Archives annuelles : 2017

L’emploi intérimaire a progressé de 8,8% en un an

Au 3e trimestre 2016, l’emploi intérimaire en fin de trimestre (615 600 emplois) repart à la hausse (+5% par rapport à la fin du trimestre précédent, et +8,8% sur un an), avec toutefois une hausse très modérée du nombre de contrats (+1,3%). Cette forte hausse se ressent  dans la construction (+7,4%, après +1% et +11,4% en évolution annuelle); ce sont 115 400 salariés, soient 8,1% des salariés de ce secteur. Puis dans le tertiaire avec +4,6%, après +0,9% et en évolution annuelle 10,7%; ce sont 231 800 intérimaires soient 1,7% des effectifs de ce secteur. Les  évolutions annuelles varient beaucoup selon l’activité : 16,3% dans les transports, 15,8% dans les services aux entreprises, 10,3% dans les services aux particuliers, à 8,1% dans l’éducation /santé, 7,5% dans l’immobilier puis 3,5% dans les HCR ou le commerce. Dans l’industrie la hausse est plus modeste (+4,5 %, après -1,2 %  et 6% en évolution annuelle), et 7,9% des effectifs de ce secteur.

 

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66% des sorties du chômage sont en emploi durable (dont 5,5% de mise à leur compte)

En juin 2016, de l’ordre de 554 000 chômeurs sont sortis des listes du chômage (en hausse de 8,8% entre juin 2015 et 2016); les motifs sont la  reprise d’emploi (37,6%), la radiation pour sortie “administrative” (26,9% dont 16,1 pour défaut d’actualisation et 9% pour non-renouvellement accidentel de la demande), l’entrée en formation pour 19,4% d’entre eux, 10,5% la sortie volontaire.

La reprise d’emploi a baissé de 12% en un an, alors que la formation a augmenté de 53%; la sortie “administrative” a baissé de 5%.

 

Le taux de sortie pour la reprise d’emploi n’a pas bougé en un an (3,4%); par contre il a augmenté pour les moins de 25 ans (6% en juin 2016 et hausse en un an de 7%); pour les autres caractéristiques, ce taux n’a que peu bougé.

 

Le type de contrat occupé à la sortie est d’abord à 60% “temporaire” (CDD 34,6%, intérim 15,4%, contrat aidé 9,4%), contre 34% en CDI et 5,5% installés à leur compte (en baisse de 5% sur un an). Pôle Emploi estime que 66% disposent d’un emploi durable (CDI, CDD ou intérim de plus de 6 mois, mise à son compte), une situation proche de juin 2015. 85 % des sortants pour reprise d’emploi de juin 2016 sont encore en emploi 3 mois après leur sortie.

Les 3/4 sont à temps complet.

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Le dispositif zéro charges de 2008 a bénéficié à plus de 430 000 TPE

L’aide « Zéro charge » pour les entreprises de moins de 10 salariés a été mise en œuvre afin de soutenir les embauches des salariés peu qualifiés en diminuant le coût pour l’employeur de ces nouvelles embauches. permet d’exonérer de la quasi-totalité des cotisations sociales patronales toute embauche au niveau du SMIC pendant une durée maximale d’un an (soit une réduction du coût du travail égale à 14% du salaire brut); cumulée avec les allègements généraux de cotisations sociales (allègements «Fillon »), portant sur le même champ, elle constitue une exonération totale des cotisations sociales à la charge des employeurs au niveau du salaire minimum.

 

 Cette aide a bénéficié à 431 426 entreprises ; près de la moitié comptait au plus un salarié (en équivalent temps plein) et neuf sur dix au plus six salariés. Ces aides ont bénéficié en premier lieu aux entreprises du secteur de l’hébergement-restauration et à celui de la construction.

 

En 2009, sur 1 552 000 entreprises dans le champ des allègements généraux de cotisations sociales, 1 352 000 avaient un effectif de moins de 10 salariés en équivalents-temps plein en 2008 (ou en 2009 pour les entreprises nouvellement créées). 596 000 entreprises de moins de 10 salariés en 2008 ont embauché 1 471 000 salariés en 2009 en CDI ou CDD pour des durées de plus d’un mois. Parmi ces salariés, 1 201 000 ont été embauchés à un salaire inférieur à 1,6 SMIC, au sein de 524 0000 entreprises différentes. Par ailleurs, d’après la base Pôle emploi sur le suivi des dossiers « Zéro Charge », l’aide a été versée pour 764 882 salariés en 2009, répartis dans 362 236 entreprises différentes. Le taux de recours à l’aide au niveau « salariés » en 2009 est donc d’environ 64%).

 

Les évaluations conduites ne permettent pas de tirer une conclusion certaine sur l’effet de cette mesure (effet d’aubaine seulement?).

 

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Les attentes des moins de 30 ans dans l’entreprise

Méthodologie d’enquête : étude de l’Institut Great Place to Work réalisée par l’institut Think auprès 1250 salariés représentatifs de la population active française issus d’entreprises et d’administrations de toutes tailles et tous secteurs, dont un sur-échantillon de 468 jeunes salariés, selon la méthode des quotas. Interviews sous système CAWI en ligne du 16 au 23 novembre 2015.

 

Les salariés de moins de 30 ans sont plus positifs que l’ensemble des salariés (73% optimistes quant à l’évolution de leur propre situation professionnelle contre 54% sur l’ensemble des salariés) et 54% à croire en l’évolution de leur niveau de rémunération (vs 38%).

 

Par ailleurs, les jeunes salariés ne font plus de réelle différence entre vie professionnelle et vie personnelle : 74% d’entre eux estiment que leur activité professionnelle est en phase avec leurs valeurs et ambitions personnelles; ils ressentent moins de lassitude par rapport à leur travail que l’ensemble des salariés (36% vs 43). Ils sont plus enclins au changement : 47% envisagent une expérience à l’étranger pour quelques années et 27% pour y travailler longtemps voire toute leur carrière.

 

Ils attachent une attention toute particulière à la convivialité (64% vs 48%), la fierté de travailler au sein de leur entreprise (60% vs 50%) et le respect des employés (54% vs 42%).  Ils recherchent une entreprise où règne solidarité, esprit « de famille » ou « d’équipe » (57% vs 43%) et au sein de laquelle l’atmosphère de travail est plaisante (58% vs 47%). Ils souhaitent avoir plus de responsabilités. Ils se sentent plus épanouis lorsque l’encadrement invite les collaborateurs à donner leurs idées et s’efforce d’en tenir compte (45% vs 34%) et plébiscitent un cadre professionnel sain sur les plans psychologique et humain (49% vs 37%).

 

Enfin, avoir des dirigeants exemplaires et impliqués représente une priorité de plus en plus vive pour 91% des jeunes. Par ailleurs, la lutte contre les discriminations, la pluri-culturalité et la diversité des profils est une préoccupation majeure pour 76% des jeunes (taux qui monte à 81% pour les moins de 25 ans).

 

Pour 52%, les outils numériques au sein de l’entreprise (Internet, smartphone, réseaux sociaux, travail à distance, cloud…) ont impacté positivement leur façon de travailler.

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Les créations 2016 ont connu une hausse de 5,5% avec 554 031 créations

Décembre 2016 a progressé de 1% au regard de décembre 2015; cette hausse a surtout été la fait des nouvelles sociétés (+4,7%), avec une baisse des autoentrepreneurs (-3,4%).

Les créations 2016 ont connu une hausse de 5,5% avec 554 031 créations, dont 40% sous forme autoentrepreneurs (en baisse de 0,3% au regard de 2015 et de 23% au regard de la moyenne 2014-2012), 34% en société (en hausse de 9,8% au regard de 2015 et de 17% au regard de la moyenne 2014-2012) et 26% en entreprise individuelle autre que l’auto entrepreneuriat (en hausse de 9,9% au regard de 2015 et de  48% au regard de la moyenne 2014-2012).

Globalement les activités peu immatriculées sous la forme autoentrepreneur (entre 12 et 34% des immatriculations), hors les services aux ménages, ont connu une nette hausse des non autoentrepreneurs en 2016 au regard de 2015 (entre 3,5 et 17,3%), alors qu’elles chutaient sous la forme autoentrepreneur (entre 4 et 22%); noter la belle progression de l’immobilier.

Par contre, les activités où les autoentrepreneurs sont fréquents (52-53% des immatriculations), sauf les HCR, ont connu une hausse dans les 2 types d’immatriculation:

Lire aussi “Repli des créations d’entreprises en décembre 2016” Insee info rapides N°12, janvier 2017

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Les jeunes face au travail

Méthodologie : “s’appuyant sur une vingtaine d’entretiens d’une à deux heures auprès de jeunes d’horizons différents (salariés, créateurs, startupers, chômeurs, diplômés et non diplômés, auto-entrepreneurs, collaborateurs de plateformes numériques…),  elle restitue de manière fidèle leur parole sous formes de verbatims autour  de 7 grandes thématiques”.

 

Le Travail, c’est quoi? Il doit répondre à des aspirations plus personnelles en contribuant à la réalisation de soi et à l’épanouissement individuel avec des valeurs comme équilibre de vie, reconnaissance, mobilité, apport de sens, se substituant partiellement aux impératifs d’hier (carrière, rémunération, sécurité).

 

Les réalités du travail : la perception du marché du travail diffère beaucoup selon la situation dans laquelle se trouve le jeune -diplômés trouvant plus facilement un emploi, mais insatisfaits dans leurs attentes, et pour qui le CDI n’est plus le graal; alors on peut changer de métier, d’entreprise, -jeune en difficulté d’insertion avec une succession de petits boulots, pour qui le CDI est un gage de sécurité.

 

Le désenchantement au travail : inadéquation entre la formation et le travail, désillusions d’un marché de l’emploi qui ne leur donne pas leur chance (difficile insertion, faible intérêt des missions) , et pour y faire face appel au réseau.

 

Des changements importants au sein des entreprises, déstabilisants mais aussi souhaités par les jeunes (numérique, postes nouveaux, développement durable…).

 

Le travail indépendant a pris toute sa place dans l’imaginaire collectif avec ses valeurs de liberté, d’autonomie, de diversité, de fierté de se réaliser à travers la réussite d’une entreprise; le salariat n’est plus le modèle unique.

 

Un avenir professionnel envisagé autrement que par les générations précédentes : au lieu de carrière, on parle de parcours, reposant plus sur l’acquisition de compétences que sur l’ascension hiérarchique; la mobilité est importante et s’oppose à une carrière linéaire; l’optimisme individuel est à tout épreuve.

 

La nouvelle économie numérique ouvre des perspectives et des pratiques différentes au travail; les jeunes sont les premiers utilisateurs des plateformes de service.

 

 

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  • Les jeunes face au travail
    Source : "Le travail: paroles de jeunes", Union des Auto-Entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, janvier 2017

Chiffres clés du numérique

Au total en 2014, on dénombre 131 835 entreprises numériques (unités légales), dont 94% dans les services, 5% dans le commerce de gros et 1% dans l’industrie; ces entreprises emploient 684 949 salariés EQTP, dont 85% dans les services, 9% dans l’industrie et 6% dans le commerce de gros. L’activité la plus importante est la programmation conseil (66% des entreprises et 47% des salariés)

 

La valeur ajoutée dans le PIB est de 3,9% pour la France contre 4,2% pour l’Allemagne.

Les dépenses de R&D ont été en 2014 de 31,1Md€, soit 20,8% des dépenses de R&D dans le total des dépenses de R&D des entreprises.

 

L’utilisation des TIC en 2015

Dans les entreprises, 61% des salariés utilisent régulièrement un ordinateur (76% dans les pays les plus avancés, en UE 28); 16% des entreprises emploient des spécialistes des TIC (vs 30%).

25% des entreprises envoient ou reçoivent des factures électroniques (vs74% dans le pays le plus avancé)

83% paient les cotisations sociales par internet

80 à 96% ont recours à internet dans les relations avec l’administration (pour le contact, les formulaires remplis tels TVA, déclarations sociales…)

28% sont présentes sur des réseaux sociaux (vs 71%); 12% utilisent le cloud computing (vs 51)

43% achètent en ligne (54% en Allemagne) et 16% vendent en ligne (22% en Allemagne)

 

Chez les particuliers, 41% déclarent leur impôt revenu par internet  et 53% les paient par internet.

17% recherchent un emploi ou envoient une candidature (vs 26% en Grande-Bretagne)

Les ventes aux particuliers par internet ont totalisé 64,9Md€ en 2015 (+14% au regard de 2015) via 182 000 sites marchands (+15,7%).

 

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“La nette embellie de la situation des PME s’est confirmée en 2016 et devrait se consolider en 2017.”

Méthodologie : 29 500 entreprises des secteurs marchands non agricoles, de 1 à moins de 250 salariés et réalisant moins de 50 M€ de chiffre d’affaires, ont été interrogées début novembre 2016. L’analyse porte sur les 4 340 premières réponses jugées complètes et fiables reçues avant le 1er décembre 2016.

42% des entreprises ont de 1 à 9 salariés, 24% de 10 à 19, 23% de 20 à 49 et 11% au-delà. 28% appartiennent aux services, 24% à l’industrie, 21% au commerce, 14% à la construction et 10% au tourisme et transports ; 66% des entreprises sont non innovantes; 78% ne sont pas exportatrices.

Une entreprise est qualifiée « innovante » si elle a réalisé au moins 1 des 5 actions suivantes au cours des 3 dernières années :  financer des frais de R&D ou recruter du personnel de R&D, acquérir une licence d’exploitation d’un procédé ou d’une technologie, déposer un brevet, une marque, un dessin ou un modèle, développer pour le compte de tiers un produit ou procédé nouveau ou significativement amélioré, commercialiser sur le marché un nouveau produit, bien ou service.

 

La progression de l’activité est soutenue par une nouvelle hausse des carnets de commandes, et ce quelle que soit la taille de l’entreprise, plus rapidement dans les PME (+11 points) que dans les TPE (+ 8 points).  Les PME innovantes ont toujours une progression supérieure à la moyenne, même si les non-innovantes ont aussi vu leur activité s’améliorer sensiblement (+11 points). En revanche, si les PME fortement exportatrices restent très dynamiques, leur croissance s’est légèrement essoufflée en 2016.

Les PME restent optimistes pour 2017; ce sont les meilleures anticipations d’activité depuis fin 2010; du point de vue sectoriel, les PME du tourisme et de la construction affichent un vrai regain d’optimisme pour 2017; celles de l’industrie et des services restent bien orientées; les PME exportatrices ont également de meilleures perspectives, et les innovantes des anticipations de croissance très au-dessus de la moyenne.

 

L’évolution de l’emploi est très corrélée à celle de l’activité : la plus positive se trouve dans les services aux entreprises (+17 après +11 en 2015) et les services aux particuliers (+16 après -1), mais elle est dégradée dans la construction (- 3) et le tourisme (- 5), malgré un net ralentissement des suppressions de postes.

 

L’état de la trésorerie des PME ne cesse de s’améliorer depuis le point bas de la mi 2013; les trésoreries sont considérées les plus souples dans les transports, les services aux entreprises, l’Industrie et le commerce de gros ; malgré un état encore préoccupant, les trésoreries dans le tourisme et la construction, enregistrent une nette amélioration.

18% seulement des PME mentionnant des difficultés pour l’obtention de concours financiers à court terme, la plus faible proportion jamais enregistrée depuis fin 2010, date d’introduction de la question dans l’enquête, mais l’écart se poursuit entre les TPE (22 %) et les PME de 10 à 250 salariés (15%).

 

L’investissement a connu sa 1re véritable hausse depuis la crise de 2008 : 51% ont investi, après 50% en 2015 et 48% en 2014; l’ensemble des montants investis dans l’année, est positif pour la 1re fois depuis 2011. La progression de l’investissement est la plus vive dans l’industrie, les services aux entreprises et les transports; le recul s’amoindrit dans le commerce de détail et le tourisme. Il progresse d’autant plus fortement que l’entreprise est exportatrice ou innovante. Il a notablement accéléré chez les PME de 10 à 250 salariés tandis qu’il est en voie de stabilisation chez les TPE.

La santé financière s’étant de nouveau améliorée et les conditions de recours au crédit étant particulièrement favorables (taux historiquement bas, excès de liquidités des établissements de crédit…), la part de l’autofinancement des investissements s’est limitée à 37%, après 40% en 2015 et 42% en 2013; l’essentiel des investissements a donc été financé par des concours financiers à moyen terme (crédit-bail mobilier et crédits bancaires de 2 à 7 ans), à hauteur de 56 %, et de façon plus marginale par des concours à long terme (crédit-bail immobilier et prêts bancaires de 8 ans et plus), à concurrence de 7%.

 

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13% des 18 ans et plus ont régulièrement difficulté pour se déplacer

Echantillon de 1 003 personnes, interrogées en ligne entre le 5 et le 9 décembre 2016

40% (74% en milieu rural) des personnes ne disposent pas d’un accès facile et rapide aux transports en commun (dont 23% pas du tout d’accès); ce sont bien sûr les personnes de l’agglomération parisienne qui ont le plus de facilité (79%) puis celles vivant dans des villes de plus de 100 000 habitants, alors que celles vivant en milieu rural sont 77% à le déplorer; idem pour les villes de 2 000 à 20 000 habitants (62%); en moyenne, 53% ont des moyens de transport insatisfaisants.

De ce fait 13% ont régulièrement des difficultés pour se déplacer, 30% occasionnellement, 28% jamais. 19% ont manqué un entretien d’embauche ou pour rencontrer une structure d’aide faute de transport; ce sont avant tout les 18-24 ans (43%), les bas revenus (51% pour les moins de 1 000€) et les non titulaires de permis de conduire.

23% ont refusé un travail ou une formation du fait d’une forte difficulté de mobilité; là encore les 18-24 ans (46%), les faibles revenus (54% les moins de 1 000€), mais aussi les usagers du bus, de métro ou de RER (38%). Cela n’a jamais été le cas pour 76% des répondants. C’est donc un enjeu important dans le cadre d’une politique publique.

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les français dépensent 3 000€ par ménage par an pour leur apparence physique

En 2015, les ménages ont dépensé 84 Md€ pour leur budget «apparence physique», soit 3 000€ en moyenne par ménage (hausse de 5,9% par an en moyenne  depuis 1960, mais moins vite que la consommation globale +7,2%).

 

La part des vêtements a diminué progressivement depuis 1960 (passant de 66% à 41 soit 1 230€ en 2015), du fait des produits issus du commerce extérieur, du  développement de chaînes de prêt-à-porter, de ventes entre particuliers, des achats lors de soldes et promotions (40% des ventes en 2015 contre 20% en 2000), et des commandes sur Internet.

 

La part des chaussures a baissé plus modérément (13% en 1960, 11% en 2015 avec 330€ par ménage).

 

Les dépenses pour les soins et biens personnels représentent désormais 32% de leur budget «apparence physique» contre 9% en 1960 (965€ par ménage en 2015); au sein de ces dépenses, les soins réalisés par soi-même ont progressé 3 fois plus vite en volume que les soins réalisés par une tierce personne (+4,8% contre +1,7% en moyenne).

C’est que le prix des services de salons de coiffure, premier poste de dépenses des soins réalisés par une tierce personne, a fortement augmenté: leur poids est passé de 43% en1960 à 25% en 2015; Au début des années 2000, un Français s’y rendait 6 fois par an en moyenne contre en 2010, 4,5 fois.
Les soins réalisés par soi-même, notamment les achats en parfums et produits pour la toilette (+5,2% par an en moyenne entre 1960 et 2015), représentent 58% du budget «soins et biens personnels» en 2015 contre 32% en 1960. Ce doublement s’explique par l’élévation du niveau de vie, le développement des salles de bains, la démocratisation des produits cosmétiques, l’essor des grandes marques et les nombreuses innovations techniques permettant de réaliser les soins d’institut à la maison (coloration cheveux, crèmes dépilatoires, tondeuses à cheveux et à barbes…).

 

Les ménages n’ont pas cessé d’augmenter leurs dépenses en valeur en effets personnels (notamment les montres et les bijoux); ce poste est de 360€ par ménage en 2015 (12% du budget «apparence physique», contre 6% en 1960).

 

Toutefois, les Français dépensent moins que leurs voisins européens pour leur apparence physique (en 2014, 0,8 point au-dessous de la moyenne de l’Union européenne à 28 pays), soit 6,5%, alors que les Italiens et les Britanniques y consacrent respectivement 8,5% et 8,2% de leur budget.

La part du budget allouée aux articles d’habillement et articles chaussants est très différente selon les pays : en 2014, 6,1% en Italie, 5,7% au Royaume-Uni, 4,4% en Espagne et 3,9% en France.  En revanche, pour les dépenses en soins et biens personnels, les différences sont plus ténues avec 2,2% en Allemagne, 2,6% au Royaume-Uni et en France.

 

 

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En 30 ans, 25% des métiers ont fortement progressé en nombre d’emplois

Depuis le début des années 1980, le nombre de personnes en emploi en France métropolitaine a progressé de 3,4 millions, pour atteindre 25,8 millions en moyenne sur la période 2012-2014 (+15% au regard de 1982-1984). Au début des années 1980, 65% des personnes en emploi exerçaient un métier du tertiaire ; 30 ans plus tard, elles sont 77%, gagnant 5,3 millions d’emplois.

 

Les effectifs des métiers de cadres et professions intellectuelles supérieures (+2,4 millions) et de professions intermédiaires (+2 millions) ont fortement augmenté ; la montée en qualification est également visible au sein des métiers d’ouvriers.

 

 Depuis le début des années 1980, le nombre de femmes en emploi a augmenté de 3,2 millions, tandis que le nombre d’hommes en emploi n’a progressé que de 0,2 million. Les femmes occupent ainsi 48% des emplois en moyenne sur la période 2012-2014.

Leur présence s’est nettement accrue dans les professions des services administratifs, comptables et financiers; elles y occupent 70% des postes de niveau technicien (contre 46% il y a trente ans) et la moitié de ceux de niveau cadre (contre 22%); même tendance pour les professions de la banque et des assurances (66% des emplois de techniciens et 43% des emplois de cadres, contre respectivement 40% et 17%).

Leur présence a également fortement augmenté parmi les professionnels du droit où elles occupent plus de la moitié des postes (moins d’1/4 30 ans avant); certains métiers, quasi exclusivement masculins se sont féminisés (ingénieurs et cadres de l’industrie avec 25% de femmes, cadres du bâtiment et des travaux publics avec 19%). Les femmes sont beaucoup moins présentes parmi les patrons et cadres d’HCR (37% des postes, contre 59%).

 

La part des 50 ans et plus dans l’emploi, stable autour de 17% du début des années 1980 à la fin des années 1990, n’a cessé d’augmenter depuis, pour atteindre 29% en 2012-2014 ; Les métiers les plus touchés par le vieillissement sont ceux de la fonction publique (13 contre 35% chez les employés administratifs,  20 à contre 40% dans les professions intermédiaires administratives,  27 contre 41% chez les cadres).

 

19% des moins de 30 ans sont en emploi contre un tiers au début des années 1980. Le niveau de diplôme des personnes en emploi ayant terminé leurs études initiales a fortement progressé en trente ans ; alors qu’au début des années 1980 plus de la moitié ne détenait aucun diplôme, en 2012-2014 huit sur dix en ont un. Les diplômes du supérieur (bac+3 ou plus), rares au début des années 1980, constituent désormais le deuxième niveau de diplôme le plus fréquent (20%). La part des diplômés d’un CAP ou d’un BEP est restée stable à 25%.

Les métiers qui comptent une forte proportion de seniors et une faible proportion de jeunes appartiennent souvent à deux groupes très différents. Il s’agit d’abord de métiers de cadres et professions intellectuelles supérieures et d’employés non qualifiés (services aux particuliers et aux collectivités, fréquemment occupés par des personnes en reprise d’emploi).

 

Les groupes de métiers qui ont le plus évolué depuis 30 ans (entre 1982-1984 et 2012-2014), avec une hausse d’au moins 50% des effectifs par grands secteurs sont actuellement 24% des 25,798 millions d’emplois :

Etudes et recherche avec 383 000 emplois et une hausse de 195%

l’informatique et télécommunications avec +150% et un effectif de 555 000 (2,2% des emplois), et une progression des ingénieurs de 726%

La communication (+145% et un effectif de 157 000) et les arts et spectacles (+137% et un effectif de 391 000), ces 2 activités comptant pour 2,1% des emplois

La santé avec 1 974 000 emplois (+95%) comptant pour 7,7% des emplois

Les services aux personnes et aux collectivités (3 083 000 emplois dont 42% agents d’entretien, 38% aide à domicile et assistante maternelle, coiffure 7% et gardiennage 7%) avec une progression de 50% (202% pour les aides à domicile et les assistantes maternelles)

 

Ceux qui ont connu des baisses (24% des emplois) :

l’agriculture/pêche avec 958 000 emplois et une baisse de 30%, mais une hausse de 148% pour les cadres et techniciens agricoles (67 000 emplois) et une baisse de 67% chez les agriculteurs et de 45% chez les marins

-L’industrie avec 3,183 millions d’emploi (12,3% des emplois) en baisse de 21%, mais +25% en maintenance et +166% chez les cadres et ingénieurs

L’administration publique et les juristes avec 2,090 millions et une baisse de 2% , mais -43% dans l’armée/police/pompiers (381 000) et une hausse de 157% chez les professionnels du droit (90 000 hors juristes d’entreprise)

 

Les autres secteurs ont connu une relative stabilité (la moitié des emplois):

La construction avec 1,865 millions d’emplois (7,2% des emplois) et une hausse de 2%, mais -48% pour les ouvriers non qualifiés et +52% pour les techniciens et cadres (25% des emplois de ce secteur)

-Les HCR et alimentation avec 1,187 millions d’emplois (6,4% des emplois) et une hausse de 16%; les emplois de l’alimentation sont en baisse de 22%, alors que les emplois des HCR sont en hausse de 33% et sont 80% des emplois de ce secteur

Les transports avec 1,986 million d’emplois et une hausse de 17%

-Les banques et assurances avec 708 000 emplois et une hausse de 18%, mais de 79% pour les techniciens et cadres (64% des emplois de ce secteur)

L’éducation avec 1,206 million d’emplois (dont 88% d’enseignants et 12% de formateurs), une hausse de 26% (16% pour les enseignants et de 240% pour les formateurs)

Le commerce avec 2,737 millions (10,6% des emplois) en hausse de 28%, notamment les cadres (+103% avec 533 000 emplois soit 19,5% des emplois de ce secteur)

la gestion et administration des entreprises avec 2,462 millions d’emplois (9,5% des emplois totaux) et une hausse de 36% , mais une baisse de 27% des secrétaires (17,5% des emplois de ce secteur) et une forte hausse des cadres et techniciens (+185%), constituant 42% des effectifs.

 

Si la hiérarchie des métiers est restée relativement stable, il n’en va pas de même des écarts relatifs de salaires entre métiers ; les disparités de salaires entre métiers ont reculé en 20 ans : alors qu’en 1990-1992 le salaire médian du métier le mieux rémunéré était 2,3 fois plus élevé que le salaire médian global, cet écart relatif n’est plus que de 1,9 en 2012-2014 ; à l’inverse, le métier le moins rémunéré gagnait 0,6 fois le salaire médian global en 1990-1992, contre 0,7 fois aujourd’hui.  

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Au vu des évolutions technologiques, 10% des emplois sont très menacés

Méthodologie : en se fondant sur les réponses des salariés interrogés dans le cadre de l’enquête Conditions de travail, l’étude construit, pour chaque individu, un indice d’automatisation de son emploi. Cet indice agrège les quatre dimensions identifiées par la littérature économique récente comme déterminant la vulnérabilité de l’emploi à l’automatisation dans les conditions technologiques actuelles : flexibilité, capacité d’adaptation, capacité à résoudre les problèmes et interactions sociales. A ces quatre dimensions, l’étude ajoute celle de la précision, identifiée comme un goulet d’étranglement important pour les métiers manuels.

Pour établir le diagnostic prospectif, il faut retenir le bon cadre d’analyse : lorsqu’une machine se substitue à une activité humaine, elle se substitue à une ou plusieurs « tâches », c’est-à-dire la manière d’effectuer une activité de travail en mobilisant certaines compétences, non à des « métiers ».

 

Le Conseil d’orientation pour l’emploi a souhaité approfondir le diagnostic en procédant à une analyse complète des impacts prévisibles de la nouvelle vague d’innovations technologiques sur l’emploi et sur le travail.  Dans ce 1er tome, il a cherché à apprécier les effets constatés et envisageables sur le volume de l’emploi (disparition, mais aussi de créations), sur la structure de l’emploi (métiers les plus concernés, évolution de ces métiers), sur la localisation de l’emploi.

Dans un second tome (printemps), le Conseil va s’attacher à étudier les enjeux précis en termes d’évolution des compétences, de mobilités professionnelles, d’organisation et temps de travail et de modes de management, de conditions de travail ou encore de soutien à l’innovation.

 

 

“Des possibilités techniques d’automatisation et de numérisation encore accrues se profilent à l’horizon. Plusieurs technologies – dont un grand nombre appartiennent au domaine du numérique et qui se caractérisent par leur forte interdépendance – sont porteuses d’un potentiel considérable de transformation du système productif et de nos économies. C’est le cas en particulier de l’intelligence artificielle et de la robotique; c’est également le cas de l’impression 3D ou encore de l’Internet des objets.”

 

Les études rétrospectives convergent pour montrer que les progrès technologiques des 30 dernières années ont eu un effet favorable sur l’emploi :

L’innovation produit : l’effet est positif au niveau micro même en cas de remplacement d’anciens produits par des nouveaux; il l’est encore au niveau sectoriel quand l’innovation permet de créer un nouveau marché.

L’innovation  procédé : est positif au niveau micro si la production augmente et au niveau agrégé s’il y a baisse des prix; négatif au niveau micro si la production est constante ou si le capital remplace le travail à moindre cout, et au niveau sectoriel, si elle ne permet pas de gain de marché.

 

Moins de 10% des emplois ont un indice d’automatisation élevé qui les rendent vulnérables au vu des avancées technologiques actuelles (emplois «exposés ») ; par contre,  près de 50% des emplois pourraient voir leur contenu évoluer avec le développement des technologies de la numérisation et de l’automatisation (« emplois dont le contenu est susceptible d’évoluer »).

Les plus « exposés », sont le plus souvent des métiers manuels et peu qualifiés (le plus exposé, l’agent d’entretien à savoir 21% d’entre eux, les autres oscillant entre 6 et 2%), notamment de l’industrie, alors que ceux susceptibles d’évoluer sont souvent des métiers manuels et peu qualifiés, mais du secteur des services. 

 

Le potentiel de création d’emplois des nouvelles technologies est d’une double nature : emplois directs propres au développement de la technologie concernée (numérique et robotique), emplois indirects créés (les plus nombreux).

Depuis les années 1980, on assiste en France à une évolution de la structure de l’emploi qui semble avoir surtout profité aux plus qualifiés; dans d’autres pays comme les Etats-Unis, la croissance de l’emploi des plus qualifiés s’est accompagnée d’une progression de l’emploi peu qualifié, aux dépens des qualifications intermédiaires, qui est moins nette en France. Ces technologies seraient en effet plus facilement substituables aux emplois auxquels sont associés des tâches manuelles et cognitives « routinières » (emplois de niveau de qualification intermédiaire). Elles seraient en revanche complémentaires aux emplois auxquels sont attachés des tâches « non routinières » qui impliquent de résoudre des problèmes, de faire preuve créativité ou de leadership. Il s’agit plutôt d’emplois de niveau de qualification élevé.

 

La modification des compétences exigées sur le marché du travail a aussi été tirée par l’émergence de nouveaux métiers dans le domaine du numérique et auxquels sont attachées des tâches nouvelles et plus complexes. Ainsi, parmi les 149 nouveaux métiers apparus depuis 2010, 105 appartiennent au domaine du numérique.

 

Les avancées technologiques en cours et à venir sont susceptibles d’influer sur la répartition des emplois nouveaux et existants à l’échelle internationale en pesant sur les déterminants de localisation des activités. En abaissant les « coûts de la distance », les technologies de l’information et de la communication ont pu favoriser des délocalisations de certaines activités « routinières » industrielles et de service vers des pays où le coût du travail est faible. Cette tendance, en cours depuis les années 1980, pourrait s’atténuer voire s’inverser grâce notamment aux possibilités croissantes d’automatisation; elles ne semblent pas être à l’origine d’un mouvement de relocalisation de grande ampleur.

D’une part, les territoires les plus susceptibles de connaître des destructions d’emploi seraient ceux où les secteurs industriels traditionnels faiblement intensifs en technologie représentent une grande part de l’emploi et sont caractérisés par une forte densité en travailleurs peu qualifiés et où les métiers intensifs en tâches « routinières » pèsent beaucoup dans l’emploi local.

D’autre part, les territoires qui pourraient bénéficier de la diffusion des technologies seraient des territoires capables d’attirer des relocalisations notamment industrielles, les aires urbaines du fait d’un vivier de talents de compétences en phase avec les nouvelles technologies; le développement de secteurs soutenus par ces avancées technologiques peut avoir des effets plus indirects (emplois induits).

 

La perspective d’une disparition massive des emplois existants, que laissent entendre certaines études soulignant que près de 50% des emplois seraient exposés à un risque élevé d’automatisation, n’est donc pas la plus probable. En revanche, il est clair que les évolutions en cours vont être à l’origine d’une profonde transformation des emplois existants.

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Un label pour les produits destinés au seniors

Ce dispositif existe depuis octobre 2016, explique Olivier ­Gibert, porte-parole de l’organisme français de certification; l’initiative a été décidée en raison de la conjonction de deux facteurs : les représentants d’associations de consommateurs signalaient les difficultés des seniors et de leurs aidants à identifier les produits bien adaptés et les entreprises demandaient un moyen de distinguer leurs produits face aux attentes des consommateurs (un logo spécifique). Une année a été nécessaire à l’élaboration et à la mise au point d’un cahier des charges; Afnor certification a collaboré avec un laboratoire spécialisé dans la gestion des risques. Un produit n’a pas besoin d’être spécifiquement prévu pour les seniors pour prétendre au label, mais en sont exclus ceux mettant en jeu la sécurité des seniors lors des tests.

Rappelons que les plus de 50 ans pèseraient pour près de 50% des dépenses de consommation et 40% de la population.

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En 2015, les salariés du privé à temps complet ont travaillé 39,1 heures par semaine

En 2015, les salariés à temps complet déclarent en moyenne une durée habituelle hebdomadaire de travail de 39,1 heures et de 1 652 heures annuelles (la durée légale de 35 heures conduit à 1 607 heures annuelles); les salariés à temps partiel déclarent 976 heures.

Fin 2015, d’après l’enquête trimestrielle Acemo, 82% des salariés des entreprises de plus de 10 salariés sont à temps complet, 18% à temps partiel et 11,5% relèvent d’une convention de forfait en jours de travail à effectuer dans l’année, établie entre l’employeur et le salarié. Plus l’entreprise est grande, plus elle recourt au forfait annuel en jours (de 3,8% pour les 10 à 19 salariés à 18,8% pour les 500 salariés et plus). Les secteurs qui recourent le plus au forfait annuel en jours sont l’industrie (15,9%) et dans le tertiaire, ceux des activités financières et d’assurance (32,2%) et de l’information et la communication (27,3%).

Les salariés du privé ont travaillé 1 688 heures et 215 jours de 7,9 heures et ceux du public 1 526 heures en 195 jours de 8 heures. Les cadres ont travaillé 1 814 heures en 212 jours de 8,6 heures, contre 1 617 à 1627 pour les employés et les ouvriers. 48% des salariés à temps complet ont effectué au moins une heure supplémentaire rémunérée au cours de l’année 2013 (en moyenne,106 heures supplémentaires pour les salariés qui en ont fait). Le recours concerne 63% des salariés à temps complet des entreprises de 10 à 19 salariés et décroît avec la taille de l’entreprise (171 heures supplémentaires contre 54 heures dans les entreprises de 500 salariés ou plus). . Les non-salariés ont travaillé 2100 heures en 243 jours de 8,5 heures.

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les petits patrons mal informés quant à leur protection sociale

Méthodologie : le compte-rendu d’enquête ne précise pas la méthodologie, notamment le nombre de répondants et leurs profils.

 

67% des dirigeants d’entreprise individuelle adhérents à la FCGA estiment être mal informés en ce qui concerne la couverture d’assurance maladie obligatoire (missions de l’organisme, nature des droits couverts, mode de calcul des cotisations et versements des prestations); 21% se disent bien informés.

 

La majorité a souscrit un contrat complémentaire, surtout pour compléter la couverture maladie (63%), les arrêts de travail en cas d’accident ou maladie (56,5%) et la retraite (57%).

45% disent que leur protection en matière de soin est moins favorable que celle des salariés, ce qui n’est pas juste dans la mesure où elle est quasi identique.

 

Quant aux services attendus de l’organisme conventionné, 30% souhaitent le joindre facilement par téléphone, 26% via un accueil de proximité, et 24% par la possibilité de formalités en ligne; seulement 15% souhaitent que soit facilité l’échange avec d’autres chefs d’entreprise et 15% des actions de sensibilisation sur la protection.

 

 

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France Active connaît une hausse de 5% de son activité avec 7 362 entreprises financées

Ces entreprises financées ont permis la création ou la sauvegarde de 35 698 emplois (+1,5%). 269M€ de concours financiers ont été mobilisés, grâce à la mobilisation des Fonds territoriaux présents sur l’ensemble du territoire.

Parmi les personnes accompagnées, 48% étaient des femmes, 85% étaient demandeurs d’emploi et 17% bénéficiaires des minima sociaux.  

 

La Société d’Investissement de France Active (SIFA) confirme sa dynamique avec 18M€ issus de l’épargne solidaire des Français, investis dans 342 entreprises; par ailleurs, la SIFA a collecté 15M€ d’épargne solidaire au service du financement de l’Économie sociale et solidaire portant le capital de la SIFA à 156,6M€.  

 

France Active Garantie : un an après avoir bouclé une augmentation de capital de 13M€ auprès de la CdC, actionnaire de référence, et des 7 principaux réseaux bancaires, France Active Garantie (FAG) a mis en place 19 489 garanties et vu son encours porté à 350M€ (+ 8%); pour les garanties de crédits bancaires, l’augmentation atteint 17% en montant et 7% en nombre.  

 

10 370 prêts Nacre ont été accordés pour un encours de 136M€ au 31 décembre 2016. Depuis sa création en 2009, ce dispositif piloté par l’État et la Caisse des Dépôts, a permis de mobiliser 2,7Md€ auprès des banques et permis la création de 75 013 entreprises par des demandeurs d’emploi. France Active Financement (FAFI) assure la gestion centralisée du volet financement de Nacre. FAFI assure le décaissement, le suivi et le recouvrement des prêts Nacre et permet à l’État et à la Caisse des Dépôts, un suivi en temps réel du dispositif.  

 

Des programmes innovants déployés grâce au mécénat privé  Le Fonds de confiance : 1,5M€ pour favoriser l’émergence des pépites de l’ESS avec 91 projets de nouvelles entreprises solidaires (+ 14%); ce fonds apporte une subvention prenant en charge le salaire du porteur de projet jusqu’à 20 000€ par projet.  

 

France Active soutient les jeunes entrepreneurs avec CAP’Jeunes  : ce produit permet aux créateurs d’entreprise de moins de 26 ans de bénéficier d’un accompagnement renforcé et d’une prime de démarrage de 2 000€. 664 jeunes ont créé avec cet appui (+16%); parmi les porteurs de projets accompagnés, plus de 80% étaient au chômage avant de se lancer.

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La France se situe à la 11éme place des économies innovantes

Entre 2016 et 2017, la France progresse en tant qu’économie innovante au regard des autres pays : 2ème sur le poids des hautes technologies (4ème en 2016), 10ème sur l’enseignement supérieur (12ème en 2016), 10ème en volume de brevets déposés (11ème en 2016), 12ème en investissements en R&D (15ème en 2016); elle reste stable  l’économie tricolore abandonne deux places en termes de productivité (18ème en 2017 contre 15ème en 2016) ;elle reste stable (18ème place) quant au nombre de chercheurs; elle recule pour la productivité (18ème en 2017 contre 15ème en 2016) .

Toutefois l’Hexagone est désormais 11ème du classement (en léger recul), derrière la Corée du sud (1ére), les USA, Israël (3éme).

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Le président de l’ADIE, un chef d’entreprise du CAC 40, impliqué

“Voilà Frédéric Lavenir, assureur pleinement assumé et vieux compagnon de route de l’Adie, personnalité engagée et exigeante, humaniste et respectée, bienveillante mais sans concession”. Ce grand patron (du CNC) a tenu à réserver dans son emploi du temps une demi-journée par semaine à l’ADIE, en toute transparence avec son conseil d’administration du CNP.

Il s’est investi notamment dans un groupe des Scouts unitaires de France et dans Solidarités nouvelles face au chômage, l’association fondée par Jean-Baptiste de Foucauld, mais aussi à l’Adie dés 1990, estimant que “c’est un outil exceptionnellement pertinent et efficace pour transformer positivement la formidable énergie de personnes en difficulté ».

“La fidélité dans l’action est pour lui une valeur essentielle…parce que sans fidélité, il n’y a pas de profondeur ni d’authenticité dans l’engagement; ensuite parce que l’action s’inscrit dans la durée : c’est la seule façon d’assumer ses actes, d’en rendre compte comme d’en voir le fruit. »  

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Atouts pour les femmes dirigeantes

les femmes ne représentent que 14 % des dirigeants d’entreprises de plus de 10 salariés. Un écart qui s’explique par les difficultés à s’imposer dans un monde masculin.

 

Des atouts :

Les entreprises dirigées par des femmes favorisent le management participatif

-Les femmes ont également appris à cultiver leur différence; dans le jeu des négociations, les femmes sont dotées d’atouts non négligeables, réussissant  à asseoir leur autorité, à décrypter et intégrer les codes masculins, tout en gardant leur personnalité.

-Le dialogue entre entrepreneuses expérimentées et débutantes est un élément clef,

 

Mais les femmes ont trop peu accès au capital-investissement pour la croissance de leur PME

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5 profils pour les dirigeants “mondiaux”

Basé sur l’opinion d’Entrepreneurs « Élite » d’Europe, d’Asie, des Etats-Unis et du Moyen-Orient, cette étude exclusive examine les caractéristiques et motivations de ces 2 650 entrepreneurs  à succès dont le patrimoine total cumulé s’élève à 40 Mds $. Echantillon : 65% d’hommes; 44% des personnes interrogées ont moins de 40 ans, 45% de 36 à 54 ans et 11% 55 ans et plus; 47% sont en Europe, 35% en APC, 11% aux USA et 7% dans les reste du monde; le patrimoine moyen est de 15M$ et le chiffre d’affaires moyen de 8,5$.

 

5 types de profil ont été dégagés :

 

-Les millennipreneurs (44% de l’échantillon) avec pour trait dominant le fait qu’ils soient nés entre 1980 et 2000; ils sont d’abord dans l’informatique, l’internet<:mobile et numérique et l’ingénierie; les 3 secteurs d’avenir sont pour eux l’éducation, les communications, et la révolution scientifique et technique; ils ont lancés en moyenne 6,8 entreprises.

 

les femmes entrepreneurs (35% de l’échantillon) ont des indicateurs de performance un peu plus élevés que les hommes (un patrimoine moyen de 15,9M$, et un chiffre d’affaires moyen de 8,6M$); 1/3 d’entre elles n’ont aucun antécédent entrepreneurial dans leur famille; elles ont crée en moyenne 4 entreprises. « Elles confondent la valeur de leur travail avec leur valeur intrinsèque et considèrent qu’elles ne méritent pas totalement cet argent. » Elles ont également beaucoup de mal à travailler leur visibilité et leur réseau, considérant que cela ne fait pas partie des priorités, alors que les hommes le font plus spontanément. Autre travers constaté, notamment chez les consultantes, elles ne savent pas poser de limites claires aux clients. Le dialogue entre entrepreneuses expérimentées et débutantes est un élément clef de leur réussite.

 

-Les entrepreneurs en série (30% de l’échantillon) avec pour trait dominant le fait d’avoir crée en moyenne 7,5 entreprises et un chiffre d’affaires moyen de 10,3M$; la meilleure future opportunité est de lancer une entreprise dans un nouveau secteur.

 

Les ultrapreneurs (20% de l’échantillon) avec pour trait dominant un patrimoine élevé (32M$ contre 13 à 18M$pour les autres groupes) et un chiffre d’affaires élevé (21,3M$ contre  6 à 10 M$): les 3 premiers secteurs d’avenir sont pour eux l’éducation, les communications, la croissance de la population. 77% pensent que la RSE est un élément important voire très important.

 

les boomerpreneurs (11% de l’échantillon) avec pour trait dominant le fait qu’ils ont plus de 55 ans et souvent une forte implication de la famille; ce sont ceux qui ont le plus d’hommes à leur tête (72% contre 62-66% pour les 3 autres groupes); leur chiffre d’affaires moyen est la plus faible avec 5,6M$, tout comme leur patrimoine avec 132,3M$; ils se sont lancés tardivement. 57% envisagent de recourir dans l’avenir au financement participatif.

 

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Qu’apporte la gestion d’un club sportif de haut niveau à un chef d’entreprise

40 clubs, tous sports confondus sont accompagnés par Bpifrance.

 

Le monde du sport et celui de l’entreprise épousent et demandent souvent des valeurs communes. “On ne peut pas être chef d’entreprise si on n’aime pas la compétition et la victoire, un état d’esprit que l’on retrouve dans le sport de haut niveau”

 

Gérer un club professionnel et la passion qui l’accompagne, avoir l’habitude de prendre des décisions qui impliquent de très nombreux collaborateurs et la pérennité d’une société peut s’avérer un précieux atout pour notamment supporter la pression avec sérénité.

 

Afin de se développer dans un univers très concurrentiel, les présidents de clubs professionnels doivent penser loin et se montrer innovants, comme dans l’entreprise; le projet de construire une équipe de haut niveau à l’échelle européenne, est très fédérateur.

Ces chefs d’entreprise investis dans le sport professionnel, qui n’hésitent pas à y puiser des idées applicables à leur société, notamment en matière de gestion humaine, expérimentent aussi ce qui sépare les deux activités. « La différence, c’est la médiatisation », assure le président du club de basket de Strasbourg. « Les passionnés de l’équipe commentent chaque décision, aussi bien sportive que stratégique », témoigne Bernard Joannin, qui se fait un devoir de « dialoguer, expliquer, convaincre ». Alain Béral, le président de la LNB, pointe plutôt la différence de rythme entre l’entreprise et le club sportif : « Dans le milieu sportif, tout va plus vite. Une saison pour un club équivaut à un cycle complet de plusieurs années en entreprise. C’est très formateur pour un chef d’entreprise, alors que le temps du monde économique s’accélère aussi et que les décisions doivent être de plus en plus rapides. »

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Succès pour la prime 1ere embauche en 2016

Méthodologie : L’évaluation repose sur l’appariement de 3 sources:

-Les déclarations préalables à l’embauche (DPAE), du ressort de l’Acoss, permettant de suivre la dynamique de l’embauche (intentions d’embauche jusqu’au 2éme trimestre 2016)

-Le répertoire Sirene fournit les effectifs en équivalent temps plein de chaque entreprise.

-Enfin, les données de l’Agence de services et de paiement (ASP) fournissent pour chaque établissement ayant bénéficié de la prime entre janvier et début août 2016, le nombre d’aides demandées, le montant total prévisionnel ainsi que le type de contrat (CDI ou CDD, temps partiel ou temps plein).

Seuls les contrats dont la rémunération n’excède pas 1,3 Smic (rémunération brute inscrite dans le contrat de travail incluant le salaire de base, les primes et autres avantages) sont éligibles à la prime. Le dispositif repose sur l’attribution d’une prime de 500€ maximum par trimestre (selon la quotité de travail) et par embauche pour une durée maximale de deux ans

 

On peut estimer qu’au 1er semestre 2016, près de 54% des CDD d’au moins 6 mois et 34% des CDI conclus par des entreprises de moins de 250 salariés du secteur privé ont bénéficié de la nouvelle prime à l’embauche.

Par ailleurs, à partir des DADS), on estime que 56% des embauches en CDD d’au moins 6 mois et 50% des embauches en CDI seraient conclues pour un salaire inférieur ou égal à 1,3 Smic

on peut en déduire que près de 96% des embauches en CDD d’au moins 6 mois et 61% des embauches en CDI à moins de 1,3 Smic auraient bénéficié de l’aide.

Le nombre d’embauches en CDD d’au moins 6 mois a davantage augmenté dans les petites entreprises.

 

 

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  • Succès pour la prime 1ere embauche en 2016
    Source : "Prime à l’embauche dans les petites et moyennes entreprises: une première évaluation à partir des déclarations d’embauche ", Insee Analyses N°29, décembre 2016

24% des créateurs ont moins de 30 ans

Source : étude Indice entrepreneurial Français de l’AFE et Sine/ 2014/Insee

 

21% des actifs en France sont, selon la Dares, âgés de moins de 30 ans.

32% ont l’intention de créer ou reprendre une entreprise (31% chez les 30-49 ans); 8% ont un projet en cours (11% chez les 30-49 ans); 11% sont en activité comme chefs d’entreprise (15% les 30-49 ans) et 8% sont d’anciens chefs d’entreprise (17% les 30-49 ans et 14% les + de 50 ans). Noter que la majorité de ceux qui envisagent de créer souhaitent acquérir une expérience professionnelle salariée préalable pendant plusieurs années.

 

En 2014, on dénombre 135 000 créateurs de moins de 30 ans (dont 34% moins de 25 ans), dont 62% d’autoentrepreneurs; les moins de 30 ans sont 24% des créateurs 2014 (dont 8% les moins de 25 ans); ils étaient 20% en 2002 (mais en 2009 sont apparus les autoentrepreneurs).

Ceux qui ont pensé créer, mais ne souhaitent pas le faire, mettent en avant par ordre décroissant les investissements financiers trop importants, le risque d’échec, le fait de ne pas savoir comment s’y prendre, des compétences ou une expertise insuffisantes.

 

26% déclarent avoir été sensibilisés, formés ou accompagnés pendant leurs études. Noter que 1 427 étudiants ont bénéficié du récent statut d’étudiant entrepreneur.

 

 

 

 

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Les entrepreneurs recherchent avant tout la stabilité avant de se préoccuper de l’emploi

Méthodologie : une triple enquête auprès de : 974 personnes de plus de 18 ans interrogées par internet du 27 au 28 octobre 496 entrepreneurs potentiels interrogés par internet du 27 au 28 octobre ou du 3 ou 4 novembre 3214 entrepreneurs interrogés par internet entre le 2 et le 4 novembre

 

Les entrepreneurs interrogés sur leurs principales préoccupations dans l’année à venir mettent en avant largement la stabilité : pour 35% le fait de pouvoir maintenir voire accroire leur chiffre d’affaires, pour 32% que la fiscalité n’évolue pas négativement,  pour 30% que les lois et règlements n’évoluent pas négativement; ils souhaitent à 26% pourvoir accroitre leur revenu, à 24% que les frais externes ne croissent pas; seulement 5% expriment le fait de pouvoir accroitre ou développer leur effectif salarié.

 

88% des entrepreneurs pensent qu’on ne parle pas assez des problématiques relatives aux entreprises dans la campagne présidentielle; 64% ajoutent que leur prise en compte par un candidat influencerait leur choix (dont 15% très certainement); les tendances sont les mêmes pour les entrepreneurs potentiels.

 

Par ailleurs, 86% des Français estiment qu’en France, on ne favorise pas assez les entrepreneurs et repreneurs d’entreprises; 72% estiment qu’on n’en parle pas assez dans la campagne présidentielle, 18% qu’on en parle comme il faut et 9% qu’on en parle trop. 49% disent que cela influencerait leur choix de vote.

 

 

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