Archives mensuelles : juillet 2020

Guides

“Guide des bonnes pratiques innovantes en matière d’égalité hommes-femmes dans les entreprises”, Conseil National de l’Industrie, vu juillet 2020

“Le guide de la transmission, édition 2020”,Transentreprise, vu juillet 2020

“Vademecum des entreprises : Protection du consommateur, relations commerciales, respect de la concurrence”, DGCCRF, vu juillet 2020

“Le guide des INCUBATEURS”, Estimeo, the machinery, vu juillet 2020

“GUIDE DE PRÉVENTION POUR UN DÉCONFINEMENT RÉUSSI ET UNE REPRISE D’ACTIVITÉ SANS ARNAQUES”, Gouvernement, vu juillet 2020

SOMMAIRE

Etudes, rapports et propositions non commentés.

⇒ “PLAN EN FAVEUR DU COMMERCE DE PROXIMITE,  DE L’ARTISANAT ET DES INDEPENDANTS” Ministère Economie et finances, dossier de presse du 29 juin  2020

⇒ “LA CRÉATION D’ENTREPRISE EN FRANCE ÉLÉMENTS CLÉS DU 1 ER TRIMESTRE 2020”, Bpifrance le Lab, vu juillet 2020

⇒ “Les dirigeants face à l’urgence climatique”, Bpifrance le Lab, vu juillet 2020

⇒ “Lutter contre les discriminations sur le marché du travail”, Conseil d’Analyse Économique, les notes  N°56, juin 2020

⇒ “Éclairages complémentaires sur les impôts sur la production”, Conseil d’Analyse Économique, Focus N°042-2020, juillet 2020

⇒ “Une stratégie économique face à la crise”, Conseil d’Analyse Économique, les notes  N°57, juillet 2020

⇒ “Chiffres clés” Capeb, juillet 2020

⇒ “Revitalisation des activités en centre-ville et centre-bourg”, CEREMA, vu juillet 2020

⇒ “Se donner un nouveau cap : RAPPORT ANNUEL SUR L’ÉTAT DE LA FRANCE 2020”, CESE, les Avis, vu juillet 2020

⇒ “LES FINANCES PUBLIQUES LOCALES 2020 “, Cour des Comptes, vu juillet 2020

⇒ “LES DISPOSITIFS DE L’ÉTAT EN FAVEUR DES SALARIÉS DES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ : Bilan de la période 2008-2019”, Cour des Comptes, juillet 2020

⇒ “LA GESTION DE PÔLE EMPLOI, DIX ANS APRÈS SA CRÉATION”, Cour des Comptes, juillet 2020

⇒ “La formation professionnelle continue : une autre facette des inégalités femmes-hommes ?”, Dares Analyses N°021, juillet 2020

⇒ ” L’entrepreneur en formes, paroles d’expert”, Fondation MMA des entrepreneurs, juillet 2020

⇒ “France Stratégie publie la synthèse des 448 contributions reçues pour un « après » soutenable'” juillet 2020

⇒ “Comment la France se compare-t-elle en matière d’emploi public ?”, France Stratégie, note de synthèse juillet 2020

⇒ “Évaluation des ordonnances du 22 septembre 2017 relatives au dialogue social et aux relations de travail”, France Stratégie, rapport intermédiaire, juillet 2020

⇒ “Métropoles Viables Vivables Vivantes”, EY, France urbaine, la Tribune, juin 2020

⇒ “Bilan économique 2019 : année de référence pour l’économie francilienne dans un contexte de crise sanitaire”, Insee conjoncture Ile-de-France N°29, juin 2020

⇒ “La situation du commerce en 2019 : Tendances 2020”, Insee, Commission des Comptes Commerciaux de la Nation, document de travail, juillet 2020

⇒ “Etude sur la sous-traitance sur les marchés publics”, OECP, juillet 2020

⇒ “DES COMPÉTENCES DE TOUTE URGENCE POUR L’EMPLOI ET LES ENTREPRISES”, Sénat, Délégation sénatoriale aux entreprises, rapport N°536, vu juillet 2020

⇒ “2009-2019, 10 ans de lutte contre la fraude fiscale “, Tracfin, lettre d’information N°18, mai 2020

 

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Le mécénat de compétences probono.

Pro Bono Lab a publié 2 études territoriales pour comprendre les dynamiques et les enjeux des coopérations entre entreprises et structures à finalité sociale (associations, coopératives, fondations…). Quelles leçons en tirer ?

 

L’article focalise sur le mécénat de compétences (mise à disposition gratuite de collaborateurs sur leur temps de travail);  pro bono parce que partage de compétences professionnelles.

⇒ Au sein de la métropole d’Aix Marseille Provence,

les entreprises interrogées sont 70% à mener des actions d’engagement citoyen et/ou de soutien à la vie locale et associative; 76%
sont des TPE-PME alors que les freins les plus cités sont le manque de temps et de ressources humaines et financières, des freins dépassés ici puisque des PME se sont engagées sur leur territoire.

 

Parmi les notions relatives à l’engagement citoyen, le tutorat est le format le plus connu (87%) mais aussi le plus pratiqué par les entreprises disposant d’une politique d’engagement (56%). Cette forme d’appui ne nécessite pas forcément l’utilisation de compétences métiers, mais davantage de compétences personnelles ou transversales (l’écoute, la bienveillance, l’empathie, le bon sens…). 50% des entreprises incitent leurs collaborateurs à faire du bénévolat de compétences et 44% à mettre en place des dispositifs de mécénat de compétences.

 

Bien que 79% des associations souhaiteraient bénéficier d’un accompagnement pro bono, seules 14% ont déjà pu y avoir recours. De plus, si 82% disent avoir un besoin en compétences (notamment en communication, relations publiques et stratégie de développement), dans 67% des cas le partenariat propose des compétences à caractère général.

⇒ Autre territoire d’expérimentation, la région des Pays de la Loire

Le tutorat est plus plébiscité par les entreprises qui disposent d’une politique d’engagement
(63% le pratiquent) que le mécénat de compétences (46%) et le bénévolat de compétences (40%). Néanmoins, elles sont plus nombreuses à mobiliser les compétences métiers de leurs collaborateurs : 47% de celles qui réalisent des missions de mécénat de compétences s’appuient sur la compétence communication dont elles disposent en interne, 41% sur les ressources humaines).

 

Pour en savoir davantage : Innovation sociétale, Bulletin de veille et de capitalisation, N°45, juillet 2020

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  • Le mécénat de compétences probono.
    Source : "Engagement pro bono des entreprises et besoins en compétences des associations : quelles perspectives de coopération entre ces acteurs ? ", Le Rameau N°45 et Pro Bono Lab, juillet 2020

Formation continue : une comparaison France/UE.

Méthodologie : l’élaboration des politiques et le contrôle des progrès réalisés par les différents pays s’appuient sur des indicateurs comparables à partir de l’enquête sur les pratiques de formation des entreprises CVTS (Continuing Vocational Training Survey). Les trois dernières éditions de cette enquête (2005, 2010 et 2015) permettent d’analyser la façon dont les entreprises ont fait évoluer leurs efforts dans ce domaine. 

Ces enquêtes collectent des informations sur les investissements des entreprises dans la formation professionnelle continue de leur personnel et les actions de formation tout ou partie financées par les entreprises.

 

En France, la formation professionnelle continue a peu évolué depuis 2005 en termes de flux; elles reste aussi davantage marquée par l’organisation de cours et stages, et peu par le recours aux formations en entreprises.

 

La formation continue des salariés est considérée comme un enjeu majeur de l’économie de la connaissance au sein de l’Union européenne. Elle doit participer à la croissance économique, à une plus grande compétitivité accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale.

⇒ Un bref état des lieux

Les entreprises européennes ont recours à la formation de manière croissante : en 2015, 73% des entreprises des 28 membres de l’UE ont organisé des formations pour au moins un membre de leur personnel (vs 60% en 2005). En 2015, la part la plus élevée d’entreprises formatrices se trouve en Lettonie et en Norvège (99%), et la moins élevée en Grèce (22%), la France affichant 79%.

 

Quelques exemples :

– À partir de 2010, la Belgique et le Luxembourg se distinguent par une forte implication de leurs entreprises dans la formation. La part de salariés formés y est la plus importante en Europe (respectivement 54% et 62% en 2015) pour un nombre d’heures moyen de cours et stages également le plus élevé (plus de 35 heures par participant). C’est aussi dans ces pays que les écarts entre petites et grandes entreprises restent le moins marqués.

– L’Espagne a instauré en 2015 un droit à une formation de 20 heures pour tout travailleur ayant au moins un an d’ancienneté et introduit un compte individuel de formation.

– Au Portugal, les entreprises ont également été portées par une profonde réforme en 2005, qui a instauré une obligation de formation de 35 heures par an par salarié, avec pour objectif d’élever rapidement le niveau de qualification de la population.

 

– En 2005, les entreprises françaises étaient parmi celles en Europe qui s’impliquaient le plus dans la formation de leurs personnels (74% des entreprises); toutefois, en 2015, le taux a peu évolué (79%), tout comme le nombre moyen d’heures de formation par salarié (12,8 heures en 2005, 12,4 heures en 2015). 

Avec près de 50% des salariés qui suivent au moins une formation chaque année, une durée des stages de l’ordre de 25 heures, la France se situe dans la moyenne européenne et traduit un recours à la formation tourné, dans les faits, vers l’adaptation au poste.

 

En France, les pouvoirs publics mettent en avant sur la période le développement de la formation professionnelle continue au service de la performance des entreprises et de la sécurisation des parcours, notamment des salariés des petites entreprises et des salariés les moins qualifiés.

⇒ Le recours à des formations en situation de travail

En 2005, 33% des entreprises européennes avaient eu recours à des formations en situation de travail, elles sont 44 % en 2015, alors que la part des entreprises françaises formant selon cette modalité est restée stable.

Les entreprises françaises sont assez fortement et régulièrement impliquées dans la formation des salariés au travers de l’organisation de cours et stages, et peu le recours aux autres types de formation (conférences, séminaires, rotation des postes, formation en situation de travail); l’accueil d’apprentis y est plus faible.

 

Un recours important à l’apprentissage, et aux formation en situation de travail plus marqué dans d’autres pays que la France : l’exemple de l’Allemagne

 

En Allemagne, en 2015, 64% des entreprises accueillent des apprentis (55% en 2005) et 64% organisent des formations en situation de travail (48% en 2005).

 

Une étude du Cedefop insiste sur le fait que le Danemark, l’Allemagne et l’Autriche sont des pays où l’attention est portée depuis longtemps sur l’acquisition de connaissances pratiques, où les jeunes notamment « apprennent en faisant »; dans ces pays, la forte coordination entre les employeurs et les partenaires sociaux contribuent à garantir un flux de main d’œuvre qualifiée pour stimuler l’innovation et la croissance. est à souligner; les entreprises y jouent un rôle central tant dans la pédagogie que dans le financement de la formation professionnelle initiale.

⇒ Formation et petites entreprises

Un lien fort entre croissance économique et recours à la formation, et donc une baisse en période de conjoncture difficile, un constat particulièrement vrai pour les petites entreprises.
En 2015, seules 45% des entreprises françaises de 10 à 20 salariés forment tous les ans, formant avant tout lorsqu’elles estiment en avoir besoin. Autrement dit, les petites entreprises ont une vision plus instrumentale de la formation que les grandes. Elles forment avant tout lorsqu’elles estiment en avoir besoin.

L’effort de formation des entreprises évolue en fonction de la conjoncture. En France, l’étude des données sur longue période issues des déclarations fiscales 2483 a montré que les entreprises forment moins quand la conjoncture se dégrade. Ce constat est particulièrement vrai pour les petites entreprises.

 

Dans les différents pays, la croissance de la mobilisation des entreprises pour la formation de leurs salariés est largement le fait des petites et moyennes entreprises. Dans le sillage des plus grandes, ce sont celles qui portent les changements les plus significatifs dans l’intensité et les pratiques de formation.

 

Pour en savoir davantage : https://www.cereq.fr/regards-comparatifs-sur-la-formation-en-europe-un-plafond-de-verre-du-cote-des-entreprises

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