Archives mensuelles : novembre 2017

Entreprendre, cela s’apprend

Les Chambres de commerce et d’industries dispense une formation de 55 jours. Appelée Ecole des Managers, elle sert à acquérir les bases nécessaires à la création ou reprise d’entreprise.

Les promotions, au nombre de deux ou trois par an, comptent chacune une douzaine de participants. L’Ecole des Managers créé pour la première fois à Laval en 1987, est aujourd’hui dispensée dans 21 villes; elles forment environ 500 personnes par an dont une centaine en Ile-de-France.

 

“La spécificité de la formation réside dans son imbrication étroite avec le parcours professionnel du participant, tant par son rythme que par son contenu. Répartie sur 55 jours à raison d’une ou deux sessions par semaine, elle laisse la possibilité aux chefs ou futurs chefs d’entreprise de s’organiser sans avoir à s’absenter durablement de leur société. 

Lors des travaux pratiques personnalisés, chaque participant étudie le cas de sa propre société; diagnostic de l’entreprise, business plan… Tout est individualisé. Même lors de la première phase, plus théorique, qui comble les lacunes des participants en marketing, comptabilité ou ressources humaines, chacun s’appuie sur les documents propres à son entreprise”.

 

L’Ecole des Managers a bien sûr un coût : 13.200€ en Île-de-France. S’il est possible de demander une aide aux organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ou à d’autres établissements de financement de la formation, la demande n’aboutit pas toujours.

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  • Entreprendre, cela s’apprend
    Source : "L’école des managers (EDM) pour apprendre à devenir chef d’entreprise", Les Echos Business du 16 novembre 2017

Les entreprises de proximité ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires de 1,5% au cours du 3éme trimestre 2017

L’U2P – Union des entreprises de proximité – est l’une des trois grandes organisations patronales françaises. Elle représente 2,3 millions d’entreprises dans les secteurs de l’artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales, soit les 2/3 des entreprises françaises et réunit 5 organisations

 

Les entreprises de proximité ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires de 1,5% au cours du 3éme trimestre, identique à celle du deuxième trimestre, contre -1% au 1er trimestre 2017.

 

Les professions libérales et l’artisanat, en particulier les artisans du bâtiment, enregistrent même une croissance de 2 % sur la période. L’activité du commerce de proximité et de l’hôtellerie-restauration se stabilise avec une baisse de 0,5% au 3éme trimestre qui fait suite à une progression nulle au trimestre précédent. L’hôtellerie-restauration approche néanmoins l’équilibre sur l’année, après avoir enregistré une baisse de 4,5% au 3éme trimestre 2016.

 

On observe dans le même temps une relative dégradation de l’opinion des professionnels sur leur trésorerie : seuls 13% d’entre eux constatent une amélioration, en baisse de 5 points par rapport au trimestre précédent, contre 19% faisant état d’une détérioration (18% au trimestre précédent).

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Les français apprécient particulièrement l’artisanat

À l’origine de la Création du Fonds national de promotion et de communication de l’Artisanat (FNPCA), il y a la volonté des représentants de l’Artisanat et plus particulièrement l’UPA (Union professionnelle artisanale – U2P aujourd’hui) et l’APCMA (Assemblée permanente des Chambres de métiers et d’Artisanat) de disposer d’un outil qui leur permette de faire valoir l’artisanat au niveau national, de combler son déficit d’image et de faire mieux connaître ses métiers et son poids dans la vie économique de notre pays. Depuis 1997, le FNPCA remplit cette mission dont l’enjeu est de réunir plus de 250 métiers répartis dans quatre grands secteurs (alimentation, bâtiment, services et fabrication) et de donner à l’Artisanat une image commune à toutes ces composantes.

 

94% des Français ont une bonne  opinion des artisans et 81% des Français leur accordent leur confiance. 70% déclarent se sentir proches d’un artisan, généralement de leur boulanger ou leur coiffeur.

94% estiment que les artisans sont dépositaires d’un savoir-faire. Ils sont également perçus comme travailleurs (93%), compétents (91%) et soucieux du travail bien fait (86%). 86% jugent que l’Artisanat permet de consommer local.

Mais seulement 31% font au moins une fois par mois. appel à des artisans. 

 

77% des Français conseilleraient à un de leurs enfants ou à un proche de choisir l’apprentissage pour devenir artisan. 66% estiment que l’Artisanat propose des carrières attractives et 58% allant même jusqu’à déclarer qu’ils pourraient travailler dans le secteur de l’Artisanat si on leur en offrait la possibilité.

Une formation des jeunes reconnue et des emplois à la clé : 88% jugent que l’Artisanat joue un rôle important dans la formation des jeunes; pour 65% des Français, l’artisanat est un secteur qui recrute.

Pour plus de 8 Français sur 10, l’artisanat a un rôle important dans la création d’entreprises (85%) et la croissance économique du pays (84%).

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Les ETI emploient 3,595 millions de salariés, dont 31% appartiennent à l’industrie

En 2015, on compte  5 596 entreprises de taille intermédiaire (ETI), ou 54 327 unités légales. Elles emploient 3,595 millions de salarié (3,3 millions de salariés en équivalent temps plein), soit 25% des salariés des entreprises; elles réalisent 26% de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises et 30% du chiffre d’affaires à l’export.

En moyenne, elles emploient près de 650 salariés et comptent 10 unités légales.

 

Elles sont très présentes dans l’industrie manufacturière (31% des salariés EQTP) contre 17% des salariés des autres catégories d’entreprises. Parmi les 2,8 millions de salariés de l’industrie manufacturière, 38% sont employés par des ETI, contre 26% dans de grandes entreprises, 27% dans des PME et 9% dans des microentreprises. 

25% sont sous le contrôle de groupes étrangers; elles emploient 900 000 salariés, soit plus de la moitié de l’emploi des implantations étrangères. L’industrie occupe 49% des salariés des ETI contrôlées par des groupes étrangers contre 28% pour les ETI sous contrôle français.

Les ETI multinationales sont plus grandes et plus capitalistiques. Hors secteurs financier et immobilier, les ETI multinationales sous contrôle français emploient en moyenne 842 salariés sur le territoire national, et celles sous contrôle étranger 686. Les ETI non multinationales en emploient 493 en moyenne.

Les ETI sous contrôle étranger ont davantage d’immobilisations corporelles par salarié (en excluant les entreprises de l’immobilier, atypiques par la nature de leurs actifs). Elles dégagent ainsi une plus forte valeur ajoutée par salarié. Les ETI sous contrôle étranger versent aussi des salaires plus élevés, avec un écart de 15% par rapport à ceux des ETI multinationales sous contrôle français et de 41% par rapport à ceux des ETI non multinationales.

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Pour 58% des indépendants, cette forme d’activité se developpera

Méthodologie : 400 indépendants dont des autoentrepreneurs, interrogés par téléphone entre le 29 mai et le 7 juin 2017.

35% sont le fait de services aux entreprises, 26% de commerces, 26% de services aux particuliers, 7% de BTP et 6% “d’industrie”.

55% sont des hommes; 18% ont moins de 35 ans, 33% de 35 à 49 ans et 47% 50 ans et plus.

« Sondage Opinion Way réalisé pour l’UAE et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires à l’occasion du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ».

 

Pour la moitié, le salariat restera majoritaire, mais le nombre de travailleurs indépendant augmentera (51% pour les autoentrepreneurs, 43% pour les entrepreneurs classiques); ce dernier ne remplacera le salariat que pour 10% (respectivement 12 et 6%). On constate donc une hausse du nombre d’indépendants, plus importante chez les autoentrepreneurs (63 vs 49%).

Pour 17% il se stabilisera (14 vs 21%), voire diminuera (14 vs 20%).

 

71% déclarent que l’activité d’indépendant est la seule ou celle qui génère la part la plus importante des revenus. Parmi les 34% dont c’est une activité secondaire, 53% sont actifs, et 44% retraités.

 

La raison pour devenir indépendant est toujours le fait d’exercer une activité avec davantage de liberté qu’en tant que salarié (48 vs 48%), voire se tester ou tester une activité en vue de créer une entreprise (22 vs 16%), ou compléter un temps partiel de salariat (8 vs 5%); sortir du chômage ne concerne qu’une minorité (28 vs 23%).

Noter qu’une minorité a connu une perte totale d’activité (36 vs 19%).

 

19% ont déjà connu un accident du travail ou une maladie entraînant un arrêt de travail (23 vs 11%); mais la moitié des indépendants classiques ont continué à travailler pour des raisons financières, alors que 30% ont connu une baisse de revenu et 22% aucun problème financier. 

La moitié serait prête à payer une cotisation légèrement supérieure pour obtenir les mêmes couvertures sociales que celle des salariés.

Noter que les 2/3 sont en attente d’une nouvelle organisation de la sécurité sociale des indépendants; 34% souhaitent une convergence des systèmes de retraite et 31% une convergence des protections sociales.

 

A la question “dans votre activité, ressentez-vous le besoin de vous rapprocher d’autres indépendants aux activités complémentaires au sein d’un réseau, afin de développer votre activité ou de répondre à plusieurs aux besoins d’un client ?”, 49% répondant non et 34% si une forme juridique simplifiée le permettait pour encadrer le travail en réseau; seuls 15% y sont favorables quelles que soient les conditions.

 

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53% des apprentis formés à un métier de l’artisanat et ayant obtenu leur diplôme ont été embauchés par leur ancien employeur 

Méthodologie : la source principale du système d’information sur la formation des apprentis (SIFA) a été lancée par la DEPP en 2006 et offre une photographie de la situation des apprentis au 31 décembre de chaque année, sous l’angle de la « formation ». L’analyse porte sur les apprentis, en formation au cours de l’année scolaire 2015-2016, et employés dans des entreprises artisanales de moins de 20 salariés. Ce fichier comprend les données de 410 000 apprentis . Ces données, mises à disposition par voie de convention, ont fait l’objet d’un traitement par l’Institut Supérieur des Métiers, afin d’isoler les apprentis en contrat dans des TPE artisanales (entreprises de moins de 20 salariés immatriculées dans 327 codes d’activités principalement artisanales), soit une population de 142 200 apprentis.

 

Les entreprises artisanales emploient 35% des apprentis formés en France, soient 142 200 durant l’année scolaire 2015-2016, sur un total de 262 000. 73 135 sont inscrits en 1ére année.

Cette part est en baisse (38% en 2012, 49% en 2000), du fait notamment du développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. La baisse concerne principalement l’artisanat du BTP (-7% au regard de 2014-2015, mais -25% au regard de 2012-2013), alors que les autres secteurs sont stables, voire en légère hausse. 

Dans l’artisanat, 39% sont le fait du BTP, 27% des services (soins à la personne dont coiffure et par ailleurs réparation auto), 26% de l’alimentation (surtout boulangerie-pâtisserie) et 8% de la fabrication (“petite industrie”). 350 diplômes différents sont préparés.

 

Ce sont les entreprises avec le plus de salarié qui sont le plus employeur d’apprentis: 61% de taux de pénétration chez les 10-19 salariés et 46% chez les 6-9 salariés vs 23% chez les 1-2 salariés. La situation est stable, mais en diminution pour les 1-2 salariés.

Dans de nombreuses régions, les entreprises artisanales forment plus de 40% des apprentis, le taux maximum étant enregistré en Bretagne avec 45%, vs 22% en Île-de-France, le poids le plus faible. 

Dans les régions, les effectifs d’apprentis formés dans les TPE artisanales ont globalement baissé entre 2012-2013 et 2014-2015. La reprise se dessine dans la plupart des régions en 2015-2016, sauf dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France.

 

26% des apprentis sont des femmes (61% dans les services, 29% dans l’alimentation et 4% dans le BTP).

46% sont mineurs (56% dans l’alimentation vs 26% dans le fabrication) contre 28% dans l’apprentissage général.

63% sont de niveau V (vs 40% pour l’ensemble des apprentis). Si la plupart des filières permettent des passerelles vers les niveaux IV ou III, la part d’apprentis préparant un diplôme de l’enseignement supérieur ne concerne que 8% des effectifs (vs 36% pour l’ensemble des apprentis). Si un apprenti sur 5 est en poursuite d’étude (préparation d’un nouveau diplôme après avoir obtenu un autre diplôme), un apprenti sur 3 présente un parcours moins linéaire (réorientation après abandon d’un autre cursus).

75% se forment et travaillent dans le même département (85% en Hauts-de-France et 84% en région PACA). La proximité spatiale est plus élevée dans les activités où l’apprentissage est développé (les métiers de bouche, les travaux du bâtiment, les services automobiles, les soins à la personne); en revanche, elle est plus faible dans les travaux publics, les activités de fabrication et les transports.

 

La moitié entre directement en apprentissage après le collège; 30% s’inscrivent dans un parcours de 2éme chance (soit issus d’un CAP, d’un bac pro ou d’un BTS) et 20% poursuivent un parcours diplômant. Le taux de réussite aux examens est supérieur à 80%, quelques soit le parcours antérieur. Par contre, le taux de réussite au Brevet de maîtrise ou BTMS affiche un score très inférieur (43%).

 

7 mois après leur sortie du CFA (on ne tient donc pas compte ici des apprentis en poursuite d’étude), 60% ont un emploi (un taux en hausse : 55% en 2013 et 54% en 2014); mais il n’est que de 44% pour les non -diplômés. Plus précisément, il est  de 56% pour les diplômés sortants de CAP (31% pour les non diplômés de CAP), de 77% des détenteurs d’un Brevet Professionnel, et de 73% des détenteurs d’un Bac Pro ou 75% d’un BTS. Ce taux diffère selon les régions et s’étale entre 52 et 67%.

 

53% des apprentis formés à un métier de l’artisanat et ayant obtenu leur diplôme ont été embauchés par leur ancien employeur en CDI (vs 43% pour les non diplômés). Les taux de maintien dans l’entreprise sont plus élevés dans le BTP et dans l’artisanat de fabrication (58% et 57%), vs 47% dans les services et l’alimentation. De façon générale, le taux de maintien dans l’entreprise croît avec le niveau de formation (50% pour le niveau V, 57-58% pour les niveaux supérieurs). Par ailleurs, 27% sont en CDD et 9% en intérim.

 

Le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat pilote, directement ou par la voie d’une association de gestion, 114 Centres de Formation d’Apprentis (CFA), lesquels assurent la formation de 42% des apprentis de TPE artisanales. L’offre des CFA du réseau concerne principalement les métiers de l’alimentation et de services (les CFA formant respectivement 75% et 65% des apprentis de l’artisanat dans ces secteurs). Les CFA des CMA sont moins présents sur les formations liées au bâtiment et à la fabrication (CFA issus des organisations professionnelles.

 

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Fin 2016, le secteur de l’insertion par l’activité économique comptait un peu plus de 132 000 salariés, un nombre quasi stable par rapport à 2015

Méthodologie : exploitation et la mise en cohérence de plusieurs fichiers provenant de l’agence de service et de paiement (ASP) qui est chargée depuis la loi de cohésion sociale de 2005 de collecter en continu des informations individuelles sur les structures de l’IAE et leurs salariés. 

3 types de fichiers : un fichier des annexes financières à la convention, un fichier recensant des données relatives aux salariés et un fichier de suivi mensuel indiquant le nombre d’heures effectuées par chaque salarié un mois donné. 

 

Répartis dans 3 736 structures conventionnées par l’État, les salariés de l’Insertion par l’Activité Economique sont principalement accueillis dans une association intermédiaire (44%) ou un atelier et chantier d’insertion (37%) ou dans une plus faible proportion, dans une entreprise d’insertion (10%) ou une entreprise de travail temporaire d’insertion (9%).

Le nombre de salariés en insertion au 31/12/16 est de 132 200 (en baisse de 0,6%); les embauches ont diminué de 0,6% en 2016 (156 900 contrats signés contre 157 800 en 2015).

Mais les équivalents-temps plein ont augmenté de 3,4% (71 500 à 73 900 entre 2015 et 2016).

 

En termes de profil des salariés, 59% sont des hommes; 25% ont moins de 26 ans, 59% de 26 à 49 ans et 16% 50 ans et plus; 57% n’ont pas de diplôme, 22% le CAP, 21% un niveau supérieur; 74% étaient sans emploi, dont 51% depuis plus d’un an; 42% étaient allocataires de minima sociaux.

Les personnes accueillies dans les ACI, et dans une moindre mesure dans les EI, sont les plus éloignées de l’emploi.

 

Par structure, la situation est la suivante :

Ateliers et chantiers d’insertion (mis en situation de travail sur des actions collectives qui participent essentiellement au développement des activités d’utilité sociale) : 1 877 structures actives conventionnées avec  48 900 salariés ou 35 100 salariés ETP (+4,2%) mais une baisse de 2,7% des contrats nouvellement signés; aide au poste par ETP de l’Etat : 19 474€.

Les nouveaux salariés sont plus souvent affectés à l’entretien des espaces naturels et espaces verts (27%) et dans le secteur de la production agricole (9%), dans les services à la personne et aux collectivités (17%). 

 

-Associations intermédiaires (réalisation de travaux occasionnels) : 690 structures actives avec 56 500 salariés ou 17 600 ETP, et une baisse de 3,3% des contrats nouvellement signés; aide au poste par ETP de l’Etat : 1 319€.

Les nouveaux salariés dans les AI exercent dans des métiers de services, essentiellement dans l’aide à la personne (23%) et dans le nettoyage et la propreté industriels (24%).

 

-Entreprises d’insertion  (participant à la production de biens ou de services destinés à être commercialisés sur un marché) : 906 structures actives avec 13 600 salariés ou 12 200 ETP et une hausse de 7,8% des contrats signés au cours de l’année; aide au poste par ETP de l’Etat : 10 143€.

Les premières embauches s’effectuent principalement sur des métiers de services à la collectivité (47%), en particulier dans la propreté et l’environnement urbain (24%) et le nettoyage et la propreté industriels (18%).

 

Entreprises de travail temporaire d’insertion (salariés en mission auprès d’entreprises clientes, dans le cadre de missions d’intérim) :  260 structures actives avec 13 300 salariés ou 9 100 ETP et une hausse de 5,8% des contrats signas dans l’année; aide au poste par ETP de l’Etat : 4 311€.

Le secteur de la construction y est dominant (40% des nouveaux salariés) vs 12% des salariés nouvellement embauchés, toutes structures confondues. 17% exercent dans le domaine du transport et de la logistique (17%), dans l’industrie (13%), dans les services à la collectivité et à la personne (13%).

 

 

 

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Les prêts via le financement participatif ont progressé de 48% en un an

Méthodologie : 54 plateformes ont répondu

 

267,8 M€ ont été collectés au 1er semestre 2017 (+46% par rapport au 1er semestre 2016). 

153,5M€ concernent le financement participatif (+48%), 110M€ des prêts à la consommation (+38%), 63,7M€ le fond de prêts aux entreprises en ligne (+87%), 63,5M€ la cagnotte en ligne (+29%).

 

En ce qui concerne le financement participatif (153,5M€):

 

En termes de typologie de fonds :

79,1M€f sont le fait de prêts (+78%) dont 45,5M d’obligations, 23,1M de prêts rémunérés, 9,1M de minibons, 1,4M de prêts non rémunérés

42M€ sont le fait de dons (34%), dont 35,4M avec récompense

-32M€ sont le fait d’investissements en capital (+15%)

 

En termes de types de porteurs de projet : ce sont en volume de fonds les entreprises commerciales (80% mais seulement 25% des porteurs de projet), puis les associations (13% et 47% des porteurs), les particuliers (5% et 25%).

L’économique a bénéficié de 112M€, le culturel de 23M€, le secteur social 10M€.

 

Le financement participatif en France ce sont 741 548 financeurs en 2017 dont 94% en don, 5% en prêt et 2,9% en investissement et depuis le lancement des plateformes 2 836 327 financeurs.

 

 

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Les prestations sociales représentent prés de la moitié des revenus des 10% les plus modestes

Définitions : le niveau de vie correspond au revenu disponible des ménages par unité de consommation. Il prend en compte les prestations sociales et les impôts directs. 

 

“Les inégalités de niveau de vie varient d’un territoire à l’autre. Sans les prestations sociales et les impôts, les différences entre régions du point de vue des écarts entre hauts et bas revenus seraient bien plus fortes.

En 2014, les prestations sociales et les impôts réduisent nettement les inégalités au sein des régions les plus touchées par la pauvreté, notamment au Nord du pays et sur le pourtour méditerranéen, ainsi qu’en Île-de-France, bien que ces régions affichent de fortes inégalités.

Si les allocations chômage contribuent plus fortement au revenu disponible au Nord et au Sud, les pensions de retraite y contribuent le plus au centre de la France, où les populations âgées sont fortement représentées.

 

Les disparités de niveau de vie entre les plus aisés et les plus modestes ne sont pas homogènes selon les régions. En 2014, le rapport entre le neuvième décile (D9, les 10% les plus aisés), et le premier décile (D1, les 10% les plus modestes),  est le plus fort en Île-de-France (4,5), en Corse (3,7), en Provence-Alpes-Côte d’Azur (3,7); à l’autre extrémité, les régions Bretagne (2,9) et Pays de la Loire (2,8) sont les moins inégalitaires.

En raison de la progressivité de l’impôt sur le revenu, les impôts pèsent davantage sur le revenu disponible des ménages les plus aisés, ce qui contribue à réduire l’écart entre les hauts et les bas revenus. Sans les impôts directs, les 10% de ménages les plus aisés auraient un niveau de vie plus élevé en moyenne de + 25,4% en Auvergne-Rhône-Alpes à + 31,5% en Île-de-France. La réduction des disparités de revenu par l’effet des prestations sociales et des impôts est plus forte pour les régions où la proportion de personnes pauvres est plus élevée. 

 

D’une région à l’autre, pour les 10% de la population ayant les revenus les plus bas, la part des prestations sociales dans le revenu disponible s’échelonne de 29,2% en Corse à 49,8% en Hauts-de-France. Au niveau départemental, cette part est maximale dans le Nord (52,2%), le Pas-de-Calais (50,3%) et la Seine-Maritime (48,7%). À l’opposé, elle est la plus faible (autour de 28%) dans les départements du sud du Massif central (Aveyron, Cantal, Lozère), en raison de la part plus élevée de la population âgée dans ces départements.

 

Les prestations familiales sont proportionnellement plus élevées dans les territoires où les familles avec des enfants de moins de 18 ans sont plus nombreuses, comme à l’Ouest.

 

La part des prestations logement dans le revenu disponible est plus élevée dans les villes. En effet, celles-ci concentrent davantage de personnes seules : cette population est surreprésentée parmi les bénéficiaires des aides au logement. La part des prestations logement dans le revenu disponible du 1er décile de revenu atteint ainsi 17,4% dans les villes-centres des grandes aires urbaines, mais seulement 9,3% dans les couronnes des grandes aires urbaines.

 

Les prestations sociales sont prés de la moitié des revenus des 10% les plus modestes dans les centres villes, contre 26 à 32% dans les banlieues, et les petites communes ou pôles.

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Quelles mesures “accrochent” les salariés en entreprise?

Méthodologie : Interviews réalisés par téléphone du 3 août au 4 septembre 2017 avec un échantillon de 400 décideurs en matière de ressources humaines (dirigeants d’entreprise, directeurs des ressources humaines), représentatif des entreprises de 50 salariés et plus, établies en France métropolitaine. Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants: région, secteur d’activité,nombre de salariés dans l’entreprise.

 

La conciliation famille-travail en entreprise : l’articulation famille-travail est une attente des salariés (87% vs 81 en 2015), mais pour 78% (67 en 2015), c’est le rôle de l’entreprise d’agir en faveur de l’articulation famille-travail. Pour 68% dans les années à venir, la conciliation famille-travail devrait représenter un enjeu central.

 

Pour 42% (39 en 2015) les problèmes de garde d’enfants ont des incidences sur le fonctionnement de l’entreprise :

-c’est favorable aux collaborateurs : un bon moyen de fidéliser les collaborateurs (47%), de réduire le stress au travail (39%), favoriser l’égalité homme-femmes (36%), améliorer la motivation au travail (33%), limiter le temps de transport des salariés-parents (26%)

c’est favorable à l’entreprise : pour améliorer son image interne et externe de l’entreprise (39%), accroître la performance économique (37%), recruter de nouveaux collaborateurs (30%)

Cette mesure permettrait le retour à l’emploi des femmes (tout à fait 47%), et favorisait l’emploi des jeunes femmes (39%).

 

Les freins majeurs qui empêcheraient votre entreprise de proposer aux salariés des places en crèche : l’impact budgétaire (68%), la lourdeur, la complexité de mise en place et le pilotage du projet (54%).

 

10% (tout à fait et 39 à 48% plutôt) jugent les entreprises françaises de plus en plus compétitive pour attirer de nouveaux talents, qu’il s’agisse des salariés en général, ou des moins de 30 ans.

 

Pour attirer les talents, les entreprises devraient à proximité via 5 modalités (entre 18 et 26%)  : offrir des salaires attractifs, des primes (26%), offrir un cadre de travail attractif, en facilitant la vie de ses salariés dans et en dehors de l’entreprise (22%), intégrer les salariés au projet de l’entreprise, avec des possibilités de formation et de bonnes perspectives d’évolution (21%), améliorer l’image de l’entreprise (pour 19%), en communiquant sur ses atouts (salons, événements, écoles, réseaux sociaux, publicités…), permettre aux salariés de s’organiser selon leurs contraintes (18%); seuls 8% choisissent l’item “en mettant en avant le projet d’entreprise, la modernité de l’entreprise, les missions qui évoluent “.

 

Les mesures jugées les plus incitatives :

-L’organisation individuelle du travail (horaires flexibles notamment) pour 85% (dont très incitatif 39%), 

-Encourager l’intrapreneuriat, la capacité à réaliser des projets dans le cadre de l’entreprise (81 dont 25%)

-Encourager les salariés dans leurs passions ou activités personnelles (soutien financier pour des compétitions sportives ) pour 60% dont très 11%.

 

Le palmarès des mesures très incitatives  :

-le social (beaucoup d’items était proposé) :  une couverture maladie couvrant tous les frais y compris les lunettes et les soins dentaires (47%), des restaurants d’entreprise gratuits pour les salariés à midi (34%), après la naissance, des horaires adaptés pour s’occuper des jeunes enfants (32%), des places de crèches en entreprise (27%), la prise en charge financière des transports (bus, véhicules partagés etc.) avec 27%,  un plan de retraite (que l’entreprise versera une fois à la retraite) pour 24%, la possibilité de soins complémentaires de santé et de bien-être (thérapeute, diététicien…) pour 21%, pour les aidants de personnes âgées, des horaires adaptés (temps partiels ou autre) pour 21%, un bonus financier à la naissance d’un enfant (19%), une assurance-vie (dont les enfants peuvent bénéficier au décès) pour 19%, une salle de sport interne ou externe ou une réduction pour les abonnements sportifs (18%).

-La rémunération :  un salaire élevé, avec des bonus en fonction des résultats (38%), aligner le salaire sur une offre proposée par une entreprise concurrente (21%), un bonus de bienvenue (18%),  des stock-options à tous les salariés (14%).

-Le travail lui-même : l’organisation individuelle du travail (horaires flexibles) pour 39%, encourager l’intrapreneuriat (25%)

 

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En Bretagne, 60 expérimentations pour réinventer les villes et bourgs

Au terme de l’appel à candidatures lancé en mars dernier par l’État, la Région Bretagne, l’Établissement public foncier de Bretagne et la Caisse des Dépôts, 208 projets ont été présentés. L’enjeu est, à travers cette démarche novatrice, de soutenir les projets des communes qui réinventent leur centre (ville ou bourg), pour les adapter aux changements de mode de vie de leurs habitants et renforcer leur attractivité. Le caractère innovant, l’expérimentation et les perspectives d’essaimage ont guidé les partenaires dans le choix des 60 projets soutenus.

 

Au total, 208 communes ont présenté un projet (en phase d’étude ou travaux). Les partenaires ont retenu 60 projets auxquels ils apportent un soutien global de près de 29 M€ :

-Pour les bourgs : 16 en phase études (plus de 450 000 €) et 23 en phase travaux (près de 14 M€) ;

-Pour les villes : 9 en phase études (315 000 €) et 12 en phase travaux (près de 14 M€).

Ces aides font l’objet d’un contrat, d’une durée de 12 mois, pour les études, et de 4 ans, pour la phase travaux.

L’étude vise à définir une stratégie de reconquête durable de l’attractivité et doit permettre d’élaborer un plan d’action.

Les projets en phase travaux : la programmation de ces opérations comprend deux volets : un volet spatial (travaux, composition architecturale et urbaine et un volet conduite du changement (animation, concertation, promotion du territoire, recherche de partenaires publics et privés).

 

60 communes aux profils variés : de 415 habitants pour la plus petite (Mellionnec) à 45 200 pour la plus grande (Saint-Brieuc), 39 bourgs et 21 villes, communes urbaines, littorales ou rurales….

Les projets le sont tout autant… Les collectivités candidates étaient invitées à élaborer des projets répondant aux usages des habitants avec des activités économiques diversifiées, des commerces, renforçant le lien social, avec une politique culturelle et patrimoniale ambitieuse, un habitat adapté aux parcours résidentiels, aux enjeux de mixité sociale et générationnelle, une bonne accessibilité… Il s’agit de construire des démarches croisant l’ensemble des enjeux auxquels elles sont confrontées.

 

Lors de l’examen des candidatures, les partenaires ont été attentifs à plusieurs éléments : la qualité du pilotage et la co-production du projet avec les acteurs du territoire (dont les habitants), son approche intégrée (transversalité, création de lien), et sa cohérence, notamment au regard des autres actions entreprises sur le territoire. Les 4 partenaires ont également porté un regard appuyé sur le caractère innovant et expérimental des opérations. L’idée est de tester de nouveaux modèles de développement, qui puissent être utiles à tous les territoires.

 

Le communiqué commente les exemples retenus.

 

SOMMAIRE

L’économie éphémére

“Camions épicerie sillonnant les campagnes, restaurants saisonniers de plage, marchés forains et kiosques ont toujours eu leur place dans l’économie. Aujourd’hui, ce modèle est revisité et se diversifie pour répondre à de nouveaux usages. Aussi, boutiques, bars et galeries éphémères, food trucks, camions itinérants, mobilier urbain provisoire, fleurissent dans nos villes et sillonnent le périurbain. Dans de nombreux cas, cette économie participe à l’hospitalité des territoires…L’évolution des modes de vie et de consommation, le développement du numérique, mais également le contexte économique, peu propice aux investissements de long terme, contribuent à la croissance de l’économie éphémère.”

 

DES FORMES ADAPTÉES AUX TYPES D’ESPACES : 

Quartiers denses et opportunité des flux sont des espaces recherchés par les food trucks, triporteurs, pop-up stores, bars éphémères. Ils s’installent pour une durée limitée sur les parvis et dans les espaces extérieurs d’entreprises, de grandes écoles, d’équipements sportifs, proposant de la restauration, de l’animation ou assurant la promotion d’un produit.

 

Quartiers en renouvellement pour accompagner la transition : les lieux sont occupés de façon transitoire par la construction de modules démontables ou mobiles.

 

Dans les espaces de faible densité, il s’agit d’adapter la fréquence à la demande: les camions itinérants vont à la rencontre du client à l’occasion des tournées, notamment en milieu rural. 

 

Cette économie ne peut être quantifiée par les nomenclatures d’activités. Il semblerait que les projets soient nombreux et en hausse, au regard de ce que relatent la presse et Internet. Mais bénéficier d’espaces de qualité et de convivialité est un souhait exprimé par les habitants, perçu comme stratégique par les entreprises et majeur pour l’attractivité des territoires. Apporter des services, mettre en place des animations, renforcer l’identité visuelle par de la signalétique, par des interventions artistiques… crée cette hospitalité.

 

Dans la capitale, l’économie éphémère accompagne les nombreux événements, des marchés de Noël, Paris Plages, lieux culturels éphémères comme les Grands Voisins. La mairie délivre par ailleurs des autorisations pour les emplacements de food trucks (56 en 2016 et, prochainement, des emplacements dédiés pour deux ans, en réponse à un appel à projets), de kiosques de services, de constructions légères concédées aux habitants pour végétaliser, composter, etc. Les constructions légères sont une tradition à Paris : bouquinistes des quais de Seine, kiosques à journaux, marchés permanents (les Enfants-Rouges, marchés aux fleurs, aux livres).

 

 

SOMMAIRE


  • L’économie éphémére
    Source : "DÉVELOPPER L’ÉCONOMIE ÉPHÉMÈRE POUR DES TERRITOIRES PLUS ACCUEILLANTS", IAUIF, note rapide N°757, septembre 2017