Archives annuelles : 2017

3 300 étudiants candidats au statut d’étudiant-entrepreneur en 2016

En 2016, 3.300 étudiants se sont déjà portés candidats à l’obtention du statut d’étudiant- entrepreneur, contre 1.884 en 2015 et 923 il y a deux ans. En 2016, 2.267 dossiers ont été acceptés, 60% de plus qu’en 2015. 29 pôles répartis en France et Outremer y contribuent.

Le dispositif, présenté comme unique en Europe, permet aux étudiants de dégager du temps pour tester leur idée, de bénéficier d’avantages, en termes de protection sociale, de réduction pour les transports ou de logement. Les étudiants bénéficient d’un double tutorat, assuré par un membre du monde académique et par un spécialiste de l’entreprise, dirigeant ou conseiller en financement.

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La Médiatisation du crédit a conforté 1 048 entreprises dans leur activité; 85% sont des TPE

En 2016, 2 780 entreprises ont saisi le Médiateur, 68% des dossiers ont été acceptés; 1 638 ont été instruits et clos; 1 048 entreprises ont été confortées dans leur activité, préservant 12 768 emplois; 183M€ de crédits ont été débloqués. Ce sont 105 médiateurs territoriaux et 1 200 tiers de confiance.

Les cas d’inéligibilité correspondent pour l’essentiel à des sociétés réorientées vers les procédures judiciaires en raison de leurs difficultés financières trop avancées.

 

Entre 2008 et 2016, 21 561 entreprises ont été confortée dans leur activité (392 402 emplois préservés); 6,4Md€ ont été débloqués; 61% des médiations ont été réussies.

 

La part de TPE dans les saisines (85%, mais 79% en 2008-2009) conduit à intervenir sur des besoins de financement toujours plus réduits (175 k€ en moyenne); les 10-50 salariés sont 12%.

Les encours sont pour 58% inférieurs à 50K€, 16% entre 50 et 100K€, et 19% au moins 150K€.

En termes de profil sectoriel, 43% sont le fait de services (dont HCR 12%, transports 6%), 25% du commerce, 15% la construction et 11% l’industrie.

 

Suivent des fiches par région pour décrire l’activité de la Médiation du Crédit

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Les emplois aidés en 2015 sont à 58% un effet d’aubaine pour le secteur marchand

Une définition assez stricte utilisé dans cette étude du contrat aidé, alliant plusieurs dimensions : un contrat dérogatoire au droit commun, pour lequel l’employeur bénéficie d’aides, un accès à réservé aux personnes rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi

 

Quel est le profil des emplois aidés en 2015 ?

54% des femmes, des âges différenciés (33% moins de 26 ans, 49% entre 26 et 49 ans et 18% 50 ans et +); des niveaux de formation plutôt faibles (37% au plus le CEP, 25% le CAP/BEP, 22% le bac et 16% supérieur au bac); au  regard du chômage (12% non inscrit, 30% moins de 12 mois, 27% entre 12 et 23 mois et 32% 24 mois et plus); 31% étaient bénéficiaires de minima social.

 

Les effets

Pour 54% en l’absence d’aide, l’embauche n’aurait pas eu lieu (19% pour le secteur marchand et 64% pour le non marchand), mais pour 29% l’aide a été un effet d’aubaine (58% pour le secteur marchand), l’embauche aurait de toute façon eu lieu et pour 17% l’embauche (23% pour le secteur marchand) aurait eu lieu soit avec une autre personne, soit plus tard.

Les anciens bénéficiaires sont plutôt satisfaits de leur passage dans ces dispositifs : 6 mois après leur sortie de CUI, 74% des anciens bénéficiaires trouvaient que le contrat aidé leur avait permis de se sentir utile et de reprendre confiance (particulièrement pour les bénéficiaires d’un contrat non marchand);  mais les effets à moyen terme, sur l’emploi semblent plus mitigés faute d’un suivi des bénéficiaires sur une période plus longue pour s’assurer de leur insertion à l’issue du contrat.

 

 

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Bilan 2016 de Bpifrance

8,4Md€ DE PRETS BANCAIRES PRIVES GARANTIS PAR BPIFRANCE (+5 %), dont 2Md€ en délégation  complète aux banques partenaires, pour un total de 61 238 entreprises; un objectif de 8,7Md€ en 2017

6,7Md€ DE CREDITS A L’INVESTISSEMENT (+10%) pour 6 199 entreprises dont 3 400 en prêts sans garantie,  5,6Md€ de financement à court terme (en baisse de 117M€) et 1,3Md€ pour 6 041 entreprises dans le cadre de l’innovation

2,4 Md€ D’INVESTISSEMENT EN CAPITAL (+31 %)

74.000 FINANCEMENTS D’ENTREPRISES

24,4MD€ INJECTES DANS L’ECONOMIE

5.500 ENTREPRISES ACCCOMPAGNEES EN CONSEIL, FORMATION ET MISE EN RELATION : 2.100 missions de conseil, 250 événements et 45 sessions de formation; 31.000 personnes conseillées, formées ou encore mises en relation avec des partenaires ou clients potentiels

1Md€ de financement adossés à des partenariats régionaux.

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  • Bilan 2016 de Bpifrance
    Source : "ACTIVITE 2016 QUATRIEME ANNEE DE FORTE CROISSANCE ET CREATION D’UNE ACTIVITE D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES PAR LE CONSEIL, LA FORMATION ET LA MISE EN RELATION", Bpifrance, communiqué de presse du 31 janvier 2017

Une étude approfondie sur le financement des PME et TPE

Le financement bancaire vient après le recours aux fonds propres : le crédit bancaire pour les PME/TPE pèse entre 60% et 70% des financements empruntés; la situation est différente pour les ETI (autour de 40%) et pour les grandes entreprises (10% à 20%), qui recourent beaucoup aux obligations et à l’actionnariat.

 

L’encours de crédit bancaire aux PME/TPE s’élève à 385Md€ en décembre 2016 sur un total de 894Md€ selon la Banque de France (43%) et a bénéficié à 1,1 million de PME/TPE en France (25% des TPE/PME). L’encours de crédits bancaires aux PME/TPE a augmenté de 2,7% sur un an, contre + 4,4% pour l’ensemble des crédits aux entreprises (+ 10,2% pour ceux aux grandes entreprises et + 2,7% pour les ETI). Mais l’investissement des PME/TPE recule régulièrement depuis plusieurs années (- 6,5% en 2015) malgré des flux de prêts relativement abondants.

 

Une part de l’épargne dite réglementée (livrets A, livrets de développement durable, livrets d’épargne populaire) contribue à ce financement bancaire des PME. C’est la partie « non centralisée », c’est-à-dire conservée par les banques et non reversée à la Caisse des Dépôts. S’agissant de celle-ci, la loi fixe une obligation d’un pourcentage d’utilisation en faveur des PME/TPE. Cette utilisation est évaluée d’après les bilans consolidés des banques. Elle serait de 150 Md€ en 2015, selon l’Observatoire de l’épargne réglementée. L’obligation de financement des PME pour au moins 80% des ressources non centralisées a été respectée en 2015.

Par ailleurs, en France, l’épargne des ménages est pour une grande part investie en assurance-vie (1 632 Md€ fin décembre 2016 d’après la fédération française des assurances); une faible part alimente donc le financement des PME/TPE. Il apparaît utile qu’un dispositif, analogue à celui existant pour l’épargne réglementée collectée par les banques, puisse assurer qu’une partie des fonds et réserves de l’assurance-vie soit fléchée vers le financement des PME/TPE, y compris les associations employeuses.

 

Depuis plusieurs années, le financement des PME/TPE s’oriente vers une pluralité de modes alternatifs de financement au financement bancaire.

– Le premier d’entre eux concerne le financement participatif :  0,3Md€ ont été levés en 2015, dont 0,2Md€ en prêts; le taux de prêt est élevé par rapport au taux bancaire (7 à 8%) et une commission de 3 à 8%, parfois 10%, prélevée par la plate-forme sur le montant emprunté ; le rendement est attractif (de 4 à 12% par an) mais plus risqué.

– Le deuxième concerne les fonds d’investissement dédiés à la prise de participation dans des entreprises non cotées notamment pour accompagner la transformation des PME en ETI sur une période donnée (5 à 10 ans) selon le cycle de vie de l’entreprise (capital-innovation, capital-développement, capital transmission et capital-retournement): 10 Md€ en 2015, 1 600 entreprises (78% sont des PME et TPE, avec une forte prégnance sur le segment du capital développement des PME).

– Le troisième est le placement privé auprès d’investisseurs institutionnels : 2Md€ en 2015

– Le quatrième concerne la bourse et se matérialise par les plates-formes de transaction boursière Alternext (non réglementée) et Euronext (réglementée); 200 PME y sont cotées. (1Md€) ,

– Le cinquième concerne les business angels :  4 500 business angels ayant investi 0,04Md€ en 2015 dans près de 400 PME/TPE (à comparer avec le Royaume-Uni où 20 000 business angels ont investi 0,3Md€ en 2015).

– Le sixième concerne les plates-formes d’aide à l’entrepreneuriat comme par exemple les réseaux Initiative France, France Active, ADIE ou Réseau Entreprendre : 50 000 entreprises concernées

-Enfin le crédit inter-entreprises : près de 100Md€ par an. Mais les délais de paiement sont nettement plus élevés que dans certains pays européens, et  pèsent 16 Md€ par an;  en Allemagne, 72,1% des entreprises payaient leur fournisseurs sans retard, contre 34% en France, la moyenne européenne se situant à 40,9%. Bpifrance propose le service Avance +, avance de trésorerie, insuffisamment connu de la part des PME et des TPE (7 000 clients de Bpifrance pour 12Md€ de créances dont 80% relèvent du secteur public)..

 

En termes d’obtention de crédit au 3éme trimestre 2016, 23% des PME ont demandé un crédit d’investissement et 11% des TPE;  93% des PME et 82% des TPE ont obtenu au moins 75% du crédit demandé. 37% des PME et 7% des TPE ont demandé un crédit de trésorerie; 83% des PME et 69% des TPE ont obtenu au moins 75% du crédit demandé. Mais une partie des dirigeants pratiquent l’autocensure, notamment les les dirigeants des TPE.

Les taux sont plus élevés pour les PME indépendantes, beaucoup plus faibles pour les grandes entreprises et les holdings, et se situent à un niveau intermédiaire pour les PME filiales de groupes; le taux d’intérêt moyen des crédits pratiqués aux PME est de 1,79% en France en novembre 2016, soit en nominal 0,5 point en-dessous de la moyenne de la Zone euro.

Les charges financières comptent pour 40% dans les entreprises de moins de 20 salariés (dont 21% pour les intérêts bancaires), 27% pour les 20-249 salariés (dont 14% pour les intérêts bancaires) et 37% pour les plus de 250 salariés.

 

Pour suivre les clientèles PME et TPE, l’organisation des banques est segmentée comme suit :

– les chargé.e.s d’affaires « entreprises » pour les PME et les plus importantes des TPE, avec un suivi dans les agences, appuyé le cas échéant par des pôles spécialisés ;

– les chargé.e.s d’affaires « professionnel.le.s » pour la majorité des TPE, suivies en agence, souvent  également en charge du suivi des particuliers

La stratégie commerciale des banques peut sembler insuffisamment orientée vers les TPE\PME; les dernières données sociales disponibles sur les banques adhérentes à la Fédération des banques françaises (banques commerciales essentiellement) montrent que les chargé.e.s d’affaires professionnel.le.s représentent 4% des effectifs en 2015 contre respectivement 4,5% pour ceux.celles en charge des entreprises et 18% pour ceux.celles dédié.e.s aux particuliers.

Si Bpifrance est globalement appréciée par les dirigeants de PME, elle reste encore peu lisible pour les dirigeants de TPE, même si la grande majorité de ses 80 000 clients par an sont des PME/TPE : 21 257 PME et 56 803 TPE :

La banque publique se positionne sur les défaillances de marché et en accompagnement des banques, notamment les garanties pour les TPE.

Sur le volet du capital-investissement et de l’innovation, Bpifrance est devenu le principal acteur français du segment du capital-risque et de l’amorçage. Elle intervient notamment dans des PME désireuses d’ouvrir leur capital (tickets compris entre 250K€ et 13 000K€ soit +78% par rapport à 2012).

Sur le volet de l’innovation, les prises de participations ont progressé de 48% entre 2013 et 2015), avec notamment le Fonds national d’amorçage. un fonds de fonds qui réalise des investissements dans des fonds d’amorçage investissant eux-mêmes dans des start-up et des jeunes entreprises innovantes.

Sur le volet du financement, BPI demeure un acteur de taille limitée sur le crédit aux PME/TPE, avec 3,6% de l’encours total des crédits bancaires en 2015. Les prêts de Bpifrance ne sont en principe attribués qu’en cofinancement de prêts bancaires associés, dans la majorité des cas à hauteur de « un pour un », les banques gardant la maîtrise de la décision finale d’accorder ou non leurs concours.

Dans le même esprit, jusqu’à 200 000€ de garantie, les banques disposent d’une délégation de garantie de Bpifrance depuis 2015; le volume des prêts bancaires ainsi garantis par Bpifrance est de 8,4 Md€ en 2016, dont 2 Md€ en délégation complète de décision aux banques.

 

Le système bancaire allemand et l’accompagnement des entreprises du Mittelstand industriel offre un paysage très concurrentiel avec 2 080 banques indépendantes contre 590 en France; les délais de paiements y sont bien meilleurs qu’en France (en 2013, 83,2% des entreprises du Mittelstand sont payées à moins de 30 jours, en moyenne); on constate aussi un partenariat interbanque important, une forte présence des banques locales qui a lui aussi un profil d’entrepreneur enraciné sur le terrain) dans la relation d’affaires (dans 83% des cas, mais pas de façon exclusive, puisque les grandes banques sont présentes dans 72% des cas); les banques publiques et les banques de Land sont par ailleurs présentes en relation d’affaire dans 35% des cas.

Les points forts sont : proximité, long terme, confiance et responsabilité, un système public de financement de l’État-Région structuré autour de 3 organisations (banque publique d’investissement du Land, société de participation, banque de garantie et de cautionnement).

 

Suivent 23 recommandations.

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+4% d’encours de crédit aux TPE en 2016

À fin 2016, l’encours de crédits aux TPE progresse (+4% en glissement annuel), pour s’établir à 245,7 Md€. La tendance est portée par les crédits immobiliers (111,1Md€ et +5,1%), puis les crédits à l’équipement (117,2Md€ et +3,5%), bien avant les crédits de trésorerie (17,3Md€ sans progression).

Le taux d’intérêt moyen des crédits de montant unitaire inférieur à 250 000 euros diminue à nouveau (1,95%); il est de 2,9% en Allemagne, de 2,7% en Italie, de 2,5% en Espagne et de 2,6% en zone euro.

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Business Angels en 2016 : 415 opérations et 42,7 millions d’investissement

Source : données recueillies auprès des 72 réseaux membres de la Fédération France Angels

 

Sur plus 10 000 dossiers reçus, 4 500 business Angels (dont 500 femmes investisseuses) ont réalisé en 2016, 415 opérations de financement (+8% au regard de 2015) et 42,7 millions d’euros investis (+3,6%), dont 30% en Ile-de-France, 14% en Auvergne-Rhône-Alpes et 14% en Bretagne, mais seulement 0,7% dans les Hauts de France. Ces investissements ont permis la création ou le maintien d’environ 3 000 emplois.

 

41% des montants investis (18M€), avec un tour de table record de 614 000€ sont le fait de refinancements (26% en 2015).

L’effet d’entraînement est un facteur de plus de 3 (132M€ investis) dans les entreprises financées par les réseaux; les co-investissements se font entre réseaux de Business Angels, mais aussi avec des investisseurs individuels, des fonds d’amorçage, des fonds régionaux de co-investissement, des banques régionales et avec les acteurs du crowdfunding.

 

Cumulant 45% des montants investis et 45,5% des entreprises financées, le digital reste largement en tête; la santé et la biotech attirent 22% des montants investis (vs 17% en 2015), L’industrie 10%, l’énergie et la cleantech 7%.

 

Depuis 2001, ce sont 10 000 business Angels, 500M€ investis, 3 000 entreprises financées et accompagnées et 15 000 emplois crées ou maintenus.

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En 2016, une hausse de 13% de l’emploi interimaire au regard de 2015

À la fin du 4éme trimestre 2016, l’emploi intérimaire est en forte hausse (+7% par rapport à la fin du trimestre précédent, après +4,9 % au 3éme trimestre) : dans l’industrie (+7,2%, après +4,2 %), dans la construction (+6,1%, après +6,8%) et dans le tertiaire (+7,4%, après +4,7%). Sur l’année 2016, l’emploi intérimaire a donc augmenté de 13,1% (+76 100 intérimaires), accélérant par rapport à 2015 (+49 100, soit +9,2%). Cette hausse est principalement portée par les services (+16,7%), mais aussi la construction (+14,6%) et l’industrie (+9,5%).  Hors intérim, l’emploi salarié en France a augmenté de 0,8%, contre 1,2 % une fois l’intérim pris en compte.

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82% des TPE et 94% des PME ont obtenus au 1er trimestre 2017 leur prêt d’investissement

11% des TPE et 24% des PME ont sollicité au cours du 1er trimestre 2017 un crédit d’investissement et par ailleurs 7 et 6% un crédit de trésorerie.

 

L’accès aux crédits des TPE baisse après un quatrième trimestre fort :

82% des TPE obtiennent (en totalité ou à plus de 75 %) les crédits souhaités pour leurs investissements,(après 85% fin 2016) et 94% pour les PME au 1er Trimestre 2017; s’agissant plus particulièrement des crédits d’équipement, le taux d’obtention est de 84%.

66% des TPE accèdent aux crédits de trésorerie demandés (contre 70 % le trimestre précédent) vs 82% pour les PME.

Noter que les ETI sont 29% à avoir sollicité un crédit d’investissement et 9% un crédit de trésorerie; les taux d’obtention respectifs sont prés de 100% pour l’investissement et 91% (94% au 4éme T 2016) pour la trésorerie. Noter que les ETI ont accès au marché des titres privés.

 

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Paiements en retard : les comportements s’améliorent : 11,3 jours, un retard moyen historiquement bas

“En 1994, à la demande de l’observatoire des délais de paiement créé trois ans plus tôt, la Banque de France calculait le délai moyen de règlement fournisseurs à 71 jours ; le dernier rapport de l’observatoire mesure ces délais pour 2016 à 50 jours. Quasiment 20 jours de gagnés sur 20 ans ! Dans le même temps, Altares mesurait les retards à près de 20 jours fin 1994 puis à peine plus de 11 jours fin 2016. Quasiment 10 jours de moins sur 20 ans !”

Nota : il s’agit ici pour cette dernière donnée de retard de paiement et non des délais de paiement interentreprises contractuellement fixés.

 

Les sociétés commerciales payent leurs fournisseurs avec un retard de 11,4 jours soit à peine au-dessus de la moyenne globale (11,3 jours), les microentreprises de moins de 3 salariés, 11,6 jours en moyenne contre 14,4 jours pour les sociétés de plus de 250 salariés.

Si 40,5% des entreprises paient sans retard, 34% paient avec 1 à 15 jours de retard, 20% entre 16 et 30 jours de retard, 6% avec plus de 30 jours de retard. Ce sont les entrepreneurs individuels qui paient le plus avec 30 jours de retard (7,8%), devant les associations (5,5%), les sociétés (3,8%), les administrations de l’Etat (4,4%(, les collectivités territoriales (2,6%).

Dans les entreprises en nom propre, les retards sont contenus et proches de 8 jours chez les artisans mais dépassent 12 jours chez les commerçants voire approchent 17 jours pour les exploitants agricoles.

Le secteur associatif est atypique puisque si le retard moyen se réduit, il reste plus long (11,7 jours) chez les petites associations (moins de 3 salariés) que chez celles de plus de 250 salariés (9,7 jours).

Dans le secteur public, les collectivités territoriales paient avec un délais de retard de 8 jours (les plus petites sous 7 jours et les plus grandes, au-delà de 13 jours), soit les communes avec un retard moyen inférieur à 8 jours contre 12 jours pour les départements et près de 19 jours pour les régions.

 

Le bâtiment : 57% des entrepreneurs règlent leurs factures sans aucun retard, et un retard moyen de 8,2 jours. Le commerce de détail affiche un retard de 12,4  jours et des reports supérieurs à 30 jours de 7,6% contre 6,2% en moyenne. Globalement, dans le B2C les retards restent plus importants. L’industrie ramène le retard moyen sous 10 jours (62% reportent leurs règlements entre 1 et 15 jours) alors qu’1/3 respectent les délais; les services aux entreprises présentent un retard moyen de 13 jours bien au-delà de celui observé dans le bâtiment, le commerce ou l’industrie. Mais dans les transports hors fret routier, 20% paye à l’heure et 72% reportent les paiements de 1 à 15 jours.

 

L’ Allemagne et les Pays-Bas affichent 6,5 jours. En Allemagne, plus de huit entreprises sur dix payent leurs factures à l’heure. L’Espagne passe de 12,4 jours à fin 2016 alors qu’ils étaient au-delà de 23 jours au printemps 2010. La Belgique, 12,5 jours,  la Grande-Bretagne, 15,8 jours et l’Italie 18,5 jours.

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Les dirigeantes franchisées sont trés satisfaites de leur choix

Méthodologie : un panel de 103 répondantes issues de 26 réseaux de franchise  

 

Les dirigeantes franchisées :  Elles le sont depuis peu : 56% ont moins de 3 ans d’ancienneté dans le réseau, 33% de 3 à 5 ans. 51% ont plus de 45 ans; 84% vivent en couple; 82% étaient auparavant salariées; 83% ont changé de secteur d’activité.

La moitié ont apporté au moins 20K€ : 18% ont apporté moins de 10K€, 31% entre 10 et 20K€, 21% entre 20 et 40K€ et 30% plus de 40K€. 70% ont bénéficié d’un emprunt, 30% d’autres ressources.  

 

Le pourquoi de ce choix et celui de l’enseigne :  Pour 80% la motivation est l’envie d’être indépendante (mais 20% pour concilier vie professionnelle et familiale). La franchise permet pour 57% des dirigeantes de créer avec plus de facilité, pour 43% de ne pas être isolées, pour 39% de s’appuyer sur la notoriété d’une enseigne.

Il a fallu 6 mois en moyenne pour concrétiser le projet.

le choix de l’enseigne a été motivé pour 62% par les valeurs de la marque et la relation avec la tête de réseau, pour 36% par l’originalité du concept et de l’expertise métier, pour 34% la relation avec les franchisés et l’assistance du franchiseur;  de fait, 52% disent avoir eu assistance de l’enseigne, 21% de leur entourage et 12% d’experts professionnels.  

 

A ce jour, 90% des dirigeantes “se sentent chefs d’entreprise”, 94% ont atteint leur objectif, 73% renouvelleraient leur contrat à terme, 93% conseilleraient ce mode de création pour des femmes en reconversion.  

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8500 entreprises dans les 71 pôles de compétitivité; les 3/4 sont des PME.

En 2014, les 71 pôles de compétitivité comptaient environ 8 500 entreprises membres, auxquelles s’ajoutaient près de 1 150 établissements publics de recherche ou de formation. Ces entreprises employaient 1,7 million de salariés (dont 216 000 dans les PME), soit 7% de l’effectif salarié total du secteur marchand en France. 

 

75%  sont des PME (dont la moitié des moins de 10 salariés), 17% des ETI et 8% de grandes entreprises.  8% des établissements de PME et d’ETI membres des pôles appartenaient à des entreprises étrangères.(30 % des salariés).

36% des personnels relevaient de la catégorie des cadres et des professions intellectuelles supérieures, qui inclut notamment les chercheurs et ingénieurs dédiés à une activité de R & D (vs 21% des salariés dans les secteurs de l’industrie et des services aux entreprises).  

 

La moitié des PME membres des pôles de compétitivité avaient moins de dix ans d’existence; 14 % bénéficient du statut de jeune entreprise innovante (un tiers des JEI sont membres des pôles de compétitivité) . À l’inverse, les ETI y sont plus âgées que les ETI au niveau national (15% des ETI membres des pôles avaient moins de 10 ans, la proportion correspondante étant de 23% pour les ETI réalisant des activités de R & D au niveau national et d’un tiers pour l’ensemble des ETI des secteurs de l’industrie et des services aux entreprises).

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Sur les 12 derniers mois les créations ont progressé de 4,6% avec 563 000 créations

Les créations d’entreprises se chiffrent à 563 257 en données brutes pour les 12 derniers mois, en progression de 4,6% sur un an,(8,5% pour les non autoentrepreneurs et 1,9% pour les autoentrepreneurs); l’évolution est tout à fait significative entre 2011 et 2015 :

Toutes les formes juridiques de création d’entreprise ont progressé : les entreprises créées sous forme de société au cours des 12 derniers mois, ont progressé de 8,4%, celles en entreprise individuelle non autoentrepreneur de 8,7%, et les autoentrepreneurs de 1,9%.

 

L’évolution par secteur d’activité est nettement positive à l’exception des activités de la construction, du commerce et des services aux particuliers; plus intéressante l’évolution observée au regard de la moyenne des 3 dernières années, les écarts s’amplifient entre les activités plus intellectuelles et les activités traditionnelles moins favorisées. L’autoentrepreneuriat est en retrait, davantage là encore dans les activités traditionnelles, alors que le retrait est plus modeste, voire en, légére progression pour les activités plus intellectuelles; exception l’explosion des transports (VTC et livraisons à domicile) :

 

La forte ou la faible présence des autoentrepreneurs ne se décline pas avec l’évolution favorable ou défavorable :

 

 

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les créations nouvelles à 5 ans affichent un taux moyen de pérennité de 60%

Source : Sine, dispositif permanent d’observation d’une génération de nouvelles entreprises tous les 4 ans. Parmi les 138 000 entreprises, hors auto-entrepreneurs, créées au premier semestre 2010, 118 000 unités sont incluses dans le champ de l’enquête, qui couvre l’ensemble des activités économiques marchandes non agricoles. L’échantillon utilisé pour les enquêtes relatives à la génération 2010 contient 52 000 entreprises, qui ont été enquêtées à trois reprises : en 2010, en 2013 et en 2015.    En 2010,  264 000 créations d’entreprises ont été enregistrées en France (hors auto-entrepreneurs); 5 ans après, 60% sont encore actives, contre 52% pour celles crées en 2006 et 53% en 2002. Les nouvelles entreprises de 2010 ont plus fréquemment des caractéristiques favorables à la pérennité : plus de sociétés (61% contre 47) , un investissement initial plus élevé (13% ont mobilisé 80 000€ ou plus, contre 7%). Cette évolution de profil des entreprises créées entre les cohortes 2002, 2006 et 2010 s’explique partiellement par la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur en 2009. Au cours des 3 premières années le taux de pérennité chute de 10 points, puis de 7 et de 4 pour la 4éme et 5éme année en ce qui concerne la génération 2010 :

Le taux de pérennité est favorable aux entreprises en société et aux professions libérales (entre 66 et 74% à 5 ans), mais moins favorable pour les entreprises sous forme de personne physique, notamment pour les commerçants (42% contre autour de 50% pour les artisans et les artisans commerçants); noter la faible pérennité des agents commerciaux (30%), un “lieu de passage”.
De même le taux de pérennité à 5 ans est plus favorable aux activités “intellectuelles” (services aux entreprises, santé, éducation) avec des taux de l’ordre de 65 à 75% à 5 ans, alors qu’il l’est beaucoup moins pour les activités plus traditionnelles, et plus “physiques”, telles la construction, le commerce, les services à la personne (entre 52 et 61%); là encore le décalage entre création en société et personne physique est nette, quelque soit l’activité :
Le montant des capitaux de départ est lui aussi signifiant (taux plus faible pour des montants de capitaux faibles avec 54%, taux bien plus élevé, 72% pour un montant d’au moins 80 000€) :
Enfin en ce qui concerne l’emploi (1er semestre 2010), on constate une perte d’emploi entre le flux de démarrage  et la situation 5 ans après, mais l’emploi salarié s’est accru de 65%, malgré la disparition de 40% des entreprises et de 50% des non salariés (parmi lesquels on trouve notamment des conjoints) :
Tout comme pour les taux de pérennité, le flux d’emploi est positif (écart entre le flux de démarrage et le flux 5 ans après) pour les activités “intellectuelles” et négatif pour les activités “traditionnelles” et beaucoup plus “physiques” :
La pérennité d’un projet dépend également de la capacité de son créateur à faire face aux difficultés et à les anticiper: un créateur sans expérience dans son nouveau métier a 56% de chances de perdurer au moins 5 ans,contre 65% pour un créateur qui a plus de dix ans d’expérience dans un métier identique. En 2010, seuls 37% des créateurs se lancent dans une activité différente de leur métier principal (contre 43% en 2006). 30% des créateurs 2010 ont plus de 10 ans d’expérience, contre seulement 25% en 2006.   Enfin, il y a peu de différences de pérennité selon le niveau de diplôme, excepté pour les diplômés du troisième cycle (54% vs 69%).    

SOMMAIRE

Les TPE employeurs comptent 3 millions de salariés

Source :  enquêtes activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre 

 

Au 31 décembre 2015, les TPE de 1 à 9 salariés (plus d’un million d’entreprises) regroupent 20% de l’emploi salarié du secteur concurrentiel, soit 3 millions de salariés (hors intérimaires et stagiaires), avec en moyenne 3 salariés mais plus de la moitié d’entre elles en emploient 1 ou 2.

 

Les salariés de certains secteurs d’activité sont très présents au sein des TPE (50% des salariés du secteur marchand sont localisés dans les services aux personnes, 38% dans les HCR), alors qu’ils sont seulement 6% dans les transports, 10% dans l’information/ communication et au global 19% au 31/12/2014 :

Les salariés à temps partiel sont plus présents dans les activités de commerce/HCR, éducation et arts et activités récréatives; les emplois aidés sont plus souvent localisés dans les activités arts et activités récréatives, peu dans les activités finances ou immobilières :

Les salariés à temps partiel sont plus souvent présents dans les TPE (28,5% contre 15,9 chez les 10 salariés et plus), notamment chez les employeurs de 1 ou 2 salariés (35 à 40%) que chez les 3 à 9 salariés (22 à 28%) ; par contre les emplois aidés sont plus présents chez les 2 salariés et plus :

 

Noter que 39% des salariés des TPE sont localisés dans l’artisanat qui compte prés de 400 000 entreprises et 1,2 million de salariés. notamment dans la construction (94% des salariés des TPE de la construction) et “l’industrie” (87%).

 

Les femmes représentent 48% des salariés des TPE, un peu plus que pour l’ensemble du secteur marchand (44%), mais 77% dans les activités des arts, spectacles et 69% dans les autres activités de service des TPE.

 

La durée hebdomadaire moyenne de travail déclarée est de 36,2 heures (vs 36,5 pour les 10-19 salariés et 35,6 pour les 10 salariés et plus); Ils ont plus fréquemment une durée hebdomadaire de travail supérieure à 39 heures (24% contre 9,2% dans les entreprises de 10 salariés ou plus).

SOMMAIRE

Sans grand changement au fil des enquêtes : la moitié des auto-entrepreneurs exercent une autre « activité » ; leur âge moyen est de 47 ans ; prés des 2/3 exercent dans les services (notamment aux entreprises) ; la moitié en tirent moins de 30% de leurs revenus ; 33% y consacrent au moins 80% de leur temps.

17% des personnes interrogées ne sont plus auto-entrepreneurs, majoritairement parce qu’ils ont abandonné (42%) ou ont cessé parce que cela ne marchait pas (32%) ; seul 6% disent avoir été radiés, alors que 18% ont changé de statut (soit 3% des auto-entrepreneurs interrogés).

 

Les 2/3 de ceux toujours en activité souhaitent conserver ce statut ; 15% envisagent d’arrêter et 20% évoluer vers un statut d’entreprise classique (24% dans moins d’un an). 43% sont des femmes ; 42% ont plus de 50 ans (dont 19% plus de 60 ans), 28% de 40 à 49 ans, et 30% moins de 40 ans (dont 12% moins de 30 ans), avec un âge moyen de 47 ans, prés de 10 ans de plus que les autres créateurs.

 

La moitié « exerce » par ailleurs une autre activité (29% comme salariés, 19% sont retraités dont 39% des ex cadres, 2% sont étudiants) ; 9% disent être chômeurs et 41% ne sont qu’auto-entrepreneurs (dont 47% de femmes et 64% dans le BTP).

 

63% sont localisés dans les services (dont 39% dans les services aux entreprises et 24% dans les services aux particuliers) ; 19% le sont dans le commerce, 13% dans le BTP et 5% dans l’industrie.

 

La moitié y consacre moins de la moitié de leur temps (31% moins de 30% de leur temps, 15% entre 30 et 50%), et 33% au moins 80% de leur temps ; ceux qui consacrent le plus de temps sont dans le BTP, ou envisagent de changer de statut à terme.

 

23% en tirent au moins 80% de leur revenu, alors que 51% y trouvent moins de 30% de leur revenu. Le chiffre d’affaires moyen pour ceux qui en ont réalisé est de 10 545€ (12 856€ pour ceux qui ont crée en 2009, 11 634€ pour ceux qui l’ont fait en 2010) ; 61% réalisant moins de 10 000€ et 16% plus de 20 000€.

 

Les 2/3 estiment n’avoir pas pris de risque important en créant sous cette forme ; 61% ont par ailleurs confiance dans l’avenir de leur auto-entreprise, ceci d’autant plus que le revenu tiré de leur entreprise est élevé et que la création est ancienne ; toutefois cet indice de confiance de 61% était de 70% en novembre 2009.

SOMMAIRE

La création d’entreprise en 2011 : une nette chute du nombre d’auto-entrepreneurs, notamment dans les activités où ces derniers sont le plus présent

 

Rappel des grands flux de création (auto-entrepreneurs compris) depuis 2000 ; la proximité de certaines années a conduit à établir des moyennes :

Années

Moyenne 2000-2002

2003

Moy 2004-2006

Moy 2007-2008

2009

2010

2011

Nombre

214 769

238 971

275 204

328 762

580 193

622 039

549 805

La diminution du nombre de création en 2011 résulte principalement de la baisse importante de celles inscrites sous le régime de l’auto-entrepreneur (- 19 % au regard de 2010), alors que les autres créations sont restées stables (- 2 %).

55% des créations entre 2009 et 2011 sont en moyenne le fait d’auto-entrepreneur ; leur nombre est passé de 320 019 en 2009, à 358 588 en 2010 puis 291 721 en 2011 ; noter le décalage entre les chiffres Acoss et INSEE, du fait d’une comptabilisation quelque peu différente dû au positionnement de chacun des organismes dans la chaine d’information.

La situation en 2011, au regard de 2010 est la suivante :

Activités

Nbre création 2011

Répartition 2011 en %

Ratio d’AE 2011*

Répartition des AE

Evol nbre AE 2011/2010

Evol non AE 2011/2010

Activités de type service

250 002

45,5

121

47,0

-18,9

+1,3

Courtage

13 150

2,4

44

1,4

-11 ,1

-11,4

Transports

9 489

1,7

38

0,9

-8,8

+1,0

Activités scientifiques/techniques

81 603

14,8

145

16,6

-21,9

-0,5

Soutien aux entreprises

35 448

6,4

149

7,3

-23,2

+1,5

Info/communication

26 212

4,8

171

5,7

-20,1

+2,6

Enseignement

25 052

4,6

421

6,9

-14,5

+2,0

Arts, spectacles et activités récréatives

16 773

3,1

366

4,5

-20,0

+2,8

Santé

29 343

5,3

44

3,1

0,0

+9,7

Activités financières

12 928

2,4

14

0,6

-15,3

+3,0

Activités de type commerce

193 063

35,1

109

34,4

-19,4

-3,2

Commerce de détail

77 137

14,0

154

16,0

-17,7

-5,7

Commerce de gros

11 452

2,1

22

0,7

-21,2

-5,0

Commerce de bouche

2 089

0,4

24

0,1

-15,0

-2,9

Immobilier

18 888

3,4

17

0,9

-5,2

+8,3

Hébergement, restauration

25 826

4,7

43

2,6

-11,3

-3,2

Services en direction des personnes (coiffure, pressing….)

43 722

8,0

347

11,6

-25,5

-11,7

Vente et réparation automobile

13 049

2,5

107

2,5

-9,4

-0,2

Activités de type secondaire

106 740

19,5

105

18,7

-16,6

-7,9

Industrie

25 045

4,6

142

5,0

-2,0

-29,6

Construction

81 695

14,9

96

13,7

-20,9

-0,3

Tous secteurs

549 805

100,0

113

100,0

-18,6

-2,3

*nombre de créations auto-entrepreneur pour 100 créations non auto-entrepreneur

Si les entreprises individuelles dominent largement le paysage du fait des auto-entrepreneurs, elles sont en régression au regard de 2010, alors que les créations de société, notamment unipersonnelle sont en hausse :

 

Entreprises individuelles

Sociétés

 

AE

Autres

Unipersonnelles (EURL, SASU…)

SARL

SAS

Autres

Nombre en 2011

291 721

91 410

60 891

82 202

15 573

7 999

Evolution 2011/2010

-18,6

-8,9

+31,0

-12,4

+1,8

-1,9

La progression en nombre de création des régions depuis le passage à l’auto-entrepreneuriat (évolution 2008-2011) va de +50% pour la Corse à + 84% pour le Nord-Pas-de-Calais. Les régions du nord et de l’est sont celles qui ont le plus profité de l’auto-entrepreneuriat, alors qu’elles ont les plus faibles densités en création d’entreprise (hors l’Ile-de-France) ; noter toutefois que la hausse des créations a été tout autant présente entre 2002 et 2008.

Le tableau ci après classe les régions de la plus forte évolution à la plus faible, permettant dans le même temps une comparaison avec la situation 2002-2008 antérieure à l’auto-entrepreneuriat (entre 43 et 81%)

 

Evol 08-11

Evol 02-08

Nombre création 2011

Répartition 2011

% AE en 2011

Nord-Pas-de-Calais

+84,3

+70,9

24 427

4,6

56,5

Picardie

+82,1

+67,0

11 024

2,1

53,0

Ile-de-France

+71,1

+45,8

133 184

25,1

50,8

Centre

+70,6

+73,7

16 127

3,0

56,5

Champagne-Ardenne

+70,5

+58,7

7 894

1,5

58,7

Haute-Normandie

+68,8

+80,6

10 621

2,0

56,9

Franche-Comté

+68,5

+61,1

7 011

1,3

56,1

Poitou-Charentes

+66,9

+71,2

12 042

2,3

50,2

Aquitaine

+66,7

+60,6

29 456

5,6

56,7

Rhône-Alpes

+66,1

+55,9

56 350

10,6

51,2

Languedoc-Roussillon

+65,9

+47,4

30 411

5,7

52,9

Basse-Normandie

+65,9

+59,1

8 796

1,7

54,8

Midi-Pyrénées

+65,7

+57,8

25 299

4,8

53,8

Bourgogne

+62,9

+71,0

10 278

1,9

57,1

Paca

+62,5

+42,6

61 419

11,6

55,7

Pays-de-la-Loire

+61,5

+66,1

22 344

4,2

53,0

Auvergne

+60,7

+60,2

29 456

5,6

53,1

Lorraine

+60,4

+57,2

14 486

2,7

59,9

Alsace

+60,4

+78,5

13 136

2,5

55,3

Bretagne

+58,6

+60,9

19 438

3,7

53,9

Limousin

+57,0

+70,6

4 316

0,8

55,5

Corse

+50,4

+51,2

3 868

0,7

53,3

Total France métropolitaine

+67,5

+55,2

529 992

100

53,6

 

SOMMAIRE

Au 31 décembre 2011, 750 828 auto-entrepreneurs étaient toujours immatriculés, alors que 1 042 226 ont depuis janvier 2009 été immatriculés et 291 398 radiés ; le chiffre d’affaires moyen annuel, pour qui en a réalisé, est de 9 244€ en 2011

 

Noter la chute du nombre d’immatriculations en 2011, 299 560 contre 406 656 en 2010 (-26% au regard de 2010) et 336 010 en 2009.

En 2010, 91 430 auto-entrepreneurs ont été radiés ou se sont radiés, dont 60% n’ayant réalisé aucun chiffre d’affaires et 10% pour changement de statut ; 23% des radiés ont bénéficié de l’exonération ACCRE.

Rappelons que fin 2011, les services dominent très largement parmi les auto-entrepreneurs toujours immatriculés : 29,5% dans les services aux entreprises, 27% dans les services aux particuliers, 24% dans le commerce et les HCR, 14% dans la construction et 5,5% dans l’industrie.

177 467 ont été radiés ou se sont radiés en 2011 (ce sont surtout des radiations automatiques), avec un taux moyen de 23,6% ; 7 activités ont connu des taux élevés de radiation :

– 3 groupes d’activité avec peu d’immatriculations (1,7% des radiations) : les télécommunications (43,4% de taux de radiation), les activités financières et d’assurance (36,2%), les transports (30,4%)

– 4 groupes avec un grand nombre d’immatriculations (37% des radiations) : le commerce dont le commerce et réparation auto (28,6%), l’informatique (28%), les services administratifs et de soutien aux entreprises (26,6%)

Par contre 5 activités font état de taux faibles de radiation : la santé (12,2%), la R&D (14,3%), l’éducation (15,7%), l’industrie (17,7%) et les arts, spectacles et activités récréatives (19,9%).

Le chiffre d’affaires moyen par trimestre oscille de 2 950 à 3 738€ depuis le premier trimestre 2009. Entre 45 et 50% selon les trimestres 2010 ou 2011 ont réalisé un chiffre d’affaires au cours du trimestre.

En 2011, 41,6% n’ont réalisé aucun chiffre d’affaires si l’on prend en compte toute l’année, 30% de

1 à 5 000€, 10% de 5 à 10 000€, 10% de 10 à 20 000€, 4,9% de 20 à 30 000€ et 3,6% plus de 30 000€. Ainsi prés de 70 000 ont réalisé au moins 20 000€ de chiffre d’affaires en 2011.

Le chiffre d’affaires moyen annuel a évolué favorablement depuis 2009 du fait de l’accroissement du nombre d’auto-entrepreneurs actifs entre 2010 et 2011 (+27%), nettement moins du fait de l’accroissement du chiffre moyen par entreprise (+11%) ; il passe de 6 299€ en 2009, à 8 316 en 2010 puis 9 244€ en 2011 pour ceux ayant fait au moins une déclaration positive au cours d’un trimestre de l’année concernée. Cette moyenne bouge peu selon les activités : elle est un peu plus importante pour ceux relevant des BNC que pour ceux qui vendent en l’état ou encore que pour les autres prestataires.

Ci-dessous les principales activités, avec le % d’auto-entrepreneurs (au regard de l’ensemble des créateurs immatriculés en 2009 et toujours en activité fin 2011, et par ailleurs non salariés de leur entreprise), le poids des auto-entrepreneurs radiés en 2011, l’importance de l’activité au sein des auto-entrepreneurs, et le % d’auto-entrepreneurs ayant réalisé du chiffre d’affaires ; exemple 82% des « indépendants » du secteur éducation sont des auto-entrepreneurs, avec un taux de radié en 2011 de 16%, un poids au sein des auto-entrepreneurs de 7% et un taux de réalisation de chiffre d’affaires de 56% (44% n’ont donc pas déclaré de recettes en 2011).

Activité

Nbre auto-entrepreneur (AE)

Nbre autres indépendants

Total en activité fin dec 2011,

Immatriculés depuis 2009

% AE

% AE radiés en 2011

% dans total AE

% AE en activité

Activités de service aux entreprises dont

Activités scientifiques et techniques

53 678

14 239

67 917

79

23

7,1

61

Activités informatiques

33 576

12 507

46 083

73

28

4,5

65

Services administratifs et de soutien

49 537

22 348

71 885

69

27

6,6

65

Activités juridiques, de conseil et d’ingénierie

64 570 

49 365

113 935

57

24

8,6

62

Activités de service aux particuliers dont

Education

52 703

11 488

64 191

82

16

7,0

56

Arts, spectacles, activités récréatives

34 913

9 319

44 232

79

20

4,6

59

Autres activités de service

94 160

31 730

125 890

75

23

12,5

64

Finances et assurances

3 737

9 844

13 581

28

36

0,5

73

Santé

19 454

60 362

79 816

24

12

2,6

54

Commerce

De détail et de gros, dont auto

153 753

136 330

290 083

53

29

20,5

67

Immobilier

8 182

26 377

34 559

24

25

1,1

64

HCR

19 729

72 309

92 038

21

25

2,6

66

Construction

Construction

104 389

94 676

199 065

52

22

13,9

62

Total

 

750 028

679 104

1 429 932

52,5

23,6

100,0

63

 

SOMMAIRE

Chiffres création du premier trimestre 2012 : une nette reprise de la forme auto-entrepreneuriat au cours du premier trimestre 2012 au regard de 2011

 

Cette évolution favorable fait suite à une évolution défavorable pour le 4éme trimestre de l’année précédente

 

Auto-entrepreneur

Non auto-entrepreneur

total

1er trimestre 2012

85 645

70 851

156 496

1er trimestre 2011

77 245

72 510

149 755

Evol 2012/2011 en %

+10,9

-2,3

+4,5

Evol du 4éme trimestre 2011, comparé à celui de 2010 en %

-12,5

-1,6

-7,8

Les indices par trimestre depuis début 2011 confirment cette observation, alors que les autres créations atteignent tout juste le même niveau qu’en début 2011 :

 

Base 1er trimestre 2011

T2 2011

T3 2011

T4 2011

T1 2012

AE

77 245 AE soit un indice de 100

96

86

95

111

Autres créateurs

72 510 autres créateurs soit un indice de 100

89

79

88

98

L’évolution plus favorable en auto-entrepreneur touche plutôt les activités où ces derniers sont moins présents ; observons l’évolution du premier trimestre 2012 au regard du premier trimestre 2011 par activité :

 

Evol AE

Evol autres créations

Evol toutes créations

Industrie

+36,8

-15,0

+11,1

Info, communication

+28,5

+1,7

+18,0

Construction

+23,0

-4,9

+8,1

HCR

+18,8

-0,9

+4,6

Santé, éducation

+13,1

+8,4

+10,9

Moyenne

+10,9

-2,3

+4,5

Autres services aux particuliers

+6,3

+0,3

+5,0

Immobilier

+4,0

-0,2

+0,4

Commerce détail et gros

+3,5

-4,2

-0,3

Autres services aux entreprises

+3,4

+1,0

+2,4

 

SOMMAIRE

223 000 entreprises ont en Ile de France un dirigeant de 55 ans et plus, dont 88 000 avec au moins un salarié ; ils sont 35% des dirigeants en activité.

 

57% des entreprises concernées sont des services, 24% des commerces (dont de détail 14%, de gros 8,5%), 8,2% de la construction et 5,1% de l’industrie.

63% des entreprises concernées n’ont pas de salarié, 26% de 1 à 2 salariés et 6% plus de 10 salariés ; ce sont les services, le commerce de détail et la construction qui ont le plus souvent moins de 5 salariés :

 

Pas de salarié

De 1 à 5

Sous-total

De 6 à 9

De 10 à 19

De 20 à 49

ST : plus de 10 sal

Total

Autres services

70,6

21,4

92,0

3,7

2,6

1,7

4,3

100

Commerce de détail

59,1

31,7

90,8

5,3

2,8

1,2

4,0

100

Construction

51,7

34,4

86,1

6,9

4,0

3,0

7,0

100

Commerce de gros

60,0

25,9

85,9

5,9

4,8

3,3

8,1

100

Industrie

50,7

27,2

77,9

8,4

7,4

6,2

13,6

100

HCR

38,5

38,4

76,9

11,3

8,1

3,8

11,9

100

Commerce et

Réparation auto

37,0

36,9

73,9

13,2

8,1

4,9

13,0

100

Total

62,2

25,8

88,0

5,2

3,6

2,3

5,9

100

Si les dirigeants de plus de 55 ans sont en moyenne 34,6%, ils sont plus nombreux dans l’industrie (37,6%) et nettement moins dans la construction (24,7) :

 

Industrie

Commerce

détail

Commerce

gros

Autres services

Commerce

Rep auto

HCR

Construction

Moyenne

% des plus de 55 ans

37,6

36,3

35,8

35,8

30,3

30,3

24,7

34,6

 

SOMMAIRE

45 105 reprises de fonds de commerce en 2011, en baisse au regard de 2008, avec un prix de vente moyen de 187 924€ en hausse

Le baromètre BODACC porte sur l’exploitation de l’ensemble des annonces de ventes et cessions publiées au BODACC depuis 2008. Les mentions clés publiées au BODACC, à savoir la date de l’acte, les coordonnées du repreneur, le montant d’acquisition du fonds et les coordonnées du précédent propriétaire ont été enrichies de données complémentaires extraites des bases de données Altares.

Le marché de la cession de fonds de commerce a été dynamique en 2011.avec un prix moyen de vente de 187 924 € en hausse de 6,8 % par rapport à 2010, avec une hausse de 2,2% du nombre de transactions. 45 105 fonds de commerce ont changé de main en 2011 pour un montant global de 9,5 milliards d’€.

Le nombre de transactions est stable depuis 2009, mais en baisse au regard de 2008 :

 

2008

2009

2010

2011

Nombre de transactions

54 023

43 764

44 147

45 105

Prix moyen en €

176 002

174 509

176 017

187 924

Si les créateurs d’entreprise signent plus de la moitié des actes de reprise, le nombre de repreneurs de plus de 10 salariés (des PME cherchant à grandir ou se renforcer), particulièrement ceux créés il y a plus de 15 ans, a augmenté de 15 %.

Plus de 6 opérations sur 10 se concentrent dans les activités de commerce ou d’hébergement-restauration-débits de boisson mais c’est dans la construction et les services aux entreprises que la hausse des prix moyens de cession a été la plus forte (+ 14 %). L’Ile de France et Nord-Pas-de-Calais captent les transactions les plus chères à plus de 200 000 €.

3 ans après la reprise, 88% sont toujours en activité (66% pour les créations).

74 % des 45 000 achats sont des structures de moins de 3 salariés. Ce volume est relativement stable sur un an (+0,6 %) tandis que le prix moyen payé augmente de 5 % à 145 374 € (en progression depuis 2008).

A partir de 3 salariés, les prix de cession augmentent rapidement : 273 697€ pour une entreprise de 3 à 9 salariés et 354 494€ pour une entreprise de 10 à 249 salariés.

 

Transactions 2011

Prix des transactions

 

Nbre

Répartition

Evol 11/10

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

Entreprises de moins de 3 salariés

33 304

73,8

+0,6

100 374

129 925

138 450

145 374

+5,0

De 3 à 9 salariés

7 678

17,0

+2,9

243 043

231 684

252 462

273 697

+8,4

DE 10 à 249 salariés

3 481

7,7

+15,6

371 164

342 963

334 886

353 404

+5,9

250 salariés et plus

642

1,4

+13,2

479 086

508 582

348 888

523 654

+50,1

Total

45 105

100,0

+2,2

176 002

174 509

176 017

187 924

+6,8

Les PME de plus de 10 salariés (moins d’une transaction sur dix), ont nettement augmenté en nombre.

Les reprises se font essentiellement sous forme sociétale (80% des reprises), notamment en SARL (66%) :

 

Transactions 2011

Prix des transactions

 

Nbre

Répar-

tition

Evol 11/10

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

SARL

29 767

66

+6,0

169 308

170 073

171 391

180 082

+5,1

Entreprise individuelle

8 971

20

-9,1

106 874

98 033

99 754

103 264

+3,5

SA/SAS

4 900

11

+27,5

413 275

372 191

327 597

340 615

+4,0

Autres

1 467

3

-37,6

375 214

373 575

406 965

368 843

-9,4

Total

45 105

100,0

+2,2

176 002

174 509

176 017

187 924

+6,8

54% des acheteurs sont des nouveaux entrants, alors que 49% des vendeurs sont depuis au moins 10 ans en activité dans l’entreprise vendue :

Activité dans le « métier » ou l’entreprise

Moins d’un an

De 1 à 2 ans

De 3 à 5 ans

De 6 à 10 ans

De 11 à 15 ans

16 ans et plus

Total

Acheteur

54,4

18,3

5,5

7,3

4,3

10,2

100

Vendeur

0,5

8,0

19,5

23,2

13,4

35,5

100

Les prix de vente varient beaucoup selon les activités :

Activités principales

Nbre transactions

2011

Répartition

Prix moyen 2011

Evol prix entre

2008 et 2010

Observations : prix de cession 2011 pour autres activités du secteur

HCR dont

14 359

31,8

158 763

146 406/152 966

Hébergement : 314 962

Débit de boisson : 168 452

Restauration

10 756

23,8

139 227

127 560/133 345

Commerce (détail, gros, auto…) dont

13 583

30,1

253 478

242 831/243 496

Sports et loisirs : 159 676

Bricolage/équipement du foyer : 123 818

Commerce interentreprises au nombre de 1 456, avec de fortes différences selon l’activité : de 156 700 (centrale d’achat) à 355 200 (équipements informatiques)

Détail alimentaire

2 193

4,9

140 964

121 432/127 628

Com/rep auto

1 729

3,8

129 563

127 676/131 991

Soins à la personne/optique

1 691

3,7

963 632

965 463/996 534

Commerce habillement

1 448

3,2

149 275

121 595/150 905

Industrie dont

4 763

10,6

199 909

196 433/199 481

De 91 399 (imprimerie), à 102 047 (maintenance), 327 898 (mécanique G), à 1 070 688 (chimie, pharmacie)

IAA (boulangerie…)

3 173

7,0

185 730

184 029/202 680

Services aux particuliers dont

3 585

7,9

68 698

69 224/71 255

Autres services à la personne : 76 835

Activité de réparation : 69 282

Santé : 344 894

Enseignement : 83 517

Coiffure, esthétique

2 757

6,1

66 864

66 966/68 239

Construction dont

3 480

7,7

119 493

104 615/115 662

Travaux publics : 324 489

Agence immobilière : 110 532

bâtiment

2 578

5,7

95 734

87 742/95 798

Services aux entreprises dont

2 335

5,2

206 615

168 056/180 886

Activité soutien aux entreprises : 121 517

Sécurité : 197 661, Voyage : 95 813

Cabinet RH : 121 820

Informatique : entre 242 959 et 252 225

Services techniques

1 089

2,4

252 182

171 215/215 281

transports

721

1,6

175 164

175 054/193 514

 

Des prix plutôt plus élevés au nord qu’au sud : les régions les plus chères sont l’Ile de France (prix moyen 2011, 243 753€) et le Nord-Pas-de-Calais (222 019€). Quatre régions se tiennent ensuite dans un mouchoir de poche proches de 195 K€ ; Aquitaine, Bretagne, Champagne-Ardenne et Picardie où les prix de cessions augmentent rapidement. Les régions Limousin, Auvergne, Bourgogne et Franche-Comté affichent les transactions les plus faibles (140 et 160 K€).

L’étude détaille ce type de données par activité fine et par département.

 

SOMMAIRE

60% des TPE/PME disent avoir besoin de financement, soit d’investissement (36%), soit d’exploitation (31%), alors que 40% n’expriment pas de besoin spécifique ; une situation qui s’améliore plutôt.

 

Constatons d’abord que les dirigeants sont un peu moins inquiets de la situation économique (73% contre 85 et 83% en septembre et décembre 2011) ; idem pour leur situation d’entreprise (44% contre 58 en décembre 2011).

Les difficultés financières rencontrées viennent d’abord de la hausse des prix fournisseurs (65%), et moins de la baisse du chiffre d’affaires (38%) ou de problèmes de trésorerie ou de financement (27%).

Pour 27%, la situation économique a un impact négatif pour l’accès au crédit (sans grand changement depuis décembre 2010 mais ils étaient 35/37% entre septembre 2009 et mars 2010) ; une même proportion (27%) disent se restreindre dans leurs investissements du fait de la difficulté d’accès au crédit.

36% disent avoir besoin de financement d’investissement ; parmi ces derniers, 61% souhaitent remplacer ou entretenir matériel et locaux, 39% investir en équipement/véhicule/ informatique, 28% pour des acquisitions de développement (achat d’entreprise, fusions…) et 24% pour investir dans l’innovation (technologies, process…). 17% disent par ailleurs attendre la fin de la période électorale pour décider d’investissement, alors que pour 54% cela n’a pas d’impact et que 29% n’envisagent pas d’investissement.

Le durcissement des conditions de financement par les banques s’explique par :

– un financement par des frais élevés ou à des montants plus faibles que prévu (44%, plutôt en baisse)

– La demande de garanties supplémentaires 33%)

– La réduction des crédits ou des facilités de trésorerie (30%)

– Une demande de caution (29% en hausse)

– Des délais longs pour obtenir l’acceptation du crédit (22%)

De ce fait 48% envisagent d’examiner les conditions d’autres banques concurrentes (en hausse) ou de réexaminer les lignes de crédit (36%).

 

SOMMAIRE

Comme dans les enquêtes précédentes, les TPE sont toujours plus pessimistes que les PME, sans réellement afficher d’amélioration

 

56% des PME sont optimistes pour leur secteur d’activité contre 48% pour les TPE. En ce qui concerne spécifiquement leur entreprise, les dirigeants de PME jugent leur satisfaction actuelle plus favorable (mais plutôt moins bonne qu’il y a un an), ce qui n’est pas le cas des TPE (toujours plus défavorable) :

 

PME

TPE

 

Taux

Hausse ou baisse

Taux

Hausse ou baisse

Satisfaction de la situation actuelle

Carnet de commande

69

+5

55

-2

Trésorerie

67

+6

55

+4

Rentabilité

59

+9

52

+9

Situation des 3 derniers mois

S’est améliorée

24

+5

10

-6

Stable

58

-8

64

+6

S’est dégradée

18

+9

24

=

Situation escomptée pour les 3 prochains mois

S’améliorera

24

+3

14

-4

Stable

64

-4

65

+1

Se détériorera

11

+1

14

-4

Plus précisément, examinons la situation escomptée pour les trois prochains mois en termes de chiffre d’affaires (moins de détérioration et plus de stabilité), trésorerie (moins de détérioration et plus de stabilité), investissement (moins favorable dans les PME et davantage dans les TPE) et emploi stable et tendance à la hausse pour les PME seulement) :

 

PME

TPE

 

Taux

Hausse ou baisse

Taux

Hausse ou baisse

En termes de chiffre d’affaires

S’améliorera

33

+2

19

-4

Stable

51

+5

55

+5

Se détériorera

14

-8

28

-6

En termes de trésorerie

S’améliorera

19

-1

17

-3

Stable

57

+4

56

+2

Se détériorera

21

-5

20

-4

En termes d’investissement

A prévu d’investir

45

-8

20

+5

En termes d’emploi

Effectif en hausse

26

+5

8

=

Effectif stable

68

+1

83

=

Effectif en baisse

7

-7

8

-1

En ce qui concerne les TPE sans salarié (40% des TPE de l’enquête), 5% envisageraient d’embaucher dans les 3 mois et 17% de le faire un jour.

 

SOMMAIRE

En 2011, l’amorce de croissance enregistrée en 2010 ne se transforme pas en véritable reprise : toutes professions confondues l’indice d’activité des TPE progresse de 1,9 % (contre +0,7 % en 2010)

Ceux qui progressent :

– L’artisanat du bâtiment, secteur stratégique pour la vitalité des TPE, se redresse : +4 % (contre -1,4 %, en 2010), avec les plâtriers-décorateurs (+13,4%) et Les électriciens et les entreprises de terrassement (+7,8 %)

– Les agences immobilières : +9,6 %

– Les entreprises du paysage spécialisées dans la création et l’entretien de parcs et jardin (+6,4 contre +2,5% l’année précédente)

– Le commerce de détail alimentaire : +1,9 % (contre 0 % en 2010), mais avec des professions en nette progression telles cavistes (+7,9 %), poissonniers (+5,6 %), pâtisserie (+2,9 %), charcuterie (+2,8 %)

– les prothésistes dentaires (+2,7 %, contre -3,8 % en 2010), alors que les métiers de santé sont toujours en panne : +0,3 % (comme en 2010), notamment pharmaciens (+0,3 %) et opticiens-lunetiers (+0,4 %)

-Les transports +4,3% contre +3,9% l’année précédente

Par contre, nombre d’activité ne progressent pas ou régressent :

– Les HCR (+2,2 à comparer à +0,7% l’année précédente)

– La coiffure et l’esthétique (+0,3 et -0,4%)

– Ce qui concerne la culture et les loisirs, l’équipement de la maison et des personnes (entre-3,1 et +0,6)

-Le commerce et la réparation auto et moto (-1,7 et +4% l’année précédente)

 

SOMMAIRE

L’économie sociale et solidaire emploie un salarié sur dix dans le Grand Lyon fin 2009

 

Dans le territoire du Grand Lyon, l’économie sociale et solidaire emploie près de 61 700 salariés (hors intérimaires) soit 10 % de l’emploi salarié total de l’agglomération, dans près de 4 900 établissements (9 % des établissements avec au moins un salarié).

81 % des salariés de l’économie sociale et solidaire sont employés par des associations, 10,5 % par des coopératives, 6,5 % par des mutuelles et 2 % par des fondations.

Les principaux secteurs employeurs : santé, action sociale, enseignement, activités financières et d’assurance ; près des deux tiers des salariés exercent dans les activités de santé et action sociale (42%), de l’éducation (21%), dans le secteur financier (12%).

Le poids de l’enseignement avec EM Lyon (Ecully), l’Université catholique de Lyon (Lyon 2), le Centre lyonnais associé au Cnam (Lyon 7), la SEPR (Lyon 3), CPE Lyon, l’Itech, l’Institut Paul Bocuse, l’Ecole santé social sud-est et celui de services administratifs et de soutien (aux entreprises essentiellement via des associations intermédiaires et des entreprises d’insertion ) sont plus élevés que ceux de la moyenne nationale (près d’une fois et demie plus nombreux).

Autrement observé, 36 % des emplois dans la santé et l’action sociale relève de l’économie sociale et solidaire ; celle ci concentre la moitié des emplois des arts, spectacles et activités récréatives, 27% des activités financières et encore près d’un quart des salariés de l’enseignement (23% contre 19% en France).

Les emplois de l’économie sociale et solidaire sont pour 66% occupés par des femmes contre à peine 48% dans l’ensemble de l’économie locale. Dans le secteur coopératif et les mutuelles, les femmes sont très présentes dans les activités financières et d’assurance ; dans les associations et les fondations, les femmes sont fortement présentes dans les domaines de l’éducation, la santé et l’action sociale ; elles sont deux fois plus nombreuses que les hommes (42 % contre 19 %).

Les professions intermédiaires constituent 34% des effectifs salariés contre 23% pour l’ensemble de l’économie locale. A l’inverse, les ouvriers sont deux fois moins nombreux.

 

Entre 2005 et 2009, le nombre d’établissements de l’économie sociale et solidaire a augmenté de 6,2 % contre +2,4% dans le reste de l’économie. L’emploi salarié a progressé de 9,3 % contre une hausse moyenne de 6,3 % dans les autres secteurs.

 

SOMMAIRE

En 2010, l’INSEE dénombre 2,382 millions de non-salariés pour un total de 26,241 millions salariés, soit 9,1% de l’ensemble des emplois (publics et privés, agriculture comprise)

 

Les régions industrielles du nord et de l’est sont celles où les non-salariés sont les moins nombreux, alors que celles du sud et du massif central ont le plus de non-salariés ; ces dernières régions ont connu une forte baisse de ce type d’emploi, alors que pour celles du nord et de l’est, la baisse a été nettement plus faible (voire même une hausse entre 2000 et 2010 du fait des auto-entrepreneurs) :

 

2010

2000

1990

% de non salarié

 

Non salariés

Total

Evol emploi total 90/10

Non salariés

Total

Non salariés

Total

2010

2000

1990

Régions avec peu de non-salariés

Ile de France

349 124

6 001 379

+9,2

298 903

5 782 402

338 695

5 494 843

5,8

5,2

6,2

Nord-Pas-de-Calais

102 363

1 512 544

+12,7

95 441

1 484 412

126 864

1 342 230

6,7

6,4

9,5

Alsace

55 683

766 319

+13,4

45 823

760 729

56 041

675 690

7,3

6,0

8,3

Haute-Normandie

52 797

710 466

+6,1

52 472

708 194

72 701

669 538

7,4

7,4

10,9

Lorraine

66 761

848 955

+2,3

63 656

875 151

84 626

829 780

7,9

7,2

10,2

Picardie

54 103

666 046

+3,5

55 293

679 904

77 410

643 584

8,8

8,1

12,0

Centre

89 328

1 004 171

+7,3

92 587

997 786

127 289

936 213

8,9

9,3

13,6

Régions avec un nombre moyen de non-salariés

Franche-Comté

41 974

446 973

+6,3

40 947

456 803

53 415

420 433

9,4

9,0

12,7

Pays-de la Loire

143 620

1 493 003

+23,9

139 313

1 387 352

193 765

1 204 944

9,6

10,0

16,1

Champagne Ardenne

51 138

530 121

-2,2

53 202

547 999

74 984

541 827

9,6

9,7

13,8

Bourgogne

68 120

652 518

+5,6

68 794

653 029

93 812

617 692

10,4

10,5

15,2

Rhône-Alpes

258 987

2 685 339

+15,9

232 905

2 519 875

292 447

2 316 540

10,7

9,2

12,6

Basse Normandie

62 554

581 074

+4,9

65 784

577 125

96 857

554 070

10,8

11,4

17,4

Bretagne

140 489

1 287 037

+20 ,5

141 204

1 201 000

214 449

1 068 399

10,9

13,2

20,1

Poitou Charente

77 009

688 156

+15,9

84 112

665 098

120 082

593 844

11,2

12,6

20,2

Paca

225 427

1 980 733

+22,5

198 873

1 770 715

244 089

1 616 750

11,4

11,2

15,1

Régions avec le plus grand % de non-salariés

Aquitaine

154 073

1 312 658

+17,1

150 055

1 216 676

202 496

1 121 277

11,7

12,3

18,1

Limousin

34 893

284 078

+1,4

38 030

287 498

54 803

280 033

12,3

13,2

19,6

Midi-Pyrénées

146 527

1 190 894

+19,9

148 601

1 073 688

203 324

993 141

12,3

18,8

20,5

Corse

14 781

118 458

+41,9

12 781

94 098

16 294

83 460

12,5

13,6

19,5

Auvergne

66 955

527 263

+4,8

71 135

527 975

98 204

502 991

12,7

13,5

19,5

Languedoc-Roussillon

125 447

953 443

+27,1

114 037

838 416

144 500

750 118

13,2

13,6

19,3

France de province

2 033 029

20 240 249

+13,9

1 964745

15 114102

2648452

17762554

11,2

10,2

14,9

France métropole

2 382 153

26 241 628

+12,8

2 263648

20 270250

2987147

23257397

9,1

9,0

12,8

 

SOMMAIRE

Selon la nouvelle définition des entreprises des secteur marchands non agricoles, les TPE (moins de 10 salariés) regroupaient en 2009 19% des salariés, contre 31% pour les 217 entreprises de plus de 5000 salariés, filiales comprises ; seulement 28% pour les PME (10 à 249 salariés) et 23% pour les ETI ; 64% des salariés travaillent dans des groupes.

Cette nouvelle définition, introduite par décret en 2008, permet de mieux approcher les entreprises, identifiées non plus en tant qu’unité juridique, mais en tant qu’unité économique (intégrant les filiales, quelque soit leur activité) ; il a donc fallu plus de 3 ans pour que l’INSEE nous livre les résultats de cette nouvelle définition.

Parmi les 2,690 millions d’entreprises, 2,65 millions sont indépendantes et 44 000 en groupe (dont 7 682 étrangers) ; 23% des PME sont en groupe, et 89% des ETI ; 64% des salariés travaillent dans un groupe (41% en PME,  94% dans les ETI et la totalité dans les grandes entreprises) ; rappel de la définition du décret de 2008-1354 :

les micro-entreprises occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros ;

– les petites et moyennes entreprises (PME) occupent moins de 250 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.

– les entreprises de taille intermédiaire (ETI) occupent moins de 5 000 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1 500 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 000 millions d’euros

– les grandes entreprises sont les entreprises non classées dans les catégories précédentes.

 

Total

Micro-entrep

PME

ETI

Grandes entrep

Nombre d’entreprises

(unité légale

Juridique)

Total

2 818 911

2 565 147

188 686

40 141

24 937

Entreprises indépendantes

2 647 308

2 545 918

100 900

490

0

Entreprises en groupe

35 603

19 929

87 786

39 651

24 937

Nombre entreprises

(au sens économique, décret 2008)

Total

2 691 049

2 555 003

131 253

4 576

217

Entreprises indépendantes

2 647 308

2 545 918

100 900

490

0

Entreprises en groupe

43 741

9 085

30 353

4 086

217

% entreprise groupe français

1,34

0,29

19,6

61,3

68,2

% entreprises groupe étranger

0,29

0,07

3,5

28,0

31,8

Effectifs salarié des entreprises

(au sens économique)

Total

12 771 375

2 377 504

3 529 842

2 877 952

3 986 077

Entreprises indépendantes

4 581 153

2 336 584

2 077 727

166 842

0

Entreprises en groupe

8 190 222

40 920

1 452 095

2 711 110

3 986 077

% entreprise groupe français

50,3

1,4

34,9

61,3

85,2

% entreprises groupe étranger

13,8

0,3

6,2

32,9

14,8

Si l’importance de l’emploi salarié et de la valeur ajoutée est modifiée par cette nouvelle définition, notamment en défaveur des PME, ces changements sont encore bien plus importants si l’on observe les immobilisations et les dépenses de R&D :

   

Total

Micro-entreprises

(moins de 10 salariés)

PME

(de 10 à 249 salariés)

ETI

(de 250 à

4 999 salariés)

Grandes entreprises

(5 000 salariés et plus)

Effectif salarié

Définition économique

100

19,5

28,9

23,2

28,4

Unité juridique

100

20,9

39,7

25,5

13,9

Valeur

ajoutée

Définition économique

100

22,0

22,0

23,0

33,0

Unité juridique

100

28,0

31,0

27,0

14,0

Immobilisations

Définition économique

100

6,3

9,3

22,2

62,2

Unité juridique

100

28,5

24,7

25,4

21,4

R&D

Définition économique

100

1,0

11,0

26,0

62,0

Unité juridique

100

2,0

18,0

43,0

37,0

Bien que les filiales, notamment impliquées dans d’autres activités que la société mère, soient maintenant regroupées avec l’activité mère ou l’activité exercée la plus fréquente, les modifications par secteur d’activité ne sont pas très importantes ; quelle est l’importance des différentes activités (entreprises économiques) selon les critères observés ?

Entreprise

Economique

Commerce, transports

HCR

Autres

services

Services aux

entreprises

Construction

Industrie

Immobilier

Total

Nombre d’entreprises

32,8

25,4

15,1

14,6

7,3

4,7

100

Effectifs salariés

36,7

10,9

12,3

11,2

27,5

1,5

100

Valeur ajoutée

29,7

14,9

13,1

10,0

29,1

3,1

100

Excédent brut d’exploitation

23,4

22,8

12,0

9,1

23,4

7,0

100

Actif net

27,4

9,1

7,9

6,2

43,2

6,1

100

CA exporté

23,9

5,9

5,1

1,3

63,6

0,2

100

 

SOMMAIRE

Sensibilisation/formation des jeunes à l’entrepreneuriat : 146 000 étudiants de l’enseignement supérieur sont inscrits dans des programmes d’action (les pôles entrepreneuriat étudiants)

 

Vingt Pôles Etudiants Entrepreneurs (PEE) regroupent  190 établissements (201 avec les nouveaux intégrés) dont 51% universités, 28% écoles de commerce et 21% écoles d’Ingénieurs et autres.

Les pôles étudiants entrepreneuriat sont localisés :

Régions

Nbre établissements

Nbre étudiants

dans ces étab

Nbre de PEE

Dénomination de l’action

(en ordre décroissant du nombre d’étudiant)

Ile de France

40

166 000

5

PEEPS (50000), PEE Paris Est (50000), CREAJ (30000)

PEEGO (20000), Osons Entreprendre Val d’Oise (16000)

Nord-Pas-de-Calais

13

120 000

1

Prisme

Midi-Pyrénées

14

100 000

1

Ecrin

Pays-de-la-Loire

14

90 000

1

Créer

Aquitaine

13

80 000

1

ECA

Rhône-Alpes

11

75 000

2

CRE2IE (65 000), INELSE (10 000)

Bretagne

32

70 000

1

P2EB

Languedoc-Roussillon

9

65 000

1

PEE Languedoc-Roussillon

Lorraine

15

55 000

1

ORAMEI

Bourgogne-Franche-Comté

5

55 000

1

PEE Bourgogne-Franche-Comté

Alsace

8

50 000

1

ETENA

Limousin-Poitou-Charentes

5

40 000

1

PEE Limousin-Poitou-Charentes

Paca

5

35 000

1

CRE@TITUDE

Auvergne

7

35 000

1

PEEA

Champagne-Ardenne

10

32 000

2

URCA (22 000), YEC (10 000)

Total

201

1 110 000

21

 

– 146 000 étudiants sont concernés sur un total de 1,1 million d’étudiants appartenant à ces établissements ; 55% sont en licence, 40% en master et 5% en doctorat

-Les actions du programme sont l’information (51%), la sensibilisation (33%), la spécialisation (11%) et les diplômés (5%) ; celles-ci différent selon le niveau de diplôme :

 

Informés

Sensibilisés

Spécialisés

Diplômés

Total

Nbre étudiants concernés

Ensemble

51

33

11

5

100

146 012

Licence

56

32

8

4

100

80 217

Master

48

30

14

8

100

58 679

Doctorat

34

59

7

0

100

7 116

Les étudiants concernés en école d’ingénieurs sont pour 51% en licence, 47% en master et 2% en doctorat ; ceux en écoles de commerce sont 45% en licence et 55% en master ; ceux en universités sont 62% en licence, 29% en master et 9% en doctorat. En ce qui concerne les actions conduites selon le type d’école :

 

Informés

Sensibilisés

Spécialisés

Diplômés

Total

Nbre étudiants concernés

Etudiants accompagnés (ratio pour 1000 au regard des étudiants par école)

Ensemble

51

33

11

5

100

146 012

15,4

Universités

57

30

9

4

100

74 120

13,7

Ecole de commerce

41

42

12

5

100

41 335

12,5

Ecole d’ingénieur

50

28

13

9

100

30 557

24,5

2 243 étudiants sont par ailleurs accompagnés, en nombre davantage en master (54%) et davantage en université (45%), voire en école d’ingénieur (33%). L’accompagnement est le plus fréquent en école d’ingénieur (ratio de 24,5 pour 1000 contre en moyenne 15,4).

 

SOMMAIRE

Un taux de pérennité à 3 ans de 82% pour les reprises d’entreprises de Haute-Savoie.

 

En 2008, 848 reprises d’entreprises (moins de 100 salariés) ont été identifiées en Haute-Savoie, suivant une méthodologie inédite mise en place par l’Observatoire et permettant de comptabiliser, de manière distincte, les rachats de parts sociales (au nombre de 269), les locations-gérances (192) et les rachats de fonds de commerce (386). Les locations-gérances ont été exclues de l’analyse. Ainsi, parmi les 655 entreprises reprises, 225 ont fait l’objet d’un suivi de leur développement. Elles ont été interrogées une première fois début 2010 pour connaître le profil du repreneur, du cédant et de l’entreprise (Etude de l’Observatoire Novembre 2010) et une deuxième fois en 2011, pour analyser leur survie et leur développement.

Une des très rares études ciblant les reprises de façon rigoureuse.

En 2011, soit environ trois ans après la reprise, le taux de pérennité des entreprises reprises (achat de fonds de commerce ou de parts sociales) s’établit à 75% ; Il faut ajouter à ce taux les 6% de reprises déjà cédées et 1% partiellement cédées, ce qui conduit à un taux de 82%. A titre de comparaison, le taux de survie à trois ans des entreprises créées en 2006 en Haute-Savoie s’établissait à 63%. Ce taux varie selon l’activité, avec des taux élevés pour les services aux particuliers, l’industrie et le commerce :

 

Services aux

particuliers

Industrie,

transport

Commerce

Métiers de

bouche

HCR

Services aux

entreprises

Construction

Taux de pérennité

87

81

79

74

73

71

70

% dans les reprises 2008

12

9

27

8

32

6

6

Le taux de pérennité varie aussi selon que l’entreprise reprise avait des salariés ou non : 66% de pérennité pour ceux qui n’ont pas de salarié (31% des reprises) et 78 à 82% pour les autres (78 pour les 1 à 5 salariés, 54% des reprises et 81/82% pour les autres 15%).

Le chiffre d’affaires a peu augmenté (2 à 3% en moyenne) ; il en est de même pour les effectifs (en moyenne 3,6 au moment de la reprise, 3,8 en 2011), ce qui correspond à 2 200 emplois sauvegardés en 2008, devenus 2 150 en 2011 (du fait de la cessation de 12% d’entreprises). 40% des repreneurs toujours en activité comptent recruter dans les cinq ans à venir (en moyenne un salarié, davantage si le repreneur est seul) ; Cette estimation laisse entrevoir un potentiel total d’environ 500 créations d’emploi d’ici 5 ans.

Quatre repreneurs sur cinq ont investi depuis la reprise de leur entreprise. Les montants se situent dans une fourchette moyenne comprise entre 60 000 et 80 000 euros. Les trois principaux postes sont :

– l’achat de matériel nécessaire à la production de biens ou services,

– l’agencement de locaux,

– l’achat de matériel informatique et bureautique

45 % des repreneurs ont rencontré des difficultés assez ou très importantes depuis la reprise de leur entreprise : problèmes de marché, de trésorerie et de personnel (gestion et recrutement). 1/3 des dirigeants estiment n’avoir rencontré aucune difficulté au cours de la période des 3 ans.

Les ¾ des dirigeants repreneurs ont souvent recours à au moins un conseiller. Les experts-comptables jouent un rôle majeur dans l’appui aux entreprises reprises (81 % ont recours à leur conseil occasionnellement et régulièrement), très loin devant tous les autres intervenants potentiels. Les chambres consulaires arrivent en troisième position (17 %) des experts sollicités après les avocats (25 %). Les entreprises en croissance font toutefois le plus souvent appel à un expert.

80 % des repreneurs toujours en activité sont satisfaits d’avoir repris une entreprise. Ce taux de satisfaction varie en fonction des difficultés rencontrées depuis la reprise et de l’évolution du chiffre d’affaires. Toutefois, 80 % des dirigeants rencontrant de très fortes difficultés souhaitent vendre à court ou moyen terme. Noter que 12 % des repreneurs envisagent de céder plus tard leur entreprise pour reprendre une nouvelle entreprise.

 

SOMMAIRE

Les défaillances : la forte hausse connue en 2009 ne s’atténue que fort modérément en 2011 et début 2012 ; les plus fragiles sont les plus petites entreprises et les plus récentes.

 

Les évolutions les plus défavorables avec la crise ont bien plus touché les 3 à 9 salariés et les créations les plus récentes (moins de 5 ans) ; ceci étant, depuis 2009, la situation s’est un peu améliorée pour ces entreprises, alors qu’elle se détériorait pour les plus de 50 salariés et les plus de 15 ans d’âge.

Les défaillances (liquidations-68% des défaillances- et redressements judiciaires) par tranche de salarié ont été les suivantes depuis 2002 ; même si les défaillances ont globalement chuté de  5,5% entre 2011 et 2009, elles sont toujours à un haut niveau au regard de la moyenne 2002-2006 (+23%) :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

0 salarié ou inconnu

21 990

26 579

25 724

+20,9

-3,2

-0,3

-2,8

1 et 2 salariés

12 666

16 008

15 808

+26,4

-1,2

+1,9

+2,6

3 à 5 salariés

5 856

9 354

8 337

+59,7

-10,9

-4,9

+3,9

6 à 9 salariés

2 909

4 748

4 076

+63,2

-14,2

-5,4

-3,8

10 à 19 salariés

2 268

2 910

2 588

+28,3

-11,1

-0,9

+7,4

20 à 49 salariés

1 170

1 455

1 253

+24,4

-13,9

-4,0

+0,6

50 salariés et plus

464

541

409

+16,6

-24,4

+10,0

+26,8

Total

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

Les défaillances au regard de l’ancienneté de l’entreprise :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

Moins de 3 ans

10 830

17 587

14 896

+62,4

-15,3

-11,7

-2,8

De 3 à 5 ans

13 671

18 728

18 687

+37,0

-0,2

-0,2

-4,2

De 6 à 10 ans

10 083

11 144

11 175

+10,5

+2,8

+9,8

+2,7

De 11 à 15 ans

5 414

5 525

5 311

+2,1

-3,9

-1,5

-2,7

Plus de 15 ans

7 324

8 611

8 886

+17,6

+3,2

+3,3

+8,3

Total

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

Les entreprises individuelles (24% des défaillances en 2011) sont peu touchées par les défaillances ; à contrario, les SARL sont les plus nombreuses à défaillir (67%) et le plus touchées, et loin de rétablir la situation de 2002-2006 ; les SA et SAS connaissent plus de difficulté en 2010 et 2011 que les autres formes juridiques :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

Entreprises individuelles

14 714

15 522

13 984

+5,5

-10,0

-2,5

SARL

27 589

40 959

38 944

+48,5

-5,0

-1,6

SA et SAS

2 842

2 918

3 118

+2,7

+9,7

+17,4

Au regard des activités : le commerce (fonds de commerce y compris classé dans les services tels les restaurants et salons de coiffure…) représente 42% des défaillances ; son évolution globale en termes de défaillances est dans la moyenne ; toutefois les différents secteurs le composant connaissent des divergences fortes : beaucoup de défaillances dans l’immobilier, le commerce/ réparation auto et la coiffure/esthétique ; peu de défaillances dans les commerce de bouche (boulangeries…) et les commerces de gros . Par ailleurs en ce qui concerne les autres activités, beaucoup de défaillances dans la construction et peu dans l’industrie, les transports et les services aux particuliers :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

Commerce (Fonds de commerce)

19 520

25 588

24 586

+31,0

-4,0

+1,2

+0,9

Commerce détail

5 862

8 120

8 116

+38,5

0

+3,8

-3,1

HCR

4 995

6 689

6 475

+33,9

-3,2

+0,9

+5,7

Commerce gros

3 783

3 826

3 315

+1,1

-13,4

-6,7

+4,1

Com er réparation auto

1 579

1 753

1 879

+11,0

+7,2

+14,6

+8,1

Immobilier

1 480

2 788

2 137

+88,4

-23,4

-7,4

-14,0

IAA

1 133

1 198

1 344

+5,7

+12,2

+8,2

+6,3

Coiffure, esthétique pressing…

688

1 214

1 320

+76,5

+8,7

+1,1

+5,5

Construction

10 564

16 401

14 806

+55,3

-9,7

-4,3

+0,9

Services aux entreprises

6 195

8 918

8 696

+44,0

-2,5

-0,8

-2,4

Industrie

4 048

4 005

3 048

-1,0

-23,9

-7,7

-6,0

Services aux particuliers

3 569

3 103

3 762

-13,1

+21,2

+9,7

-1,1

Transports

1 876

1 997

1 766

+6,4

-11,6

-8,0

+13,1

Total dont divers)

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

 

SOMMAIRE