Archives annuelles : 2023

Le taux d’emploi augmente de 0,9 point en moyenne en 2022 et s’établit à son plus haut niveau depuis que l’Insee le mesure (1975).

Un descriptif du marché du travail en 2022, particulièrement favorable.

⇒ Un taux d’emploi en progression notamment chez les jeunes

♦ 68% des 15-64 ans sont en emploi au sens du BIT (personne ayant travaillé au moins une heure pendant une semaine donnée ou ayant un emploi mais n’ayant pas travaillé pour raison de congés, arrêts maladie…). Il est de 34,9% pour les 15-24 ans, de 82,5% pour les 25-49 ans et de 66% pour les 50-64 ans. Il est proche pour les hommes et les femmes (70,8% vs 65,6). 

 

♦ Le taux d’emploi des jeunes augmente (+2,6 points) avec 34,9%, son plus haut niveau depuis 1990 ; l’alternance et les stages contribuent pour moitié à la hausse de 2022 et les CDI et fonctionnaires pour l’autre moitié.
Le taux d’emploi des 25‑49 ans augmente de 0,6 point pour atteindre 82,5%, son plus haut niveau depuis 2008.

La hausse du taux d’emploi des seniors est de +0,7 points et s’établit ainsi à 66%, son plus haut niveau depuis 1975.

⇒ Les modalités d’emploi

♦ 13,1% des personnes occupant un emploi exercent en tant qu’indépendants, qu’il s’agisse de non‑salariés classiques, de micro‑entrepreneurs ou de chefs d’entreprise salariés ; ce statut est plus répandu parmi les hommes (16%) et les seniors (17,2%).

 

♦ 70,4% des hommes et 74,5% des femmes sont soit en CDI, soit fonctionnaires.

La part cumulée des emplois à durée limitée (CDD, intérim) dans l’emploi total augmente de 0,5 point sur l’année ; à 10,3%, elle retrouve son niveau d’avant-crise sanitaire.

 

41,2% des 15-24 ans sont en CDI vs prés de 76% les 25-64 ans ; 28% des 15-24 ans sont en alternance ou stage, 20% en CDD et 5% en intérim ; les 25-49 ans sont 8% en CDD et 2,2% en intérim, alors que les 50 ans et plus sont 5% en CDD et 1,2% en intérim.

⇒ Les CSP au sein de l’emploi

♦ Les cadres représentent 21,7% des personnes en emploi (0,2 point de plus qu’en 2021) et dépasse la part des ouvriers (18,9% et -0,1 point), alors qu’au début des années 1980, les ouvriers étaient plus de  trois fois plus nombreux que les cadres. Les cadres sont peu nombreux au sein des 15-24 ans (7,7%) et un peu moins chez les femmes (18,9% vs 24,3 chez les hommes).

 

♦ Les professions intermédiaires sont 24,6%, davantage des femmes (27,2% vs 22,1 chez les hommes), mais en proximité chez les 15-24 ans (22,7% vs 21,9 à 26,4 dans les autres classes d’âge).

 

♦ Les femmes occupent plus souvent que les hommes des postes d’employés (40,1% vs 12,4), alors que les hommes sont plus fréquemment ouvriers (29,3% vs 8,1).

48,5% des femmes et 41,8% des hommes sont employés et ouvriers, ; les femmes exercent toutefois plus souvent des emplois peu qualifiés (21,6% vs 13,3 pour les hommes). 

Les 15‑24 ans sont plus souvent employés ou ouvriers (66% vs 42-43,5% les autres âges) ; ils sont autant peu qualifiés que qualifiés (33,2% et 32,9), alors que les autres âges sont plus souvent qualifiés (28 et 25% vs peu qualifiés 14 et 18,5 pour les 50 ans et plus).

⇒ Temps de travail, temps partiel et télétravail

♦ Le nombre moyen d’heures travaillées par semaine augmente de nouveau de 2,2%, atteignant 31,2 heures (légèrement inférieur à son niveau d’avant-crise sanitaire).

 

♦ 17,3% sont à temps partiel (0,7 point de moins qu’en 2021 et 2,2 points de moins qu’en 2016). Cette baisse en 2022 est principalement le fait des femmes (-1,5 point), même si la part des femmes travaillant à temps partiel reste 3 fois plus élevée que celle des hommes (26,5% contre 8,4). Le taux est de 40,9% parmi les employés peu qualifiés ; il est plus important pour les 15‑24 ans (22,5%) et les 50 ans ou plus (20,9%).

 

♦ 7,3% des personnes actives sont au chômage au sens du BIT ; il atteint son plus bas niveau depuis 1982 (7,1%). Le chômage de longue durée concerne 27,4% de l’ensemble des chômeurs, une proportion qui s’élève jusqu’à 46,4% parmi les chômeurs de 50 ans ou plus (contre 11,5% parmi ceux de 15‑24 ans et 27,2 % parmi les 25-49 ans).

 

♦ 19,4% des salariés déclarent avoir télétravaillé au moins un jour par semaine au cours des 4 semaines précédant l’interrogation. La part de salariés télétravailleurs est un peu plus élevée pour les femmes (20,2%, contre 18,6% pour les hommes) et les 25-49 ans (22%). Le télétravail est particulièrement répandu parmi les cadres (52,2%), pratiqué dans une moindre mesure parmi les professions intermédiaires (19,4%) et les employés (8,5%) et quasi inexistant parmi les ouvriers.

Parmi les salariés télétravailleurs, 31,1% ont télétravaillé un jour par semaine, 37,9% 2 jours et 31% 3 jours ou plus.

 

77,6% des télétravailleurs sont satisfaits de leur nombre de jours hebdomadaires de télétravail. 18,4% souhaitent y recourir davantage, notamment les salariés n’ayant télétravaillé qu’un jour par semaine au cours des 4 dernières semaines (24,6%), des employés (25,4%) et des femmes (22,1%). À l’inverse, 3,9% souhaitent moins télétravailler (8,2% chez ceux ayant télétravaillé 3 jours par semaine ou plus).

 

14,8% des salariés occupent un emploi qu’ils estiment compatible avec le télétravail mais n’y ont pas eu recours. Un tiers n’ont pas pu télétravailler alors qu’ils le souhaitaient, notamment par refus de l’employeur (18,3%) ; les femmes (20,6%), les jeunes de 15-24 ans (26,6%) et les employés (26,2%) se sont davantage vu refuser du télétravail par leur employeur.

 

Pour en savoir davantage : Une photographie du marché du travail en 2022 – Insee Première – 1941

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Les emplois du numérique : quels sont-ils ?

Si les femmes sont moins nombreuses que les hommes dans le numérique, elles y sont plus jeunes, plus diplômées mais moins souvent cadres.

 

Sur les 27,728 millions de Français en emploi, 4,4% sont en fonction dans des professions du numérique ; ce sont pour 3,3% des hommes et 1,1% des femmes.

 

27% ont moins de 30 ans (vs 21% pour l’ensemble des emplois), 29% de 30 à 39 ans (vs 24), 24% de 40 à 49 ans (vs 26) et 20% 50 ans et plus (vs 29) ; les décalages avec ceux en emploi ne sont pas si importants. 

Noter que les femmes de moins de 30 ans sont plus nombreuses que les hommes dans les professions du numérique (34% vs 25), alors que les hommes de plus de 40 ans y sont plus nombreux (46% vs 38).

 

53% sont dans ces métiers depuis moins de 5 ans vs 42 pour l’ensemble des emplois ; il en est de même des femmes en profession numérique (58% vs 52 les hommes), alors que leur importance en emplois totaux est la même que pour les hommes (43 vs 42%).

 

64% des professionnels du numérique ont une formation supérieure longue, notamment les femmes (71 vs 62 les hommes), bien plus que ceux dans l’ensemble des emplois (32 pour les femmes et 27 pour les hommes).

68% des professionnels du numérique sont des cadres (70% les hommes vs 63 les femmes), à comparer aux cadres dans l’ensemble des emplois (19% les femmes et 24 les hommes).

 

90% des professionnels du numérique sont salariés (dont 81 en CDI) et 11% indépendants, à comparer à la totalité des emplois 87 et 13%. 

 

Les professionnels du numérique travaillent d’abord dans les infrastructures, réseaux et télécom (57% les hommes et 37 les femmes), puis le management/stratégie (19% les femmes et 15 les hommes), la communication/interface utilisateur/création numérique (26% les femmes et 9 les hommes), l’informatique/les systèmes d’information/l’analyse des données (7% les femmes et 12 les hommes), l’expertise et conseil (10% les femmes et 8 les hommes).

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11,6% des 15-64 ans sont des immigrés, en âge de travailler.

Définition : un immigré est une personne résidant en France née étrangère à l’étranger. Un descendant d’immigré est une personne née et résidant en France ayant au moins un parent immigré. Les autres personnes nommées « personnes sans ascendance migratoire », sont les personnes nées en France dont aucun des deux parents n’est un immigré.
Avant 2005, les descendants d’immigrés ne peuvent pas être repérés car l’enquête ne comporte pas de questions permettant de savoir si les parents sont immigrés. 

 

Les immigrés venus d’Europe sont un peu plus souvent en emploi et plus encore en tant que non-salarié, si on les compare aux Français.

 

Sur l’année 2021, 11,6% des personnes âgées de 15 à 64 ans résidant dans un logement ordinaire en France sont des immigrés, selon l’enquête Emploi, soient 4,7 millions de personnes en âge de travailler, nées étrangères à l’étranger.

Les descendants d’immigrés sont un peu moins nombreux : 4 millions de personnes nées en France ont au moins un de leurs deux parents immigré (10% des 15-64 ans).

 

Depuis 2005, la part des immigrés augmente de 0,2 point par an en moyenne. Il en est de même pour la part des descendants d’immigrés jusqu’en 2017 mais elle se tasse légèrement depuis. 

 

Les tendances diffèrent toutefois selon le continent d’origine : la part des immigrés et des descendants originaires d’Afrique augmentent chacune de 2 points entre 2005 et 2021, alors que la la part des immigrés d’origine européenne est stable, et celle de leurs descendants baisse d’1 point. Les immigrés et les descendants originaires d’un autre continent (Asie, Amériques, Océanie) sont moins nombreux et leurs parts sont en légère hausse, de près d’1 point en 16 ans.

⇒ Les immigrés en emploi

70,5% des hommes immigrés de 15 à 64 ans sont en emploi, au même niveau que les Français, de parents Français, et que les immigrés venant d’Europe (73%), mais en-deçà pour les immigrés d’Afrique (63,8%). 

Par contre, les hommes descendants d’immigrés sont moins en emploi (61,6%), notamment les Africains (55%) et ceux d’Asie et autres continents (50,9%), alors que ceux venus d’Europe, le sont même un peu plus que les Français (72,1% vs 71,1). Pourquoi ? Notre système de protection sociale inciterait à moins d’implication que quand on arrive en France ?

 

Les femmes, immigrées ou descendantes de parents immigrés, sont autour de 60% à être en emploi, moins les femmes Africaines (48-50%), alors que celles venues d’Europe le sont bien plus (63,8 et 69,8% vs 67,2% pour les Français).

⇒ Les immigrés non-salariés

Les hommes immigrés venus d’Europe sont plus souvent non-salariés (21,2% vs 14,9 pour les Français et 12,5% pour les Africains). Comme pour les personnes en emploi, le taux des non-salariés est plus faible pour les descendants d’immigrés (13,2%).

 

Les femmes non-salariées le sont plus souvent pour les immigrés venus d’Europe ou d’autres continents (13,8 et 14,8%) que chez les Français (9,3%) ou chez les Africains (3,4%).

Comme pour les hommes, les descendantes d’immigrés sont moins souvent non-salariés que chez les immigrés.

⇒ Les immigrés et les CDD

Ils sont plus souvent en CDD, notamment les immigrés (18,9%), un peu moins leurs descendants (17,2%) et plus que les Français (14,2%). Comme pour l’emploi et les non-salariés, les Africains sont plus souvent en CDD ; idem pour les femmes.

⇒ En termes de niveau de formation

Les immigrés sont 37% à être peu diplômés (moins les Européens, 29%), alors que les descendants d’immigrés sont assez proches des Français (18,4% vs 15,2).

Toutefois, 33% ont un niveau d’enseignement supérieur, vs 37% les descendants d’immigrés et 41% les Français.  

Pour en savoir davantage : Quelles situations sur le marché du travail des immigrés et des descendants d’immigrés en 2021 ? | DARES (travail-emploi.gouv.fr)

 

“Les petits patrons en quête de main-d’œuvre étrangère” 

Métiers en tension : le bâtiment, l’hôtellerie-restauration l’aide à domicile, les entreprises du paysage, l’agriculture (récolte des fruits notamment) font état d’une main d’œuvre étrangère importante, dont ils ne peuvent se passer.

 

« Se retrouver confronté à une situation d’irrégularité d’un salarié et vouloir le conserver en poste est une situation plus fréquente qu’on ne le pense », explique son vice-président, Eric Chevée. Dans le viseur des petits patrons : la longueur des délais de traitement qui rend certaines situations ubuesques, la pratique des alias (des vrais papiers prêtés) et le cas des apprentis qui se retrouvent frappés d’une obligation de quitter le territoire le jour de leurs 18 ans

 

Le projet de loi prévoie de créer (à titre expérimental jusqu’en 2026) une carte de séjour spécifique d’une durée d’un an, simplifiant la régularisation et la venue de travailleurs étrangers.

Les Echos du 26 mars 2023

 

 

 

 

 

 

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22% des sortants de formation sont des “étrangers”.

Il faut différencier ceux qui sont de la 2éme génération, de ceux qui immigrent.

 

La part des jeunes descendants d’immigrés (dits de «deuxième génération») est de 13% dans les sortants du système éducatif, celle des immigrés récents de 7% (4 en 2004) et celle des jeunes nés en France de parents Français dont l’un au moins est né à l’étranger a reculé, passant de 5 à 2%. Les 3/4 des sortants sont des jeunes nés en France, de parents eux-mêmes nés en France.

⇒ Les secondes générations

♦ Les enfants d’immigrés d’Afrique, dont le Maghreb  (7% de l’ensemble des sortants) sont la moitié des sortants de deuxième génération.

 

Les écarts de niveau de diplôme se sont réduits : en 2004, 31% sortaient non diplômés du système éducatif (vs 15% le groupe de référence des 3/4) ; Ils ne sont plus que 18% (12% les Français) en 2017. En 2004, ils étaient 5% à être diplômés de niveau bac+5 ou plus (deux fois moins que les “Français”) et étaient 17% en 2017 (19% dans le groupe des “Français”).

 

Ils sont cependant plus nombreux à avoir arrêté leurs études sur un échec (47% vs 36 les “Français”). Les motifs déclarés : presque la moitié déclare avoir arrêté parce qu’ils avaient atteint le niveau souhaité (63% les “Français”) et 16% faute d’avoir trouvé un employeur pour une formation par alternance (9% les “Français”) ; ils ont eu de fait un moindre accès à l’apprentissage (17% des sortants d’un CAP ou d’un bac pro étaient en apprentissage vs 33% les “Français”).

 

Ils sont nombreux à vivre dans les quartiers de politique de la ville (29% vs 6) ; leurs pères sont beaucoup moins souvent cadres quand ils travaillent ou ont déjà travaillé (12% contre 21), ou sont plus fréquemment absents ou décédés ; leurs mères sont plus souvent au foyer sans avoir jamais travaillé. 

 

Parmi les jeunes sortis de formation initiale en 2017, 62% sont en emploi en février 2020, à la veille de la crise sanitaire (vs 73). Le sentiment d’avoir connu des discriminations dans l’emploi reste élevé mais recule (29% vs 38 en 2004), un recul plus important chez les hommes (-12 points) que chez les femmes (-6 points).

 

♦ L’Europe du Sud, la 2éme aire géographique d’origine des sortants de 2éme génération, est en recul.

En 2004, ces jeunes représentaient 29% des sortants de «deuxième génération» et 4% de l’ensemble des sortants ; en 2017, ils sont 19 et 2,5%.

 

Leurs origines sociales sont plus modestes que le groupe de référence. Ils sont plus nombreux à avoir un père ouvrier, ou un père artisan ou chef d’entreprise (18% vs 12). 

 

Au regard du plus haut diplôme atteint, des conditions d’arrêt des études et de l’accès à l’apprentissage, leurs parcours scolaires sont assez proches de  ceux du groupe de référence, avec un peu plus de sortants au niveau du bac pro et un peu moins de diplômés de niveau bac+5 ou plus. 

 

En février 2020, ces jeunes sont un peu plus nombreux que le groupe de référence à être en emploi (75% vs 73). 48% sont en CDI ou fonctionnaires (vs 43%). 36% ont bénéficié d’un accès rapide à un CDI durable (vs 28). Doit-on y voir une meilleure activation des réseaux familiaux, professionnels ou amicaux ?

⇒ Les immigrés

La majorité des immigrés sortis du système éducatif en 2017 sont originaires d’Afrique (4% des sortants, vs 2 en 2004).

 

64% étaient en emploi à la veille de la crise sanitaire, mais 54% l’étaient en CDD (vs 45 pour ceux de la 2éme génération). 32% ont toutefois bénéficié d’un accès rapide à un CDI durable (plus que le groupe de référence, 28% et beaucoup plus que pour la deuxième génération, 19%).

 

En fait, ce groupe rassemble à la fois des jeunes qui ont migré pour des raisons familiales, économiques ou sécuritaires, seuls ou avec leurs parents, et des jeunes venus en France pour y effectuer leurs études supérieures (30% des immigrés d’Afrique sont des sortants de l’enseignement supérieure, 81% atteignent le niveau bac+5 ou plus) et 37% ont un père cadre. En revanche, les autres immigrés d’Afrique se rapprochent de la «deuxième génération»

 

Pour en savoir davantage : Bref434_web_0.pdf (cereq.fr)

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Les femmes indépendantes : nombre et revenus.

Méthodologie : les données sur les travailleurs indépendants (TI) classiques et les auto-entrepreneurs (AE) sur les effectifs et les revenus sont issues d’une extraction des bases de données centralisées à l’Urssaf Caisse nationale au 31 mai 2022. Les effectifs sont ceux de fin 2021 ; pour les AE, sont présentés les effectifs administrativement actifs (l’ensemble des effectifs qu’ils aient ou non déclarés un CA en 2021) et les effectifs économiquement actifs (chiffre d’affaires > 0 €) également présents en fin d’année. Les revenus des TI classiques sont ceux de 2020 et présentés hors taxation d’office.

 

La proportion des femmes indépendantes de moins de 40 ans est plus importante parmi les AE que parmi les “classiques” (37,5% vs 42,7). Leurs revenus sont toujours inférieurs à celui des hommes (environ -20%).  

⇒ Les femmes indépendantes en nombre au sein des entreprises classiques

Les femmes indépendantes “classiques” (en entreprise individuelle non autoentrepreneur ou gérantes majoritaires).

Elles sont au nombre de 707 080 ou 37,5% des entreprises indépendantes classiques.

Elles sont très présentes dans les activités de coiffure, esthétique (83% des entreprises classiques de ce secteur), la santé (61%, dont les professions paramédicales 72%, moins la médecine ou la chirurgie dentaire, entre 41 et 46%), les services aux personnes (58%), les activités juridiques (55%).

Elles sont moins présentes dans le commerce et les HCR (entre 36 et 47%), les services aux entreprises (entre 24 et 37%, et seulement 12% en informatique). Elles le sont encore moins dans les activités de transport (7 à 16%), ou de BTP (4,5 à 6%).

 

Les moins de 40 ans sont 33%, notamment dans les professions paramédicales (48%), la médecine (45%) et la pratique dentaire (44%), les activités juridiques (44%). Dans la plupart des autres activités, elles sont moins de 30%. Dans 20 activités, les femmes sont entre 20 et 30% des dirigeants, dans 12 elles sont plus de 30% et dans 12 moins de 10%.

 

Noter que les plus de 60 ans sont 14% ; elles sont plus présentes dans le commerce sur les marchés (37%), l’agriculture (36%), l’hébergement (29% les hébergements à domicile ou en gîte…), les activités immobilières et les métiers de bouche (26% chacune), les arts et spectacles et la réparation hors automobile (25% chacune).

La polyactivité est peu fréquente chez les femmes comme chez les hommes (6,4% des femmes et 6,9% des hommes) ou encore 45 200 femmes. 

 

♦ Les femmes autoentrepreneurs.

Elles sont 675 500 soient 42,7% des autoentrepreneurs et sont proportionnellement davantage économiquement actives que les hommes (75,6% contre 67,8%).

 

Certaines activités sont très exploitées par des femmes : sur les 35 activités listées,  20 regroupent au moins 40% de femmes dont la coiffure (94% des autoentrepreneurs de ce secteur), la santé (82%, surtout des professions paramédicales et pas de professionnelles régies par des ordres), les activités financières et d’assurance (72%), les services aux personnes (72%).

 

Le BTP concerne peu de femmes (0,6 à 3,8% des entreprises de ce secteur), il en est de même des transports (taxi, livraison à domicile, fret) et du commerce et réparation auto. 

La polyactivité concerne 22,9% des femmes et 23% des hommes. Le taux de polyactivité pour la quasi totalité des activités se situe entre 10 et 30% (14% entre 10 et 20 et 15% entre 20 et 30%). Celles qui le sont le plus sont localisées dans les activités de livraison à domicile (43% les femmes et 40% les hommes), les activités sportives (32 et 37%), le fret et déménagement (29 et 28%), les activités arts et spectacles (29 et 32%). Par contre 3 activités sont peu concernées : l’hébergement (7,5% des femmes polyactives dans cette activité), le BTP finition (8,6%) et le commerce sur les marchés (9,3%). 

⇒ Les revenus des indépendantes

♦ Ceux des femmes en entreprise “classique”.

Le revenu moyen chiffre 35 373€ annuels vs 44 695€ pour les hommes, soit un écart de 21%.

 

Les revenus les plus élevés sont bien sur dans les activités de santé (entre 63 305€ et 89 781€ hors le paramédical avec 37 453€), les activités juridiques (66 154€). 

Les activités de service au entreprises chiffrent entre 24 000 et 37 000€, alors que celles du commerce réalisent un revenu de 18 900 à 25 120€ (exception du commerce forain 5 700€) ; une situation moins favorable encore pour les HCR (entre 12 500 et 15 600€).

 

Les activités les moins lucratives sont localisées dans les services aux personnes : coiffure, réparation hors auto, activités artistiques et sportives (entre 9 600 et 14 500€).

 

Sur les 42 activités listées, 26 ont un écart supérieur à 30%, en ce qui concerne leurs revenus comparés à celui des hommes, et seulement 5 un écart inférieur à 20%.

 

Les écarts les plus importants sont souvent situés dans des activités de “matière grise” (santé, activités juridiques et financières, services aux entreprises), mais aussi dans nombre d’activité de commerce, voire de services aux personnes.

♦ Les revenus des femmes autoentrepreneurs 

Là encore les activités de “matière grise” sont les mieux rémunérées (entre 6 100 et 9 400€ avec l’exception de l’activité juridique qui culmine à 19 050€ mais avec un très petit nombre de femmes, 800 environ) ; toutefois le BTP rejoint ce groupe avec des revenus entre 7 300 et 8 300€ . Elles sont suivies par les activités de commerce et de services aux personnes.

Pour en savoir davantage : Recueil_statistique_F_H_2022.pdf (urssaf.org)

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L’écart entre les salaires des femmes et des hommes varient de 24 à 4% selon les observations.

Ces différences viennent selon que l’on observe la globalité des salaires ou selon que l’on s’en tient à considérer un poste égal chez le même employeur, en EQTP.

⇒ Observons les écarts globaux de salaire

En 2021, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 24% à celui des hommes dans le secteur privé (18 630€ annuels contre 24 640€). Cet écart s’explique notamment parce que les femmes sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année et davantage à temps partiel. En moyenne, le volume de travail des femmes est inférieur de 10,6% à celui des hommes en 2021. 

 

A temps de travail identique, le salaire moyen des femmes est inférieur de 15% à celui des hommes.

Les différences de salaires s’expliquent surtout par la répartition genrée des professions : les femmes n’occupent pas le même type d’emploi et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes et accèdent moins aux postes les plus rémunérateurs.

 

À poste comparable, c’est-à-dire à même profession exercée pour le même employeur, l’écart de salaire en équivalent temps plein se réduit à 4% environ.

⇒ Au cours des 25 dernières années, l’écart de salaire à temps de travail égal s’est  réduit ?

En 1995, les femmes percevaient un salaire net en EQTP inférieur de 22,1% à celui des hommes ; en 2021, cet écart s’est réduit de 6,6 points. L’évolution de la composition des emplois explique en partie cette diminution : la part des femmes parmi les cadres, en moyenne mieux rémunérés que les autres salariés, a par exemple constamment augmenté sur la période, passant de 23% en 1995 à 37% en 2021.

Sur la même période, l’écart de volume de travail moyen s’est aussi réduit, passant de 14,9% en 1995 à 10,6% en 2021. 

⇒ Les éléments explicatifs de ces écarts

♦ Les inégalités de salaire entre femmes et hommes augmentent avec l’âge. En excluant les rémunérations que les salariés du privé multi-actifs tirent de leurs activités secondaires, la différence de salaire net en EQTP entre les femmes et les hommes est de 14,8% en 2021. 

 

Pour les salariés de moins de 25 ans, l’écart est de 4,6%. Il croît ensuite avec l’âge pour atteindre 27,5% parmi les 60 ans ou plus. À l’inverse, les différences de temps de travail sont particulièrement fortes pour les moins de 25 ans (elles dépassent 20%). Cela s’explique notamment par une insertion un peu plus tardive sur le marché du travail des femmes, en moyenne plus diplômées que les hommes. Puis l’écart se réduit : entre 25 et 59 ans, la différence de temps de travail est stable autour de 10%.

 

♦ Selon les CSP : parmi les ouvriers, les femmes cumulent des écarts marqués, tant pour le salaire net moyen en EQTP (inférieur de 14,3% à celui des hommes) que pour le volume de travail moyen (plus faible de 23,3%). Les écarts sont les plus réduits pour les employés pour les deux dimensions : volumes de travail moyen proches et différence de salaire en EQTP de 4,7%. Au sein des autres catégories socioprofessionnelles, les écarts de salaires en EQTP sont plus marqués parmi les cadres (16,1%) que parmi les professions intermédiaires (12,2%), alors que c’est l’inverse pour les écarts de volumes de travail (4,7% contre 10,9%).

 

Les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes croissent avec la taille des entreprises. L’écart de salaire en EQTP s’échelonne de 8,6% en moyenne dans les entreprises de moins de 10 salariés à 18,4% dans celles comptant 5 000 salariés ou plus.

 

L’ampleur des inégalités salariales entre femmes et hommes varie également selon le secteur d’activité. L’écart de salaire moyen en EQTP est le plus élevé (de 24,8% en 2021) dans les services “mixtes” (information-communication, services financiers et immobiliers), activités les plus rémunératrices. À l’inverse, dans la construction, les salaires moyens des femmes sont légèrement supérieurs à ceux des hommes (de 1%) car les femmes y sont quasi absentes hormis parmi les cadres, mieux rémunérés en moyenne que les autres salariés.

 

Parmi les 20 professions les plus courantes pour chacun des genres qui représentent 39% de l’emploi des femmes (secrétaires, employées de libre-service du commerce, nettoyeuses, etc.) et 30% de celui des hommes (conducteurs routiers, ingénieurs en informatique, conducteurs livreurs, etc.), seules 4 professions leur sont communes. Les femmes sont particulièrement sous-représentées dans certains secteurs d’activité, comme la construction ou les transports.

La ségrégation professionnelle est aussi le reflet d’inégalités hiérarchiques. Deux professions de cadre sont parmi les dix professions les plus fréquentes pour les hommes contre toujours aucune parmi les 10 professions les plus exercées par les femmes.

 

♦ Les femmes plus présentes dans les bas salaires

En 2021, les femmes représentent 41,5% des emplois dans le secteur privé (en EQTP). Leur part est toutefois nettement plus élevée parmi les salariés à bas salaires (jusqu’à 55% pour des niveaux de salaire autour de 1 300 euros nets mensuels), puis diminue ensuite à mesure que l’on s’élève dans la distribution des salaires : les femmes ne forment plus qu’un tiers des effectifs percevant un salaire au niveau du 9e décile (4 010 euros). Au-dessus du 99e centile (9 602 euros), c’est-à-dire parmi les 1% de salariés les mieux rémunérés, leur part n’est plus que de 21,9%.

En excluant du calcul les 1% de salariés les mieux rémunérés du secteur privé en 2021, cet écart se réduit de 14,8% à 10,6%.

 

♦ Le fait d’avoir des enfants

Les mères ont des temps de travail, mais aussi des salaires en équivalent temps plein, nettement inférieurs aux pères ; les écarts croissent avec le nombre d’enfants. Elles le sont davantage parmi les parents d’enfants de moins de 3 ans (écart de 34% et de 23% en temps de travail, vs celles ayant des enfants de 16 ans et plus, 34 et 9%) et ceux ayant trois enfants ou plus (écart de 45% et en temps de travail de 20%, vs 16 et 9,5% pour celles n’ayant pas d’enfant ).  

 

Pour en savoir davantage : Dans le secteur privé, l’écart de salaire entre femmes et hommes est d’environ 4 % à temps de travail et à postes comparables en 2021 – Insee Focus – 292

SOMMAIRE

Deux typologies du monde rural.

Méthodologie : 2 approches complémentaires sont proposées pour définir les fonctions qu’occupent les espaces ruraux :
• Une lecture structurelle, qui montre la pluralité des communes rurales de la France métropolitaine (caractéristiques socio-économiques et enjeux), 
• Une lecture systémique, qui qualifie les contributions actuelles et potentielles des espaces ruraux aux grands enjeux de transitions. 

L’étude vise notamment à produire une analyse, qui part de ce que sont et font les espaces ruraux, sans se référer systématiquement à l’urbain.

 

Une lecture du monde rural qui bouscule nos représentations.

⇒ Une analyse “classique” montre 4 catégories principales :

Les communes résidentielles forment un halo autour des villes : 10 300 communes (33% des communes rurales) et 8,1 millions d’habitants (37%). On y réside, plus que l’on y travaille.

Elles se distinguent d’abord par leur dynamisme démographique, la croissance des emplois et leur forte dépendance aux pôles urbains ; leur distribution géographique suit celle des villes grandes et moyennes. Elles sont aussi très représentées dans les zones frontalières avec le Luxembourg, l’Allemagne et la Suisse, ainsi que dans les grandes vallées de la Seine, du Rhône et dans une moindre mesure de la Loire.

 

-Des petites polarités productives et de services : 5 500 communes (17%) et 7,2 millions d’habitants (33%). Elles chiffrent 46% de l’emploi total des communes rurales, et une moyenne de 108 emplois pour 100 actifs. Parmi ces polarités, on peut distinguer deux sous-types : près de 2 000 polarités « industrielles et artisanales » avec une présence importante d’emplois de fabrication, et près de 3 500 polarités « mixtes » avec une présence d’emplois productifs et de services diversifiés.
Ces 2 types sont relativement dynamiques du point de vue démographique, mais elles sont tout juste à la moyenne pour ce qui concerne la variation de l’emploi. L’enjeu du maintien de ces centralités est déterminant pour l’avenir des espaces ruraux. 

 

-Les communes touristiques occupent les littoraux, les massifs et leurs périphéries : 4100 communes (13,5%) et 2,1 millions d’habitants (10,5%). Elles se divisent en 2 catégories, selon le type de tourisme : celles au tourisme résidentiel (poids important des résidences secondaires) et les communes rurales « spécialisées » dans le tourisme marchand (hôtels, gites et campings).
Leur dynamisme migratoire et économique ne suffit toutefois pas à résorber des taux de chômage élevés. 

 

-Les communes d’ouvriers et d’agriculteurs, les plus en difficulté : 11 000 communes (35%) et plus de 4 millions d’habitants (18%). 4 600 ont une forte proportion d’ouvriers dans leur population résidente (principalement au nord et à l’ouest de la Loire) vs 6 200 une forte présence d’agriculteurs (une vaste diagonale qui s’étend de la vallée de la Soule dans le Pays basque aux collines de l’Argonne). Ces deux catégories ont des géographies très différentes mais ont en commun d’être marquées par l’enclavement ; elles cumulent certains indicateurs négatifs, comme la perte de population, le vieillissement, la précarité des ménages.  47% sont classées en Zone de Revitalisation Rurale.

⇒ Une nouvelle grille de lecture prospective des espaces ruraux

-Des systèmes agro-industriels à accompagner : 36% des EPCI,, 39% des habitants de l’espace rural. On y combine agriculture et industrie, avec des activités économiques fortement tournées vers l’exportation et des firmes multinationales bien implantées, selon des modalités différentes : plutôt dans les plaines, avec de grandes cultures, principalement céréalières, et des industries diverses, liées ou non aux productions agricoles ; plutôt dans les massifs, avec une agriculture tournée vers l’élevage et la polyculture, et des activités industrielles marquées par une spécialisation (aéronautique, construction mécanique, micromécanique dont l’horlogerie, production et valorisation du bois). Ces systèmes présentent un fort potentiel de (re)développement, mais avec des activités économiques fortement exposées à la concurrence internationale et dépendantes de chaînes de valeur mondialisées. 

 

-Des systèmes agroécologiques sous tension : 31% des EPCI composés de communes rurales et 26% des habitants de l’espace rural. Situés dans une grande partie du sud de la France, les zones de montagne, une partie du littoral et dans certains grands espaces agro-naturels (la Thiérache ardennaise, la Sologne, le Morvan mais aussi les régions viticoles), ces espaces articulent espaces protégés et réserves de biodiversité, pratiques agricoles à forte valeur ajoutée et forte pression résidentielle et/ou touristique. Ces espaces sont par ailleurs souvent exposés aux effets du changement climatique et aux aléas naturels (recul du trait de côte, baisse de l’enneigement, risque de feux de forêt, etc.).

 

-Des systèmes agro-métropolitains en périphérie des grandes agglomérations : 18% des EPCI composés de communes rurales et 19% des habitants de l’espace rural. Ils se différencient par les flux domicile-travail (l’agglomération parisienne ou les aires urbaines des autres régions). Ce sont des espaces très attractifs d’un point de vue démographique ; on y trouve une diversité d’activités agricoles et des activités industrielles tournées vers l’exportation ou vers des services productifs (logistiques, par exemple) ; l’agriculture sous forme notamment de circuits courts se développe. Ils apparaissent décisifs pour la transition écologique des grandes villes, du fait de leur fonction d’étape résidentielle, de l’importance des mobilités et flux, et de leur rôle en matière d’approvisionnement de la population (par exemple le maraîchage et la logistique).

 

-Des systèmes agro-techniques à dimension nationale : 14% des EPCI composés de communes rurales et 16% des habitants de l’espace rural ; ils sont situés dans les grandes périphéries métropolitaines, le long de certains axes autoroutiers ou dans certains territoires ruraux plus isolés. Ces systèmes sont les plus impliqués dans des activités techniques directement liées aux enjeux de transition écologique et énergétique. Ce sont aussi les territoires producteurs d’énergie, notamment nucléaire. On y trouve des activités de polyculture-élevage, mais aussi des activités industrielles spécialisées : traitement de l’eau et des déchets, production de biogaz et des activités logistiques. Ce sont des espaces clés pour l’approvisionnement énergétique et les services environnementaux et techniques à dimension nationale. 

 

Pour en savoir davantage : Étude sur la diversité des ruralités « Typologies et trajectoires des territoires » | Agence nationale de la cohésion des territoires (agence-cohesion-territoires.gouv.fr)

SOMMAIRE


  • Deux typologies du monde rural.
    Source : « Typologies et trajectoires des territoires », Agence Nationale pour la Cohérences des Territoires, février 2023

Les prix à la consommation augmentent de 6% sur un an.

Les prix du gaz (+17,5%) et des produits pétroliers (+16,3%) sont ceux qui augmentent le plus sur un an devant celui des produits pour l’alimentation (+13,3%).

 

♦ Accélération des prix de l’énergie sur un an (16,3% après 15,1% en décembre).
La hausse des prix des produits pétroliers chiffre +16,3%, du fait de l’accélération des prix du gazole (+17,5%) et de l’essence (+9,3%). 

 

♦ Accélération des prix de l’alimentation sur un an (+13,3% après 12,1% en décembre).
La hausse sur un an des prix des produits frais (+10,2%) est davantage le fait du lait, du fromage et des œufs (+19,1%), de la viande (+15%), du poisson frais (+14,7%), des légumes frais (+12%, en légère baisse) et des fruits frais (+7,4%). 

Les prix de l’alimentation hors produits frais ont aussi progressé, ceux du pain et des céréales (+13,4%), du sucre, de la confiture, du miel, du chocolat et de la confiserie (+11,5%), des boissons non alcoolisées (+11,6%) et alcoolisées (+6,9%).

 

♦ Léger ralentissement de l’inflation des produits manufacturés sur un an (4,5% de hausse sur un an vs 4,6% en décembre).

Les hausses sur un an sont notamment plus importantes pour les petits appareils électroménagers (+11,3%), les meubles et articles d’ameublement (+9,2%), les produits pour soins corporels (+8,2%), les véhicules (+7%).

La hausse sur un an est bien plus faible pour l’habillement et des chaussures (+2,4%), les livres (+2,9%) ; en baisse sur un an, les produits de santé (-0,6%). 

 

♦ Ralentissement des prix des services sur un an (2,6% vs 2,9 en décembre).
Sur un an, les prix du transport aérien chiffre +25,7%, celui des forfaits touristiques +19,3%, celui du transport routier +10,1%.

La hausse du  prix de la réparation auto (+8,7%), des services d’entretien et de réparations du logement (+6,3%), de la restauration (+5,3%) sont conséquents, alors que ceux des services d’hébergement (+2,4%), des loyers, eau, enlèvement des ordures ménagères (+2%) ont peu augmenté sur un an ; les prix des services de communication reculent de 1,4%, tout comme ceux des services de santé (-0,4%).

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6801734

 

Les prix des produits de grande consommation vendus dans la grande distribution accélèrent en janvier 2023 pour le quatorzième mois consécutif : ils augmentent de 13,5% sur un an, après +12,2% en décembre. 
Hors grande distribution, les prix des produits de grande consommation augmentent de 13,9% sur un an, après +12,3% en décembre.

Sur un an, les prix de l’alimentation dans la grande distribution augmentent de 13,9% en janvier, après +12,7% en décembre, notamment celui des viandes sur un an (+15,9%), celui des boissons (+9,2%), ceux des produits d’entretien et de l’hygiène-beauté (+11,2%). 

 

Pour en, savoir davantage : Inflation : les prix en grande distribution ont bondi de 13,5% sur un an, selon l’Insee (lsa-conso.fr)

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Légère progression des activités attendues en février.

Les difficultés d’approvisionnement et de recrutement s’estomperaient quelque peu.

⇒ La conjoncture 

♦ En janvier, l’activité progresse dans l’industrie, en ligne avec ce qui avait été anticipé par les chefs d’entreprise le mois dernier.

 

Dans les services marchands, l’activité progresse plus rapidement que ce qui avait été anticipé par les chefs d’entreprise le mois dernier, à la fois dans les services à la personne (notamment HCR) et surtout dans les services aux entreprises (conseil de gestion, activités d’architecture et d’ingénierie, activités de contrôle et analyses techniques, programmation, conseil). Le travail temporaire est quant à lui en net repli ce mois-ci.

 

L’activité augmente de nouveau dans le secteur du bâtiment, notamment dans le second œuvre, principalement portée par les activités de rénovation énergétique, bénéficiant ainsi surtout au marché de l’ancien.

 

♦ En février, selon les anticipations des entreprises, l’activité enregistrerait une légère progression dans les services, serait stable dans l’industrie et se replierait dans le bâtiment ( en recul tant dans le gros œuvre que dans le second œuvre).

 

♦ L’opinion sur la situation des carnets de commande se dégrade de nouveau dans l’industrie et rebondit dans le bâtiment ; dans les deux secteurs, elle se situe désormais à un niveau proche de sa moyenne de long terme. 

⇒ Les freins 

Les difficultés d’approvisionnement se replient nettement en janvier dans l’industrie (33%, après 40% en décembre) et plus légèrement dans le bâtiment (31%, après 33%).

Selon les industriels, le rythme de hausse des prix des matières premières continue de baisser en janvier, mais demeurent à des niveaux cependant encore élevés. 

 

Les difficultés de recrutement restent élevées, pour 51% dans l’ensemble des secteurs, mais en recul depuis leur pic de septembre 2022.

⇒ Les prix 

Si l’on compare par rapport à janvier 2022, une proportion moins élevée de chefs d’entreprise déclarent avoir augmenté leurs prix de vente dans l’industrie (33%, contre 44% en janvier 2022) et le bâtiment (43%, contre 49%) ; dans les services en revanche, cette proportion est en hausse (32%, contre 22%).

Les perspectives pour février suggèrent un retour à des niveaux plus contenus, dans l’industrie (24%), le bâtiment (36%) et les services marchands (20%).

⇒ Le PIB

Les anticipations des entreprises pour février dans l’enquête indiquent une croissance faible du PIB par rapport à janvier, avec de nouveau des contrastes suivant les secteurs. Sur l’ensemble du premier trimestre 2023, la croissance du PIB serait légèrement positive par rapport au trimestre précédent. 

 

Pour en savoir davantage : Enquête mensuelle de conjoncture | Banque de France (banque-france.fr)

Lire aussi Point de conjoncture du 7 février 2023 – Point de conjoncture | Insee

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 Les Français ont dépensé près de 146,9Md€ sur internet en 2022.

Les ventes de produits sont en baisse de 7%, alors que celles des services sont en hausse de 36% par rapport à 2021, soit une hausse de 13,8% sur un an. 

 

2,3Md de transactions on été réalisées en 2022 (+6,5%) pour un panier moyen de 65€ soit +6,9% (inflation comprise).

 

♦ Evolution dans les ventes produits et celles de services :

En 2022, les ventes en ligne ont progressé de 13,8%, tirées par la vente de services

-Les ventes dans le secteur des transports, du tourisme et des loisirs tirent le secteur des services (+36% sur un an soit +50% par rapport à 2019), alors que les ventes de produits sur internet sont en baisse de 7% par rapport à 2021 mais en hausse de 33% par rapport à 2019.

-Sur l’ensemble de l’année écoulée, la part du e-commerce dans la vente de produits est estimée à 12,5% du commerce de détail.

 

Le nombre de sites marchands actifs progresse de 5% avec plus de 10 000 nouveaux sites en un an.

 

♦ Résultats du Panel iCE : après un premier semestre en recul, les ventes de produits se stabilisent à un niveau élevé depuis la crise sanitaire.

Estimation du marché global : Le calcul de l’estimation du marché global est réalisé à partir des données recueillies auprès des sites du panel iCE 100, de la valeur des paiements électroniques (hors membres du panel iCE 100) communiqués par les prestataires participant au panel PSP et d’une estimation des paiements hors ligne (enquête Fevad auprès des marchands de l’iCE 100).

 

Après les fortes croissances des années 2020 et 2021 marquées par plusieurs confinements, le secteur a connu un recul substantiel au 1er semestre 2022 (-16%) avant de stabiliser son activité en deuxième partie d’année. Par rapport à l’année 2019, la croissance s’établit à +19%.

 

Dans le détail, les ventes en ligne des enseignes magasins surperforment avec une progression de 35% en 2022 par rapport à 2019.

Les secteurs qui progressent le plus sont la Beauté-Santé et le Mobilier-Décoration (respectivement +29% et +19% depuis 2019).

Les ventes en ligne de Produits de Grande Consommation qui avaient le plus accéléré pendant la pandémie puis en raison de la hausse des prix en 2022 augmentent de 1% par rapport à 2021. Leur niveau se situe à un niveau supérieur de 56% par rapport à 2019.

 

Les sites de Voyage-Tourisme ont progressé de 55% sur l’ensemble de l’année en raison de la possibilité de voyager à nouveau mais également par un effet de hausse des prix. L’année 2022 dépasse de 16% l’année 2019.

Enfin, les ventes aux professionnels du panel iCE 100, poursuivent leur développement avec une croissance annuelle de 9,9% par rapport à 2021 et de 41% par rapport à 2019.

 

♦ Les ventes sur mobile et sur les places de marché

Les ventes réalisées pour le compte de tiers (sur les places de marché) sont en léger retrait par rapport à l’an dernier (-1,6%) mais en hausse de 30% par rapport à 2019. 

Les ventes sur mobile de l’iCM, qui cumulent ventes de produits et ventes de voyages, continuent à progresser (+8%) grâce aux ventes de voyages et de loisirs qui font plus que compenser le recul des ventes de produits (-6%).

 

Pour en savoir davantage : Bilan du e-commerce en France : Les Français ont dépensé près de 147 milliards d’euros sur internet en 2022 – Fevad, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance

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Les TPE et PME de le joaillerie profitent de la santé des groupes de luxe.

Le marché enregistre une croissance de 30% depuis 2019 avec une production de 3,5Md€, dont la moitié est destinée à l’export.

 

Les PME ont dépassé leur taille critique, avec de fortes croissance, notamment les plus de 20 salariés (+14% depuis 2019).

Noter que les TPE sont 2 500 face à 2 600 entreprises de ce secteur au total.

Ces entreprises sont surtout localisées en Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.

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Bpifrance a injecté 67 milliards d’euros dans l’économie en 2022.

Bpifrance exerce 8 métiers : Financement, Garantie, Financement de l’innovation, Investissement direct et Investissement en Fonds de fonds, International, Accompagnement et Création.

 

Un tour d’horizon des financements de Bpifrance en direction des entreprises.

⇒ Les prêts court, moyen et long termes

– Une croissance (+11%) du financement moyen et long terme avec 9 Md€ de crédits déployés par les 50 implantations régionales de Bpifrance en faveur de 7 500 entreprises.

Les Prêts sans garantie affichent une nouvelle année record, hors mesures d’urgence, affichant une croissance de +27% avec 4 Md€ de prêts décaissés, dont 1,9 Md€ dédiés aux grands enjeux de la relance.

 

– Et reprise de la dynamique du financement court terme (+15%) à 8 Md€.

⇒ Les garanties

-Forte croissance de l’activité de garantie en 2022, en hausse de 15% avec 62 339 entreprises et 8,214Md€ ; le nombre d’entreprises bénéficiaires ainsi que le niveau de risque assumé par Bpifrance sont en croissance, respectivement de +37% et +33%. 

Le Fonds création reste de loin le plus utilisé, il pèse 48% en montant de crédit et 79% en nombre de dossiers autorisés. Le Fonds transmission chiffre 24% en crédits et 7% en nombre de dossiers autorisés.

 

-Garantie PGE pour 23 429 entreprises et 5,58Md€ (en baisse de 57% par rapport à 2021).

⇒ Le financement à l’innovation

Nouveau record du financement de l’innovation à 4,5 Md€, sous l’effet du déploiement de France 2030 et du Plan deeptech ainsi que du lancement du Plan startups et PME industrielles.
6 450 entreprises ont ainsi bénéficié d’un soutien de Bpifrance, que ce soit via son réseau régional (subventions, aides à la R&D, prêts sans garantie innovation, volet territorial de France Relance…) ou de la direction de l’Expertise qui gère les appels à projets nationaux (i-Lab, i-Demo, i-Nov, AAP 1ère Usine et Programmes Stratégies d’accélérations du volet dirigé de France 2030, et du volet national de France Relance).

⇒ Le capital développement

– L’activité de fonds propres couvre le Capital innovation, le Capital développement dans les PME, les ETI et les grands groupes ainsi que l’investissement en Fonds de fonds.

 

– Croissance confirmée de l’activité d’investissement en fonds propres direct et en Fonds de fonds (+11%) avec plus de 4,8 Md€ déployés. L’investissement en Capital innovation poursuit sa croissance et atteint 726 M€ sur l’année (+11% par rapport à 2021). Les investissements en Capital développement progressent de +15% à 2,5 Md€, portés notamment par le fonds Lac1, et avec une forte composante industrielle. Le métier de Fonds de fonds maintient sa dynamique en faveur de la croissance des fonds d’investissement français privés, injectant plus de 1,6 Md€ dans 87 fonds d’investissement privés dont 70 primo investissements.

 

– Nouveau record du montant des cessions qui s’établit à 2,3 Md€, en hausse de 6% par rapport au point haut de l’année 2021, porté par toutes les composantes du Capital développement (Small, Mid et Large cap). Le niveau de distribution des fonds partenaires reste également proche du niveau historiquement enregistré en 2021. Dans un contexte géopolitique et économique incertain, cela souligne le dynamisme du Capital développement et du marché du Private Equity.

⇒  L’export

Avec 32 Md€ l’activité Export de Bpifrance enregistre une hausse de 58% par rapport à 2021, portée entre autres par l’Assurance-crédit (+74% en volume vs 2021), liée à plusieurs contrats d’envergure ainsi que la Garantie de Projets Internationaux et les Prêts Croissance Internationaux dont les volumes enregistrent une progression de +15%. En matière d’accompagnement à l’export, le partenariat Team France Export a permis de soutenir 3 876 entreprises soit une progression de +28%.

⇒ L’accompagnement

– Dynamique forte sur toutes les composantes du métier de l’accompagnement. Près de 3 500 entreprises ont été accélérées depuis le lancement du programme en 2015. La gamme d’accompagnement a été élargie au bénéfice de l’innovation dans l’industrie afin de favoriser le passage à l’échelle des startups industrielles et accompagner le pivot des PME matures. Les dispositifs Climats (Diag Eco-Flux, Décarbon’Action et Perf’Immo) ont enregistré une forte croissance (+66%)

 

– Dans un contexte de forte dynamique de créations d’entreprises en France, l’année a été marquée par la constitution du collectif Cap Créa, qui regroupe 26 Réseaux d’accompagnement partenaires de Bpifrance, mobilisés pour favoriser le doublement d’entreprises pérennes, créatrices de valeurs et d’emploi d’ici 5 ans. Ce collectif a accompagné 155 000 porteurs de projets et a contribué à la création de 79 000 entreprises en 2022.

 

Ces actions ont notamment donné lieu à l’octroi de près de 70 M€ de subventions à plus 250 structures d’accompagnement sur l’ensemble du territoire et de la mobilisation de 108 M€ de prêts d’honneur pour 15 700 créateurs. L’augmentation des moyens mobilisés a été favorisée par la mise en place en 2022 du programme Insertion par le Travail indépendant, déployé pour le compte de l’Etat.

 

Bpifrance a par ailleurs déployé fortement son programme de soutien à l’Entrepreneuriat Pour Tous en direction des Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV), avec le soutien de la Caisse des Dépôts et de l’Etat : au-delà des 153 Cités Labs et volontaires et des 9 Bus de l’Entrepreneuriat, 2022 a vu le développement des Accélérateurs (notamment dans le cadre du plan Marseille en Grand).

 

Avec le soutien de la Caisse des Dépôts, Bpifrance a en outre lancé le programme Entreprendre au Cœur des territoires, 42 dispositifs qui doivent permettre d’accompagner les créateurs hors des grands métropoles.

⇒ Partenariat avec les régions

Une forte mobilisation des Régions et Bpifrance pour accompagner la relance des entreprises de leurs territoires à l’issue de la crise sanitaire. Ces mesures de soutien se sont principalement appuyées sur les Prêts Rebond et Relance, mis en place pour les TPE & PME, représentant plus de 370 M€ d’interventions en 2022, et sur la garantie régionale des prêts bancaires, dont l’activité s’est renforcée de +15% par rapport à 2021.

Les dispositifs partenariaux ont permis de mobiliser près de 1,7 Md€ pour plus de 6 500 entreprises.

 

Pour en savoir davantage  : Bilan d’activité : Bpifrance a injecté 67 milliards d’euros dans l’économie en 2022

SOMMAIRE

En 2021, 2/3 des 16 ans et plus déclarent être impliqués dans le champ associatif.

Méthodologie : l’INJEP a interrogé en 2021 (entre le 15 février et le 15 avril 2021 par Internet ou téléphone (dans les DROM), 10 332 Français de 16 ans et plus, dans le cadre de l’enquête nationale sur l’engagement associatif et les dons (ENEAD).
Au sens large, la sphère des participants d’une association inclut l’ensemble de ses adhérents ou des personnes qui participent à ses activités. Au sein des participants, l’enquête permet d’identifier le cercle plus restreint des bénévoles, notamment les dirigeants associatifs. Elle permet aussi d’identifier les donateurs.

 

Les  2/3 des 16 ans et plus contribuent à au moins une association en France : 24% donnent et participent, 16% participent mais sans effectuer de dons, 25% donnent sans participer. 

⇒ Bénévoles, participants non bénévoles, donateurs

Parmi les Français concernés par la vie associative, 41% des 16 ans et plus ont participé à la vie associative au cours des 12 derniers mois (dont 27% de bénévoles), alors que 34% ne sont pas impliqués, mais bénéficiaires de services ; 50% sont donateurs (bénévoles, participants ou seulement donateurs). 

 

Les participants non bénévoles sont nombreux au sein des associations qui proposent des services pour leurs propres adhérents ; par exemple au sein des associations syndicales ou professionnelles (43% ne sont pas bénévoles), ou d’associations d’éducation ou de formation (41% non bénévoles), ou des associations sportives (37% non bénévoles).

 

Les bénévoles sont plus nombreux au sein des associations caritatives (plus des 3/4 des participants). Le principal ressort de la participation est la convivialité ou la rencontre d’autres personnes ayant les mêmes préoccupations (50% des répondants), suivi du souhait d’aider des personnes en difficulté et de se rendre utile à la société (43%), puis de la défense d’une cause (34 %).

 

 

À l’inverse, les personnes ne participant pas à une association, ni comme bénévole, ni comme adhérent, citent le manque de temps comme frein principal (plus d’1/3 des non-participants), ou le manque d’intérêt (24%, davantage cité par ceux qui n’ont jamais participé à une association que par ceux qui ne participent plus 11 %).

 

50% des Français sont donateurs, au cours de l’année écoulée au moins un don, souvent pour des sommes relativement faibles (1/3 déclarent que le montant total de leurs dons s’élève à au moins 20€, 1/5éme à au moins 50 €)  ; 12% ont donné exclusivement en nature. Les seuls dons ouvrant droit à un crédit d’impôt concernent 20% seulement des foyers imposables.

⇒ Qui sont ces participants ?

♦ Les plus jeunes et les plus âgés participent davantage
33 % des 65 ans et plus et 29 % des 16-24 ans participent contre 25 % des 25-64 ans ; les évolutions professionnelles comme familiales, liées à l’entrée dans la vie adulte s’accompagnent d’une baisse du bénévolat après 25 ans. L’influence de l’âge est toutefois plus réduite si l’on s’intéresse seulement au bénévolat hebdomadaire, qui varie de 17% chez les 45-64 ans à 23% chez les 16-24 ans.

 

En considérant l’ensemble des participants, adhérents comme bénévoles, ce sont les plus jeunes qui sont davantage impliqués dans la vie associative : 50% des 16-24 ans et 44% des plus de 65 ans, contre 40 % des 25-44 ans et 35 % des 45-64 ans.

De fait, les 16-24 ans participent nettement plus à la vie associative que les 25-44 ans (+ 13 points) ; ils sont également plus souvent bénévoles (+ 4 points), de même que les 65 ans et plus (+ 5 points par rapport aux 25-44 ans).

♦ Les hommes et les femmes ne s’impliquent pas dans les mêmes domaines : les femmes se tournent plus souvent vers les associations sociales ou caritatives, la protection de l’environnement ou du climat, ou encore la santé et la recherche médicale, tandis que les hommes participent davantage aux associations sportives, de propriétaires ou de locataires, syndicales ou professionnelles, ou encore politiques. Mais tous secteurs confondus, hommes et femmes ont autant de chances de participer ou d’être bénévoles dans une association.

 

♦ Les plus aisés et les plus diplômés ont plus de chances de s’impliquer :  les diplômés d’au moins un master sont plus souvent bénévoles associatifs (6 points de plus), tandis que les personnes sans diplôme le sont moins (- 6 points).

 

♦ Les personnes seules sont également moins souvent bénévoles que les personnes en couple.

 

♦ Enfin, les parents participent plus souvent que les personnes sans enfants, probablement en raison des activités culturelles ou sportives pratiquées par leurs enfants.

 

♦ L’héritage familial : les Français qui, à l’adolescence, ont ou avaient un membre de leur famille ou de leur entourage participant ou donateur ont beaucoup plus de chances de donner ou de participer eux-mêmes à une association (67%), 42% de ceux n’ayant pas cet héritage familial.

De même, ceux dont un membre de l’entourage participait à la vie associative lors de leur adolescence sont 38% à se déclarer bénévoles, contre 21% de ceux ne bénéficiant pas de cet héritage familial. L’impact de l’héritage familial est bien supérieur à celui du sexe, de l’âge, des niveaux de revenus ou de diplômes, ou encore de la configuration familiale.

 

Pour en savoir davantage : ias64_vie-associative.pdf (associations.gouv.fr)

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Au sein des TPE et PME l’intention de recrutement envisagé en 2023 est en baisse.

Méthodologie : échantillon de 618 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone entre le 11 et le 18 janvier 2023. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

Pour répondre aux objectifs de l’étude, les dirigeants d’entreprises de 10 salariés et plus ont été surreprésentés dans l’échantillon afin de disposer d’un nombre d’interviews suffisant pour analyser les résultats par taille d’entreprise (ils sont 25% des interviews, mais ne comptent que pour 2% des entreprises) ; au contraire les sans salarié sont 46% des interviewés, mais 70% des entreprises et les 1-9 salariés 29% des interviewés et 25% des entreprises.
Le poids de chaque taille d’entreprise a ensuite été corrigé dans l’échantillon global, afin que chaque taille d’entreprise retrouve son poids réel. Les résultats sont donc bien représentatifs de la population étudiée.

 

En perspective pour 2023, 57% demeurent confiants, envisageant moins d’embaucher mais en poursuivant d’investir dans la mesure où ils estiment majoritairement bonne leur trésorerie.

⇒ Confiance dans leur entreprise

♦ La confiance des dirigeants concernant leur propre entreprise atteint son niveau le plus bas depuis décembre 2020 : l’indicateur d’optimisme est de 68, vs 92 en janvier 2022, entre 65, 80 et 108 en 2021(points en janvier et décembre et point le plus élevé dans l’année), en 2019 entre 90, 93 et 117), en 2018 entre 114, 84 et 152.

Etonnement, l’indicateur d’optimisme est le même pour les moins de 10 salariés comme pour les plus de 10 salariés, alors que les moins de 10 salariés ont habituellement un taux plus bas.

La confiance des dirigeants industriels s’est étiolée (45%, -12 pts), tout comme celle des dirigeants du secteur du commerce (40%, -7 pts) tandis que celle des dirigeants du secteur de la construction remonte sensiblement la pente (70%, +11 pts).

 

♦ Pour faire face, l’entreprise est encore plus attentive que d´habitude à ses charges : 76%, moins la construction 61%, davantage les employeurs 88% et même 96% pour les 50 salariés et plus, vs 70% les sans salarié.

 

♦ 57% sont confiants pour les 12 mois à venir ; ils étaient 64% en janvier 2022, entre 62 et 81% en 2021 (points extrêmes début et fin d’année), entre 81et 62% en 2020, entre 76 et 81% en 2019.

Les dirigeants du commerce et de l’industrie sont les moins optimistes (40 et 45%), vs les services (62%) et la construction (70%).

Les sans salarié sont aussi les moins optimistes (53%) vs pour les 1 à 49 salariés (64%) et pour les 50 salariés et plus (84%).

⇒ Trésorerie et difficultés financières

♦ L’état de la trésorerie

73% la jugent bonne (92% la construction mais 60% le commerce ; 78-80% les 10 salariés et plus)

♦ L´inflation a porté à conséquence :

-Pour la viabilité de l’entreprise (43% mais 58 le commerce et 36 les services),
-Pour contraindre à baisser la rémunération du dirigeant (38% mais 30 les services, 49 l’industrie et 55 le commerce et par ailleurs 40% les sans salarié, 15 les 10-49 et 4 les 50 salariés et plus),

-Elle porterait moins atteinte aux difficultés pour être payée dans les temps par les clients (18%), ou à la difficulté de payer ses factures (14%).

 

♦ Pour 2023, les coûts de l’énergie conduiront à des effets pour 52%, obligeant :

-Des adaptations des process de production pour baisser la consommation énergétique et donc la facture (22% mais 37 l’industrie et 30 le commerce vs 19 les services et 15 la construction ; 16 les sans-salarié vs 36 les employeurs et même 51% les 50 salariés et plus),

-De légères tensions sur la trésorerie sans fermeture de l’entreprise (20%), 

-De fortes tensions sur la trésorerie sans fermeture de l’entreprise (15%, mais 23% le commerce et 21 l’industrie, 21 les plus de 50 salariés),

-Seuls 3% parlent de fermeture de l’entreprise.

 

48% estiment que la hausse de l’énergie ne les affectent pas (24% disant que cette hausse n’a pas d’effet et 22% qu’ils ne subissent pas de hausse).

 

Noter que 24% des dirigeants souhaiteraient mieux connaître les aides (37 ceux de l’industrie, 31 ceux du commerce mais aussi les employeurs de moins de 50 salariés 30-34%).

⇒ Embauche et investissement

♦ 91% n’envisagent ni recrutement, ni réduction du nombre de salarié en 2023 ; 7% envisagent d’embaucher, notamment dans l’industrie et la construction (16 et 11) et chez les employeurs (16-19% les 1 à 9 salariés, 29 les 10-49 et 37% les 50 salariés et plus).

Les intentions d’embauche sont nettement en retrait au regard de 2021 (entre 10 et 15% selon les mois entre mai et décembre).

 

♦ Les investissements pour 2023

17% ont l’intention d’investir, dont 6 certainement ; pour 39%, il y aurait hausse au regard de 2022, dont 16% une forte hausse.

L’industrie a davantage prévu d’investir (26%), de même les 10 salariés et plus (40 et 51) et moins les sans salarié (11).

 

Les investissements envisagés porteraient sur :

-La modernisation de l’outil de production (39% mais 66 l’industrie),
-Le développement de nouveaux produits (21% mais 28 les services),  et la diversification (16 mais 29 le commerce et 7 les 10 salariés et plus), 
-La hausse des capacités de production (9% mais 17 les 10 salariés et plus), 
-La transformation numérique (7% mais peu l’industrie 1 et le commerce 3), 
-L’agrandissement ou réaménagement des locaux (7%),
-La transition écologique (6% mais 15 les 10 salariés et plus),
-La relocalisation (4%),
-L’achat de matériel (dont véhicules) 4%, 
-Le développement à l’international (4%).

 

Pour en savoir davantage : 63 % des dirigeants de TPE sont confiants pour leur entreprise pour les 12 prochains mois [Enquête OpinionWay pour CCI France] (artisanat.fr)

 

SOMMAIRE

4,3% de l’ensemble des salariés participent comme actionnaires à leur entreprise.

En 2020, 1,3% des entreprises d’au moins 10 salariés, qui emploient 9,3% des salariés, mettent en place une opération d’actionnariat salarié au profit de 600 000 salariés. Mais seuls 4,3% de leurs salariés y participent.

⇒ Profil des entreprises concernées

Cette part est nettement plus importante au sein des sociétés cotées en bourse (23,7%), et même, 28,4% en y incluant les entreprises non cotées mais appartenant à un groupe coté.

17,2% des entreprises de 1 000 salariés ou plus y recourent en 2020, 10,5% de leurs salariés en bénéficiant, contre seulement 0,8% des entreprises de 10 à 49 salariés (et 0,4% de leurs salariés).

 

L’actionnariat salarié est plus répandu dans la construction et l’industrie (1,7% et 1,5% des entreprises) contre 1,1% dans le tertiaire.
Cependant, certains secteurs des services y recourent davantage, comme les activités financières et d’assurance (5,8%), ainsi que l’informatique (5,1%). Dans le premier cas, 20,2% des salariés du secteur en bénéficient, contre 8,4% dans le second.

 

Dans les entreprises concernées, 47% en bénéficient, davantage dans les activités financières et assurance (63%) et la construction (61%), nettement moins dans celles d’informatique (31%).

⇒ Sous quelle forme ?

♦ L’actionnariat salarié peut prendre différentes formes : 

-Acquisition d’actions via le Plan d’épargne entreprise (PEE), soit directement soit par des fonds communs de placement collectif d’entreprise (FCPE).
Les sommes versées sur le PEE peuvent être investies dans les actions de l’entreprise (actions détenues en direct sur un PEE), ou dans des fonds communs de placement collectif d’entreprise (FCPE) réservés aux seuls salariés de l’entreprise et qui permettent une diversification du portefeuille de titres et peuvent donc inclure des actions de l’entreprise.

 

-Attributions gratuites d’actions (AGA)
Les sociétés par actions, cotées ou non cotées, peuvent attribuer sous certaines conditions des actions gratuites à leurs salariés et mandataires sociaux (président du conseil d’administration, directeur général, etc.) ou à ceux des sociétés qui leur sont liées.

 

-Actions gratuites et PEE
À la fin de la période d’acquisition des attributions gratuites d’actions, le salarié peut transférer les actions sur un PEE dans la limite d’un plafond de versement annuel si l’attribution des actions gratuites concerne tous les salariés. Si le salarié transfère les actions sur son PEE, il peut bénéficier de versements complémentaires de l’employeur (appelés « abondements »).

 

-Stocks options
Le mécanisme des options de souscription ou d’achat d’actions offre aux salariés et dirigeants d’une société par actions la possibilité de souscrire ou d’acheter des titres de cette société à un prix qui est fixé définitivement le jour où l’option est offerte. Lorsque la société attribue ces actions, le prix fixé peut être inférieur au prix en cours.

 

-Bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BPSCE) : ces bons donnent le droit aux bénéficiaires de souscrire des titres de la société à un prix définitivement fixé lors de l’attribution du bon.

 

♦ La forme la plus répandue d’actionnariat salarié est l’acquisition d’actions dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise (PEE), « en direct » ou via un fonds commun de placement collectif (FCPE). En 2020, parmi les entreprises qui réalisent une opération d’actionnariat salarié, 49% ne recourent qu’au support du PEE (0,6% de l’ensemble des entreprises). Cette part atteint 59% pour les entreprises cotées ou appartenant à un groupe coté. Elle n’est que de 28% pour les seules entreprises cotées, ces dernières privilégiant dans 60% des cas l’actionnariat hors PEE.

 

♦ 460 000 salariés sont concernés par l’attribution gratuite d’actions.
L’AGA apparait comme le mode le plus attractif, car elle donne lieu à exonération de différentes cotisations (contribution sociale généralisée, contribution pour le remboursement de la dette sociale, forfait social, versement transport, assurance chômage, etc.). Seule ou combinée avec d’autres opérations, l’AGA représente en 2020 un montant de 599 M€, pour un montant moyen de 1 300€ par bénéficiaire.
En 2020, 220 000 salariés acquièrent aussi des actions gratuites par suite d’attributions antérieures ; les salariés reçoivent par ce biais 79M€ d’actions gratuites, pour un montant de 906M€, soit environ 4 000€ par bénéficiaire en moyenne.

 

Pour en savoir davantage : Quelle place occupe l’actionnariat salarié en 2020 ? | Dares (travail-emploi.gouv.fr)

 

 

SOMMAIRE

Tendances de marché

 

Chocolat : le phénomène du “bean to bar” (de la fève à la tablette),

Venu des Etats-Unis, cela consiste à s’approvisionner de manière éthique en fèves de cacao et à maîtriser toutes les étapes de la fabrication du chocolat. Le poids économique de ce mouvement n’est pas évalué précisément, mais le nombre d’artisans chocolatiers engagés dans cette démarche est passé de 15 boutiques ateliers à près de 150 sur les cinq dernières années. Ces entreprises sont principalement des TPE créées par des reconvertis, ou des structures lancées par des chefs et pâtissiers renommés.

 

SOMMAIRE

Le taux de syndicalisation est de 7,8% dans le secteur privé.

Source : les enquêtes Conditions de travail (Dares-DGAFP-Drees-Insee), réalisées en 2013 et 2019. où 24 900 personnes de 15 ans ou plus ont répondu au volet « actifs occupés » de l’enquête 2019, dont 22 400 salariés. Les individus sont suivis en panel tous les trois ou quatre ans.

 

Cette proportion baisse de 1,4 point dans la fonction publique (à 18,4%) et de 0,9 point dans le secteur privé (à 7,8%).

⇒ Le taux de syndicalisation dans le privé par secteur d’activité

♦ En 2019, les salariés travaillant dans les activités financières et d’assurance sont 2 fois plus nombreux à adhérer à une organisation syndicale (16,9%) que la moyenne des salariés du privé (7,8%) ; la syndicalisation y progresse de 4 points depuis 2013.

 

♦ Dans les transports, 2éme secteur du privé le plus syndiqué (16,5%), le taux de syndicalisation baisse d’1,5 point ; la part des CDD y augmente de près de 5 points.

 

♦L’industrie, représente moins d’un salarié sur cinq du privé, mais plus d’un salarié syndiqué sur quatre, connaît aussi une érosion du taux de syndicalisation (10,9% en 2019, vs 12,2% en 2013).

 

♦ Les salariés de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale privés ont un taux de syndicalisation proche de la moyenne (8% vs 9,6) essentiellement dans l’enseignement ; la part des emplois des CDD s’accroît (+2,5 points).

 

♦ Le taux de syndicalisation demeure faible et diminue dans le commerce (4,3% vs 5,5), la construction (3,4% vs 4,1), mais augmente dans les HCR (5,9% vs 4,1).
Dans ces deux derniers secteurs, plus de la moitié des salariés travaillent dans de petites entreprises (moins de 50 salariés), non assujetties légalement à la présence de représentants syndicaux ; le taux d’adhésion syndicale recule légèrement dans la construction (-0,7 point) et le commerce (-1,2 point), alors qu’il s’accroît dans les HCR (+1,8 point).

 

Le recours important aux CDD (22% dans la construction, +4 points par rapport à 2013, et 23% dans les HCR avec +2 points). Dans les HCR, les moins de 30 ans, très peu syndiqués, représentent comme 6 ans auparavant un peu plus du tiers des salariés, alors que les plus de 40 ans, davantage syndiqués que la moyenne, augmente de près de 10 points. 

 

La progression des emplois en CDD est défavorable à la syndicalisation.

⇒ Qui est syndiqué ?

♦ Dans le secteur privé, le recul de la syndicalisation concerne toutes les catégories socioprofessionnelles à l’exception des cadres. Les professions intermédiaires sont les plus syndiquées (8,9%), mais les plus en retrait (-1,8 point).

 

 

♦ Comme en 2013, les hommes déclarent adhérer à une organisation syndicale plus souvent que les femmes en 2019 (11% contre 9,5%) ; cependant, leur taux de syndicalisation baisse davantage sur la période (-1,2 point contre -0,8 point pour les femmes).

 

♦ La baisse de la syndicalisation entre 2013 et 2019 touche toutes les classes d’âge ; dans le privé, le repli est plus marqué chez les 40-49 ans (-1,3 point) et les moins de 30 ans (-1,2 point).

⇒ Instances paritaires et syndicalisation

♦ Dans la fonction publique, la représentation des personnels dans les instances paritaires est assurée exclusivement par des représentants élus sur listes syndicales là où, dans le privé, le cas échéant, les représentants des salariés dans les instances représentatives peuvent être élus sur des listes non syndicales lors des élections professionnelles.

 

Depuis la réforme de 2008, la légitimité des représentants syndicaux procède des élections professionnelles ; les réformes successives en matière de relations sociales ont en outre promu la négociation d’entreprise. : 38% des salariés du privé ont voté sur le cycle 2017-2020, contre près de 43% sur celui de 2013- 2016 ; dans la fonction publique, c’est le cas de 50% des agents en 2018, contre 53% en 2014.

 

♦ Parmi les salariés qui déclarent travailler dans un établissement couvert par des représentants du personnel en 2019, 23% affirment avoir participé à une discussion avec des élus ou des délégués syndicaux sur les problèmes liés à leur travail au cours des douze derniers mois (contre 25% en 2013). C’est le cas de plus de la moitié des syndiqués (54%, contre 59 en 2013), et de 19% des non-syndiqués (vs 21).

 

♦ 59% salariés syndiqués se considèrent comme de simples adhérents et déclarent n’avoir jamais ou rarement participé aux activités de leur syndicat au cours des 12 derniers mois (vs 51% en 2013) ; à l’opposé, 22% déclarent s’être impliqués de manière régulière, en recul de 9 points. Parmi eux, 71% ont au moins un mandat.

28% des salariés qui déclarent adhérer à un syndicat détiennent au moins un mandat d’élu ou de délégué syndical ; cette proportion est plus élevée parmi les syndiqués du secteur privé (31%), que du public (25%).

 

La participation aux activités de leurs organisations syndicales ne diffère pas significativement entre les salariés du public et du privé.

 

Pour en savoir davantage : Léger repli de la syndicalisation en France entre 2013 et 2019 : dans quelles activités et pour quelles catégories de salariés ? (travail-emploi.gouv.fr)

SOMMAIRE

En 2022, la médiation du crédit a été saisie de 2180 demandes, ce qui traduit un recul de 45% par rapport à 2021.

860 entreprises ont bénéficié de cette médiation.

 

L’activité de la médiation a connu entre 2019 et 2022 une évolution significative avec un pourcentage de dossiers éligibles en forte baisse en 2022 (51%) comparé à la situation d’avant crise de la Covid en 2019 (66 %) et un taux de succès des médiations également en forte baisse sur la période.

 

Ces évolutions s’expliquent par :

– le caractère plus dégradé qu’avant la crise sanitaire de la situation des entreprises qui sollicitent la médiation du crédit, ce qui peut compromettre les possibilités d’aboutir à une issue positive,
-la normalisation progressive des règles d’acceptation des dossiers qui, par exception, avaient été élargies pendant la crise sanitaire afin notamment d’accompagner les entreprises en capitaux propres négatifs éligibles au PGE, ce qui conduit à la réduction en 2022 de la proportion de dossiers éligibles.

 

78% des demandes auprès de la médiation viennent en très grande majorité de TPE (moins de 11 salariés), qui exercent leurs activités dans les secteurs des services (52%) et dans une moindre mesure du commerce (22%), du bâtiment (13%), de l’industrie (11%).

 

Le taux d’éligibilité a été de 51%, avec un taux de médiation réussie de 43%.  860 entreprises ont été confortées, préservant 10 232 emplois.

 

En 2022, ces demandes sont consécutives, dans presque la moitié des cas, à des refus d’octroi d’un nouveau financement bancaire, la part des restructurations de PGE s’établissant à un quart environ.

 

Ces évolutions sont à mettre en relation avec les conditions d’accès au crédit bancaire qui demeurent favorables en 2022, les demandes de crédits d’investissement étant servies à plus de 90%. Le taux d’obtention des crédits de trésorerie, un peu moins élevé, reste à un niveau favorable (de 73% pour les TPE à 85% pour les ETI).

 

Pour en savoir davantage : La médiation moins sollicitée en 2022 dans un contexte de résilience économique | Banque de France (banque-france.fr)

SOMMAIRE

Au 4éme trimestre 2022, le solde en emploi ne progresse plus.

Ceci étant, l’emploi salarié privé excède son niveau d’un an auparavant de 1,5% (soit +304 900 emplois) et celui d’avant la crise sanitaire (fin 2019) de 4,5% (soit +888 000 emplois).

 

♦ L’évolution récente de l’emploi

 

Entre fin septembre et fin décembre 2022, l’emploi salarié du secteur privé est stable : 0% (soit 3 000 créations nettes d’emplois) après une hausse de 0,6% au trimestre précédent (soit +119 100 emplois). Cette stabilité fait suite à 7 trimestres consécutifs de nette hausse.

 

L’emploi intérimaire augmente de nouveau au quatrième trimestre 2022 : +0,8% (soit +6 500 emplois) après +1,9% au trimestre précédent (soit +14 900 emplois). Il est supérieur de 4,5% à son niveau d’avant-crise mais inférieur de 1,6% à son niveau de fin 2021.

 

Hors intérim, l’emploi salarié privé est stable ou quasi stable dans chacun des grands secteurs : industrie, construction et tertiaire (marchand ou non)

 

♦ Les recrutements par grands secteurs d’activité :

 

L’emploi industriel (hors intérim) ralentit au quatrième trimestre 2022 : +0,1% (+3 100 emplois) après +0,5% et +0,6% (soit 19 200 emplois nets créés depuis fin 2019).

 

Dans le tertiaire marchand hors intérim, l’emploi salarié privé marque nettement le pas au quatrième trimestre 2022 : -0,1% après +0,7% (soit -11 400 après +84 600 emplois). Dans ce secteur, l’emploi avait fortement augmenté depuis le premier trimestre 2021. Il continue de dépasser son niveau de l’année précédente (+2,1% soit +255 200 emplois) et celui d’avant-crise (+5,3% par rapport à fin 2019 soit +615 200 emplois).

 

Dans la construction, l’emploi salarié privé (hors intérim) est stable au quatrième trimestre 2022. Il dépasse de 0,5% son niveau de fin 2021 (+8 600 emplois) et de 6,6% son niveau de fin 2019 (+97 400 emplois).

 

L’emploi salarié privé (hors intérim) du tertiaire non marchand est stable au quatrième trimestre 2022 : 0% (soit -500 emplois), après une quasi-stabilité au troisième trimestre (+0,1% soit +3 200 emplois). Il dépasse son niveau de fin 2021 (+0,8% soit +21 300 emplois) et de fin 2019 (+4,2% soit +109 200 emplois).

 

Enfin, l’emploi salarié agricole rebondit au quatrième trimestre 2022 (+1,7% après -1%) et se situe presque à son niveau de fin 2021 (+0,2%).

 

Pour en savoir davantage : Au quatrième trimestre 2022, l’emploi salarié privé est stable (estimation flash) – Informations rapides – 36 | Insee

SOMMAIRE

Les obtentions de crédits demeurent à un niveau élevé.

Les crédits d’équipement restent d’un niveau élevé (mais en baisse pour les TPE), tout comme les crédits de trésorerie.  

 

♦ Les demandes de nouveaux crédits d’investissement demeurent stables au T4 2022 : 
6% des TPE ont sollicité un crédit (stable), 21% des PME (+1 point) et 29% des ETI (+3 points). à et , et augmentent de 1 point pour les PME à 21 % et de 3 points pour les ETI.
Les ont obtenu en totalité ou à plus de 75 % : 90 % des TPE, 96% des PME et 98% des ETI.  

 

Le taux d’obtention pour les crédits d’équipement a diminué de 7 points pour les TPE (83%). Il reste élevé pour les PME (92%) et recule de 2 points pour les ETI (88%).

 

♦ Nouveaux crédits de trésorerie
Les demandes de nouveaux crédits de trésorerie sont stables : 4% des TPE, 6% des PME et 8% des ETI les ont demandé au cours des 3 derniers mois.
Les taux d’obtention remontent de 5 points pour les TPE (78%), sont stables pour les PME (83%) et en hausse de 9 points pour les ETI (94%). 

 

Moins de 2% des entreprises déclarent un comportement d’autocensure pour expliquer leur absence de demande de crédit de trésorerie ou d’investissement.

 

♦ Lignes de crédit
Les demandes de lignes de crédit augmentent légèrement, de 2 points pour les PME comme pour les ETI : ainsi, 36% des PME et 49% des ETI ont fait une demande. Celles-ci sont toujours largement satisfaites (dans 95% des cas pour les PME et pour les ETI).

53% des PME ont utilisé des lignes de crédit ce trimestre, soit 2 points de plus qu’au trimestre précédent. Il en est de même pour 63% des ETI (en hausse de 3 points). 

 

♦ Evolution du coût du crédit : la proportion d’entreprises déclarant une hausse du coût global du crédit augmente pour 47% des PME et 65% des ETI.

 

Pour en savoir davantage : Accès des entreprises au crédit – 2022T4 | Banque de France (banque-france.fr)

SOMMAIRE


  • Les obtentions de crédits demeurent à un niveau élevé.
    Source : "Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France • 4 ème trimestre 2022 Stabilité des demandes et des obtentions de crédits à niveau élevé", Banque de France, Stat info, février 2023

La crise sanitaire a accentué pour partie l’usage du numérique.

Méthodologie : enquête réalisée entre le 15 juin et le 15 juillet 2022 auprès de 4 184 personnes, réparties en trois populations cibles distinctes (12 à 17 ans, 18 ans et plus, 18 ans et plus éloignés du numérique), avec des questionnaires adaptés et des quotas spécifiques, et grâce à deux types de recueil :
• 3 448 personnes de 15 ans  interrogées online dans l’enquête CDV, 
• 573 personnes de 18 ans et plus appelées dans le rapport « éloignées du numérique »,
• 163 personnes âgées de 12 à 14 ans interrogées en ligne, après recueil de l’accord préalable de l’un des parents, avec les quotas suivants : âge, sexe, taille d’agglomération et PCS de la personne de référence.

 

Un tour d’horizon sur la place et l’usage du numérique en 2022.

⇒ La progression de l’usage des outils numériques et les freins

♦ En 2020, la crise du covid-19 et les mesures prises pour endiguer la pandémie (confinements, couvre-feux, distanciation sociale) ont accéléré la « numérisation » de nombreux pans de la société, avec un essor inédit des pratiques digitales à domicile. 2022 et la reprise des mobilités marquent une reprise des pratiques nomades, avec de nombreux usages et outils, découverts lors de la crise, et installés durablement. 

 

♦ Il devient difficile de « faire sans » au quotidien pour plus d’une personne sur deux (vs une sur trois en 2016), notamment pour les courriels (de plus en plus indispensable pour les démarches administratives +22 points).

Avec le confinement, une majorité de personnes a ainsi bénéficié d’une montée en compétence. Toutefois, 8% des personnes interrogées ne se connectent jamais à internet. 

 

♦ On observe toutefois une progression des freins à l’utilisation des outils numériques au quotidien : 54% en citent au moins un ; les personnes qui estiment avoir gagné des compétences sont également nombreuses à rencontrer des difficultés (44%).
Le frein le plus cité reste une maîtrise insuffisante des outils (25%, +7 points), puis le manque d’équipement davantage cité qu’en 2020 (11%, +4 points). 

 

♦ Par qui se faire aider ? Le cercle amical ou familial est toujours l’espace considéré comme le plus adapté pour améliorer sa maîtrise des outils numériques (28%), au même niveau que la formation autonome sur internet (28%, +16 points par rapport à 2017), alors que les formations sur le lieu de travail recueillent moins de suffrages (11%, -12 points). 

⇒ Les “outils “utilisés

♦  87% des personnes possèdent désormais un smartphone (+3 points par rapport à 2020). Le smartphone redevient l’équipement le plus plébiscité (47% contre 39 pour l’ordinateur).

 

Il est devenu central dans l’occupation des petits temps morts du quotidien ; l’ensemble des occupations numériques se sont banalisées, notamment la navigation sur internet (70%, +40 points), le visionnage de vidéos (50%, +37 points), l’écoute de la musique (63%, +12 points), ou encore les jeux vidéo (47%, +23 points), au détriment de la lecture d’un livre ou d’un journal papier (53%, -10 points), la discussion avec des personnes autour de soi (71%, -6 points).  

Si l’équipement en smartphone n’a jamais été aussi répandu, son usage quotidien a tendance à décroître depuis trois ans (83% des personnes possédant un smartphone l’utilisent quotidiennement, -11 points par rapport à 2019).

 

♦ L’usage quotidien de l’ordinateur diminue légèrement par rapport au pic de 2020 (62%, -4 points) mais avec toutefois un niveau d’usage largement supérieur à celui observé avant l’apparition de la Covid (+ 17 points par rapport à 2019). 

 

♦ Alors que le téléphone fixe paraît de nouveau sur une pente descendante (80% d’équipement, – 4 points, et 22% d’usage quotidien, – 2 points). 

 

♦ La part de personnes possédant une enceinte connectée à assistance vocale continue d’augmenter rapidement (27%, contre 19% en 2020 et 9% en 2019) : son usage quotidien est ainsi de plus en plus courant (13%, +5 points). 

L’équipement dans d’autres objets connectés continue de croître : 40% des personnes interrogées en possèdent au moins un (+7 points, avec +2 points pour les objets relatifs à la santé, +4 à l’électroménager, +7 à la sécurité, +4 à la domotique).

⇒ Dans quelles circonstances cette utilisation ?

♦ Les achats en ligne : le nombre d’acheteurs en ligne n’a pas diminué par rapport à 2020 (77%), et la fréquence des achats n’a pas faibli (49% effectuent des achats en ligne au moins tous les mois, +2 points). On constate une diminution du nombre de personne s’étant fréquemment fait livrer leurs achats à domicile (56%, -8 points), au profit d’une livraison en points relais, souvent moins coûteuse (34%, +8 points). Pour les personnes ayant effectué des achats en ligne, l’attrait de la livraison réside avant tout dans sa rapidité (37%) et la ponctualité (30%) des livreurs.

 

♦ L’essor du télétravail s’est accompagné d’une diffusion très large de la visioconférence ;  la moitié des personnes interrogées ont participé à au moins un appel vidéo ou visioconférence au cours de l’année passée (50%, +5 points), s’accompagnant d’un brouillage durable des frontières entre les univers professionnels et privés. Ainsi 66% des personnes en emploi déclarent avoir utilisé des outils numériques pour des raisons professionnelles en dehors de leurs horaires et lieux de travail habituels, 39% le faisant régulièrement.

 

♦ L’augmentation sensible du nombre de personnes ayant déjà effectué une démarche administrative sur internet se maintient (71% en 2020 et 2022, +5 points par rapport à 2019).

 

Les réseaux sociaux : un tassement de la participation aux réseaux sociaux, proche de 2017, après une hausse importante en 2020 ; la proportion des personnes considérant ne pouvoir s’en passer diminue par rapport à 2016 de – 4 points.

 

♦ Les plateformes en ligne proposant de coordonner et d’intermédier l’offre et la demande de services tels que la commande et la livraison de repas, la réservation d’un taxi ou autre véhicule privé avec chauffeur, ou encore la réservation d’hébergements auprès de professionnels ou de particuliers. Ce nouveau mode de fonctionnement remporte un succès important : 68% des personnes effectuant des commandes de repas privilégient les plateformes en ligne à une commande directe auprès du professionnel, 65% des personnes réservant des taxis, 71% des personnes effectuant des réservations d’hébergement.

 

Cette croissance des achats en ligne et recours à des services intermédiés repose pour partie sur la progression de la confiance dans les avis effectués par des pairs.

⇒ Télévision et radio

95% des Français regardent la télévision sur un poste de télévision, une pratique en baisse (3 heures par jour), un niveau proche de celui de 2018 (23%, -6 points par rapport à 2020).
Par contre, les services de vidéos à la demande comptent de plus en plus d’adeptes (55%, +19 points par rapport à 2019).

 

♦ Sur les 75% de personnes interrogées écoutant la radio, près de deux sur trois le font le plus souvent via un réseau hertzien.

 

Les personnes privilégiant une écoute par internet expliquent avant tout leur préférence par la liberté de choisir les programmes et le moment de leur écoute selon leur envie, et la diversité des contenus proposés.  

⇒ Méfiance ou confiance ?

♦ Plus d’une personne sur deux pense avoir été victime d’un accès indésirable à ses données sur internet ; par contre, la Banque de France constate un rythme de progression des fraudes au paiement très inférieur à celui des flux de paiement.

 

Les personnes interrogées accordent une attention à la protection de leurs données personnelles sur internet : 55% déclarent y être très vigilants. Cette vigilance peut se traduire par l’installation d’un logiciel de sécurité (84% chez les personnes qui se déclarent vigilantes, 71% dans l’ensemble de la population), le choix de matériel privilégiant un système d’exploitation plus sécurisé (65% et 55% respectivement), ou l’installation d’outils de protection de navigation (58% et 48% respectivement).

43% des internautes ou détenteurs d’un smartphone utilisent les fonctionnalités de reconnaissance digitale, 28% celles de reconnaissance faciale.

 

♦ La méfiance vis-à-vis d’internet comme source d’information semble s’être atténuée : un Français sur deux dit faire confiance à la manière dont les moteurs de recherche et les plateformes sélectionnent les informations présentées. 41% accordent du crédit aux informations relayées sur les réseaux sociaux, c’est 15 points de plus qu’en 2017. 

 

♦ Plusieurs sites mettent en place différents dispositifs pour permettre aux internautes de signaler des comptes ou des contenus inappropriés. 42% des internautes interrogés ont déjà utilisé un tel dispositif et les ont jugé facilement accessibles (87%), aisément compréhensibles (80%), et simple d’utilisation (85%).

 

Pour en savoir davantage : Le baromètre du numérique | Arcep

 

 

SOMMAIRE

7% des TPE/PME redoutent ne pas être en mesure de pouvoir rembourser leur PGE.

Méthodologie : Interrogation par voie numérique de 2 226 dirigeants de PME/TPE du 30 janvier au 08 février 2023. L’analyse porte en 1ére partie sur les 576 premières réponses jugées complètes et fiables reçues et en seconde partie sur 574 PME/TPE, dont les réponses ont été redressées par taille d’effectif et secteur d’activité.

 

L’inquiétude se poursuit mais les difficultés s’atténuent légèrement.

⇒ Trésorerie, investissement, accès au crédit

♦ La situation de trésorerie des PME / TPE se détériore quelque peu : à −18, l’indicateur relatif à la situation actuelle perd 2 points pour s’établir à un niveau un peu inférieur à sa moyenne historique (−14 sur 2017-2022).

Alors que les difficultés d’approvisionnement s’atténuent, l’indicateur relatif à la trésorerie des 3 prochains mois s’améliore légèrement.

 

♦ Les intentions d’investissement se redressent : 56% des dirigeants de PME / TPE comptent investir ou ont investi en 2023 (vs 49% en T4 2022) mais en baisse sur un an (59% en T1 2022). Le renouvellement et/ou la modernisation des équipements et installations sont, toujours de loin, les principales destinations des dépenses d’investissement ; le motif environnemental demeure la 3éme raison invoquée, en hausse de 3 points sur le trimestre (cité par 42% des dirigeants).

 

♦ Les dirigeants font part de conditions d’accès au crédit qui restent favorables s’agissant du financement de la trésorerie. Alors que les hausses de taux ont déjà été fortes, l’accès au crédit se durcirait en revanche un peu plus s’agissant des projets d’investissement (20% des dirigeants signalent des difficultés). 

⇒ Difficultés de recrutement, d’approvisionnements, de prix trop élevés

-Les difficultés de recrutement restent de loin le premier frein pour 57% des dirigeants, toutefois en baisse de 2 pts, mais identique à son niveau atteint début 2022.

72% des dirigeants prévoient d’augmenter le salaire de leurs collaborateurs cette année (+8 points par rapport à octobre) ; l’évolution salariale moyenne dans les PME/TPE (comprenant celles ne prévoyant pas d’augmenter les salaires) serait de +3,5% cette année (contre +3,9% déclaré en 2022).

-Également en baisse ce trimestre, les coûts et les prix trop élevés restent en deuxième position (41% des dirigeants, soit −2 points sur le trimestre mais +9 points sur un an).

55% ont acheté leur électricité à un prix identique à celui de 2021 ; en 2023, elles sont 76% à s’attendre à payer un prix unitaire moyen de l’électricité supérieur à celui de 2022 (pour un tiers d’entre elles, cette hausse serait supérieure à 15%).

 

-Les difficultés d’approvisionnement (prix, délais de livraison, etc.) reculent sensiblement (−11 pts, à 56%). 

⇒ Rentabilité et hausse des prix

♦ 61% envisagent d’augmenter leurs prix de vente en 2023. La hausse moyenne (comprenant les PME / TPE ne prévoyant pas de hausse de prix) serait de +4,3%. 

♦ 48% anticipent une dégradation de leur marge nette cette année ( +14 points par rapport à il y a un an pour 2022).

⇒ Les PGE

Parmi les PME / TPE ayant répondu à l’enquête et ayant souscrit un Prêt Garanti par l’État, 66% l’ont utilisé en grande partie voire en totalité (contre 63% en octobre et 52 il y a un an). 16% des PME / TPE ont déjà remboursé leur prêt en intégralité ou comptent le faire d’ici la fin de l’année. Une large majorité (77%) pensent en revanche l’amortir sur plusieurs années. 7% redoutent ne pas être en mesure de pouvoir le rembourser.

 

Pour en savoir davantage : https://lelab.bpifrance.fr/get_pdf/3447/barometre_pme_bpifrance_rexecode_2023t1.pdf

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Les montants mis en recouvrement après contrôle fiscal atteignent en 2022 un total de 14,6 Md€.

Les contrôles à la fraude fiscale et sociale se renforcent et donnent des résultats.

⇒ La fraude fiscale

Ces 14,6Md€ d’impôts éludés sont le résultat des actions de contrôle fiscal sur place et sur pièces, principalement dans les entreprises (8,8Md€ de droits et pénalités, +13 % par rapport à 2021).

 

10,6Md€ d’impôts ont été encaissés par l’État suite à contrôle (niveau équivalent à 2021) ; ce résultat est porté principalement par l’impôt sur les sociétés et la taxe sur les salaires (+30% par rapport à 2021) et les droits de succession (+23%).

 

52% des contrôles des entreprises ont ainsi été engagés en 2022 suite à datamining.

 

45% des contrôles sur pièces se sont terminés de façon apaisée par des régularisations en cours de contrôle (47 000 dossiers en 2022 contre 43 000 en 2021).
1 194 PME ont bénéficié de l’accompagnement fiscal personnalisé. 17 nouveaux groupes sont entrés dans le partenariat fiscal dédié aux grandes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire, portant leur nombre à 66.

⇒ La fraude au recouvrement social.

Le réseau des URSSAF a plus que doublé le montant des redressements réalisés depuis 10 ans, passant de 320M€ en 2013 à 788M€ en 2022.

 

En cumulé sur la période 2018-2022, les redressements issus de la lutte contre le travail informel atteignent 3,53 Md€.

Les 100 redressements les plus importants concentrent ainsi 37% des montants redressés ; en outre, les sanctions financières (majoration de redressement, annulation d’exonérations de cotisations) représentent 30% des sommes redressées. Enfin, le contrôle des prestations de service internationales (notamment travail détaché dans le secteur de la construction) ont permis depuis 2016 de redresser 331M€, soit environ 50M€ par an.

 

Le réseau des CAF a détecté un préjudice total de 351M€ en 2022 pour 49 000 cas de fraude, soit une croissance de 21% du préjudice et de 8% du nombre de fraudes détectées depuis 2017. Trois fraudes sur quatre font l’objet d’une pénalité, une sur dix est suivi d’un dépôt de plainte.

 

Le réseau CNAV a quant à lui évité 155 M€ d’indus en 2022, soit un montant stable par rapport à2021 (+2 M€).

S’agissant de la fraude à l’assurance maladie, le préjudice détecté et évité s’est élevé à 316 M€ en 2022 pour 19 000 dossiers de fraude, soit une augmentation de 44% en montant financier et de 46% en nombre de dossiers par rapport à 2021. Sur la période 2018-2022, le préjudice détecté et évité s’élève au total à 1,2 Md€. L’accent a notamment été mis sur le contrôle des centres de santé ophtalmologiques, dentaires et pharmacies.  

⇒ Tracfin

La lutte contre la fraude fiscale, sociale et douanière a représenté 30% de l’activité de Tracfin (un enjeu financier de 1,5 Md€ pour 884 signalements).  Tracfin opère à partir d’un volume de soupçons déclarés par les 200 000 assujettis aux obligations de vigilance en matière de lutte contre le blanchiment toujours plus élevé (167 000 déclarations en 2022, +138,6%).
Les activités non déclarées, les comptes bancaires non déclarés et le travail dissimulé (notamment dans les secteurs du BTP, de l’agriculture et du transport routier) représentent l’essentiel de l’activité dans ce domaine. 

 

Pour en savoir davantage : Les chiffres de la lutte contre la fraude fiscale, douanière et sociale en 2022 | economie.gouv.fr

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123 000 abandons de poste, sans prévenir l’employeur, au 1er semestre 2022

Méthodologie : une enquête en octobre et novembre 2022, menée auprès d’établissements ayant reporté, dans leur déclaration sociale nominative (DSN), au moins un « licenciement pour faute lourde ou grave » pour les CDI ou une « rupture anticipée pour faute grave ou lourde » pour les CDD au cours du premier semestre de l’année. L’échantillon porte sur 2000 salariés et le taux de réponse s’élève à 40%. L’enquête ne permet pas d’estimer le nombre d’abandons
de poste durant les périodes d’essai, ni les abandons de poste qui ont donné lieu à un licenciement pour faute simple.

 

Définition : Un abandon de poste décrit une situation dans laquelle un salarié quitte son poste de travail sans avoir prévenu ou obtenu l’autorisation de son employeur. Actuellement, il peut donner lieu à un licenciement ou une rupture anticipée de CDD pour faute grave ou lourde et permet potentiellement d’ouvrir un droit à l’assurance chômage. L’article 4 de la loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 prévoit une modification du traitement des salariés qui abandonnent leur poste. Après mise en demeure par leur employeur, ceux-ci seront désormais considérés comme démissionnaires et ne pourront donc plus ouvrir un droit à l’assurance chômage.

 

Fait plutôt nouveau, les abandons de poste sans négocier avec l’employeur ; ils ne sont toutefois que 5% des abandons de poste en CDI.

 

Au 1er semestre 2022, 173 000 contrats de travail du secteur privé sont rompus suite à un licenciement pour faute grave ou lourde. 71% (123 000) sont justifiés par un abandon de poste, devant ceux de nature disciplinaire (27%, en majorité des violences, des comportements déloyaux ou d’insubordination). Il s’agit pour l’essentiel d’abandons de poste définitifs (94%), nettement plus rarement d’abandons temporaires (6%).

116 000 concernent des CDI (5% de l’ensemble des fins de CDI sur la période et 14 % des fins de CDI).

 

Toujours pendant cette période, 2,110 millions ont connu une rupture de CDI, dont 43% par démission, 12% par rupture conventionnelle, 12% par fin de période d’essai, 28% pour d’autres raisons et 5% par abandon de poste.

 

41 000 salariés abandonnent un CDI et sont licenciés pour faute grave ou lourde dans le commerce, le transport, ce qui représente 7% des fins de CDI dans ces secteurs ; ils sont 16 000 dans les HCR (6% des fins de CDI) et 40 000 dans les autres services (5% des fins de CDI), soient 86% des abandons dans les services. Ils sont nettement moins fréquents dans l’industrie (8 000) et la construction 8 000 et 4% des fins de CDI dans les deux cas.

 

37% des salariés abandonnant leur CDI au 1er semestre 2022 accèdent au moins une fois à un nouvel emploi dans les trois mois suivant leur abandon de poste. Parmi ces 37%, 16% retrouvent un CDI, une proportion identique à celle observée pour les salariés mettant fin à leur CDI par une rupture conventionnelle, eux aussi potentiellement éligibles à l’assurance chômage.

Noter que 55% se sont inscrits à pôle emploi (dont 16% en emploi salariés dans les 3 mois) et 24% non inscrits et sans emploi.

 

Pour en savoir davantage : Combien de salariés abandonnent leur poste et que deviennent-ils ? | Dares (travail-emploi.gouv.fr)

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Le nombre de création en janvier 2023, comparé à janvier 2022 ou 2021 a peu bougé.

Le nombre de créations d’entreprises évoluent peu depuis 12 mois, plus encore en janvier, contrairement à ce que nous avons connu après 2018 et 2019.

⇒ L’évolution du nombre global de créations d’entreprises

Janvier a connu un nombre proche de création en 2023, 2022 et 2021, notamment chez les microentrepreneurs en ce qui concerne 2023 et 2022 (+0,7%), par contre le nombre de créations en société a évolué un peu plus favorablement (+3%). Pour l’une et l’autre modalité de création, l’évolution depuis 2020 (période “normale” avant covid) est plus favorable (+ 10 à 16% chez les microentrepreneurs et +9 à 16% pour les sociétés).

Si nous observons la situation sur les 12 derniers mois, les évolutions sont plus favorables entre janvier 2023-février/décembre 2022 et janvier 2022-février/décembre 2021  avec +2,4% chez les microentrepreneurs et +4,8% pour les sociétés (en plus forte progression). Y aurait-il à nouveau ralentissement en janvier 2023 ? Les tendances au regard des années antérieures demeurent toutefois inchangées.

Par la suite pour une analyse plus détaillée par activité, l’observation portera sur les 3 derniers mois ; de fait la période des fêtes de fin d’année conduit à ce que certaines créations de décembre seront reportées en janvier pour être immatriculées. Observer novembre/décembre/janvier parait plus juste pour appréhender les évolutions.

⇒ L’évolution par activité

Si  nous comparons les 3 derniers mois à ceux de novembre-décembre 2019/janvier 2020, clairement les activités de service l’emportent nettement sur celles du commerce, des HCR, conjuguant habituellement des évolutions fortes ou moyennes chez les microentreprises (indices de 124 à 156) et les classiques (indices de 125 à 186) ; les évolutions sont plus moyennes pour la construction, les transports et la santé/éducation.

Reste le cas inexpliqué de “l’industrie”, pour laquelle seule une analyse des activités fines pourraient donner une explication (poids important de l’artisanat ? Recours accru dans l’industrie manufacturière à des microentrepreneurs ?).

Suivent l’analyse des créations sous forme de microentreprises entre 2019 et 2023

Et celles des entreprises classiques sur cette même période

Une difficulté réside dans le transfert de certaines activités immatriculées hier comme entreprise individuelle (faisant partie des classiques), vers les microentreprises ; l’observation des créations en société par activité pourrait nous éclairer, mais cette information n’est pas communiquée par l’Insee.

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En 2021, un salarié du secteur privé gagne en moyenne 2 524€ nets par mois en équivalent temps plein (EQTP).

Les revenus professionnels des salariés ont globalement augmenté de 1,1% en 2 ans.

⇒ Les salaires en 2021 et évolution 2019-2021

En 2021, le salaire en équivalent temps plein (EQTP) est en moyenne de 3 321€ bruts par mois, soit 2 524€ nets de cotisations et de contributions sociales ; en tenant compte de l’inflation, de +1,6% en 2021, le salaire net moyen en EQTP a baissé de 1,3% sur un an en euros constants. Cette baisse succède à la forte hausse de 2020 (+3,2%).

 

Rapportés à la durée contractuelle des emplois, les salaires perçus au titre de l‘activité (c’est-à-dire hors indemnités de chômage partiel) ont diminué de 0,6% en 2021 en euros constants par rapport à 2019 ; cette baisse a néanmoins été compensée par les indemnités versées dans le cadre du recours au chômage partiel, si bien que les revenus professionnels des salariés ont globalement augmenté de 1,1% en 2 ans.

⇒ Les salaires selon les fonctions et les secteurs d’activité

♦ Alors qu’en 2020 le salaire net moyen en EQTP a augmenté pour toutes les catégories socioprofessionnelles, en 2021 il s’est replié pour toutes : de –0,7% pour les employés à –1,8% pour les cadres. 

Entre 2019 et 2021, les salaires moyens sont relativement stables pour les cadres (+0,1% en euros constants), les professions intermédiaires (+0,3%) et les ouvriers (–0,3% ), mais augmentent pour les employés (+1,2%).

 

♦ Le salaire net mensuel moyen en EQTP est en 2021 de 2 778€ dans l’industrie, de 2 496€ dans le tertiaire et de 2 269€ dans la construction ; il est plus élevé dans les secteurs où les cadres sont surreprésentés, comme les services financiers (3 779€) ou l’informatique et communication (3 635€) ; à l’inverse, il est plus faible dans les HCR (1 811€), qui concentre une forte proportion d’employés.

Entre 2019 et 2021, en euros constants, le salaire net moyen a augmenté de 0,8% dans l’industrie, de 0,3% dans la construction et de 2,4% dans le tertiaire.

⇒ La distribution des salaires

La moitié des salariés perçoit moins de 2 012€ nets par mois en EQTP ; ce salaire net médian est inférieur de 20,3% au salaire moyen, ce qui traduit une plus forte concentration des salaires dans le bas de la distribution ; environ 80% des salariés ont un salaire net mensuel compris entre 1 258€ (le smic) et 3 200€.

⇒ Les salaires des femmes et des hommes

Les femmes gagnent en moyenne 14,8% de moins que les hommes en EQTP. Le salaire net moyen en EQTP des femmes a diminué de 1% en 2021 (après une hausse de 3,8% en 2020) en euros constants, vs pour les hommes (-1,5%, après +2,9% en 2020). L’écart de salaire moyen entre femmes et hommes continue de se réduire en 2021.

 

L’écart salarial moyen entre femmes et hommes traduit une sous-représentation des femmes dans le haut de la distribution des salaires. Elles ne représentent que 21,9% des 1% des salariés les mieux rémunérés, contre 41,5% de l’ensemble des salariés du privé. L’écart de salaire moyen en EQTP entre les femmes et les hommes se réduit de 4,3% en 2021.

 

Pour en savoir davantage : Les salaires dans le secteur privé en 2021 – Insee Première – 1938

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64% des bénéficiaires d’Initiative France disent être plus heureux que quand ils étaient salariés.

Méthodologie : 1 732 dirigeants bénéficiaires d’Initiative France ont été interrogés entre le 10 novembre et le 13 décembre 2022. 56% sont des hommes. Age moyen  des répondants 43 ans ; 61% ont créé, 26% repris et 8% développé. Le commerce et les HCR dominent avec 40% des interviewes, 17% les services aux entreprises, 13% l’industrie et la construction 10%. 

Noter que 66% étaient déjà “du métier”, alors que pour 34% c’est une reconversion ; elle concerne alors plus souvent les plus de 45 ans (41%), les artisans et entrepreneurs de l’industrie (41%), les commerçants (40%). 

 

Motivés par le fait d’être leur propre patron et d’avoir de bonnes relations avec leurs clients, ils sont toutefois insatisfaits de leur rémunération de leurs premières années d’exercice.

⇒ Conjoncture

En 2022 46% déclarent une trésorerie stable, 31% en baisse et 23% en hausse. Celle-ci a été impactée pour 58% par la hausse du coût des matières premières et pour 45% par les hausses énergétiques.

 

Les perspectives 2023 : 39% la stabilité, 26% une situation légèrement moins bonne, 23% en progression et 12% fortement dégradée.

Pour 2023, 66% envisagent d’assurer la croissance de leur entreprise (dont 9% lancer de nouvelles offres de produits ou services et 4% créer un ou plusieurs emplois ), 21% maintenir le niveau actuel d’activité  et 10% redresser l’entreprise (dont 1% cesser). 

⇒ Etat d’esprit et motivations

♦ 61% affichent une état d’esprit positif ; l’enthousiasme est plus marqué chez les entrepreneurs qui se sont lancés il y a moins de trois ans (67%), les acteurs de la construction (72%) et les prestataires de services (67%).

25% un état d’esprit à la fois positif et négatif et 11% une état d’esprit uniquement négatif. 

Le moral des entrepreneurs est moins bon chez les entrepreneurs s’étant lancés il y a 3 ans ou plus (51%) et les plus de 45 ans (58%).

 

♦ En termes de motivation, 2 motivations dominent “être mon propre patron” (64%), en 1ére ligne avec “avoir de bonnes relations avec ses clients” (62%).

Suivent Innover (33%), se réinventer chaque jour (32%), travailler avec les acteurs du territoire (27%), créer des emplois (17%),  agir concrètement pour l’environnement (10%).

Et par ailleurs une meilleure articulation vie professionnelle/vie personnelle (32%).

 

En ce qui concerne l’emploi, noter qu’un bénéficiaire accompagné par Initiative France a crée en moyenne 3,8 emplois (dont le sien).

30% envisagent d’embaucher en 2023 : 33% des commerçants et 31% des hôteliers-restaurateurs pensent créer des emplois l’année prochaine, alors qu’ils ne sont que 12% des prestataires de service et 4% des agriculteurs. 36% des hommes pensent créer des emplois contre seulement 23% des femmes.

 

♦ Mais la rémunération ne suit guère en ce qui concerne leurs 1éres années d’exercice : 63% en sont insatisfaits (dont 36% peu satisfaits et 27 insatisfaits), contre 35% de satisfaits.

 

♦ Ceci étant, 64% disent être plus heureux qu’avant leur implication comme dirigeant de leur entreprise et seulement 6% moins heureux. D’ailleurs les 2/3 conservent un bon équilibre vie professionnel et vie privée.

Les entrepreneurs les plus récents sont les plus heureux de leur expérience entrepreneuriale : 69% contre 56 pour les plus de trois ans d’exercice. Les femmes ne sont que 4% à s’estimer moins heureuses que dans leur situation professionnelle antérieure.

⇒ Des entrepreneurs bien connectés à leur écosystème

♦ 88% des entrepreneurs soutenus par Initiative France ont des occasions de rencontre avec d’autres entrepreneurs. 27% sont motivés au quotidien par le fait de « travailler avec les acteurs de leur territoire ».

 

♦ 2/3 des entrepreneurs considèrent l’impact écologique, social et sociétal de leur entreprise comme au moins aussi important que l’enjeu économique. 54% l’ont considéré au moment de structurer leur projet. C’est le cas de 60% des moins de 35 ans, de 56% des femmes, de 57% des entreprises de moins de 3 ans.

 

90% des femmes considèrent comme importante la prise en compte de l’impact écologique ; de même 90% le partage du pouvoir et de la valeur ou 88% l’impact social et 72% la stratégie globale à impact positif.
Les jeunes de moins de 35 ans sont aussi plus engagés dans les transitions : 90% citent comme une priorité l’impact écologique (vs 86% en moyenne), 87% une priorité pour l’impact social (vs 83% en moyenne).

 

♦ Comment ils imaginent améliorer l’impact de leur entreprise ? Le tri et recyclage des déchets (47%), la baisse de la consommation en énergie (39%), l’utilisation de produits respectueux de l’environnement,(37%), l’optimisation des déplacements (33%), le recours aux circuits courts (32%), la réduction de l’empreinte carbone (28%), la mise en place d’une stratégie d’achats durables (16%), la formation aux enjeux de la transition écologique (10%) et la mise en place de nouvelles pratiques de gouvernance (9%).

⇒ Accompagnement

♦ 39% sont intéressés par une sensibilisation ou une formation aux différentes formes d’engagement et de reconnaissance de stratégie responsable. 34% veulent mettre en place une mesure des impacts. 

 

♦ A la question “à quelle(s) étape(s) auriez-vous eu besoin d’un accompagnement renforcé ?” 36% répondent dans les mois et années qui suivent le lancement de l’entreprise, 23% au moment de structurer leur projet, 23% pendant la recherche de financement, et 21% à aucun moment.

⇒ Quelques idées déconstruites à propos des femmes entrepreneures.

♦ Elles se lancent dans l’entrepreneuriat avec les mêmes motivations que les hommes ; 73% veulent être indépendantes (vs. 76%), 62% se lancent par goût d’entreprendre ou désir d’affronter de nouveaux défis (vs. 61%),  33% avaient une opportunité de création d’entreprise.

 

Pour 80% des hommes, entreprendre n’est pas plus difficile pour les hommes que pour les femmes ; 69% des femmes le disent aussi !

Les moins de 35 ans ont une perception plus tranchée sur la facilité d’entreprendre en fonction du genre : 35% des jeunes femmes pensent qu’il est plus facile d’entreprendre quand on est homme (vs. 21% des plus de 45 ans) ; 25 % des jeunes hommes le pensent aussi.

 

♦ L’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle n’est pas un sujet qui distingue les femmes des hommes : 66% des femmes et des hommes parviennent à conserver un bon équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

 

♦ Seules 22% disent avoir été confrontées à des difficultés parce qu’elles étaient une femme ? Dans ce cas, il s’agit pour 71% de préjugés, pour 65% le fait d’être reconnue comme illégitime, pour 32% d’articuler leur vie professionnelle et privée, pour 27% d’accéder au financement, pour 16% de manque de confiance, pour 11% de construire un réseau professionnel, pour 6% de manque de soutien de l’entourage.

 

Pour en savoir davantage : Les entrepreneurs Initiative optimistes envers et contre tout – Initiativ.. (initiative-france.fr)

 

SOMMAIRE

Les TPE peuvent aussi connaître de fortes croissances.

Méthodologie : le palmarès des Champions de la croissance 2023 Les Echos est composé d’une liste de 500 entreprises ayant leur siège en France et qui ont réalisé entre 2018 et 2021 une croissance significative de leur chiffre d’affaires. Il s’agit aussi bien de PME que de sociétés cotées en Bourse. Pour pouvoir faire partie du palmarès 2023, une entreprise devait respecter les critères suivants : avoir généré un chiffre d’affaires d’au minimum 100.000 euros en 2018 et 1,5 million d’euros en 2021, être indépendante (ne pas être filiale ou succursale d’une autre entité), avoir son siège en France et une croissance principalement interne sur la période 2018-2021.

 

Beaucoup de cibles marché ou de technologies “originales”.

⇒ Trois tendances clés du classement

· Le taux de croissance annuel moyen des 500 lauréats atteint les 38,4% contre 40,2% l’an dernier. Le taux de croissance annuel moyen minimum pour figurer au palmarès est de 12,4% cette année (12,6% l’an dernier).

· Les secteurs « Informatique, digital et high-tech », « Commerce de gros » et « Construction, bâtiment » rassemblent près d’un tiers des entreprises primées. Les métiers des services à l’emploi et de l’immobilier sont particulièrement bien placés.

· L’Île-de-France accueille toujours le plus grand nombre de primés, avec 228 entreprises dans le classement (46%des primées et +5 entreprises par rapport à l’an dernier), suivie de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse.

 

J’ajoute que sur les 500 entreprises retenues, 129 avaient moins de 10 salariés en 2018 et par ailleurs que 72 entreprises ont en 2021 encore moins de 10 salariés.

 

⇒ Parmi les 50 premières primées, celles qui avaient moins de 10 salariés en 2018.

Elles sont un peu plus de la moitié (26 entreprises) dont 9 auront encore au plus 10 salariés en 2021.

Ces 26 entreprises appartiennent surtout au secteur des services aux entreprises (8 entreprises dont 3 dans le numérique), de l’immobilier (6 entreprises), de l’énergie, notamment voltaïques (5 entreprises), du commerce (5 entreprises dont 2 dans le commerce de gros et 2 dans l’e commerce).

 

Leur taux de croissance annuel s’étale entre  68 et 177% .

La moitié sont localisées en Ile-de-France.

 

Pour en savoir davantage : les Echos Week-end du 10 février 2023

SOMMAIRE

La partage de la valeur entre salariés et entreprises.

“Le texte en cours vise à « rendre plus accessibles » aux entreprises de moins de 50 salariés les dispositifs existants en matière de partage de la valeur, notamment en poursuivant « la simplification des dispositifs d’intéressement, de participation et d’actionnariat salarié » et en renforçant « leur attractivité. »

  • Jusqu’à présent le mécanisme de participation des salariés aux bénéfices de l’entreprise n’est obligatoire que dans les sociétés employant plus de 50 personnes (voir infra, la présentation des dispositifs existants)
  • L’intéressement (sur la base de performances financières ou non ) est laissé à la discrétion de l’entreprise, quelle que soit sa taille, mais est encore peu répandu dans les PME.

Selon les données de la Dares, alors que 88,5 % des salariés d’entreprises de plus de 1000 personnes bénéficiaient d’un dispositif de partage de la valeur en 2020, moins de 20 % des collaborateurs de PME de moins de 50 salariés en sont bénéficiaires…

 

Pour en savoir davantage :

Partage de la valeur créée en entreprise : Les partenaires sociaux veulent encourager la participation dans les PME

SOMMAIRE

70% des Français et 70% des salariés ont une bonne image des entreprises.

Méthodologie : Interrogation par Internet du 18 novembre au 24 novembre 2022 de :

-1 320 Français de 15 ans et + interrogés : la représentativité est assurée par la méthode des quotas (variables de sexe, âge, catégorie socio-professionnelle, catégorie d’agglomération et région de résidence),

-768 salariés français interrogés : la représentativité est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, nature de l’employeur, secteur d’activité et taille d’entreprise en suivi),

 

Les Français attendent beaucoup de leurs entreprises : meilleur partage de la valeur, bien être au travail, prise en compte active de l’écologie.

⇒ L’opinion des Français sur l’entreprise.

♦ 70% des Français et 70% des salariés ont une bonne image des entreprises. Ce chiffre est relativement stable (-1 pt) depuis sa première mesure en novembre 2017 ; en baisse (-8 pts) par rapport à août 2020, quand les entreprises avaient été plébiscitées pour leurs actions face à la crise sanitaire.

La bonne image de l’entreprise qu’ont les cadres continue de s’accroître (81%, +6 pts /août 20) tandis qu’elle baisse au sein des professions intermédiaires (68%, -10 /août 20) et des employés/ouvriers (66%, -10 /août 20). 

 

♦ Les Français considèrent que l’entreprise a une place structurante dans leur vie.
L’entreprise est un espace de vie important pour 67% des Français, et 75% des salariés. Elle se situe derrière l’école (83% et 79) et les lieux de loisirs, culture ou sport (75% et 77% des salariés) ; mais elle devance la mairie (46%), le local associatif (34%) et le lieu de culte (22%).

 

♦ Si elle est globalement bonne, les TPE/PME (86%) bénéficient d’une meilleure image que les ETI (62%) et surtout que les grandes entreprises (37%). C’est chez les salariés que l’image des grandes entreprises se dégrade le plus (-16 points depuis août 2020, et – 14 points depuis nov. 2017).

A l’égard des grandes entreprises, les 15-24 ans (53% mauvaise image, 46% bonne image) et les salariés du secteur de l’industrie et des BTP (54% mauvaise, 46% bonne) se montrent moins sévères.

Les dirigeants des TPE/PME (78%, -10 pts) disposent toujours d’une image nettement meilleure que les dirigeants des grandes entreprises (24%, -11 pts). Les salariés sont seulement 21% à avoir une bonne image des dirigeants de grandes entreprises. Et, à l’inverse, ils sont 77% à avoir une image favorable des dirigeants de TPE/PME.

⇒ Les Français comptent sur l’entreprise, et de plus en plus sur les grandes entreprises, pour améliorer les choses dans la société.

– Aux yeux des Français, l’entreprise est le 3éme acteur qui a le plus le pouvoir d’améliorer le monde dans lequel on vit (58%, -5 points août 20). Les moins de 25 ans (70%) et les cadres (63%) en sont les plus convaincus. Elle n’est devancée que par les citoyens eux-mêmes (67%) et les soignants (63%).
En revanche « le maire de ma commune » (56%) et les associations (56%), et de manière plus nette encore le président de la République (51%), le président de Région (50%), l’Union européenne (49%), les enseignants (47%), les organisations internationales (47%), « le député de votre circonscription » (44%), les syndicats (39%) et les partis politiques (33%) ont une moins bonne image.

 

– Si les Français comptent avant tout sur les TPE/PME (51%), l’attente à l’égard des grandes entreprises progresse le plus fortement (27%, +8 pts).

⇒ 3 thématiques apparaissent prioritaires :

♦ Un meilleur partage de la valeur pour protéger leur pouvoir d’achat.

Derrière l’État (52%), les entreprises (32%) sont le 2éme acteur sur lequel les Français comptent le plus pour améliorer leur pouvoir d’achat ; une tendance plus forte encore pour les salariés (34%)
Parmi les actions que peuvent mettre en place les entreprises pour améliorer les choses dans la société, les Français citent de manière prioritaire : créer des d’emplois (72%), contenir la hausse des prix (68%) et partager plus équitablement les profits (67%, +9).

 

S’ils devaient changer d’entreprise, les deux critères les plus importants pour les Français, qu’ils soient CSP+ ou CSP-, seraient le bon niveau de rémunération (63%, dont 68% des salariés, 68% les CSP- et 66% les CSP+), nettement devant le bien-être des salariés (49%, dont 48% les CSP+ et 52% les CSP-).
Il est intéressant de noter que les CSP+ (36%) choisiraient davantage que les CSP- (27%) une entreprise qui procure du sens, un sentiment d’utilité.

 

Le bien-être au travail :

Assurer la sécurité/santé des salariés doit être la priorité n°1 des entreprises selon les Français (75%, 73% des salariés)  qui attendent aussi qu’elles améliorent leurs conditions de travail (71%, 72% des salariés). Les CSP- sont 75% à le penser, plus que toutes les autres catégories.
D’ailleurs, s’ils étaient dirigeants d’entreprise, les priorités des Français seraient le bien-être de leurs salariés (78%, et 83% des salariés), devant la satisfaction des clients (65%, 67% des salariés), le juste partage des profits (64%, 62% des salariés), la rentabilité de leur entreprise (56%, 59% des salariés) et l’exemplarité à l’égard de l’environnement (39%, 35% des salariés).

 

– 75% des salariés estiment que leur qualité de vie au travail est bonne (notes 6 à 10/10) – dont 33% très bonne (notes 8 à 10/10), 14% moyenne (5/10) et 11% pas bonne (0 à 4/10).
Pour améliorer leur qualité de vie au travail, les salariés souhaitent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (40% plus de flexibilité sur les horaires, 37% un meilleur équilibre), un lieu de travail plus confortable, accueillant, convivial (35%) et un management plus à l’écoute (35%).

 

♦ Les Français attendent des entreprises qu’elles s’engagent plus encore dans la lutte contre la crise écologique.

 

– Pour 67% des Français (et 65% des salariés), la protection de l’environnement doit faire partie des priorités des entreprises pour améliorer les choses dans la société. Cette conviction est homogène parmi la population ; elle transcende les clivages générationnels et socio-économiques (67% 15-24 ans, 71% 65 ans et plus, 64% CSP+, 64% CSP-…).

 

– Ils sont 59% (dont 62% des salariés) à estimer que les entreprises ne sont pas à la hauteur de la crise écologique, contrairement aux associations (59% à la hauteur), aux citoyens (55%) ou aux collectivités locales (54%). Mais c’est un jugement moins sévère qu’en direction de l’État (68% pas à la hauteur) ou des partis politiques (83%).

⇒ Le rapprochement entre l’école et les entreprises est plébiscité par l’opinion.

– 84% des Français estiment que l’école ne prépare pas suffisamment les élèves au monde professionnel. Les salariés partagent cette conviction dans les mêmes proportion (83%).

 

– 55% jugent ce rapprochement nécessaire, 37% envisageable ; seulement 5% risqué et 2% inacceptable. ◦ Il est jugé particulièrement nécessaire par les parents d’enfants scolarisés en collège ou lycée (62%) et par les 65 ans et plus (64%). Les salariés ne sont que 51% à le juger nécessaire. Ils le considèrent davantage comme « envisageable ».

⇒ RSE et raison d’être sont mal connues des Français et teintées d’un soupçon d’insincérité.

Majoritaire, la connaissance de la RSE est pourtant fragile  :

– 20% seulement des Français savent précisément ce dont il s’agit, 41% en ont entendu parler mais ne savent pas précisément ce que c’est, 38% n’en ont jamais entendu parler. Les 15-24 ans (27%) et les CSP+ (25%) sont ceux qui savent précisément ce dont il s’agit.
Les salariés ne connaissent pas mieux cette notion que l’ensemble des Français (41% des salariés n’en ont jamais entendu parler contre 38% des Français). Toutefois, les salariés des grandes entreprises sont 35% à savoir précisément ce que recouvre cette notion.

– Parmi les Français qui en ont entendu parler, 51% estiment que les démarches RSE des entreprises ne sont pas sincères, contre 48% qui pensent qu’elles le sont. Les 15-24 ans (62%) et les 25-34 ans (58%) sont davantage convaincus de la sincérité des démarchent RSE des entreprises. Les salariés (52% pensent qu’elles ne sont pas sincères) ne sont pas plus convaincus de la sincérité des entreprises qui adoptent des démarches que la population dans son ensemble.

 

Pour en savoir davantage : Barometre2023_Eture_PaP_vF.pdf (institut-entreprise.fr)

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