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4 types de salariés se différencient selon leur autonomie dans l’organisation de leur travail, mais aussi selon l’emprise de ce travail sur leur vie privée.

Sources : l’enquête Emploi menée en continu sur l’ensemble des semaines de l’année, en France hors Mayotte, auprès des personnes de 15 ans ou plus vivant en logement ordinaire (c’est-à-dire hors foyers, hôpitaux, prisons, etc.). L’étude ici se restreint aux seuls salariés, soit environ 28 000 personnes interrogées.

Les groupes de salariés sont constitués sur la base d’une classification ascendante hiérarchique qui permet de regrouper les individus qui se ressemblent le plus sur les cinq indicateurs étudiés. Seuls les enquêtés ayant répondu aux 5 questions, soit 96% des salariés, sont retenus pour cette classification.

 

Une certaine autonomie dans l’organisation de son travail se “paie” par une intrusion plus marquée dans le vie privée et inversement.

 

L’autonomie dans l’organisation des journées de travail des salariés peut être approchée par différents indicateurs :

-39% des salariés déclarent qu’ils ont pu en 2019 décider de l’horaire de début ou de fin de leur journée de travail,

-45% peuvent prendre un ou deux jours de congés sans anticipation,

-61% peuvent interrompre leur travail pendant une ou deux heures pour une raison personnelle.

⇒ Autonomie et caractéristique des personnes au travail

-1/3 des salariés ont peu d’autonomie dans leurs horaires et une vie privée exposée aux aléas professionnels : 49% sont parfois amenés à modifier leurs horaires pour répondre aux exigences de leur travail ; 30% ont été contactés sur leur temps libre pour des raisons professionnelles au cours des 2 derniers mois.

 

-Les cadres peuvent plus souvent décider du début ou de la fin de leur journée de travail (77%, contre 24 pour les employés et 20 pour les ouvriers), poser un ou deux jours de congés sans anticipation (60%, contre 37 et 42) ou encore interrompre leur travail pour une raison personnelle (77%, contre 53 et 56).

A contrario, 71% des cadres doivent parfois modifier leurs horaires pour répondre aux exigences de leur travail (vs 40% des employés et 37 des ouvriers) ; 47% ont été contactés sur leur temps libre pour des raisons professionnelles (vs 25 et 19).

 

-Les femmes et les immigrés disposent en général de moins de latitude que les autres salariés dans l’organisation de leur temps de travail, mais leur vie privée est moins exposée à des imprévus professionnels.

 

-Comparés aux autres classes d’âges, les salariés de 55 ans ou plus disposent de plus d’autonomie dans l’organisation de leur temps de travail et ont une vie privée moins exposée à des imprévus professionnels. Ces différences selon le sexe, l’origine ou l’âge s’expliquent en partie par les caractéristiques des emplois occupés, mais pas uniquement. Lorsque l’on tient compte de la catégorie socioprofessionnelle agrégée, des différences persistent ; par exemple, parmi les salariés cadres, 72% des femmes peuvent décider de leurs horaires de travail, contre 81% des hommes.

⇒ 4 groupes d’emplois quant à l’autonomie des salariés dans l’organisation de leur temps de travail et à l’exposition de leur vie privée aux imprévus professionnels

♦ 23% des salariés ont des horaires non flexibles et une vie privée peu exposée aux imprévus professionnels.

-Ils bénéficient tout de même d’une certaine marge de manœuvre dans l’organisation de leur temps de travail : 58% peuvent prendre un ou deux jours de congés sans anticipation et tous peuvent interrompre leur travail en cas d’imprévu personnel.

 

-Leur vie privée est peu exposée à des imprévus professionnels : ils ne sont jamais contactés sur leur temps libre ; seuls 1/3 sont parfois contraints de modifier leurs horaires pour répondre aux exigences de leur travail.

 

-Les salariés de ce groupe sont plus souvent ouvriers (35%, contre 22 pour l’ensemble des salariés), notamment qualifiés ; à l’inverse, les cadres y sont largement sous-représentés (5%).

 

-Les métiers surreprésentés sont plus particulièrement ceux d’agent de service de la fonction publique, d’ouvrier qualifié du bâtiment, d’ouvrier non qualifié de la manutention, de magasinier qualifié ou encore de vendeur spécialisé.

Ces métiers s’exercent peu face à du public ou à des clients ; les salariés peuvent être facilement remplacés par un collègue en cas de besoin. Il s’agit plus souvent d’emplois aux horaires réguliers ; dans ces emplois, la quasi-totalité des tâches ne peuvent être réalisées que sur le lieu de travail.

 

♦ 34% des salariés ne peuvent pas modifier leurs horaires et leur vie privée peut être exposée à des aléas professionnels.

 

-Seuls 9% peuvent décider de leurs horaires de début ou de fin de travail, 10% peuvent poser un ou deux jours de congés sans anticipation, et aucun ne peut interrompre son travail pour raison personnelle.

 

-Face aux imprévus professionnels, 38% doivent parfois modifier leurs horaires (49% en moyenne) et 28% ont été contactés sur leur temps libre (30% en moyenne).
Ils ont plus souvent des horaires de travail atypiques : ils travaillent plus souvent le samedi (43% contre 34) ou le dimanche (25% contre 18), la nuit (13% contre 9), ou le soir (27%, contre 23) ; Ils ont également moins souvent des horaires semblables d’une semaine sur l’autre.

 

-Ils occupent plus souvent un poste d’employé (39% vs 30), en particulier non qualifié (20% contre 15).

 

-Ils travaillent Plus fréquemment dans la fonction publique hospitalière où ils sont aides-soignants ou infirmiers et d’État (professeurs des écoles) ; les conducteurs routiers et les serveurs, commis de restaurant, aides et apprentis de cuisine ou employés de l’hôtellerie y sont aussi surreprésentés.

 

-Les salariés en CDD, intérim ou apprentissage y sont aussi plus nombreux qu’en moyenne (19%, contre 15).

 

-Ce groupe compte plus de femmes (56% contre 50) et d’immigrés (13% contre 10).

 

♦ 43% des salariés ont une large autonomie pour organiser leur temps de travail, mais 22% sont assez impactée dans leur vie privée (groupe C), alors que 21% le sont grandement (groupe D).

 
-La totalité des salariés du groupe C et 69% de ceux du groupe D peuvent décider du début ou de la fin de leur journée de travail ; la majorité (respectivement 76% et 61) peuvent prendre de courts congés sans anticipation et l’immense majorité (95% et 86) peuvent interrompre leur travail pendant une heure ou deux pour raison personnelle.

 

-La totalité des salariés du groupe D ont été contactés pour leur travail sur leur temps libre (contre aucun des salariés du groupe C) ; 78% sont amenés à modifier leurs horaires pour répondre aux exigences de leur travail (contre 59 % pour le groupe C).

 

Dans ces 2 groupes, le volume horaire de travail est habituellement important, mais la charge de travail est encore plus élevée dans le groupe D (47% travaillent au moins 40 heures par semaine, contre 35% dans le groupe C et 29% pour l’ensemble des salariés).

Les salariés du groupe D se singularisent également par le fait qu’ils sont plus souvent amenés à travailler le soir et le week-end, et, de façon liée, à leur domicile.

 

-Au sein de ces 2 groupes, les cadres sont largement surreprésentés (38% pour le groupe D et 33 pour le groupe C, contre 19 parmi l’ensemble des salariés) ; les professions intermédiaires le sont également (31% dans ces 2 groupes, contre 27 dans l’ensemble).

Ce qui distingue ces 2 groupes c’est l’exercice de fonctions d’encadrement (35% dans le groupe D vs 23 dans le groupe C).

 

-Les professions de ces 2 groupes sont en grande partie les mêmes : ingénieurs et cadres techniques de l’informatique et des télécoms, cadres techniques et commerciaux de la banque, de l’assurance, des organismes de sécurité sociale et de l’immobilier, cadres commerciaux, ou encore cadres administratifs de la fonction publique.

 

-Le groupe D est, de l’ensemble des quatre groupes, celui où la part de femmes est la plus faible (42%).

 

Un tableau résumé :

⇒ Une comparaison avec les pays de l’UE 28

La France se situe globalement un peu au-dessus de la moyenne UE28, mais loin derrière la Suède où l’autonomie est bien plus grande, mais aussi où les exigences professionnelles impactent davantage la vie privée de leurs salariés.

La France est assez proche de l’Allemagne, sauf pour la nécessité de modifier son temps de travail du fait d’imprévus.

Par contre la France comme la plupart des “vieux” pays de l’UE est fort éloignée de la Pologne et de la Bulgarie, où l’autonomie est plus faible et l’intrusion professionnelle sur la vie privée plus habituelle.

 

Pour en savoir davantage : Un tiers des salariés ont peu d’autonomie dans leurs horaires et une vie privée exposée aux aléas professionnels – Insee Première – 1878

 

 

 

 

 

 

 

 

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Seules 39% des dirigeants de TPE/PME se disent préoccupés par des cyberattaques.

Méthodologie : échantillon de 610 dirigeants d’entreprise, interrogés par téléphone entre le 20 et 28 octobre.

 

A vrai dire, peu de TPE/PME disent avoir été jusque là concernées par des cyberattaques ; mais une minorité d’entreprise s’y préparent.

⇒ Qui sont les dirigeants d’entreprise qui se disent concernés par les risques de cyberattaque ?

Alors que les entreprises ont amorcé en 2021 le retour progressif du travail en présentiel, les risques liés à la cybersécurité (vol de données, e-reputation, perte d’information..) sont en hausse : 39% (dont 12 très) déclarent que ces risques les préoccupent (14 points de plus qu’en 2020), un score toutefois proche de 2017. (40%)

 

Sont davantage concernés les dirigeants d’entreprises de plus de 10 salariés (58% vs 37 les moins de 10 salariés),  ceux de l’industrie (49%), alors que  ceux du BTP et du commerce le sont bien moins (31 et 34%).

 

Ceci étant 81% estiment faible le risque d’une cyberattaque, notamment les moins de 10 salariés (83% vs 60 les plus de 10 salariés) ; ce qui n’est pas le cas de ceux ayant subi une cyberattaque (39%).

⇒ Quels sont ceux qui ont connu une cyberattaque, de quel type ?

♦ 8% ont subi une cyberattaque dans les 12 derniers mois (12% les 10 salariés et plus vs 7 les moins de 10 salariés).

 

♦ Les attaques ont  été variées :

-30% témoignent d’une attaque phishing,

-22% d’un virus informatique,7% un rançongiciel ou attaque ransomware,

-19% d’un vol de données présentes sur leurs serveurs et 17% d’un piratage de leur site, 15% une attaque aux faux ordres de virement, 12% une usurpation d’identité, 9% une atteinte à la réputation de leur entreprise et de la confiance de leurs clients, 7% une perte d’informations sensibles dans le partage de données sur plateforme.

⇒ Peuvent-ils faire face ?

52% (18% sans problème et 34 avec des difficultés) s’estiment en mesure d’y faire face (77% les 10 salariés et plus), y compris ceux ayant subi ce type d’attaque (58%). Ceux du BTP sont les moins capables (45%).

⇒ Quels freins pour mettre en place une politique de cybersécurité ?

63% identifient un frein dans la mise en place d’une politique de cybersécurité (77% dans le BTP), 66% chez les moins de 10 salariés vs 42% pour celles de 10 salariés et plus. Les freins signalés sont :

-Le manque de connaissance et de compétences en interne (16%), notamment ceux du BTP (29%) et de l’industrie (26%) et ceux ayant déjà subi une cyberattaque,mais seulement 1% les difficultés à sensibiliser et former les collaborateurs en interne,

-La complexité du sujet ( (organisation, déploiement, maintenance…) pour 11%, et 2% la difficulté à identifier et/ou à choisir des éditeurs spécialisés en cybersécurité,

-Le manque de ressources financières (13%),

 

Noter que 30% ne se sentent pas concernés, et que 35% n’identifient aucun frein.

⇒ Quelles actions ont été déployées pour se protéger ?

37% des dirigeants déclarent que cela a mis leur activité en difficulté ; pour 23%, cela a duré plusieurs jours voire pour 6% plusieurs semaines (6%) voire en mois (8%) ; mais aucune entreprise n’a fait faillite.

 

44% ont déployé des actions pour faire face au cours des 12 derniers mois (au moins une mesure) :

-37% la mise en place ou d’un renforcement de systèmes de sécurité (antivirus, pare-feu, mise à jour des logiciels…), notamment les 10 salariés et plus (62%), ceux ayant subi des attaques (60%), ceux de l’industrie (47%) et du BTP (46%), peu le commerce (34%) ou les moins de 10 salariés (35%),

-Suivent des actions en flux beaucoup plus modestes :

*Sensibilisation/Formation des collaborateurs aux risques (9%) , mais 31% chez les 10 salariés et plus, création d’un ou plusieurs postes dédies à la cybersécurité (1%),

*Collaboration avec des labels certifiés (4%) et mise en place d’un audit des systèmes d’information (4%),

*Souscription à une assurance couvrant les risques de cybersécurité (5%).

 

Pour en savoir davantage : cybersecurite.pdf

 

 

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8% des personnes en recherche d’emploi, inscrites en formation professionnelle en 2019, l’ont abandonnée avant son terme.

Méthodologie : l’enquête post-formation de la Dares vise à recueillir l’avis des sortants de formation professionnelle sur le déroulement de leur formation ; les données sont collectées par internet ou voie postale. Seuls sont interrogés les stagiaires ayant déjà débuté une formation ; ne sont pas prises en compte les personnes inscrites en formation mais qui ne s’y sont pas présentées.

 

Les jeunes et les femmes abandonnent plus fréquemment.

⇒ Qui abandonnent et pourquoi ?

♦ Pourquoi ? Les motifs personnels, tels que les contraintes familiales et les problèmes de santé, sont le plus fréquemment à l’origine de ces abandons (24%) ; vient ensuite le retour à l’emploi (22%), la formation qui ne convient pas pour 23% (niveau trop élevé ou insuffisant, formation mal adaptée ou mal organisée, formation imposée), d’autres problèmes tels des difficultés financières, d’autres problèmes personnels (13%), une formation trop éloignée de leur domicile (6%), voire le fait d’être impliqués dans une autre formation (6%).

 

♦ Qui abandonnent ?

Les moins de 26 ans abandonnent plus souvent (12% vs 6-7% pour les autres âges), notamment du fait d’une formation qui ne convient pas (22% vs 16 ou 17 pour les autres âges) ; les moins de 26 ans de niveau inférieur au bac sont encore plus nombreux (15%).

Les jeunes sont également un peu plus nombreux à faire état de problèmes relationnels avec les formateurs ou les autres stagiaires (14% d’entre eux et même 18% pour les jeunes diplômés contre 13 % en moyenne).

 

-Le niveau de diplôme (au moins le bac) joue aussi chez 26 ans ou plus (2% d’abandon vs 7 s’ils ont un niveau inférieur).

 

– Les femmes abandonnent plus que les hommes, notamment du fait de leurs contraintes personnelles (26% vs 21 les hommes ou d’un retour à l’emploi (24% vs 20).

⇒ Ce qui contribue à moins d’abandon

♦ Le sentiment d’être bien informé sur le contenu de la formation, témoin d’un choix plus motivé (-8 points par rapport à ceux qui déclarent n’être pas bien informés),

 

♦ Les personnes qui suivent un stage pour créer leur entreprise abandonnent moins (-3,7 points).

 

♦ Suivre une formation à distance (8% des stagiaires), conduit à un taux d’abandon plus bas, de 2 points sur les sortants de formation en 2019 et début 2020,

 

Être soi-même à l’initiative du stage est le signe d’une plus grande motivation et conduit à une moindre probabilité d’abandon de la formation (1,5 points d’écart quand la formation est prescrite par pôle emploi, l’entourage ou un organisme de formation et de 3 points si elle est proposée par une Mission Locale). 

 

♦ Lorsque le stage s’inscrit dans le cadre d’un parcours de formation, la probabilité d’abandon baisse (-1,1 point).

 

Pour en savoir davantage : Quelles personnes en recherche d’emploi abandonnent leur stage en cours de formation et pourquoi ? | DARES (travail-emploi.gouv.fr)

 

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Quelques ratios financiers des communes selon leur taille.

Méthodologie : Les données budgétaires sont issues des comptes 2020 de la DGFiP (budgets principaux); elles concernent la France entière hors Paris et hors les communes isolées.

Ce document dans sa 8éme édition, est fourni à titre informatif. Il est édité sous la conduite de la Banque Postale-collectivités Locales, de la Banque des Territoires et de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité.  

 

Au sein des tailles de commune, les moins de 3 500 habitants se différencient des tailles plus élevées, notamment des 30 000 habitants et plus.
 

Ce document décrit les spécificités propres à chaque strate démographique :

 

Le niveau des dépenses en euros par habitant (hors remboursements de dette) augmente avec la taille de la commune (< de 1 000€ pour les communes de moins de 3 500 habitants, de 1 327 à 1 752 pour celles dont la taille est supérieure). Les recettes moyennes suivent cette tendance, avec moins de 1 140€ pour les communes de moins de 10 000 habitants, vs de 1 347 à 1 600€ pour les tailles supérieures.

 

-Les différences observées se retrouvent au niveau des recettes avec une structure qui peut sensiblement varier en fonction de l’appartenance intercommunale du fait de reversements fiscaux. Noter le plus faible poids des recettes fiscales dans les communes de moins de 500 habitants (52,8% vs 68-71% pour les communes de plus de 3 500 habitants).

 

-Les dépenses d’investissement dans le budget global sont plus faibles pour les communes de plus de 30 000 habitants (18 à 20% vs 23 à 29% hors les moins de 500 habitants avec 36%).

L’État et les départements participent davantage pour les plus petites tailles à ces dépenses. Dans les plus de 30 000 habitants le recours à l’emprunt est plus important (plus de 40% vs de 16 à 21 pour les plus petites tailles).

 

-Le niveau de la dette et de la trésorerie est également révélateur des différences inhérentes aux strates de population ; alors que le ratio du délai de désendettement (encours de dette/épargne brute) augmente avec la taille de la commune, celui de la trésorerie en jours de dépenses est d’autant plus élevé que la strate démographique est petite.

 

-2 situations “particulières” : celles des commune de moins de 500 habitants  avec un % élevé des dépenses d’investissement, une faiblesse de recettes fiscales, un appui plus marqué de l’État et des départements, et celle des communes de 30 000 à 100 000 habitants avec une dépense moyenne la plus élevée, mais une importance plus faible des investissements, et un recours à l’emprunt plus marqué au détriment de l’épargne nette.

 

-Au-delà de ces diversités de situation un constat est commun, celui des répercussions importantes sur les budgets de la crise sanitaire et économique : les dépenses ont enregistré une baisse (surtout marquée pour l’investissement), entre -1,9% pour les plus grandes et -8,5% pour la strate 2 000 -3 500 habitants ; certaines ressources, comme les prestations de service ont fléchi entre 36,6% pour les plus grandes communes et 17,6% pour les plus petites.

 

A propos des communes nouvelles :

Au 1er janvier 2020, la France métropolitaine comprend 776 communes nouvelles ; plus de 50% d’entre elles sont des communes de moins de 2000 habitants, mais quelques-unes se distinguent par leur importance démographique comme Cherbourg-en-Cotentin (81 566 habitants), Annecy (130 175 habitants) ou encore Évry-Courcouronnes (68 493 habitants).

En moyenne, pour l’ensemble des communes nouvelles, les recettes de fonctionnement s’élèvent à 1 119€ par habitant et les dépenses de fonctionnement à 901€ ; les recettes d’investissement s’élèvent à 170€ par habitant et les dépenses d’investissement à 348€ par habitant.

En 2020, comme en 2019, ces chiffres restent toujours plus élevés que ceux de l’ensemble des communes, attestant du dynamisme des projets d’investissement des communes nouvelles. Cependant, on constate la baisse (-15 %) des dépenses d’investissement en 2020 par rapport à 2019 (-17% pour l’ensemble des communes).

 

Suit un tableau récapitulatif par tranche de taille des communes :

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Rebond de 4% des entreprises de proximité au 3éme trimestre 2021.

Méthodologie : enquête Xerfi Spécific au troisième trimestre 2021 auprès de 6 200 chefs d’entreprise de proximité.

 

Si la progression est certaine, le niveau d’activité est encore à peine celui de l’avant-crise.

 

Après un vif rebond de l’activité au deuxième trimestre (+51,5%), qui s’expliquait par un rattrapage mécanique et par la levée progressive des restrictions sanitaires, les entreprises de proximité ont conforté leur dynamisme au troisième trimestre avec une hausse de 4% par rapport au troisième trimestre 2020.

 

Aussi bien l’artisanat (+5% par rapport au troisième trimestre 2020) que le commerce  alimentaire de proximité–HCR (+8,5%) et les professions libérales (+2%) contribuent à cette croissance.

Dans l’artisanat, la croissance bénéficie du dynamisme du bâtiment (+8%).

Au sein des professions libérales, les professionnels du droit (+3%) et de la santé (+2,5%) connaissent la croissance la plus forte par rapport au troisième trimestre 2020.

 

Toutes les Régions sont concernées, avec une croissance qui s’échelonne de 2% dans le Centre Val de Loire à 6,5% en Île-de-France; période estivale oblige, la Corse connaît une hausse de 10%

 

L’opinion des chefs d’entreprise de proximité sur leur trésorerie se stabilise après la forte amélioration du deuxième trimestre. Les professionnels sont 14% à constater une amélioration de leur trésorerie, contre 15% une détérioration.

 

Du côté des anticipations quant au niveau d’activité à venir, les prévisions négatives continuent de se réduire (26% au premier trimestre, 16% au deuxième et 15% au troisième), mais les prévisions optimistes s’émoussent elles aussi et retrouvent leur niveau du premier trimestre, à 17%, après un deuxième trimestre très optimiste à 23%.

 

 Mais sur les 9 premiers mois de l’année 2021, le niveau d’activité des entreprises de proximité reste inférieur de 0,8% au niveau affiché sur les neuf premiers mois de l’année 2019. Seul l’artisanat, essentiellement grâce au secteur du bâtiment, a retrouvé son niveau d’avant-crise.

 

Pour en savoir davantage : Communiqué de presse (u2p-france.fr)

 

Quelques données additives de l’Insee sur le BTP artisanal :

 

En octobre 2021, l’opinion des artisans du bâtiment sur leur activité au cours des 3 derniers mois est meilleure qu’en juillet. Si les artisans sont plus confiants sur les perspectives générales du BTP, ils sont plus en retrait quant à l’évolution de leur activité.

 

L’opinion des artisans sur l’évolution passée et prévue de leurs effectifs : ils sont bien plus nombreux qu’en juillet à déclarer avoir accru leurs effectifs au cours des 3 derniers mois ;  il en est de même pour le recrutement mais 69% déclarent éprouver des difficultés pour recruter, atteignant le plus haut point depuis octobre 1990. Dans le même temps, 39% déclarent former des apprentis, une proportion quasi stable depuis janvier 2021.

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5758242

 

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Quels métiers principaux pour les jeunes selon leur niveau de diplôme ?

Méthodologie : Les jeunes sortants des études initiales (issus de l’enquête emploi de l’Insee) sont ici les personnes âgées de moins de 35 ans qui ont terminé leurs études initiales depuis 1 à 4 ans, hors apprentis.

Pour chacun des 6 niveaux de diplôme atteints à la fin des études initiales, un palmarès des cinq métiers qui emploient la plus grande part de jeunes sortants est établi.

 

Plus le niveau de diplôme est élevé, plus l’insertion est importante. Voilà qui est bien connu. Mais cette étude permet aussi de situer niveau de diplôme et principaux métiers exercés.

 

En 2018, la France métropolitaine compte 1,8 million de jeunes en emploi, sortant d’études initiales (6,9% de l’ensemble des personnes en emploi, 1 point de moins qu’en 2007).

 

Durant la période 2007-2018, leur taux de chômage augmente et leur taux d’activité diminue, mais 60% sont diplômés du supérieur, vs 52 en 2007, alors que la part des non-diplômée diminue (de 10 à 4%). Cette augmentation tient à la hausse des titulaires d’un bac+5 ou plus, dont la part double quasiment, et à la baisse des non-diplômés, dont la part se réduit de plus de moitié.

⇒ En 2018, les 5 métiers qui comptent la part la plus élevée de jeunes sortants en emploi sont  :

-les professionnels de l’action culturelle, sportive et surveillants,

-les employés et agents de maîtrise de l’hôtellerie-restauration,

-les ingénieurs de l’informatique (ingénieurs d’études, de développement ou analystes programmeurs notamment),

– les vendeurs,

-les ouvriers non qualifiés de la manutention (déménageurs, ouvriers du tri, du conditionnement…

 

Ce palmarès change un peu au cours de la décennie : les ingénieurs de l’informatique, les ouvriers non qualifiés de la manutention et les employés et agents de maîtrise de l’hôtellerie-restauration gagnent quelques places au détriment des caissiers et employés de libre service, des techniciens de l’informatique et des professions paramédicales.

⇒ Les principaux métiers exercés selon le niveau de diplôme

♦ Les jeunes qui ont terminé leurs études sans aucun diplôme sont nettement plus présents parmi les ouvriers non qualifiés de la manutention et de la mécanique (métalliers, serruriers, réparateurs en mécanique, par exemple), parmi certains employés (hôtellerie-restauration ou caissiers) mais aussi parmi les professionnels de l’action culturelle (les animateurs socioculturels). La situation évolue peu depuis 10 ans.
Pour autant, le recrutement des jeunes sortants dans ces métiers ne se limite pas aux non-diplômés. Ces derniers ne dépassent pas 1/6éme de l’ensemble des jeunes sortants les exerçant.

 

♦ Les jeunes sortis de formation initiale en étant titulaires d’un CAP ou d’un BEP sont 7 fois plus présents parmi les bouchers, charcutiers, boulangers que dans l’ensemble des métiers ; ils sont 5 fois plus souvent aides-soignants, et 5 fois plus ouvriers non qualifiés de la manutention, de la mécanique et cuisiniers.

 

♦Les titulaires du bac ou du brevet professionnel sont surtout présents parmi les professionnels de l’action culturelle (surveillants des établissements scolaires, animateurs socioculturels ou sportifs), les employés et les agents de maîtrise de l’hôtellerie-restauration, les caissiers, les vendeurs et les ouvriers non qualifiés de la manutention.

Ce palmarès était globalement le même 10 ans plus tôt.

 

⇒ Les jeunes sortants titulaires d’un diplôme de niveau bac+2 sont particulièrement présents dans des métiers de la banque et des assurances, qui offrent des perspectives de promotions internes pour les débutants, ainsi que dans des métiers dont l’accès, parfois réglementé, nécessite un bac+2 d’une filière spécifique : professions paramédicales, professionnels de l’action sociale et de l’orientation (dont éducateurs), techniciens de l’informatique (d’étude, développement, de production, d’installation, ou de maintenance informatique) et employés de la comptabilité.

Si les jeunes diplômés de bac+2 d’aujourd’hui exercent les mêmes métiers que ceux d’il y a 10 ans, ce n’est pas le cas des actuels diplômés de niveau bac+3 : il sont désormais davantage infirmiers, sages-femmes, techniciens de l’informatique, employés ou techniciens de la banque et des assurances ou encore employés administratifs d’entreprise. C’est le reflet de l’élévation générale du niveau de diplôme et de la démocratisation croissante de l’enseignement supérieur.

 

♦ Comme dix ans auparavant, les jeunes récemment diplômés d’un bac+5 ou plus sont particulièrement présents dans des métiers très qualifiés : ingénieurs de l’informatique, personnels d’études et de recherche (chercheurs sauf enseignement supérieur, ingénieurs et cadres d’études, de recherche et de développement dans l’industrie), cadres du bâtiment et des travaux publics (ingénieurs, chefs de chantiers, architectes), professionnels du droit (hors juristes en entreprise) et ingénieurs et cadres techniques de l’industrie.

L’emploi dans les 5 principaux métiers des diplômés d’un bac+5 ou plus accélère malgré la crise sanitaire  (+12% en 2020 contre +8 en 2019) ; c’est le cas chez les ingénieurs informatiques et les cadres du bâtiment, qui font partie des métiers les plus tendus sur le marché du travail.

 

Pour en savoir davantage : Quels sont les métiers qui emploient le plus de jeunes à la sortie de leurs études ? (travail-emploi.gouv.fr)

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En 2020, 984 000 formations sont suivies dans le cadre du compte personnel de formation, 90% de plus qu’en 2019.

Une petite révolution par l’achat direct de formations dans le cadre du contrat emploi formation, conduisant à des formations plus courtes, plus opérationnelles et davantage prises en compte par les ouvriers et les employés.

 

En 2020, 984 000 formations sont suivies dans le cadre du compte personnel de formation (CPF) contre 517 000 un an auparavant, et entre 514 707 et 584 920 entre 2016 et 2019. Cette hausse de 90% s’explique par l’ouverture fin  novembre 2019 du « parcours achat direct » (PAD), qui permet aux personnes de mobiliser leurs droits sans intermédiaire pour acheter une formation. Par contre, seuls 876 882 formations sont analysées dans le document de Dares.

Sur le 1er semestre 2021, leur nombre est déjà équivalent à celui de toute l’année 2020.

 

Noter que septembre à novembre est la période la plus favorable (autant de formations entre septembre et décembre qu’entre janvier et août).

 

En 2020, 2,8% de la population active française (employée dans le public ou le privé) a recours au CPF pour réaliser une formation professionnelle continue, contre 1,5% en moyenne entre 2016 à 2019.

⇒ Quelles populations ont été concernées ?

♦ Les demandeurs d’emploi sont 36% des bénéficiaires : une hausse de 106% avec 2019, mais une même intensité qu’en 2016, vs une hausse de 187% pour les actifs, alors que comparée à la période 2016-2019, l’évolution est de 40% pour les chômeurs (déjà très présents entre 2016 et 2018) et de 114,7% pour les salariés.

 

♦ Il l’est aussi pour les salariés non cadres : entre 2019 et 2020, le nombre d’employés mobilisant leur CPF augmente de 87% pour les professions intermédiaires, de 73% pour les ouvriers, de 53% pour les employés contre 24% pour les cadres.

2020 comparé à la moyenne 2016-2019 on observe une hausse de 110% pour les ouvriers, de 109 pour les professions intermédiaires, de 100 pour les employés et de 37 pour les cadres.

Depuis janvier 2018, les travailleurs non-salariés disposent d’un CPF, qui commence tout juste à être mobilisé : 16 500 artisans, commerçants et chefs d’entreprise l’ont utilisé en 2020, contre 11 en 2019 et aucun précédemment.

 

♦ Le nombre de bénéficiaires du CPF augmente pour toutes les classes d’âge, notamment pour les plus jeunes et les plus âgés, avec un doublement pour les moins de 30 ans et un triplement pour les 60 ans et plus. Les bénéficiaires du CPF sont plus jeunes que l’ensemble de la population active : 1/3 ont entre 30 et 39 ans, alors que cette classe d’âge représente moins
d’un quart de la population active. A contrario, les personnes de plus de 49 ans représentent 18% des utilisateurs du CPF, contre 32% de la population active.

♦ Alors que, depuis les débuts du CPF, les femmes étaient sous-représentées (46,2% en 2019), leur proportion atteint 49,8% en 2020, ce qui se rapproche de leur part dans la population active.

 

Dans les départements les plus urbains, le taux de formation (nombre de formation sur la population active) oscille de 3,9 (Paris) à 5,3 (Seine-Saint-Denis) en Ile de France et de 2,9 (Isère ou Gironde) à 3,7 (Rhône ou Alpes-Maritimes) pour les autres départements très urbains, alors que le taux est inférieur à 2 pour les départements les plus ruraux (de 1,1 en Creuse à 1,9 en Corrèze ou Charente).

⇒ Dans quels domaines de formations ?

Depuis 2019, le domaine des transports (dont le permis de conduire B), manutention et magasinage est le premier en termes d’entrées (26% des entrées), suivi par les langues (17%), la réorientation professionnelle (15%), l’informatique (10%), la sécurité (4%), et autres (28%).

 

En 2020, les dix premiers domaines représente 83,3 % des formations CPF effectuées, contre 80,2 % en 2018 et 71,5 % en 2016.

 

En 2020, 40% des ouvriers et 31,5% des demandeurs d’emploi suivent une formation dans le domaine des transports, de la manutention ou du magasinage, contre 26% en moyenne sur l’ensemble des entrants.

Les cadres (34%) et les professions intermédiaires (24%) se forment souvent en langues étrangères.

Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, les professions intermédiaires et les agriculteurs exploitants suivent des formations entrepreneuriales (respectivement 21 et 18%).

 

Dans un contexte d’expansion de certaines formations, d’autres tendent à diminuer voire à disparaître. Ainsi, la préparation au Certificat de connaissances et de compétences professionnelles (Clea) qui représentaient 6,5% des formations en 2018, le plus souvent au bénéfice de demandeurs d’emploi, ne correspond plus qu’à 0,2% des entrées en 2020 ; les entrées en stage de préparation à l’installation (SPI), destiné aux indépendants exerçant une activité artisanale, se raréfient depuis que son obligation a été annulée par la loi Pacte en
mai 2019.

⇒ La durée des formations baissent fortement

En 2020, celles achetées en Parcours Achat Direct (PAD) totalisent en valeur médiane 54 heures vs 295 pour celles non achetées en direct ; en médiane les valeurs sont respectivement de 20 et 240 heures. Les formations achetées directement sont de plus en plus consacrées à l’obtention de certifications portant sur un point précis et réalisable rapidement dans les limites des droits acquis par le bénéficiaire.

 

La possibilité de bénéficier de financements complémentaires de Pôle emploi, de l’État, des employeurs et des conseils régionaux par l’intermédiaire du PAD n’a été ouverte que progressivement à partir de l’été 2020.

 

Pour en savoir davantage : Le compte personnel de formation en 2020 | DARES (travail-emploi.gouv.fr)

 

 

SOMMAIRE

Les crédits de trésorerie et d’équipement au 3éme trimestre 2021.

Source : une enquête trimestrielle auprès d’entreprises sur leur accès au financement bancaire auprès d’environ 4 000 PME et 500 ETI, ainsi que 2 500 TPE grâce à un partenariat avec la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA).

Seuls les crédits bancaires sont considérés ici, ne prenant pas en compte les ETI qui ont aussi accès au marché des titres privés.

 

Les demandes de crédits de trésorerie baissent légèrement et les taux d’obtention restent élevés.

⇒ Nouveaux crédits de trésorerie

Un an après le pic atteint au plus fort de la crise sanitaire, au T2 2020, les demandes de nouveaux crédits de trésorerie continuent de diminuer : 4% des TPE, 5% des PME, ainsi que 6% des ETI, ont fait une demande au cours des trois derniers mois. Les taux d’obtention de ces nouveaux crédits en proportion des demandes (en totalité ou à plus de 75 %) demeurent élevés, à 76% pour les TPE, très au-dessus des niveaux d’avant crise, et à 86% pour les PME.

⇒ Les demandes de nouveaux crédits d’investissement

Ils restent en deçà de leurs niveaux d’avant crise, avec 7% des TPE, 17% des PME et 23% des ETI. Les taux d’obtention restent élevés ; 88% de demandes satisfaites (en totalité ou à plus de 75%) pour les TPE, 96% pour les PME et 96% pour les ETI.

L’obtention de nouveaux crédits d’équipement, destinés à financer des immobilisations incorporelles ou corporelles, hors biens immobiliers remonte légèrement pour les TPE à 90%, ainsi que pour les ETI à 91% contre 87% au T2 2021 et demeure stable pour les PME (92%).

⇒ Lignes de crédit

Pour leurs besoins d’exploitation, les PME et les ETI peuvent faire appel à leur banque pour obtenir, souvent en début d’année, des lignes de crédit leur donnant droit à tirage au cours de l’année.
La part des PME ayant demandé des lignes de crédit au cours des 12 derniers mois diminue de nouveau et s’établit à 30% et 40% pour les ETI. Ces demandes sont toujours largement satisfaites (en totalité ou à plus de 75%), dans 96% des cas pour les PME comme pour les ETI.
45 % des PME et 49% des ETI ont mobilisé des lignes de crédit ce 3éme trimestre.

 

Pour en savoir davantage : Accès des entreprises au crédit | Banque de France (banque-france.fr)

SOMMAIRE

Parmi les dirigeants ayant sollicité le tribunal de commerce, seuls 5% des TPE y ont eu recours à une procédure amiable.

Les procédures amiables sont très mal connues des TPE, et bien plus des moyennes et grandes entreprises.

 

♦ Rappel sur les procédures amiables :

Elles se distinguent par leur caractère confidentiel ; seuls les créanciers sélectionnés par le dirigeant sont invités à renégocier la dette de l’entreprise, sous le contrôle d’un mandataire ad hoc ou d’un conciliateur ; les créanciers non signataires ne seront pas concernés ni même prévenus de la renégociation. La réputation de l’entreprise est donc protégée, ce qui maximise sa survie.

Le mandat ad hoc, la conciliation et la sauvegarde ne peuvent être ouvertes que sur l’initiative du dirigeant et en l’absence de cessation des paiements (ou pour une cessation de paiement inférieure à 45 jours en conciliation).

 

Par contre, les procédures collectives sont publiques, leur ouverture donnant lieu à publicité au BODACC ; elle apparaît sur l’extrait K-bis de l’entreprise. Tous les créanciers participent à la renégociation de la dette de l’entreprise. L’ouverture de ce type de procédure est obligatoire une fois que l’entreprise est en état de cessation des paiements.

Rappelons que les TPE comptent pour 95% des procédures collectives.

 

♦ La fréquence d’utilisation de ces procédures

Les procédures collectives, suite au constat d’une cessation de paiement sont très utilisées : 64% ont connu une liquidation directe, 29% un redressement judiciaire et 2% une sauvegarde ; par ailleurs, avant la cessation de paiement, les procédures amiables chiffrent 3% dans l’appel à une conciliation et 2% pour le mandat ad hoc.

 

Les TPE font très peu appel aux procédures amiables, contrairement aux entreprises de plus de 200 salariés :

♦ Pourquoi les TPE y font-elles peu appel ?

-Le manque d’information sur ces procédures alternatives, d’autant que les experts-comptables orientent peu leurs clients TPE vers ces procédures amiables, alors que le caractère tardif de l’entrée en redressement judiciaire génère des coûts dont le montant peut s’élever jusqu’à 20% de la valeur de l’entreprise,

-Les TPE ont plus de mal à anticiper leurs difficultés,

-La crainte du coût des ces mandats.

 

♦ Des aménagements ont été mis en place pour les TPE (validité jusqu’à la fin 2022).

De nouvelles procédures dites « de sortie de crise » sont, aux côtés des procédures classiques, à la portée des petites entreprises rencontrant des difficultés. En particulier, le plafonnement  du coût du mandat ad hoc (ne peur dépasser 3 000€ HT) et la simplification de la déclaration des créances, et une limitation à 3 mois des durées d’observations pour en limiter les coûts.

 

Pour en savoir davantage : Banque de France | Bloc-notes Eco (banque-france.fr)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Études, rapports et propositions non commentés

“Agir face aux enjeux climatiques : les PME-ETI et les impacts du climat, volet 1”, Bpifrance, vu octobre 2021

“Agir face aux enjeux climatiques : 11 entreprises précurseurs, volet 2”, Bpifrance, vu octobre 2021

“Point sur la conjoncture française à début octobre 2021”, Banque de France, octobre 2021

“Les dépenses de bâtiment et de travaux publics des collectivités territoriales”, CERC et France Régions, édition août 2021

“BUSINESS FRANCE, exercices 2015-2019, OBSERVATIONS DÉFINITIVES”, Cour des Comptes, vu octobre 2021

“Les critères de sélection du candidat : un résumé du processus de recrutement selon le métier”, Dares, document d’études N°253, septembre 2021

“Comment la situation des jeunes sur le marché du travail a-t-elle évolué en 2020 ?”, Dares analyses N°50, septembre 2021

“Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre pendant la crise sanitaire Covid-19
Vue d’ensemble des résultats” Dares, enquête flash, septembre 2021

“Indemnisation des demandeurs d’emploi en 2020 : impacts de la crise sanitaire : une forte hausse du nombre d’indemnisables lors du confinement du printemps suivie d’une baisse à l’été”, Dares résultats N°54, octobre 2021

“Le chiffre du commerce extérieur : analyse 2éme trimestre 2021“, Douanes, octobre 2021

“CHIFFRES CLÉS 2020 DES ENTREPRISES DU PAYSAGE”, Les entreprises du paysage, vu octobre 2021

“Innovation française : nos incroyables talents”, Institut Montaigne, octobre 2021

“Évaluer les effets de l’impôt sur la fortune et de sa suppression sur le tissu productif”, IPP, rapport N°36, octobre 2021

“EFFORT FINANCIER DE L’ÉTAT EN FAVEUR DES  ASSOCIATIONS”, Jaune budgétaire, vu octobre 2021

“OBSERVATOIRE OBSERVATOIRE des Délais de paiement, rapport 2020”, Banque de France, avril 2021

“LES CHIFFRES CLÉS DES RÉGIONS, édition 2021“, Régions de France, Vu octobre 2021

“Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin septembre 2021”, Urssaf, baromètre économique N°133, octobre 2021

SOMMAIRE

Quels apports la réforme de l’autoentrepreneuriat ?

Méthodologie : échantillon de 4 226 observations, croisant 12 pays de l’OCDE et 20 secteurs marchands sur la période 1995-2016.

Cette analyse vise  notamment une évaluation des effets des réformes ayant promu l’auto-entreprenariat dans les 3 pays ayant engagé de telles réformes depuis le début des années 2000 : Les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la France.

Un article en anglais de type académique.

 

Les réformes relatives à l’autoentrepreneuriat en France ont échoué à atteindre leurs principaux objectifs déclarés.

 

La part des emplois non-salariés dans l’emploi total est assez stable ou décroissante sur la période dans tous les pays, à l’exception des trois pays où de larges réformes visent à promouvoir l’auto-entreprenariat ; leur part augmente après l’engagement des réformes. 

 

Par contre les réformes engagées n’ont pas abouti à une augmentation significative de l’emploi total ou de la valeur ajoutée. Si le nombre d’autoentrepreneurs a augmenté, c’est principalement via une substitution entre employés et auto-entrepreneurs, et non via un effet d’offre ou une substitution avec des emplois auparavant informels.

 

Ces résultats signifieraient que ces réformes ont échoué à atteindre leurs principaux objectifs déclarés.

 

Pour en savoir davantage : L’impact de la crise sanitaire sur la situation financière des entreprises : une analyse sur données individuelles (banque-france.fr)

SOMMAIRE

Des dirigeants toujours combatifs, mais affrontés au difficile équilibre entre leur entreprise et leur vie personnelle.

Méthodologie : échantillon de 1502 chefs d’entreprises, directeurs, gérants ou membres de CODIR ou COMEX de TPE, PME et ETI (1 à 4999 salariés), interrogé par téléphone sous systéme CATI entre le 30 août et le 22 septembre.

33% des personnes interrogées appartiennent à des entreprises de 1 à 5 salariés (74% redressé), 46% à des entreprises de 6 à 49 salariés (23% redressé) ; 67% sont des hommes ; 62% ont au moins 10 ans d’expérience de dirigeant ; 52% ont 50 ans et plus et 39% entre 35 et 49 ans.

“Sondage Opinion Way pour MMA Fondation Entrepreneurs »

 

Les dirigeants d’entreprise sont à la fois combatifs et marqués par les contraintes de la crise sanitaire, tiraillés entre la reprise de l’activité et leur équilibre personnel, dont ils voudraient poursuivre les acquis obtenus pendant la période de la covid.

⇒ 4 mots leur étaient proposés pour qualifier leur état d’esprit pendant la crise du covid (plusieurs réponses possible) :

♦ 2 termes manifestant une situation difficile du fait de la crise sanitaire :

-“déstabilisant”, pour 68% (dont très 38), mais 80% dans les services aux particuliers vs 57% ceux de l’industrie/BTP,

-“Fragilisant”, pour 56% (dont très 31) ; là encore bien plus dans les services aux particuliers (68%) que pour l’industrie/BTP (44%).

 

♦ 2 autres termes manifestent une dynamique de transformation, toutefois minoritaire :

-“Transformateur”pour 48% (dont très 20) ; on y trouve 70% des entreprises de santé et 66% des ETI vs 38% ceux de l’industrie/BTP,

-“Accélérateur” pour 34% (dont très 15%).

⇒ Leurs inquiétudes concernent :

-Surtout les RH en ce qui concerne les embauches (42% dont très 23) dont 61% les ETI, 52% les PME et 41% les TPE,mais peu la redynamisation des équipes (23% dont très 7, avec peu d’écart entre les PME et les TPE, 28 et 21%), encore moins le retour sur site des salariés (11% dont très 5).

D’ailleurs 88% (dont très 62) se disent très attentifs au vécu de leurs collaborateurs, soucieux à 69% (dont très 41) d’une réelle dynamique collective à faire vivre.

 

-Et par ailleurs l’approvisionnement (41% dont très 17) dont 64% l’industrie/BTP, beaucoup moins les services (25-28%), dans la mesure où leurs besoins sont fort modestes.

 

Nettement moins l’activité de l’entreprise : faire face à la reprise (27% dont très 10),

 

-Et encore moins la stratégie : identifier de nouvelles opportunités (24% dont très 7) ou la capacité de décision, l’organisation des priorités (22% dont très 5). 

⇒ Pourtant une autre question montre qu’ils ont mis à profit cette crise pour :

-En matière commerciale : rationaliser les coûts (38% dont 45 les PME et 37% les TPE, mais seulement 24% le BTP/industrie), 47% pensent pérenniser cette action ; diversifier les services apportés aux clients (29% dont 48% la santé et 43% le commerce) que 32% comptent poursuivre; un nouveau positionnement des produits/services (20%) ; développer des partenariats commerciaux (17%) et élargir leur zone de chalandise (16%),

 

-En matière d’organisation : la digitalisation des process (30% dont les ETI 51% , les services aux particuliers 43%, 39% le BTP/industrie ; 35% pensent poursuivre ; 22% de nouvelles relations ou de nouveaux process (soustraitants, donneurs d’ordre), mais 35% les ETI ; de nouvelles formes de management (19% mais 55 les ETI et 34 les PME) 

 

70% ont mis en place au moins une action (88% les ETI et 78% les PME) ; 87% comptent pérenniser au moins une action mise en place.

⇒ Avec la relance, ils sont bien sûr moins inquiets qu’en 2020 (61% dont pas du tout 25) ; seuls 14% sont très inquiets.

♦ De fait 80% estiment leur état psychologique bon (et même très bon 16), vs 70 (dont très 11) 6 mois auparavant. De même au niveau professionnel, ils estiment leur moral bon (75% dont très 12) vs 6 mois auparavant (65 et 11). Un décalage qui n’est pas important entre la situation actuelle et celle il y a 6 mois.

 

♦ Mais la forte reprise d’activité se traduit par des niveaux de charge et de stress plus élevés qu’en juin 2020 : 56% se disent débordés, 50% stressés; seuls 23% se disent déboussolés. 81% disent être physiquement en forme.

Toutefois depuis mars 2020, 42% disent avoir ressenti un mal de dos, 33% des douleurs articulaires, 25% des migraines ; en fait 59% au moins une douleur, sans doute comme la majorité des Français.

 

♦ 89%, au regard de la situation actuelle et à celui des mois à venir, se perçoivent comme combatifs (97% les ETI et 93% les PME) et 88% investis.

Cet investissement a un impact positif sur l’engagement de leurs collaborateurs (69%), sur le soutien de leurs clients (69%), et donc leur carnet de commande  (54%), leurs relations fournisseurs (54%) et celles avec leurs partenaires financiers (46%).

 

⇒ Quel équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle ?

♦ Depuis le début de la crise sanitaire, 2 dirigeants sur 3 indiquent avoir mis en place de nouvelles pratiques, pris de nouvelles habitudes pour prendre soin d’eux :

39% ont pratiqué un sport, 22% se sont préoccupés de leur bien-être (repos, alimentation saine, méditation…), 15% ont développé leurs relations familiales et amicales, 13% ont mieux veillé à leur santé, 10% ont eu recours à des loisirs (lecture, jardinage…). Toutefois 36% n’ont mis en œuvre aucune de ces propositions.

 

Interrogés plus spécifiquement notamment sur les relations familiales, 75% (dont beaucoup 42) disent y avoir été attentifs ; 51% (dont 29 beaucoup) se sont occupé plus souvent de leurs enfants (garde, éducation, loisirs).

87% disent aussi qu’ils sont soutenus par leurs proches et leurs réseaux.

 

Bien sûr quasiment tous souhaitent poursuivre ces acquis, mais dans le même temps 55% (dont 31 tout à fait) se disent prêts à donner la priorité à la relance de l’activité plutôt que de favoriser un équilibre vie professionnelle / vie personnelle.

Une tension permanente entre l’entreprise et leur vie personnelle !

⇒ Une tentative d’analyse en ce qui concerne les tailles d’entreprise

L’analyse repose sur les quelques données fournies dans la publication du baromètre. Elle fait apparaitre un net décalage en ce qui concerne les TPE, les PME et les ETI.

 

Les TPE sont moins préoccupés pour leur personnel, qu’il s’agisse du recrutement ou de la mobilisation de leur équipe. Leurs dirigeants ont aussi moins profité de la crise sanitaire pour modifier leur organisation ou interroger leur stratégie. Si leur combativité est proche, ils sont moins soucieux, semble-t-il, de leur équilibre personnel.

 

Pour en savoir davantage : BJ22578 – OpinionWay pour MMA – Etat d’esprit des dirigeants 2021 – rapport.pptx (fondation-entrepreneurs.mma)

 

SOMMAIRE

Les créations des 9 premiers mois 2021 sont en progression de 25% au regard de 2020.

La hausse des créations du 3éme trimestre montre une baisse des microentrepreneurs, et une hausse des sociétés, ce qui est nouveau.

⇒ Les créations en société ont une évolution plus favorable que celles en microentreprise

Les  créations de septembre ont été au nombre de 85 533 dont 68% de microentrepreneurs. Globalement, elles sont en diminution au regard de septembre 2020 de 3%, dont de 5% chez les microentrepreneurs, mais en hausse de 3,9% pour les sociétés.

 

Les créations du 3éme trimestre sont aussi en légére baisse de 2,4% dont 5% pour les microentrepreneurs mais une progression de 5,5% pour les sociétés, manifestant une situation plutôt nouvelle pour les sociétés.

 

Qu’en est-il des 9 premiers mois de l’année ? Elles sont en hausse de 25% au regard de l’année antérieure, dont 23% pour les microentrepreneurs mais encore une plus forte hausse pour la création en société (31%).

 

⇒ Les créations par activité

Sur les 9 premiers mois de l’année, comparés à ceux de 2020, 5 groupes d’activité sont en nette progression, ce sont des services (transports avec les livraisons à domicile, activités financières et immobilières, informatique et communication et services aux particuliers, soit 36% des créations) ; ces mêmes activités sont celles qui ont le plus progressé depuis 2019 et 2018.

 

Par contre, les activités plus classiques (HCR, commerce, construction et santé/éducation, soit 36% des créations) ont moins progressé, connaissant même une régression au regard de 2018.

 

Si nous observons les créations du 3éme trimestre, les résultats offrent les mêmes tendances, avec une exception notoire, celle des transports (livraison à domicile) en baisse entre 2020 et 2021, du fait d’une baisse des microentrepreneurs de 24%, alors que les créations classiques augmentent de 30%.

 

Par contre, les créations sous forme de microentrepreneur connaissent de fortes variations au 3éme trimestre : elles ont diminué entre 2020 et 2021 de 4,5% , mais bien plus dans certaines activités telles les HCR, le commerce, les livraisons à domicile, les activités immobilières et la construction montrant des immatriculations de précaution lors de la crise sanitaire : rappelons qu’immatriculation ne signifie pas production de recettes.

Alors que d’autres activités ont poursuivi leur progression sous cette forme, notamment les activités services aux particuliers et informatique et communication.

 

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5 311 défaillances au 3éme trimestre 2021.

Méthodologie et sources :

La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal Judiciaire. Cela ne recouvre donc ni les procédures amiables (mandat ad hoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).

Altares collecte l’ensemble des jugements auprès des greffes des Tribunaux de Commerce de métropole et d’outre-mer. Altares est également licencié officiel du B.O.D.A.C.C.

La date de défaillance retenue est celle de l’ouverture de la procédure, c’est-à-dire la date du
jugement et non pas la date à laquelle ce jugement a été publié dans un journal d’annonces légales ou au B.O.D.A.C.C.

 

Ce 3éme trimestre 2021 est encore plus favorable que les précédents en ce qui concerne la baisse des défaillances ; bien sûr il faudra attendre au moins une ou plusieurs années le remboursement des aides publiques pour savoir s’il y aura une forte hausse ou non.

 

♦ Le 3éme trimestre fait état de 5 311 défaillances (dont 73% en liquidation immédiate). Elles avaient été pour cette même période, en moyenne entre 2017 et 2019, de 11 067 (une baisse de 52%). 2021 connait à nouveau une baisse de 21% au regard de 2020.

Noter une baisse plus modeste des redressements entre 2020 et 2021 (-12%) que pour les liquidations immédiates (-24%), alors qu’elle avait été la plus conséquente entre 2021 et la moyenne 2017-2019 (-61% vs -49% pour les liquidations) ; une tendance qui retrouverait son cours normal ?

♦ Les plus petites entreprises forment toujours la quasi totalité des défaillances, les moins de 3 salariés totalisant 76% des défaillances et les 6 salariés et plus 12% (rappelons que les 50 salariés et plus ne comptent que pour 0,8% des défaillances).

 

Les liquidations immédiates sont un peu plus fréquentes au sein des plus petites entreprises, et les redressements un peu plus conséquents au sein des entreprises un peu plus grandes, même si les entreprises de plus de 10 salariés ne comptent que pour 12% des reprises. Noter la forte hausse des redressements dans la catégorie des 10-19 salariés.

♦ En termes d’ancienneté des entreprises, ce sont celles de 3 à 10 ans qui forment le flux le plus important des défaillances (54%), devant les 11 ans et plus (32%) et les moins de 3 ans (14%).

Les évolutions 2020/2021 sont moins favorables pour les 3-5 ans d’ancienneté et chez les 11-15 ans, alors que les moins de 3 ans affichent une plus forte diminution des défaillances (-29% vs -16 à +6 pour les 3 à 15 ans).

♦ En termes d’activité, les plus affectées par la crise sanitaire quant au développement de leur chiffre d’affaires sont aussi celles qui connaissent les recul les plus importants (les HCR notamment, les services aux personnes, les activités récréatives…). Par contre les activités qui ont connu une situation moins difficile (construction, industrie, informatique) voire une évolution favorable de leur activité, sont celles qui ont une grande proximité avec la situation en 2020.

En termes de localisation régionale, l’analyse est plus difficile à formuler, exigeant une vision sur l’année entière.

Pour en savoir davantage : Défaillances & sauvegardes d’entreprises | Altares DB France

SOMMAIRE

Les multinationales Françaises emploient 57% de leurs effectifs à l’étranger dans 46 000 filiales.

Les filiales françaises sont  implantées dans 10 pays principaux, dont 6 en UE et une autre en Europe.

⇒ Une approche globale

En 2018, les firmes multinationales françaises (hors secteur bancaire et services non marchands) contrôlent 46 000 filiales à l’étranger et y réalisent 51% de leur chiffre d’affaires consolidé, y employant 6,3 millions de personnes (57% des effectifs de ces entreprises).

Elles réalisent 1 305Md€ de chiffre d’affaires annuel consolidé, soit la moitié du chiffre d’affaires consolidé total des firmes multinationales françaises. Ces firmes ont effectué 63,3Md€ d’investissements corporels dans leurs filiales à l’étranger.

⇒ Les grandes firmes multinationales sont prépondérantes :

Elles regroupent 42% des filiales et réalisent 82% du chiffre d’affaires consolidé total réalisé à l’étranger.

Les 1 620 firmes multinationales de taille intermédiaire réalisent quant à elles 16% du chiffre d’affaires et emploient 22% des salariés à l’étranger.

⇒ La moitié des filiales françaises sont implantées dans 9 pays principaux :

On les trouve aux États-Unis (5 000 filiales), au Royaume-Uni (3 700 filiales) en Allemagne (3 300 filiales)  où elles concentrent  des filiales françaises à l’étranger.

 

Le chiffre d’affaires consolidé y est également important : 231Md€ aux États-Unis, 110Md€ en Allemagne et 104Md€ au Royaume-Uni, soit 34% du chiffre d’affaires consolidé total réalisé à l’étranger par les firmes multinationales françaises. En y ajoutant la Chine (79Md€), l’Italie (76Md€) et l’Espagne (69Md€), ces 6 pays concentrent 51% du chiffre d’affaires consolidé total. L’Union européenne regroupe 47% des filiales de multinationales françaises et 44% du chiffre d’affaires consolidé total.

 

En matière d’effectifs salariés à l’étranger, les 3 premiers pays sont les États-Unis (682 000 salariés), la Chine (497 000) et le Brésil (439 000). À eux trois, ils concentrent 26% du total des emplois à l’étranger des multinationales françaises et 42% des emplois hors Union européenne.

⇒ Au niveau de l’Union européenne,

L’Allemagne (419 000 salariés), le Royaume-Uni (414 000) et l’Espagne (368 000) représentent 19% du total des emplois à l’étranger des multinationales françaises et 50% des emplois localisés dans l’Union européenne. Ces six pays concentrent près de la moitié des effectifs employés hors de France dans les firmes multinationales françaises (45%).

 

Dans son ensemble, l’Union européenne, hormis la France, reste la première zone d’implantation des firmes multinationales françaises, avec 39% des effectifs à l’étranger, soit 2,4 millions de salariés. L’Union européenne représente 48% des frais de personnel des multinationales françaises.

⇒ Dans quels secteurs d’activité ?

Dans les firmes multinationales françaises, 39% des salariés des filiales implantées à l’étranger travaillent dans les services, 37% dans l’industrie, 20% dans le commerce et 4% dans la construction.

Dans les filiales industrielles, comme dans celles des services, l’emploi est concentré dans 6 pays. Ces derniers regroupent 44% des effectifs pour le secteur industriel et 51% pour les services, avec une nette prépondérance des États-Unis. Le secteur du commerce est particulier : 35% des salariés des filiales commerciales sont concentrés dans deux pays, la Chine (19%) et le Brésil (16%).

 

Pour en savoir davantage : Les firmes multinationales françaises en 2018 : 6,3 millions de salariés employés hors de France – Insee Focus – 218

SOMMAIRE

L’activité économique retrouverait globalement, mais sans le dépasser, contrairement à l’emploi – son niveau d’avant-crise d’ici la fin de l’année.

En moyenne annuelle, la prévision de croissance pour 2021 (de l’ordre de +6 ¼%, après –8% en 2020)

⇒ Le pouvoir d’achat et la consommation des ménages

La bonne tenue de l’emploi contribue à soutenir le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages. En moyenne annuelle, le pouvoir d’achat par unité de consommation progresserait de 1,5% en 2021 (après une stabilité en 2020).

 

La consommation des ménages s’est nettement redressée en mai-juin, avec la levée graduelle des restrictions sanitaires. L’analyse des montants agrégés de transactions par carte bancaire suggère qu’elle s’est relativement bien maintenue pendant l’été (à 2% sous son niveau d’avant-crise), sans néanmoins s’envoler. La consommation retrouverait tout juste, en fin d’année, son niveau de deux ans auparavant.

 

Le taux d’épargne, après avoir vivement augmenté au plus fort de la crise, reculerait nettement. Au quatrième trimestre 2021, il resterait toutefois encore au-dessus de son niveau de 2019.

⇒ Du côté des entreprises,

Le taux de marge s’est établi début 2021 à un niveau particulièrement élevé, sous l’effet combiné des dispositifs de soutien face à la crise, et de la baisse des impôts de production. Il refluerait au second semestre, mais se situerait tout de même fin 2021 un peu au-dessus de son niveau moyen de 2018 (2019 ayant été marquée par la bascule du CICE en baisse de cotisations, entraînant comptablement un « double versement » cette année-là).

 

Tout comme l’emploi, l’investissement des entreprises témoigne de la singularité de la crise, dépassant dès le printemps 2021 son niveau de fin 2019, après avoir moins baissé que ce que laissaient attendre ses déterminants usuels. Au second semestre, l’investissement ralentirait mais se situerait tout de même plus de 3% au-dessus de son niveau d’avant-crise.

 

Les contrastes sectoriels persisteraient en effet au second semestre. L’industrie ne croîtrait que lentement : certaines branches, en particulier l’automobile, resteraient pénalisées par des difficultés aiguës d’approvisionnement. Au sein des services, l’activité suivrait un rythme de progression tendanciel dans les branches ayant déjà dépassé leur niveau d’avant-crise (information-communication, services aux entreprises). Mais elle resterait en deçà de ce niveau dans l’hébergementrestauration, les loisirs ou les transports, certains facteurs pesant de façon plus pérenne sur la demande (reprise inégale du tourisme international et des voyages d’affaires, recours plus fréquent au télétravail, etc.).

 

En conclusion, fin 2021, la consommation retrouverait tout juste son niveau de deux ans auparavant, l’investissement le dépasserait, les exportations resteraient en retrait. En moyenne annuelle, la prévision de croissance pour 2021 (de l’ordre de +6 ¼%, après –8% en 2020)

 

Pour en savoir davantage : Après l’épreuve, une reprise rapide mais déjà sous tensions – Note de conjoncture | Insee

 

 

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Les Français ont donné 8,5Md€ en 2019.

Source :  le 2éme panorama de la générosité de la Fondation de France.

 

Si le montant des dons est en hausse, celui du nombre de donateurs baisse, mais les formes de dons se diversifient.

 

♦ Au moins 8,5Md€ ont été récolté en 2019, soit 1Md€ de plus qu’en 2015, lors de la première édition de ce baromètre, le seul à fournir une estimation de la plupart des formes de dons, qu’ils soient déclarés ou non, émanant de particuliers ou d’entreprises, et quel que ce soit le mode de collecte.

 

♦ Les particuliers représente toujours la majorité des dons, soit 5Md€ (59 % du total des montants). Les dons déclarés aux impôts chiffrent 2,787Md€ pour les dons déclarés dans le cadre de l’impôt sur le revenu et 154,4M€ dans le cadre de l’IFI.

 

♦ Signe d’inquiétude, le nombre de donateurs baisse de façon continue , passant de 5,7 millions de foyers fiscaux donateurs dans le cadre de l’impôt sur le revenu en 2015 à 4,9 millions en 2019 ; la baisse la plus notable concerne l’impôt sur la fortune, avec près de 27 000 donateurs IFI en 2019, contre 51 362 pour la dernière année de l’ISF en 2017.

Toutefois on constate une augmentation des dons déclarés aux impôts entièrement portée par l’augmentation du montant du don moyen par foyer (de 450€ en 2015 à 560€ en 2019) ; le don est souvent une affaire de foyers aisés, déclarant plus de 60 000€ de revenus (23% des donateurs et 43% des montants déclarés).

 

Autre point important, l’augmentation très importante des libéralités (legs, donations et assurances-vie), qui représentent 1,35Md€, très peu développé il y a 10 ans. Ces dons sont très concentrés sur un nombre réduit d’organisations : 17 organisations reçoivent en moyenne plus de 10M€ par an, et recueillent 73% du montant global des libéralités.

 

Les dons non déclarés au fisc (727M€) comprennent notamment 372M€ pour les cultes, 91M€ de quêtes sur les voies publiques ou dans des endroits privés, et 200M€ de dons divers.

 

♦ De nouvelles formes de collecte, en pleine diversification, restent très minoritaires en termes de sources de dons, qu’ils soient déclarés ou non.

Le financement participatif a permis de collecter 79,6M€ pour environ 15 000 projets (+58 %),

 

-La générosité dite embarquée (microdons effectués en arrondissant son achat ou son salaire à la fin du mois, voire le solde de son compte bancaire) représente de l’ordre de 7,4M€,

 

-Les  collectes organisées lors d’événements : exemple le marathon organisé par Z Event au profit de l’Institut Pasteur, qui réunit des amateurs de jeux vidéo, a permis de collecter à lui seul 3,5M€ ; de même, les dons « sans bourse délier », qui permettent de rapporter de l’argent à une organisation par un simple visionnage publicitaire, par l’abandon de points de fidélité à leur profit ou par l’utilisation d’un moteur de recherche solidaire sur Internet, ont rapporté 8M€,

 

-Les dons en nature des particuliers (nourriture, vêtements, meubles, mais aussi droits d’auteurs ou brevets…) : selon les comptes d’emploi des ressources de 54 organisations étudiées, on peut évaluer à 598M€ a minima les dons en nature ( les banques alimentaires, le Secours populaire et les Restos du cœur restent les principaux bénéficiaires ).

 

♦ Mais aussi la montée en puissance du mécénat d’entreprise  : entre 2010 et 2019, le montant des dons déclarés au titre du mécénat, qui permet une réduction d’impôt de 60 % de la somme, a augmenté de 119 %, pour atteindre 3,5Md€, dont près de 2,2Md€ ont été déclarés au fisc et 1,35Md€ non déclaré. Le potentiel reste énorme puisque, en moyenne, les entreprises y consacrent moins de 0,05% de leur chiffre d’affaires, soit 10 fois moins que le plafond fiscal.

 

Si les grandes firmes restent les moteurs de ce mouvement, le nombre de TPE déclarant des dons a été multiplié par 4 entre 2010 et 2019, année où elles représentaient les 2/3 des entreprises mécènes. 11 600 entreprises supplémentaires ont déduit des dons en 2018 par rapport à 2017, mais près de 30 000 entreprises qui étaient mécènes en 2017 n’ont pas renouvelé de déduction au titre du mécénat en 2018. 

 

♦ Qui bénéficie des dons ?

-Les organismes œuvrant pour la solidarité et la santé sont destinataires de 40 % des dons.

-Les organismes à caractère cultuels reçoivent 23 % des montants donnés.Le chiffre des dons est ici sous-estimé compte tenu de l’absence de données concernant les religions autres que chrétiennes.

-L’éducation et la recherche reçoivent 19 % des dons.

-Et de façon plus modeste, l’environnement (4 %), les organismes et partis politiques (3 %), la culture (2 %).

Les autres champs rassemblent 9 % des montants cédés.

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L’optimisme est largement de mise actuellement et pour les 12 prochains mois.

Méthodologie : échantillon de 605 dirigeants d’entreprise interrogé par téléphone entre le 8 et le 17 septembre 2021.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

 

La reprise des habitudes s’affiche : le télétravail reprend sa place d’avant covid.

⇒ La conjoncture

Malgré la décrue de l’épidémie, les dirigeants affichent, en septembre, un niveau d’optimisme stable par rapport à juillet, similaire pour les entreprises comptant 0 à 9 salariés comme les entreprises plus grandes. Leur activité est semblable pour la moitié, meilleure pour 24% et moins bon pour 25%.

 

Concernant la confiance des dirigeants dans les perspectives pour les 12 prochains mois (sans différence de taille, ce qui est inhabituel) 76% se déclarent confiants dans les perspectives de leur entreprise ;  se sont les dirigeants de la construction qui sont le plus confiants (86% vs 71-75 les autres activités).

Comme à l’habitude, les dirigeants sont moins confiants en ce qui concerne l’économie Française (37% mais 64 chez les plus de 10 salariés).

 

13% envisagent d’augmenter le nombre de leurs salariés (28% les 10 salariés et plus), alors que seuls 1% envisagent d’en réduire le nombre (6% chez les 10 salariés et plus), une situation proche depuis mai 2021.

⇒ Vaccination et télétravail

♦ La vaccination

18% des dirigeants d’entreprise déclarent que leur secteur est concerné par l’obligation vaccinale (32 dans le commerce vs 6 dans l’industrie et 11 dans la construction).

 

25% (dont 10 oui certainement) prévoit une politique de test des employés (mise à disposition des salariés des autotests dans le respect des règles de volontariat et de secret médical) ; 22% envisagent de participer aux campagnes de dépistage (peu d’écart selon les tailles d’entreprise).

Une moitié des dirigeants est favorable à des mesures pour la vaccination des salariés. 37% d’entre eux se déclarent favorables à une forme d’obligation vaccinale en entreprise, que ce soit pour les employés uniquement (7%) ou même pour les employés et les clients (30%).

48% des dirigeants sont toutefois opposés à toute forme de mesures pour la vaccination qui impliquerait les entreprises. L’opposition est plus forte dans les entreprises comptant 10 salariés ou plus (61% contre 48 pour l’ensemble des entreprises). Le rejet est également plus fort dans les secteurs de l’industrie (70%) et de la construction (63%).

 

♦ Le télétravail

87% des entreprises qui comptent des salariés n’ont pas l’intention de leur proposer des jours de télétravail dans les mois à venir ; 68% le justifient par une incompatibilité du télétravail avec l’activité des employés, 19% indiquent qu’ils souhaitent un retour de tous les salariés complètement en présentiel ; 13% proposeront au moins un jour de télétravail par semaine (5% un jour au maximum, 7% deux jours au maximum et 1% trois jours au maximum), le télétravail complet ou presque étant exclu.

Les entreprises du secteur des services, à l’activité plus souvent compatible avec le télétravail, sont les plus nombreuses à vouloir le proposer (19% contre 8 dans le commerce) ; même tendance pour les entreprises comptant 10 salariés ou plus (29% vs 10).

A l’heure actuelle, le dispositif gouvernemental de prise en charge des coûts fixes ne concerne que 3% des entreprises.  (3%), mais 60% sont peu ou pas au courant de l’évolution des dispositifs.

 

Pour en savoir davantage : Sondage OpinionWay pour CCI France – GCE – Vague 62 – Septembre 2021 (lozere.cci.fr)

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Qu’est-ce que la finance durable ?

La finance durable désigne l’ensemble des pratiques financières visant à favoriser l’intérêt de la collectivité sur le long terme. L’adjectif « durable » provient de la traduction du mot anglais « sustainable » (soutenable). La finance durable recouvre traditionnellement 3 concepts : la finance solidaire, la finance socialement responsable et la finance verte.

 

Les 3 types de finance durable, les modalités de collecte et leur importance en chiffres.

 

En 2015, les Nations Unies ont adopté les 17 objectifs de développement durable (ODD) qui peuvent être utilisés par les entreprises pour prendre en compte l’impact social, sociétal et environnemental de leurs actions.

⇒ 3 types de finance durable

♦ La finance solidaire vise à faciliter le financement de projets destinés à lutter contre l’exclusion et à améliorer la cohésion sociale. Elle repose sur une épargne placée par les épargnants sur des produits financiers solidaires.  Un investisseur (entreprise ou particulier) peut également décider d’investir directement sous  forme d’actions dans le capital d’entreprises solidaires. Enfin, des prêts peuvent également être attribués sous forme de microcrédits ou de prêts solidaires.

 

♦ La finance responsable vise à favoriser des investissements dits socialement responsables (ISR). La définition du caractère socialement responsable se fait selon une grille de critères ESG : environnementaux (E), sociaux (S) et de gouvernance (G). Elle repose sur une épargne investie sur des projets qui concilient d’une part, la performance financière, d’autre part, le respect de l’environnement, la considération, le bien-être des salariés et les bonnes pratiques de gouvernance. 

 

Les stratégies d’investissements responsables peuvent revêtir plusieurs formes :
• des stratégies d’exclusion pour certaines entreprises en raison de la nature de leur activité,
• des stratégies thématiques : l’investissement est privilégié dans des secteurs comme les  énergies renouvelables, la captation du carbone,
• un dialogue direct avec les entreprises afin de les informer de leur score ESG et les inciter à améliorer leurs pratiques.

 

♦ Enfin, la finance verte vise à faciliter les investissements avec impact positif sur l’environnement (milieux, écosystèmes) en favorisant la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique.

⇒ Il existe plusieurs formes d’épargne dite solidaire, parmi lesquelles :

-Les produits d’épargne et placements proposés par les banques, assurances et autres intermédiaires,

Des comptes et livrets d’épargne spécifiques, des assurances-vie, actions, obligations ou parts dans des organismes de placements collectifs (FCP ou SICAV) proposés sous forme de produits financiers solidaires ou responsables ou verts,

-Des fonds d’épargne salariale : Plan d’Épargne Entreprise (PEE) et Plan d’Épargne Retraite (PER) proposés par certaines entreprises au titre du versement de la participation et de l’intéressement,

⇒ Quelques chiffres :

1 198Md€ d’encours des crédits octroyés aux entreprises non financières en France à fin 2020 , dont 309 Md€ encours détenus par 486 fonds labellisés ISR, et 14Md€ d’encours détenus par 26 fonds labellisés Greenfin ; par ailleurs 20,3Md€ d’encours sont dévolus à l’épargne solidaire (+ 33% par rapport à 2019), et 1,6Md€ d’encours de microcrédits.

 

Pour en savoir davantage : La finance durable | Banque de France (banque-france.fr)

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Une analyse conjoncturelle qui confirme ce que d’autres enquêtes mettent en avant.

Une analyse, qui si elle ne nous apprend rien de nouveau, a la mérite de compiler les différentes enquêtes et de comparer avec la situation en 2008.

Une évolution favorable depuis mai 2021

♦ L’activité s’est redressée au cours du 1er semestre, surtout portée par le rebond du secteur des services à partir de mai. Ainsi, l’activité n’était plus que 1,2% inférieure à son niveau pré-crise en juin (contre −4,3% en moyenne début 2021).

 

♦ L’emploi salarié a dépassé son niveau d’avant crise : au 1er semestre, l’emploi salarié du secteur marchand a rebondi (+380 000 créations, principalement dans les services marchands), une situation bien différente de celle post-crise de 2008, où l’emploi avait mis près de 10 ans avant de retrouver son niveau d’avant crise.

 

♦ L’investissement des entreprises s’est montré plus résilient que lors de la crise de 2008-2009. En 2020, le recul de l’investissement des entreprises non financières a été de même ampleur que celui de l’activité (contre une chute quatre fois plus forte lors de la crise financière). Il a par ailleurs fortement rebondi au 1er semestre. Si bien que mi-2021, il était supérieur de plus de 2% à son niveau fin 2019. Il lui avait fallu huit ans après la crise de 2008 pour rejoindre son niveau de fin 2007. Des divergences apparaissent toutefois par type d’actifs.

 

♦ Les PME et ETI ont abordé la crise avec une situation financière robuste. En 2019, la situation de trésorerie des entreprises était bien meilleure qu’avant la crise financière et ce, quelle que soit leur taille. Par ailleurs, les PME ont nettement accru le niveau de leurs capitaux propres.

En 2020, les dispositifs de soutien (activité partielle, fonds de solidarité, PGE, reports de charges etc.) auraient permis de réduire de plus de 10 points la part des entreprises subissant une baisse de leur trésorerie, pour revenir à une proportion similaire à une année sans crise.
En 2021, entre 60 et 70% des PME et des ETI jugent leur trésorerie suffisante ;  les capitaux propres des PME ont progressé de 4,9% en 2020.

60% des PME et 68% des ETI n’auraient en effet utilisé qu’une minorité de leur PGE à la mi-2021. Plus de 30% des PME et plus d’1 ETI sur 2 seraient ainsi en mesure de rembourser leur prêt au moins partiellement cette année.

 

♦ Les résultats se sont nettement redressés au 1er semestre 2021. L’INSEE estime qu’au cours du 1er semestre 2021, l’excédent brut d’exploitation des entreprises des secteurs marchands aurait dépassé son niveau moyen de 2019 de 4,8% ;certaines branches restent cependant en souffrance (matériels de transport et HCR).

 

♦ Les PME et ETI les plus internationalisées, qui avaient davantage souffert l’an passé, bénéficient de l’amélioration de la conjoncture mondiale et sont les plus optimistes. 60% des ETI et 46% des PME ont déjà retrouvé ou retrouveraient leur niveau d’avant-crise d’ici la fin de l’année. À l’inverse, environ 10% ne prévoient pas de retour à la normale avant 2023.

 

Pour en savoir davantage : Bpifrance

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Les TPE/PME ont presque retrouvé, au 1er semestre 2021, le niveau de chiffre d’affaires 2019.

Méthodologie : les données proviennent de la base de données Statexpert, construite à partir des télédéclarations sociales et fiscales réalisées par les experts-comptables pour le compte de leurs clients TPE-PME. L’échantillon est d’environ 500 000 entreprises au niveau national.

L’indice de chiffre d’affaires mesure l’évolution du CA moyen par entreprise entre une période et la même période de l’année précédente.

 

L’intérêt de cette enquête est à la fois le grand nombre d’entreprises prises en compte et le choix de quelques activités, nombreuses dans les données, et fines rarement explicitées dans d’autres enquêtes.

 

⇒ Un chiffre d’affaires en hausse au 1er semestre 2 021, comparé à 2 020.

 

Les TPE-PME ont enregistré une hausse de chiffre d’affaires de 21,2% par rapport au 2e trimestre 2020 ;  si l’on compare les résultats de 2021 à ceux de 2019,  leur CA se réduit de 2,3%.

De la même manière, le chiffre d’affaires cumulé sur le 1er semestre 2021 révèle une hausse d’activité de 12,4% par rapport au 1er semestre 2020, mais un retard de 2,1% au regard du 1er semestres 2019.

⇒ Ces résultats moyens masquent des disparités en termes géographique  :

Les entreprises corses ont enregistré la plus forte progression (+20,2%), suivies de celles de Nouvelle-Aquitaine (+16,8%). En revanche les entreprises d’Île-de-France (+7,2%) et d’Auvergne-Rhône-Alpes (+10,6%) affichent les plus faibles hausses. Pour les autres régions, la hausse du 1er semestre 2021 au regard de 2020 s’établit entre 12,1 % et 15,1 %.

 

Les entreprises des régions de la façade atlantique enregistrent les plus fortes progressions d’activité entre le 1er semestre 2021 et celui de 2019 : +2,3% en Bretagne, +1,9% en Nouvelle-Aquitaine et +1,7% dans les Pays de la Loire.

 

D’autres régions font état d’une très légére progression : Les TPE-PME des régions Centre-Val de Loire (+0,3%), Hauts-de-France (+0,1%), Occitanie (+0,1%).

 

Les autres régions affichent des résultats négatifs : -0,4% en Normandie, -2% en Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est, -2,1% Provence-Alpes-Côte d’Azur et jusqu’à -7,9% en Corse et -8,8% en Île-de-France.

 

Les résultats sont détaillés dans les analyses régionales.

⇒ Les disparités sectorielles

Les activités construction, coiffure, industrie et agences immobilières et boulangeries-pâtisseries ont connu de fortes hausses au 1er semestre 2021 au regard de 2020, contrairement aux HCR (exception des débits de boisson), en reprise mais partant d’une situation 2020 fort dégradée.

 

Pour en savoir davantage : FRANCE-T22021.pdf (www.experts-comptables.fr)

 

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En août 2021, moins d’entreprises sont dans une situation de trésorerie « difficile » qu’au cours des quatre mois précédant la pandémie.

Méthodologie : échantillon de plus de 100 000 comptes bancaires d’entreprises individuelles, TPE et PME du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (environ 70 000 TPE, 25 000 PME et 20 000 entreprises individuelles), pour suivre l’évolution de leur situation en termes de trésorerie et de situation financière nette depuis la crise sanitaire et jusqu’en août 2021.

Une limite de ces données est qu’elles ne donnent pas d’information sur les résultats et sur les dettes non bancaires des entreprises.

 

Comparaison avec les autres études existantes : la Banque de France et l’INSEE utilisent surtout des données administratives (bilans, TVA, activité partielle, reports de cotisations sociales) à fin 2020, pour simuler des chocs sur la situation financière des entreprises tandis que le CAE analyse les comptes bancaires des entreprises jusqu’en août 2021. Enfin, le CAE focalise son analyse sur les PME et TPE.

 

Le rapport du CAE conforte les autres rapports, avec une approche méthodologique différente.

⇒ Une trésorerie plus abondante dans tous les secteurs

Dans tous les secteurs, il y a en août 2021 moins d’entreprises dans une situation de trésorerie que l’on pourrait qualifier de « difficile » ou « très faible » qu’au cours des quatre mois précédant la pandémie.

Pour chaque secteur, 5 catégories d’entreprises sont définies à partir de leur situation de trésorerie entre novembre 2019 et février 2020 : les 5% avec le niveau de trésorerie le plus faible, observées en août 2021 ; les 4 autres catégories sont calculés de la même manière à partir des seuils de 25 (faible), 75 (entre 25 et 75%, moyenne) et au-delà bonne et très bonne.

 

La part des entreprises (à la fois TPE et PME) avec une situation de trésorerie « très faible » a fortement diminué. On constate aussi une amélioration assez nette de la trésorerie, avec plus d’entreprises avec des trésoreries bonnes ou très bonnes. La forte amélioration de la trésorerie s’est produite essentiellement entre avril et juin 2020, c’est‐à‐dire au moment où les entreprises ont massivement recouru au PGE (mais seulement 35% y ont eu recours).

⇒ La mesure du risque d’insolvabilité

Au‐delà de la situation de trésorerie, un second indicateur est leur encours net bancaire (situation financière nette) pour le risque d’insolvabilité, en mesurant la différence entre les soldes des comptes (courants et épargnes) et l’encours de l’ensemble des dettes bancaires. La situation en termes d’encours nets bancaires des entreprises individuelles, des EI, TPE et des PME s’est améliorée entre février 2020 (juste avant le premier confinement) et août 2021.

En août 2021, 15 à 25% des entreprises avec PGE seraient dans l’incapacité de rembourser une annuité de 20% de leur PGE ; la question sera de savoir si ces entreprises vont par la suite générer des revenus suffisants pour pouvoir payer les annuités suivantes alors même que les aides s’éteignent.

 

L’évolution de la situation des encours nets bancaires a été moins favorable pour les PME que pour les TPE, moins favorable aussi en Ile-de-France.

⇒ Le choc économique de la crise Covid a changé la nature de la dette des entreprises.

Avant la crise elle servait principalement à financer de l’investissement (91% de la dette bancaire pour les TPE et 81% pour les PME contre respectivement 9 et 19% de dette trésorerie. Avec la crise 44% de la dette totale des TPE est désormais de la dette trésorerie, voire jusque 52% pour les PME.

 

L’hétérogénéité des situations financières est plus forte en août 2021 qu’avant la pandémie : Il y a à la fois plus d’entreprises en situation financière difficile et en bonne situation financière dans presque tous les secteurs.

 

L’augmentation des défaillances des TPE et PME devrait, à court terme, être contenue du fait d’une situation de trésorerie très favorable ; une partie de ces défaillances sera le fait d’entreprises initialement fragiles et non viables qui auraient disparu en année normale.

 

Pour en savoir davantage : FocusCAE_065-2021 (SituationTPE-PME) (cae-eco.fr)

 

 

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Où en est-on dans la digitalisation des TPE et PME ?

Méthodologie : 2 796 entreprises répondantes par mail dont 1 950 TPE (733 n’ont pas de salarié, une des spécificités de cette étude), dont 425 interrogées par téléphone (les plus petites, pour éviter les biais de l’interrogation par email) entre le 19-03 et le 06-04 2021.

Une comparaison sera faite avec l’enquête 2020 BCG-EY.

Le profil des entreprises et personnes interrogées : 41% des entreprises ont été créées après 2011, 33% entre 1991 et 2010, 17% entre 1971 et 1990 ; 26% sont en B to B, 41% en B to C et 33% en mixte. Les 2/3 sont des hommes ; 58% des répondants ont entre 41 et 60 ans, 24% moins de 40 ans et 18% 60 ans et plus.

 

Une typologie en 4 groupes conduit à observer que 51% des TPE/PME sont en phase avec la digitalisation, que 16% sont en voie de numérisation, alors qu’1/3 sont réticentes.

⇒ Quelles sont les préoccupations et les attitudes actuelles des dirigeants ?

-Avant la crise, le dirigeant était fier de sa réussite et prudent, sa priorité était de fidéliser ses client. Après la crise, sa priorité est de s’adapter (49%), de s’en sortir (44%) et donc être prudent (25%), et peu, prendre des risques (7%),

-Au regard de l’entreprise, son souci est de servir ses clients (34%), faire progresser les salariés (16%), être fidèle à ses fournisseurs (7%), mais aussi gagner de l’argent (20%),

-Au regard de ses attitudes personnelles, se sentir libre et indépendant (12%), être fier de sa réussite (11%).

 

Une approche par taille d’entreprise :

-La préoccupation de la commercialisation/communication est plus largement le fait des 5-50 salariés ; les RH dominent chez les 50 salariés et plus et sont assez présents chez les 5-50 salariés.

-En termes de motivations et attitudes, les 50 salariés et plus sont peu inquiets de s’en sortir, mais plus soucieux de s’adapter ; ils sont plus préoccupés de servir leurs clients et de leurs salariés,  les 5-49 salariés un peu moins et les moins de 5 salariés moins encore. Ces derniers priorisent davantage leur indépendance, et la fierté de leur réussite.

⇒ Qui sont favorables et défavorables au numérique ?

Opinion en direction du numérique : sont favorables, les PME, en B to B, les NTIC et la finance, les dirigeants jeunes ; sont moins favorables, les TPE en B to C, les secteurs agriculture, IAA, BTP et transport, et les dirigeants plus âgés,

 

♦ Opinion en ce qui concerne les équipements numériques : les mêmes tendances que précédemment,

 

♦ Opinion en ce qui concerne les projets de transformation numérique ; favorables : le commerce, les NTIC, les services aux entreprises, les 5-250 salariés, en B to B et les 41-50 ans ; défavorables : les 0-5 salariés, les activités agriculture, IAA, BTP et transport, en B to C et les plus de 70 ans.

 

Le numérique représente un bénéfice réel pour leur entreprise (78% vs 68 en 2020) ; il facilite la communication avec les collaborateurs (59% vs 50) et avec les clients (79% vs 72). Mais 44% (vs 36) craignent pour la sécurité de leurs données.

⇒ De quels outils disposent-ils ?

66% ont un site internet présentant l’activité de l’entreprise, hors réseaux sociaux, 43% une plateforme d’échange de documents en ligne entre collaborateurs (mais 33% de type i-cloud ou google drive), et 29% un référencement payant sur interne.

33% disposent d’outils de collaboration professionnelle.

 

♦ un zoom sur la vente en ligne

27% ont une solution de vente en ligne dont 20% un site propre, 11% sur les réseaux sociaux, 10% la possibilité de commander en ligne pour retirer en magasin et 9% vendent sur les places de marché.

72 à 89% ne prévoient aucune de ces possibilités et 2 à 8% l’envisagent.

 

♦ Les outils de gestion numériques

90% disposent d’un logiciel bureautique de type excell, 77% d’un antivirus, 58% d’un logiciel comptable ou/et d’un logiciel de facturation, 34% d’un outil de paiement en ligne, 17% d’un logiciel pour gérer les achats et les stocks, 12% pour commander, et suivre les livraisons.

 

♦ 56% utilisent un outil de messagerie instantané (skype, whatsapp…), 44% le cloud, 19% des outils de collaboration professionnelle (Teams, Slack…).

⇒ Pourquoi les entreprises n’ont pas de site internet ?

♦ Pour 46% ce n’est pas pertinent dans leur activité (85% pour les transports vs 31 pour le commerce et 30 pour les services aux entreprises),

♦ Pour 20,5% le retour sur investissement est limité ; c’est aussi trop couteux (15%), alors que 14% estiment d’avoir d’autres projets prioritaires,

♦ Pour 16% cela demande un effort continu de mise à jour ; pour 6% c’est compliqué à utiliser ;  6% sont par ailleurs référencés avec une page de présentation ; et puis il y a les problèmes de connexion (4%) et la peur des actes de malveillance (4%).

⇒ Une typologie en 4 groupes :

♦ Les entreprises “matures” (36%) : plutôt plus équipées que les autres, avec peu de projets d’équipements ; elles sont sur-représentées parmi les entreprises des secteurs NTIC, Assurance-Finance, de plus grande taille, dont les dirigeants ont moins de 40 ans (32%), et moins les plus de 50 ans (44% vs 54 et 61% pour les réticents ou en voie de numérisation). 61% sont en B to B.

Pour 69% la numérisation est très bénéfique. 26% vont à nouveau investir pour améliorer leur matériel informatique, 25% pour communiquer sur les réseaux sociaux et 24% pour trouver de nouveaux clients.

81% disposent de compétences sur ce thème (51% en interne, 30% en externe). Pour les conseiller, 40% font appel à leurs réseaux professionnels et 33% à leurs réseaux personnels,

 

♦ Les entreprises dynamiques (15%) : plutôt équipées, elles ont de nombreux projets d’équipements et sont sur-représentées parmi les entreprises des secteurs du commerce et peu dans les transports. 61% sont en B to B.

39% sont des femmes (vs 31 à 34 pour les autres types). 31% ont moins de 40 ans et 61% moins de 50 ans.

Pour 68% le numérique est tout à fait un bénéfice pour l’entreprise ; pour 71% le numérique peut permettre de se démarquer de la concurrence.

Ils envisagent à la fois acquérir ou améliorer leur équipement (26%), vendre via leur site web (26%), communiquer sur les réseaux sociaux (25%).

87% disposent de compétences (46% en interne, 41% en externe). La majorité, pour être accompagné, ferait appel à leurs réseaux professionnels (38%) ou personnels (27%) ; ils citent en outre les CCI/CMA (19%), France Num (13%), les régions et collectivités (10%).

 

♦ Les entreprises en voie de numérisation (16%) : moins équipées que les autres, elles ont des projets d’équipements (66%) et sont sur-représentées parmi l’agriculture et le BTP ; les 2/3 des entreprises ont au moins 10 ans d’ancienneté ; pour 42% la numérisation permet de se démarquer de la concurrence (27% ne savent pas).

Leurs dirigeants ont plus souvent entre 40 et 60 ans (72%), vs 20% plus de 60 ans et 8% moins de 40 ans.

En projet, 24% envisagent de développer le numérique pour trouver des clients sur internet, 24% améliorer leur équipement informatique, 17% être référencé sur internet, 14% avoir un site internet, et 12% se faire accompagner.

51% disposent de compétences en ce domaine. 54% feraient appel à leurs réseaux professionnels et personnels en cas de besoin d’accompagnement.

 

♦ Les entreprises réticentes (33%) : moins équipées que les autres et sans projet d’équipement pour 51% (15% envisagent les réseaux sociaux), elles sont sur-représentées dans les secteurs des transports, des services à la personne et sont surtout en B to C ; leur taille est souvent de 1 à 4 salariés (79% n’ont pas de salarié).

Les dirigeants ont plus souvent plus de 60 ans (25%) mais 46% ont moins de 50 ans.

Pour 51% la numérisation ne permet pas de se démarquer de la concurrence (26% ne savent pas). Toutefois, 16% sont tout à fait d’accord pour dire que le numérisation est un bénéfice pour leur entreprise.

En projet, 15% envisagent de communiquer sur les réseaux sociaux et 14% d’améliorer leur équipement informatique.

31% feraient appel à leurs réseaux professionnels ou personnels pour être conseillés.

 

Pour en savoir davantage : Barometre-France-Num-2021 (francenum.gouv.fr) voir aussi les annexes Barometre-France Num 2021_Annexes.PPTX

SOMMAIRE

Le travail dissimulé toucherait de l’ordre de 4,4% des personnes en emploi.

Méthodologie : Plusieurs enquêtes sont utilisées :

L’EPMF, collectée conjointement avec l’enquête Conditions de Vie et Aspirations du Crédoc, a été réalisée en face‑à‑face en juin 2015 auprès de 2 004 personnes de 18 ans et plus vivant en France métropolitaine. Elle fournit des informations sur les décisions de travail dissimulé en 2015 au cours du mois précédant l’enquête et sur la période 2012‑2015, sur les comportements d’embauche des ménages dans le domaine des services à la personne, et sur les intentions de sous‑déclaration des revenus liées au niveau perçu des prélèvements obligatoires.

Concernant l’Eurobaromètre pour la France, la représentativité est un peu moins bonne du fait de la petite taille de l’échantillon. Il permet une comparaison européenne.

 

Un article de type académique, dont le thème est plutôt rare pour tenter de chiffrer la réalité du travail dissimulé.

 

⇒ 4 chiffrages différents :

♦ Parmi les 2004 individus interrogés dans l’EPMF 2015, 3,8% déclarent avoir travaillé de façon dissimulée le mois précédant l’enquête. Une autre enquête de l’EPMF au cours de la période 2012‑2015 conduisait à un taux de 8,8%. 

 

♦ Avec l’Eurobaromètre, le travail dissimulé est mesuré sur les 12 derniers mois. Le taux est de 4,4%

 

♦ L’Insee calcule la valeur ajoutée dissimulée, telle qu’identifiée par les contrôles et corrigée par la probabilité de contrôle ; la part de la VA dissimulée assimilable à du travail dissimulé se situe entre 3.2 et 3.7% de la masse salariale totale reçue par les ménages.

 

L’Acoss chiffre par ailleurs le manque à gagner de cotisations entre 1,5 et 1,9%.

⇒ Le profil des “fraudeurs”

Pour autant, on n’observe pas de profil démographique fort, excepté la variable « femme mariée avec enfant(s) », moins concerné par le travail dissimulé, ce qui s’explique intuitivement par une participation moins forte au marché du travail en général.

 

Par contre on constate une propension au travail dissimulé chez les hommes seuls, mais moins forte chez les plus de 40 ans.

Les personnes aux revenus inférieurs à 2 300€ par mois semblent plus susceptibles d’avoir recours au travail dissimulé, qui constitue d’ailleurs majoritairement une activité d’appoint.

⇒ Les raisons du recours au travail dissimulé

Dans la majorité des cas, les personnes qui effectuent du travail dissimulé occupent un emploi (déclaré) à temps complet : 78% des individus travaillent au moins 35 heures par semaine. La très grande majorité indiquent la nécessité d’arrondir les fins de mois comme motif principal,  en cumulant avec le motif proche “être mieux payé”, on atteint entre 50 et 60% des réponses pour tous les cas. Vient ensuite le manque d’emploi régulier, qui représente de 15 à 20% des réponses. Puis rendre service à la famille et aux amis; ensuite à la fois, ne pas déclarer au fisc, conserver ses droits et prestations sociales et éviter des démarches administratives ; très peu, être son propre patron.

 

Les enquêtés qui n’ont pas effectué de travail non déclaré citent plus souvent le motif d’échapper au fisc tandis que les autres invoquent d’autres motifs financiers (être mieux payé) ou personnels (rendre service à un proche) plutôt que la fraude.

 

L’influence de facteurs subjectifs (perception de l’entourage, des risques et sanctions, et acceptabilité) : le travail dissimulé est corrélé avec le degré d’acceptabilité de ce comportement, la faiblesse du risque perçu, la faiblesse de la sanction perçue, et la perception que les prélèvements obligatoires sont trop élevés.

⇒ Les ménages utilisateurs

Un chiffrage de la proportion de ménages ayant recours à des Services à la Personne (11,8%, soit 237 observations) et de ceux faisant appel à des SAP non déclarés (1,8%) en 2015. Ces chiffres concernent 3 catégories principales de services : le ménage, la garde d’enfant et l’aide à domicile. Ils représentent un taux d’embauches non déclarées d’environ 15%. Mais du fait de la petite taille de l’échantillon, l’intervalle de confiance à 95 % est large (10.6 %‑19.8 %).

⇒ Une comparaison avec d’autres pays de l’UE

La moyenne des pays du groupe de comparaison est très similaire : 4.8%. Les comportements de fraude en France ne sont pas significativement différents de la moyenne européenne

Le Danemark, la Suède et l’Espagne ont nettement plus recours au travail dissimulé, mais ce sont des pays où les ménages sont les plus utilisateurs de ce type de travail.

L’Allemagne, la Grande-Bretagne et la Finlande y ont un peu moins recours que la France, en lien avec une population peu utilisatrice (au même niveau que la France).

Noter qu’en Italie et Grèce, le recours au travail dissimulé serait faible ; la qualité des statistiques fournies sont-elles significatives ?

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5432539,  pages 71-89

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Si l’absentéisme a beaucoup progressé pendant la crise sanitaire, il a retrouvé un rythme normal vers septembre.

Méthodologie : Gras Savoye Willis Towers Watson réalise chaque année une étude sur l’absentéisme auprès de 500 000 salariés, issus de tous les secteurs d’activité, permettant d’établir des tendances claires de l’évolution de l’absentéisme en France, tant en termes de populations concernées que de typologie des arrêts.

Données fiables venant de la Sécurité Sociale, des arrêts maladie et arrêts de travail de plus de 3 jours, sur un panel de 498 709 salariés présents en France en 2019 et 2020.

Prudence dans la lecture des chiffres, qui peuvent exprimer soit un taux moyen pendant le confinement soit un taux moyen annuel.

 

L’absentéisme a été plus important chez les non cadres et certaines activités très sollicitées pendant la crise sanitaire.

 

Avant le confinement, le taux d’absentéisme s’élevait à 4,2% en 2018 (et 3,6 en 2016 et 2017), contre 8,1% en moyenne pendant le confinement, avec un pic atteint le 27 mars à 10,8%. Le déconfinement a ramené l’absentéisme à un niveau normal, avec un taux moyen de 3,8% (mais encore 7% sur les 5 premiers mois 2021), ce qui conduit à un taux moyen pour 2020 de 5,04% La durée moyenne d’absence à été de 54 jours.

 

La hausse de l’absentéisme provient très largement des arrêts dérogatoires pour motifs d’enfants non scolarisés, de personnes vulnérables ou encore de proches de personnes vulnérables. Au plus fort de la pandémie, 34% des salariés ont posé au moins un arrêt de travail qui a donné lieu à des indemnités de la Sécurité Sociale.

Le rapport révèle que l’absentéisme touche inégalement les genres, les tranches d’âge, les CSP, les secteurs d’activité et les régions :

♦ Tout d’abord, le contraste entre les hommes et les femmes : pour les hommes un taux moyen d’absentéisme pendant le confinement de 7,2% contre 9,8% pour les femmes.

 

♦ Celui entre les cadres et les non cadres : 7,05 en moyenne en 2020 pour les non cadres (progression de 24%) vs 2,42 pour les cadres (progression de 12%, rendue possible par un accès très habituel au télétravail). Si l’absentéisme des cadres a peu bougé depuis 2016 (entre 1,93 et 2,42), celui des non cadres a beaucoup progressé (4,75 en 2016 et 2017, 5,35 en 2018, 5,70 en 2019 et 7, 05 en 2020).

 

♦ Toutes les tranches d’âge sont concernées : si les salariés de 30 à 49 ans sont les plus impactés, ayant vu leur absentéisme multiplié par 3 pendant la période de confinement, les plus de 50 ans ont connu un taux moyen de 9,2%. Les moins de 30 ans ont été moins affectés avec un taux moyen de 3,6%.

 

♦ Par contre la situation diffère davantage selon les secteurs d’activité : les hôtels, cafés et restaurants ont connu en début de confinement un absentéisme très fort, puis une forte baisse portant leur taux moyen annuel à seulement 5% et même une baisse de 4% (au regard de 2019), derrière d’autres secteurs très sollicités pendant la crise tels la santé (9,6% en moyenne et en progression de 26%) et le transport/entreposage (8% et en hausse de 31%).

Le secteur de l’informatique/communication a été le moins affecté avec une moyenne de 2,9% (et une hausse de 16%) ; mêmes tendances pour les activités immobilières (3%, hausse de 11%), et le BTP (4,4% et hausse de 19%).

Le commerce et la banque et assurance sont dans la moyenne (5,4 et hausse de 13% pour le 1er et 5,5 et hausse de 28% pour le second).

 

Les régions du Grand Est et des Hauts de France ont elles aussi été les plus affectées en taux moyen annuel (6,6% et hausse de 25% pour la 1ére et 6,3 et hausse de 21% pour la 2éme).

3 régions affichent les taux les plus bas : l’Ile de France (4% et hausse de 21), la Bretagne (4,4 et hausse de 16%) et les Pays de Loire (4,7 et hausse de 18%).

Les autres régions oscillent entre 5 et 6,1% et de hausse entre 16 et 27%.

 

Pour en savoir davantage : Un absentéisme toujours plus fort et inégal en 2020 – Willis Towers Watson

Et un article plus complet dans les Echos du 21 octobre 2021

 

 

SOMMAIRE

les parcours emploi compétences, en hausse en 2020 et 2021, une mesure qui concerne le secteur non marchand.

Les contrats aidés en 2020 sont des contrats subventionnés par l’État, qui ont pour objectif de favoriser l’embauche et l’accompagnement dans l’emploi des personnes qui en sont éloignées.
En 2020, deux types de contrats aidés sont disponibles :
– les parcours emploi compétences (PEC) dans le secteur non-marchand, dont le coût est pris en charge en moyenne à 50% par les pouvoirs publics (et à 65% pour les « PEC Jeunes »),
– les contrats uniques d’insertion-contrats initiatives emploi (CUI-CIE), dans le secteur marchand, avec un taux de prise en charge par les pouvoirs publics de 36% en moyenne.
Le dispositif des contrats aidés a été profondément renouvelé ces dernières années. Les prescriptions par l’État ont diminué entre l’été 2017 et le début de la crise sanitaire.

Le ciblage sur les jeunes est accentué à partir de l’été 2020, avec le lancement du plan #1jeune1solution : création de 20 000 PEC et 10 000 CIE supplémentaires en faveur des moins de 26 ans, avec une amélioration du taux de prise en charge des « PEC Jeunes » (à 65%, contre 50%).

 

En 2020, les embauches initiales et les reconductions en contrats aidés s’élèvent à 82 000, après 99 000 en 2019 ; 95% sont des PEC ; 17 800 jeunes sont entrés en PEC et 2 300 en CIE.

Les PEC entrants en 2020 sont toutefois pour 77% des 26 ans et plus (48,5% des 26-49 ans et 28% des 50 ans et plus); les 2/3 sont des femmes.

 

Si depuis sa création en 2018, le dispositif des PEC s’est recentré sur les jeunes (23% en 2020 vs 16 en 2018), il l’est aussi sur :

– les résidents des zones prioritaires (48,5% vs 39),
– les publics les moins diplômés (60% au plus le BEP-CAP, vs 54),
– les bénéficiaires des minima sociaux (33% vs 31),
En revanche, les personnes de 50 ans ou plus  baissent (28% vs 35), tout comme le public femmes (67% vs 74) et les chômeurs de plus de 12 mois (66% vs 70).

 

Tous âges confondus, les métiers exercés par les entrants en PEC sont souvent peu qualifiés et concernent :

-Le nettoyage des locaux, l’entretien des bâtiments, des espaces verts (29% vs 20 en 2018),

-l’assistance auprès d’enfants (19% vs 40,5 en forte baisse),

-Le secrétariat, accueil, renseignements (12% vs 9),

-Les services hospitaliers (7% vs 5),

-La restauration (4% vs 2,5),

-Le culturel (3% vs 2),

Et bien d’autres métiers encore.

 

96% des PEC sont en CDD, avec une durée moyenne prévisionnelle (entrée initiale et reconduction) de 10,6 mois ; 79% sont à temps partiel (en moyenne 25 heures par semaine).

71% des salariés en PEC déclarent avoir effectivement suivis une formation pendant leur contrat.

 

L’appui apporté vise pour 85% à élaborer un projet professionnel, à évaluer capacités compétences et aide à la recherche d’emploi et par ailleurs à aider à la prise de poste (62%) et à la remobilisation au travail (36%).

 

La “formation” apportée a pour objectif l’adaptation au poste de travail (58%), une formation qualifiante (15%) ou une remise à niveau (11%).

 

Pour en savoir davantage : En 2020, les contrats aidés remobilisés face à la crise sanitaire | DARES (travail-emploi.gouv.fr)

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Les demandes à la Médiation du Crédit en nette chute.

Le moindre recours à la médiation du crédit s’explique par une demande de Prêt Garanti par l’État qui s’est fortement réduite depuis le début de l’année.

 

3 265 dossiers ont été éligibles entre janvier et septembre 2021 contre 11 420 en 2020 pour la même période. En 2021, 1 477 entreprises ont été confortées et 18 172 emplois préservés. La médiation du crédit a ainsi abouti dans 39% des cas.

 

Les demandes de médiation émanent toujours essentiellement (84%) de TPE (moins de 11 personnes), de petites entreprises (13%, de 11 à 50 salariés) et fort peu au-delà (3%).

 

52% sont le fait d’entreprises de services (dont 15% de services aux entreprises, 14% de HCR, 11,5% de services aux personnes), 21% de commerce, 13,5% du BTP, 10,7% de l’industrie  et 3% de l’agriculture.

 

Le moindre recours à la médiation du crédit s’explique par une demande de Prêt Garanti par l’État qui s’est fortement réduite depuis le début de l’année, alors que les refus de PGE constituaient le principal motif de saisine de la médiation.

 

Par ailleurs, le taux d’obtention de ces nouveaux crédits en proportion des demandes (en totalité ou à plus de 75%) demeure élevé à 79% pour les TPE, très au-dessus des niveaux d’avant crise, à 87% pour les PME et à 83% pour les ETI.

Pour en savoir davantage : La médiation du crédit en accompagnement des entreprises en sortie de crise | Banque de France (banque-france.fr)

 

Enfin la Banque de France a fait état jeudi 14 octobre d’un très faible taux de cessation de paiement d’entreprises ayant souscrit un PGE :  Sur les 650 836 entreprises à avoir souscrit ce prêt à partir de mars 2020, seules 3 944 se sont retrouvées en cessation de paiements (0,6% du total). 76% ont été en liquidation judiciaire immédiate et 24% en redressement.

 

Toutefois, sur les 244 146 sociétés dont les bilans 2020 ont été exploités par la Banque de France, 52% ont vu leur résultat net diminuer.

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France Active apporte son concours avec succès à 2 publics fort différents.

Méthodologie : l’institut TMO Régions a réalisé 2 enquêtes auprès des dirigeants d’entreprises, interrogés par téléphone entre le 18 décembre 2020 et le 15 janvier 2021, l’une auprès de 640 dirigeants (parmi les 5081 accompagnés en 2016 lors de la phase de création ou reprise), l’autre auprès de 96 entreprises ayant bénéficié d’un financement de France Active Investissement. une analyse de la pérennité par  appariement avec le fichier Sirene  a été opérée (sur les données au 1er décembre 2020).

 

⇒Un public des créateurs et repreneurs d’entreprise, bien différent du public global

♦ Le profil : en 2016, 89% viennent du chômage (20% au niveau national). 11% sont bénéficiaires des minima sociaux. 50% sont des femmes (29% au niveau national). 32% ont moins de 30 ans (17% au niveau national). 57% ont un niveau d’études au plus égal au bac (17% au niveau national), mais 67% ont une expérience professionnelle dans le domaine de création. 17% ont déjà créé une entreprise (35% au niveau national).

L’ambition est en 2020 qu’1/3 viennent de territoires fragiles.

 

♦ 83% sont toujours en activité 3 ans après (74 % au niveau national). 74 % après 4 ans (67 % au niveau national), 70 % après 5 ans (61 % au niveau national).

 

♦ Ils ont doublé leur effectif en passant en moyenne de 1,7 à 3,5 emplois avec 12 700 emplois crées en 4 ans (6 000 au départ) et 2 800 emplois perdus du fait des entreprises disparues.

La taille des entreprises est mont en puissance : au démarrage 60% avaient un personne, 33% 2 à 3 personnes et 6% 4 personnes et plus ; 4 ans après, 39% ont une personne, 33% 2-3 personnes, 15% 4-5 personnes, 13% 6 et plus.

⇒ Le public bénéficiaire du financement de France Active Investissement

♦ 42% sont des coopératives, 30% des associations et 24% des sociétés (Sarl, SA Sas, Sasu…).

 

♦ 28% déclarent agir pour l’écologie (alimentation durable et filière bio, éco-activités, énergies renouvelables), 19%pour la culture, l’éducation populaire, les loisirs et l’animation socio-culturelle et 18% pour l’insertion dans l’emploi.

 

♦ 87% sont pérennes à 5 ans. Pour les entreprises en phase de développement ce taux atteint même 91% et 98% pour les associations.

 

♦ 9 300 emplois ont été crées en 4 ans par 270 structures (au démarrage de l’appui, ils étaient 5 900), la moyenne des effectifs passant de 22 à 35 salariés (en majorité des emplois en CDI).

 

♦ 38% ont développé un modèle économique hybride ou non marchand leur permettant d’atteindre les objectifs de leur mission d’utilité sociale.

40% des  entreprises ont un produit d’exploitation supérieur à 1M€ (en moyenne 1,7M€).

7 entrepreneurs sur 10 sont satisfaits de leur dernier exercice sur le plan financier. Seulement 12% le jugent « pas du tout » satisfaisant.

 

Pour en savoir davantage : https://www.franceactive.org/download/etude-dimpact-france-active-2021/

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La pratique exprimée par les acheteurs sur l’e-commerce.

Méthodologie : échantillon de 1006 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI entre le 18 et 19 août.

L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

« Sondage Opinion Way pour Dalenys »

 

Si l’e-commerce est souvent pratiqué pour acheter, il associe aussi souvent l’achat en magasin ; les acheteurs rencontrent des difficultés du fait du paiement par carte bancaire.

 

Selon les Français, la digitalisation des commerces et services (possibilité de réaliser des opérations en ligne : achat, livraison, retours, remboursement…) est plutôt avancé pour 70 à 83% des secteurs d’activité (dont 15 à 26% très avancée).

 

C’est notamment le fait des agences de voyage (81%, 90 pour les 65 ans et plus), les grandes surfaces (80%, mais 80% les CSP+), les hôtels-restaurants (74%), les commerces de proximité en franchise ou enseignes (70%, mais 83 les 18-24 ans), et les commerces indépendants de proximité (41%, mais 58% les moins de 35 ans vs 18 les 65 ans et plus et 53% les CSP-).

Paradoxalement les habitants des communes rurales pensent plus que les autres que ces différents types de commerce sont de type e-commerce.

 

♦ Quelles sont leurs pratiques d’achat ?

-Recherches en ligne sur les produits/services (caractéristiques, comparatifs de prix…), et achats en ligne pour 38%, mais au même niveau recherches en ligne et achats en magasin (36%) ; dans les 2 cas, une plus grande fréquence des CSP+ (41-42% vs 36-38 pour les autres).

-Recherches en magasin, puis achats en magasin (18% , mais 12% les 18-24 ans et 23% les 65 ans et +, 13% les CSP+ vs 19-21 les autres) .

-Peu font des recherches en magasin pour acheter ensuite en ligne (6%).

 

♦ L’achat en ligne est abandonné par 51% (dont 33% plusieurs fois) au moment d’entrer leur numéro de carte bancaire pour payer.

Pourquoi ?

-Des doutes sur la sécurité du paiement (88% dont 31 souvent),

-Une opération trop lente (81% dont 22 souvent),

-Un niveau de sécurisation trop contraignant ou trop long à exécuter (61% dont souvent 20) ; c’est plus le fait des 18-50 ans (65-76% vs 48-54 les autres), et moins le fait de résidents en commune rurale (55% vs les autres 61-64%),

-La page de paiement depuis le smartphone n’était pas adaptée (58% dont 18 souvent).

 

♦ La sécurité des paiements

Désormais l’acheteur doit s’identifier avec un mot de passe (voire une empreinte digitale) sur son smartphone pour valider son paiement. 87% y sont favorables (dont 47 très).

 

C’est un moyen efficace pour garantir la sécurité des paiements en ligne (88% dont 37 tout à fait d’accord), un moyen qui donne confiance pour payer sur de nouveaux canaux (67% dont 26), comme les réseaux sociaux, mais un frein à l’achat en ligne, en ajoutant une étape supplémentaire au moment de payer (28% dont 13).

 

♦ Des moyens de paiement peu utilisés

4 moyens de paiement sont plutôt connus mais assez peu utilisés (connus entre 59 et 79%, utilisés par 18 à 26%) ; il s’agit du paiement fractionné, du paiement différé, du portefeuille électronique, du paiement one-click. 22 à 29% seraient prêts à adopter au cours des prochains mois ces moyens de paiement, guère plus que l’utilisation actuelle.

 

2 autres sont moins connus (entre 33 et 45%) et moins utilisés (entre 7 et 16%) : le Pay by link ou paiement par lien, envoyé par SMS ou email et le paiement par lien sur whatsapp ou instagram.

 

 Pour en savoir davantage : E-commerce 2022 : évolutions et attentes des Français – Dalenys

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