Archives annuelles : 2017

68% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une formation ont retrouvé un emploi ; ils ne sont plus que 50% à être en emploi 6 mois après leur sortie de formation

 

Parmi les 18 400 demandeurs d’emploi sortis d’une formation en mars 2011, 47 % ont bénéficié d’une formation financée par Pôle emploi (tout public), un peu plus de la moitié  (56%) étant des formations conventionnées ; les bénéficiaires sont majoritairement des hommes (56,0 %).

 

 

Moins de 30 ans

De 30 à 39 ans

De 40 à 49 ans

50 ans et plus

Total

% de femmes

Formations financées par Pôle Emploi

43,3

27,2

19,6

9,9

100

44

  • AFPR

51,7

25,3

16,2

6,8

100

44

  • Formations conventionnées

36,8

28,7

22,2

12,3

100

44

Formations non financées par Pôle Emploi

41,5

29,2

19,9

9,4

100

50,3

Ensemble

42,3

28,3

19,8

9,6

100

47,3

 

Les formations  financées par Pôle Emploi sont majoritairement des formations de courte durée : 41,5 % inférieures à 300 heures et 20% entre 300 et 500 heures. Pour l’essentiel ce sont des formations orientées vers les métiers du tertiaire (51,6 %) avec un objectif de qualification ; les formations liées au développement personnel sont peu fréquentes (8%).

Les formations non financées par pôle emploi (ARE) portent essentiellement sur des formations longues (plus de la moitié plus de 500 heures) ; elles sont aussi orientées vers le tertiaire (57%) ; 17% sont consacrées au développement personnel ; Les objectifs sont plus diversifiés : qualification, pré-qualification et remise à niveau pour plus des 3/4.

 

Les objectifs de formation

Qualification

mobilisation

Développement personnel

Remise à niveau

Perfectionnement

Création d’entreprise

Formations financées par Pôle Emploi

64,4

10,7

8,1

6,8

5,6

3,5

Formations non financées par Pôle Emploi

56,8

10,0

16,8

21,1

2,6

7,1

 

Le reclassement six mois après la fin d’une formation concerne un demandeur d’emploi sur deux en 2011 (en recul de 1,2 point par rapport à 2010) ; le taux est plus élevé pour les formations financées par Pôle emploi (54,3 % contre 46,4 % pour les autres formations) ; le retour à l’emploi est moins fréquent en 2011 pour les formations financées par pôle emploi (50,4 contre 60,7). Pour ces derniers ce sont des populations initialement davantage en difficulté.

Le taux de reclassement des hommes est plus important que celui des femmes 53 contre 47%) ; en ce qui concerne l’âge, le taux le plus élevé de repositionnement diminue au fur et à mesure que l’âge augmente :

Taux de repositionnement

Moins de 35 ans

De 35 à 39 ans

DE 40 à 49 ans

50 ans et plus

Formation financée par Pôle Emploi (PE)

De 58 à 59

55

49 à 51

38

Formation non fiancée par Pôle Emploi

De 49 à 52

41

43 à 46

36

 

 

 

 

Le fait d’avoir une expérience professionnelle est bien sur plus favorable au repositionnement, mais les écarts ne sont pas si importants, sauf pour ceux ayant eu plusieurs emplois :

 

 

Plusieurs

emplois

Emploi

régulier

Enchainement

Emploi/chômage

Moyenne expérience

professionnelle

Travail occasionnel

Jamais travaillé

Moyenne

Peu ou pas expérience professionnelle

Moyenne

Formation financée par PE

62,9

56,2

52,2

56,4

45,6

40,2

43,4

54,3

Formation non financée Par PE

50,0

44,9

47,3

46,7

44,2

42,3

43,6

46,4

Ensemble des formés

56,0

49,8

49,6

51,1

44,9

40,9

43,5

50,1

Si les écarts sont importants entre ceux financés par Pôle Emploi et les autres en ce qui concerne ceux ayant une expérience professionnelle (56 contre 47), ils diminuent nettement pour ceux qui n’ont pas cette pratique (43,4 contre 43,6) ;

Les taux de reclassement différent selon le type de formation suivie : 70% pour les AFPR, 42% pour les formations conventionnées, et pour les ARE non financées par Pôle Emploi 46,4%.

 

Les ¾ des chômeurs repositionnés dans l’emploi sont des emplois durables (inclus CDI, CDD de 6 mois ou plus, créateurs d’entreprise et travailleurs indépendants), les autres sont des emplois courts (inclus CDD de moins de 6 mois et missions d’intérim) :

 

 

Formation financée

par Pôle Emploi

Formation non fiancée

par Pôle Emploi

Emplois durables (inclus CDI, CDD de 6 mois ou plus,

créateurs d’entreprise et travailleurs indépendants)

79,3

20,7

Emplois courts (inclus CDD de moins de 6 mois et missions d’intérim)

68,3

31,7

 

Ceci étant, 6 mois après 18% n’ont pas conservé l’emploi trouvé ; ainsi 68% des formés avaient retrouvé un emploi à l’issue de cette formation ; ce taux varie selon le type de formation suivie :

 

 

Formation financée par PE

Formation non financée par PE   ARE

Moyenne

 

AFPR

Formations conventionnées

% d’accès à l’emploi

89,7

60,0

63,6

68,0

% de repositionnement 6 moins après la fin de la formation

70,3

42,0

46,4

50,1

         

 

SOMMAIRE

Le cout horaire moyen d’un salarié est de 32€ de l’heure

 

En 2008, dans les entreprises de dix salariés ou plus de l’industrie et des services marchands, un salarié en équivalent plein temps coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur. Rapporté aux heures effectivement travaillées (hors congés et absences), le coût du travail est un peu inférieur à 32 euros de l’heure ; ce coût comprend les rémunérations brutes perçues, les cotisations sociales obligatoires ou volontaires à charge de l’employeur, les frais de formation et les taxes sur salaires.

Ce coût varie selon les secteurs d’activité :  

En euros Coût horaire 10 à 49 salariés Coût horaire Moyen toutes tailles Dont rémunération Horaire Toutes tailles Coût annuel par salarié en EQTP toutes tailles
Hébergement, restauration 19,12 21,11 15,20 34 673
Services administratifs et de soutien aux entreprises   23,03 15,80 35 911
Commerce (détail, gros, auto et réparation) 25,68 26,87 18,30 43 348
Construction 24,65 27,98 19,60 45 136
Transports et entreposage   29,55 20,00 46 866
Activités immobilières   29,81 20,00 46 935
Industrie manufacturière 26,16 32,81 22,00 51 715
Activités spécialisées, scientifiques et techniques aux entreprises   38,70 26,00 63 263
Information et communication 25,14 43,79 28,70 71 154
Activités financières et d’assurance   49,01 31,60 79 098
Moyenne de ces activités 26,78 31,82 21,40 50 851

  Le coût horaire est plus élevé de 43% quand l’établissement est localisé en Ile de France et de 24,7% quand il l’est dans le bassin parisien.   La rémunération brute du salarié constitue en moyenne 67,3 % du coût horaire dont 2,84 pour l’épargne salariale; les charges sociales à la charge de l’employeur représentent 28,3% (exonérations de cotisations sociales comprises), les frais de formation professionnelle 2,14%, les taxes sur salaires 2,23% et les autres dépenses 0,11% ; les subventions se chiffrent à 0,10%.   L

SOMMAIRE

Paris offre une densité commerciale plus forte que 7 grandes villes de province ou encore que Londres

 

La totalité des locaux en rez-de-chaussée ayant une vitrine sur rue dans Paris a été inventoriée par une équipe de 25 enquêteurs, recensant 84 000 commerces dont 62 232 en activité (9,6% de vacants contre 9,4 en 2007), cumulant une surface estimée à 4 millions de M2 ; la légère baisse constatée depuis 2007 est compensée par le fait de commerces agrandis.

 

Groupes d’activités

Nature de l’activité

Nombre de locaux

%

Evolution 2005-2011 en nombre de locaux

Commerces et services commerciaux (61 232 locaux)

Commerces non alimentaires

Dont

22 284

29,4

-330

 

Equipement de la personne

8 526

11,2

+121

 

Culture et loisirs

5 803

7,6

-195

 

Equipement de la maison

3 492

4,6

-236

 

Santé et beauté

2 478

3,3

+59

 

Auto et moto

1 011

1,3

-29

 

Bricolage et jardinage

967

1,3

-49

Services

 

16 772

22,1

-206

Restauration

 

13 300

17,5

+153

Commerces alimentaires

 

7 011

9,2

-31

Hôtels

 

1 865

2,5

-34

Autres locaux en rez-de-chaussée (14 634 locaux)

Bureaux, ateliers, équipements en boutique

 

9 869

13,0

+329

Commerces de gros

 

2 604

3,4

-224

Locaux médicaux en rdc

 

1 430

1,9

+58

Total locaux en Rdc

 

75 866

100

-306

Locaux vacants

 

8 098

 

-216

Totaux

 

83 964

 

-522

         

 

La note d’analyse différencie :

Le centre de Paris, qu’elle qualifie de pôle d’attraction de niveau mondial, du fait des grands magasins et des magasins de luxe (arrondissements de 1 à 4 et pour partie de 5 et 6 auxquels on ajoute les Champs Elysées, Montmartre et Montparnasse)

Une quinzaine de pôles d’attraction (Bastille, Italie, Nation…)

Les rues marché (une soixantaine) et « autres voies commerçantes » offrant des services plus quotidiens

Les 70 marchés découverts et les 12 marchés couverts, auxquels il faut ajouter le marché aux puces.

 

Paris dispose de 300 commerces de plus de 1 000 M2, avec seulement 4 hypermarchés du fait d’une volonté politique forte à partir des années 70.

Et par ailleurs 6 Pôles spécialisés : commerces ethniques (la goutte d’or, le haut du faubourg St Denis et le triangle de Choisy), l’informatique (Daumesnil), l’artisanat d’art (Viaduc des Arts Daumesnil) et les marché St Pierre (textile).

Les commerces de gros dans l’habillement et le textile avec le Sentier (2 et 3éme arond) et Sedaine-Popincourt (11éme arond), dans la maroquinerie, les accessoires de mode et bijoux dans le marais et Beaubourg-Temple.

 

Hausse et baisse des activités commerciales :

On constate la baisse des commerces traditionnels (-5%) au profit des superettes alimentaires (+16% entre 2007 et 2011) et de l’alimentaire de niche (caviste, produits régionaux, chocolats…+13%) ; constat encore de la baisse des librairies(-14%) et vente photo (-24%) due à internet, alors que se développent les commerces du secteur bien-être (+29%), de la restauration rapide (+28%), de la restauration asiatique (+17%), et du 2 roues moto (+14%).

D’autres commerces ont beaucoup baissé tels le commerce de gros (-15%), la vente et réparation auto(-14%), les équipements de communication (télécom, informatique -14%), les meubles et équipement du foyer (-11%), et les travaux de rénovation  et d’entretien du bâtiment (-8%)

 

200 000M2 de surfaces commerciales nouvelles sont en cours de réalisation ou en projet (Beaugrenelle, MacDonald, Clichy Batignolles, Paris rive gauche). 8 marchés couvets sont prévus.

11 quartiers où le commerce se dégrade profitent d’une opération vil’ quartier ; l’opération est coordonnées par la Semaest.

 

 

 

SOMMAIRE

BIO, 2011 devrait se solder par une croissance du marché d’au moins 10% pour approcher les 4 milliards d’euros, alors que la consommation de biens des ménages français enregistre une baisse

 

Le nombre d’exploitations bio a doublé : 10 364 en 2001,  20 604 en 2010 et à 23 100 en 2011 (soit +12% en un an) ; les surfaces exploitées en bio ont également largement progressé (en 2001,

419 750 ha de terres bio, de l’ordre de 950 000 ha en 2011).

En aval de la filière, les entreprises de transformation et de distribution certifiées bio ont également connu un important essor (5 390 en 2001 à environ 12 000 en 2011).

Le marché alimentaire bio a quadruplé : à peine 1 milliard d’euros en 2001, 3,5 milliards d’euros TTC en 2010, et selon les estimations 4 milliards d’euros en 2012.

60% des Français ont consommé des produits Bio en 2011 contre 47% en 2001 ; la part des Français déclarant consommer un produit bio au moins une fois par mois est passée de 37% en 2003 à 40% en 2011 (20% au moins une fois par semaine, 6% tous les jours).

 

Les résultats du dernier baromètre Agence Bio/CSA, réalisé en novembre 2011, confirment cette tendance structurelle malgré la crise : 66% des Français déclarent privilégier les produits respectueux de l’environnement et/ou des principes du développement durable lorsqu’ils font leurs achats. Pour reconnaitre ces produits, ils sont 66% à citer la marque AB comme premier signe de reconnaissance. La marque AB atteint d’ailleurs un taux de notoriété record de 89% en 2011 alors que seulement 41 % des Français la connaissaient il y a 10 ans

 

En 2010, la distribution de produit bio se partage entre les grandes et moyennes surfaces (GMS 45%) et les indépendants (39%), qu’ils soient indépendants ou en réseaux ; 11% sont le fait de vente directe (le fait de la moitié des exploitations en totalité ou partie) et 4% en restauration collective (a triplé depuis 2008).

 

 

SOMMAIRE

Caviste, « un métier qui ne manque pas d’arguments pour résister au rouleau compresseur de la grande distribution »

 

 

Environ 7 % des ventes sont vendues par plus de 6 000 cavistes, ce qui est peu aux cotés des grandes surfaces ou de la vente directe à la cave, mais c’est une modalité de distribution en progression après avoir connu une forte chute (15 000 en 1960, 1 500 en 1995), en moyenne plus de 2 % par an selon l’Insee au bénéfice principal des réseaux,

Priorité : l’optimisation du rapport qualité-prix, qui englobe la sélection des produits, le conseil et le service ;  pour se démarquer, ils misent donc en priorité sur le service et la qualité des produits proposés ; car le point fort du métier, sa valeur ajoutée, se situe dans la capacité de conseil. Il s’agit d’aiguiller le client ; Le vin est en effet un produit spécifique, en raison notamment de ses diversités d’appellations et de saveurs, qui lui façonnent une image de complexité.

Le principe : instituer un rapport de confiance entre le client et le commerçant, dont la plus-value repose sur le tri initial opéré par ses soins et la qualité de ses conseils de prescripteur en fonction des attentes spécifiques du consommateur. Face à la concurrence, la diversification des services proposés est la norme.

Offrir au client la possibilité de déguster une partie des vins pour s’en faire sa propre idée, fait partie des spécificités de la profession. Les cavistes déclinent sous de nombreuses formes cette notion de découverte, souvent fondée sur un principe de convivialité et d’épicurisme, loin des grands rayonnages austères de la GD.

 

Leur rôle consiste à mettre en valeur le travail des hommes et des femmes qui travaillent la terre et cultivent la vigne. Pour dénicher les vins à mettre en rayons, plusieurs méthodes, cumulables, cohabitent : sillonner régulièrement le vignoble à la recherche de perles (c’est le modèle le plus fréquent concernant les cavistes indépendants), fréquenter des salons professionnels ou bien tester des échantillons envoyés, comme c’est très fréquemment le cas pour les réseaux ; ces derniers sont les principaux contributeurs du développement actuel des caves à vin. Ils concentrent leurs efforts sur la promotion de “petits” producteurs au détriment des grands châteaux ou de grandes maisons de négoce sur lesquels ils sont moins compétitifs ; la durée des partenariats avec les vignerons est un enjeu capital de ce commerce.

 

Les conditions de stockage font l’objet d’une attention et d’une communication particulières (température constante de 19 °C,  taux d’humidité de 70 %,  bouteilles présentées couchées); au-delà du produit, le décor tend à être de plus en plus étudié et haut de gamme (ambiance chaleureuse, cadre accueillant, présentation attractive).

 

Pour attirer la clientèle et se positionner sur un créneau de commerces de proximité, la majorité des cavistes parient sur le centre-ville. Pour des raisons de coûts structurels, le caviste indépendant privilégiera généralement une rue secondaire, perpendiculaire ou parallèle à un grand axe plus passant. Les enseignes opteront plutôt pour des rues commerçantes, dominées si possible par la présence de nombreux métiers de bouche.

Autres modalités, les “entrepôts-magasins”, le shop in shop » (ou corner), espace dédié à l’intérieur d’un autre commerce, peu présent en France, ou encore le commerce par Internet aujourd’hui anecdotique (les sites servent essentiellement de seconde vitrine, destinée à préparer la visite du consommateur en magasin).

 

 

SOMMAIRE

Le bricolage, un marché en forte progression, mais au profit des grandes surfaces et enseignes.

 

 

Le bricolage est l’un des secteurs les plus dynamiques du commerce de détail (entre 1996 et 2006, doublement du chiffre d’affaires) ; il regroupe 11 617 commerces en 2006 et 61 271 salariés équivalent plein temps (en hausse de 48%). Les grandes surfaces de bricolage représentent 1/3 des entreprises mais 80% des salariés et du chiffre d’affaires.   Le chiffre d’affaires double en 10 ans (augmentation en volume de 60% par contre); cette croissance se prolonge jusqu’en 2008, puis stabilité jusqu’en 2010 ; cette croissance bénéficie beaucoup plus aux grandessurfaces de bricolage (doublement du chiffre d’affaires) qu’aux petits distributeurs traditionnels, les quincailleries (hausse de 50% du chiffre d’affaires). Le taux de marge y est de 33%, un taux plutôt faible pour ce type de commerce.   L’emploi progresse de 75% dans les grandes surfaces (en moyenne un effectif de 31 salariés) et de 19% dans les quincailleries (+30% dans le commerce de détail non alimentaire spécialisé). Les grandes surfaces passent de 1 400 à 2 400 et les quincailleries de 6 500 à 5 000.   Le chiffre d’affaires est réalisé à 62% par des grandes surfaces de bricolage (47% en 1996), 10% des commerces de gros, 10% des grandes surfaces alimentaires et 9% par des quincailleries (13% en 1996) et 9% autres.   Les magasins appartiennent le plus souvent à un réseau d’enseigne (83% des ventes et 97% du chiffre d’affaires des grandes surfaces), contre 21% pour les quincailleries. En moyenne une enseigne regroupe 190 points de vente ; les points de vente intégrés (succursalistes) regroupent en moyenne 50 points de vente (22% des magasins) et réalisent 45% du chiffre d’affaires du secteur.  

Le secteur est fortement concentré : les points de vente appartenant à 3 sociétés (Brico Dépôt, Castorama, Leroy Merlin) réalisent 43% du chiffre d’affaires du secteur.

 

Les produits les plus vendus sont les matériaux de construction (17%), les produits d’entretien et d’aménagement de l’habitat (15%), les matériels de jardinage et de bricolage (13%) et les articles de quincaillerie (9%) En 10 ans le chiffre d’affaires des  petits équipements de jardin a été multiplié par 15.

 

 

SOMMAIRE

Les Pré-requis pour exporter, selon des PME expérimentées

402 entreprises interrogées, exportant depuis au moins un an, avec un CA export d’au moins 5% de leur chiffre d’affaires total, ce qui signifie des entreprises expérimentées à l’export (enquête par téléphone, méthode des quotas par secteur et taille d’entreprise).

41% ont un chiffre à l’export entre 6 et 25% de leur chiffre d’affaires total et 59% plus de 25% ; les 2/3 exportent depuis plus de 10 ans

Les pays où elles exportent sont à la fois l’Europe, mais aussi bien d’autres pays dans le monde :

Europe

Hors Europe

Pays

UE

Europe hors UE

Asie

Afrique du nord

Amérique du nord

Moyen-Orient

Amérique Latine

Afrique subsaharienne

Autre

% d’entreprise exportant

86

57

37

37

31

24

20

16

18

87% souhaitent augmenter leur chiffre d’affaires à l’export (51% certainement et 36% probablement). Les pays les plus sollicités sont en premier choix l’Europe (63%) notamment pour les plus petites entreprises,  parce que l’accès y est jugé facile,; en ce qui concerne les pays hors Europe, ce sont l’Afrique du nord (19%), l’Asie (18) et l’Amérique du nord (15%).

Les pré-requis pour développer une activité à l’export :

Extrêmement important

Très important

important

Pas ou peu important

Avoir une bonne connaissance du marché visé

22

39

28

11

Avoir un bonne identification des partenaires locaux et des offres locales

17

33

37

14

Avoir une bonne formation (vous et vos collaborateurs)

11

31

43

15

La question leur était posée de la relation de partenariat avec leur principal partenaire de transport : pour 42% le partenariat doit être basé sur la confiance ; pour 25%, c’est d’abord une question de prestations et de prix et pour 18% l’optimisation des coûts. Ce partenaire transport est davantage sollicité par les TPE l’estimant tout à fait un interlocuteur privilégié (53% contre 41% pour les PME). 58% des TPE jugent très important la prise en charge de l’ensemble des démarches par ce partenaire (45% pour les PME).

 

Les freins rencontrés, 6 types de frein à quasi égalité : les douanes et frais de douanes (16%), la langue (14%), le budget (13%) et la volatilité des taux de change, la réglementation (12%), les difficultés administratives (10%) et la méconnaissance des marchés (10%).

Pour y remédier, 1/3 des petits exportateurs ne s’estiment pas assez formés, mais seulement 32% d’entre eux envisagent de recourir à une formation dans les 2 ans. Il en est de même pour 16% des gros exportateurs, dont 38% envisagent le recours à une formation.

Pour y remédier encore, les ¾ apprécieraient un guichet unique regroupant l’ensemble des interlocuteurs sur les activités export, 70% un système de provision pour la fluctuation des prix de matières premières 58% le développement du portage par des grandes entreprises et 57% le regroupement des TPE et PME pour exporter.

SOMMAIRE

63% des entreprises d’Ile-de-France, créées en 2006, sont toujours en activité en 2009 (67% en province)

Le taux de pérennité diffère selon les activités :

 

 

Enseignement

santé

Services entreprises,

Activités spécialisées, scientifiques techniques

Immobilier

et finances

Services entreprises

Information et communication

Autres services

Industrie

Commerce, détail, gros,

Transports,

HCR

 

Construction

Ile de France

80

79

69

68

67

59

56*

53

Province

83

71

54

67

65

69

63

67

*La région Ile-de-France compte beaucoup plus de commerce que la province (en 2006, 15 pour 10 000 habitants contre 8 en province)

 

Ce taux varie aussi selon les caractéristiques des dirigeants :

 

 

Diplôme

Age

 

Diplômes du supérieur

Bac

Diplômes inférieur au bac

50 ans et plus

40 ans à moins de 50 ans

30 à moins de 40 ans

Moins de 30 ans

Ile de France

70

59

55

67

66

61

56

Province

72

66

63

67

70

69

60

               

 

Il varie encore selon le montant des capitaux réunis lors du démarrage de l’entreprise :

 

 

40 000€ ou plus

16 000 à 39 999€

8 000 à 15 999€

4 000 à 7 999€

2 000 à 3 999€

Moins de 2 000€

Ile de France

73

66

64

61

58

59

Province

79

73

66

64

62

60

 

Enfin l’appartenance à un territoire à son importance : les créateurs des Yvelines ont un taux de pérennité de 71% contre la moitié en Seine-St-Denis (mais la progression en nombre d’entreprise y est plus forte), Paris se situant à 63%.

Départements

78

92

94

91

95

75*

77

93

Ile-de-France

Province

Taux pérennité

71

66

66

64

64

63

61

49

63

67

                    *Paris concentre 38% des créations d’entreprises

SOMMAIRE

Une tendance modeste à l’amélioration pour les TPE

Méthodologie :  échantillon de 1 003 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors autoentrepreneurs), interrogé par téléphone du 16 janvier au 3 février 2017. L’échantillon est raisonné sur les critères suivants : le secteur d’activité de l’entreprise, la taille de l’entreprise, la région d’implantation de l’entreprise.

 

La croissance du chiffre d’affaires 57% ont connu une hausse de leur chiffre d’affaires en 2016 (52% en 2015) dont 21% une hausse supérieure à 2%; 14% ont connu une récession supérieure à 2%. Pour 2017, 49% se disent optimistes pour leur propre activité  (plutôt mieux que depuis début 2013 avec une moyenne de 45 sur 16 trimestres); 36% envisagent une croissance de leur chiffre d’affaires (28% un an avant), mais 44% disent n’avoir aucune visibilité pour ce prononcer.

 

Le financement La trésorerie est excédentaire pour 31% (41% pour les 6-19 salariés et 43% pour les services aux entreprises) et à l’équilibre pour 45% (65% le commerce, 53% le BTP); 24% connaissent une situation négative (44% les HCR). 12% ont fait une demande de financement auprès d’une banque (21% pour les employeurs, 34% pour les 10-19 salariés, mais 9% pour le commerce et les services aux entreprises); elle est en baisse au regard des 16 trimestres antérieurs depuis début 2013 (16,5% en demande moyenne).

 

L’emploi Le dernier trimestre 2016 a connu une création nette d’emploi nulle : 14% ont toutefois embauché (en moyenne 1,5 personne) dont 7% pour remplacer des postes et 7% pour de nouveaux postes; mais 7% ont licencié.  En 2016, 16% des employeurs ont augmenté leurs effectifs (12% en 2015) dont 26% pour les 6-19 salariés;  14% ont diminué leur effectif et 69% ont connu la stabilité; parmi les non employeurs en 2016, 7% d’entre eux avaient un ou des salariés en 2015 (15% dans les HCR). 10% disent avoir augmenté leur effectif au cours des 5 dernières années (30% pour les 3- 5 salariés, 39% pour les 6-9 salariés, 56% pour les 10-19 salariés), avec en moyenne 2,9 salariés en plus; 16% l’ont diminué (les 1-2 salariés 26%, le BTP et les services aux entreprises, 22%), avec en moyenne 2,6 salariés en moins.

 

Noter que la moitié des 10-19 salariés estiment que le CICE a eu un impact positif sur leur activité (vs 30% en moyenne), que 4% des 6-19 salariés ont, du fait du CICE, effectué des investissements (vs en moyenne 20%), que 33% des 6-19 salariés ont développé de la formation pour leurs salariés (vs en moyenne 23%), que 30% des 10-19 salariés ont embauché et 24% dans le BTP (vs 15%) Pour 2017, 12% souhaitent embaucher (17% les moins de 35 ans et 27% les 10 à 19 salariés) et 9% envisagent de licencier; chez les non employeurs, 5% envisagent d’embaucher.

Les freins à l’embauche mentionnés ne changent guère : 59% le niveau de cotisation sociale (69% les non salarié, 68% le commerce, 67% les services aux particuliers) , la conjoncture (41% l’incertitude du carnet de commande et 30% l’absence de perspective de croissance); les autres freins sont jugés bien moins importants :  le risque financier en cas de licenciement (21%), les difficultés pour trouver des salariés (20%), les difficultés de financement (11%), les démarches administratives (10%). Si 38% jugent plus difficile d’embaucher qu’il y a 5 ans, 48% pensent que cela n’a pas changé, voire pour 12% plus facile.

 

Les opportunités de croissance 43% identifient des opportunités de croissance pour leur entreprise pour les années à venir (58% chez les moins de 35 ans, 61% chez les 10-19 salariés) ; Ils seraient alors 65% à embaucher (dont 34% certainement); 54% le feraient dans des emplois de production, 29% dans le commercial, 23% dans l’assistanat, 11% dans le numérique, 11% dans le marketing et la communication. Ces opportunités de croissance, la moitié les situent dans l’accroissement de leur activité (dont 26% dans de nouveaux marchés ou nouveaux clients, dont 15% par l’embauche de salarié), 34% dans l’extension de l’offre (nouveaux produits, innovation..), 25% du fait d’un contexte fiscal et règlementaire plus favorable).

 

Le travail noir Interrogés sur le travail noir, 58% estiment qu’il existe dans leur secteur d’activité (93% le BTP, 81% les HCR et 70% les 1-5 salariés); pour 42% il a augmenté, et est demeuré stable pour 38%. Les principaux acteurs du travail noir sont à leur sens les autoentrepreneurs (50%), les chômeurs (32%), les salariés de leur secteur d’activité (29%), les entreprises étrangères (23%), des inactifs (13% des retraités, 7% des étudiants).  

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Les think tanks sont appréciés et plutôt connus des dirigeants

Méthodologie : échantillon de 1000 cadres supérieurs dont 212 dirigeants  d’entreprise PME-ETI, représentatif selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession, statut, diplôme, ancienneté, secteur d’activité, taille d’entreprise, région selon données INSEE). interrogé en ligne du 21 au 29 décembre 2016 sous système CAWI. Les résultats doivent tenir compte des marges d’erreurs statistiques d’environ 2,3 points pour un échantillon de 1000 répondants et 3,5 points pour 400 répondants.

21 think tanks y sont étudiés et comparés avec un indicateur de réputation, composé de plusieurs éléments : notoriété, bonne connaissance, bonne image, notoriété des personnalités, attribution des personnalités (connaisseurs de la personnalité)

 

Le niveau de confiance envers les acteurs “publics” pour les répondants citent en 1er lieu les TPE et les PME (72%), les ONG et les associations (60%), les mairies (57%), aux cotés des think tanks (57%), avant les ETI (51%), les collectivités territoriales (41%), les organismes internationaux (38%), l’Etat (37%), les organismes d’accompagnement (37%), les grandes entreprises (33%), les média (28%), les syndicats de salariés (24%), les syndicats patronaux (21%) et les politiques (12%).

 

84% des répondants connaissent les think tanks, 39% en sont de bons connaisseurs.

Les média sont de bons diffuseurs : les répondants ont entendu parler des think tanks dans la presse (44%), à la TV (39%), sur internet (33%), à la radio (30%), dans les réseaux sociaux (17%), davantage que par les relations professionnelles (21%),  ou personnelles (14%), ou encore que par la recherche personnelle telle la lecture de rapport de think tanks (16%), la recherche via un moteur de recherche (11%), les sites de think tanks (11%), la participation à des conférences (9%).

 

Le classement des think tanks est proposé en 2 temps, le 1er en indicateur global, le second en classement selon les 5 éléments qui composent l’indicateur principal, en en classant que les 3 premiers; la fondation Nicolas Hulot est de loin celle qui arrive en 1ére position :

Ils sont de fait perçus comme proposant une réflexion à long terme (62%); ils sont perçus comme des acteurs importants dans une société en mutation (60%), qui donnent envie de s’impliquer (58%), bien plus que des éclaireurs de l’éthique (41%) ou des analystes des modes de gouvernance et de financement (30%); et ce parce que la situation actuelle impose de trouver de nouvelles idées (81%), parce qu’il est urgent de réinventer notre société (76%) et d’être davantage ouverts à la participation des citoyens. En, conséquence ils devraient davantage être sollicités par les pouvoirs publics (65%), les média (59%) et les entreprises (57%).

 

Pour les répondants, certains thèmes devraient davantage être exploités, tels la formation/la culture (84%), la santé (80%), l’économie (emploi, compétitivité, fiscalité, retraites…79%), l’énergie/l’environnement/le développement durable (78%), les dépenses publiques (72%), les questions sociétales (72%), la sécurité/la défense (70%), l’innovation/le numérique (66%), l’international et l’UE (65 et 62%).

Suivent dans l’étude les thèmes traités par les fondations, les plus appréciés : la fabrique de l’industrie est citée pour 4 thèmes, la fabrique écologique pour 2 thèmes, tout comme la fabrique Spinoza et l’Institut Montaigne, les autres n’étant cités qu’une fois.

 

Les répondants jugent les think tanks en proximité correcte avec les acteurs politique et institutionnels (entre 31 et 44%, notamment 44% en ce qui concerne les ONG et organismes internationaux, 37%  les pouvoirs publics et 34% les entreprises, mais pas assez proches des politiques et des syndicats 31%); par contre 16 à 36% les jugent trop proches (notamment 36% trop proches des partis et personnalités politiques).

 

 

 

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En 2016, 233,8M€ ont été collectés dans le cadre du financement participatif (+40% au regard de 2015)

71 répondants en finances participatives dont 36 en prêt (16 en prêt rémunéré à destination des entreprises, 13 en prêt en obligation, 4 en prêt minibons / bons de caisse et 3 en prêt non-rémunéré),  34 en don (26 en don avec récompense et 9 en don sans récompense ) et 24 en investissement  (22 en capital et 2 en royalties). Une plateforme peut avoir plusieurs modèles transactionnels.

 

En 2016, 233,8M€ ont été collectés dans la cadre du financement participatif (+40% au regard de 2015); plus globalement si l’on ajoute les prêts en ligne à la consommation (197M€), les “cagnottes” en ligne (112,5M€) et les fonds de prêt aux entreprise en ligne (83,8M€), ce sont 628,8M€ qui ont été collectés contre 296,8M€ en 2015.

 

Le financement participatif se scinde en 3 types: les prêts (96,6M€ ou +46%), et à égalité les dons (68,6M€, +37%) et les participations à l’investissement (68,6M€, +36%).

Les prêts : 40,2M€ sont destinés à des prêts rémunérés, 45M€ à des obligations; les prêts non rémunérés ne totalisent que 3M€.

Les dons le sont surtout avec récompense (61,4 contre 7,2M€ sans récompense).

 

Les financeurs sont au nombre de 2,563 millions pour 1,459 millions de souscriptions. La classe d’âge des 35-49 ans est proche quelque soit la destination de l’apport (entre 29 et 35%); mais pour les dons, les moins de 35 ans sont 43% des financeurs, alors que pour les apports en capital, 47% des financeurs ont 50 ans et plus.

 

Les contributions moyennes, le nombre moyen de contributeurs et le montant moyen des projets divergent beaucoup selon le produit. Noter que le taux de succès pour que le projet se fasse est important (mais un travail de filtrage et d’accompagnement explique cela, ce qui est beaucoup moins le cas aux USA) : 75% pour les dons, 84% pour l’investissement en capital, 94% pour les prêts.

Les porteurs de projet différent : ce sont des associations pour les dons sans récompense (85% des projets de ce type) et avec récompense (51%, mais l’on y trouve aussi des particuliers 20% et des projets de l’ESS 16%); ce sont des particuliers (100%) pour les prêts non rémunérés; ce sont des entreprises commerciales pour le capital investissement (83%, mais aussi 13% pour l’ESS) et pour les prêts rémunérés (96%).

 

3 régions font la moitié de la collecte : Ile-de-France avec 23%, Auvergne-Rhône-Alpes 14% et Nouvelle Aquitaine (12%); le nord, le centre et l’est ne contribuent qu’à hauteur de 17%.

 

 

 

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45% des entreprises de 10 salariés et plus sont innovantes

 Source : l’enquête communautaire sur l’innovation réalisée entre juin et décembre 2015, portant sur la période 2012-2014 et portant sur les entreprises actives (unités légales) de 10 salariés ou plus implantées en France.

Définition : une entreprise est innovante lorsqu’elle introduit une innovation dans au moins une des 4 catégories d’innovation : produits, procédés, organisation, marketing ou lorsqu’elle s’engage dans des activités d’innovation en produits ou en procédés.

 

48% des entreprises de 10 salariés et plus ont innové (tout type d’innovation) entre 2012 et 2014; les innovations non technologiques sont les plus fréquentes (38% des entreprises y ont eu recours) dont l’innovation en organisation, à savoir les méthodes de travail et de prise de décision (30% des entreprises), l’innovation en marketing (23%); par ailleurs l’innovation technologique (31% des entreprises) dont 21% l’innovation procédés produit, et 19%  l’innovation produit (nouveau ou non).

 

Sur un champ comparable, commun aux enquêtes de 2012 et 2014, la part des innovantes a augmenté de 53% à 57 %, notamment dans les innovations technologiques (de 37% à 41%). La part des sociétés innovantes au sens large a augmenté dans l’ensemble des secteurs communs aux enquêtes de 2012 et 2014. Les plus fortes hausses sont localisées dans les activités financières et d’assurance, l’industrie, le commerce de gros et les transports, peu dans l’information-communication et les services scientifiques et techniques aux entreprises.

 

Plus la taille de l’entreprise est importante, plus fréquent est le recours à l’innovation (45% des entreprises de 10 à 49 salariés, 62% des entreprises de 50 à 249 salariés et 78% pour celles de 250 salariés et plus :

Si l’on observe les activités, le champion de l’innovation tant technologique que non technologique est le secteur de l’information communication nettement devant l’industrie qui par ailleurs se positionne d’abord dans le champ technologique; 3 secteurs sont beaucoup moins concernés dans l’innovation quelque soit le type, les transports, la construction et les services administratifs et de gestion aux entreprises :

Les sociétés exportatrices (66% contre 40 pour les non exportatrices) et les filiales de groupe (54% contre 43 pour les indépendantes) sont les plus innovantes ; noter que 25% des exportatrices ont introduit des produits nouveaux contre 6% pour les autres.

 

Les plus innovantes ont notamment 3 atouts : un recours plus fréquent à un soutien financier public et une coopération plus fréquente ((30%) avec d’autres entreprises, souvent fournisseurs ou appartenant à un même groupe, ou au monde de la recherche.

 

52% n’ont pas innové entre 2012 et 2014; 93% disent n’en avoir pas eu la nécessité: le marché de l’entreprise susciterait peu de besoin d’innovation. 7% ont envisagé d’innover, mais y ont renoncé en raison de l’’incertitude de la demande et du manque de moyens financiers, internes ou externes

 

Noter encore que l’innovation a généré un bénéfice environnemental en réduisant, par exemple, l’utilisation d’énergie, d’eau, de matière ou d’émission de CO2 par unité produite, ou encore en améliorant les processus de recyclage. Ces bénéfices ont été réalisés aussi bien au sein de l’entreprise qu’au niveau de l’utilisation ou de la consommation par l’utilisateur final (respectivement 38% et 28% des sociétés innovantes).

 

 

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Que dire de l’insertion des jeunes au travail ?

Environ 700 000 jeunes sortent chaque année du système de formation initiale; ces flux devraient se maintenir dans les années qui viennent.

Selon le Céreq, la quasi totalité des sortants de formation initiale (90%) se portent sur le marché du travail, ce qui correspond à l’arrivée de plus de 600 000 jeunes sur le marché du travail chaque année.  

 

Sur 40 ans, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans a fortement augmenté, passant de 7% à 24%; son évolution est beaucoup plus heurtée  (conjoncture) que celle des taux de chômage des classes d’âge plus élevé; le taux de chômage des jeunes entrants est 3,5 fois plus élevé que celui des adultes  

 

40% des 18-24 ans sont en étude ou stagiaire, 17% en CDI, 15% sont en contrat court, CDD ou intérim, 5% en apprentissage, 13% au chômage et 9% inactif (moyenne 2013-2015); note que 15% sont à la fois en étude et au travail (52% en apprentissage, 31% en emploi régulier, 15% en emploi occasionnel).

 

Ce travail en cours d’études est jugé très positif : 74% du fait d’apports de compétences professionnelles, 58% de relations professionnelles et aussi pour l’insertion professionnelle facilitée avec de meilleurs salaires à l’embauche; 75% l’ont mentionné systématiquement dans leur curriculum.  

 

7 ans après leur sortie de formation initiale en 2004, 85% des jeunes sont en emploi et 68% occupent un emploi à durée indéterminée ; la moitié des jeunes qui accèdent à l’emploi à durée indéterminée l’obtiennent en moins de six mois; mais ce délai est plus long pour les jeunes ayant un niveau de diplôme inférieur ou égal à bac+2,  

 

Les temps passés au cours des 7 premières années de vie active sont de 90% pour les diplômés du supérieur (accès au CDI, 3,3 mois), et 7% de temps au chômage, pour les jeunes issus du secondaire, 79% ont été passé en emploi (5,6 mois pour accéder à un CDI) et 13% pour le chômage; enfin ceux sans diplômés ont passé 60% de leur temps au travail (12,5 moins pour accéder) et 28% au chômage.

Rappelons aussi que 46% des CDI sont rompus avant un an. Mais il faut aussi rappeler que 45% des débutants ont un travail sans rapport direct avec leur formation; 1/3 pour l’ensemble des jeunes.  

 

Le capital social joue un rôle important dans l’insertion professionnelle des jeunes : les réseaux compensent pour partie leur manque d’expérience et l’absence d’information, qu’ils soient professionnels, familiaux ou amicaux, ils sont des canaux efficaces pour l’insertion (35% de la génération 2010 a trouvé son premier emploi dans une entreprise qu’il connaissait auparavant pour y avoir effectué un stage ou y avoir déjà travaillé).

Les moins diplômés sont ceux qui sont les moins insérés dans ces réseaux du fait de leur milieu social d’origine et de leur moindre expérience d’emploi pendant leurs études. Ils ont donc davantage recours aux intermédiaires publics de l’emploi pour s’insérer.  

 

Les différents types d’accompagnement :  

 

La tendance de fond est celle d’un renforcement de la place des missions locales: 70% des jeunes non diplômés sortis du système scolaire en 2010 ont eu un ou plusieurs entretiens avec une mission locale au cours de leurs trois premières années d’activité, contre seulement 45% en 2004. En 2015, 570 000 jeunes de 16 à 25 ans étaient accompagnés en missions locales.  

 

Le Contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) concerne chaque année 200 000 jeunes dont la moitié sans diplôme; le coût complet moyen de ce programme est d’environ 450 euros par mois. Douze mois après leur entrée, 50 % des jeunes bénéficiaires occupent un emploi et 25 % environ un emploi durable.  

 

La Garantie Jeunes repose sur un accompagnement très intense, puisque les quatre à six premières semaines sont à temps complet et accomplies intégralement en collectif. Cet accompagnement est assorti d’une allocation d’environ 450 euros, dotée également d’un mécanisme d’intéressement à l’occupation d’un emploi. Le dispositif s’adresse à des jeunes en grande précarité financière. Les premiers résultats quantitatifs montrent une dynamisation encourageante de l’accès à l’emploi et à l’emploi durable à la sortie du programme (14 mois en moyenne après l’entrée).  

 

L’Accompagnement intensif des jeunes (Pôle emploi) a concerné 80 000 jeunes en 2015. La moitié n’a jamais travaillé et le quart n’a exercé que de petits boulots. Le public accueilli est plus qualifié que celui des missions locales : 30% ont un niveau de formation de l’enseignement supérieur. Le nombre de jeunes accompagnés par chaque conseiller est limité entre 50 et 70. Une récente évaluation conduite par Pôle emploi montre des résultats positifs sur l’insertion dans l’emploi.  

 

Les dispositifs deuxième chance accueille 90% de jeunes non diplômés mais sélectionnés sur la manifestation d’une réelle volonté de s’engager; ils disposent d’un taux d’encadrement compris entre 5 et 20 jeunes par conseiller; aucune évaluation d’impact n’a jamais été conduite sur ces programmes.

 

Les Emplois d’avenir ont pour objectif de faciliter l’insertion sur le marché du travail de jeunes peu ou pas qualifiés en leur proposant un emploi à temps plein de longue durée (en général trois ans). Au point le plus haut – décembre 2015 – 130 000 jeunes bénéficiaient de cette mesure, dont les 3/4 dans le secteur non marchand; les 3/4 ont suivi une formation au cours de la 1ére année de contrat, mais ce qui est plus notable, c’est qu’un jeune sur deux a suivi une formation certifiante la 1ére année.  

 

Les contrats de génération propose une subvention d’environ 1 000 euros par trimestre pour l’embauche d’un jeune en CDI et le maintien d’un salarié senior. Entre 15 000 et 17 000 contrats ont été signés chaque année depuis la création; 6 % des contrats ont été utilisés dans le cadre d’une transmission d’entreprise.  

 

Ces programmes se caractérisent par une intensification et une individualisation des interventions. Pôle emploi a en particulier accentué le recours au numérique et les missions locales ont accru leur présence auprès des entreprises, quoique de façon hétérogène sur le territoire.  Mais le paysage des aides publiques s’est également complexifié, les règles de financement sont perçues comme instables par les entreprises, ce qui risque de se traduire par une moindre efficacité de ces politiques. 

Fin 2014, la part des emplois aidés parmi les emplois occupés par les jeunes atteignait 27,4% contre 25% en 2012; par ailleurs, 80% des emplois de jeunes sont concernés par des exonérations .

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Une comparaison de 3 profils d’independants

Méthodologie : 1 175 indépendants (sans salarié) consultés par internet du 20 juin au 28 juillet 2016, selon 3 catégories de populations : portage salarial, autoentrepreneurs et autres entrepreneurs (entreprise individuelle, SARL…), mais dont ne connaît pas le poids respectif dans le sondage ; le choix a été fait à partir d’un panel dont on ne sait rien, et qui ne me semble pas représentatif au regard des caractéristiques des profils des répondants. Ceci étant, nombre de réponses peuvent être utiles en termes de tendances, notamment celles en portage salarial dont peu d’enquêtes font état .

 

Eléments de profil :  

 

Portage salarial : Profil de l’indépendant : 62% d’hommes; 54 ans en moyenne (56% dans la tranche des 50-64 ans et 26% chez les 35-49 ans); 78% diplômés d’au moins un 2éme cycle d’études supérieures (dont 39% d’une grande école) Profil de l’entreprise : 66% y sont en activité principale et 66% dans une situation durable; 48% étaient juste avant actifs, 40% chômeurs ((les 2/3 de courte durée) et 10% retraités; les ex salarié étaient à 86% des  cadres; 52% sont en portage salarial depuis au plus 4 ans et 25% depuis plus de 10 ans; 82% ont choisi le secteur d’activité qui était le leur avant.

Conditions de vie : 28 heures hebdomadaires (57% au plus 35 heures, mais 14% plus de 50 heures); une protection sociale importante puisque les 3/4 ont une mutuelle maladie, 47% une assurance chômage, 40% une assurance RCP, 39% une protection retraite et 29% une épargne salariale.

Mode de travail : 95% travaillent surtout à domicile et 57% chez le client. 33% travaillent en équipe: 90% travaillent pour bonne part en B2B; leurs clients sont alors pour 62% des grandes entreprises et pour 55% des PME. 45% ont de 1 à 2 clients réguliers et 43% de 3 à 9. le chiffre d’affaires annuel est en moyenne de 40 K€ (33% moins de 10K€, 23% de 10 à 30K€, 25% de 30 à 70K€ et 19% 70K€ et plus); le revenu net est de 32K€ (47% ont plus de 30K€)  

 

Autoentrepreneurs :

Profil de l’indépendant : 59% d’hommes; 44 ans en moyenne (25% moins de 35 ans, 39% de 35 à 49 ans; 36% 50 ans et plus); 40% sont diplômés d’au moins un 2éme cycle du supérieur (dont 9% de grande école), 22% d’un 1er cycle, 21% du bac et 17% du CAP/BP ou moins (en très net décalage avec ce que l’on sait de cette population);

Profil de l’entreprise : 70% sont en activité principale et 70% en situation, durable (en très net décalage avec ce que l’on sait des autoentrepreneurs): 51% étaient avant actifs (dont 33% salariés du privé et 8% ex chef d’entreprise), 28% chômeurs (25% de courte durée), 20% inactifs (dont autre que retraité 19%); les ex salariés étaient pour 45% des employés/ouvriers, pour 29% des techniciens et des agents de maitrise et pour 26% des cadres; 48% sont dans ce régime depuis 4 ans au plus, mais 20% depuis 10 ans au moins alors que ce régime n’existe que depuis 8 ans (serait-ce qu’ils auraient changé de régime?).  49% ont choisi un autre secteur d’activité que le leur.

Conditions de vie : 33 heures hebdomadaires (48% au plus 35 heures et 21% 50 heures et plus); une protection médiocre puisque 57% ont une assurance maladie, mais seulement 37% une assurance RCP, 24% une protection retraite et 20% rien du tout. Mode de travail : 65% travaillent surtout à domicile et 30% chez le client. 74% travaillent surtout en B2C; 47% ont au plus 4 clients réguliers et 27% plus de 10. Le chiffre d’affaires moyen est de 16 000€ (9 000 en général pour cette population); le revenu net est en moyenne de 15K€ dont 49% moins de 10K€ et 37% des 10 à 30K€.    

 

Autres entrepreneurs :

Profil de l’indépendant : 53% sont des hommes (en très net décalage avec ce que l’on sait de cette population); 48 ans en moyenne (50% moins de 50 ans et 47% de 50 à 64 ans); 59% ont un diplôme d’au moins le 2éme cycle du supérieur (dont 23% une grande école) et 12% au plus le CAP (là encore en fort décalage).

Profil de l’entreprise : 83% sont en activité principale et 80% en situation durable; 64% étaient avant actifs (dont 48% salariés du privé et 8% chefs d’entreprise), 22% chômeurs (64% de courte durée) et 14% inactifs; les ex salariés étaient pour 57% des cadres, pour 22% des techniciens et agents de maitrise et pour 21% des employés/ouvriers; 32% sont en activité depuis 4 ans au plus, 22% entre 5 et 9 ans et 46% 10 ans et plus.  64% ont choisi le secteur d’activité qui était le leur avant.

Conditions de vie : 30% au plus 35 heures, 38% 50 heures et plus ; une protection sociale moyenne avec 72% une mutuelle maladie, 54% une assurance RCP, 41% une protection retraite et 8% une épargne salariale, 10% une assurance chômage.

Mode de travail : 69% travaillent surtout à domicile et 31% chez le client. 8% travaillent en équipe. 57% travaillent surtout en B2B; 43% ont au plus 4 clients réguliers et 35% 10 et plus. Le chiffre d’affaires moyen est de 68 K€ (39% moins de 30K€, 32% de 30 à 70 et 29% plus de 70K€); le revenu net moyen est de 30K€ dont 29% moins de 10K€, 37% de 10 à 30K€ et 33% au-delà.  

 

Un dénominateur commun, la vision de l’indépendance : la liberté (entre 44% et 52%) et l’autonomie (17% à 26%). et un niveau élevé de satisfaction de ce choix  (entre 80% à 92%, dont très 45 à 48%), d’optimisme quant à son activité et son avenir professionnel (de 73% à 80%); 84 à 89% sont fiers d’être travailleurs indépendants (dont très 45 à 48%), un moyen de prouver sa valeur (67 pour le portage dont 25 très, mais 74 à 81% dont très 43 à 47% pour les 2 autres groupes). Les mots clés, issus d’une réponse libre, confirment ces constats :

la quasi-totalité déclarant être prête à retenter l’aventure (de 89% à 95%).  Les notions de défi, d’enrichissement personnel et de fierté sont exprimées par chacune des catégories. 84% des bénéficiaires du portage encourageraient une personne de leur entourage à choisir cette formule contre 76% de autoentrepreneurs et 65% des autres entrepreneurs. Peu envisagent le changement de statut (un peu plus les autoentrepreneurs, 32% contre 20 à 24% pour les autres)  

 

Toutefois, 29% des portés, mais plus largement 4 autoentrepreneurs et autres entrepreneurs sur 10 ont également cité au moins un élément négatif dans ce qui fait leur image de l’indépendance. Précarité et manque de protection sociale (15 à 19%), difficultés de prospection (7-10%), montant des taxes et charges (2 à 10%), solitude (6-7%) et stress (4-6%) font partie du vécu de l’indépendant.  

 

Trois grandes difficultés sont communes – la conquête de clients – la variation de revenus – l’organisation de l’activité. Concernant les deux premières, elles sont plus fortement exprimées chez les autoentrepreneurs (79% et 69% les citent comme une difficulté) et les autres entrepreneurs (74% et 68%); ces deux populations subissent plus fortement la difficulté à séparer vie professionnelle et vie privée (50% et 57%), à obtenir des financements (50% et 45%) et à gérer l’administratif (42% et 48%).

L’accompagnement dont profitent les portés semble dont permettre de réduire l’exposition à une partie des difficultés liées à l’indépendance.    

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Les libéraux : des revenus qui vont de 11 600 à 388 700€ annuels

Entreprises libérales : entreprises (au sens des unités légales) du secteur marchand hors services financiers et d’assurances (mais y compris auxiliaires de services financiers et d’assurances) exerçant une activité libérale. Les entreprises correspondant aux professions réglementées sont prises sans condition d’effectif ; les autres ont un effectif salarié inférieur à 20.

 

En 2014, 845 125 entreprises libérales classiques (51%en santé, 42% dans le technique et 7% dans le droit) et 234 670 autoentrepreneurs (84% dans le technique, 15% dans la santé et 0,6% dans le droit).

 

71% sont en entreprise individuelle (91% en santé;, 78% en droit mais 47% en technique); les Sarl et les SAS sont le fait des libéraux du technique (respectivement 39% et 12% dans ce  secteur); les sociétés civiles professionnelles sont surtout la fait du droit (mais elles n’y sont que 10% des libéraux du droit).

 

Elles emploient 796 800 salariés (53% dans le technique, 35% en santé et 12% en droit) dont 72% sont des femmes (58% seulement en technique); 24% sont cadres, 27% professions intermédiaires, 44% employés et 5% ouvriers. 79% des entreprises libérales n’ont pas de salarié, 16% de 1 à 5, 4% davantage; le droit est l’activité qui emploie plus souvent 6 salariés et plus (8,5% de ces entreprises), suivi du technique avec 5,3%.

 

Les densités en libéraux sont plus fortes en Ile-de-France et Paca (14 et plus pour 1000 habitants), plus présents dans le sud ouest et sud est (entre 1,4 et 14) et le moins en Normandie et Centre (moins de 8,5).

 

Ces professions ont produit 205Md€ dont 150Md€ pour les moins de 10 salariés en moyenne 180 K€ par entreprise); 49% du chiffre d’affaires est le fait de la santé, 41% du technique et 10% du droit; le chiffre d’affaires moyen par entreprise pour les moins de 10 salariés est de 193K€ pour le droit, 191K€ pour la santé et 165K€ pour le technique.

 

La valeur ajoutée y est de 105,5Md€ (49% en santé, 37% en technique et 14% en droit),  et de 156K€ par entreprise;  la valeur ajoutée par entreprise (dans les moins de 10 salariés) est le plus élevé dans le droit (135K€), puis la santé (104K€) et enfin le technique (69K€).

 

Les libéraux pèsent 5,4% du chiffre d’affaires du secteur marchand et 10,7% de la valeur ajoutée et les investissements 13,891Md€ dont 60% sont financiers, 20% incorporels et 19%corporels.

 

Profils: 54% sont des hommes et 46% des femmes;  les femmes ont plus souvent moins de 40 ans (36% contre 23% des hommes); les 40-50 ans sont proches (femmes, 27% et hommes 25); par contre les hommes sont plus souvent âgés de 50 ans et plus (52% contre 37).

Les professions les plus nombreuses sont :

Noter les écarts importants en termes de revenu annuels : 

-Les professions réglementées de 65 000€ environ pour les avocats, les commissaires priseurs et le vétérinaires à 167 900 pour les notaires avec une fréquence entre 75 000 et 110 000€ (2 exceptions aux extrêmes, les greffiers de commerce avec 388 700€ et les architectes avec 36 300€)

-Les métiers hors ordres notamment de la santé (entre 18 300 pour les psychologues  et 45 000 pour les infirmiers et les kine

-les métiers du technique entre 21 000 et 30 000€ (exception : les agents d’assurance avec 91 800€, et à l’autre extrême les moniteurs de ski 11 600, les professeurs de musique 13 600€).

 

149 355 entreprise libérales ont été crées en 2014, dont 84 032 comme autoentrepreneurs 

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Forte hausse des créations en janvier (+12% comparées à janvier 2016)

En janvier, on dénombre 53 819 créations d’entreprises dont 31 755 créations classiques (59% des créations), en hausse de 11,7% au regard de décembre 2016 et de 37,3% pour les autoentrepreneurs, soit pour l’ensemble des créations une hausse de 20,9%.

Par contre, si l’on observe les créations de janvier 2017 comparées à celles de janvier 2016, la hausse est importante tant pour les microentreprises (+12%) que pour les créations classiques (+11,4%) conduisant à une hausse totale de 11,7%.

Cette information doit être quelque peu relativisée dans la mesure où l’INSEE n’a pas corrigé les mois 2016 de novembre et de décembre, comme elle le fait chaque mois pour les 10 premiers mois de l’année; janvier regroupe donc les créations brutes du mois et les régularisations de novembre et décembre.

 

De ce fait, il m’a paru utile de comparer les 3 derniers mois connus, et ce sur 6 périodes; cette approche permet de confirmer un nette hausse entre novembre/décembre 2016/ janvier 2017 et les 5 périodes précédentes (proches en créations totales) : la hausse moyenne est de 7,8%; les créations classiques ont sans cesse progressé. On rejoint de fait le nombre de créations totales à fin 2012, mais avec une forte progression des créations classiques (+28,5%) et une baisse des autoentrepreneurs (-24,4%).

3 groupes d’activités ont beaucoup perdu d’autoentrepreneurs au cours des 4 périodes observées; le % d’autoentrepreneurs diminue de moitié dans le flux des créations totales au sein de la construction, l’industrie et le commerce (comparaison à partir de l’indice base 100 en fin 2016/débit 2017) :

4 groupes constitués des services aux entreprises et aux particuliers comptent un % élevé d’autoentrepreneurs qui diminue modérément ou demeure stable entre les 4 périodes, alors que celui ces entreprises classiques a plutôt progressé :

3 groupes comptent peu d’autoentrepreneurs  (entre 10 et 24% du flux des créations) et n’y ont connu qu’une baisse légère; par contre le flux des créations classiques a nettement progressé; on y trouve les finances/assurances, l’immobilier et les HCR :

Consulter aussi l’Informations rapides de l’Insee N°38 de février 2017 “Rebond des créations d’entreprises en janvier 2017 “.

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Le chiffre de l’E-commerce progresse de 14% en 2015

L’E-commerce aux particuliers (7% du commerce de détail)

 

64,9Md€ de chiffre d’affaires en France, contre 691Md€ en Chine, 537 aux USA, 157 en Grande-Bretagne, 96 au Japon, 59,7 en Allemagne, et seulement 18,2 en Espagne et 16,6 en Italie. Malgré un taux d’équipement Internet équivalent à la moyenne européenne (83%), le taux d’e-acheteurs en France est de 12 points au-dessus de la moyenne européenne (65% versus 53%).

46% des internautes Français ont déjà acheté à l’étranger et 50% des vendeurs en ligne ont vendu à l’étranger.

 

On compte en France, en 2015, plus de 182 000 sites marchands actifs en hausse de 16% sur un an (une estimation de 200 000 en 2016). 85% du chiffre d’affaire passe par 5% des sites (Amazon, Cdiscount, Fnac, e-Bay, voyage SNCF…); noter que 44% des sites ont moins de 100 transactions par an et 0,6% plus de 100 000. 39% ont eu recours à des sites collaboratifs (34% pour l’hébergement, 32% pour des achats en direct aux producteurs, 29% pour du covoiturage).

 

86% ont demandé la livraison à leur domicile, 68% en point relais, 25% en mise à disposition dans le magasin de l’enseigne, 25% dans un bureau de poste, 12% sur le lieu de travail. Il a fallu en moyenne 5,3 jours entre la commande et la réception.

 

Le panier moyen est de 78€ (en baisse de 4,5% au regard de 2014), avec 22,9 transactions en ligne soit 1 780€ annuels. La dépense en voyages et loisirs est de l’ordre de 238€ par commande en ligne, celles en articles ménagers de 224, et celles de produits technologiques de 208. La culture et le divertissement ont le panier moyen le plus bas (30,67€), les produits relatifs à la santé / bien-être / soins 47,84€, la mode 70,82, alimentaire 76,03, et le bricolage 99,10€.

En 2014, le nombre d’emplois salariés directs dans les entreprises de plus de 10 personnes atteignait 112 000 emplois; 57% ont augmenté leur effectif au cours de 2015. 52% prévoit également une augmentation en 2016.

 

35,5 millions de personnes ont acheté via l’E-commerce (+850 000 acheteurs en un an), dont 6,6 millions via leur mobile. 2 secteurs y sont très présents (le tourisme, les produits culturels).

En 2015, le chiffre d’affaires est de 64,9Md€, pour 835 millions de transactions; le chiffre d’affaires est passé de 20Md en 2008 à 45Md en 2012, puis 56,8Md en 2014 (+14%); le nombre de transactions a progressé en un an de 19%; 80% ont payé par carte bancaire, 42% par portefeuille en ligne, 28% par chèque cadeau, 16% par carte bleus virtuelle, 15% par paiement en plusieurs fois et 14% par prélèvement bancaire.

Celui du m-commerce (mobile et tablettes) était de 6,4Md€, en progression de 40% par rapport à 2014 (il était de 1,1Md en 2012 et de 4,6Md en 2014). 34% ont acheté sur des places de marché, soit 9% des ventes en ligne.

 

L’utilisation du mobile : 44% Utilisent leur mobile pour flasher les QR-codes et/ou codes barres sur une publicité, un magazine, un tableau d’affichage,  43% en magasin pour s’orienter dans les rayons, comparer les prix, consulter les avis clients, consulter les caractéristiques techniques d’un produit, 32% autorisent la géolocalisation afin de recevoir des opérations promotionnelles personnalisées à proximité,  31% pour interagir sur les réseaux sociaux à l’occasion d’un achat; 29% sont en magasin mais achètent via leur mobile.

Noter que 49% ont consulté des avis consommateurs pour choisir le produit ou le site. 60% ont acheté ou vendu sur des sites mettant en relation.

 

L’E-commerce aux professionnels : 18% des ventes en B2B (7% depuis un site e-commerce, 11% depuis une solution e-procurement); une croissance attendue d’ici 2020 de 32%, soit 24% des ventes B2B. Ce sont 385Md€ (dont 330 en EDI) en France, contre 870 en Allemagne et 658 en Grande-Bretagne. 20% des entreprises achètent en B2B : 21% chez les moins de 10 salariés, 23 à 26% chez les 10 à 49 salariés, 31% chez les 50-249 salariés et 40 à 47% au-delà.

 

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2016 a connu une baisse des défaillances d’entreprise de 8,3%, retrouvant la situation de 2008

la défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou de grande instance. Cela ne recouvre donc ni les procédures amiables (mandat ad hoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation) ; Chaque année, en moyenne, les 2/3 des redressements Judiciaires ouverts sont convertis en liquidations Judiciaires. Les statistiques collectées ici comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro Siren et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. La date de défaillance retenue est celle de l’ouverture de la procédure, c’est-à-dire la date du jugement et non pas la date à laquelle ce jugement a été publié dans un journal d’annonces légales ou au BODACC. 

 

Le seul dernier trimestre 2016, en comparaison de la même période 2015, est en amélioration de 12%, juste sous le seuil des 14 000 procédures (13 971) qui n’avait plus été approché depuis fin 2007 (13 662).

 

En ce qui concerne l’année entière 2016, le nombre de défaillances est de 57 844 en diminution de 8,3% au regard de 2015; 68% sont le fait de liquidations judiciaires (une situation qui bouge peu entre 2007 et 2016), 30% de redressements judiciaires et 2% de plans de sauvegarde. On retrouve en 2016, une situation comparable à 2008. Noter aussi la nette baisse des emplois menacés par les défaillances (200 000 contre 268 400 en 2012).

 

93% des défaillances sont le fait de TPE (dont 73% dans les entreprises d’au plus 2 salariés); elles diminuent entre 2015 et 2016, moins dans les entreprises de 2 salariés ou plus (-5,3% contre 14 à 17% pour les autre tranches); à ce niveau, un doute subsiste quant à la comptabilisation des entreprises dont on ne connaît pas le nombre de salariés, celles ci étant classées dans la tranche de 2 salariés et moins, pouvant alors fausser ces résultats

 

Les liquidations y sont un peu plus nombreuses dans les moins de 3 salariés, que dans les tranches de taille supérieures; elles sont 72% au sein des moins de 3 salariés, 64% pour les 3-5 salariés, 57% pour les 6-9 salariés, 51% pour les 10-19 salarié et tombent à 30% pour les entreprises de 20 salariés et plus.

 

47% des défaillances sont le fait de jeunes entreprises (au plus 5 ans, mais seulement 18% pour les entreprises de moins de 3 ans), avec une tendance à plus de liquidations qu’en moyenne; les entreprises de plus de 10 ans ne sont que 29% des défaillances. Mais les moins de 3 ans ont connu la plus forte baisse des défaillances (-12,3% contre 4 à 9,6% pour les autres tranches de taille), notamment des liquidations (-14,8% contre des baisses de 2,4 à 9,6 pour les autres tailles).

 

En matière de forme juridique, les défaillances sont de loin le fait de sociétés (82%), notamment de Sarl (60%), mais les hausses entre 2015 et 2016 sont le fait des SA et SAS (en forte hausse dans les créations d’entreprise) avec une hausse de 20%; les défaillances dans les autres formes de société sont en hausse de 8,5%, alors que les Sarl, non comprises dans ces sociétés autres, sont en baisse de 14%. Les défaillances des entreprises en nom individuel sont aussi en baisse de 10% (en baisse aussi au sein des nouvelles entreprises).

 

En termes d’activités, les défaillances sont les plus nombreuses dans la construction (27,9% des défaillances 2016), puis le commerce (24,4%, 38,1% si l’on intégrait les HCR dans le commerce), et ensuite les services aux entreprises (15,4% si l’on intègre l’informatique et la communication), devant les services aux personnes (10%).

5 activités ont connu les plus fortes baisses entre 2015 et 2016 : les agences immobilières (-25,8%), le commerce de détail de bricolage et d’équipement du foyer (-23,7%), l’hébergement (-20%), les activités de sécurité (-18,2%) et le commerce de gros/courtage (-16,4%).

Par contre 2 activités ont connu des hausses ; les transports de voyageur (+31,2%) et les activités informatiques (+5,9%); alors que 5 autres activités n’ont pas profité de ces baisses : la santé et le commerce de détail d’habillement (0%), le commerce et réparation auto (+0,5%), les activités artistiques et récréatives (-1,5% ) et l’éducation (-1,5%).

 

Enfin quelques régions se sont distinguées : –pour des baisses plus importantes : Franche-Comté (-21,7%), Poitou-Charentes (-20,7%), Centre/Val de Loire (-18,9%), Haute-Normandie (-16,8%), et Pays de Loire (-15,1%) –Ou pour des hausses : la Corse (+23,6%), l’Alsace (+5,2% dont +9,2% pour les liquidations) et la Picardie (-1,8%)

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Guides

“15 recommandations pour aller plus loin … Synthèse du groupe de travail « comment réduire les délais de paiement » Edition 2017 “, Charte relations fournisseur responsables, Le Médiateur des Entreprises,

 

“COMMENT REGLER UN LITIGE AVEC MA BANQUE ? “, mini guide les clés de la banque, janvier 2017

 

“Lancement du nouveau site internet aides-entreprises.fr, la base de données de référence des aides publiques aux entreprises “ communiqué de presse du MINISTERE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES, DIRECTION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES  du 10 février 2017

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Etudes, rapports et propositions non commentés

“VERS UNE NOUVELLE  RELATION DES  CLIENTS AVEC LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES “, Ministère de l’Economie et des Finances, dossier de presse, 8 février 2017

 

“Comment les structures de l’insertion par l’activité économique concilient-elles leur mission d’accompagnement et leur activité ?”, Dares, document d’études N°205, février 2017

 

“Portrait statistique des principales conventions collectives de branche en 2014”, Dares Résultats N° 008, février 2017

 

“Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016”, Dares Indicateurs N°004, janvier 2017

 

“À18-19ans, la  moitié des jeunes envisagent leur avenir professionnel avec optimisme”, Insee Première N°1633, février 2017

 

“FRANCHIR LE PAS DE L’ENTREPRENEURIAT, 9 propositions”, publication d’un réseau entreprendre 2017

 

“17 MESURES POUR FAIRE DE LA FRANCE UNE DESTINATION ATTRACTIVE POUR LES TOURISTES SENIORS “, rapport au 1er Ministre, décembre 2016

 

“Pour un renouveau du travail indépendant”, livre blanc 2017, Fédération des autoentrepreneurs,

 

“Vade-mecum des aides d’État, édition 2016”,

 

 

 

 

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500 entreprises ont connu une croissance annuelle entre 11 et 288% entre 2012 et 2015

“Les 500 surdoués de la croissance 2017”, une étude de statista : 10 000 entreprises (repérées dans Infogreffe, bureau Van Dick, les Echos…), au vu de leur chiffre d’affaires ont été contactées par courrier puis téléphone pour dévoiler leur chiffres; pour être éligible, il fallait avoir dépassé 100 000€ en 2012 et 1,5M€ en 2015, être indépendante, grandir principalement de façon organique et accepter de fournir des données chiffrées certifiées par le chef d’entreprise ou le directeur financier. De ces faits, certaines entreprises sélectionnées n’ont pas voulu répondre et n’ont pas été retenues.

 

Les 500 sélectionnées au final employaient 60 000 personnes en 2012 et plus de 100 000 fin 2015. Les secteurs d’activité sont multiples et pas nécessairement “nouveaux”.

Le taux de croissance annuel moyen des 50 premières s’étale entre 288% et 99%. en 2012, celui des 50 suivantes entre 99 et 71%; pour les 400 autres, il s’étale entre 71 et 36%.

 

Le nombre de salarié au démarrage: pour les 100 premières montre une répartition proche qu’il s’agisse des 50 premières ou des suivantes :  en 2012, 79% ont moins de 10 salariés, 15% de 9 à 19 salariés et 2 davantage; fin 2015, les 1-9 salariés ne regroupe plus que 29% des entreprises, alors que les 9-19 sal regroupent 23% des entreprises, les 20-49 salariés 29% et les 50 à 249 salariés 18%: l’évolution de l’emploi salarié y est importante.

En matière de localisation (siège de l’entreprise), la moitié sont en Ile-de-France (davantage dans les 50 premières, 60% contre 42 pour les 50 suivantes), suivies de 4 régions, l’Occitanie (plus présentes dans les 50 premières), Auvergne-Rhône-Alpes, Paca et Nouvelle Aquitaine.

Constats est fait au fil des années qu’une majorité de ces surdouées de la croissance s’arrête brusquement de grandir à partir d’une certaine taille. Selon le cabinet Bain, 1/6 des nouvelles entreprises de forte croissance sont encore en activité 10 ans après.

 

Selon l’un de ces “champions”, la raison de ces fortes croissances tient au fait de “faire la révolution culturelle dans nos têtes”; 3 ingrédients ont permis à ces entreprises de se démarquer :

-Une équipe de direction très forte, qui a muri longtemps le projet:  “gérer une entreprise, ce n’est pas un one-man-show”, une équipe complémentaire, capable de gérer des problèmes complexes

-Ouvrir le capital : “pour investir, il faut aller chercher du capital à l’extérieur

-“Pour attirer des talents dans une petite structure qui grandit, il faut associer les salariés au succès, c’est à dire partager la richesse” Les atouts de la France : avant tout la formation, notamment dans le domaine technologique, nécessaire dans un monde où les ruptures sont très liées aux technologies, puis les infrastructures, un accès au capital risque; mais il faut savoir gérer l’hyper croissance et savoir changer des taille (franchir la barre des 10 salariés, celle des 50…)  

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Les prestataires des services aux ménages sont en légère baisse

En 2015, l’activité dans le secteur des services à la personne continue de reculer (-1,6% après -1,2% en 2014); elle résulte d’une diminution des heures rémunérées par les particuliers employeurs (-3,3%, après -2,5% en 2014) seulement partiellement compensée par la hausse continue de l’activité prestataire (+0,8% après +0,7% en 2014).

 

En 2015, l’emploi d’intervenants par des particuliers employeurs, le mode de recrutement prédominant, représente 57% des heures rémunérées de services à la personne. Les heures rémunérées en emploi direct ou via un organisme mandataire diminue de 3,3% en 2015, davantage qu’en 2014 (-2,5%), alors que l’activité des organismes prestataires progresse de 0,8% (après +0,7% en 2014). 915 000 intervenants salariés ont été employés par des particuliers (directement ou par l’intermédiaire d’un organisme mandataire) et 415 300 intervenants, salariés ou non salariés par des prestataires.

 

Un intervenant travaillant pour un organisme public effectue en moyenne 281 heures contre 222 heures dans une association et 193 heures dans le privé (micro-entrepreneurs 139 heures).

 

L’activité prestataire est assurée par les associations pour 56% des heures rémunérées mais leur part baisse de 1,6 point en 2015; celle des organismes publics avec 10% des heures rémunérées;  celle des entreprises privées prestataires 34% (32% en 2014 en hausse de 7,4%).  L’activité des micro-entrepreneurs  (7 920 soit 41% des prestataires privés) augmente de 8% entre 2014 et 2015, même si elle reste encore marginale (1% des heures prestataires).

 

Les activités réalisées diffèrent selon le type d’organismes:

-Les associations et les organismes publics fournissent essentiellement des prestations d’aide aux personnes âgées (60% de leur activité, mais -8,8 points en 5 ans pour les organismes publics) et de ménage et de repassage (entre 23 et 31%).

-L’activité des entreprises privées prestataires (hors micro-entrepreneurs) est plus diversifiée : assistance aux personnes âgées (34%), ménage/repassage (29,5%), petit jardinage et le bricolage (11%),  garde d’enfants (11 %). Les micro-entrepreneurs se spécialisent dans le ménage et le repassage (38%), le petit jardinage et le bricolage (28%) et les cours à domicile et le soutien scolaire (23%)

En ce qui concerne les heures des salariés des particuliers employeurs, 19% sont des aides à domicile, 12% la garde des jeunes enfants et 69% d’autres taches (ménage, repassage).  

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L’entrepreneuriat et les intentions de créer au sein des régions

Méthodologie: 3009 personnes de 18 ans et plus interrogées par internet entre le 4 et le 11 janvier 2017 (marge d’erreur entre 0,8 et 1,8% selon le % de répondant). On ne connaît rien d’autre sur le profil des personnes interrogées et surtout le nombre d’enquête par région et les modalités de redressement utilisées. Le travail d’analyse peut conduire à des interprétations différentes des auteurs de l’étude; c’est le cas ici.

 

9% des répondants ont déjà créé ou vont créer de manière sûre et 19% en ont envie (47% pour les 18-24 ans). 5 à 12% disent avoir déjà crée ou envisagent de le faire de manière sûre (rappelons que les non-salariés sont de l’ordre de 10% de la population active); les régions du sud  et de l’ouest y sont les plus nombreuses (9 à 12%), celles du nord et de l’est moins nombreuses (5 à 7%), et suivent en cela le taux de création connu.

 

Les 2 principaux secteurs de prédilection sont :

– les services à la personne  avec 32%, mais 37% pour les femmes et 26% pour les hommes, et par ailleurs 43% pour les salariés du public contre 28% pour ceux du privé,

-le commerce et l’artisanat avec 27%, mais 36% pour les ouvriers,

-puis le tourisme (17%), la restauration (15%), le conseil et la communication (10%), internet, l’économie collaborative et les télécom (10%), l’industrie et l’énergie (7%), la R&D et le High Tech (6%), l’agroalimentaire et l’agriculture (5%), les activités de finance et d’assurance (4%).

L’analyse des réponses est peu facile: il s’agit d’une part de l’opinion des personnes, ayant chacune sa définition des secteurs proposés; d’autre part , les dénominations de secteur d’activité différent des nomenclatures habituellement utilisées;, rendant difficile des comparaisons enfin, on peut s’étonner que la construction n’y figure pas…

 

Par contre, interrogées sur les secteurs porteurs, les réponse s’écartent du champ des intentions de créer, les secteurs plus traditionnels (commerce-artisanat notamment) font l’objet d’envie forte de création, mais ne sont pas jugés comme secteur porteur, alors qu’internet, la High Tech, l’énergie et les services à la personne sont jugés porteurs, mais avec des envies modérée d’y créer ; question de non compétences dans ces domaines pour y créer, qui conduit à choisir des secteurs moins porteurs ?

Interrogées sur les raisons qui inciteraient à devenir entrepreneurs, ce sont toujours les mêmes qui s’expriment l’indépendance (exprimées comme telles avec 25%), Mais aussi la liberté de gérer son temps (12%), le fait de créer son emploi (7%) de ne plus avoir de chef (6%) soit un total de 53%, puis la passion du métier (30%), devant le fait de gagner plus d’argent (36%).

 

“Les préoccupations que vous auriez si vous deviez créer” (s’agit-il de tous les répondants?) sont celles déjà bien connues : les difficultés administratives (37%, selon les régions entre 29 et 39%) et le financement (37%); viennent ensuite les doutes sur la rentabilité (30%, mais 39 en Bourgogne/Franche-Conté et 37 en Hauts de France ), l’évolution des lois (28%), les doutes sur le fait d’avoir trouvé la bonne idée (17%) et l’environnement économique (16%), et enfin le fait de trouver le personnel adapté (13%).

 

53%, s’ils devaient créer leur entreprise, le ferait à leur domicile, 29% dans de espaces partagés (co-working, pépinières); 18% loueraient ou achèteraient des locaux ad hoc. C’est en Ile-de-France que l’option espace partagé requiert le plus de sollicitation (37% contre 29 en moyenne)

 

Interrogés sur l’image qu’ils ont des autoentrepreneurs, 68% (78% les 18-24 ans) jugent ce statut bon (dont 6% très bon) et 31% mauvais (dont 4% très mauvais); en ce qui concerne les start up, 68% (80% les 18-24 ans) estiment que c’est une chance pour l’économie française. La région la moins favorable en ce qui concerne ces 2 types de création est la Normandie, alors que celle la plus favorable pour l’autoentrepreneur est l’Occitanie et celle pour les start up, l’Ile-de-France.

 

64% des répondants jugent leur région propice à la création (dont 13% très propice); la réponse ne permet pas de savoir si cette opinion favorable est le fait de la dynamique économique, de l’attractivité ou des acteurs et mesures prises en faveur des entrepreneurs; sans doute une approche globalisante de ces différents facteurs.

l’Ile-de-France est en tête du palmarès (80% dont très propice 26%), devant Auvergne-Rhône-Alpes % dont très (74% dont très 16) et Pays de Loire (72% dont très 9); sans doute aussi parce que ces régions sont jugées favorables aux entreprises innovantes (72% pour l’Ile-de-France, contre 64 en moyenne); ceci étant seulement 56% des répondants s’installeraient en Ile de France (le taux le plus faible, moyenne 65%), contre 78% pour la Bretagne (le taux le plus élevé).

Noter que 65% des répondants s’installeraient dans leur région, mais aussi que 24% choisiraient une autre région (Paca est souvent cité, tout comme la Bretagne, sans doute plus pour le climat que pour les opportunités de marché); 11% le feraient à l’étranger (19% pour les 18-24 ans).

 

Le tableau ci-dessous tente de classer les régions selon les opinions formulées, (en les notant au regard de la moyenne); le paradoxe est que la région considérée la plus propice à la création, y compris innovante et à souhaiter avoir recours aux espaces partagés pour créer (l’Ile-de-France) est aussi celle que les locaux souhaiteraient le plus quitter; il y a sans doute risque de confondre entre opinion générale sur une région et opinion spécifique du créateur en face de son marché.

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Selon l’Acoss 1,1millions d’autoentrepreneurs avec une recette moyenne mensuelle de 1 150€

Définitions : est considéré comme administrativement actif, un micro-entrepreneur ayant été immatriculé avant ou pendant la période et non radié au cours de cette période, qu’il ait déclaré ou pas un chiffre d’affaire positif. Est considéré comme économiquement actif un micro-entrepreneur ayant déclaré un chiffre d’affaire positif sur la période étudiée. Les informations statistiques sur les micro-entrepreneurs  sont issues du système d’information décisionnel de l’Acoss et des Urssaf, depuis 2009, via des alimentations mensuelles, France entière hors Mayotte. Les données utilisées ici sont issues d’une extraction au 31/12/2016.

Précision sur le régime des micro-entrepreneurs : la loi Pinel du 18 Juin 2014 a créé un régime unique, simplifié, en fusionnant au 1er janvier 2016 les régimes du micro-social (AE) et du micro-fiscal. Ce régime devait s’appliquer automatiquement au 1er janvier 2016. Toutefois, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 est revenue partiellement sur ces dispositions : les travailleurs indépendants bénéficiant des régimes fiscaux de la micro entreprise qui relevaient au 31 décembre 2015 du régime social de droit commun, ont été maintenus dans ce régime, sauf demande contraire.

Précision sur les radiations : à compter du 1er janvier 2016, les radiations automatiques interviennent au 31 décembre après deux années consécutives sans chiffre d’affaires;  les radiations d’office en cours d’année ont ainsi été suspendues dès le début de l’année 2015, ce qui peut conduire à un chiffrement “inexact” du nombre micro-entrepreneurs immatriculés.

 

En 2015, dans 95,4% des cas, les radiations sont consécutives à une absence de déclaration de chiffre d’affaires ou de chiffre d’affaires nul pendant 8 trimestres consécutifs; 1,9% sont la conséquence d’un dépassement de seuil et 2,7% pour d’autres motifs; à compter du 1er janvier 2016, ce type de radiation intervient au 31 décembre après deux années consécutives sans chiffre d’affaires.

 

Fin juin 2016, le nombre de micro-entrepreneurs inscrits, ayant ou non déclaré un chiffre d’affaire, est de 1 119 000. Il augmente de 4,8% sur un  (+ 51 000), soit un rythme nettement plus faible que celui enregistré un an plus tôt (+ 9,8% fin juin 2015), “du fait de la hausse “mécanique” des radiations.

 

En ce qui concerne les immatriculations l’écart est important avec l’Insee et s’accroit: modalités différentes d’enregistrement, activités non prise en compte par l’Insee?

Fin juin 2016, 644 000 micro-entrepreneurs sont économiquement actifs (57,5% des inscrits) et déclarent un chiffre d’affaires trimestriel moyen de 3 446 euros, en hausse de 4% sur un an. Le chiffre d’affaires global atteint 2,219Md€ au 2éme trimestre 2016 (+ 9,4% en glissement  annuel fin juin 2016, après +10,1% fin juin 2015).

 

Un tableau plus détaillé permet de préciser ce qu’il en est par secteur; notons qu’en ce qui concerne les professions libérales, le nombre d’immatriculés est de 350 300 (avec 107 900 immatriculations sur les 12 derniers mois, mais 79 900 radiations); 58,4% sont économiquement actifs avec un chiffre moyen de recettes au 2éme trimestre 2016 de 3 342€. Les artisans et commerçants sont 769 000 immatriculés (avec 211 700 immatriculations sur les 12 derniers mois, mais 188 400 radiations);  57,1% sont actifs économiquement avec un chiffre moyen de recettes au 2éme trimestre 2016 de 3 495€.

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7% des créations non autoentrepreneurs sont employeurs au démarrage

Quelques ajouts sur les créations 2016 à partir de la note Insee Première

 

Les créations de sociétés s’accroissent de 10% (188 800 inscriptions en 2016 contre 172 000 en 2015); c’est leur plus importante hausse depuis 2009, année d’instauration du régime de l’autoentrepreneur.

En 2016, 56% des sociétés nouvellement créées sont des SAS, contre 48% en 2015, après 39% en 2014 et 30% en 2013); 33% des SAS sont à associé unique ou unipersonnel, après 27% en 2015 et 20% en 2014. Les SARL sont 40% après 48 en 2015 et 57% en 2014.

La SAS attire par la liberté laissée aux actionnaires dans la rédaction des statuts et le régime social du dirigeant  (le président de la SAS ne relève pas du Régime social des indépendants, contrairement au gérant majoritaire d’une SARL) et la fin de l’obligation de l’intervention d’un commissaire aux comptes lorsque le chiffre d’affaires est inférieur à 2M€, ce qui explique que les SAS unipersonnelles sont plus nombreuses que celles avec plusieurs associés.

Précisions par ailleurs sur la forte hausse dans les transports (+56% en 2016, après +46% en 2015 et +35% en 2014); cette hausse est notamment le fait des “autres activités de poste et de courrier », incluant la livraison à domicile (13 500 créations en 2016 soit 1/3 des créations de cette activité,  après 3 900 en 2015 et 1 900 en moyenne chaque année depuis 2009); les micro-entrepreneurs y représentent 90% des créations. Le transport de voyageurs par taxi/VTC est le deuxième poste avec 13 400 créations en 2016 (après 10 200 en 2015 et 6 900 en 2014); les sociétés y constituent 53% des créations. Les créateurs y sont les plus jeunes (29 ans dans les entreprises individuelles contre 37 ans en moyenne)

 

Tous types d’entreprises confondus, les créations s’accroissent dans toutes les régions, (excepté en Guyane, à Mayotte et Centre-Val de Loire); la hausse est particulièrement importante en Île-de-France (+13%), où 29% des créateurs installent le siège de leur entreprise en 2016 (contre 27% en 2015); par ailleurs, les inscriptions dans le transport de voyageurs par taxi et les «autres activités de poste et de courrier» expliquent près de la moitié de la hausse des créations en Île-de-France; de plus, les 3/4 des créations dans ces deux activités s’y réalisent.

 

Les créations dans l’information et la communication et les activités spécialisées, scientifiques et techniques représentent respectivement 47% et 42% des créations dans ces secteurs en 2016. C’est aussi la région où les créations sont le plus souvent sous forme sociétaire (40% contre 32% en province).

 

En 2016, si l’on exclut les micro-entrepreneurs, 7% des créations sont employeurs en baisse (8% en 2015, 13% en 2009); ces employeurs sont 17% des créations dans les HCR, 11% dans la construction et 9% dans l’industrie”;  ces employeurs démarrent en moyenne avec 2,6 salariés (2,5 en 2015), et 3,5 dans l’industrie”

 

 

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Pôles de compétitivité, quels résultats ?

En 2012, 8 983 entreprises (au sens unité légale) font partie de pôle de compétitivité; les petites entreprises y sont largement majoritaires en nombre (de l’ordre de 72%, les PME 17%, les ETI 10% et les grandes entreprises 1%. Celles qui exercent des activités de R&D est beaucoup plus faible en moyenne chez les PME (à peine 1/4) que chez les ETI (presque 60%) et chez les grandes entreprises (plus de 68%); dans le total des dépenses de R&D effectuées, la part relative des ETI et des grands groupes se monte à 42% et 48,5% respectivement, contre à peine plus de 9% pour les PME.

En 2012, chacune d’elles a reçu en moyenne 160K€ d’aides publiques supplémentaires du fait de son appartenance aux pôles, et a accru ses dépenses de R&D de quelque 500K€, dont 300K€ sont autofinancés. L’appartenance aux pôles a été bénéfique très tôt aux activités de R&D des PME : un effet positif net est observable dès 2007 pour leur personnel de R&D et dès 2008, pour leur autofinancement, les financements publics reçus et l’augmentation du nombre de brevets.

 

L’appartenance aux pôles a été bénéfique très tôt aux activités de R&D des PME : un effet positif net est observable dès 2007 pour leur personnel de R&D et dès 2008, pour leur autofinancement, les financements publics reçus et l’augmentation du nombre de brevets. Contrairement aux PME, les ETI et les grandes entreprises ne retirent aucun financement public supplémentaire de leur appartenance à un pôle. Il semble donc que seules les PME aient été incitées par les pôles à participer à plus de projets collaboratifs qu’avant l’existence des pôles.

 

L’effet de levier sur les dépenses de R & D autofinancées est significatif pour 2 groupes représentant 44 pôles sur les 71 labellisés;  l’un se caractérise notamment par la présence de grandes entreprises étrangères investissant en R & D;  pour l’un, présence d’entreprises à forte intensité en connaissance; pour l’autre, des PME ayant adopté des stratégies de niche,

 

Chaque entreprise membre des pôles compte 2,4 personnes supplémentaires en 2007 et 5,9 en 2012, par rapport au groupe de contrôle (entreprises semblables n’appartenant pas à un pôle). Cela correspond à une hausse de 15,5% de cette catégorie de personnel en 2007 et de 27,5% en 2012. Alors que cet effet est observable dès 2007 pour les PME, il n’apparaît que plus tardivement pour les ETI et les grandes entreprises.

 

Pour compléter l’évaluation de la politique menée, il conviendrait de disposer d’éléments d’appréciation supplémentaires concernant d’autres effets attendus ou d’autres facteurs explicatifs, en particulier les impacts sur les territoires, les liens avec la formation, les qualifications et les compétences et la mesure des effets en aval de la politique des pôles. Au plan international, certains experts considèrent qu’il faut au moins une décennie pour que les politiques de cluster portent leurs fruits.  

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ESS, une évolution positive tant du coté entreprises sociales que du grand public

Méthodologie :  Opinion Way a mené en pro bono pour Ashoka une enquête sur la perception de l’entrepreneuriat social auprès des entrepreneurs sociaux et du grand public en France.

Un échantillon de 82 entrepreneurs sociaux a été interrogé en ligne par questionnaire auto-administré sur système CAWI entre le 15 septembre et le 7 octobre 2016. Un échantillon de 1011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus a été constitué selon la méthode des quotas (critères :  sexe, âge, catégorie socio-professionnelle, catégorie d’agglomération et région de résidence); cet échantillon a été interrogé en ligne par questionnaire auto-administré sur système CAWI entre les 14 et 15 septembre 2016.
Les résultats doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitude : entre 4,4 et 10 points pour l’échantillon d’entrepreneurs sociaux, entre 1,5 et 3 points pour celui du grand public.

 

Les problèmes environnementaux et sociaux à résoudre en priorité ne sont pas perçus de la même façon entre les entrepreneurs sociaux et le grand public. Pour le grand public, le chômage est le problème le plus urgent à résoudre (54%), devant la délinquance (32%), la pauvreté (31%) et l’éducation (23%); pour les entrepreneurs, le changement climatique et la cohésion sociale (respectivement 44% et 43%).

 

Les entrepreneurs sociaux estiment qu’ils sont les acteurs les plus efficaces pour y répondre (66%), devant la société civile (21%), les pouvoirs publics (10%) et les entreprises (3%). Le grand public positionne les entreprises sociales comme l’option la plus innovante (34%), devant la société civile (27%), les pouvoirs publics (22%) et les entreprises (14%).

 

Noter que  depuis 2000, l’emploi privé dans l’ESS a progressé de 24%, contre 4,5% dans le secteur privé hors ESS; près de 600 000 emplois sont à renouveler d’ici à 2020 en raison des départs en retraite. 93% des entrepreneurs sociaux envisagent de recruter l’année prochaine.

 

Les facteurs de motivation pour l’ESS sont toujours plus marqué chez les 18-24 ans : 71% pour consommer autrement (vs 65% l’ensemble des répondants)  59% pour y travailler (vs 41%) de l’ensemble des interrogés), 51% pour agir comme bénévole (vs41%) et 45% pour lancer leur propre activité (vs 24%).

 

Pour développer davantage l’entrepreneuriat social, les entrepreneurs concernés estiment que :

leur notoriété est encore insuffisante puisque 39% du public en connaissent le terme ESS et 63% celui d’entrepreneur social.

Les moyens financiers manquent (43%); 35% sont sans cesse à la recherche de fonds privés et 33% souvent

-Le partenariat avec les entreprises fait défaut (27%); en direction des entreprises et des pouvoirs publics, 70% souhaiteraient une conception en commun de nouveaux produits/service, 60% des débouchés accrus pour leurs produits ou services, 45% des soutiens financiers

– la complexité des questions administratives et juridiques (17%).

Le manque de soutien financier et la complexité des procédures s’expliqueraient par le manque de lisibilité des systèmes d’accompagnement des entrepreneurs sociaux plutôt que par leur carence.

 

Ceci étant 32% jugent très bonnes et 61% assez bonnes les perspectives de développement en France, des chiffres proches pour le développement international (30 et 54%)

 

L’étude cite ensuite une dizaine d’exemples.

 

 

 

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Le capital immatériel est le patrimoine de l’entreprise

Méthodologie : enquête auprès de 1 000 TPE et PME par Gilles Lecointre.

 

Le capital immatériel correspond à tout ce qui participe à l’existence de l’entreprise, tout ce qui la qualifie (par opposition à ce qui la quantifie) et la singularise par rapport à ses concurrents. Il peut s’agir de ses marques, de sa notoriété, de son image, de ses produits, de son positionnement, de son savoir-faire, de sa clientèle (nombre, fidélité, concentration), de sa puissance commerciale (zone de chalandise, réseaux de vente et de distribution), de ses modes de relation avec la concurrence et les fournisseurs, de son modèle d’organisation, de son capital humain (attachement à l’entreprise, qualification, climat social), de son potentiel de développement, ou encore de la personnalité de son dirigeant (âge, origine de la propriété, style de management, goût du risque). L’ensemble de ces éléments permettent d’appréhender l’identité d’une entreprise, son histoire, ce qui la fait fonctionner, autrement dit son « véritable » patrimoine.”

 

Il existe une relation proportionnelle entre la qualité du capital immatériel et le taux de croissance du chiffre d’affaires (près de 10 points de croissance annuelle) .

3 points sont essentiels :

-La qualité du produit, le savoir-faire particulier de l’entreprise, qui constitue sa compétence distinctive

-Le modèle d’organisation :  qualification du personnel employé, procédures de travail codifiées, qualité du climat social (particulièrement important) , style de management ouvert.

-Un lien très fort avec la clientèle.

 

 

 

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Entreprises familiales : spécificités de développement et de management

Méthodologie : 959 répondants à une enquête en ligne entre le 1er mai et le 30 juin

47% des entreprises ont plus de 50 ans et 16% moins de 20 ans; 33% des propriétaires sont la 1ére génération, 48% la 2 ou 3émes et 19% la 4éme; 31% des dirigeants sont de la 1ére génération, 51% de la 2 et 3émes et 18% de la 4éme. 84% des répondants sont membres de la famille.

En terme de contrôle familial, 68% ont 100% des parts de l’entreprise, 28% de 50 à 99% et 4% de 25 à 49%. 6% sont cotées en bourse.

Les 2/3 ont au plus 249 salariés : 23% des entreprise ont moins de 50 salariés, 42% de 50 à 249 salariés, 17% de 250 à 1 000 et 18% plus de 1 000 salariés.  

 

72% sont confiantes pour les 12 prochains mois (75% en 2015, 70% en 2014 contre 54% en 2013, 58 en 2015, 54 en 2014 et 43% en 2013) ; il a été stable pour 30% et a reculé pour 16% (31% en 2013).

 

Le chiffre d’affaires a augmenté au cours des 12 derniers mois pour 54%; parmi celles qui ont connu une hausse de leur chiffre d’affaites,  les 2/3 font état d’une hausse entre 6 et 25%, 7% au-delà et seulement 28% moins de 5%.

 

Les plus grandes entreprises affichent de meilleurs résultats que les plus petites : hausse du chiffre d’affaires (74 vs 47%), du nombre de salarié (60 vs 34%). 76% se montrent optimistes quant à la croissance de leur chiffre d’affaires au cours des 12 prochains mois (58% pour les plus petites entreprises).

 

76% ont des activités à l’export; leur chiffre d’affaires a progressé dans 65% des entreprises (50 à 59% pour les années antérieures).  

 

Le nombre de salariés a progressé dans 47% des entreprises (46 en 2015, 48 en 2014 et 40% en 2013); il n’a baissé que dans 9% des entreprises (24% en 2013).  

 

73% pensent investir dans l’année à venir (84% les grandes entreprises); les projets d’investissement se focalisent d’abord sur l’activité principale de l’entreprise (78%), puis l’innovation et les nouvelles technologies (52%), mais aussi la recherche de talents (47%), l’investissement à l’international (40%) et la prise en compte de la diversification des produits/services (28%).  

 

Les principales difficultés rencontrées sont l’instabilité politique (37% dont le souci du Brexit), la guerre des talents (37%, ce qui est nouveau au regard de l’enquête 2013), la concurrence accrue (36%), la baisse de rentabilité (33%) et l’augmentation du cout du travail (32%), alors qu’elles déclarent ne pas rencontrer de difficultés pour leur financement.  

 

Ce qui doperait leur croissance,

*c’est d’abord la simplification des règlementations : simplification du droit du travail (30%),  allégement des procédures administratives (27%), simplification de la fiscalité (21%)

*des couts allégés : les aides sur les couts de main d’œuvre (29%), la baisse des impôts (21%) et un dispositif fiscal et administratif favorable aux transmissions familiales (17%)

*un développement des infrastructures (12%)  

 

Leurs priorités pour les 2 prochaines années :

*améliorer la rentabilité (57%) , de loin la 1ére *Augmenter le chiffre d’affaires (34%) et la part de marché, notamment à l’export (22%)

*Développer l’innovation (25%), développer de nouveaux produits (17%) Attirer de nouveaux talents (18%), former le personnel (13%)

 

36% prévoient un changement stratégique dans les 12 prochains mois, dont 20% le transfert à la prochaine génération : préparation transmission de la direction opérationnelle (18%), nomination d’un PDG extérieur (10%), transmission de l’entreprise à la prochaine génération (9%), vente de l’entreprise (8%), transmission de la gouvernance à la prochaine génération (8%); d’où pour 92% l’importance d’un bonne communication intergénérationnelle, alors que 35% craignent des conflits familiaux.

 

Noter que les 3/4 des entreprises emploient des cadres dirigeants extérieurs à la famille.   En termes de gouvernance, 88% ont mis en place des mécanismes de gouvernance officiels; les entreprises disposent d’outils tels :

*un conseil d’administration (73%),  un comité stratégique ou consultatif (22%)

*un pacte d’actionnaire (46%), un conseil de famille (22%), une charte familiale (21%)

*une politique pour promouvoir des dirigeants non familiaux (30%), des cadres familiaux (18%), un plan de succession pour le PDG (22%), les autres dirigeants (17%), les membres de la famille impliqués dans l’entreprise (14%), voire pour accueillir/former ces derniers (11%).          

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