autre

Evolution au regard de 2009

En %

Activités de type service

168 462

47,0

151

13,1

Enseignement (soutien scolaire, formation d’adultes, enseignement culturel…)

23 676

6,6

502

22,0

Arts activités  récréatives

16 448

4,6

470

9,5

Information, communication serv ent (maintenance informatique)

20 677

5,8

219

-1,6

Activités de soutien aux entreprises (secrétariat à distance, correction de documents, traducteurs…)

27 614

7,7

197

13,8

Activités scientifiques et techniques aux entreprises

61 861

17,3

185

14,8

Santé (activités hors cadre réglementé)

8 962

2,5

48

20,1

Courtage

4 486

1,3

43

9,8

Transports

2 855

0,8

42

35,4

Activités financières

1 883

0,5

17

8

Activités de type commerce

124 700

34,8

131

7,2

Services aux personnes (traiteur, massage…)

45 567

12,7

412

11,7

Commerce de détail (vente ambulante, à distance pour les ¾)

56 591

15,8

177

1,1

Vente et réparation automobile

7 943

2,2

118

37,1

Hébergement et restauration

8 687

2,4

47

8,4

Commerce de bouche (boulangerie charcuterie…)

474

0,1

26

19,1

Commerce de gros

2 598

0,7

26

-4,2

Immobilier

2 840

0,8

19

7,1

Activités de type secondaire

65 426

18,2

116

19,7

Construction

50 454

14,1

121

24,3

Industrie

14 972

4,1

102

6,5

Total

358 588

100

136

12,1

L’auto-entrepreneuriat est davantage présent en milieu rural (ratio auto-entrepreneuriat/entreprise autre 151) qu’en milieu urbain (137) en France métropolitaine :

Espaces urbains et ruraux

Nbre création d’auto-entrepreneur

%

Ratio auto-entrepreneur/entreprise autre

Evolution au regard de 2009

Espaces à dominante urbaine

295 481

84,4

137

13,9

Commune appartenant à un pôle urbain

225 637

64,4

131

15,3

Communes avec un seul pôle urbain

53 857

15,4

163

10,5

Communes avec plusieurs pôles urbains

15 987

4,6

169

7,3

Espaces à dominante rurale

54 781

15,6

151

0,4

Communes appartenant à un pôle d’emploi rural

15 430

4,4

131

3,1

Communes de la couronne d’un pôle d’emploi de l’espace rural

1 274

0,4

183

7,6

Autres communes rurales (« rural profond » )

38 077

10,9

161

-0,8

Total

350 262

100

139

11,6

Dans les DOM, la situation est nettement moins favorable à l’auto-entrepreneuriat :

 

Guyane

Martinique

Guadeloupe

Réunion

Nbre de création d’auto-entrepreneur en 2010

1012

2 615

2 071

2 628

Ratio auto-entrepreneur/création classique

115

110

60

48

 

SOMMAIRE

Le nombre de créateurs non auto-entrepreneurs a chuté en juin de 16% au regard de juin 2010

La baisse est aussi celle des auto-entrepreneurs, mais celle-ci est beaucoup plus faible (-3,6% au regard de juin 2010) ; des données à resituer dans leur contexte : au cours des 6 derniers mois (décembre 2010-mai 2011, comparés à décembre 2009-mai 2010), le nombre d’auto-entrepreneurs a chuté de 26,2%, alors que le nombre de créateurs non auto-entrepreneurs avait progressé de 1,5%.

Périodes

Juin 2011

Juin 2010

Ecart

Moyenne  Décembre 2010-Mai 2011

Moyenne Décembre 2009-Mai 2010

Ecart

Créateur non auto-entrepreneur

20 117

23 873

-16%

23 378

23 037

+1,5%

Auto-entrepreneur

24 962

25 904

-3,6%

24 877

33 693

-26,2%

 

SOMMAIRE

10 ans après leur sortie des études, 90% des jeunes ont un emploi stable (essentiellement en CDI) ; pendant ces 10 ans, ils ont travaillé 8 années en continu (en moyenne) et 8,5 années en temps de travail effectif

Enquête CEREQ 1998-2008 auprès de 11 000 jeunes interrogés 3ans après la fin de leur formation initiale, puis 5, 7 et 10 ans. La répartition de l’ensemble de la population concernée est la suivante :

 

En 1998 à la sortie  du système  éducatif

3éme cycle et grandes écoles

Second cycle  du supérieur

Bac +2

Bac prof et techn

Bac général

CAP/BEP

Non diplômés

Ensemble

Effectifs

64 399

82 500

142 700

136 300

44 400

157 800

113 200

741 200

En %

9

11

19

18

6

21

15

100

Part des femmes

44

62

55

50

57

43

39

49

 Dés la 3éme année après la sortie de leurs études, les diplômés de l’enseignement supérieur sont 91% à avoir un emploi, 80% pour ceux issus ceux du secondaire et 65% pour les non diplômés. Cet emploi est en CDI pour 76% des diplômés du supérieur, 61% pour le secondaire et 53% pour les non diplômés ; en 10éme année, pour ceux en emploi, ils sont respectivement de 95, 88 et 79% en CDI.

Entre la 3 et la 10éme année, la progression de présence sur le marché du travail a davantage été favorable pour les jeunes non diplômés (+8,2  points), et pour ceux diplômés du secondaire (+8), mais cette progression est relativement faible ; par contre la progression au sein du statut de CDI est plus importante (+26 points pour les non diplômés, +27 pour le secondaire et +19 pour le supérieur)

 

Diplômés du supérieur

Diplômés du secondaire

Non diplômés*

Année d’interrogation

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

N éme année après la sortie des études

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

En emploi

91

91,7

92,9

94,8

80,3

82,2

86,8

88,3

64,7

62,6

69,2

72,9

Dont en  CDI

75,9

86,3

92,3

94,9

61,2

74

83

87,8

52,7

62,8

71,6

78,7

en CDD/intérim

17,1

9,6

6,9

4,8

27,6

18,2

14,4

11,2

30,8

22,2

14,4

8,7

En contrats aidés

7

4,1

0,8

0,3

11,2

7,8

2,6

1

13,5

12,7

14,7

15,1

                         

*Par non diplômé, il faut entendre le jeune qui n’a pas obtenu au moins un diplôme de niveau IV ou V, et non ceux ayant échoué à un diplôme de niveau supérieur, et qui sera ici reclassé dans le diplôme inférieur obtenu.

 

Le chômage est de fait beaucoup plus fréquent chez les non diplômés (entre 19 et 27% selon les 4 périodes observées), que chez les diplômés du secondaire (6 à 10%) et encore moins pour ceux du supérieur (entre 2,8 et 5,7%) ; il en sera de même de l’inactivité :

 

Diplômés du supérieur

Diplômés du secondaire

Non diplômés*

Année d’interrogation

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

N éme année après la sortie des études

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

% au chômage

4,8

5,7

4,8

2,8

9,2

10

8,4

6,2

20,8

26,7

23,4

18,9

% en formation

2,1

1,1

0,8

2,1

6,5

4,4

1,7

1

6,6

4,8

2,6

0,6

% d’inactif

2

1,5

1,5

0,3

3,7

3,4

3,1

4,5

7,3

6

4,9

7,6

                         

 Selon le type de diplôme, le nombre de période de chômage diffère (classement du plus petit nombre de période de chômage au plus grand nombre) ;  le supérieur et l’enseignement technique secondaire sont les moins favorables au chômage répétitif :

 

Second cycle du supérieur

3éme cycle et grdes écoles

Bac+2

Bac prof et techn

CAP/BEP

Bac général

Non diplômés

Ensemble

Nombre de périodes de chômage

O période

53,3

49,6

47,6

42,8

40

34,8

23,8

41,5

1 période

24,2

29,5

28,2

26

26

25,6

23

26,1

2 périodes

12,7

13,7

12,3

13,9

14,6

14,4

18,4

14,3

3 périodes et plus

9,9

7,3

11,9

17,3

19,4

25,2

34,8

18,1

Durée du chômage (en% par tranche)

Moins de 6 mois

32

45

45

34

30

26

14

31

6-12 mois

24

26

22

22

17

24

12

20

12-24 mois

22

16

17

20

22

21

21

20

Au-delà

21

13

16

24

32

29

53

29

                 

 Le secteur public embauche davantage les diplômés de l’enseignement supérieur (1/3), que ceux du secondaire (24%) ou encore des non diplômés (15%).

 

Les temps partiels concernent moins les diplômés du supérieur, du moins la 3éme année, mais leur progression vers la 10éme année rejoint  les deux autres groupes ; une des explications réside dans le décalage entre temps partiel choisi et temps partiel contraint : diplômés du supérieur (de 8 à 15% entre la 3éme et la 10éme année, notamment les femmes, 11 à 26%), diplômés du secondaire (de 15 à 14%, dont 26 à 27 pour les femmes), et non diplômés (de 16 à 14 et 34 et 34% pour les femmes).

 

Les salaires médian différent au regard du  niveau de diplôme : si nous prenons pour indice 100, le salaire médian de l’ensemble des jeunes concernés en 3éme année, il est de 124 pour les diplômés du supérieur en 3éme année et de 169 en 10éme année, contre 90 et 128 pour les diplômés du secondaire et 87 et 119  pour les non diplômés (faible différence entre ces deux derniers groupes) ; les salaires médian sont au fil du temps les suivants :

 

Diplômés du supérieur

Diplômés du secondaire

Non diplômés*

Année d’interrogation

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

N éme année après la sortie des études

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

Salaire médian (€ courants)

1 357

1 500

1 625

1 842

976

1 100

1 233

1 398

945

1 046

1 192

1 300

                         

 Majoritairement les jeunes sont satisfaits de leur situation, davantage au fil du temps (en moyenne 68% en 2001 et 78 en 2008), et davantage pour les niveaux de diplôme les plus élevés (les moins satisfaits, les non diplômés, ont peu progressé entre 2001 et 2008).

73% (3éme année) à 83% (10éme année) des jeunes en emploi, quelque soit le niveau de diplôme, sont satisfaits de leur situation actuelle contre 43 à 28% pour ceux qui n’ont pas d’emploi. Par ailleurs peu ayant un emploi, recherchent un autre emploi (entre 14 et 19% en 2008).

 

Diplômés du supérieur

Diplômés du secondaire

Non diplômés*

Année d’interrogation

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

N éme année après la sortie des études

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

En emploi, mais en recherche d’un autre emploi

24

18

16

14

26

18

16,5

15

26

22,5

23

19

Satisfaits de leur situation actuelle

70,5

76

77

83

68

74

75

78,5

62,5

58

63

67

                         

 Malgré ces taux de satisfaction élevés, les jeunes ayant un emploi sont moins optimistes sur leur avenir en 2008 (73%) qu’en 1998 (83%), plus bien sûr que ceux sans emploi (respectivement 51 et 66%).

 

Le Changement d’employeur a été assez fréquent (notamment au cours des 3 premières années, entre 49 et 73%) ; il a été le suivant par niveau de diplôme plus fin :

 

Second cycle

3éme cycle et grdes écoles

Bac prof et techn

CAP/BEP

Bac général

Non diplômés

Ensemble

Entre 1998 et 2001

52,3

48,7

61,5

65,1

72,7

63,1

60,9

Entre 2005 et 2008

23

27,6

27,9

32,7

35,1

42,9

30

 Les promotions, voir les déclassements ont été plus nombreux dans les 3 premières années, et de plus en plus modestes au fil du temps :

 

Premier emploi

2001

2003

2005

2008

Cadres

12

16

17

18

19

Professions intermédiaires

27

31

32

33

32

Employés-ouvriers qualifiés

30

32

32

31

32

Employés-ouvriers non qualifiés

31

21

19

18

17

 

Promotion entre 2 périodes

22

11

11

5

 

Déclassement entre 2 périodes

18

7

5

3

 
           

 Quelles différences enfin entre les hommes et les femmes :

 

Moins de femmes ayant en emploi (de façon permanente), moins de CDI  (mais un vrai rattrapage au fil du temps) et plus de temps partiel (en hausse au fil du temps) et plus de femmes en formation ou « inactives »:

 

Hommes

Femmes

Ecarts

Année d’interrogation

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

 

N éme année après la sortie des études

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

 

En emploi

86,5

86,5

90,5

92,9

77,5

79,1

82,3

83,9

Entre 7,4 et 9

Dont en CDI

69,1

80,2

87,1

90,8

61,8

74,5

82,9

87,6

Entre 7,3 et 3,2

Dont en temps partiel

5,8

3,7

3,6

2,9

19,8

17,3

22,4

27,3

Entre 13,6 et 24,4

En Formation ou inactivité

6,1

3,7

1,9

1,6

11,4

8,9

6,7

8

Entre 4,8 et 6,4

                   

 Un chômage plus fréquent, notamment pour les plus bas niveaux de formation :

 

Hommes

Femmes

Ecarts

Année d’interrogation

2001

2003

2005

2008

2001

2003

2005

2008

 

N éme année après la sortie des études

3éme

5éme

7éme

10éme

3éme

5éme

7éme

10éme

 

3éme cycle et grandes écoles

4,9

5,5

2,8

2,6

4,5

7

5,9

1,9

Entre 0,4 et 2,8 points

Second cycle

4,7

5,4

4,5

1,7

7,2

7,4

6,7

3,8

Entre 1,5 et 2,2

Bac+2

3 ,7

5,8

3,9

1,8

5,1

4,7

5,6

4,2

Entre -1,1 et 2,4

Bac prof et techno

4,9

5,5

5,5

3,3

9,8

10

9,6

6,8

Entre 3,5 et 4,9

Bac général

11,4

14

6,6

8,3

16,2

18,4

13,1

10,5

Entre 2,2 et 6,5

CAP/BEP

7,7

9,4

6,7

4,1

17,9

15,8

13,5

11,4

Entre 6,4 et 10,2

Non diplômé

17,9

24,1

19,5

16,5

36,3

40,2

35,3

28,1

Entre 11,6 et 18,4

                   

 

Entre le 1er emploi et l’emploi occupé à 10 ans

Taux de promotion

Taux de déclassement

 

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Cadres

   

9,4

14,8

Professions intermédiaires

25,9

12,2

12,9

14,9

Employés et ouvriers qualifiés

24,5

31

13,9

8,1

Employés et ouvriers non qualifiés

64,9

54,3

   

Total

39,8

31,9

12,7

12,5

         

Une promotion moins manifeste 

 

Le fait d’avoir des enfants conduit à privilégier la vie hors travail pour les femmes :

Perspectives

Hommes

Femmes

A au moins un enfant

N’a pas d’enfant

A au moins un enfant

N’a pas d’enfant

Trouver ou conserver un emploi stable

34

39

38

45

Améliorer sa situation professionnelle

36

35

20

28

Ménager sa vie hors travail

30

26

42

27

Ensemble

100

100

100

100

         

 En complément de cette approche : ce que priorisent les jeunes et les autres classes d’âge (selon le cabinet Towers Watson publié dans les Echos du 7 juin 2011) – j’ai cherché sur leur site l’étude spécifique, sans la trouver ainsi que la base de l’échantillon ; ceci étant, les résultats en sont  tout à fait opérationnels.

Les dix  premiers  critères d’attractivité selon trois tranches d’âge sont :

 

Moins de 30 ans

De 30 à 46 ans

De 47 à 64 ans

Le salaire

1

1

1

L’avancement professionnel

2

4

10

Des défis à relever

3

2

3

L’apprentissage

4

8

 

Le lieu de travail

5

3

2

Les congés payés et loisirs

6

5

4

Un emploi du temps flexible

7

6

8

La réputation de l’entreprise

8

7

5

Les avantages annexes

9

9

 

La charge de travail

10

 

9

La couverture santé

 

10

7

Les conditions de la retraite

   

6

 40% des jeunes hommes de moins de 25 ans, nés de parents étrangers, sont sans emploi ; il en est de même pour 30% des femmes (contre 19 et 19,5% pour les français)

 

SOMMAIRE

Etat des lieux des taxis en Ile-de-France Les Echos du 25 mai

En 2008, le gouvernement avait proposé un plan visant à déréglementer le secteur et à supprimer le numerus clausus dans l’octroi des licences à Paris et à augmenter le nombre de taxi (de 16 000 en 2008 à 20000 en 2012) ; ils sont aujourd’hui 16 823. Le nombre d’autorisation d’exploiter « en doublage » (deux conducteurs pour un même véhicule) est toutefois passé de 688 à 1 200, de même que l’amplitude horaire des conducteurs, conduisant à une offre équivalente à 19 300 taxis en 2011.

Ajoutons à cela la loi du 2 juillet 2009 sur la libéralisation de voiture de tourisme avec chauffeur sur réservation (531 exploitants en Ile-de-France); le low cost s’installe ainsi avec des forfaits course.

 

Le nombre de chauffeurs de taxi pour 1 000 habitants varie beaucoup selon les 8 villes citées par la source « service de transport low cost  easy take » :

 

Dublin

Stockholm

New-York

Londres

Berlin

Amsterdam

Lisbonne

Paris

Nbre de chauffeurs de taxi

17,28

16,99

11,12

8,60

4,67

3,31

3,22

2,76

 

« Problématique du taxi » selon Richard Darbéra CNRS, Latts  contribution au colloque international « le taxi, solution pour les mobilités urbaines » Lisbonne septembre 2007

 Selon l’OCDE, le besoin en transport à la demande ne peut que s’accroitre sous  l’effet combiné du vieillissement de la population, l’éclatement de la cellule familiale, et de l’étalement urbain ; pourtant le taxi ne joue qu’un rôle très modeste dans les déplacements urbains (0,5 à 2% des déplacements motorisés dans les grandes métropoles des pays riches), devenant toutefois prépondérant  dans certains modes de déplacement comme par exemple l’accès aux aéroports. Deux freins majeurs pour le développement des taxis : le coût et la disponibilité, avec de grandes différences tenant aux réglementations en place.

 

Lisbonne

Amsterdam

Londres

New-York

Paris

Transports à la demande dans la rue

3 500 taxis

3 000 déregulated taxis

25 000

15 000

15 000 et 70 remises

Réservation du transport par téléphone

45 000 minicabs

40 000 liveries

 Les coûts : les parcours à vide représentent en moyenne 30% du kilométrage parcouru et 60% du temps de travail. Une optimisation est possible du fait des technologies : téléphonie mobile, localisation par satellite et modèles informatiques de calcul d’itinéraires en temps réel dont les coûts d’accès ont beaucoup baissé ; des logiciels sont en cours de développement pour permettre de transformer une course individuelle en course partagée avec d’autres utilisateurs. L’expérience des chauffeurs est toutefois essentielle dans les centres villes notamment, se révélant plus productive que les technologies qui servent de compléments.

 

 

 

SOMMAIRE

Une approche entrepreneuriale à partir de 3 salariés, et de façon plus explicite à partir de 6 salariés dans le secteur des services à l’automobile

42% se définissent comme artisan, une définition qui change selon la taille de l’entreprise ; la perception que l’on est artisan concerne les moins de 2 salariés et celle de chef d’entreprise, les 3 salariés et plus (52% pour les plus de 5 salariés) :

 

Pas de salarié

1 ou 2 salariés

3 à 5 salariés

Plus de 5 salariés

Ensemble

Artisan

47

45

30

8

42

Chef d’entreprise

13

15

36

52

20

Indépendant

20

8

6

10

13

Commerçant

10

22

16

12

15

Tout à la fois

5

6

3

10

5

 L’étude fait état de 3 types différents de dirigeant : Les managers/investisseurs, à la tête d’entreprise de plus de 3 salariés, aux investissements conséquents ; les plus petites tailles se retrouvent dans les deux autres profils identifiés, les indépendants (40% des immatriculations) : ils travaillent seuls et s’installent avec peu de moyens, souvent à leur domicile et sont à l’écart des réseaux institutionnels et  les « artisans traditionnels » (1/3 des immatriculations)

 

Les 3 salariés et plus ont beaucoup plus souvent passé des accords commerciaux dans le cadre de franchise, d’agrément ou d’accords avec des compagnies et mutuelles d’assurance ; ils perçoivent ces accords comme offrant plus d’avantages (notoriété, visibilité auprès de la clientèle, gage de qualité…) que d’inconvénients (investissements lourds dans les logiciels de la marque, signalétique, respect des quotas de vente ou d’achats …).

 

Pas de salarié

1 ou 2 salariés

3 à 5 salariés

Plus de 5 salariés

Agent de marque, réparateur agrée constructeur

15

28

41

45

Réseau de franchise

8

13

29

23

Accord avec des cies d’assurances ou des mutuelles

5

14

37

32

 Les 3 salariés et plus conduisent davantage d’actions commerciales (notamment  dans le cadre de foires et salons, dans l’embauche de commercial) :

 

Plus de 5 salariés

3 à 5 salariés

1 à 2 salariés

Pas de  salarié

Encarts publicitaires

78

66

54

51

Espace/attente client

60

69

55

28

Participation à des salons

56

13

22

10

Site internet

30

31

54

27

Espace vente

10

22

35

34

Embauche de commercial

23

15

4

2

Certification/label

23

13

12

4

 Ils diversifient davantage leur activité, en conjuguant notamment réparation et ventes (76% pour le plus de 5 salariés contre 54% pour les non salarié).

 

Les revenus dégagés sont plutôt plus favorables que ceux des plus petites tailles ; il est vrai aussi que 62% des installations avec plus de 5 salariés sont le fait de reprise contre pour les 1 à 5 salariés (entre 48 et 51%), alors que les sans salariés affichent 17%. 69% des 5 salariés et plus déclarent des revenus au moins égaux à ceux qu’ils avaient précédemment.

Revenus dégagés

Plus de 5 salariés

3 à 5 salariés

1 à 2 salariés

Pas de  salarié

Supérieurs

28

34

25

15

Les mêmes

41

24

24

18

Sous-total

69

58

49

33

Inférieurs

31

41

48

64

Si 72% en moyenne déclarent qu’ils referaient la même chose (créer ou reprendre), s’il fallait recommencer, seulement 11%% ne le referaient pas ; ceux qui ont le plus tirés de leçon de ces premières années paraissent être les plus de 5 salariés qui sont 40% à déclarer qu’ils feraient autrement (15 à 18% pour les autres tailles).

 

Pas de salarié

1 ou 2 salariés

3 à 5 salariés

Plus de 5 salariés

Ensemble

Je referais la même chose

70

70

73

55

72

Je le ferais autrement

18

12

15

40

17

Je ne le ferais pas

9

14

10

5

11

 La hiérarchie des axes de développement diffère selon les tailles d’entreprise : pour les plus de 3 salariés, il faut se doter des moyens de développement (local, personnel) tout en veillant au développement du chiffre d’affaires (développer la clientèle, diversifier l’activité, résister à la concurrence), alors que les moins de 3 salariés sont avant tout en recherche d’une clientèle plus nombreuse et de revenus meilleurs.

 

Ensemble

Pas de salarié

1 ou 2 salariés

3 à 5 salariés

Plus de 5 salariés

Trouver un local

9

12

4

5

25

Développer la clientèle

33

35

35

28

16

Diversifier l’activité

10

9

11

12

12

Trouver du personnel

6

2

4

18

10

Résister à l’installation de concurrents

2

0

1

4

9

Augmenter mes revenus

14

15

19

6

9

Trouver des financements

4

3

5

4

7

Moderniser et améliorer l’équipement

8

9

8

10

6

 En matière d’accompagnement de leur projet, L’entourage familial est habituellement le principal recours (40%) après le dirigeant lui-même (29% et 44% pour ceux sans salarié) ; les fournisseurs et les réseaux de marque sont peu sollicités contrairement à d’autres secteurs de l’artisanat comme l’artisanat de production, les coiffeurs ou les métiers de bouche.

 

Les entreprises aux tailles les plus importantes sollicitent moins l’entourage familial et davantage la Chambre des Métiers, mais de façon modeste. Citons les appuis les plus habituels selon la tranche de taille des entreprises :

 

Plus de 5 salariés

3 à 5 salariés

1 à 2 salariés

Pas de  salarié

Ensemble

L’entourage familial

33

48

53

44

40

L’ancien patron ou le cédant

10

13

11

2

6

Des collègues

10

11

13

15

6

La chambre de Métiers

24

13

8

11

6

Le comptable

2

7

6

10

4

 Il est aidé par le conjoint : ce dernier  travaille dans l’entreprise (24% en moyenne), et ce d’autant que l’entreprise est importante en taille (37% dans les entreprises de plus de 5 salariés, 33% dans les 3 à 5 salariés, puis 29% pour les 1 à 2 salariés et 13% pour celle sans salarié).

 

Le premier contact avec le réseau consulaire est le stage préalable à l’installation ; les 2/3 y ont participé ; parmi ces derniers, les 2/3 sont satisfaits de ce stage ; pour l’autre tiers ayant participé, le contenu est inadapté. Les plus de 5 salariés ayant suivi ces stages sont habituellement insatisfaits (70%)

 

Plus de 5 salariés

3 à 5 salariés

1 à 2 salariés

Pas de  salarié

Ensemble

Ont été exempté

51

36

34

25

32

satisfait

14

43

43

52

46

Insatisfait

34

19

23

21

22

 18% sont syndiqués 3 ans après la création/reprise ; ils sont 36% lorsqu’ils ont 5 salariés et plus, 23% à 27% avec 1 à 5 salariés, et 7% quand ils n’ont pas de salarié.

 

Ce sont par ailleurs les reprises aux tailles les plus conséquentes qui ont le mieux conservé la clientèle antérieure (82% pour les plus de 5 salariés, 80% pour les 3 à 5 salariés, 72% pour les 1 à 2 salariés et 66% pour les sans salarié) et celles qui ont le plus effectué de diagnostic :

Taille de l’entreprise reprise

Pas de salarié

1 ou 2 salariés

3 à 5 salariés

Plus de 5 salariés

Réalisation d’un diagnostic technique

46

53

62

87

Réalisation d’un diagnostic financier

52

63

71

90

 

L’entreprise créée ou reprise

Le choix de la forme sociétaire est toujours largement majoritaire quelque soit le montant d’investissement, l’activité (sauf la réparation de motocycles avec 37% en entreprise individuelle) et la taille ; noter que les plus de 5 salariés ont toutes crée ou reprise en société :

 

Pas de salarié

1 ou 2 salariés

3 à 5 salariés

Plus de 5 salariés

Entreprise individuelle

42

17

5

0

EURL

16

24

25

10

SARL

30

56

68

79

Autre type de société

12

2

2

11

 81% des reprises sont employeurs lors de la reprise, 34% ayant au moins 3 salariés, contre respectivement 46% et 17% en création

Taille de l’entreprise

Pas de salarié

1 ou 2 salariés

3 à 5 salariés

Plus de 5 salariés

Reprise

19

47

27

7

créée

54

29

15

2

 Le coût moyen de l’installation (création/reprise) varie selon la taille de l’entreprise : entre 16 et 44K€ quand l’entreprise n’a pas de salarié, à 95K€ avec 1 ou 2 salariés, et une brusque accélération au-delà de 3 salariés (259K€ pour 3 à 5 salariés et 303K€ pour plus de 5 salariés).

 

Le profil du dirigeant

 

Le niveau d’études change si l’on observe la taille de l’entreprise : majoritaire en CAP/BEP pour les plus petites tailles, l’enseignement supérieur devient majoritaire pour les plus de 5 salariés :

Niveau d’étude

CAP/BEP

BM, BP, Bac techno

Bac +2

Au-delà

Pas de salarié

57

17

6

1

1 à 2 salariés

47

25

5

5

3 à 5 salariés

31

14

20

13

Plus de 5 salariés

17

23

14

34

 20% ont déjà une expérience de direction d’entreprise (notamment pour les repreneurs, voire des multi-entrepreneurs-entre 8 et 14% des immatriculations selon le secteur d’activité) ; c’est bien plus le cas pour les entreprises d’au moins 3 salariés (23% pour celles de 3 à 5 salariés et 19% pour les plus de 5 salariés, contre 7% pour les 1 à 2 salariés et 4% pour les sans salarié)

 

SOMMAIRE

Les structures d’appui en Lorraine : résultats 2010

Les actions conduites par les chambres consulaires :

     
  Créations en CCI Reprises en CCI Créations en CMA Reprises en CMA
Nbre d’immatriculations 2010 4 763 dont 30% d’auto-entrepreneur et éç% des créateurs ex nihilo Lorraine Non connu 4 392 dont 26,5% des créateurs ex nihilo Lorraine Non connu
Nbre de sites 15 15 14
Accueil/information/orientation 11 534   6 257
Réunion collective 178 réunions, 4 447 participants (moy de 25) 258 cédants 294 repreneurs  
RdV individuels 2 868 345 cédants 328 repreneurs 3 955
Accompagnement à la création 2 314 dont 40% ont crée   1 748, (en moy 2,6hres)
Nbre de mise en relation cédant-repreneur   308  
Suivi post création (max 18 mois) 785   758 (en moy 4,6hres)
Formation Préparatoire   « 5 jours pour entreprendre », 239 participants   SPI, 1 746 (en moy 34,4hres)
Formation complémentaire   205 (en moy 14,8hres)
         

 

Les actions conduites par  Alexis (ex Boutique de gestion crée en 1982, avec à ce jour 35 salariés et 11 lieux de permanence) : 1 906 projets de création et de reprise accueillis, 1 259 accompagnés et 391 projets concrétisés, dont 12% en reprise ; ces derniers concernent surtout  le commerce/HCR/transports (41% contre 27% au regard de l’ensemble des créateurs), les services aux particuliers (29%, contre en moyenne 25%),  les services aux entreprises (15% contre 17%) et la construction (11% contre 19%). Enfin 248 entreprises ont été suivies après la création ou la reprise.

 

Les actions des couveuses, incubateur et pépinières

Les couveuses tout d’abord ; un fait marquant la forte proportion de femme :

– Cap’Entreprendre : créée depuis 2004, cette coopérative permet au porteur de projet de créer son emploi sous le statut d’entrepreneur-salarié. 244 porteurs de projet ont été accueilli et 114 accompagnés au cours de 2010 (45% de femme) ; sur les 75 répertoriés en fin d’année, 80% ont connu une issue favorable, parmi lesquels 40% sont toujours en couveuse, 29% ont crée, et 17% sont revenus à l’emploi et 13% ont abandonné.

L’EURL Pacelor (créée par Alexis), présente dans les 4 départements lorrains : 131 porteurs de projet étaient présents fin 2010, avec un chiffre d’affaires de 445 360€ (en moyenne 579€ mensuel par couvé). Sur les 64 personnes sorties de la couveuse fin 2010, 66% ont connu une sortie positive : 57% ont crée leur entreprise, 9% ont retrouvé un emploi ou sont entrés en formation.

65% sont des femmes. 70% des couvés ont moins de 40 ans ; 56% sont demandeurs d’emploi de moins d’un an (24% sont au RSA)

– La couveuse Cohérence Projets : 89 porteurs de projet ont été accueillis, 63 personnes ont été accompagnées ; 45 sont en couveuse dont 25 nouvelles entrées ; 29 sont sortis dont 83% de sorties positives (19 ont crée, 5 sont retournés à l’emploi ou en formation) ; la couveuse propose un suivi post création.

76% sont des femmes ; 80% sont des demandeurs d’emploi ; pour moitié les couvés sont titulaires d’un CAP/BEP

 

L’incubateur : crée par les 4 universités de Lorraine, il vise à accompagner les porteurs de projet de création innovante en lien avec la recherche. 8 projets sont entrés en incubation en 2010, dont 3 lauréats au concours national du Ministère de la Recherche ; 3 sociétés ont été créées. L’incubateur propose u n suivi post création. Un partenariat est établi avec les deux CEI de Nancy et Metz pour suivre en commun 19 projets dont b17 de nature innovante.

 

Les pépinières d’entreprises : le Réseau Lorrain des Pépinières d’Entreprises (RLPE) regroupe 11 pépinières, dont 2 Centres européens d’entreprises et d’innovation (CEI), localisées dans les 4 départements de Lorraine ; elles offrent 41 744m2 dont 11 279 en bureaux et 30 465 en ateliers.

Elles ont accueilli 2 940 porteurs de projet (29% de femmes), ont apporté leur soutien à 1 836 entreprises (dont à 78 pour le développement). Ces appuis ont conduit à la création de 516 créations et 58 reprises, avec 910 emplois à la clé (701 pour les créations). 62% des créations se sont faites en société et 40% par des femmes.

247 entreprises (avec 751 emplois) sont hébergées fin 2010 dont 62 nouvelles en cours d’anné (en moyenne, 57 entre 2005 et 2010). Sur les 574 créations et reprises, 40% appartiennent aux services (dont 11% aux services aux entreprises), 36% au commerce et 7% à l’industrie.

 

Le financement

 

L’ADIE : 770 personnes accueillies en 2010 (moyenne 2005-2010 de 925) et 141 crédits décaissés  (en moyenne 2005-2010, 196), avec un maximum de 6 000€ et un prêt moyen de 2 854€, auxquels il faut ajouter 11 prêts d’honneur (montant moyen de 1 760€) et 14 prêts NACRE (montant moyen de 1 535€) ; le taux de remboursement est de 93%. 45 bénéficiaires ont reçu une prime de 1 500€ du Conseil Régional  et 7 une prime de 1 000€ du département de Meurthe-et-Moselle ; l’ADIE a accompagné en amont et post création 289 personnes.

Les bénéficiaires de l’ADIE sont à 59% des bénéficiaires de minima sociaux (dont le RSA) ; la moitié a par ailleurs le niveau CAP/BEP, mais 22% n’ont que les savoirs de base (lire, écrire, compter), et 21% le niveau bac et au-delà. 13% appartiennent à des quartiers sensibles et 5% aux gens du voyage ; 35% sont des femmes. 56% crée dans le commerce et les HCR, 25% dans les services aux particuliers et 17% dans l’artisanat.

 

Les Plates-formes d’initiative locales (PFIL) : au nombre de 13, celles-ci ont proposés des prêts d’honneur à 682 créateurs ou repreneurs (dont 318 prêts NACRE, 27 FGIF), pour un montant total de 5 millions d’€  (prêt de 1 500 à 30 000€); un chiffre de bénéficiaires en hausse au regard de la moyenne 2005-2010 (565) ; les repreneurs y sont en 2010, 29%.

1  511 emplois ont été créés. 56% des créations/reprises relèvent du commerce/HCR/transports, 27% des services, 14% de la construction.

64% sont des demandeurs d’emploi ou de minima sociaux ; 44% sont des femmes.

 

Réseau Entreprendre : 105 sollicitations (en moyenne entre 2005 et 2010, 86), 59 projets mis à l’étude (en moyenne 39), et 12 projets validés (en moyenne 15). Depuis 2002, 76 créations/reprises ont été soutenu, permettant la création nette de 578 emplois et la sauvegarde de 346 autres, pour un montant de prêts de 1,896 million d’€ (le prêt peut d’honneur allant de 15 000 à 50 000€).

Les chefs d’entreprise, moteurs de l’association, ont effectué 1 450hres d’accompagnement, et versés 185 000€ de cotisation qui couvrent 80% des coûts de fonctionnement de l’association. Les ¾ des bénéficiaires, à l’issue du remboursement de leur prêt ont adhéré à l’association.

 

– Lorraine Active : cette antenne de France Active, spécialisée dans l’économie sociale et solidaire, mais aussi dans le champ des TPE,  propose une garantie sur prêt ; 128 dossiers ont été expertisés en 2010 et 79 ont reçu un avis favorable ; 46% ont bénéficié d’une garantie au titre de personne sans emploi, 30 en tant que femme et 52 dans le cadre d’un prêt NACRE, pour un montant total de 1,5million€.

 

OSEO : 1 413 prêts ont été garantis en 2010 pour un montant de 91 millions d’€ (64 200€ par projet), dont 536 au titre de la création d’entreprise (en hausse de 87% par rapport à 2008); par ailleurs 629 (en baisse de 37% par rapport à 2008) ont bénéficié d’un Prêt Création d’Entreprise (compris entre 2 000 et 7 000€), pour un montant global de 3,5 millions d’€ (montant moyen de 5 561€).

47% des financements ont concerne le commerce/HCR/transports, 23% l’industrie, 21% les services et 9% la construction.

 

-Le Conseil Régional : 373 projets de création ont été aidés, devant permettre la création de 657 emplois pour un montant de 1,5 million d’€ au regard de 11,6 millions d’€ d’investissement; 44% sont des entreprises individuelles ; 35% relèvent de la construction.

90 reprises (en chute de 30% par rapport à 2009) ont été aidées pour maintenir 591 emplois, avec un montant de 1,8 million d’€, au regard de 27,4 millions d’€ d’investissement. 58% des entreprises appartiennent au commerce. 78% ont moins de 10 salariés.

 

SOMMAIRE

Les créations NTIC et les créations innovantes : quelques données en 2010 et leur évolution depuis 2001, à partir de l’exemple de la Lorraine

Les NTIC tout d’abord

En 2010, 872 créations d’entreprise dans les NTIC en Lorraine (5,3% de l’ensemble des créations de Lorraine, y compris les auto-entrepreneurs à comparer à 4,3% en France entière, Dom compris et 9,4% en Ile-de-France).  Les créations dans les NTIC sont localisées (pour la Lorraine):

 

Secteurs d’activité

Nbre de créations dans les NTIC,

auto-entrepreneurs compris en 2010

Répartition par secteur en 2010

Répartition par secteur en 2000

Information et communication

573

65,7

62,5

Services aux ménages

158

18,1

3,3

Industrie (Fbt téléphone, ordinateur, imprimerie…)

134

15,4

26,3

Commerces

7

0,8

7,5

Total création NTIC

872

100

100

 

Ce secteur a connu une très forte évolution entre 2001 et 2010, notamment en 2009 et 2010 du fait des auto-entrepreneurs ; celle-ci est à observer sur 4 périodes homogènes :

 

Périodes

2002

2003-2004

Evolution annuelle forte

2005-2008

Evolution annuelle plus modeste

2009 dont auto-entrepreneur

2010

Lorraine

Nbre ou Nbre moyen de création

207

261

315

946

872

Indice (base 100 en 2001)

100

126

152

457

421

France entière

Nbre ou Nbre moyen de création

10 845

13 577

14 875

37 334

36 741

Indice (base 100 en 2001)

100

125

137

344

339

           

 

Les créations dans les secteurs technologiquement innovants

4 activités les constituent (même si ce choix de définition ne recoupe pas habituellement de que l’on appelle innovation): la programmation informatique (208 en Lorraine), la réparation d’ordinateur (154), les autres activités informatiques (101) et le conseil en systèmes et logiciels  informatiques (87). Ces créations en Lorraine sont 5,8% des créations 2010 (5,9% en France entière et 9,1% en Ile-de-France). Leur évolution est du même ordre que les NTIC :

Périodes

2002

2003-2004

Evolution annuelle forte

2005-2008

Evolution annuelle plus modeste

2009 dont auto-entrepreneur

2010

Lorraine

Nbre ou Nbre moyen de création

172

237

298

887

819

Indice (base 100 en 2001)

100

138

173

516

476

France entière

Nbre ou Nbre moyen de création

9 999

12 695

14 875

37 334

36 747

Indice (base 100 en 2001)

100

127

149

373

367

           

 

SOMMAIRE