Archives mensuelles : mars 2020

La collaboration en entreprise est appréciée par les cadres, notamment au sein de leur équipe ou service.

Méthodologie : échantillon de 1052 personnes représentatif de la population française des cadres, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de région de résidence, secteur d’activité et taille d’entreprise.
L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI entre le 10 et le 15 janvier 2020. 

66% des interrogés sont des hommes; les âges des répondants : 26% de 18 à 34 ans, 44% de 35 à 49 ans et 30% 50 ans et plus.

19% appartiennent à des entreprises de moins de 50 salariés, 24% entre 50 et 999 salariés et 57% dans les entreprises de 1 000 salariés et plus.

52% sont localisés dans des entreprises de services, 29% dans l’industrie/BTP et 19% dans le commerce.

 

Cette collaboration est appréciée tant dans le travail collectif et son résultat, qu’à titre personnel.

 

⇒ La définition qu’ils donnent de la collaboration en entreprise

3 items qui impliquent (63%) :

– Le travail en commun sur un livrable (31%) : davantage les moins de 35 ans (36% vs 28-31) et dans l’industrie/BTP (34% vs 28-30),

– Rassembler autour de valeurs communes (23%) : davantage les 35 ans et plus (24-25% vs 20 pour les plus jeunes; noter que 63% des salariés estiment qu’il existe une culture commune commune à tous les salariés dans leur entreprise

– Contribuer à la prise de décision pertinentes plus rapidement (14%) : 19% le 50 ans et plus,

 

3 items peu impliquant (30%) : partager l’information (15% mais 11% les répondants dans des entreprises de moins de 50 salariés et 18% dans des entreprises de 1 000 salariés et plus), échanger des idées (12%), ajouter plus de transparence (3%).

⇒ La perception de la collaboration avec d’autres salariés

Une approche collective via 2 items :

– une force pour la qualité du travail (42%) : moins le fait des moins de 35 ans (35% vs 43-46) et nettement plus pour ceux en entreprise de moins de 50 salariés (51% vs 39-40) et pour ceux dont l’entreprise connait une culture d’entreprise (44% vs 38),

– L’opportunité de dépasser les différences (9%), moins présente chez les salariés des petites entreprises (5%)

 

Une approche plus individuelle via 3 items :

-La possibilité de progresser dans son travail (23%) : plus vrai pour les moins de 35 ans (32 vs 20),

-Une tâche effectuée avec plaisir (20%),

-Peu une obligation subie (6%).

⇒ De fait la collaboration en entreprise est appréciée parce que :

– En ce qui concerne l’entreprise, elle permet de fournir un travail de meilleure qualité (95% dont très 37), permet de travailler avec d’autres services (93% dont très 40), permet de travailler plus efficacement (92% dont très 39),

– En ce qui concerne le salarié, elle l’enrichit intellectuellement (93% dont très 39), permet d’être plus créatif (91% dont très 34), de se dépasser (86% dont très 25).

 

Mais pour 46% cela ne va pas de soi et pour 28% cela demande des efforts.

⇒ Avec qui cette collaboration en entreprise ?

En premier lieu les membres de son équipe (84% dont tous les jours 82), les collègues du service (92% dont tous les jours 74), ceux des autres services (82% dont très 50 tous les jours), et bien moins les clients (57% dont très 34 tous les jours) et les partenaires de l’entreprise (55% dont très 22 tous les jours). Les collaborations avec les clients comme avec les partenaires sont plus fréquentes dans le commerce et dans les petites entreprises, influencées favorablement quand l’entreprise fait état d’une culture d’entreprise.

 

Plus précisément, les collaborations avec les salariés se font quelles que soient les caractéristiques des salariés  (sexe, âge, niveau de diplôme, profil, milieu social…); les 50 ans et plus sont les moins discriminants, tout comme ceux appartenant à des entreprises ayant développé une culture d’entreprise.

 

La facilité de collaboration (au sens de très facile) l’est avant tout avec les membres de son équipe (48%) et avec les collègues du service (42%), moins avec les collègues des autres services (26%), les partenaires de l’entreprise (20%) et les clients (17%).

⇒ Les éléments les plus importants pour collaborer

– Les attitudes d’ouverture d’esprit (51%), de bienveillance (39%) et d’empathie (19%) :

Les hommes (54% vs 45 les femmes), les plus de 35 ans (53-56% vs 43), ceux en open space (59% vs 47 bureau fermé) sont ceux qui parlent le plus de l’ouverture d’esprit; nettement moins ceux du secteur commerce (44%), qui prônent par ailleurs peu la bienveillance (28%) ou l’empathie (15%).

– En termes organisationnels, 5 critères sont mis en avant : l’organisation (43%), la mutualisation des compétences (37%, davantage les femmes que les hommes avec 41% vs 35 ou les 50 ans et plus 42% vs 32-34), les outils de collaboration appropriés (24%), une hiérarchie claire (18%).

 

Ce qui pourrait améliorer la collaboration,

 

– C’est un environnement de travail plus convivial (25%, notamment les moins de 35 ans 30% vs 23, les entreprises de moins de 50 salariés 31% vs 22 pour les 1 000 salariés et plus, et 32% l’es entreprises sans culture d’entreprise),

– Un assouplissement de la hiérarchie (21%, toutefois moins sollicité dans les petites entreprises 14% ou chez les moins de 35 ans, 13%), et plus d’autonomie (14%),

– L’utilisation d’outils de collaboration (21%, mais 27 les femmes vs 17 les hommes),

-Une plus grande diversité de profil (13%, mais 21 les moins de 35 ans vs 8-12 les autres âges et 20% le commerce vs 8-14 les autres secteurs).

 

Les outils de collaboration en entreprise sont avant tout synonymes de coordination (39%), d’efficacité (38%; les jeunes y croient moins 29% vs 40-43), de productivité (30%), d’une meilleure compréhension des priorités et meilleure communication entre tous les salariés d’une entreprise (24%), de transparence (18%), d’autonomie (11%), d’aplanissement de la hiérarchie (8%) et de perte de temps (6%).

 

L’impact d’une culture commune d’entreprise est décrit dans le tableau ci-après :

 

Pour en savoir davantage : https://www.opinion-way.com/fr/sondage-d-opinion/sondages-publies/opinion-societe/societe.html

 

 

SOMMAIRE

De 2015 à 2018, près de 900 000 formations ont été suivies par les salariés du secteur privé dans le cadre du compte personnel de formation.

Le compte personnel de formation (CPF) a été créé lors de la réforme de la formation professionnelle de 2014. Il a pour objectif d’offrir un droit à la formation attaché à la personne et mobilisable tout au long de sa vie et de permettre ainsi aux salariés comme aux personnes en recherche d’emploi d’être davantage acteur de leur parcours professionnel.

Lors de la clôture du DIF, le 31 décembre 2014, l’employeur devait informer les salariés, par écrit et avant le 31 janvier 2015, du nombre d’heures figurant au solde du DIF. Les heures acquises au titre du DIF sont pérennes sous réserve que le titulaire les renseigne sur son espace personnel en ligne avant le 31 décembre 2020. Elles sont mobilisées en priorité lorsqu’une personne effectue une formation dans le cadre du CPF.

 

Les formations demandées sont focalisées sur les langues, l’informatique, les transports/logistique.

 

⇒ En 2018, le taux de recours au CPF atteint 1,7% chez les salariés du secteur privé. Les hommes accèdent presque autant que les femmes à la formation au titre du CPF (1,6% contre 1,8%). Les cadres et les professions intellectuelles supérieures y recourent plus fréquemment que les autres catégories socioprofessionnelles (2,7% contre 2,3 pour les employés, 1,1 pour les professions intermédiaires et 1 pour les ouvriers); cet écart tend à s’accroître.

 

Les jeunes salariés mobilisent moins leur CPF que les salariés de 25 ans et plus (0,9% contre 2,6%), malgré une augmentation de 0,4 à 0,9% entre 2016 et 2018.

57,5% des salariés du privé ayant mobilisé leur CPF en 2018 sont diplômés du supérieur (niveaux I, II et III) alors que les diplômés du supérieur ne représentent que 40,8% de ces salariés. du privé. En revanche, lorsque le CPF est mobilisé dans le cadre d’un CIF (14 000 cas) ou d’une formation longue, ce sont les salariés de niveau baccalauréat (IV) ou CAP-BEP (V) qui sont majoritaires (six sur dix).

 

⇒ Les formations pouvant être mobilisées dans le cadre du CPF doivent figurer sur une des listes de certifications éligibles; au 1er janvier 2018, près de 12 500 certifications sont proposées mais seules une petite partie d’entre elles sont mobilisées par les salariés du privé : les dix premières certifications couvrent 55% des entrées en formation :

*39% opérent une formation dans le domaine des langues vivantes, civilisations étrangères et régionales ; dans plus de 85% des cas, il s’agit d’une préparation aux tests de langues BULATS ou TOEIC. 59% des ingénieurs ou cadres,et 45% des techniciens ou agents de maîtrise suivent une formation dans ces domaines.

*12% utilisent leur CPF pour une formation dans le domaine de l’informatique, du traitement de l’information et des réseaux de transmission (66,4 % d’entre eux préparent la certification informatique TOSA et 14,5% la certification PCIE)

*11,7% des formations relève du domaine des transports, de la manutention et du magasinage (26% préparent au CAP à la conduite en sécurité et 23% au permis de conduire de catégorie B). Les ouvriers suivent principalement ces formations (41% des ouvriers non qualifiés et 32% des ouvriers qualifiés).

*8,7% sont relatives au développement des capacités d’orientation, d’insertion ou de réinsertion sociale et professionnelle (+5 points par rapport à 2016). Elles concernent principalement des bilans de compétences (62% des cas) ou l’accompagnement à la validation des acquis de l’expérience (VAE) (33%).

 

⇒ 12,8% des entrées en formation en 2018 ont pour objectif l’obtention d’une certification diplômante. Ces formations sont généralement beaucoup plus longues. 31,5% préparent une formation avec un niveau de formation, similaire à celui dont il disposait avant l’entrée en formation, alors que 50% souhaitent acquérir une formation avec un niveau plus élevé; il en est ainsi pour 60% des techniciens ou agents de maîtrise inscrits dans ce cadre, contre un employé ou un cadre sur deux et environ un tiers des ouvriers.  

 

⇒ Si sept formations sur dix se déroulent entièrement en présentiel, il est possible de suivre une formation à distance avec une présence obligatoire pour certains modules (formations mixtes) ou uniquement à distance. 68% des formations mixtes ou uniquement à distance concernent des formations en langues.

 

⇒ La durée des formations suivies diminue passant de 117 heures en moyenne en 2015 à 88 heures en 2018 (8 formations sur dix durent moins de 100 heures).

Les formations courtes, de moins de 100 heures, concernent principalement des certifications en langues (41%) et en informatique (14%); les bilans de compétences sont également de courte durée (24 heures en moyenne), tout comme les formations préparant à l’examen du permis de conduire de catégorie B (37 heures en moyenne).

La hausse de la part des formations courtes entraîne une diminution des heures consommées par les salariés du privé au titre de leur compte CPF (48 heures consommées en 2018, contre près de 51 heures en 2015)

A titre de comparaison, les formations suivies dans le cadre du DIF étaient nettement plus courtes (22 heures en 2010). 

 

⇒ Pour les salariés du privé, le financement des heures inscrites au compte CPF est assuré par les Opca, à qui on peut demander un abondement complémentaire (passant de 38,8% en 2015 à 36,9% en 2018); les formations longues en bénéficient plus souvent.

En 2018, seules 26,7% des entrées en formation de moins de 100 heures en bénéficient contre 74% des formations d’une durée égale ou supérieure à 100 heures.

En 2018, les Opca participent au financement de 55% des entrées en formation ayant nécessité un financement complémentaire et financent entièrement le reste à charge près de neuf fois sur dix; mais les employeurs sont 28,5% à compléter et les salariés 13,6% (8,3% en 2015); dans ce dernier cas, Il s’agit le plus souvent de formations courtes tels que le permis de conduire (19%) ou un bilan de compétences (12,4%).

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_resultats_compte_personnel_formation_2018.pdf

 

 

 

 

SOMMAIRE

896 000 autoentrepreneurs en activité économique fin juin 2019.

Source : les informations statistiques sont issues du système d’information décisionnel de l’Acoss et des Urssaf, qui centralise depuis 2009, via des alimentations mensuelles, les informations de la France entière hors Mayotte. Les données utilisées dans cette publication sont issues d’une extraction au 30/11/2019. 

Définitions : est considéré comme administrativement actif un AE ayant été immatriculé avant ou pendant la période et non radié au cours de cette période, qu’il ait déclaré ou pas un chiffre d’affaire positif. Est considéré comme économiquement actif un AE ayant déclaré un chiffre d’affaire positif sur la période étudiée.

 

Rappel : la loi de finances 2018 double à compter du 1er janvier 2018 les plafonds de chiffre d’affaires ouvrant droit au dispositif. Ils sont portés à 170 000€ pour une activité d’achat/revente et 70 000€ pour une activité de prestations ou de service, alors que les seuils de franchise de TVA sont portés à 91 000€ pour les activités d’achat-vente et 35 200€ pour les activités de prestation de services. 

 

A propos des termes “autoentrepreneurs” et “micro-entrepreneurs” : la loi Pinel du 18 Juin 2014 a créé un régime unique, simplifié, en fusionnant au 1er janvier 2016 les régimes du micro-social (AE) et du micro-fiscal; ce régime dit du « micro-entrepreneur » permet à l’ensemble des travailleurs indépendants concernés de bénéficier du mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations basé sur le chiffre d’affaires réalisé. Il devait s’appliquer automatiquement au 1er janvier 2016 : toutefois, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 est revenue partiellement sur ces dispositions : les travailleurs indépendants bénéficiant des régimes fiscaux de la micro-entreprise qui relevaient au 31 décembre 2015 du régime social de droit commun, ont été maintenus dans ce régime, sauf demande contraire.

 

C’est pourquoi, je continue à utiliser le terme autoentrepreneur, plus juste que celui de micro entrepreneur, faute de savoir qui a fait option, parmi ceux qui dépassent les chiffres d’affaires permettant l’exonération de TVA, et pour le calcul des charges sociales selon le régime initial de l’autoentrepreneuriat. Un imbroglio bien Français !

 

1 565 000 autoentrepreneurs sont administrativement actifs, mais seulement 57% ont déclaré un chiffre d’affaires au 2éme trimestre 2019 pour un montant moyen par actif de 4 325€.

⇒ Fin juin 2019, le nombre d’autoentrepreneurs inscrits, ayant ou non déclaré un chiffre d’affaires, est de 1 565 000.

Il augmente de 16,5% sur un an (+ 222 000), après + 13% un an auparavant, confirmant la forte accélération constatée depuis la fin de l’année 2017. Cette évolution s’explique par la hausse du nombre d’immatriculations (513 000 sur un an) qui se poursuit sur un rythme très élevé (+ 21,5% sur un an, après + 22,5% fin juin 2018) ; les radiations (291 000) augmentent quant à elles de 8,6% sur un an. 

L’Insee pour sa part recensait entre juillet 2018 et fin juin 2019, 350 220 autoentrepreneurs alors que l’Acoss en recensait 513 000, sans qu’aucune explication ne soit donnée pour cet écart important. S’agirait-il de non inscriptions à l’Insee d’un grand nombre d’autoentrepreneurs, notamment dans les activités de l’industrie et du BTP ?

Je rappelle aussi que la radiation intervient systématiquement au 4éme trimestre lorsque la demande de radiation pour changement de régime d’imposition ou de changement de régime (régime AE vers régime « classique des travailleurs indépendants”) est effectuée plus de trois mois après le début d’activité ou que, cas le plus fréquent, le chiffre d’affaires annuel déclaré par l’AE dépasse deux années consécutivement le seuil de régime micro-fiscal.

⇒ Le nombre d’autoentrepreneurs économiquement actif fin juin 2019 est de 896 000 (57,2% des autoentrepreneurs administrativement immatriculés).

C’est cette donnée qui me semble la plus importante, mais malheureusement, elle n’est communiquée que par l’Acoss et jamais par l’Insee , hors dans les enquêtes Sine.

 

Il progresse de 13% sur un an, notamment du fait de la hausse des immatriculations, incluant nombre de nouveaux immatriculés qui ne produiront jamais de recettes.

Mais que sait-on des bénéficiaires du doublement du chiffre d’affaires autorisé pour demeurer dans ce régime depuis janvier 2018 ? Que sait-on de la répartition de ces chiffres d’affaires, la très grande majorité ayant dans un passé récent de très petit chiffre et une faible minorité un chiffre élevè ?

⇒Le chiffre d’affaires global du 2éme trimestre 2019 est de 3,875Md€ et le chiffre moyen par autoentrepreneur actif de 4 325€.

Le chiffre d’affaires global du 2éme trimestre 2019 est en progression de 23,4% au regard du 2éme trimestre 2018; le chiffre moyen par actif est par contre en progression de 9,1%.

 

Le chiffre moyen annuel, si l’on cumule les chiffres moyens de chaque trimestre (2018 T3 à 2019 T2) serait de 16 334€, (une donnée incertaine à vérifier parce que le nombre d’autoentrepreneurs, tout comme les chiffres d’affaires communiqués sont ceux du 2éme trimestre 2019, alors que nombre d’autoentrepreneurs ne produisent pas chaque trimestre un chiffre d’affaires, bien qu’ils soient présents au cours de l’année, ce qui devrait faire diminuer le chiffre d’affaires moyen et augmenter le % d”actifs).

⇒ L’évolution par secteurs d’activité : des écarts moyens de recettes du 2éme trimestre 2019 allant de 2 456 à 7 480€.

J’ai recomposé le tableau proposé par l’Acoss, pour en faciliter la lecture,  en regroupant les activités par grands secteurs d’activité et au sein de chacun de ces grand secteurs par chiffre d’affaires moyens du plus élevè au plus faible; je n’ai pas repris les données nombre d’immatriculations, me calant sur l’Insee, que vous trouvez chaque mois dans ma note d’analyse.

En termes de grands secteurs d’activité, les services aux entreprises et aux personnes regroupent la moitié des autoentrepreneurs actifs, devant le commerce, le BTP et la santé/éducation; si nous regroupons l’ensemble des activités de services, leur poids se chiffrerait à 67%. Noter la faible part des transports (4,4%), alors que ce secteur a connu la plus forte des progressions.

est de 57% (mais on ne sait pas sur une année ce %; en effet, un autoentrepreneur peut ne pas avoir de chiffres d’affaires au cours de ce 2éme trimestre, alors qu’il en a lors d’autres trimestres).

 

Le % des autoentrepreneurs actifs fin du 2éme trimestre 2019 parmi les autoentrepreneurs enregistrés (administrativement actifs) oscille entre 80 et 50% :  80% en santé, 79% en coiffure/soins de beauté, 69% en services juridiques, et 43% dans les activités immobilières, les conseils  pour les affaires, 45% le commerce de gros/courtage, 48% le commerce/réparation auto, 49% les activités financières/assurance et 50% l’informatique/communication. Noter le faible poids dans les transports (28%) ???.Cela signifierait que beaucoup sont immatriculés sans jamais faire de recettes ???

 

Les chiffres d’affaires moyens déclarés oscillent entre 2 456 et 7 480€, pour une moyenne de 4 325€.

Les chiffres les plus élevés (5 000 à 7 500€) sont localisés dans des activités des services de type intellectuel (services aux entreprises et santé), le commerce de gros et le BTP; si la plupart des activités de commerce de détail oscillent entre 4 300 et 6 000€, on peut d’étonner de la faiblesse de ces chiffres, dans la mesure où il s’agit de revente en l’état.

Les pus faibles (2 500 à 3 800€) sont localisés dans les services aux personnes, y compris la santé (paramédical) et l’éducation et bien sur dans le secteurs des ventes sur les marchés (qualité des déclarations dans ce dernier cas ?).

⇒ Une croissance à deux chiffres dans la majorité des régions

A l’exception de la Corse (+ 8,7%) et du Centre-Val de Loire (+ 9,2%), toutes les régions métropolitaines enregistrent une augmentation du nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs supérieure à 10%. Les hausses les plus prononcées sont observées en Ile-de-France (+ 17,1%) et Haute-Normandie (+ 15,8%).

Le chiffre d’affaires continue de croître dans l’ensemble des régions; les augmentations les plus fortes s’observent en Île-de-France (+ 30,7%) et en Haute-Normandie (+ 25,5%).

 

Noter que l’Ile de France (20% des autoentrepreneurs actifs  fin juin 2019) réalise 21,8% du chiffre d’affaires total, ce qui est dans l’ordre des donnés moyennes habituelles.

 

pour en savoir davantage : https://www.acoss.fr/files/Publications/Acoss_Stat/Acoss_Stat_303.pdf

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