Archives mensuelles : décembre 2021

61% des entreprises artisanales interviennent sur des chantiers du patrimoine.

Mais 60% des entreprises artisanales concernées n’y réalisent au plus que 25% de leur chiffre d’affaires, un secteur en baisse.

 

Le pourcentage d’entreprises présentes sur le marché du patrimoine reste élevé, même si au cours des dernières années ce chiffre est en baisse (64% en 2015 et 70% en 2012), alors que 85% des chantiers le sont sur un patrimoine de proximité ne faisant l’objet d’aucun classement. (78% concernent alors des bâtiments construits au 20éme siècle).

 

Le marché du patrimoine ne se limite pas dans cette étude aux seuls monuments classés ou inscrits (38% des chantiers) mais aussi aux abords des monuments historiques (25%), et aux secteurs sauvegardés (19%) et, dans des proportions plus modestes des zone protégées, des secteurs ou immeubles présentant un intérêt patrimonial (9%) ou encore des sites classés du patrimoine mondial (3%).

 

Le nombre d’entreprises artisanales réalisant moins de 25% de leur chiffre d’affaires sur des chantiers patrimoine est passé de 52% en 2015 à 60% en 2018. 20% réalisent au moins la moitié de leur chiffre d’affaires dans ce domaine, dont 10% au moins les 3/4.

 

En moyenne ce marché représente 30% du chiffre d’affaires (contre 34% en 2015) et 8,5 chantiers par an (contre 10,5 en 2015). Près de 72% des marchés sont inférieurs à 20 000€ (contre 69% en 2015), dont 47% moins de 10 000€.

 

Les entreprises de 10 à 19 salariés sont de plus en plus présentes sur les chantiers patrimoine (67% en 2018 contre 75% en 2015 et 59% en 2012) au détriment des entreprises sans salarié (57% en 2018 contre 62% en 2015 et 73% en 2012).

 

Pour en savoir davantage : capeb-guide-chiffres-cles-patrimoine-2019-web.pdf

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Après leur sortie du système éducatif, 61% des apprentis de 2020 sont en emploi

Les CAP comptent pour 42% des apprentis et ceux au-delà du bac jusqu’au BTS pour 41%.

 

En 2021, 673 700 jeunes ont signé un contrat d’apprentissage, en hausse de 32% au regard de 2020, année qui était en hausse de 44% au regard de 2019, soit 2,5 fois plus que pour la période moyenne de 2013-2017.

⇒ La poursuite d’une formation

38% des jeunes inscrits en 2019-2020 en dernière année d’une formation par apprentissage de niveau CAP à BTS sont toujours en formation en France l’année suivante, qu’ils redoublent leur année, poursuivent leurs études ou s’orientent vers une autre formation de tout niveau. Ils sont plus présents en CAP (47%), et autre niveau de type BTS (48) et peu en BP (18) et autre niveau de type BP (21).

 

85% des apprentis en dernière année de CAP, BP, bac professionnel ou BTS et ne poursuivant pas leurs études obtiennent leur diplôme.

⇒ 61% en emploi après leur sortie d’apprentissage

6 mois après leur sortie du système éducatif, 61% des sortants 2020 sont en emploi : 73% ceux en BP, 68% ceux en BTS, 60% ceux en bac pro et 51% ceux en CAP.

S’ils ne sont pas diplômés, 59% de ceux qui étaient en BTS ou en BP ont trouvé un emploi, 49 s’ils avaient été en bac pro, et 38 en CAP.

⇒ Qu’en est-il pour les apprenties ?

Les garçons travaillent plus souvent en intérim que les filles (10% vs 5) et en contrat aidé (14% vs 10) ; les filles sont davantage en CDD (33% vs 26), alors que l’écart avec les hommes pour les CDI est faible (55% vs 59).

 

Les formations dans les services, où les filles sont majoritaires (63% des sortants), mènent à des secteurs d’activité où les contrats temporaires prennent souvent la forme de CDD. Inversement, les formations de production, où les garçons représentent 88% des sortants, ont pour débouchés des secteurs où l’intérim est plus répandu.

Les bac professionnels « maintenance des matériels » ou « maintenance des véhicules » mènent, respectivement, 69% et 77% des jeunes à l’emploi, tout comme les BP « couvreur » (89%) et « boucher » (87%).

⇒L’influence du milieu familial

Seuls 55% des jeunes apprentis dont le représentant légal est sans activité trouvent un emploi salarié 6 mois après la sortie du système scolaire. A cela, 2 explications : ils sortent plus souvent d’une formation CAP que les autres (41% contre 36 pour l’ensemble) et l’éloignement du marché du travail des parents.

 

À l’inverse, le taux d’emploi des jeunes dont le représentant légal est agriculteur exploitant (67%), artisan, commerçant ou chef d’entreprise (65%) est plus élevé que la moyenne (61%).

Les professions intermédiaires et les cadres (intégrant les professions libérales) sont celles qui conduisent le plus à l’apprentissage (on ne sait en préparant quel type de diplôme). Par ailleurs la comparaison que j’ai introduite en me calant sur la seule population active (éliminant les inactifs et les non renseignés dans l’enquête Dares) demande à être interprétée avec prudence.

⇒ Avec quel type de contrat ?

58% des jeunes apprentis en emploi salarié sont en CDI, 36% en CDD, 9% en Intérim, alors que 5% sont en contrat aidé (semblant ainsi montrer l’adéquation entre la formation et l’insertion au travail, toutefois nuancé par l’embauche en CDD et intérim).

Le BP est le niveau de diplôme qui conduit le plus au CDI (69%), alors que le niveau CAP vise plus une insertion en CDD ou Intérim (41%).

Peu travaillent en emploi à temps partiel (9%, mais 17% pour les femmes vs 6 pour les hommes). C’est particulièrement le cas pour les femmes au niveau CAP (27% contre 8) et baccalauréat professionnel (22% contre 5).

⇒L’embauche post apprentissage chez le même employeur

À l’issue de l’apprentissage, 27% sont en embauche chez le même employeur (vs 34% chez un autre employeur) ; ce sont 44% de ceux en emploi.

L’embauche par le même employeur est plus habituelle quand la formation relève du domaine de la production (38% en chimie, métallurgie, 34% en Génie civil-construction bois, 34% en électricité, électronique, 32% en mécanique).

 

Par contre ils le sont nettement moins dans les services (16% dans le secrétariat et la communication, 18% dans les HCR, 19% dans les services à la collectivité) et le commerce (22%). Les autres activités, très employeurs d’apprenti, se situent plus proches de la moyenne (coiffure 27%, alimentation 24%).

 

Pour en savoir davantage : Insertion professionnelle des apprentis du niveau CAP à BTS 6 mois après leur sortie du système éducatif en 2020 (travail-emploi.gouv.fr)

 

 

 

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Les chefs d’entreprise attendraient plutôt des réformes pour investir l’avenir, bien plus que pour sortir de la crise.

Méthodologie : échantillon de 609 dirigeants d’entreprise interrogé pat téléphone entre le 10 et le 22 novembre 2021.

 

Interrogés quant à l’action des Pouvoirs Publics attendue sur plusieurs items relatifs à la sortie de crise et sur leur avenir, la fréquence des demandes est proche que la demande concerne la sortie de crise ou l’avenir. Le secteur d’activité par contre les différencie.

⇒ Quelques mots sur la conjoncture

L’état d’esprit des dirigeants d’entreprise affiche encore ce mois-ci un niveau stable. Malgré l’amorce de la 5ème vague de l’épidémie de Covid-19, l’indicateur de l’optimisme s’établit à 103 (+1 pt). On constate toutefois un écart inédit depuis février entre l’optimisme des dirigeants d’entreprises comptant 0 à 9 salariés (101, -1 pt) et celui des dirigeants d’entreprises plus grandes, en forte progression (110, +11 pts).

⇒ 71% des dirigeants d’entreprise attendent avant tout des réformes pour les aider à préparer l’avenir,

contre 22% qui attendent plutôt un soutien pour gérer la sortie de la crise sanitaire et économique. Mais au final, 40% citent les 2 types de mesure, 28% la sortie de crise seulement et 27% l’avenir seulement.

 

♦ Les  actions les plus attendues pour gérer la sortie de crise sont un soutien financier pour les entreprises impactées par la hausse des coûts (35%), des aides pour affronter les pénuries de matières premières (33%) et des actions pour faire face aux problèmes de recrutement (28%), accompagner les entreprises dans la compréhension / lisibilité des dispositifs d’aides  encore en vigueur (16%) et décaler la date limite de remboursement des PGE.

La construction est le secteur le plus concerné et les services le moins. Les 10 salariés et plus sont aussi plus concernés que les moins de 10 salariés.

 

♦ Les  actions les plus attendues pour préparer l’avenir vise à favoriser l’initiative locale (34%), renforcer l’attractivité économique et touristique des territoires (17%), favoriser la transformation écologique des entreprises (15%), soutenir l’innovation et la R&D (14%), favoriser le développement commercial des entreprises en France et/ou à l’étranger (11%), favoriser la transformation numérique des entreprises (9%).

Les services sont les plus concernés, bien plus que la construction, alors que les moins de 10 salariés sont à égalité avec les plus de 10 salariés.

⇒ L’opinion  des dirigeants sur les investissements étrangers

La plupart des dirigeants d’entreprise estiment que leur secteur d’activité n’est pas attractif pour les investissements étrangers en France (76%), ni pour leur secteur 62%), et encore moins pour leur entreprise (90%).

A leur sens, les principaux obstacles seraient d’ordre administratif (88% dont la fiscalité, la complexité des démarches, le droit du travail, les normes à respecter), le manque de soutien aux entreprises (17%), loin devant la manque de débouchés (5%) ou le coût/compétence de la main d’œuvre (5%).

 

Or, ils se trompent puisque la France est en bonne position sur cette question ; rien d’étonnant, il ne sont pas concernés ou fort peu ; ils oublient qu’il s’agit souvent de grandes entreprises, notamment dans le champs industriel ; comme le montre la citation des obstacles qu’ils imaginent, ils projettent ce qu’ils vivent.

 

Pour en savoir davantage : Sondage OpinionWay pour CCI France – GCE – Vague 64 – Novembre 2021 (opinion-way.com)

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Si le coût moyen d’un étudiant du supérieur chiffre 11 500€, il peut monter à 60 000€ pour un ingénieur.

Le nombre d’étudiants dans l’enseignement supérieur Français n’a cessé d’augmenter ; ces formations offrent une meilleure chance d’intégration  dans le monde du travail et de meilleures rémunérations.

⇒ Leur importance en nombre

En 2020, selon l’OCDE, 49% des 25-34 ans sont diplômés du supérieur en France, dont 14% de niveau Bac +2 et 35% de niveau Bac +3 et plus. Ces ordres de grandeurs sont similaires à ceux des autres pays européens (46% de diplômés du supérieur) et des États-Unis (50%), même si la part des diplômés bac +3 et + y est plus proche de 40%.

En France, 32% des 55- 64 ans ne sont pas ou très peu diplômées vs 13% parmi les 25-34 ans. La part des bacheliers passe de 37% parmi les plus âgés à 69% parmi les plus jeunes.

On comptait 310 000 étudiants en 1960 contre 2,8 millions aujourd’hui.

⇒ Des Inégalités d’accès

Il est près de 3 fois plus fréquent chez les jeunes de milieu aisé que pour ceux dont les parents sont parmi les plus modestes : parmi les 20% les moins aisés, environ 1 jeune sur 3 est inscrit ou a été inscrit dans un cursus de l’enseignement supérieur, contre 9 jeunes sur 10 parmi les 10% les plus aisés. L’accès aux filières sélectives est encore plus inégalitaire : les jeunes dont les parents font partie des 50% les moins aisés sont 5% à accéder aux CPGE, études de médecine, grandes écoles et doctorats contre 30% des jeunes dont les parents appartiennent au dernier décile.

 

2 facteurs expliquent ces inégalités :

-Le soutien financier des parents : les jeunes issus des familles les plus aisés reçoivent en moyenne 3 fois plus d’aides directes et indirectes de leurs parents que les jeunes issus de familles modestes, différence que les transferts publics, pourtant bien orientés vers les moins aisés, ne parviennent pas à combler.

-Et de fortes différences dans les aspirations scolaires d’autre part : à 18 ans, 80% des jeunes dont les parents appartiennent au dernier décile de revenu envisagent d’obtenir un diplôme de master ou un doctorat, contre moins d’un jeune sur trois parmi ceux dont les parents sont les moins aisés. 

⇒ L’investissement public pour la formation supérieure des jeunes

Pour les parents les plus aisés, il est beaucoup plus important que pour les jeunes dont les parents sont plus modestes (20 000€ sur 6 ans contre 10 000€) lorsqu’on cumule les dépenses publiques pour la formation supérieure des jeunes entre 18 et 24 ans.

Ainsi, les jeunes et les familles les plus aisées reçoivent en moyenne 1,5 fois plus d’aide publique que les jeunes les moins aisés.

⇒ Cout inégal des formations

Les différentes formations sont dotées de moyens très inégaux : les coûts varient dans un rapport de 1 à 4 entre une année de licence et une année en classe préparatoire et également sensiblement entre différentes disciplines telles que les sciences dures et les sciences humaines et sociales (différence de taux d’encadrement et du volume d’heures consacrées aux étudiants notamment de faibles niveaux).

 

D’après les chiffres du Compte de l’éducation, la dépense par étudiant s’élève en moyenne à 11 530€ en 2019, avec des disparités entre les types de formation : 10 110€ à l’université (3 700€ pour une année de licence), 14 270€ pour les sections de techniciens et 15 710€ pour les classes préparatoires aux grandes écoles.

 

Et encore, 11 000€ pour une licence en langues étrangères, 15 700€ pour un master en droit, plus de 31 000€ pour un master en informatique et près de 60 000€ pour un diplôme d’ingénieur.

 

On compte 3,5 enseignants-chercheurs pour 100 étudiants en licence contre 8,9 en DUT et 9 dans les écoles d’ingénieur. Concernant la somme de toutes les heures de cours pour l’ensemble des enseignants rapportée au nombre d’étudiants, on obtient un ratio de 16 heures par étudiant en licence contre plus de 40 en DUT.

 

Par ailleurs, l’investissement dans l’enseignement supérieur accroît l’innovation, ce qui augmente la croissance économique. Il contribue à augmenter les salaires et donc les recettes fiscales (une étude récente aux États-Unis comparant différentes politiques publiques montre que les dépenses d’éducation se financent elles-mêmes sur le long terme par les recettes fiscales créées).

⇒ Le revenu des jeunes issus de l’enseignement supérieur

En France, parmi les personnes âgées de 25 à 64 ans travaillant à temps complet, les titulaires d’une licence ont un revenu 36% plus élevé que les personnes n’ayant que le bac (toutes sections confondues), ce qui correspond exactement à l’écart moyen observée dans l’Union européenne ; il est beaucoup plus faible (6%) en Norvège et beaucoup plus fort (66%) aux États-Unis. Toutefois, les personnes qui obtiennent une licence ont des caractéristiques initiales différentes des personnes qui s’arrêtent au niveau baccalauréat. Une année supplémentaire d’éducation entraîne en général une augmentation des revenus comprise entre 5 et 15%. L’éducation entraîne également une hausse des indicateurs de santé et de l’espérance de vie, ce qui se répercute sur le bien-être et la satisfaction dans la vie.

 

Les écarts de salaires entre différentes disciplines à diplôme donné sont substantiels. Ainsi un diplôme de sciences (sciences physiques, informatique, mathématiques, ingénierie) est associé à un salaire 15 à 30% plus élevé en moyenne qu’un diplôme de même niveau en sciences humaines et sociales.

⇒ Évolution de cette dépense et situation dans l’OCDE

En consacrant 1,5% du PIB (dont 1,2% pour la part publique) à l’enseignement supérieur, la France se trouve dans une position moyenne au sein de l’OCDE. Dans certains pays nordiques comme la Norvège ou le Danemark, la part des dépenses publiques s’élève respectivement à 1,8 et 1,5% du PIB.

 

Mais la dépense par étudiant en France baisse depuis les années 2010. Alors que les effectifs étudiants ont augmenté de 20% à l’université entre 2010 et 2020, le nombre d’enseignants diminuait de 2%.

 

Suivent 6 recommandations.

 

Pour en savoir davantage : Enseignement supérieur : pour un investissement plus juste et plus efficace (cae-eco.fr)

 

 

 

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Les chauffeurs Uber largement satisfaits de leur vie professionnelle.

Méthodologie : enquête réalisée en ligne, auprès de 2 284 chauffeurs utilisant Uber, issus de la base de données Uber entre le 14 octobre et le 2 novembre 2021.

L’enquête ne dit pas comment ont été sélectionné les répondants, alors que certains chauffeurs utilisateurs d’Uber sont en désaccord avec cette plate-forme.

 

Certes, la moitié ne travaille pas qu’avec Uber, mais la confrontation entre leurs attentes et leur vécu avec Uber est favorable ; noter que leur profil est particulier.

⇒ Profil des répondants :

95% sont des hommes ; 24% ont moins de 35 ans, 52% de 35 à 49 ans et 22% 50 ans et plus ; 67% sont localisés en région Parisienne ; 73% sont en couple, 22% célibataires (dont 7% divorcés) ; 62% ont des enfants (dont 22, 3 enfants ou +) ; 25% ont un niveau d’étude inférieur au bac, 22% le bac et 38% au-delà du bac ; 51% ont grandi dans une grande ville Française ou à sa périphérie, 17% dans une petite ville ou à la campagne et 27% à l’étranger.

 

30% sont soit étrangers, 47% sont Français avec un ou deux parents étrangers, 23% sont Français avec des parents Français ; 41% sont issus d’un milieu modeste, 35 d’un milieu moyen, 18 d’un milieu plus favorisé.

⇒ En activité chez Uber

♦ 60% sont salariés (dont 52 en CDI), 23% à leur compte, 6% en Intérim et 10% au chômage. En 2016, 40% des chauffeurs actifs n’exerçaient pas d’activité avant d’utiliser Uber.

 

41% étaient chauffeurs avant (dont 21% conducteur poids lourd, bus, 8 chauffeur de VTC ou taxi, 7 ambulancier).

 

♦ L’utilisation de l’application d’Uber et autres activités

-Ont recours à Uber : depuis au moins 3 ans (50%, 56 en Ile-de-France), 16% depuis 2 à 3 ans, 16% entre 1 et 2 ans et 18% depuis moins d’un an ; 46% n’ont recours qu’à Uber (51% les moins d’un an d’ancienneté),

-54% travaillent aussi avec d’autres tiers : 43% avec d’autres applications VTC, 28% avec leur clientèle privée,

-24% ont une autre activité professionnelle (13% à temps plein et 11% à temps partiel), alors que 3% sont en formation. et donc 73% la seule activité VTC.

⇒ Motivations et concrétisation de ces motivations par Uber

L’autonomie et de loin : 57% pouvoir travailler quand on le souhaite, 93% en sont satisfaits (dont 67% tout à fait) ; 55% pourvoir être son propre patron, 87% en sont satisfaits (dont tout à fait 60) ; 80% envisagent leur avenir sous cette forme,

-Par passion pour la conduite et l’automobile (38%),

-33% pouvoir travailler au contact des clients ; 87% en sont satisfaits (dont très 53),

-Facile à mettre en œuvre : facile d’accès (11%), il n’y a pas d discrimination (11), pas besoin de CV ou d’entretien d’embauche (8) ; 83% en sont satisfaits (dont tout à fait 45),

-Une rémunération attractive (20%).

⇒ Ce qu’ils ont appris ou renforcé avec Uber :

L’organisation  de leur temps de travail pour 86% (tout à fait, 56), et la rigueur (78% dont 46 tout à fait),

La politesse (76% dont tout à fait 50) et le respect (76% dont tout à fait 49),

⇒ L’échange avec leurs clients

93% aiment parler avec les passagers, dont 49% beaucoup.

Ce sont des échanges d’abord autour de leur activité professionnelle, de l’actualité, de la météo et des sports, du trafic et du trajet, de leur vie personnelle ; 48% ont donné des conseils sur une situation personnelle concernant leur clients (dont 12% souvent)

58% des chauffeurs déclarent que le choix de la musique est avant tout celui des clients.

 

♦ Ce qui les agace venant de leur client : l’agressivité et l’impolitesse (67%), un client qui mange dans la voiture (49), un client qui demande à fumer la fenêtre ouverte (40), un client qui refuse de mettre sa ceinture de sécurité (13), un client qui pose des questions personnelles (13), un client qui parle de politique ou religion (11).

 

♦ 39% ont subi des discriminations au cours de leurs courses en tant que chauffeur avec Uber, moins que dans leur vie professionnelle avant de rejoindre Uber (51%) ou dans leur vie personnelle (51%).

 

Pour en savoir davantage : Consultation auprès des chauffeurs Uber – France (harris-interactive.fr)

 

Pourtant, selon un article des Échos du 8 décembre 2021, 521 chauffeurs (dont 30% habitent en Seins St Denis) ont adhérer à une Scic (une forme de coopérative); un millier d’autres auraient manifesté leur intérêt d’adhérer pour créer leur propre clientèle et sortir d’Uber. Ils reprochent à Uber le rapport de subordination, la déconnection de ceux qui ne réaliseraient pas assez de courses. Nombre d’entre eux sont en procès avec Uber pour être requalifié en tant que salarié.

 

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La croissance des crédits se maintient en octobre pour les PME.

Alors que les Grandes Entreprises et les ETI connaissent un désendettement, les PME poursuivent leur hausse, n’ayant d’autres recours au crédit qu’à celui des banques.

 

À fin octobre 2021, les crédits mobilisés par les entreprises atteignent 1 213,4Md€, en hausse de + 2,3% sur un an, après une hausse de +2,7% à fin septembre. Sur 2 ans, le taux de croissance s’établit à 14,9% par rapport à octobre 2019.

 

La tendance sur un an au désendettement des grandes entreprises et ETI se maintient : pour les Grandes Entreprises  -4% en octobre 2021 contre -4,6% en septembre 2021 et pour les ETI -2,8% en octobre 2021 contre – 2,7% en septembre 2021, alors que pour les PME, la croissance du crédit reste positive mais se modère par rapport au mois dernier à +4,8% en octobre 2021 contre +5,8% en septembre 2021.
Sur deux ans, les taux de croissance du crédit restent plus élevés à 3,6% pour les GE, 4,1% pour les ETI et 24,7% pour les PME.

 

La croissance de l’encours des crédits mobilisés est notamment portée par le secteur des activités immobilières (+7%), et de l’informatique/communication (+ 6,1%), alors qu’ils se réduisent pour l’industrie (-5,2%) et le commerce (-4,4%).

 

Le taux d’intérêt des crédits nouveaux d’un montant unitaire inférieur ou égal à 1M€ diminue de 5 points de base à 1,30% (après 1,35% en septembre), alors que le taux des prêts d’un montant unitaire supérieur à 1M€ augmente de nouveau en octobre à 1,43% (après 1,40 en septembre et 1,30 en août).

 

Pour en savoir davantage : Crédits par taille d’entreprises – Oct 2021 | Banque de France (banque-france.fr)

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