Archives mensuelles : mars 2017

En l’espace de 30 ans, la part de femmes dirigeantes a doublé dans l’artisanat

Le périmètre d’observation est celui des secteurs d’activité représentés par l’Union des Entreprises de Proximité (U2P), hors professions libérales à savoir ceux de l’artisanat, ainsi que ceux du commerce alimentaire de détail et de l’hôtellerie-restauration.

Dans la source SIRENE-INSEE, ont été considérées comme artisanales les entreprises immatriculées au Répertoire des Métiers, qu’elles soient à titre principal ou secondaire.

Dans les sources ne disposant pas de la variable « entreprise artisanale » (comme les bases INSEE/DADS, INSEE/ESANE, la base ACOSS-URSSAF, l’enquête Besoins de Main-d’Œuvre de Pôle Emploi/Credoc), le champ d’analyse porte sur les « TPE artisanales » (de moins de 20 salariés) immatriculées dans les 326 codes NAF pour lesquelles existe une correspondance totale avec la NAFA. Dans la base RSI, le périmètre d’étude est celui des indépendants affiliés  avec un risque de surestimer le nombre d’indépendants de 10 000 environ, répartis pour moitié dans le BTP, pour l’autre dans les activités de fabrication.

 

1 050 000 femmes dont 675 000 sont salariées, et 49 000 apprenties et par ailleurs 300 000 dirigeantes d’entreprises et 26 000 conjointes collaboratrices en 2015.

 

Les dirigeantes d’entreprises 

Selon le recensement de la population par l’INSEE, les femmes sont 42% des dirigeantes d’entreprises libérales, 38% d’entreprises commerciales, 27% d’entreprises agricoles, 23% des chefs d’entreprises artisanales, et 19% des dirigeantes d’entreprises de plus de 10 salariés.

 

En ce qui concerne le champ de l’étude, 281 100 femmes sont concernées dont la moitié dans l’artisanat de services (145 800), 43 800 dans l’artisanat de production, 43 100 dans l’hôtellerie et la restauration, 21 200 dans le commerce alimentaire; 14 300 dans le BTP et 12 800 dans l’artisanat de l’alimentation.

97% des dirigeantes sont affiliées au Régime Social des Indépendants (RSI, non salariée), soient 210 200 dans l’artisanat et 66 100 dans les autres activités; environ 10 000 (dont 7 500 dans l’artisanat) sont salariées en tant que gérantes minoritaires de leur entreprise et sont affiliées à ce titre au Régime Général de la Sécurité Sociale.

Noter que 47% des femmes sont autoentrepreneurs (vs 36 pour les hommes), notamment dans la fabrication (70%, métiers d’art pour beaucoup) et les services (44%), peu l’alimentaire (19%) et le BTP (25%); dans les autres activités les femmes ne sont autoentrepreneurs qu’à 16% (vs les hommes 15%).

 

 

En l’espace de 30 ans, la part de femmes dirigeantes a doublé dans l’artisanat (de 11% en 1984 à 23% en 2015);, du fait notamment des autoentrepreneurs; la progression est particulièrement élevée dans les métiers de bouche (prés de 3 fois plus), dans les métiers d’art (2,2 fois plus) et les services (1,9 fois plus); par contre il y a stabilité dans le BTP.

 

Les choix d’installation des femmes sont plus concentrés:  dans l’artisanat, une dirigeante d’entreprise sur deux est active dans l’une des 3 activités suivantes : la coiffure, l’esthétique et les travaux de nettoyage; pour les hommes, ce sont 9 activités qui regroupent la moitié d’entre eux : les différents corps du BTP, la réparation automobile, le transport par taxis et le nettoyage. Dans l’hôtellerie-restauration et le commerce alimentaire de détail, les choix d’installation sont plus homogènes: 3 activités regroupent plus des 2/3 des dirigeants, hommes ou femmes : la restauration traditionnelle, les débits de boissons, et le commerce alimentaire sur éventails et marchés.

La répartition géographique des femmes parmi les chefs d’entreprise n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire national : dans l’artisanat, leur part est plus élevée au Nord de la Loire (Hauts-de-France, Pays de la Loire et Normandie avec 25%); elles sont moins nombreuses dans le sud et la Nouvelle Aquitaine et l’Outre-mer (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA et en île-de-France, entre 17 et 22%).

 

Dans l’artisanat, elles sont plus diplômées que les hommes : 49% un diplôme au moins égal au baccalauréat (58% dans la fabrication) contre 32% dont 17% pour l’enseignement supérieur (vs 13,2%); les hommes sont d’abord issus de CAP/BEP (47%, mais 64% dans l’alimentation vs 36 pour les femmes) ou sans diplôme (21 vs 15%). Dans les autres activités, la situation est moins tranchée : 42% de niveau bac et plus vs 38, mais quand même 37% vs 28 pour le CAP/BEP.

 

Les conjoints de dirigeants

 

22% des dirigeants déclarent que leur conjoint (80% des femmes) travaille régulièrement dans l’entreprise et 10% occasionnellement; cette participation est plus fréquente dans l’artisanat et le commerce alimentaire (29% régulièrement et 38% occasionnellement) et dans l’hôtellerie-restauration (42% régulièrement et 7% occasionnellement); elle l’est beaucoup moins dans le BTP (12 et 9%) ou la fabrication (15 et 6%). Le temps hebdomadaire est de 25 heures en moyenne (21,5hres dans les entreprises sans salarié, 29hres dans les 1-5 salariés, 34,5hres dans les entreprises de 6 salariés et plus).

Dans les entreprises sans salarié, le statut de conjointe collaboratrice prédomine, alors que dans les entreprises ayant des salariés, elles choisissent majoritairement le statut de salariée. 32 000 conjoints ont opté pour le régime de conjoint collaborateur et sont affiliés au Régime Social des Indépendants, dont 26 000 femmes.

 

Les salariées

 

Les femmes salariés sont 32% des salariés (27% dans l’artisanat), soit 625 000; elles son prés de la moitié des effectifs dans le commerce/HCR (au nombre de 221 000), les services (198 000) et l’artisanat alimentaire (93 000), mais seulement 25% dans la fabrication (81 000) et 11% dans le BTP (83 000).

Elles occupent plus souvent les postes des fonctions supports (vente, gestion administrative, secrétariat) ou exercent des métiers de service. Dans l’artisanat, 63% sont dans des fonctions support et 37% dans des métiers de service, tels coiffeuse, esthéticienne, fleuriste, ambulancière, conductrice de taxi. Dans le commerce alimentaire et HCR, ce sont essentiellement des métiers de serveuse (45%), de cuisine (25%), de vente (16%), de services hôtelier (17%).

80% sont en CDI, et 65% à temps plein, contre 89% pour les hommes.

 

Les apprenties (49 100)

 

28% sont des femmes; 90% sont concentrées dans les activités de l’artisanat des services (coiffure, esthétique, fleuriste, photo, pressing), de l’alimentation ou de l’hôtellerie-restauration.

Les diplômes préparés sont avant tout le CAP voire le BP ou bac pro commerce; dans le BTP ou l’artisanat de fabrication, les principaux recrutements se font pour préparer le BTS « assistant de gestion PME PMI » ou le BTS « négociation et relation client ». Noter que plus le niveau du diplôme préparé est élevé, plus la part de femmes parmi les apprentis est importante.

 

 

 

 

 

 

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54% des 25-66 ans estiment que leur situation financière est meilleure que celle de leurs parents

Méthodologie: en 2005 et 2011, l’enquête annuelle Statistique sur les ressources et conditions de vie (SRCV) intègre un module sur la transmission intergénérationnelle des désavantages sociaux.

 

Pour évaluer sa situation financière, chaque individu se positionne relativement à une référence personnelle qui dépend de ses habitudes de consommation, de son caractère (pessimiste ou optimiste),ou encore de la situation financière des personnes auxquelles il se compare, dont celle de ses parents à l’adolescence.

 

En 2011, en France métropolitaine, 54% des personnes âgées de 25 à 66 ans considèrent que leur situation financière s’est améliorée par rapport à celle de leurs parents quand elles-mêmes avaient 14 ans: 33% la qualifient de «meilleure» et 21% de «bien meilleure», alors que 25% l’estiment dégradée (dont 7% bien moins bonne) et 21% identique; ces propos sont cohérent avec l’évolution du niveau de vie observée sur longue période. Cette estimation s’est légèrement détériorée entre 2005 et 2011 (54% contre 60 pour bonne et 25 contre 20 pour dégradée), bien que pendant cette période le niveau de vie ait augmenté.

67% des personnes âgées de 60 ans estiment une amélioration, contre 59% des personnes de 50 ans, 51% pour les 40 ans et seulement 41% pour les 30 ans.

 

Plusieurs caractéristiques ont une influence sur l’évolution perçue de sa situation financière:

-Etre en couple augmente l’amélioration par rapport à l’adolescence (58% des personnes en couple, 63% pour les couples sans enfant vs 45% pour celles vivant seule et 34% pour les familles monoparentales).

-Etre en emploi (54% vs 49% pour les inactifs et 37% pour celles au chômage)

-Suivant le niveau de vie : plus il est faible, plus le risque de ressentir une dégradation est fort

Les conditions de vie à l’adolescence : 71% des personnes dont les parents joignaient très difficilement les deux bouts se déclarent aujourd’hui en difficulté financière,contre 51% pour celles dont les parents ne rencontraient aucune difficulté pour payer les dépenses nécessaires.

-Le faible niveau de formation est défavorable : 33% des personnes dont le père est diplômé du supérieur ont l’impression que leur situation actuelle est meilleure, contre 44% lorsque le père est diplômé du secondaire et 59% lorsqu’il est non-diplômé.

 

Le ressenti sur sa situation financière actuelle ést fortement corrélé avec le niveau de vie réel, mais le niveau d’éducation se révèle être le facteur explicatif le plus important, tant du sentiment d’aisance financière que du niveau de vie:  toutes choses égales par ailleurs, une personne diplômée de l’enseignement supérieur a 4 fois plus de chances qu’une personne non diplômée de se déclarer à l’aise financièrement aujourd’hui.

 

 

 

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L’industrie entre 1995 et 2015

En 2015, la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière s’élève à 1588Md€ dans la zone euro, en hausse depuis 1995 en valeur par an de 2,2%; parallèlement, celle de l’ensemble de l’économie a crû de 3%; le poids de l’industrie a ainsi baissé de 19,9% à 16,9% pour la zone euro entre 1995 et 2015. 

 

Le poids de l’industrie dans l’économie diminue au Royaume-Uni, en Italie, en France et en Espagne; en Allemagne, la part de l’industrie reste stable, car les deux effets se compensent: le prix de la valeur ajoutée augmente légèrement moins vite, mais, contrairement aux autres pays, le volume progresse un peu plus vite.  

 

Ces reculs s’expliquent principalement par un «effet prix» et, dans une moindre mesure, par un «effet volume”. La productivité horaire du travail s’accroît davantage dans l’industrie (+2,7% vs +1,2% dans l’ensemble de l’économie); cet accroissement est plus marqué pour la France (3,4% vs 1,3), mais se réduisent depuis 2008.  

 

3 phénomènes structurels contribuent à la baisse du poids de l’industrie : les entreprises externalisent une partie de leurs activités vers les services (17% des emplois directs sont portés par des entreprises non industrielles, notamment via des filiales), la concurrence étrangère se développe et la structure de la demande se déforme au profit des services (moins en Allemagne).   Par ailleurs, de 1994 à 2015, les importations s’accroissent de 4,4% en moyenne par an en France, alors que les exportations sont en hausse de 3,7%.    

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  • L’industrie entre 1995 et 2015
    Source : "L’industrie manufacturière en Europe de 1995 à 2015: sa part dans l’économie recule, sauf en Allemagne ", Insee Première N°1637, mars 2017

Les revenus globaux des indépendants (revenu de l’activité, du conjoint, du patrimoine…)

Lorsque l’activité indépendante est exercée sous forme d’entreprise individuelle ou de société soumise à l’impôt sur le revenu, l’entreprise et son dirigeant ne font qu’un du point de vue fiscal. Lorsque le non salarié exerce son activité dans le cadre d’une EIRL ou d’une société soumise à l’impôt sur les sociétés, le chef d’entreprise ou le dirigeant est imposé personnellement à l’IR sur l’ensemble de ses revenus, rémunération et dividendes inclus; mais, du point de vue fiscal, seule la rémunération est considérée comme un revenu professionnel, les dividendes étant imposés en tant que revenus de capitaux mobiliers. 

Du point de vue des prélèvements sociaux dus à raison de l’exercice d’une activité non salariée, le revenu professionnel retenu est proche de celui donnant lieu au calcul de l’impôt sur le revenu (exception des auto-entrepreneurs). Les dividendes sont désormais partiellement intégrés au revenu professionnel, depuis 2013 pour les non salariés exerçant dans le cadre d’une société soumise à l’IS. 

La source majeure de connaissance des revenus individuels liés à l’activité professionnelle non salariée est constituée par les données issues des organismes de sécurité sociale (Acoss, RSI) et de la base non-salariés de l’Insee, qui s’appuie sur ces données et les complète par des données sur l’activité salarié des pluriactifs. 

Enfin, une source particulièrement intéressante, couvrant l’ensemble du champ des non salariés, est l’enquête Revenus fiscaux et sociaux de l’Insee : cette source permet de connaître le détail des revenus individuels déclarés au fisc, mais aussi l’ensemble des revenus du ménage

 

 

Selon la base non- salariés de l’Insee, fin 2013, en France métropolitaine et dans les Dom, près de 2,7 millions de personnes exercent une activité non salariée dans les secteurs non agricoles; ils ont retiré en moyenne 2 520€ par mois, soit 30 240€ dans l’année, dont 38 280€ pou les indépendants classiques et 5 280€ pour les autoentrepreneurs actifs économiquement; 10% des indépendants classiques déclarent des déficits ou des revenus nuls.

Selon le RSI, le revenu moyen 2013 est de 30 000€ (+3% pour 2014), mais de 22 000€ pour les commerçants (21% ont des résultats nuls ou en déficit), 23 500€ pour les artisans (10% ont des résultats nuls ou en déficit) et de 51 000€ pour les libéraux (15% ont des résultats nuls ou en déficit).

Les revenus publiés en 2013 par le RSI intègrent les dividendes dans la limite des seuls dividendes dépassant 10% du capital social de la société ; 42 000 déclarent des dividendes pour un montant moyen de près de 25 000€;  les dividendes entrant dans l’assiette de cotisation en représentent environ 30%, ce qui conduit à un montant moyen de l’assiette social de 82 300€.

Les libéraux sont ceux qui déclarent les dividendes les plus élevés (11 600 libéraux concernés avec un montant moyen de dividende de 31 293€ et une assiette totale de 131 678€.

Les commerçants avec 15 900 non salariés concernés pour 26 275€ de dividende et une assiette de 78 199€.

Les artisans avec 14 700 non salariés concernés pour 18 293€ de dividende moyen et une assiette de 61 973€.

 

Les disparités entre métiers sont importantes : le commerce hors magasin, les activités artistiques et récréatives, les services personnels ou l’enseignement génèrent les revenus les plus bas (entre 6 140 et 11 380€ avec une présence importante d’auto-entrepreneurs). Pour les non salariés « classiques », les secteurs les moins rémunérateurs restent les mêmes que pour l’ensemble des non salariés : le commerce hors magasin (11 760€), la coiffure (15 480), les arts, spectacles et activités récréatives (16 200), l’enseignement (15 720), les taxis (28 800);, les revenus  les plus élevés sont perçus par les médecins et dentistes (97 560€), par les professions juridiques (93 480€) ou les commerçants du secteur pharmaceutique (91 920€).

 

Les pluri-actifs ont en moyenne un revenu professionnel global (somme des revenus d’activité salariée et non salariée) plus élevé que les monoactifs; pour les non salariés « classiques », il est supérieur en moyenne de 78% à celui des monoactifs. Pour les auto-entrepreneurs, l’écart est encore plus marqué (4 fois plus élevé que celui des monoactifs).

 

Entre 2006 et 2013, le revenu moyen d’activité des indépendants « classiques » a connu d’importantes fluctuations : après une forte baisse en 2008, il augmente sensiblement entre 2009 et 2011 (+ 6% sur 2 ans, en € constants), dans un contexte de croissance économique, puis décroît de 1,5% en 2012, année de fort ralentissement de l’activité.

 

Les non salariés vivent un peu plus souvent en couple que les salariés (77% dont 25 sans enfant vs 72 dont 21 sans enfant). Quand les non salariés vivent en couple, leur conjoint est également en emploi dans 79% des cas (dont 38% comme non salarié); c’est alors le fait de 42% pour les commerçants, 35% pour les professions libérales, et 29% pour les artisans. Parmi les couples de deux non salariés, c’est parmi les artisans que la proportion d’aides familiaux est la plus importante (23%) devant les commerçants (12%), et seulement 6% pour les professions libérales.

 

La prise en compte des revenus des autres membres du ménage conduit à nettement augmenter les revenus : une hausse de 48% pour les artisans et commerçants (de 26 638 à 51 136€) et de 26% pour les libéraux (de 60 111 à 75 620€).

Les revenus du patrimoine contribuent enfin en moyenne à 16% du revenu contre seulement 5% pour les ménages de salariés.

Les ménages « non salariés » commerçants et artisans sont un peu plus souvent des couples avec enfants (51% contre 42%) ; 47% ont un ou des enfants âgés de moins de 18 ans (contre 42 % des ménages « salariés ») et dans 11% des enfants en bas âge, de moins de trois ans (idem pour les autres ménages). Ils sont 43,5% à percevoir des allocations familiales (33% pour les libéraux et 36,5% pour les ménages de salariés); par contre, les prestations logement sont plus fréquentes chez les ménages salariés (22% contre 18 pour les artisans et commerçants et 11 pour les libéraux), les ménages « non salariés » étant plus fréquemment propriétaires de leur logement (45% d’entre propriétaires et 28% accédant contre 28% et 24 pour les salariés). Ceci étant, 7% des artisans et commerçants sont locataires en HLM contre 13% pour les salariés).

 

 

En conclusion, les revenus disponibles sont en moyenne plus élevés (66 730€ pour les libéraux, 42 420 pour les artisans et commerçants contre 39 600 pour les salariés) mais un risque de pauvreté trois fois plus fréquent que pour les salariés.  17,9 % des non salariés sont pauvres d’un point de vue monétaire : leur taux de pauvreté est trois fois plus élevé que celui des salariés (6,3 % en 2013). Les taux de pauvreté des non salariés sont nettement plus importants lorsqu’ils vivent dans des ménages « exclusivement non salariés » que lorsqu’ils vivent en couple avec un salarié .

 

Si l’on compare les conditions de travail, ce qui les distinguent le plus sont la forte emprise du travail sur la vie personnelle (31% des non salariés vs 4% des salariés) et le fait de devoir toujours ou souvent se dépêcher (61% contre 31);  la crainte de perdre son emploi est plus fréquente chez les artisans et les commerçants (39%) que parmi les salariés.

A 35 ans, l’espérance de vie des indépendants non agricoles est de 44,4 années pour les hommes (contre 47 pour les cadres, 45 les professions intermédiaires, 42 pour les employés et 41 pour les ouvriers) et de 50 pour les femmes (respectivement 51, 50, et 49).

 

 

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En 2016, la fréquentation des logements touristiques proposés par des particuliers sur des plateformes internet est en hausse de 30%.

Méthodologie : L’Insee a souhaité élargir son analyse de l’activité d’hébergement touristique marchand au segment de l’économie collaborative (enseignes, plateformes internet proposant des logements de particuliers), en conduisant en 2016 une opération pilote de collecte de données,  qui peut être rapprochée de celle des hébergements collectifs touristiques « classiques ». Cette mesure est la somme des flux réels facturés directement par ces plateformes et d’une estimation des flux générés par les mises en relation entre propriétaires et clients potentiels.  

 

Avec 25,5 millions de nuitées en 2016 en France métropolitaine, cette fréquentation est en hausse de 30% par rapport à 2015; la vigueur de l’augmentation est toutefois un peu moindre chaque trimestre,traduisant une certaine maturité du marché. Noter que l’on estime chaque nuitée à 3 personnes en moyenne par logement.

 

66% est le fait de résidents en France, en progression de 36%, contre 34% pour les étrangers, en progression plus faible (+19%). 

 

La province représente 80% de cette fréquentation (+36% contre +10% pour l’île-de-France). La saisonnalité des plateformes est importante durant l’été.  

 

La fréquentation par l’intermédiaire des plateformes représenterait ainsi 11% de la fréquentation totale d’hébergements en 2016 (9% en 2015);  entre 2015 et 2016, les nuitées ont reculé de 1,6 million dans les logements issus de l’offre de professionnels.  

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Le système de formation français fait état d’un déficit des compétences de base

Méthodologie : 3 paramètres sont à prendre en compte : la maîtrise des compétences de base, l’insertion sur le marché du travail et la capacité des entreprises à mettre en place une démarche de développement des compétences.

 

La problématique : “La France souffre d’un déficit de compétences de base, que confirment notamment les enquêtes menées sur la population active. Il explique pour partie la difficile insertion dans l’emploi de certains jeunes et demandeurs d’emploi. Par ailleurs, dans un contexte de fortes mutations du travail, les individus doivent être en capacité d’adapter leurs compétences tout au long de leur parcours professionnel.”

 

Depuis 30 ans, le niveau moyen de qualification en France s’est nettement accru (en 1982, 56% de la population active était sans diplôme, contre 20% en 2013), mais 100 000 jeunes sortis en 2016 du système de formation initiale sont sans qualification et 10% des 16-29 ans ne maîtrisent pas les compétences de base; par ailleurs, presque 1/3 des 16-65 ans); ils disposent de faibles compétences de base (informations écrites et/ou chiffrées), soit soit 5 points de plus que la moyenne de l’OCDE.

 

Au niveau de la formation initiale, 30% des lycéens sont dans des filières professionnelles. Le nombre d’apprentis – en forte augmentation entre 2003 et 2007, tiré par l’apprentissage dans le supérieur – plafonne depuis quelques années autour de 400 000.
Du côté de la formation continue, dont les partenaires sociaux sont des acteurs centraux, l’offre au niveau des branches professionnelles s’est enrichie, mais l’insertion dans l’emploi des jeunes et des chômeurs reste problématique, surtout pour les moins qualifiés, et nombre d’entreprises éprouvent des difficultés à trouver les compétences dont elles ont besoin.

 

La mise en place d’une démarche centrée sur les compétences (compétences génériques, disciplinaires et professionnelle) fait consensus depuis les années 1990, mais peine à se traduire de façon concrète.

Du point de vue des entreprises, la compétence renvoie d’abord aux aptitudes techniques et comportementales des individus à occuper effectivement un emploi , plus qu’à la définition formelle d’un métier type; en pratique, seule une petite partie des entreprises paraît capable de mettre en œuvre une telle démarche. La difficulté pour les employeurs à préciser leurs besoins de compétences professionnelles les conduit souvent à exprimer ceux-ci en termes génériques : motivation, autonomie, capacité d’initiative…peu objectivables, et s’appuient alors sur d’autres critères supposés les capter de façon indirecte : diplôme, traits de personnalité, caractéristiques socio démographiques… Cette pratique expose une partie de la population à un risque de chômage élevé, voire à des discriminations.

Du côté des politiques publiques et des partenaires sociaux, de nombreuses lois ou accords nationaux visent, depuis le début des années 2000, à faire évoluer le système de formation vers une logique de compétences (notamment la loi du 5 mars 2014 instaurant un droit à la formation attaché à l’individu et la modularisation des formations);  mais sans clarifier, d’un point de vue opérationnel, les rôles respectifs de l’entreprise, de la branche et des pouvoirs publics dans la définition des besoins de compétences, et sans développer des politiques adaptées pour en permettre la reconnaissance.

 

Les difficultés inhérentes au système français de formation tiennent moins à l’insuffisance des offres de formation qu’à la structuration globale d’un système où les objectifs, les rôles et les responsabilités ne sont pas suffisamment identifiés par les différentes parties prenantes : pouvoirs publics (Éducation nationale, Pôle Emploi et régions), partenaires sociaux, entreprises et individus. L’enjeu est de clarifier, voire de redéfinir les niveaux d’intervention et la responsabilité de chacun de ces acteurs, tant au regard des différents types de compétences envisagés que des publics ciblés.

Une première option consiste à ce que la formation initiale délivre les savoirs de base nécessaires à l’exercice d’une profession (place centrale aux différentes formes d’alternance), alors que la formation continue vise l’approfondissement ou la mise à niveau des compétences acquises en formation initiale (proche du modèle allemand). La responsabilité des différentes phases d’acquisition des compétences se trouve partagée entre le système éducatif, les partenaires sociaux et les entreprises (rôle renforcé qui exige une démarche d’anticipation et de description de leurs besoins).
Pour assurer une véritable continuité et cohérence entre formation initiale et continue, et ainsi réduire l’influence du diplôme initial, les certifications professionnelles doivent être articulées aux différents types de formation; l’acquisition des compétences de base et génériques est confiée au système éducatif public; à l’âge adulte, leur prise en charge ne relève pas de la responsabilité des employeurs.

 

Une seconde option, plus proche du modèle britannique, met l’accent sur l’adaptabilité et la mobilité des personnes entre métiers via le marché externe du travail tout au long de leur vie active. Elle est donc axée sur l’acquisition de compétences de base et génériques dès le plus jeune âge, mais aussi de compétences disciplinaires non professionnelles permettant aux individus de faire face aux évolutions incertaines de l’emploi. Dans ce système, les responsabilités entre acteurs publics et entreprises sont réparties en fonction de la nature des compétences en jeu. Le système éducatif est ici beaucoup moins professionnalisant.

La professionnalisation passe par la formation continue et relève de la seule responsabilité des entreprises,. Ce schéma implique le transfert d’une partie de l’enseignement professionnel initial vers des acteurs du monde professionnel. Le rôle des partenaires sociaux se recentre alors sur l’accompagnement des mobilités (reconnaissance entre entreprises de compétences professionnelles transversales). Dans un tel système, les adultes, qu’ils soient salariés, non-salariés ou demandeurs d’emploi, disposent d’un « droit au retour » vers le système éducatif dès lors qu’il s’agit de mettre à niveau leurs compétences génériques ou socle, qu’ils n’ont pu correctement acquérir lors de leur formation initiale.

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Plus l’entreprise grandit, plus elles sont en société, moins les femmes sont dirigeantes

Sous le chapitre “pouvoir”, l’édition consacre le chapitre 6-1 aux femmes “Indépendantes, dirigeantes et encadrement supérieur”

 

Fin 2014, les femmes représentent 21% des dirigeants salariés et 35% des non-salariés (elles sont à la tête de leur propre entreprise (de 25% parmi les gérants majoritaires de sociétés à 39% et 40% chez les entrepreneurs individuels et les auto-entrepreneurs).

Elles représentent 37% des non-salariés (hors auto-entrepreneurs) et 22% des dirigeants salariés travaillant seules, contre respectivement 26 et 21% dans les entreprises de 50 salariés ou plus.

Quel que soit leur statut, les femmes perçoivent en moyenne un revenu d’activité annualisé inférieur à celui des hommes de 32% pour les dirigeantes salariées et de 27% chez les non-salariées; l’écart varie de 11% chez les auto-entrepreneurs à 33% chez les dirigeants de sociétés anonymes et 39% chez les dirigeants d’autres types de sociétés. Ces écart reflètent notamment des différences en termes d’heures hebdomadaires de travail.

Les écarts de revenu d’activité sont plus marqués quand l’entreprise est plus grande : de 20% dans les entreprises non employeuses à 30% dans celles de 50 salariés ou plus.

 

Alors que les femmes représentent la moitié des salariés du privé, elles n’occupent que 23% des emplois de cadres dirigeants et, dans ces emplois, gagnent en moyenne 26% de moins.

La proportion de femmes parmi les cadres dirigeants est plus élevée chez les moins de 30 ans (48%, contre 18% chez les 50 ans ou plus); les écarts de salaire moyen y sont un peu moins marqués chez les jeunes (de l’ordre de 20% contre 23% pour les 50 ans ou plus).

 

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Guides

“Le paiement sans contact “, Fédération Française Bancaire, mini-guide bancaire N°27, février 2017

“CHARTE DES DROITS ET OBLIGATIONS DU CONTRIBUABLE VÉRIFIÉ”, Finances Publiques, février 2017

‘Lutter contre la contrefaçon : comment se protéger de la contrefaçon ?”, INPI , non daté

 

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43% des 15-29 ans sont en emploi, 10% au chômage, 1/3 en formation

Source : enquête Emploi de l’Insee et indicateurs du marché du travail

 

En 2015, 53% des jeunes âgés de 15 à 29 ans (11,3M) sont sur le marché du travail en France (43% en emploi et 10% au chômage), soit un taux de chômage de 18,9%, alors que 15% ne sont ni en emploi, ni en formation. 13,5% des jeunes en cours d’études initiales travaillent (apprentis, étudiants en médecine en situation d’interne, petit boulot), une proportion stable depuis fin 2007. Parmi ceux qui ont terminé leurs études initiales, les deux tiers sont en emploi en 2015.

 

37,3% des salariés de 15-29 ans ont un contrat temporaire (5% en intérim, 8% en apprentissage et 24% d’autres CDD du privé et de contractuels en CDD de la fonction publique), contre 14,6% pour l’ensemble des salariés; 55% des 15-24 ans sont en contrat temporaire, 23% les 25 et 29 ans. 284 000 sont en contrat aidé, 599 000 en alternance.

 

ils sont aussi nettement moins souvent non-salariés avec 4,7% (2,3% pour les 15-24 ans et 6,5% pour les 25-29 ans contre 11,6% pour l’ensemble des salariés) ou salariés de la fonction publique (16,2% contre 20,6%). 69 000 ont bénéficié de l’aide aux chômeurs créateurs.

 

La part des jeunes en formation initiale sans être actifs décroît progressivement avec l’âge entre 15 ans (96%) et 26 ans (3%); le taux d’activité des jeunes est ainsi très variable selon la tranche d’âge considérée : 13,4% pour les 15-19 ans, 62,3% pour les 20-24 ans et 84,7% pour les 25-29 ans.

 

Certaines personnes qui ne travaillent pas mais souhaitent travailler ne sont pas classées comme chômeurs selon les critères du BIT car elles n’ont pas fait de recherche active d’emploi dans les 4 dernières semaines et/ou ne sont pas disponibles pour travailler sous 15 jours; ces personnes forment un halo autour du chômage avec 4,6% contre 3,7% pour les 15-64 ans.

 

En 2015, le taux d’activité des 15-29 ans est en France inférieur de 3 points à la moyenne de l’Union européenne à 28 pays; le taux d’emploi est inférieur de 4 points et la part de chômage est supérieure d’1 point; le taux de chômage est supérieur de 2,8 points à la moyenne européenne, mais la part des jeunes ni en formation ni en emploi est équivalente.

 

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Si les 2/3 des artisans du BTP disent être en bonne santé, la moitié ne consultent pas

L’IRIS-ST (Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail), organisme dédié aux questions de santé et de sécurité des artisans du BTP et du Paysage, conduit ce baromètre. Échantillon de 2 336 entreprises, dont 34% sans salarié, 52% de 1 à 5 salariés, 11% de 6 à 10 salariés et 4% au-delà: 21% étaient en activité depuis 5 ans au plus, 19% entre 6 et 10 ans et 60% au-delà. 65% ont entre 41 et 60 ans. 92% sont en couple dont 61 avec enfant à charge.    

 

En 2015, malgré une légère baisse, les artisans continuaient à afficher une bonne santé (78%), mais 43% d’entre eux ne consultaient pas, ou à de très rares occasions: on relevait une attention et des efforts sur la pratique d’une activité physique ou sportive et sur la consommation d’alcool et de tabac. 53% se disaient dans le même temps stressés du fait des charges financières (62%), du poids de l’administratif (54%), et donc un état de fatigue toujours important (53%) et un manque de repos. Quant à leur avenir entrepreneurial 40% se montraient pessimistes du fait d’un sentiment d’isolement et d’un manque de soutien de la part des réseaux professionnels (banques, assurances…) et des autorités administratives.  

 

En 2016, les artisans continuent à porter un regard positif sur leur état de santé (71%); mais près d’1 artisan sur 3 ne considère pas être en bonne santé; 52% des artisans ne sont pas suivi médicalement ou à de rares occasions.  58% déclarent souffrir de stress chronique; les raisons en sont :

7% disent avoir été victime d’un burn out et 8% d’une dépression au cours des 5 dernières années. 74% se plaignent de manque de sommeil, d’où manque d’énergie, irritabilité, difficultés de concentration ; 56% se disent très fatigués. 23% disent souffrir de troubles émotionnels (nervosité, angoisses…), 21% de problèmes de vue, 17% de problèmes d’audition. Pour 77% leur activité est physiquement exigeante et pour 87% mentalement.  

 

C’est aussi que 23% travaillent plus de 60 heures par semaine, 37% de 50 à 60 heures ; 59% travaillent le week-end (48% régulièrement). 35% prennent 2 semaines de congés au maximum par an, 24% 3 semaines, 35% de 4 à 5 semaines.  

 

88% estiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie personnelle; toutefois, 44% ont une activité extra-professionnelle (48% pour les moins de 30 ans). 33% disent avoir une pratique sportive régulière.  

 

40% se sentent isolés; 57% souhaiteraient plus de soutien institutionnel (banque..), 55% professionnel, 30% comptable, 23% de leurs salariés, 22% de leur entourage, 20 de leurs collègues.      

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Le capital investissement a facilité la création nette de 314 000 emplois entre 2009 et 2014

Le marché européen du capital-investissement a doublé de taille depuis le début des années 2000 (de 24 Md€ en 2001 à plus de 47 Md€ en 2015); sur la même période, le marché français a plus que triplé (de 3,3 Md€ à 10,7 Md€). Depuis 2009, le capital-investissement français se classe au premier rang en Europe en termes de nombre d’entreprises soutenues, devant l’Allemagne, et au deuxième rang derrière le Royaume-Uni en montants investis. 

Les investisseurs  sont d’abord des entités du secteur public et fonds de fonds pour respectivement 25% et 21% du total des levées, puis les personnes physiques (Family Offices inclus) avec 18%, les compagnies d’assurance (16%), les banques (7%) et les caisses de retraite et fonds de pension français et étrangers (6%).

 

2éme source principale de financement de la croissance et de la transmission des PME derrière le crédit bancaire, le capital investissement, en 2015, a soutenu 1 645 entreprises dont un peu plus des 3/4 sont des PME, avec une collecte de 10Md€ en 2015.  85% des entreprises soutenues sont françaises et bénéficient de 66% des montants totaux investis; à titre de comparaison, au Royaume-Uni en 2014, 82% des 891 entreprises financées avaient leur siège social dans le pays, mais elles n’ont obtenu que 35% des montants investis.

 

46% font l’objet d’un premier investissement (contre 42% en 2014) et sont destinataires de 56% des montants investis dans l’année; le ticket moyen initial progresse à 7,8 M€ contre 6,7 M€ l’année précédente. Le ticket moyen de réinvestissement augmente lui aussi, de 4,2 M€ en 2014 à 5,3 M€ en 2015. Avec 78% des entreprises financées par le capital investissement en 2015 (après 74% en 2014), les PME (61% des entreprises financées), sont devant les ETI (21%) et les TPE (17%).

Au sein du capital investissement, 57% des montants mobilisés est le fait du capital transmission (261 entreprises et 6,2Md investis), puis suit le capital-développement (866 entreprises et 3,8Md investis) et enfin le capital-innovation (499 entreprises  et 758 M€ investis)

 

L’’île-de-France est la région la mieux dotée (41% des investissements et 37% des entreprises).  Il a d’abord soutenu en 2015 l’Industrie, les secteurs de l’économie de la connaissance (Informatique, Biotechnologies, Télécommunications, Technologies vertes) pour 61% , dont 46 % des secteurs dits d’avenir, accompagnées surtout en capital-innovation.

 

Les entreprises accompagnées par le capital-investissement français se révèlent plus performantes et plus dynamiques que la moyenne des entreprises, avec entre 2009 et 2014 une croissance cumulée de leur chiffre d’affaires de 22,4% (vs 10%), et 314 000 créations nettes d’emplois (vs une perte de 123 200 emplois dans le secteur marchand national); la croissance nette en emplois a été permanente (entre 40 et 80 000 chaque année contre une chute constante à partir de 2012 pour l’ensemble des entreprises de l’ordre de 60 000 par an).

 

 

 

 

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Les marchés publics pour les PME, ETI et grandes entreprises

Les PME ont emporté en 2014, 64% des appels d’offre des collectivités locales (44% en montants) contre en montants 24% pour les ETI et 32% pour les grandes entreprises.

Par contre ce sont les grandes entreprises qui ont le plus accès aux marchés d’Etat (50%) contre 29% pour les ETI et 21 pour les PME, tout comme pour les opérateurs réseaux (53% contre 26 et 21).

 

Les marchés des collectivités :locales ont représenté en 2014 25,738 Md€ (40%), ceux de l’Etat  22,109 (34%) et des réseaux 16,6Md€ (26%), pour un total de 79 604  contrats (57% pour les PME, 21% les ETI et 21% pour les grandes entreprises).

 

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La cession-transmission des PME-ETI concerne en moyenne annuelle 15 600 entreprises

La cession-transmission des PME-ETI en France concerne en moyenne annuelle 15 600 entreprises de 10 à 4 999 salariés depuis 2012 (soit 7,4% des PME-ETI), dont 10 900 certaines et 4 700 vraisemblables.

40% des cessions-transmissions ont pris la forme de ventes directes, 37% d’échanges de titres, 6% de transferts de propriété d’une holding tête de groupe et 17% de transmissions familiales. Les transmissions familiales sont plus fréquentes parmi les entités de 20 à 249 salariés et dans les secteurs de la construction, de l’agroalimentaire puis du commerce, des transports et de l’industrie, et dans une moindre mesure dans les services (immobiliers, de restauration, d’action sociale, de communication, etc.).

 

L’âge n’est pas le critère le plus discriminant pour expliquer le taux de cession d’une entreprise; cette situation s’explique en grande partie par l’organisation en groupe, beaucoup plus fréquente au-delà de 50 salariés; constitue la norme pour les ETI; ceci étant, après 60 ans, une petite entreprise indépendante a souvent une probabilité de cession plus élevée qu’une PME de taille moyenne ou qu’une ETI indépendante avant 50 ans.

 

Les PME et ETI appartenant à des groupes du secteur privé (soit la quasi-totalité des ETI et 22% des PME) peuvent être cédées selon deux modalités: la 1ére consiste à effectuer une vente « isolée » d’une ou plusieurs filiales sans changement dans la détention de la structure faîtière (3 672 opérations menées par 2 057 groupes en 2014) ; la seconde modalité correspond à la vente de la tête de groupe (697 opérations concernant 2 274 PME ETI); les PME-ETI appartenant à un groupe ont une probabilité de cession environ 3 à 4 fois plus élevée que celles qui sont indépendantes.

 

2 grandes catégories de repreneur :

-une personne physique, d’une société créée ad hoc ou d’une microentreprise (1/4 des reprises): un individu qui prend en charge l’entreprise, en général de petite taille (1 cession sur 2 dans les entreprises de 10 à 49 salariés cédées sur 2013-2014)

-Reprise de PME/ETI à des fins de croissance externe (4 cessions sur 10); les holdings et les repreneurs multiples jouent un rôle essentiel au-delà de 50 salariés (de 27% à 44% pour les rachats des plus grandes ETI).

Noter que 90% des groupes détenant une PME ou une ETI ont pour principale entité productive une PME ou une ETI.

Les taux de cession élevés des activités immobilières, du commerce de gros et de l’industrie manufacturière renvoient à un vieillissement des dirigeants particulièrement avancé dans ces secteurs; le commerce de détail, la construction et les services d’information et de communication dont les taux de cession sont faibles avant 55 ans, sont suffisants après 55 ans pour stabiliser la pyramide des âges.

 

 

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Les emplois en devenir se développent d’abord dans les grandes métropoles, une situation qui devrait se poursuivre

Méthodologie : L’emploi au lieu de travail (les emplois compris dans une zone, quel que soit le lieu de résidence des salariés) observé sur une longue période (1968-2013) concerne les personnes âgées de 25 à 54 ans; l’enquête Conditions de travail 2013 de la Dares a été mobilisée pour mesurer la proportion de personnes ayant des tâches répétitives dans chaque métier au plan national.

Le zonage en aires urbaines est celui de 2010, établi par l’Insee. Les territoires environnant les métropoles régionales sont définis par 2 seuils de distance : un seuil à 60 km de la commune centre de l’aire urbaine et un seuil à 90 km.

 

Les 13 métropoles françaises retenues dans cette étude rassemblent 46% des emplois; 5,5 millions sont le fait des 12 métropoles de province et 5,7millions de l’aire urbaine de Paris.

 

Sur la période 2006-2013, les créations d’emploi se concentrent sur les aires urbaines de plus de 500 000 habitants; les villes moyennes, les petites villes et les communes isolées (en dehors de l’influence des pôles urbains) perdent des emplois, un mouvement inédit.
Jusqu’en 1982, la croissance de l’emploi s’est diffusée sur l’ensemble du pays, hors les communes isolées; entre 1990 et 1999, la croissance est faible mais assez proches selon les aires, excepté toujours les communes isolées; entre 1999 et 2013, les aires de plus de 500 000 habitants évoluent plus favorablement; entre 2006 et 2013, les aires de moins de 200 000 habitants sont en décroissance.

Les métiers à fort potentiel de créations d’emplois se répartissent ainsi selon les aires urbaines :

Lecture : dans l’aire urbaine de Paris, les métiers à fort potentiel de créations d’emplois représentent 60 % de l’emploi total. Dans les aires urbaines de 100 000 à 200 000 habitants, ils représentent 45 % de l’emploi total.

 

On y trouve en ordre décroissant et pour les plus importants les ingénieurs informatique, les professionnels de l’information et de la communication, le personnel d’étude et recherche, la logistique, les fonctions commerciales, les fonctions de gestion et d’administration. Pour les métiers répondant aux besoins locaux de la population, la croissance est également forte dans les métropoles de province (ouvriers du second œuvre du bâtiment, métiers de l’hôtellerie-restauration, professionnels de la santé et de l’action sociale, assistants maternels, aides à domicile).

Les métiers à fort potentiel sont plus souvent présents dans les métropoles et sont sous-représentés hors des aires urbaines et dans les aires urbaines de moins de 100 000 habitants.

 

Les métiers fragiles  (peu qualifiés et à caractère répétitif) sont par contre fortement présents dans les aires urbaines de moins de 100 000 habitants et hors des aires urbaines (métiers agricoles et d’ouvriers industriels notamment). Le risque qui pèse sur ces territoires est d’autant plus élevé que les personnes exerçant ces métiers fragiles ont une mobilité géographique faible. Ces métiers sont plus implantés dans le Bassin parisien hors Île-de-France, le nord, une partie de l’est et du centre de la France ainsi que dans les territoires agro-industriels de l’ouest.

 

Ce processus de « métropolisation » s’appuie principalement sur une concentration des emplois de cadres, notamment pour l’aire des plus de 500 000 habitants :

Sur la période 1999-2013, les aires de Toulouse, Montpellier, Nantes, Rennes, Bordeaux et Lyon ont créé de nombreux emplois mais l’aire de Rouen en a perdu, tandis que Lille, Strasbourg, voire Grenoble et Nice récemment, sont à la traîne.

 

Le dynamisme spécifique des métropoles trouve d’abord son origine dans les effets d’agglomération (la part des ménages et des entreprises clientes est large pour permettre une logique économique de différenciation de produits, l’innovation au sein de clusters ou entre secteurs); le dynamisme des métropoles s’explique aussi par le fait que les pôles urbains concentrent les emplois stratégiques, alors que les couronnes périurbaines, plus dynamiques en termes de croissance de la population et de l’emploi, développent une économie de proximité et offrent des espaces aux activités logistiques et industrielles.
La couronne périurbaine de Paris détonne, avec une dynamique de l’emploi beaucoup moins favorable; de plus l’emploi dans les métiers industriels baisse beaucoup, sans oublier la faiblesse des niveaux de qualification des salariés dans de grands établissements industriels fragiles.

Le décrochage des villes petites et moyennes provient du fait qu’elles perdent des emplois dans des activités industrielles aujourd’hui peu dynamiques (métiers d’ouvriers, certains métiers d’employés).

 

Noter encore que les territoires entourant les métropoles de province ont un poids important : 3 millions d’emplois se trouvent dans une première couronne périphérique allant de la métropole au rayon des 60km et encore 2,9 millions dans une couronne élargie comprise entre 60km et 90km, alors que les métropoles de province comptent 5,5 millions d’emplois, dont une très grande majorité dans les pôles urbains, le périurbain ne représentant que 15%.

 

“En conclusion, la prospective des métiers indique que le mouvement de métropolisation à l’œuvre en France depuis le début du XXIe siècle devrait se poursuivre…Dans un contexte d’élévation tendancielle des niveaux de qualification, une question centrale est la capacité de notre système productif à maintenir, voire à développer des emplois qualifiés hors des métropoles (professions intermédiaires, cadres). Peut-on par exemple envisager une diffusion des emplois de la gestion-administration hors de ces grandes aires urbaines ? De même, alors que les fonctions support dans les services (maintenance informatique, centre d’appels, etc.) restent très concentrées dans les zones servicielles urbaines, également intenses en services cognitifs (recherche fondamentale, enseignement supérieur, conseil en entreprise, publicité, marketing, etc.), peut-on imaginer une forme de découplage géographique de certains grands types de métiers de services ? Au-delà de cette logique par blocs de métiers, l’avènement du numérique est-il susceptible de bousculer massivement l’organisation du travail dans l’entreprise au point de favoriser à grande échelle le travail à distance ? “

 

 

 

 

 

 

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Etudes, rapports et propositions non commentés

“COMMISSARIAT GÉNÉRAL À L’INVESTISSEMENT RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016”

“Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en janvier 2017”, Dares Indicateurs N°013, février 2017

“RÉPONSE DE FPF A L’ETUDE UFC-QUE CHOISIR SUR LE FINANCEMENT PARTICIPATIF EN PRÊTS “, Financement Participatif France, communiqué du 2 mars 2017

“Finansol avance ses propositions pour l’économie sociale et solidaire”, communiqué de presse non daté

“Microsimulation de la fiscalité des successions (2006-2012) : annexe méthodologique de La Note d’analyse n° 51 « Peut-on éviter une société d’héritiers?», France Stratégie janvier 2017

“Les mutations socio-économiques en Allemagne : bilan et perspectives”, France Stratégie N° 4 de 2017

“La dynamique de création d’entreprises favorable aux Normandes”, Insee Analyses Normandie N°24, février 2017

“Tableaux de l’économie française”, Insee, non daté

“TECHNOLOGY, JOBS, AND  THE FUTURE OF WORK BRIEFING NOTE PREPARED FOR THE FORTUNE VATICAN FORUM, DECEMBER 2016 UPDATED FEBRUARY 2017”, Mckinsey Global Institute, non daté

“Numérique et entreprises de Bretagne : urgence et opportunités”, Conseil Economique, social, environnemental de Bretagne, janvier 2017

“SIMPLIFIER EFFICACEMENT POUR LIBÉRER LES ENTREPRISES

“Délégation sénatoriale aux entreprises : rapport d’information N°433 de Madame Élisabeth LAMURE,  et M. Olivier CADIC”, note du 22 février 2017

 

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Quelques données sur les jeunes face à l’entrepreneuriat

Un digest regroupant un certain nombre de données déjà publiées dans les notes d’analyse dont je ne reprends ici que quelques données

 

21 % des actifs sont âgés de moins de 30 ans ; 52% disent avoir envie de travailler à leur compte.

Selon l’indice entrepreneurial publié par l’AFE, 36% sont ou ont été inscrits dans une dynamique entrepreneuriale contre 44% pour les 30-49 ans. Du coté jeunes,  8% sont notamment porteurs d’un projet à court terme, 11% sont chefs d’entreprise en activité et 8% anciens chefs d’entreprise, contre respectivement chez les 30-49 ans 11, 15 et 17%.

 

En 2014, 24% des entreprises étaient créées par des jeunes de moins de 30 ans, dont 8% étaient âgés de moins de 25 ans, soient 135 000 entreprises dont 84 000 sous le régime de l’autoentrepreneur; ils se lancent surtout dans des secteurs traditionnels (commerce, construction, activités spécialisées) et dans des proportions équivalentes à celles des créateurs plus âgés.

 

Peu d’étudiants envisagent une activité d’indépendant directement à la fin de leurs études (14%); la majorité d’entre eux préfère acquérir une première expérience professionnelle dans une entreprise (78%) et, le plus souvent, dans une grande entreprise (43%).

 

26% déclarent avoir été sensibilisés, formés ou accompagnés pendant leurs études; 57% des jeunes qui ont suivi une formation ou un cours en gestion ou en création d’entreprise sont inscrits dans une dynamique entrepreneuriale; 48% ont alors l’intention de créer.

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Le dirigeant du 21éme siécle

“La figure du dirigeant responsable ne doit pas répondre qu’à un simple effet de mode. L’heure est à l’engagement pour en faire un vrai changement culturel…La responsabilité se conjugue au XXIème siècle avec la finance, la logistique, le marketing : avec chaque aspect d’une entreprise. La recherche montre qu’une telle approche globale, prônée par un nombre croissant de dirigeants, permet non seulement de faire évoluer le monde et la société, mais également de booster l’innovation et la rentabilité.”

 

” Premier élément-clé : la capacité à formuler des jugements éthiques éclairés sur les normes et les règles en vigueur. Cela suppose de prendre position sur des aspects sociétaux ou organisationnels jusqu’à dénoncer des pratiques jugées non éthiques pour que l’impact sociétal soit significatif….

La communication efficace avec les parties prenantes de l’entreprise est un autre aspect fondamental...

La résolution collective des problèmes, les dirigeants utilisant leur pouvoir d’influence pour instaurer le dialogue, et la recherche de solutions gagnants-gagnants pour l’ensemble des acteurs engagés dans la réflexion…

Cela implique que les leaders responsables fassent preuve de solides compétences cognitives, relationnelles et comportementales.

Pour mener à bien cette mission de compréhension mutuelle des enjeux, des gestionnaires sont encouragés, par exemple, à participer à des activités d’ONG. Au sein même des entreprises, ces compétences se développent via des politiques RH favorisant la diversité, les formations en gestion de conflit, en autocritique, etc.  Ce cercle vertueux permet de renforcer l’engagement des salariés envers l’entreprise, et de favoriser les comportements citoyens.”  

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En 2016, la DGCCRF a procédé à 578 699 vérifications et reçu 69 153 réclamations

578 699 vérifications, 116 053 établissements contrôlés , 10 829 sites internet contrôlés, 320 000 analyses réalisées en laboratoire.

69 153 réclamations reçues : 30% pour des produits non alimentaires, 20% pour le BTP et l’immobilier, 15% de télécommunications, 6% pour des produits alimentaires, 6% les banques et assurances, 5% les transports…

40% sont le fait de message électronique,  32% de téléphone, 23% de courriers, 5% de consommateurs reçus dans les services d’accueil.

 

Les suites données aux 125 997 infractions ont donné lieu à 85 828 avertissements, 24 811 suites correctives, en contentieux pénal (10 940 procès verbaux, 2 646 transactions), en sanction administrative (4 254 procès verbaux, 2 674 amendes administratives pour un total de 13,8M€; depuis fin 2014 et jusque fin 2016, 3 863 amendes administratives en matière de protection du consommateur pour 6,3M€ (en moyenne par personne physique de 3 000 à 15 000€ et pour une personne morale de 15 000 à 75 000€).

 

En 2016, la DGCCRF a contrôlé 2 678 établissements dans le cadre de son enquête sur le respect des délais de paiement. À l’issue des contrôles, 228 procédures d’amende administrative, représentant au total 10,9 M€ ont été lancées en 2016 : 165 décisions d’amendes, représentant une somme de 6,5 M€, ont été notifiées aux personnes mises en cause ; 63 procédures, représentant 4,4 M€ sont en cours. En outre, 30 décisions d’amende administrative ont fait l’objet d’une publication sur le site internet de la DGCCRF.

 

Quelques exemples en 2016 : 

 

Étiquetage énergétique : 586 établissements (producteurs, importateurs, distributeurs en ligne, commerce de gros) ont été contrôlés. La DGCCRF a vérifié la conformité de l’étiquetage et de la documentation technique relatifs à la consommation en énergie ou de toute autre ressource essentielle (notamment l’eau). Les manquements relevés dans 46% des établissements visités ont donné lieu à 226 avertissements, 26 injonctions et 30 procès-verbaux.

 

Services à la personne : visait à vérifier le respect des obligations des professionnels en matière d’information précontractuelle sur les prix (niveaux, modalités de décompte, etc.). Sur les 396 établissements contrôlés, 300 présentaient au moins une anomalie (minoration du prix à payer, incohérence entre prix affiché et prix pratiqué, pratiques trompeuses, défaut de qualification professionnelle, clauses abusives dans les contrats, manquements à la réglementation sur la vente conclue en dehors d’un établissement commercial). Ces constats ont donné lieu à 239 avertissements, 87 injonctions en vue de la remise en conformité et 7 procédures contentieuses (procès verbaux et assignations devant le juge civil).

 

Secteur immobilier (agences immobilières) : plus de 1 000 établissements ont été contrôlés dont 553 présentaient une ou plusieurs anomalies (absence d’information des consommateurs sur les honoraires principalement). Ces constats ont été suivis de 641 avertissements, 568 injonctions, 42 procès-verbaux et 30 amendes administratives.

Une autre enquête a porté sur les activités des syndics de copropriété pour vérifier l’application du contrat type créé par la loi « ALUR ». Sur les 210 établissements contrôlés, 64 ne respectaient pas la réglementation sur ce contrat type : 48 avertissements, 15 injonctions et 2 procès-verbaux ont fait suite aux constatations effectuées.

 

Recouvrement amiable de créances : vérifier le respect, par les professionnels, de l’interdiction des pratiques commerciales déloyales et de la facturation de frais de recouvrement au débiteur et contrôler les conditions de mise en œuvre de la procédure simplifiée de recouvrement pour des sommes inférieures à 4 000€. Dans les 67 établissements visités, les 179 actions de contrôle ont mis en évidence des anomalies dans 30% des cas, donnant lieu à 11 avertissements, 8 injonctions et 5 procès-verbaux.

 

DÉMARCHAGE TÉLÉPHONIQUE INDÉSIRABLE : En six mois, 2,7 millions de personnes se sont inscrites afin de protéger plus de 6 millions de numéros téléphoniques. Dans le même temps, environ 500 entreprises ont adhéré au dispositif et transmis plus de 36 000 fichiers commerciaux pour en faire retirer les numéros protégés. Plus de 530 millions de coordonnées téléphoniques ont ainsi été supprimées des fichiers des professionnels. Les sanctions en cas de non respect de ce dispositif par les professionnels peuvent aller jusqu’à 15 000 € pour une personne physique et 75 000 € pour une personne morale.

 

VENTE À DISTANCE : objectif vérifier la mise en œuvre par les professionnels des nouvelles règles relatives aux droits des consommateurs (ex. : respect des obligations d’information pré contractuelle et des règles relatives au droit de rétractation). Au total, 1 430 sites internet ont fait l’objet d’un contrôle, suivi dans la majorité des cas par une enquête dans les locaux des entreprises. Un taux de non-conformité élevé (49%) a été relevé et les contrôles ont donné lieu à 355 avertissements, 312 injonctions, 23 procès-verbaux (pour pratiques commerciales trompeuses) et 17 amendes administratives (manquements aux règles de la vente à distance et non-respect d’injonctions). Ces non conformités résultent souvent de la méconnaissance des règles par les professionnels, qui, après l’enquête, se sont mis en conformité.

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Les 3/4 des investisseuses affirment être devenues « Business Angel » par intérêt pour l’innovation et les technologies

Méthodologie – Sondage OpinionWay pour Femmes Business Angels – KPMG : interrogation en ligne de 1022 femmes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas) et 95 femmes du réseau de l’association Femmes Business Angels sur leur rapport à l’argent et à l’investissement.

 

Plus d’une femme sur 5 a déjà entendu parler de la notion de Business Angels. Lorsqu’elles font face aux options d’investissement, les femmes se tournent principalement vers le monde de l’entreprise (88% citent des investissements en grande majorité dans des projets entrepreneuriaux plutôt que les produits boursiers 14%) quand la majorité des Françaises privilégie des placements considérés plus sûrs (immobilier, assurance-vie, livret A). Toutefois, plus d’un tiers citent le soutien au projet économique d’un proche, le sens du projet et les valeurs de l’entreprise financée ou encore la participation au développement de l’économie entrepreneuriale comme des sources de motivation pour investir.

 

Le manque de connaissance est en effet un frein à l’investissement pour 33% des Françaises; près de la moitié seraient rassurées par les conseils d’un professionnel dans le cadre d’un investissement et 65% des investisseuses préfèrent investir à plusieurs et mutualiser leurs compétences. 

 

Les 3/4 des investisseuses affirment être devenues « Business Angel » par intérêt pour l’innovation et les technologies. 73% de celles-ci considèrent le numérique et internet comme l’un des secteurs les plus intéressants pour investir. Le rôle des « Business Angels » se traduit unanimement (95%) par la volonté de consacrer un temps significatif au suivi de leurs participations (2 à 3 fois par mois pour la moitié d’entre elles).

 

46% souhaitent également participer à la gouvernance de l’entreprise.   Selon un article des Echos business du 1er mars 2017, une étude menée par StartHer et KPMG démontre une baisse de la part des levées de fonds effectuées par des femmes (de 15% en 2015 à 13% en 2016 des fonds levés); mais le nombre de levées de fonds réalisées par des start-up dont elles sont à la tête, a explosé de 84% entre 2015 et 2016; une levée sur deux effectuées par les femmes l’est en phase d’amorçage. 3% des levées effectuées par des femmes sont des « 3e tours ». L’analyse tend à prouver qu’elles sont plus rationnelles et cernent mieux leurs besoins.

 

Un autre article du 3 mars, selon une étude commanditée par Dell en 2015 et 2016 auprès de Ruta Aidis, de l’Université George Mason (Virginie) montre que les femmes ont plus de chances dans les pays anglo-saxons. La chercheuse a établi un classement des pays où les femmes entrepreneures ont le plus de chance de réussir; 31 pays sont évalués. Les États-Unis arrivent en tête, avec une note de 71 points, puis à égalité le Canada et l’Australie (69 points). La France arrive elle en sixième position, avec 62 points.

Les critères pris en compte par l’étude sont l’environnement entrepreneurial, l’accès aux ressources, le leadership et les droits des femmes, le potentiel de croissance pour les entreprises appartenant à des femmes et l’écosystème de l’entrepreneuriat féminin.

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Jeunes entreprises innovantes: un appui public d’importance

En 12 années d’existence, 8 100 jeunes entreprises ont bénéficié de la mesure jeune entreprise innovante ; elles sont 3 459 entreprises en cours dont 667 sont entrées dans le dispositif cette même année. Depuis sa mise en œuvre, les entreprises bénéficiaires ont obtenu un montant total de 1 355 M€ d’exonérations sociales et environ 160 M€ d’exonérations fiscales, dont respectivement 158 M€ (+7,6% en un an) et 11 M€ en 2015; le montant moyen d’exonération passe de 43 k€ en 2014 à 46 k€ en 2015.

44% appartiennent à l’Île-de-France, où elles emploient 50% des effectifs et bénéficient d’une exonération sociale moyenne de 52K€.

 

Les 3 459 entreprises qui bénéficient du dispositif JEI en 2015 emploient 25 647 salariés. 78% comptent moins de 10 salariés, concentrant 38% du total des effectifs salariés des JEI et 46% du montant consolidé des exonérations sociales octroyées.

Les JEI employant moins de 10 salariés sont exonérées de cotisations sociales pour 78% de leurs personnels impliqués dans des activités de R&D et d’innovation, et même à 89 % pour les entreprises de moins de 5 salariés.

60% des entreprises devenues JEI entre 2005 et 2015 ont moins de 2 ans à leur entrée dans le dispositif et 77% ont moins de 3 ans. Les entreprises entrées dans le dispositif depuis 2005 restent JEI durant quatre ans en moyenne; 17% restent sept ans.

 

Les JEI engagent des investissements (en moyenne, 1/3 de leur chiffre d’affaires), soit 166 k€ pour 496 k€ de CA en 2014.  De plus, en 2014,  37% exportent (30% en 2012), réalisant alors un CA moyen hors de France de 371k€ (392k€ en 2012).

 

Mais elles sont généralement déficitaires (excédent brut d’exploitation de – 138 k€), leurs coûts salariaux représentant 43% de leurs charges d’exploitation; les exonérations de charges sociales ont permis de diminuer leurs coûts salariaux de 12%. Toutefois près de la moitié réussissent à tirer des bénéfices, une proportion en nette progression sur deux ans (+10 points). Le faible montant de leurs fonds propres (467K€), quasi équivalent à celui de leur CA, confirme que ces JEI n’ont pas encore réussi à stabiliser leur activité.

 

En 2013, 73% des JEI ont cumulé ce dispositif avec les Crédits d’impôt recherche ou innovation. Elles ont perçu 249 M€ de CIR et 7 M€ de CII, alors que leur montant d’exonération de cotisations sociales au titre du statut JEI s’élève à 111 M€.

Près de la moitié des JEI était membre d’un pôle de compétitivité en 2013.

Au total, 8 JEI sur 10 bénéficient également du CIR ou du CII, ou appartiennent à un pôle de compétitivité français. Ces dernières sont de taille plus grande que la moyenne des JEI. En particulier, un quart des JEI membres d’un pôle de compétitivité emploie entre 10 et 49 salariés contre seulement 1 sur 5 pour l’ensemble des JEI.

 

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création d’entreprise et recherche publique

En 16 années, le Concours i-Lab et les incubateurs de la recherche publique ont permis la création de 3 700 entreprises innovantes (en moyenne de 220 nouvelles entreprises par an);  30% ont été à la fois accompagnées par les incubateurs et lauréates du Concours, alors que 50% ont été uniquement incubés et 20% n’ont bénéficié que du Concours i-Lab.

22% sont implantées en Île-de-France.

La part des entreprises issues de la recherche publique est stable (40%), alors que les lauréates du Concours i-Lab, directement issues de la recherche publique, représentent plus de la moitié des entreprises créées.

 

Les porteurs de projet, sur les seize années étudiées, sont à 90% des hommes, mais la part des femmes tend à augmenter passant de 8% en 2004 à 14% dix ans plus tard.  42% d’entre elles ont un doctorat et seulement 14% un diplôme d’ingénieur.

Sur les générations 2001 à 2015, 6 porteurs de projet sur 10 sont docteurs (entre 30 et 40%) ou ingénieurs.

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Une amélioration de la situation financière des PME

Le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) est une variable clé de l’analyse du cycle d’activité des entreprises car il reflète le besoin de financement que l’entreprise doit couvrir pour assurer la continuité de son activité.

 

Le BFRE est structurellement positif, mais son poids décroît progressivement, traduisant des progrès dans la maîtrise des délais de paiement et dans la gestion des stocks; en 2015, Il ne progresse que de 2%, contre 3,4% en 2014.

 

Les délais de paiement des PME continuent de baisser en 2015 : les délais clients diminuent de 1 journée, à 43 jours de chiffre d’affaires (CA), soit  7 jours plus tôt qu’en 2007, et les délais fournisseurs 49 jours (11 jours de moins qu’avant 2007, en baisse de 1 journée en 2015); cette amélioration des délais de paiement n’allège pas la trésorerie des PME.

 

Le taux de marge demeure stable entre 2014 et 2015 et s’établit à 21,6%. La rentabilité économique mesure l’efficacité de l’appareil productif des PME, en rapportant l’excédent net d’exploitation à l’actif économique constitué des actifs corporels et incorporels exploités (terrains, constructions, machines, outils, brevets, etc.) et du BFRE. En 2015, cette rentabilité économique se maintient chez les PME : elle demeure quasi stable à 7,3 %, contre 7,4 % en 2014. 

En 2015, la rentabilité économique se maintient chez les PME (7,3%, contre 7,4  en 2014). Le ratio de rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires en rapportant la capacité d’autofinancement aux capitaux propres; elle est stable en 2015 (8,8% contre 8,9% en 2014); elle est plus élevée pour les PME indépendantes (9,7% contre 9% pour les PME multi-unités légales).

 

Les capitaux propres représentent 42% des ressources mobilisées, avec une augmentation des fonds propres de 6,7% par rapport à 2014, du fait d’une progression du résultat net (+7,6%), et d’une baisse de la rémunération des actionnaires (un taux de dividendes à 59% en 2015 contre 64% en 2014).

 

L’endettement bancaire de 61% recule de 1 point (-1,7% pour les emprunts de plus d’un an), à rapprocher de la baisse du taux d’investissement sur la période (17% en 2012 contre 14% en 2015).

 

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L’export pour les TPE, PME et ETI

Selon les douanes, 62 749 microentreprises ont exporté en 2015 (+4,6% au regard de 2014) pour un montant de 3,640 Md€ (0,8% des exportations) en progrès de 4,7%. 42 512 PME ont exporté en 2015 (+1,8%) pour un chiffre d’affaires de 54,727 Md€ (12% des exportations) en hausse de 3,1%. 4 542 ETI ont exporté en 2015 (+2,7%) pour un montant de 160,389 Md€ (35% des exportations en hausse de 1,5%). 438 grandes entreprises ont exporté (+3,5%) pour un montant de 236,242 Md€ (51% des exportations, et une hausse de +6,4%).

 

Les entreprises indépendantes (56% des entreprises ayant exporté) ne représentent que 2% des exportations alors que les filiales de groupe français (36% des entreprises exportatrices) ont exporté 58% du chiffre d’affaires (notamment les grandes entreprises) et les filiales étrangères (8% des exportatrices) ont réalisé 40% du chiffre d’affaires exporté.

 

2/3 des microentreprises continuent d’exporter en 2015 contre 85% des PME et quasiment toutes les ETI; 35% des microentreprises qui exportent en 2015 sont des entrantes et 32% des sortantes . Pour les PME, les taux d’entrée et de sortie sont moins élevés (15% et 14%), tandis que seulement 6% des ETI exportatrices sont des entrantes et 3% des sortantes.

 

Dans le Commerce, le nombre de microentreprises exportatrices progresse, en particulier dans le secteur de la vente à distance (+22%); près d’une microentreprise exportatrice sur 5 relève de l’Agriculture (50% des viticoles);  les ventes d’articles d’habillement et de cuir augmentent sensiblement (+6%) avec comme particularité un taux de rotation des exportatrices très élevé : 60% des 10 400 microentreprises qui exportaient ces produits en 2014 ne le font plus en 2015 et inversement, 60% des 10 800 microentreprises qui exportent ces produits en 2015 ne le faisaient pas en 2014. Pour les PME, le secteur prépondérant est l’Industrie (1/3 des PME exportatrices, mais la moitié de leurs exportations en montant); au sein des ETI, l’Industrie concerne 2 entreprises exportatrices sur 5 et les trois quarts des exportations en valeur.

 

Les exportations des entreprises réalisées depuis la France progresse de 4,3%, notamment celles à destination des pays tiers hors UE (+7,4%);  la plus forte hausse pour les microentreprises est à destination du Proche et Moyen-Orient (+14%, mais seulement 3% des montants exportés par les microentreprises).  Les exportations des ETI progressent vers le Proche et Moyen-Orient (+8%), mais reculent vers l’Europe hors UE (- 6%),

 

 

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Combien d’entreprises en France et de quelle taille?

le décret d’application de la LME no 2008-1354 du 18 décembre 2008 définit le concept statistique d’entreprise comme « la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes ».
Selon cette définition statistique, l’entreprise peut donc être une unité indépendante, un segment de groupe ou l’ensemble d’un groupe. 

 

En 2013, on compte 3,937 millions d’entreprises (unités légales) dans les secteurs marchands non agricoles, ou 3,750 millions (au sens LME), au sein desquelles 3,66 millions correspondent à une seule unité légale indépendante et 14,782 millions de salariés.

En ce qui concerne les entreprises hors activités financières et assurances, le chiffre d’affaires est de 3 781Md€ dont 627 à l’export et une valeur ajoutée de 1 046Md€.

Les immobilisations corporelles sont de l’ordre de 95k€ par salarié pour les PME (non microentreprises); ce ratio est deux fois plus élevé pour les ETI et trois fois supérieur pour les grandes entreprises. Ces deux catégories d’entreprise emploient, en outre, des salariés davantage qualifiés, avec une plus forte productivité du travail que les PME.

72% des microentreprises (autoentrepreneurs non compris) n’ont aucun salarié, 14% n’en ont qu’un, et 14% deux ou plus.

 

Qu’en est-il des PME (au sens LME et hors finances, assurances et immobilier) ?  134 000 entreprises emploient 4, 079M de salariés (en moyenne 27 ETP par entreprise); les PME aux valeurs ajoutées par salarié les plus importantes sont les services aux entreprises, alors que ce sont les plus faibles dans les services à la personne :

Le dynamisme de la valeur ajoutée a permis aux PME disposer d’un excédent brut d’exploitation (EBE) en progression de 2,4% en 2015 comme en 2014, combiné avec un net ralentissement des impôts à la production qui baissent de 4,1% entre 2014 et 2015. Toutefois les charges de personnel augmentent de 2,3% en 2015, une hausse contenue notamment par les effets du CICE; le poids des charges sociales dans le coût total du travail passe de 38,7% en 2012 à 36,2% en 2015.

L’investissement se contracte à nouveau fortement de 6,8% en 2015, enregistrant une quatrième année consécutive de baisse; le taux d’investissement atteint 14%. Parmi les PME avec une valeur ajoutée positive, les trois quarts ont réalisé un investissement inférieur à 10% de leur valeur ajoutée en 2015; seules 13% ont un taux d’investissement dynamique, supérieur à 20%.

 

Les ETI sont pour 56% multinationales (dont moitié étrangères); noter que les multinationales ont des effectifs moyens plus importants, tout comme la valeur ajoutée et les immobilisations corporelles :

Les grandes entreprises au nombre de 248 sont pour 96% multinationales (dont 31% étrangères);

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Le nombre d’indépendants non agricoles varie de 2,319 à 2,820 millions selon les sources

Méthodologie : les principales sources administratives mobilisées proviennent des régimes de protection sociale (MSA, RSI ou données de l’ACOSS sur le champ des non salariés). Noter qu’en ce qui concerne le recensement via les CSP, les dirigeants statutaires d’entreprise (PDG, directeurs généraux de société anonyme…) et les médecins ayant à la fois une activité libérale et une activité salariée sont classés parmi les indépendants, même s’ils se sont déclarés salariés; ce qui est observé est donc le flux des indépendants plus que des non salariés.Mais dès lors que leur entreprise ou société comprend au moins 10 salariés, ils sont classés dans la catégorie sociale des « chefs d’entreprise de 10 salariés et plus ».  

 

De 4,5 millions de non salariés au début des années 1970, l’emploi non salarié en France métropolitaine a décru jusqu’au début des années 2000 (du fait notamment de la forte baisse des non-salariés de l’agriculture), où il comptait environ 2,2 millions de personnes. Il est reparti à la hausse d’abord légèrement à partir de 2003, puis de manière plus accentuée avec la création en 2009 du statut d’auto-entrepreneur pour s’établir à 2,8 millions fin 2014.  

 

Selon les données publiées par l’Insee début juillet 2016, les personnes exerçant à la fois une activité non salariée et une activité salariée sont au nombre d’environ 422 000, dont 136 000 non salariés à titre principal (4,9% des non salariés) et 286 000 salariés à titre principal (1,2% des salariés). 

Fin 2012, les « auto-entrepreneurs » étaient 32% à être pluriactifs, contre 10% des indépendants « classiques ».  

 

Au total, ce sont 15% des non salariés, dans l’ensemble des secteurs d’activité hors agriculture, qui cumulent une activité salariée et non salariée (soit 5%), l’activité non salariée étant l’activité principale dans moins de trois cas sur dix; les femmes y sont dans la plupart des activités plus nombreuses que les hommes . Les pluriactifs exerçant leur activité salariée dans le même secteur que leur activité non salariée sont minoritaires avec 42% (davantage dans la santé avec 71%), notamment du fait des autoentrepreneurs.  

 

Au 1er janvier les entreprises (au sens unité légale) sont au nombre de 3,931 600 dont un peu plus d’un million d’autoentrepreneurs et 607 000 agriculteurs; au total, ce sont 4,539 millions d’entreprises :

Selon l’enquête Eurostat “Forces de travail” , la situation en 2015 ferait état d’une population non salariée (y compris agriculture) proche de l’Allemagne (11,5% de l’emploi total contre 10,6 en Allemagne) mais plus faible qu’en Grande-Bretagne (14,7%) qu’en Espagne (17,3%) ou qu’en Italie (24,2%).    

 

Ces données pour la France varient selon que l’on observe les données estimations d’emploi Insee (emploi non-salarié à titre principal et activité effective), les données Acoss, les données RSI (qui comprennent les conjoints collaborateurs) ou l’enquête emploi :

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Profil et importance des syndiqués dans les organisations

Méthodologie : enquête « Statistiques sur les ressources et les conditions de vie » de l’Insee en 2013; l’étude porte sur la population âgée de 18 à 65 ans en France métropolitaine et interroge 9 000 salariés.

 

En 2013, 59% des salariés âgés de 18 à 65 ans en France métropolitaine signalent la présence de syndicats au sein de leur entreprise (ou administration) et 43 % sur leur propre lieu de travail, mais 11% se déclarent syndiqués. Les salariés se syndiquent surtout lorsqu’un ou plusieurs syndicats sont présents sur leur lieu de travail : 90% des salariés syndiqués signalent la présence d’organisations syndicales dans leur entreprise et près de 75% dans leur établissement; si on tient compte uniquement des salariés travaillant dans des entreprises ou administrations dotées de syndicats, la part des syndiqués s’élève à 19% (23% dans la fonction publique et 16% dans le secteur marchand et associatif) contre 2% dans celles qui en sont dépourvues.

 

Parmi les syndiqués, 51% ne participent jamais ou rarement aux activités du syndicat, 18% de temps à autre et 30% régulièrement (soit 3,3% des salariés).

Le profil de ceux qui sont syndiqués :

 

-les hommes sont plus souvent syndiqués  (56% vs 44 pour les femmes), qui plus est plus souvent très actifs -les moins de 30 ans le sont peu, alors que les 50-65 ans le sont bien davantage (25% au sein des salariés, 39% de syndiqués et 46% de très actifs)

 

Peu de différences selon les diplômes (noter toutefois que 43% des diplômés issus du supérieur sont syndiqués, mais ils sont aussi 38% des salariés) et selon les CSP 

 

-Par contre les salariés du public sont bien plus syndiqués que ceux du privé, mais ceux du privé sont plus nombreux à être très actifs; même chose en ce qui concerne la taille des entreprises, les plus de 50 salariés étant davantage syndiqués et davantage actifs, alors que ceux appartenant aux entreprises de moins de 11 salariés sont peu syndiqués et plutôt moins actifs.

Les syndiqués participent davantage aux instances paritaires :

 

-40% des salariés déclarent voter aux élections des représentants du personnel (19% n’ont pas eu à connaitre d’élection de ce type, 42% dans les TPE), mais 79% parmi les syndiqués. Celles ci ont surtout lieu dans les établissements de 50 salariés et plus (54% y ont connu des élections professionnelles contre 17% chez les moins de 11 salariés et 34% chez les 11-49 salariés)

 

36% des syndiqués, contre 17% de l’ensemble des salariés, déclarent avoir connu au moins un arrêt de travail pour cause de grève ou débrayage au cours des 12 mois précédant l’enquête; là où des arrêts de travail sont signalés (surtout dans les 50 salariés et plus), 31% des non syndiqués contre 62% des syndiqués disent y avoir participé.

 

Les syndiqués ont plus souvent d’autres engagements associatifs : 16% dans des associations caritatives ou humanitaires vs 6,1% des salariés (5,6% des 18-65 ans salariés ou non), 34% dans des associations de défense de l’environnement ou des partis politiques vs 16,4% des salariés et 13,6% des 18-65 ans.

 

La baisse des participations et activités syndicales est importante au regard des années 1980 : 47% (vs 30% en 2013) des syndiqués déclaraient participer aux activités syndicales au moins une fois par mois (dont la moitié au minimum une fois par semaine), dont 31% comme responsable, 49% comme participant actif et 21% comme simple adhérent: 20% disaient alors rarement ou jamais contre 51% en 2013.  

La participation régulière s’est fortement accrue au tournant des années 2000 (59%) sous l’impulsion des négociations et de la mise en œuvre des 35 heures dans les entreprises. En 1983, 80% des syndiqués avaient des relations avec leur syndicat plus ou moins régulières, tout au long de l’année, alors qu’ils ne sont plus que 48% en 2013.

 

11% des salariés de 25-29 ans étaient syndiqués en 1983, contre 3 à 4% à partir des années 1990; les 30-39 ans étaient deux fois plus syndiqués que pendant les années 1990 et près de trois fois plus qu’en 2013; à partir des années 2000, les salariés les plus syndiqués ont plus de 50 ans .

 

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Paradoxalement les qualités reconnues par les jeunes diplômés des grandes écoles sont l’inverse des qualités jugées idéales pour être un bon dirigeant

 

GEF est  le  regroupement des associations de diplômés de 10 grandes écoles françaises ; l’enquête  est double, une étude qualitative auprès de 21 dirigeants ou entrepreneurs et une enquête quantitative entre le 27 septembre et le 30 octobre 2011 auprès de 4 200 diplômés de grandes écoles  (Centrale Paris, ENA, ESCP Europe, ESSEC, HEC, INSEAD, Mines ParisTech, Polytechnique, Ponts ParisTech, Sciences-Po Paris) ; les répondants sont pour 49% des ingénieurs, 43% de formation école de commerce et 22% appartiennent à la haute fonction publique. On y dénombre autant d’hommes que de femmes mais il y a plus de femmes de moins de 35 ans (femmes 23% et hommes 14%) ; 51% sont salariés de groupes de plus de 5000 personnes.

 

Le contexte : pour 63%, on laisse trop de pouvoir aux systèmes financiers ; 40% pensent par ailleurs que la crise ne s’arrêtera pas vraiment et 35% au-delà de 2013.

Pour 58 à 65%, les municipalités, les associations, les petites entreprises servent les intérêts du public, beaucoup plus que le gouvernement, les partis politiques, les grandes entreprises, les grands syndicats (entre 20 et 35%), avec une situation intermédiaire pour internet (45%)

 

Les diplômés identifient deux défis majeurs, le pilotage du changement permanent (47%)  et la gestion des contradictions (50% des femmes dirigeantes contre 27% pour les hommes) ; nombre de contraintes sont alors citées (entre 16 et 24%) telles la pression de l’actionnaire, les contraintes budgétaires, les nouvelles contraintes réglementaires, techniques ou environnementales, la gestion d’événements externes de plus en plus imprévisibles, de grandes difficultés à garder les talents, l’intégration dans le management d’équipes pluridisciplinaires voire de cultures internationales, la difficulté à gérer les conséquences humaines de restructurations fréquentes et intenses, l’adaptation permanente à une organisation/ligne hiérarchique complexe ou contradictoire.

 

Leur position au regard du travail :

– « Je me sens plein de ressources, capable d’entreprendre des choses » (65% contre 61 en 2008)

– « J’aime relever des défis, des challenges » (53% contre 47 en 2007)

– « Quand je tente quelque chose de nouveau, l’essentiel c’est que ça marche vite » (51 contre 43% en 2008)

– « Je plains vraiment ceux pour qui le travail est le centre de leur vie » (70%)

– « Ma vie privée passe avant tout » (80% hommes cadres, 69% femmes cadres)

89% se disent satisfaits de leur parcours professionnel et 71% pensent pouvoir accéder à des responsabilités supérieures (davantage les plus jeunes avec 86 à 89%) ; 37% sont prêts à quitter leur entreprise pour progresser dans leur carrière.

Deux freins à cette prise de responsabilité plus intense, l’équilibre vie professionnelle/vie privée (70%) et le fait de devoir composer avec ses valeurs, voire y renoncer (63%).

 

Leur opinion  sur les dirigeants :

68% font plutôt confiance au dirigeant de leur entreprise ou organisation (61% les femmes de plus de 35 ans), mais ils doutent de leur capacité à gérer le long terme (41%) et à innover (50% ne favoriserait pas l’innovation, la créativité, la prise de risque) ; par contre leurs dirigeants savent expliquer leurs décisions de façon simple (62%) ; celles-ci  sont cohérentes sans écart entre discours et actions mises en œuvre (62%) ; ils tiennent des discours auxquels les diplômés adhérent (61%), se montrent justes (59%). Noter que dans 53% des cas leur supérieur hiérarchique est issu d’une grande école.

Ceci étant quand ils sont interrogés sur les dirigeants en général, sur les élites en France, les diplômés se montrent beaucoup plus critiques ; certains ont perdu le sens du réel (86%) ; ils se cooptent entre eux en cercle fermé (83%) ; il s’agit toutefois du comportement de quelques uns (71%) ; les dirigeants ne sont  pas responsables de tous les maux (72%).

 

Facteur clé pour devenir dirigeant : pour les ¾ l’appartenance à des réseaux, le fait d’avoir des relations (80% pour les femmes), loin devant :

– les motivations du postulant telles l’envie de pouvoir (47%), l’énergie et l’endurance (40%), le compromis vie privée/vie familiale (37%), l’envie de diriger des hommes et des femmes (21%)

–  les compétences telles  les expériences probantes de réussite (36%), l’expertise (19%)

–  la formation en grande école (38%), le milieu social d’origine (25%)

– et au même niveau que tous ces items la chance, les bonnes rencontres au bon moment  (32%)

Les qualités qui aujourd’hui sont réellement prises en compte pour évaluer les performances d’un dirigeant :

Très peu la créativité (3%), savoir créer les conditions de l’innovation (4%), être visionnaire (6%)

– Essentiellement le réseau relationnel (54%), l’anticipation et le fait de relayer les demandes de l’actionnaire, le fait à la fois d’être dur pour atteindre ses objectifs (44%) et celui de savoir séduire (41%)

-En complément la capacité à saisir les opportunités (39%), à savoir gérer l’ambiguïté (32%), à décider vite et à assumer ses choix (25%)

-Est jugé moins important le fait de savoir bien s’entourer (17%), de savoir motiver et bien manager ses collaborateurs (15%), celui de connaitre les produits, le terrain (14%)

 

Paradoxalement les qualités reconnues sont l’inverse des qualités jugées idéales (ne sont repris que les items les plus fréquents) :

 

Qualités reconnues

Item

Qualités attendues

54

Entretenir un réseau relationnel

7

50

Anticiper, s’approprier, relayer les demandes des actionnaires

5

44

Savoir être dur pour atteindre ses objectifs

1

41

Savoir séduire

4

37

Le sens du business, la saisie des opportunités

27

6

Savoir piloter à long terme

61

15

Savoir motiver, manager ses collaborateurs

51

6

Etre visionnaire

46

25

Savoir trancher, prendre des décisions

45

17

Savoir bien s’entourer

33

4

Savoir créer les conditions de l’innovation

33

 

« Pour préparer le renouvellement des dirigeants de demain, quelles actions vous paraissent prioritaires à mettre en œuvre dans les entreprises » ? 7 propositions proches (entre 68 et 79% de réponses favorables) :

-Critères moraux et éthiques dans les modalités de nomination et de rémunération et transparence des critères de nomination

-Programmes de coaching aux moments clefs de carrière

-Organisation plus favorable à  la parentalité (notamment le fait des jeunes hommes)

-Volonté de diversification du recrutement (recours autres qu’aux grandes écoles…) et accélération de l’accession des femmes au top management (88% de femmes favorables, mais aussi 62% d’hommes) ; ce dernier item est argumenté pour faire évoluer le management des équipes notamment de direction, en finir avec le clonage des dirigeants, améliorer les performances des entreprises.

-Prise en compte dans l’évaluation globale du dirigeant de l’évaluation des salariés

« Pour préparer le renouvellement des dirigeants de demain, quelles actions vous paraissent prioritaires à mettre en œuvre dans les entreprises ? » :

– Formation initiale plus poussée au management, travail d’équipe

– Refonte complète de la filière Finance prenant en compte les enseignements des crises récentes

– Formation à la gestion des conflits et à la communication

– Plus grande mixité sociale des recrutements dans les grandes écoles

– Expériences de terrain d’une durée significative

– Mise en place de dispositifs qui attirent davantage de jeunes femmes vers les écoles d’ingénieurs et les classes prépa scientifiques

 

SOMMAIRE

Une entreprise crée sur 3 en 2006, pérennes en 2009, a crée de l’emploi en Ile de France

 63% des entreprises créées en 2006 sont toujours actives en 2009, le volume d’emploi de ces entreprises représente 89% de celui de 2006 (91% en province) ; les entreprise actives ont gagné 16 500 emplois (dirigeants compris) en 3 ans alors que les entreprises qui ont disparu en ont perdu 22 100 :

– les 27 200 entreprises créées au premier semestre 2006 cumulaient 50 500 emplois, avec  44% de salariés et 56% de non salariés

– les 15 200 restantes en 2009 cumulent 44 900 emplois avec 66% de salariés

 

Créées en 2006 avec 1,9 emploi en moyenne, elles en comptent 3 en 2009, mais pour 60% des créations pérennes, l’effectif est resté stable. Le gain en emploi provient ainsi d’1/3 des pérennes, passant de 2,1 emplois au démarrage à 6,1 trois ans après, sachant que les 2/3 d’entre elles ont gagné de 1 à 2 emplois ; autrement formulé 11% des pérennes  ont nettement développé de l’emploi :

 

Gain de 3 personnes et plus

Gain de 1 à 2 personnes

Stable

Perte de 1 à 2 personnes

Perte de 3 personnes et plus

Total

11,3

20,4

59,0

7,9

1,6

100

La hausse des emplois est en phase avec l’objectif initial de développer l’entreprise ; à l’inverse, il en est de même pour les créateurs qui dés le départ ne souhaitaient que créer leur propre emploi ; la hausse des emplois est tout aussi en corrélation avec le fait d’être en société, d’avoir augmenté nettement son chiffre d’affaires, d’avoir dés le départ le souhait d’embaucher à nouveau.

Les services en Ile de France ont accru leur part en 2009 au regard de 2006, alors que le commerce, la construction et l’industrie ont nettement perdu du terrain. Au regard de la province, le phénomène est identique mais les évolutions sont plus tranchées (évolution plus favorable dans les services et moins favorable dans les autres activités).

 

   

En Ile de France

En province

 

Nombre d’emplois gagnés en Ile de France

Structure en 2009

Structure en 2006

Evol 09-06

Structure en 2009

Structure en 2006

Evol 09-06

Services aux entreprises

6 050

37,5

32,3

+16

18,4

17,0

+8

Services aux personnes (santé, éducation, activités

culturelles, aides aux personnes, finances…)*

3 470

16,6

11,5

+44

14,9

13,8

+8

Sous-total services

9 520

54,1

43,8

+23,5

33,3

30,8

+8

Commerce, HCR, immobilier et transports

4 190

27,8

30,4

-9

37,8

38,2

-1

Construction

2 240

14,0

20,7

-32

21,8

24,2

-10

Industrie

550

4,1

5,1

-20

7,1

6,8

+4

Total

16 500

100

100

 

100

100

 
               

*L’évolution dans les services aux personnes en Ile de France est surtout le fait de la santé/action sociale (de 3,5 à 9,4%), mais aucune explication de cette évolution n’est donnée ; s’agit-il par exemple de création de clinique, ou de services d’action sociale ? Cette évolution est plus modeste en province (de 4,8 à 6,5%).

 

Si l’on observe les 16 500 emplois gagnés en Ile de France, ils le sont en majorité dans les services ; cumulés avec ceux des commerces, ce sont les 2/3 des emplois gagnés.

Noter que les femmes (28% des créations) sont à l’origine de 34% des gains d’emploi, ce qui est tout à fait inhabituel ; la raison en est le choix de l’activité (enseignement, santé et action sociale).

 

Paris concentre prés de la moitié des gains d’emploi (8 060 sur 16 500) ; Paris et les Hauts de Seine ont progressé plus que leur poids en création en 2006 ; par contre les départements 93, 91 et 95 sont ceux qui sont en écart nettement favorable au regard de leur importance en création (un taux plus faible de pérennité, un choix de secteur d’activité plus habituel dans la construction et le commerce moins créateurs d’emplois entre 2006 et 2 009).

 

 

75

92

94

93

78

77

91

95

total

Nombre d’emplois gagnés

8 060

2 150

1 330

1 310

1 170

890

800

790

16 500

En % d’emplois gagnés

48,8

13,0

8,1

7,9

7,1

5,4

4,8

4,8

100

En % de création en 2006

39,4

12,3

8,3

11,3

8,2

7,0

6,8

6,9

100

 

SOMMAIRE

Une comparaison des profils des auto-entrepreneurs et des autres créateurs et ensuite celle de leurs entreprises

 

 

Les profils des dirigeants auto-entrepreneurs  : davantage de moins de 30 ans (27,4% contre 18,5 pour les autres créateurs), plus de femmes (34,1 contre 28,6%), un même niveau de diplôme ; une différence d’importance :  44% des auto-entrepreneurs sont aussi salariés (32% l’ont été juste avant de créer chez les autres créateurs), 29,6% viennent du chômage, moins que pour les autres créateurs (33,1%) ; par contre peu étaient déjà chef d’entreprise avant (5,3 contre 23,5% chez les autres créateurs) ; 21,3% sont des inactifs (dont retraités et étudiants) contre 11,1%.

Les chômeurs sont un peu moins nombreux à choisir l’auto-entrepreneuriat et disposent moins souvent d’indemnités chômage :

 

Indemnités chômage

RSA, RMI…et autres

Aucune prestation

Auto-entrepreneur

25,1

11,5

64,3

Autre créateur

33,6

7,0

60,1

 

 

52% exercent dans une activité identique à celle qu’ils connaissent, moins que pour les autres créateurs (63%) ; 43% ont par ailleurs une expérience de cadre, d’agent de maitrise ou de technicien, bien plus dans les services aux entreprises (58,5% et même 73,4% dans les activités informatiques) et l’éducation/santé (63%) ; par contre, dans le commerce, la construction, la restauration, les services aux personnes, le profil employé/ouvrier domine largement (55 à 69%).

 

Les profils des entreprises : en termes d’activité, plus de services aux entreprises (31% contre 23), et encore plus de services aux personnes (25,3% contre 12,6) et moins de commerce (20,5 contre 24,6 ; il faudrait observer la part des commerces ambulants pour mieux approcher ce chiffre) ; un peu moins aussi de construction (17,4 contre 18,8%, mais là encore avec des activités fort différentes).

Les capitaux de démarrage ont été très faibles : 77% ont réuni moins de 2 000€, dont 43% aucune mise de fonds ; noter que  31% des auto-entrepreneurs dans l’activité restauration et 16% dans la construction disent avoir réuni au moins 8 000€, contre en moyenne 6%   :

 

France Moins de 2 000€ Dont aucun De 2 à 8 000€ Plus de 8 000€ Total
AE 76,9 43,2 17,2 5,9 100
Autres créateurs 18,8 Non connu 25,5 55,9 100

 

De quel type d’accompagnement les auto-entrepreneurs ont-ils bénéficié ?  Nettement moins que pour les autres créateurs, quelque soit le type d’appui, notamment celui des professionnels (expert-comptable notamment) ;

 

 

Conjoint

Un autre membre

de la famille

Un membre de l’entourage

professionnel

Une structure d’appui

à la création

Un professionnel (expert-comptable,

Conseil juridique…)

Montage du projet

seul

AE

13,8

20,0

8,5

20,6

4,0

48,3

Autres créateurs

21,8

28,8

14,5

27,9

23,0

27,9

Les chômeurs sont ceux qui ont fait le plus appel aux structures d’appui dédiées à la création (32 contre 20,6%).

 

 

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