Archives mensuelles : mars 2017

Sans grand changement au fil des enquêtes : la moitié des auto-entrepreneurs exercent une autre « activité » ; leur âge moyen est de 47 ans ; prés des 2/3 exercent dans les services (notamment aux entreprises) ; la moitié en tirent moins de 30% de leurs revenus ; 33% y consacrent au moins 80% de leur temps.

17% des personnes interrogées ne sont plus auto-entrepreneurs, majoritairement parce qu’ils ont abandonné (42%) ou ont cessé parce que cela ne marchait pas (32%) ; seul 6% disent avoir été radiés, alors que 18% ont changé de statut (soit 3% des auto-entrepreneurs interrogés).

 

Les 2/3 de ceux toujours en activité souhaitent conserver ce statut ; 15% envisagent d’arrêter et 20% évoluer vers un statut d’entreprise classique (24% dans moins d’un an). 43% sont des femmes ; 42% ont plus de 50 ans (dont 19% plus de 60 ans), 28% de 40 à 49 ans, et 30% moins de 40 ans (dont 12% moins de 30 ans), avec un âge moyen de 47 ans, prés de 10 ans de plus que les autres créateurs.

 

La moitié « exerce » par ailleurs une autre activité (29% comme salariés, 19% sont retraités dont 39% des ex cadres, 2% sont étudiants) ; 9% disent être chômeurs et 41% ne sont qu’auto-entrepreneurs (dont 47% de femmes et 64% dans le BTP).

 

63% sont localisés dans les services (dont 39% dans les services aux entreprises et 24% dans les services aux particuliers) ; 19% le sont dans le commerce, 13% dans le BTP et 5% dans l’industrie.

 

La moitié y consacre moins de la moitié de leur temps (31% moins de 30% de leur temps, 15% entre 30 et 50%), et 33% au moins 80% de leur temps ; ceux qui consacrent le plus de temps sont dans le BTP, ou envisagent de changer de statut à terme.

 

23% en tirent au moins 80% de leur revenu, alors que 51% y trouvent moins de 30% de leur revenu. Le chiffre d’affaires moyen pour ceux qui en ont réalisé est de 10 545€ (12 856€ pour ceux qui ont crée en 2009, 11 634€ pour ceux qui l’ont fait en 2010) ; 61% réalisant moins de 10 000€ et 16% plus de 20 000€.

 

Les 2/3 estiment n’avoir pas pris de risque important en créant sous cette forme ; 61% ont par ailleurs confiance dans l’avenir de leur auto-entreprise, ceci d’autant plus que le revenu tiré de leur entreprise est élevé et que la création est ancienne ; toutefois cet indice de confiance de 61% était de 70% en novembre 2009.

SOMMAIRE

La création d’entreprise en 2011 : une nette chute du nombre d’auto-entrepreneurs, notamment dans les activités où ces derniers sont le plus présent

 

Rappel des grands flux de création (auto-entrepreneurs compris) depuis 2000 ; la proximité de certaines années a conduit à établir des moyennes :

Années

Moyenne 2000-2002

2003

Moy 2004-2006

Moy 2007-2008

2009

2010

2011

Nombre

214 769

238 971

275 204

328 762

580 193

622 039

549 805

La diminution du nombre de création en 2011 résulte principalement de la baisse importante de celles inscrites sous le régime de l’auto-entrepreneur (- 19 % au regard de 2010), alors que les autres créations sont restées stables (- 2 %).

55% des créations entre 2009 et 2011 sont en moyenne le fait d’auto-entrepreneur ; leur nombre est passé de 320 019 en 2009, à 358 588 en 2010 puis 291 721 en 2011 ; noter le décalage entre les chiffres Acoss et INSEE, du fait d’une comptabilisation quelque peu différente dû au positionnement de chacun des organismes dans la chaine d’information.

La situation en 2011, au regard de 2010 est la suivante :

Activités

Nbre création 2011

Répartition 2011 en %

Ratio d’AE 2011*

Répartition des AE

Evol nbre AE 2011/2010

Evol non AE 2011/2010

Activités de type service

250 002

45,5

121

47,0

-18,9

+1,3

Courtage

13 150

2,4

44

1,4

-11 ,1

-11,4

Transports

9 489

1,7

38

0,9

-8,8

+1,0

Activités scientifiques/techniques

81 603

14,8

145

16,6

-21,9

-0,5

Soutien aux entreprises

35 448

6,4

149

7,3

-23,2

+1,5

Info/communication

26 212

4,8

171

5,7

-20,1

+2,6

Enseignement

25 052

4,6

421

6,9

-14,5

+2,0

Arts, spectacles et activités récréatives

16 773

3,1

366

4,5

-20,0

+2,8

Santé

29 343

5,3

44

3,1

0,0

+9,7

Activités financières

12 928

2,4

14

0,6

-15,3

+3,0

Activités de type commerce

193 063

35,1

109

34,4

-19,4

-3,2

Commerce de détail

77 137

14,0

154

16,0

-17,7

-5,7

Commerce de gros

11 452

2,1

22

0,7

-21,2

-5,0

Commerce de bouche

2 089

0,4

24

0,1

-15,0

-2,9

Immobilier

18 888

3,4

17

0,9

-5,2

+8,3

Hébergement, restauration

25 826

4,7

43

2,6

-11,3

-3,2

Services en direction des personnes (coiffure, pressing….)

43 722

8,0

347

11,6

-25,5

-11,7

Vente et réparation automobile

13 049

2,5

107

2,5

-9,4

-0,2

Activités de type secondaire

106 740

19,5

105

18,7

-16,6

-7,9

Industrie

25 045

4,6

142

5,0

-2,0

-29,6

Construction

81 695

14,9

96

13,7

-20,9

-0,3

Tous secteurs

549 805

100,0

113

100,0

-18,6

-2,3

*nombre de créations auto-entrepreneur pour 100 créations non auto-entrepreneur

Si les entreprises individuelles dominent largement le paysage du fait des auto-entrepreneurs, elles sont en régression au regard de 2010, alors que les créations de société, notamment unipersonnelle sont en hausse :

 

Entreprises individuelles

Sociétés

 

AE

Autres

Unipersonnelles (EURL, SASU…)

SARL

SAS

Autres

Nombre en 2011

291 721

91 410

60 891

82 202

15 573

7 999

Evolution 2011/2010

-18,6

-8,9

+31,0

-12,4

+1,8

-1,9

La progression en nombre de création des régions depuis le passage à l’auto-entrepreneuriat (évolution 2008-2011) va de +50% pour la Corse à + 84% pour le Nord-Pas-de-Calais. Les régions du nord et de l’est sont celles qui ont le plus profité de l’auto-entrepreneuriat, alors qu’elles ont les plus faibles densités en création d’entreprise (hors l’Ile-de-France) ; noter toutefois que la hausse des créations a été tout autant présente entre 2002 et 2008.

Le tableau ci après classe les régions de la plus forte évolution à la plus faible, permettant dans le même temps une comparaison avec la situation 2002-2008 antérieure à l’auto-entrepreneuriat (entre 43 et 81%)

 

Evol 08-11

Evol 02-08

Nombre création 2011

Répartition 2011

% AE en 2011

Nord-Pas-de-Calais

+84,3

+70,9

24 427

4,6

56,5

Picardie

+82,1

+67,0

11 024

2,1

53,0

Ile-de-France

+71,1

+45,8

133 184

25,1

50,8

Centre

+70,6

+73,7

16 127

3,0

56,5

Champagne-Ardenne

+70,5

+58,7

7 894

1,5

58,7

Haute-Normandie

+68,8

+80,6

10 621

2,0

56,9

Franche-Comté

+68,5

+61,1

7 011

1,3

56,1

Poitou-Charentes

+66,9

+71,2

12 042

2,3

50,2

Aquitaine

+66,7

+60,6

29 456

5,6

56,7

Rhône-Alpes

+66,1

+55,9

56 350

10,6

51,2

Languedoc-Roussillon

+65,9

+47,4

30 411

5,7

52,9

Basse-Normandie

+65,9

+59,1

8 796

1,7

54,8

Midi-Pyrénées

+65,7

+57,8

25 299

4,8

53,8

Bourgogne

+62,9

+71,0

10 278

1,9

57,1

Paca

+62,5

+42,6

61 419

11,6

55,7

Pays-de-la-Loire

+61,5

+66,1

22 344

4,2

53,0

Auvergne

+60,7

+60,2

29 456

5,6

53,1

Lorraine

+60,4

+57,2

14 486

2,7

59,9

Alsace

+60,4

+78,5

13 136

2,5

55,3

Bretagne

+58,6

+60,9

19 438

3,7

53,9

Limousin

+57,0

+70,6

4 316

0,8

55,5

Corse

+50,4

+51,2

3 868

0,7

53,3

Total France métropolitaine

+67,5

+55,2

529 992

100

53,6

 

SOMMAIRE

Au 31 décembre 2011, 750 828 auto-entrepreneurs étaient toujours immatriculés, alors que 1 042 226 ont depuis janvier 2009 été immatriculés et 291 398 radiés ; le chiffre d’affaires moyen annuel, pour qui en a réalisé, est de 9 244€ en 2011

 

Noter la chute du nombre d’immatriculations en 2011, 299 560 contre 406 656 en 2010 (-26% au regard de 2010) et 336 010 en 2009.

En 2010, 91 430 auto-entrepreneurs ont été radiés ou se sont radiés, dont 60% n’ayant réalisé aucun chiffre d’affaires et 10% pour changement de statut ; 23% des radiés ont bénéficié de l’exonération ACCRE.

Rappelons que fin 2011, les services dominent très largement parmi les auto-entrepreneurs toujours immatriculés : 29,5% dans les services aux entreprises, 27% dans les services aux particuliers, 24% dans le commerce et les HCR, 14% dans la construction et 5,5% dans l’industrie.

177 467 ont été radiés ou se sont radiés en 2011 (ce sont surtout des radiations automatiques), avec un taux moyen de 23,6% ; 7 activités ont connu des taux élevés de radiation :

– 3 groupes d’activité avec peu d’immatriculations (1,7% des radiations) : les télécommunications (43,4% de taux de radiation), les activités financières et d’assurance (36,2%), les transports (30,4%)

– 4 groupes avec un grand nombre d’immatriculations (37% des radiations) : le commerce dont le commerce et réparation auto (28,6%), l’informatique (28%), les services administratifs et de soutien aux entreprises (26,6%)

Par contre 5 activités font état de taux faibles de radiation : la santé (12,2%), la R&D (14,3%), l’éducation (15,7%), l’industrie (17,7%) et les arts, spectacles et activités récréatives (19,9%).

Le chiffre d’affaires moyen par trimestre oscille de 2 950 à 3 738€ depuis le premier trimestre 2009. Entre 45 et 50% selon les trimestres 2010 ou 2011 ont réalisé un chiffre d’affaires au cours du trimestre.

En 2011, 41,6% n’ont réalisé aucun chiffre d’affaires si l’on prend en compte toute l’année, 30% de

1 à 5 000€, 10% de 5 à 10 000€, 10% de 10 à 20 000€, 4,9% de 20 à 30 000€ et 3,6% plus de 30 000€. Ainsi prés de 70 000 ont réalisé au moins 20 000€ de chiffre d’affaires en 2011.

Le chiffre d’affaires moyen annuel a évolué favorablement depuis 2009 du fait de l’accroissement du nombre d’auto-entrepreneurs actifs entre 2010 et 2011 (+27%), nettement moins du fait de l’accroissement du chiffre moyen par entreprise (+11%) ; il passe de 6 299€ en 2009, à 8 316 en 2010 puis 9 244€ en 2011 pour ceux ayant fait au moins une déclaration positive au cours d’un trimestre de l’année concernée. Cette moyenne bouge peu selon les activités : elle est un peu plus importante pour ceux relevant des BNC que pour ceux qui vendent en l’état ou encore que pour les autres prestataires.

Ci-dessous les principales activités, avec le % d’auto-entrepreneurs (au regard de l’ensemble des créateurs immatriculés en 2009 et toujours en activité fin 2011, et par ailleurs non salariés de leur entreprise), le poids des auto-entrepreneurs radiés en 2011, l’importance de l’activité au sein des auto-entrepreneurs, et le % d’auto-entrepreneurs ayant réalisé du chiffre d’affaires ; exemple 82% des « indépendants » du secteur éducation sont des auto-entrepreneurs, avec un taux de radié en 2011 de 16%, un poids au sein des auto-entrepreneurs de 7% et un taux de réalisation de chiffre d’affaires de 56% (44% n’ont donc pas déclaré de recettes en 2011).

Activité

Nbre auto-entrepreneur (AE)

Nbre autres indépendants

Total en activité fin dec 2011,

Immatriculés depuis 2009

% AE

% AE radiés en 2011

% dans total AE

% AE en activité

Activités de service aux entreprises dont

Activités scientifiques et techniques

53 678

14 239

67 917

79

23

7,1

61

Activités informatiques

33 576

12 507

46 083

73

28

4,5

65

Services administratifs et de soutien

49 537

22 348

71 885

69

27

6,6

65

Activités juridiques, de conseil et d’ingénierie

64 570 

49 365

113 935

57

24

8,6

62

Activités de service aux particuliers dont

Education

52 703

11 488

64 191

82

16

7,0

56

Arts, spectacles, activités récréatives

34 913

9 319

44 232

79

20

4,6

59

Autres activités de service

94 160

31 730

125 890

75

23

12,5

64

Finances et assurances

3 737

9 844

13 581

28

36

0,5

73

Santé

19 454

60 362

79 816

24

12

2,6

54

Commerce

De détail et de gros, dont auto

153 753

136 330

290 083

53

29

20,5

67

Immobilier

8 182

26 377

34 559

24

25

1,1

64

HCR

19 729

72 309

92 038

21

25

2,6

66

Construction

Construction

104 389

94 676

199 065

52

22

13,9

62

Total

 

750 028

679 104

1 429 932

52,5

23,6

100,0

63

 

SOMMAIRE

Chiffres création du premier trimestre 2012 : une nette reprise de la forme auto-entrepreneuriat au cours du premier trimestre 2012 au regard de 2011

 

Cette évolution favorable fait suite à une évolution défavorable pour le 4éme trimestre de l’année précédente

 

Auto-entrepreneur

Non auto-entrepreneur

total

1er trimestre 2012

85 645

70 851

156 496

1er trimestre 2011

77 245

72 510

149 755

Evol 2012/2011 en %

+10,9

-2,3

+4,5

Evol du 4éme trimestre 2011, comparé à celui de 2010 en %

-12,5

-1,6

-7,8

Les indices par trimestre depuis début 2011 confirment cette observation, alors que les autres créations atteignent tout juste le même niveau qu’en début 2011 :

 

Base 1er trimestre 2011

T2 2011

T3 2011

T4 2011

T1 2012

AE

77 245 AE soit un indice de 100

96

86

95

111

Autres créateurs

72 510 autres créateurs soit un indice de 100

89

79

88

98

L’évolution plus favorable en auto-entrepreneur touche plutôt les activités où ces derniers sont moins présents ; observons l’évolution du premier trimestre 2012 au regard du premier trimestre 2011 par activité :

 

Evol AE

Evol autres créations

Evol toutes créations

Industrie

+36,8

-15,0

+11,1

Info, communication

+28,5

+1,7

+18,0

Construction

+23,0

-4,9

+8,1

HCR

+18,8

-0,9

+4,6

Santé, éducation

+13,1

+8,4

+10,9

Moyenne

+10,9

-2,3

+4,5

Autres services aux particuliers

+6,3

+0,3

+5,0

Immobilier

+4,0

-0,2

+0,4

Commerce détail et gros

+3,5

-4,2

-0,3

Autres services aux entreprises

+3,4

+1,0

+2,4

 

SOMMAIRE

223 000 entreprises ont en Ile de France un dirigeant de 55 ans et plus, dont 88 000 avec au moins un salarié ; ils sont 35% des dirigeants en activité.

 

57% des entreprises concernées sont des services, 24% des commerces (dont de détail 14%, de gros 8,5%), 8,2% de la construction et 5,1% de l’industrie.

63% des entreprises concernées n’ont pas de salarié, 26% de 1 à 2 salariés et 6% plus de 10 salariés ; ce sont les services, le commerce de détail et la construction qui ont le plus souvent moins de 5 salariés :

 

Pas de salarié

De 1 à 5

Sous-total

De 6 à 9

De 10 à 19

De 20 à 49

ST : plus de 10 sal

Total

Autres services

70,6

21,4

92,0

3,7

2,6

1,7

4,3

100

Commerce de détail

59,1

31,7

90,8

5,3

2,8

1,2

4,0

100

Construction

51,7

34,4

86,1

6,9

4,0

3,0

7,0

100

Commerce de gros

60,0

25,9

85,9

5,9

4,8

3,3

8,1

100

Industrie

50,7

27,2

77,9

8,4

7,4

6,2

13,6

100

HCR

38,5

38,4

76,9

11,3

8,1

3,8

11,9

100

Commerce et

Réparation auto

37,0

36,9

73,9

13,2

8,1

4,9

13,0

100

Total

62,2

25,8

88,0

5,2

3,6

2,3

5,9

100

Si les dirigeants de plus de 55 ans sont en moyenne 34,6%, ils sont plus nombreux dans l’industrie (37,6%) et nettement moins dans la construction (24,7) :

 

Industrie

Commerce

détail

Commerce

gros

Autres services

Commerce

Rep auto

HCR

Construction

Moyenne

% des plus de 55 ans

37,6

36,3

35,8

35,8

30,3

30,3

24,7

34,6

 

SOMMAIRE

45 105 reprises de fonds de commerce en 2011, en baisse au regard de 2008, avec un prix de vente moyen de 187 924€ en hausse

Le baromètre BODACC porte sur l’exploitation de l’ensemble des annonces de ventes et cessions publiées au BODACC depuis 2008. Les mentions clés publiées au BODACC, à savoir la date de l’acte, les coordonnées du repreneur, le montant d’acquisition du fonds et les coordonnées du précédent propriétaire ont été enrichies de données complémentaires extraites des bases de données Altares.

Le marché de la cession de fonds de commerce a été dynamique en 2011.avec un prix moyen de vente de 187 924 € en hausse de 6,8 % par rapport à 2010, avec une hausse de 2,2% du nombre de transactions. 45 105 fonds de commerce ont changé de main en 2011 pour un montant global de 9,5 milliards d’€.

Le nombre de transactions est stable depuis 2009, mais en baisse au regard de 2008 :

 

2008

2009

2010

2011

Nombre de transactions

54 023

43 764

44 147

45 105

Prix moyen en €

176 002

174 509

176 017

187 924

Si les créateurs d’entreprise signent plus de la moitié des actes de reprise, le nombre de repreneurs de plus de 10 salariés (des PME cherchant à grandir ou se renforcer), particulièrement ceux créés il y a plus de 15 ans, a augmenté de 15 %.

Plus de 6 opérations sur 10 se concentrent dans les activités de commerce ou d’hébergement-restauration-débits de boisson mais c’est dans la construction et les services aux entreprises que la hausse des prix moyens de cession a été la plus forte (+ 14 %). L’Ile de France et Nord-Pas-de-Calais captent les transactions les plus chères à plus de 200 000 €.

3 ans après la reprise, 88% sont toujours en activité (66% pour les créations).

74 % des 45 000 achats sont des structures de moins de 3 salariés. Ce volume est relativement stable sur un an (+0,6 %) tandis que le prix moyen payé augmente de 5 % à 145 374 € (en progression depuis 2008).

A partir de 3 salariés, les prix de cession augmentent rapidement : 273 697€ pour une entreprise de 3 à 9 salariés et 354 494€ pour une entreprise de 10 à 249 salariés.

 

Transactions 2011

Prix des transactions

 

Nbre

Répartition

Evol 11/10

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

Entreprises de moins de 3 salariés

33 304

73,8

+0,6

100 374

129 925

138 450

145 374

+5,0

De 3 à 9 salariés

7 678

17,0

+2,9

243 043

231 684

252 462

273 697

+8,4

DE 10 à 249 salariés

3 481

7,7

+15,6

371 164

342 963

334 886

353 404

+5,9

250 salariés et plus

642

1,4

+13,2

479 086

508 582

348 888

523 654

+50,1

Total

45 105

100,0

+2,2

176 002

174 509

176 017

187 924

+6,8

Les PME de plus de 10 salariés (moins d’une transaction sur dix), ont nettement augmenté en nombre.

Les reprises se font essentiellement sous forme sociétale (80% des reprises), notamment en SARL (66%) :

 

Transactions 2011

Prix des transactions

 

Nbre

Répar-

tition

Evol 11/10

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

SARL

29 767

66

+6,0

169 308

170 073

171 391

180 082

+5,1

Entreprise individuelle

8 971

20

-9,1

106 874

98 033

99 754

103 264

+3,5

SA/SAS

4 900

11

+27,5

413 275

372 191

327 597

340 615

+4,0

Autres

1 467

3

-37,6

375 214

373 575

406 965

368 843

-9,4

Total

45 105

100,0

+2,2

176 002

174 509

176 017

187 924

+6,8

54% des acheteurs sont des nouveaux entrants, alors que 49% des vendeurs sont depuis au moins 10 ans en activité dans l’entreprise vendue :

Activité dans le « métier » ou l’entreprise

Moins d’un an

De 1 à 2 ans

De 3 à 5 ans

De 6 à 10 ans

De 11 à 15 ans

16 ans et plus

Total

Acheteur

54,4

18,3

5,5

7,3

4,3

10,2

100

Vendeur

0,5

8,0

19,5

23,2

13,4

35,5

100

Les prix de vente varient beaucoup selon les activités :

Activités principales

Nbre transactions

2011

Répartition

Prix moyen 2011

Evol prix entre

2008 et 2010

Observations : prix de cession 2011 pour autres activités du secteur

HCR dont

14 359

31,8

158 763

146 406/152 966

Hébergement : 314 962

Débit de boisson : 168 452

Restauration

10 756

23,8

139 227

127 560/133 345

Commerce (détail, gros, auto…) dont

13 583

30,1

253 478

242 831/243 496

Sports et loisirs : 159 676

Bricolage/équipement du foyer : 123 818

Commerce interentreprises au nombre de 1 456, avec de fortes différences selon l’activité : de 156 700 (centrale d’achat) à 355 200 (équipements informatiques)

Détail alimentaire

2 193

4,9

140 964

121 432/127 628

Com/rep auto

1 729

3,8

129 563

127 676/131 991

Soins à la personne/optique

1 691

3,7

963 632

965 463/996 534

Commerce habillement

1 448

3,2

149 275

121 595/150 905

Industrie dont

4 763

10,6

199 909

196 433/199 481

De 91 399 (imprimerie), à 102 047 (maintenance), 327 898 (mécanique G), à 1 070 688 (chimie, pharmacie)

IAA (boulangerie…)

3 173

7,0

185 730

184 029/202 680

Services aux particuliers dont

3 585

7,9

68 698

69 224/71 255

Autres services à la personne : 76 835

Activité de réparation : 69 282

Santé : 344 894

Enseignement : 83 517

Coiffure, esthétique

2 757

6,1

66 864

66 966/68 239

Construction dont

3 480

7,7

119 493

104 615/115 662

Travaux publics : 324 489

Agence immobilière : 110 532

bâtiment

2 578

5,7

95 734

87 742/95 798

Services aux entreprises dont

2 335

5,2

206 615

168 056/180 886

Activité soutien aux entreprises : 121 517

Sécurité : 197 661, Voyage : 95 813

Cabinet RH : 121 820

Informatique : entre 242 959 et 252 225

Services techniques

1 089

2,4

252 182

171 215/215 281

transports

721

1,6

175 164

175 054/193 514

 

Des prix plutôt plus élevés au nord qu’au sud : les régions les plus chères sont l’Ile de France (prix moyen 2011, 243 753€) et le Nord-Pas-de-Calais (222 019€). Quatre régions se tiennent ensuite dans un mouchoir de poche proches de 195 K€ ; Aquitaine, Bretagne, Champagne-Ardenne et Picardie où les prix de cessions augmentent rapidement. Les régions Limousin, Auvergne, Bourgogne et Franche-Comté affichent les transactions les plus faibles (140 et 160 K€).

L’étude détaille ce type de données par activité fine et par département.

 

SOMMAIRE

60% des TPE/PME disent avoir besoin de financement, soit d’investissement (36%), soit d’exploitation (31%), alors que 40% n’expriment pas de besoin spécifique ; une situation qui s’améliore plutôt.

 

Constatons d’abord que les dirigeants sont un peu moins inquiets de la situation économique (73% contre 85 et 83% en septembre et décembre 2011) ; idem pour leur situation d’entreprise (44% contre 58 en décembre 2011).

Les difficultés financières rencontrées viennent d’abord de la hausse des prix fournisseurs (65%), et moins de la baisse du chiffre d’affaires (38%) ou de problèmes de trésorerie ou de financement (27%).

Pour 27%, la situation économique a un impact négatif pour l’accès au crédit (sans grand changement depuis décembre 2010 mais ils étaient 35/37% entre septembre 2009 et mars 2010) ; une même proportion (27%) disent se restreindre dans leurs investissements du fait de la difficulté d’accès au crédit.

36% disent avoir besoin de financement d’investissement ; parmi ces derniers, 61% souhaitent remplacer ou entretenir matériel et locaux, 39% investir en équipement/véhicule/ informatique, 28% pour des acquisitions de développement (achat d’entreprise, fusions…) et 24% pour investir dans l’innovation (technologies, process…). 17% disent par ailleurs attendre la fin de la période électorale pour décider d’investissement, alors que pour 54% cela n’a pas d’impact et que 29% n’envisagent pas d’investissement.

Le durcissement des conditions de financement par les banques s’explique par :

– un financement par des frais élevés ou à des montants plus faibles que prévu (44%, plutôt en baisse)

– La demande de garanties supplémentaires 33%)

– La réduction des crédits ou des facilités de trésorerie (30%)

– Une demande de caution (29% en hausse)

– Des délais longs pour obtenir l’acceptation du crédit (22%)

De ce fait 48% envisagent d’examiner les conditions d’autres banques concurrentes (en hausse) ou de réexaminer les lignes de crédit (36%).

 

SOMMAIRE

Comme dans les enquêtes précédentes, les TPE sont toujours plus pessimistes que les PME, sans réellement afficher d’amélioration

 

56% des PME sont optimistes pour leur secteur d’activité contre 48% pour les TPE. En ce qui concerne spécifiquement leur entreprise, les dirigeants de PME jugent leur satisfaction actuelle plus favorable (mais plutôt moins bonne qu’il y a un an), ce qui n’est pas le cas des TPE (toujours plus défavorable) :

 

PME

TPE

 

Taux

Hausse ou baisse

Taux

Hausse ou baisse

Satisfaction de la situation actuelle

Carnet de commande

69

+5

55

-2

Trésorerie

67

+6

55

+4

Rentabilité

59

+9

52

+9

Situation des 3 derniers mois

S’est améliorée

24

+5

10

-6

Stable

58

-8

64

+6

S’est dégradée

18

+9

24

=

Situation escomptée pour les 3 prochains mois

S’améliorera

24

+3

14

-4

Stable

64

-4

65

+1

Se détériorera

11

+1

14

-4

Plus précisément, examinons la situation escomptée pour les trois prochains mois en termes de chiffre d’affaires (moins de détérioration et plus de stabilité), trésorerie (moins de détérioration et plus de stabilité), investissement (moins favorable dans les PME et davantage dans les TPE) et emploi stable et tendance à la hausse pour les PME seulement) :

 

PME

TPE

 

Taux

Hausse ou baisse

Taux

Hausse ou baisse

En termes de chiffre d’affaires

S’améliorera

33

+2

19

-4

Stable

51

+5

55

+5

Se détériorera

14

-8

28

-6

En termes de trésorerie

S’améliorera

19

-1

17

-3

Stable

57

+4

56

+2

Se détériorera

21

-5

20

-4

En termes d’investissement

A prévu d’investir

45

-8

20

+5

En termes d’emploi

Effectif en hausse

26

+5

8

=

Effectif stable

68

+1

83

=

Effectif en baisse

7

-7

8

-1

En ce qui concerne les TPE sans salarié (40% des TPE de l’enquête), 5% envisageraient d’embaucher dans les 3 mois et 17% de le faire un jour.

 

SOMMAIRE

En 2011, l’amorce de croissance enregistrée en 2010 ne se transforme pas en véritable reprise : toutes professions confondues l’indice d’activité des TPE progresse de 1,9 % (contre +0,7 % en 2010)

Ceux qui progressent :

– L’artisanat du bâtiment, secteur stratégique pour la vitalité des TPE, se redresse : +4 % (contre -1,4 %, en 2010), avec les plâtriers-décorateurs (+13,4%) et Les électriciens et les entreprises de terrassement (+7,8 %)

– Les agences immobilières : +9,6 %

– Les entreprises du paysage spécialisées dans la création et l’entretien de parcs et jardin (+6,4 contre +2,5% l’année précédente)

– Le commerce de détail alimentaire : +1,9 % (contre 0 % en 2010), mais avec des professions en nette progression telles cavistes (+7,9 %), poissonniers (+5,6 %), pâtisserie (+2,9 %), charcuterie (+2,8 %)

– les prothésistes dentaires (+2,7 %, contre -3,8 % en 2010), alors que les métiers de santé sont toujours en panne : +0,3 % (comme en 2010), notamment pharmaciens (+0,3 %) et opticiens-lunetiers (+0,4 %)

-Les transports +4,3% contre +3,9% l’année précédente

Par contre, nombre d’activité ne progressent pas ou régressent :

– Les HCR (+2,2 à comparer à +0,7% l’année précédente)

– La coiffure et l’esthétique (+0,3 et -0,4%)

– Ce qui concerne la culture et les loisirs, l’équipement de la maison et des personnes (entre-3,1 et +0,6)

-Le commerce et la réparation auto et moto (-1,7 et +4% l’année précédente)

 

SOMMAIRE

L’économie sociale et solidaire emploie un salarié sur dix dans le Grand Lyon fin 2009

 

Dans le territoire du Grand Lyon, l’économie sociale et solidaire emploie près de 61 700 salariés (hors intérimaires) soit 10 % de l’emploi salarié total de l’agglomération, dans près de 4 900 établissements (9 % des établissements avec au moins un salarié).

81 % des salariés de l’économie sociale et solidaire sont employés par des associations, 10,5 % par des coopératives, 6,5 % par des mutuelles et 2 % par des fondations.

Les principaux secteurs employeurs : santé, action sociale, enseignement, activités financières et d’assurance ; près des deux tiers des salariés exercent dans les activités de santé et action sociale (42%), de l’éducation (21%), dans le secteur financier (12%).

Le poids de l’enseignement avec EM Lyon (Ecully), l’Université catholique de Lyon (Lyon 2), le Centre lyonnais associé au Cnam (Lyon 7), la SEPR (Lyon 3), CPE Lyon, l’Itech, l’Institut Paul Bocuse, l’Ecole santé social sud-est et celui de services administratifs et de soutien (aux entreprises essentiellement via des associations intermédiaires et des entreprises d’insertion ) sont plus élevés que ceux de la moyenne nationale (près d’une fois et demie plus nombreux).

Autrement observé, 36 % des emplois dans la santé et l’action sociale relève de l’économie sociale et solidaire ; celle ci concentre la moitié des emplois des arts, spectacles et activités récréatives, 27% des activités financières et encore près d’un quart des salariés de l’enseignement (23% contre 19% en France).

Les emplois de l’économie sociale et solidaire sont pour 66% occupés par des femmes contre à peine 48% dans l’ensemble de l’économie locale. Dans le secteur coopératif et les mutuelles, les femmes sont très présentes dans les activités financières et d’assurance ; dans les associations et les fondations, les femmes sont fortement présentes dans les domaines de l’éducation, la santé et l’action sociale ; elles sont deux fois plus nombreuses que les hommes (42 % contre 19 %).

Les professions intermédiaires constituent 34% des effectifs salariés contre 23% pour l’ensemble de l’économie locale. A l’inverse, les ouvriers sont deux fois moins nombreux.

 

Entre 2005 et 2009, le nombre d’établissements de l’économie sociale et solidaire a augmenté de 6,2 % contre +2,4% dans le reste de l’économie. L’emploi salarié a progressé de 9,3 % contre une hausse moyenne de 6,3 % dans les autres secteurs.

 

SOMMAIRE

En 2010, l’INSEE dénombre 2,382 millions de non-salariés pour un total de 26,241 millions salariés, soit 9,1% de l’ensemble des emplois (publics et privés, agriculture comprise)

 

Les régions industrielles du nord et de l’est sont celles où les non-salariés sont les moins nombreux, alors que celles du sud et du massif central ont le plus de non-salariés ; ces dernières régions ont connu une forte baisse de ce type d’emploi, alors que pour celles du nord et de l’est, la baisse a été nettement plus faible (voire même une hausse entre 2000 et 2010 du fait des auto-entrepreneurs) :

 

2010

2000

1990

% de non salarié

 

Non salariés

Total

Evol emploi total 90/10

Non salariés

Total

Non salariés

Total

2010

2000

1990

Régions avec peu de non-salariés

Ile de France

349 124

6 001 379

+9,2

298 903

5 782 402

338 695

5 494 843

5,8

5,2

6,2

Nord-Pas-de-Calais

102 363

1 512 544

+12,7

95 441

1 484 412

126 864

1 342 230

6,7

6,4

9,5

Alsace

55 683

766 319

+13,4

45 823

760 729

56 041

675 690

7,3

6,0

8,3

Haute-Normandie

52 797

710 466

+6,1

52 472

708 194

72 701

669 538

7,4

7,4

10,9

Lorraine

66 761

848 955

+2,3

63 656

875 151

84 626

829 780

7,9

7,2

10,2

Picardie

54 103

666 046

+3,5

55 293

679 904

77 410

643 584

8,8

8,1

12,0

Centre

89 328

1 004 171

+7,3

92 587

997 786

127 289

936 213

8,9

9,3

13,6

Régions avec un nombre moyen de non-salariés

Franche-Comté

41 974

446 973

+6,3

40 947

456 803

53 415

420 433

9,4

9,0

12,7

Pays-de la Loire

143 620

1 493 003

+23,9

139 313

1 387 352

193 765

1 204 944

9,6

10,0

16,1

Champagne Ardenne

51 138

530 121

-2,2

53 202

547 999

74 984

541 827

9,6

9,7

13,8

Bourgogne

68 120

652 518

+5,6

68 794

653 029

93 812

617 692

10,4

10,5

15,2

Rhône-Alpes

258 987

2 685 339

+15,9

232 905

2 519 875

292 447

2 316 540

10,7

9,2

12,6

Basse Normandie

62 554

581 074

+4,9

65 784

577 125

96 857

554 070

10,8

11,4

17,4

Bretagne

140 489

1 287 037

+20 ,5

141 204

1 201 000

214 449

1 068 399

10,9

13,2

20,1

Poitou Charente

77 009

688 156

+15,9

84 112

665 098

120 082

593 844

11,2

12,6

20,2

Paca

225 427

1 980 733

+22,5

198 873

1 770 715

244 089

1 616 750

11,4

11,2

15,1

Régions avec le plus grand % de non-salariés

Aquitaine

154 073

1 312 658

+17,1

150 055

1 216 676

202 496

1 121 277

11,7

12,3

18,1

Limousin

34 893

284 078

+1,4

38 030

287 498

54 803

280 033

12,3

13,2

19,6

Midi-Pyrénées

146 527

1 190 894

+19,9

148 601

1 073 688

203 324

993 141

12,3

18,8

20,5

Corse

14 781

118 458

+41,9

12 781

94 098

16 294

83 460

12,5

13,6

19,5

Auvergne

66 955

527 263

+4,8

71 135

527 975

98 204

502 991

12,7

13,5

19,5

Languedoc-Roussillon

125 447

953 443

+27,1

114 037

838 416

144 500

750 118

13,2

13,6

19,3

France de province

2 033 029

20 240 249

+13,9

1 964745

15 114102

2648452

17762554

11,2

10,2

14,9

France métropole

2 382 153

26 241 628

+12,8

2 263648

20 270250

2987147

23257397

9,1

9,0

12,8

 

SOMMAIRE

Selon la nouvelle définition des entreprises des secteur marchands non agricoles, les TPE (moins de 10 salariés) regroupaient en 2009 19% des salariés, contre 31% pour les 217 entreprises de plus de 5000 salariés, filiales comprises ; seulement 28% pour les PME (10 à 249 salariés) et 23% pour les ETI ; 64% des salariés travaillent dans des groupes.

Cette nouvelle définition, introduite par décret en 2008, permet de mieux approcher les entreprises, identifiées non plus en tant qu’unité juridique, mais en tant qu’unité économique (intégrant les filiales, quelque soit leur activité) ; il a donc fallu plus de 3 ans pour que l’INSEE nous livre les résultats de cette nouvelle définition.

Parmi les 2,690 millions d’entreprises, 2,65 millions sont indépendantes et 44 000 en groupe (dont 7 682 étrangers) ; 23% des PME sont en groupe, et 89% des ETI ; 64% des salariés travaillent dans un groupe (41% en PME,  94% dans les ETI et la totalité dans les grandes entreprises) ; rappel de la définition du décret de 2008-1354 :

les micro-entreprises occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros ;

– les petites et moyennes entreprises (PME) occupent moins de 250 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.

– les entreprises de taille intermédiaire (ETI) occupent moins de 5 000 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1 500 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 000 millions d’euros

– les grandes entreprises sont les entreprises non classées dans les catégories précédentes.

 

Total

Micro-entrep

PME

ETI

Grandes entrep

Nombre d’entreprises

(unité légale

Juridique)

Total

2 818 911

2 565 147

188 686

40 141

24 937

Entreprises indépendantes

2 647 308

2 545 918

100 900

490

0

Entreprises en groupe

35 603

19 929

87 786

39 651

24 937

Nombre entreprises

(au sens économique, décret 2008)

Total

2 691 049

2 555 003

131 253

4 576

217

Entreprises indépendantes

2 647 308

2 545 918

100 900

490

0

Entreprises en groupe

43 741

9 085

30 353

4 086

217

% entreprise groupe français

1,34

0,29

19,6

61,3

68,2

% entreprises groupe étranger

0,29

0,07

3,5

28,0

31,8

Effectifs salarié des entreprises

(au sens économique)

Total

12 771 375

2 377 504

3 529 842

2 877 952

3 986 077

Entreprises indépendantes

4 581 153

2 336 584

2 077 727

166 842

0

Entreprises en groupe

8 190 222

40 920

1 452 095

2 711 110

3 986 077

% entreprise groupe français

50,3

1,4

34,9

61,3

85,2

% entreprises groupe étranger

13,8

0,3

6,2

32,9

14,8

Si l’importance de l’emploi salarié et de la valeur ajoutée est modifiée par cette nouvelle définition, notamment en défaveur des PME, ces changements sont encore bien plus importants si l’on observe les immobilisations et les dépenses de R&D :

   

Total

Micro-entreprises

(moins de 10 salariés)

PME

(de 10 à 249 salariés)

ETI

(de 250 à

4 999 salariés)

Grandes entreprises

(5 000 salariés et plus)

Effectif salarié

Définition économique

100

19,5

28,9

23,2

28,4

Unité juridique

100

20,9

39,7

25,5

13,9

Valeur

ajoutée

Définition économique

100

22,0

22,0

23,0

33,0

Unité juridique

100

28,0

31,0

27,0

14,0

Immobilisations

Définition économique

100

6,3

9,3

22,2

62,2

Unité juridique

100

28,5

24,7

25,4

21,4

R&D

Définition économique

100

1,0

11,0

26,0

62,0

Unité juridique

100

2,0

18,0

43,0

37,0

Bien que les filiales, notamment impliquées dans d’autres activités que la société mère, soient maintenant regroupées avec l’activité mère ou l’activité exercée la plus fréquente, les modifications par secteur d’activité ne sont pas très importantes ; quelle est l’importance des différentes activités (entreprises économiques) selon les critères observés ?

Entreprise

Economique

Commerce, transports

HCR

Autres

services

Services aux

entreprises

Construction

Industrie

Immobilier

Total

Nombre d’entreprises

32,8

25,4

15,1

14,6

7,3

4,7

100

Effectifs salariés

36,7

10,9

12,3

11,2

27,5

1,5

100

Valeur ajoutée

29,7

14,9

13,1

10,0

29,1

3,1

100

Excédent brut d’exploitation

23,4

22,8

12,0

9,1

23,4

7,0

100

Actif net

27,4

9,1

7,9

6,2

43,2

6,1

100

CA exporté

23,9

5,9

5,1

1,3

63,6

0,2

100

 

SOMMAIRE

Sensibilisation/formation des jeunes à l’entrepreneuriat : 146 000 étudiants de l’enseignement supérieur sont inscrits dans des programmes d’action (les pôles entrepreneuriat étudiants)

 

Vingt Pôles Etudiants Entrepreneurs (PEE) regroupent  190 établissements (201 avec les nouveaux intégrés) dont 51% universités, 28% écoles de commerce et 21% écoles d’Ingénieurs et autres.

Les pôles étudiants entrepreneuriat sont localisés :

Régions

Nbre établissements

Nbre étudiants

dans ces étab

Nbre de PEE

Dénomination de l’action

(en ordre décroissant du nombre d’étudiant)

Ile de France

40

166 000

5

PEEPS (50000), PEE Paris Est (50000), CREAJ (30000)

PEEGO (20000), Osons Entreprendre Val d’Oise (16000)

Nord-Pas-de-Calais

13

120 000

1

Prisme

Midi-Pyrénées

14

100 000

1

Ecrin

Pays-de-la-Loire

14

90 000

1

Créer

Aquitaine

13

80 000

1

ECA

Rhône-Alpes

11

75 000

2

CRE2IE (65 000), INELSE (10 000)

Bretagne

32

70 000

1

P2EB

Languedoc-Roussillon

9

65 000

1

PEE Languedoc-Roussillon

Lorraine

15

55 000

1

ORAMEI

Bourgogne-Franche-Comté

5

55 000

1

PEE Bourgogne-Franche-Comté

Alsace

8

50 000

1

ETENA

Limousin-Poitou-Charentes

5

40 000

1

PEE Limousin-Poitou-Charentes

Paca

5

35 000

1

CRE@TITUDE

Auvergne

7

35 000

1

PEEA

Champagne-Ardenne

10

32 000

2

URCA (22 000), YEC (10 000)

Total

201

1 110 000

21

 

– 146 000 étudiants sont concernés sur un total de 1,1 million d’étudiants appartenant à ces établissements ; 55% sont en licence, 40% en master et 5% en doctorat

-Les actions du programme sont l’information (51%), la sensibilisation (33%), la spécialisation (11%) et les diplômés (5%) ; celles-ci différent selon le niveau de diplôme :

 

Informés

Sensibilisés

Spécialisés

Diplômés

Total

Nbre étudiants concernés

Ensemble

51

33

11

5

100

146 012

Licence

56

32

8

4

100

80 217

Master

48

30

14

8

100

58 679

Doctorat

34

59

7

0

100

7 116

Les étudiants concernés en école d’ingénieurs sont pour 51% en licence, 47% en master et 2% en doctorat ; ceux en écoles de commerce sont 45% en licence et 55% en master ; ceux en universités sont 62% en licence, 29% en master et 9% en doctorat. En ce qui concerne les actions conduites selon le type d’école :

 

Informés

Sensibilisés

Spécialisés

Diplômés

Total

Nbre étudiants concernés

Etudiants accompagnés (ratio pour 1000 au regard des étudiants par école)

Ensemble

51

33

11

5

100

146 012

15,4

Universités

57

30

9

4

100

74 120

13,7

Ecole de commerce

41

42

12

5

100

41 335

12,5

Ecole d’ingénieur

50

28

13

9

100

30 557

24,5

2 243 étudiants sont par ailleurs accompagnés, en nombre davantage en master (54%) et davantage en université (45%), voire en école d’ingénieur (33%). L’accompagnement est le plus fréquent en école d’ingénieur (ratio de 24,5 pour 1000 contre en moyenne 15,4).

 

SOMMAIRE

Un taux de pérennité à 3 ans de 82% pour les reprises d’entreprises de Haute-Savoie.

 

En 2008, 848 reprises d’entreprises (moins de 100 salariés) ont été identifiées en Haute-Savoie, suivant une méthodologie inédite mise en place par l’Observatoire et permettant de comptabiliser, de manière distincte, les rachats de parts sociales (au nombre de 269), les locations-gérances (192) et les rachats de fonds de commerce (386). Les locations-gérances ont été exclues de l’analyse. Ainsi, parmi les 655 entreprises reprises, 225 ont fait l’objet d’un suivi de leur développement. Elles ont été interrogées une première fois début 2010 pour connaître le profil du repreneur, du cédant et de l’entreprise (Etude de l’Observatoire Novembre 2010) et une deuxième fois en 2011, pour analyser leur survie et leur développement.

Une des très rares études ciblant les reprises de façon rigoureuse.

En 2011, soit environ trois ans après la reprise, le taux de pérennité des entreprises reprises (achat de fonds de commerce ou de parts sociales) s’établit à 75% ; Il faut ajouter à ce taux les 6% de reprises déjà cédées et 1% partiellement cédées, ce qui conduit à un taux de 82%. A titre de comparaison, le taux de survie à trois ans des entreprises créées en 2006 en Haute-Savoie s’établissait à 63%. Ce taux varie selon l’activité, avec des taux élevés pour les services aux particuliers, l’industrie et le commerce :

 

Services aux

particuliers

Industrie,

transport

Commerce

Métiers de

bouche

HCR

Services aux

entreprises

Construction

Taux de pérennité

87

81

79

74

73

71

70

% dans les reprises 2008

12

9

27

8

32

6

6

Le taux de pérennité varie aussi selon que l’entreprise reprise avait des salariés ou non : 66% de pérennité pour ceux qui n’ont pas de salarié (31% des reprises) et 78 à 82% pour les autres (78 pour les 1 à 5 salariés, 54% des reprises et 81/82% pour les autres 15%).

Le chiffre d’affaires a peu augmenté (2 à 3% en moyenne) ; il en est de même pour les effectifs (en moyenne 3,6 au moment de la reprise, 3,8 en 2011), ce qui correspond à 2 200 emplois sauvegardés en 2008, devenus 2 150 en 2011 (du fait de la cessation de 12% d’entreprises). 40% des repreneurs toujours en activité comptent recruter dans les cinq ans à venir (en moyenne un salarié, davantage si le repreneur est seul) ; Cette estimation laisse entrevoir un potentiel total d’environ 500 créations d’emploi d’ici 5 ans.

Quatre repreneurs sur cinq ont investi depuis la reprise de leur entreprise. Les montants se situent dans une fourchette moyenne comprise entre 60 000 et 80 000 euros. Les trois principaux postes sont :

– l’achat de matériel nécessaire à la production de biens ou services,

– l’agencement de locaux,

– l’achat de matériel informatique et bureautique

45 % des repreneurs ont rencontré des difficultés assez ou très importantes depuis la reprise de leur entreprise : problèmes de marché, de trésorerie et de personnel (gestion et recrutement). 1/3 des dirigeants estiment n’avoir rencontré aucune difficulté au cours de la période des 3 ans.

Les ¾ des dirigeants repreneurs ont souvent recours à au moins un conseiller. Les experts-comptables jouent un rôle majeur dans l’appui aux entreprises reprises (81 % ont recours à leur conseil occasionnellement et régulièrement), très loin devant tous les autres intervenants potentiels. Les chambres consulaires arrivent en troisième position (17 %) des experts sollicités après les avocats (25 %). Les entreprises en croissance font toutefois le plus souvent appel à un expert.

80 % des repreneurs toujours en activité sont satisfaits d’avoir repris une entreprise. Ce taux de satisfaction varie en fonction des difficultés rencontrées depuis la reprise et de l’évolution du chiffre d’affaires. Toutefois, 80 % des dirigeants rencontrant de très fortes difficultés souhaitent vendre à court ou moyen terme. Noter que 12 % des repreneurs envisagent de céder plus tard leur entreprise pour reprendre une nouvelle entreprise.

 

SOMMAIRE

Les défaillances : la forte hausse connue en 2009 ne s’atténue que fort modérément en 2011 et début 2012 ; les plus fragiles sont les plus petites entreprises et les plus récentes.

 

Les évolutions les plus défavorables avec la crise ont bien plus touché les 3 à 9 salariés et les créations les plus récentes (moins de 5 ans) ; ceci étant, depuis 2009, la situation s’est un peu améliorée pour ces entreprises, alors qu’elle se détériorait pour les plus de 50 salariés et les plus de 15 ans d’âge.

Les défaillances (liquidations-68% des défaillances- et redressements judiciaires) par tranche de salarié ont été les suivantes depuis 2002 ; même si les défaillances ont globalement chuté de  5,5% entre 2011 et 2009, elles sont toujours à un haut niveau au regard de la moyenne 2002-2006 (+23%) :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

0 salarié ou inconnu

21 990

26 579

25 724

+20,9

-3,2

-0,3

-2,8

1 et 2 salariés

12 666

16 008

15 808

+26,4

-1,2

+1,9

+2,6

3 à 5 salariés

5 856

9 354

8 337

+59,7

-10,9

-4,9

+3,9

6 à 9 salariés

2 909

4 748

4 076

+63,2

-14,2

-5,4

-3,8

10 à 19 salariés

2 268

2 910

2 588

+28,3

-11,1

-0,9

+7,4

20 à 49 salariés

1 170

1 455

1 253

+24,4

-13,9

-4,0

+0,6

50 salariés et plus

464

541

409

+16,6

-24,4

+10,0

+26,8

Total

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

Les défaillances au regard de l’ancienneté de l’entreprise :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

Moins de 3 ans

10 830

17 587

14 896

+62,4

-15,3

-11,7

-2,8

De 3 à 5 ans

13 671

18 728

18 687

+37,0

-0,2

-0,2

-4,2

De 6 à 10 ans

10 083

11 144

11 175

+10,5

+2,8

+9,8

+2,7

De 11 à 15 ans

5 414

5 525

5 311

+2,1

-3,9

-1,5

-2,7

Plus de 15 ans

7 324

8 611

8 886

+17,6

+3,2

+3,3

+8,3

Total

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

Les entreprises individuelles (24% des défaillances en 2011) sont peu touchées par les défaillances ; à contrario, les SARL sont les plus nombreuses à défaillir (67%) et le plus touchées, et loin de rétablir la situation de 2002-2006 ; les SA et SAS connaissent plus de difficulté en 2010 et 2011 que les autres formes juridiques :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

Entreprises individuelles

14 714

15 522

13 984

+5,5

-10,0

-2,5

SARL

27 589

40 959

38 944

+48,5

-5,0

-1,6

SA et SAS

2 842

2 918

3 118

+2,7

+9,7

+17,4

Au regard des activités : le commerce (fonds de commerce y compris classé dans les services tels les restaurants et salons de coiffure…) représente 42% des défaillances ; son évolution globale en termes de défaillances est dans la moyenne ; toutefois les différents secteurs le composant connaissent des divergences fortes : beaucoup de défaillances dans l’immobilier, le commerce/ réparation auto et la coiffure/esthétique ; peu de défaillances dans les commerce de bouche (boulangeries…) et les commerces de gros . Par ailleurs en ce qui concerne les autres activités, beaucoup de défaillances dans la construction et peu dans l’industrie, les transports et les services aux particuliers :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

Commerce (Fonds de commerce)

19 520

25 588

24 586

+31,0

-4,0

+1,2

+0,9

Commerce détail

5 862

8 120

8 116

+38,5

0

+3,8

-3,1

HCR

4 995

6 689

6 475

+33,9

-3,2

+0,9

+5,7

Commerce gros

3 783

3 826

3 315

+1,1

-13,4

-6,7

+4,1

Com er réparation auto

1 579

1 753

1 879

+11,0

+7,2

+14,6

+8,1

Immobilier

1 480

2 788

2 137

+88,4

-23,4

-7,4

-14,0

IAA

1 133

1 198

1 344

+5,7

+12,2

+8,2

+6,3

Coiffure, esthétique pressing…

688

1 214

1 320

+76,5

+8,7

+1,1

+5,5

Construction

10 564

16 401

14 806

+55,3

-9,7

-4,3

+0,9

Services aux entreprises

6 195

8 918

8 696

+44,0

-2,5

-0,8

-2,4

Industrie

4 048

4 005

3 048

-1,0

-23,9

-7,7

-6,0

Services aux particuliers

3 569

3 103

3 762

-13,1

+21,2

+9,7

-1,1

Transports

1 876

1 997

1 766

+6,4

-11,6

-8,0

+13,1

Total dont divers)

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

 

SOMMAIRE

38% des immigrés travaillent dans les services, 20% dans le commerce et 12% dans la construction (certes 2 fois plus que les français dans ce secteur)

Les immigrés en France représentent aujourd’hui 8,3 % de la population totale et 8,6 % de l’emploi

(9 % des actifs, occupés ou au chômage) ; l’Algérie, le Maroc et le Portugal restent les premières nationalités d’origine des immigrés. Les immigrés, notamment les femmes, sont traditionnellement dans une situation plus fragile au regard de l’emploi que les Français de naissance en raison des obstacles qu’ils rencontrent sur le marché du travail (capital social insuffisant, difficultés linguistiques, problèmes de reconnaissance des diplômes et obstacles statutaires, discrimination, etc.) avec des taux d’activité plus faibles et des taux de chômage plus élevés, même à niveau de diplôme équivalent. La conjoncture depuis 2008 les a néanmoins plus fortement affectés que les Français de naissance.

Largement recrutés comme employés non qualifiés ou comme ouvriers et manœuvres, les immigrés issus des pays tiers (mais aussi du Portugal) sont également plus souvent travailleurs indépendantset moins présents dans les professions intermédiaires et supérieures, à l’inverse de la majorité des ressortissants des États membres de l’Union européenne (surreprésentés dans les catégories socioprofessionnelles élevées). Le travail qualifié chez les immigrés s’est néanmoins accru en particulier chez les nouveaux arrivants.

Les immigrés sont présents dans les différents secteurs d’activité de notre économie, avec une tendance à plus de présence dans la construction et les services aux entreprises (intérim, sécurité et nettoyage), et moins dans le commerce :

Structure

De l’emploi

Services aux

personnes

Commerce

HCR Immobilier

Services aux

Entreprises

Industrie

Construction

transports

Autres : agriculture

Administration, finances…

Total

Immigrés

21,8

20,3

15,8

12,8

12,2

4,1

13,0

100

Non immigrés

24,2

16,2

10,8

14,6

6,3

4,3

23,6

100

Les activités seront détaillées dans 2 tableaux ci-après, où le sur lignage fait apparaitre les secteurs où les immigrés sont les plus présents (en moyenne 9%) : tout d’abord les services (38% des immigrés et 35% des non immigrés)

 

Services aux particuliers

Services aux entreprises

Activité

Services à la

personne

Dont

ménages

Récréatifs, culturels

sportifs

Santé

Educ

Taxi

Services

opérationnels

Dont

Nettoyage, sécurité

Dont intérim

Conseil, assistance

R&D

Structure emploi :

immigré

3,4

2,4

1,8

11,2

5,4

0,5

9,8

4,8

3,3

5,3

0,7

Structure emploi :

non immigré

1,8

0,7

1,6

13,1

7,7

0,1

4,7

1,1

2,0

5,5

0,6

%immigré dans le secteur

15,2

25,6

9,5

7,5

6,3

23,5

16,5

22

13,5

8,5

10,4

Puis le commerce (immigrés 18%, non immigrés 15%), l’industrie et la construction :

 

Commerce

Construction

Industrie

Total

Activité

HCR

détail

Dont alimentation

générale

Dont alimentaire marché

gros

Toutes

activités

Dont maçon

Toutes activités

Dont imprimerie

Dont textile, habillement, chaussure

 

Structure emploi :

immigré

7,5

7,3

0,4

0,1

3,6

12,2

3,4

12,8

1,2

1,0

100

Structure emploi :

non immigré

3,4

7,6

0,1

0,1

4,0

6,3

0,9

14,6

0,4

0,4

100

%immigré dans le secteur

17,5

8,4

21,6

13,8

7,9

15,7

27,2

7,7

21,5

14,1

9

Les 10 métiers où les hommes immigrés sont les plus présents (entre 15 et 25% d’immigrés dans ces métiers) sont regroupés dans la construction et l’industrie textile (OQ et non qualifiés), dans la politique et le clergé, dans la sécurité et le nettoyage (agents) et dans les HCR (employés, cuisiniers, agents de maitrise et cadres).

Les 10 métiers où les femmes sont les plus présentes regroupent les employées de maison et agents de gardiennage et entretien (30 à 35% du secteur), et par ailleurs, entre 10 et 15% des secteurs, les formatrices, employées, cuisinières, cadres et patronnes des HCR, des agents d’entretien, des artisanes, des assistantes maternelles

La présence des immigrés est plus forte dans la région parisienne (38% des immigrés et 20% de l’emploi), la façade Est du pays et les régions méridionales (Paca, 9,1% de l’emploi immigré, Rhône-Alpes 9 %, Languedoc-Roussillon 8 %). À l’opposé, les départements de l’ouest de la France comptent très peu d’immigrés (Bretagne, Pays de la Loire et Basse-Normandie sont les régions où la présence des immigrés est la plus faible).

 

SOMMAIRE

42% des jeunes sortis de l’école en 2007 étaient diplômés de l’enseignement supérieur ; 80% d’entre eux ont accédé à un emploi (le plus souvent en CDD) en moins de 6 mois. 3 ans après, prés des ¾ sont au travail alors que 12% ont décroché.

Parmi les 739 000 jeunes sortis de formation initiale en 2007, 42 % sont diplômés de l’enseignement supérieur (48% des femmes et 36% des hommes) mais 18 % ont quitté le système éducatif sans aucun diplôme (21% des hommes et 14% des femmes) ; 65% ont au moins un bac en poche :

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Total

Nombre

133 000

126000

170000

118000

62000

25000

54000

34000

17000

739000

%

18

17

23

16

8

3

9

4

2

100

65 % des jeunes qui s’orientent vers la voie professionnelle après la classe de troisième ne dépassent pas le niveau bac. Le plus haut diplôme obtenu par les jeunes ayant emprunté la voie professionnelle est généralement un CAP ou un BEP (39 %) ou un bac professionnel (26 %). Rares sont ceux qui poursuivent jusqu’à un BTS ou un DUT (6 %), et seuls moins de 2 % obtiendront un diplôme de niveau licence et plus.

La voie professionnelle scolarise toujours davantage les élèves ayant connu des difficultés dès l’école primaire (plus de 80 % des élèves arrivés en retard en sixième ont suivi cette voie). Parmi les 116 000 bacheliers qui n’ont pas suivi d’études supérieures, 51 % sont des bacheliers professionnels, 36 % des bacheliers technologiques et seulement 13 % des bacheliers généraux.

27 % des enfants d’ouvrier sont diplômés du supérieur pour 69 % des enfants de cadre. Parmi les jeunes qui quittent le système éducatif sans diplôme, on compte cinq enfants d’ouvrier pour un enfant de cadre, alors que les sorties sans diplôme sont très rares parmi les enfants de cadre (un jeune sur seize), ces derniers étant à près de 70 % diplômés de l’enseignement supérieur à la fin de leurs études.

Pour les jeunes issus de zone urbaine sensible, la situation est encore plus difficile que celles des enfants d’ouvrier (29 % sortent sans diplôme) :

Situation du père

à la sortie des études

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Importance de la CSP

Ouvrier

34

36

29

23

16

17

12

7 à 10

9

26

Employé

26

25

20

21

19

13

14

11 à 14

12

21

Profession intermédiaire

4

4

9

11

12

10

11

7 à 15

7

8

Cadre

7

7

16

21

28

32

44

48 à 49

54

19

Autres (chef d’entreprise, inactif…)

29

28

26

25

24

29

20

17 à 23

19

26

Total

100

100

100

100

100

100

100

100

100

100

Près de 80 % des jeunes accèdent à leur premier emploi en moins de 6 mois, dans 70 % des cas sur des emplois à durée déterminée ; près de la moitié (47 %) ont trouvé leur premier emploi en moins de trente jours après la fin de leurs études, et, après 6 mois de présence sur le marché du travail, 80 % ont été embauchés au moins une fois.

Mais les premiers emplois sont le plus souvent précaires : 31 % se réalisent sur des emplois à durée indéterminée), 16 % en missions d’intérim (au total 24% des sortants seulement auront connu l’intérim), 12 % dans le cadre de contrats aidés et 37 % des contrats saisonniers ou à durée déterminée et 4 % d’emplois non-salariés.

Plus le niveau de formation est élevé, plus le taux de premières embauches en CDI l’est (75% pour les sortants d’école d’ingénieurs, 52 % pour les écoles de commerce, 42% pour les doctorants); pour les sortants de l’enseignement secondaire, titulaires d’un CAP, d’un BEP ou d’un bac, la transition vers l’emploi s’effectue en règle générale via un CDD.

Quand il signe son premier contrat de travail, un jeune sur six (17 %) est embauché à temps partiel (25% pour les femmes et 34% si elles sont non diplômées).

En flux, les non diplômés et ceux de niveau CAP sont plus présents dans les secteurs des services aux particuliers, le la construction et du commerce (pour les CAP, il faut ajouter l’industrie) ; les bac + 2 sont plus présents dans les domaines santé, industrie, services, commerce ; les 2 et 3éme cycles le sont dans les services aux entreprises, l’enseignement :

 

Nbre débutants

Poids du secteur

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

2 ou 3émes cycles

Industrie

114 000

17

20

19

19

18

13

Commerce

105 500

16

14

17

25

13

10

Services aux entreprises

89 400

13

9

6

9

13

24

Services aux particuliers

86 200

13

18

17

15

10

7

Santé et action sociale

76 800

11

4

12

10

24

9

construction

63 200

9

17

18

8

6

4

Education

45 800

7

4

2

3

3

17

Administration

39 200

6

8

5

5

5

7

Activité financières, immobilières

24 100

4

1

1

3

6

6

Transports

16 800

3

2

3

3

3

2

Agriculture, pêche, sylviculture

12 600

2

3

2

3

1

1

 

739 000

100

100

100

100

100

100

Un jeune sur deux a connu au moins un épisode de chômage au cours de ses trois premières années d’activité. 34 % ont même passé plus de six mois dans cette situation. 62 % des jeunes qui ont connu le chômage y ont été confrontés avant toute expérience d’emploi. Le groupe des jeunes non diplômés se démarque du reste de la génération : 56 % passent ainsi plus d’un an en recherche d’emploi après avoir quitté l’école quand ce n’est le cas que de 27 % des diplômés du secondaire et de 9 % des diplômés de l’enseignement supérieur.

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Moyenne

Pas de chômage

35

38

50

55

59

59

47 à 54

52 à 59

68

48

De 1 à 5 mois

10

16

20

22

20

16

23 à 26

22 à 25

13

18

De 6 à 11 mois

12

15

14

11

11

13

10 à 15

11 à 18

10

13

Un an et plus

43

31

16

12

10

12

10 à 15

5 à 8

9

21

Total

100

100

100

100

100

100

100

100

100

100

7 trajectoires pendant les 3 premières années d’activité : Trois ans après l’entrée sur le marché de l’emploi, 72 % des jeunes travaillent.

– Accès rapide et durable à l’emploi (58 % des jeunes concernés) ; la quasi-totalité est en emploi à la date d’enquête, trois ans après la sortie de formation initiale. Les trois quarts ont déclaré au moins trente-trois mois d’emploi sur la période observée, sur un ou plusieurs emplois successifs ; 80 % ont accédé à leur premier emploi en moins de trois mois et les deux tiers ne déclarent aucun mois de chômage sur la période.

Accès différé à l’emploi après une période de chômage initial (7 %) ; 95 % sont en emploi à la date d’enquête mais après un passage par une ou plusieurs périodes de chômage. La moitié a connu au moins six mois d’attente avant le premier emploi. Tous sont passés par au moins trois mois de chômage et la moitié a connu plus de douze mois de chômage.

Accès différé à l’emploi après une période d’inactivité ou de formation (5 %) ; à la date d’enquête, 68 % sont en emploi et 23 % sont au chômage. 73 % déclarent avoir attendu au moins six mois avant leur premier emploi. Une partie des jeunes concernés est passée par des périodes d’inactivité (la moitié déclare au moins neuf mois d’inactivité) ; une autre partie, par des séquences de formation ou de reprises d’études (la moitié déclare au moins six mois en reprise d’études ou formation).

– Décrochage de l’emploi (10 %) ; Ce type de trajectoire est marqué par une ou plusieurs courtes périodes initiales d’emploi, avant d’évoluer vers un chômage dominant et, dans une moindre mesure, de l’inactivité. Trois ans plus tard, 67 % sont au chômage, 20 % en emploi et 12 % inactifs. Entre les deux, 85 % ont connu au moins six mois de chômage.

Inactivité durable (2 %) : 90 % d’entre eux ont déclaré au moins vingt-trois mois d’inactivité sur la période, et 82 % ont connu tout au plus six mois d’emploi.

Formation ou reprise d’études après un passage sur le marché du travail (4 %) avec deux sous-types : l’un marqué par un épisode de formation ou de reprise d’études au cours de la deuxième année suivant la sortie du système éducatif, après un court passage sur le marché du travail ; l’autre pour lequel il intervient au cours de la troisième année. En moyenne, 65 % des jeunes concernés ont déclaré douze mois d’emploi ou plus. À la date d’enquête, en 2010, 28 % sont en reprise d’études, 22 % en formation et 35 % occupent un emploi.

Reprise d’études ou formation de longue durée (5 %) ; pour 48 % d’entre eux, la reprise d’études ou de formation a duré de douze à vingt-quatre mois ; pour les autres, c’est davantage. Sur la période, seuls 29 % ont été en emploi au moins sept mois. Trois ans après la sortie de formation initiale, 75 % des jeunes concernés poursuivent des études et 22 % sont en formation.

En trois ans, la moitié des jeunes ont occupé au moins 2 emplois dont 26 % au moins trois emplois ; 38 % en ont connu un seul. Plus le niveau d’études est élevé, moins les jeunes changent d’emploi (61 % des sortants des écoles de commerce et d’ingénieurs n’ont connu qu’un seul emploi).

La mobilité professionnelle est par ailleurs un levier important des progressions de salaire, mais permet surtout de rattraper de faibles rémunérations à l’embauche (en moyenne annuelle, les salaires augmentent de plus de 10 % par an pour ceux qui ont connu au moins trois changements d’emploi contre seulement 4,8 % pour ceux qui n’ont occupé qu’un seul emploi). Cette prime à la mobilité est particulièrement sensible pour les non-qualifiés et les titulaires d’un bac+4 ou d’un master.

Un tiers des jeunes qui travaillent restent employés, 3 ans après la sortie d’études, sur un emploi à durée déterminée (CDD). Cette proportion d’emploi précaire décroît avec le niveau de diplôme :

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Moyenne

CDI

39

55

52

68

72

68

68 à 72

89 à 92

60

61

CDD

55

40

42

26

25

27

19 à 28

7 à 0

27

34

Non salarié

6

5

6

6

3

5

4 à 9

1 à 2

13

5

Total

100

100

100

100

100

100

100

100

100

100

Trois ans après la fin de leurs études, 55 % des jeunes ont quitté le domicile de leurs parents, 34 % vivent en couple et 21 % habitent seuls. Si l’âge est une variable clef pour la décohabitation, le sexe et la situation professionnelle sont aussi déterminants ; moins de la moitié des jeunes hommes sont autonomes contre près de deux tiers des jeunes femmes ; celles-ci vivent beaucoup plus souvent en couple (44 % contre 24 %), quels que soient leur âge et leur niveau de diplôme. Ce phénomène est particulièrement marqué parmi les jeunes non diplômées (trois fois plus souvent en couple que leurs homologues masculins).

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac pro

techno

Bac général

Bac+2 santé, social

Autres

bac +2

2éme cycle

3éme cycle

Moyenne

Age au moment de l’enquête

21

22

23

23

26

25

26

28

24

Habitent chez

les parents

Hommes

83

67

61

59

14

46

28

13

55

Femmes

60

56

46

48

13

31

17

11

36

Vivent en couple

Hommes

9

16

16

16

55

31

39

49

24

Femmes

28

30

41

29

65

47

55

59

44

Vivent seuls

Hommes

8

17

19

25

31

25

33

38

21

Femmes

12

14

13

23

22

22

27

30

20

À la sortie du système éducatif, de nombreux jeunes acceptent des emplois d’attente sans beaucoup de rapport avec leur formation et/ou leurs aspirations. Ces temps conduisent à une meilleure reconnaissance des qualifications. Entre la première embauche et l’emploi occupé en fin de troisième année de vie active, la part des jeunes occupant un emploi d’ouvrier non qualifié diminue de quatre points, celle des jeunes ayant accédé à des positions de cadre progresse de deux points et celle des professions intermédiaires de quatre points.

 

SOMMAIRE

24% des apprentis appartiennent au BTP, un propos pour illustrer le texte précédent

 

En 2007/2008, le BTP compte 101 157 apprentis sur les 425 162 en place (24% des apprentis, 21% entre 2000 et 2005) ; en majorité ils sont de niveau V :

 

BTP

Tous les apprentis

% apprentis BTP

 

Nombre

Répartition

Nombre

Répartition

 

Niveau V

79 396

78,5

239 294

56,3

33

Niveau IV

17 973

17,8

95 753

22,5

19

Niveaux 1 à III

3 788

3,7

90 115

21,2

4

Total

101 157

100,0

425 162

100,0

24

En 2008, le taux d’abandon est de 22%.

Ces apprentis représentent 12% des effectifs du bâtiment ; 78% réussissent leur examen.

74% sont au travail en février l’année qui suit la fin de leur apprentissage (70% pour l’ensemble des secteurs mais 57% dans les HCR et 61% dans l’alimentation).

17% des entreprises du BTP ont un jeune en cours d’apprentissage.

 

SOMMAIRE

CAP : sa pertinence est maintenue comme atout pour entrer dans l’artisanat mais pas dans l’industrie, où il est relayé par les bac pro et les BTS

 

En 2011, Le CAP est le diplôme qui propose le plus grand nombre de spécialité, même si celles-ci sont en nette diminution (138 ont disparu depuis en 20 ans). La part des effectifs en dernière année de formation parmi l’ensemble des diplômes de niveau V à III est passée de 49% à 19%, avec la mise en place des bac pro  et du BTS; mais ces changements différent selon les secteurs d’activité :

-Les secteurs où les CAP demeurent très présents : le BTP, l’alimentation, la coiffure, les pressings…des jeunes à dominante masculine, issus de l’apprentissage notamment.

Plus de la moitié des diplômés de ces secteurs relèvent du CAP ; Le niveau V y est largement dominant (plus de 70% des effectifs) ; il s’agit de l’apprentissage par l’expérience de la maitrise d’un savoir-faire basé sur l’acquisition d’un geste professionnel.

-Les secteurs où sa part a beaucoup diminué : l’industrie où le nombre de spécialités a diminué de moitié en 20 ans et les effectifs ont reculé de 80% ; il a été remplacé notamment par le BEP.

-Le tertiaire (notamment les métiers de la vente, ceux des services à la personne plus récents), où le nombre de spécialité a cru à la fin des années 90, mais où les effectifs ont chuté de moitié ; les jeunes y sont beaucoup plus des femmes, issues de la voie scolaire.  

SOMMAIRE

52 000 employeurs d’intermittents du spectacle au 3e trimestre 2011 pour 166 400 salariés intermittents

 

Les employeurs relèvent du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage dès lors qu’ils emploient, sous contrat à durée déterminée, au moins un salarié du spectacle (artistes du spectacle, ouvriers ou techniciens concourant au spectacle). Ces employeurs peuvent être classés en deux catégories selon leur activité principale : si le spectacle constitue leur activité principale ou leur objet (exploitation de lieux de spectacles, de parcs de loisirs ou d’attractions ; production de spectacles ; diffusion de spectacles…), ils sont identifiés comme employeurs des secteurs professionnels du spectacle; si le spectacle vivant ne constitue ni l’activité principale, ni l’objet, ils sont identifiés comme employeurs hors secteurs professionnels du spectacle .

Les salariés du spectacle concernés sont les ouvriers et techniciens du spectacle sous contrat de travail à durée déterminée exerçant l’une des fonctions limitativement énumérées et les artistes du spectacle sous contrat de travail à durée déterminée.

Au total, 51 870 employeurs des secteurs professionnels et hors secteurs professionnels ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle au cours du 3eme trimestre 2011 : en légère baisse du nombre d’employeurs avec -0,9%, un nombre de contrats de l’ordre d’un millier, un volume d’heures travaillées de l’ordre de 28 à 30 000heures (selon les trimestres), et une masse salariale de l’ordre de 716 millions d’euros.

Le nombre des employeurs des secteurs professionnels s’élève à 20 405, soit 40% du total des employeurs, et progresse légèrement sur un an (+0,8%). Ils emploient environ 80% du nombre total des salariés intermittents et versent un peu plus de 94% de la masse salariale totale, pour 90% du volume total d’heures travaillées au cours du trimestre :

 

Nbre

employeur

En %

Nbre de salariés

En %

Nbre hres travaillées

En %

Masse salariale

en millions d’€

En %

Total

51 870

100

166 372

100

28 632

100

716

100

Secteurs professionnels

20 405

39,3

153 697 *

79,5

25 903

90,5

675

94,3

Dont Spectacles vivants

13 193

25,4

   

10 797

37,7

200

27,9

Dont audio-visuel (Production audiovisuelle, cinéma, animation, distribution

5 653

10,9

   

14 108

49,3

458

64,0

Dont hors champ spectacles

1 559

3,0

   

998

3,5

17

2,4

Employeurs hors champ professionnel

31 465

60,7

34 097*

20,5

2 729

9,5

41,4

5,7

Dont association

9 731

18,8

   

998

3,5

14,9

2,1

Dont particulier

8 618

16,6

   

273

1,0

4,0

0,6

Dont HCR

4 467

8,6

   

575

2,0

7,2

1,0

Dont autres (administratif, sportif, médico-social, enseignement…

8 649

16,7

   

883

3,1

15,3

2,1

*Un salarié peut être compté deux fois s’il a travaillé pendant le même trimestre chez un employeur différent, mais il n’est compté qu’une fois dans la ligne total.

La production audio-visuelle est le secteur où la masse salariale (64% de la masse salariale) et les heures travaillées (mais seulement 49% des heures travaillées et donc une meilleure rémunération) sont les plus nombreux ; mais le nombre d’employeur y est moins nombreux que dans les spectacles vivants.

Noter le poids des employeurs hors champ professionnel employant tout de même 20% des salariés intermittents, mais comptant peu dans la masse salariale (5,7%) ou dans le nombre d’heures travaillées (9,5%) ; le nombre de contrat y est par contre important (177 819 à comparer à 761 pour le secteur professionnel).

 

SOMMAIRE

Le marché des articles de sport en France a été en croissance en 2011 autour de +2% et 9,3 milliards d’euro de chiffre d’affaires. Chaussures de sport/loisirs et cycle ont été les rayons les plus dynamiques. L’activité du début d’année 2012 apparaît soutenue.

 

Les chaussures de sport/loisir auraient progressé autour de 7%, notamment soutenues par les femmes. En revanche, au cours d’une année sans événement sportif majeur hormis la Coupe du monde de rugby, le rayon textile sport/loisir est resté atone.

Côté matériel destiné à la pratique, les ventes de vélos et de leurs accessoires se sont envolées autour de +5% (météo particulièrement favorables au printemps et en fin d’année et circuits spécialisés, prix moyen stimulée par une montée en gamme des vélos).

Le scénario n’a malheureusement pas été le même pour la saison de ski (difficultés d’enneigement et douceur météo, autour de -6% en stations).

Côté circuits de distribution, les spécialistes confortent leur position sur les non spécialistes avec une part de marché s’établissant à 78%. Si, sur un plan global, commerce intégré et commerce associé continuent de tirer l’activité avec la même vigueur autour de +2%, chez les non-spécialistes, dont l’activité ressort également en positif, ce sont les chaussures (autour de +8%) qui enregistrent la meilleure progression. En revanche, les grandes surfaces à dominante alimentaire ne parviennent pas à capter la progression du cycle et reculeraient d’environ 3%.

 

SOMMAIRE

Le capital risque pèse toujours aussi peu dans le capital investissement ; il concerne en 2011, 371 entreprises (sur 1 694) pour un montant de 597 millions € (sur un total de 9 738 millions investis)

 

Sont interrogés les membres de l’AFIC avec un taux de réponse de 96% pour l’année 2011 (242 répondants/253 membres) ; les analyses se rapportent uniquement aux acteurs français du Capital Investissement et membres de l’AFIC ; sont incluses dans les statistiques les prises de participation dans les entreprises du CAC 40.

9 738 millions€ investis en 2011, contre 6 598 en 2010, mais 12 554 en 2007 ; mais seulement 597 millions concernent du capital risque concernent 371 entreprises, un secteur avec une tendance à la régression :

 

Nombre d’entreprises bénéficiaires

Montants investis en millions€

 

2007

2008

2009

2010

2011

2007

2008

2009

2010

2011

Total

1 558

1 595

1 469

1 685

1 694

12 554

10 009

4 100

6 598

9 738

Dont capital risque

416

428

401

458

371

677

758

587

605

597

Dont capital développement

557

707

779

916

960

1 310

1 653

1 798

2 310

2 940

Dont capital transmission/LBO

462

388

231

264

292

10 340

7 399

1 605

3 512

6 015

6 288 millions€ ont été désinvesti en 2011 pour un montant de 6 288 millions€.

Le montant des fonds levés remonte progressivement : après un sommet en 2008 (12 730millions€), on passe à 3 672 en 2009, puis 5 043 en 2010 et 6 456 millions€ en 2011.

56% des entreprises ont bénéficié en 2011 des réinvestissements, soit 970 entreprises pour un montant de 3 972millions€ ; ainsi les entreprises nouvelles bénéficiaires, moins nombreuses (752, soit 44% des entreprises) ont toutefois reçu 59% des investissements.

94% des entreprises reçoivent moins de 100 millions€ :

 

Moins de 1 million €

De 1 à 5

De 5 à 15

De 15 à 30

De 30 à 50

De 50 à 100

100 et plus

Nombre d’’entreprises

805

619

164

44

28

15

19

Montants en millions €

29

1 363

1 315

937

1 069

874

3 883

Le nombre d’entreprise, les montants investis en 2010 et 2011 :

 

Nombre d’’entreprises

Montants en millions €

  2011 2010 Evol en % 2011 2010 Evol en %
Capital risque

371

458

-19

597

605

-1

Capital développement

960

916

+5

2 940

2 310

+27

Capital transmission/LBO

292

264

+11

6 015

3 512

+71

491 entreprises concernées ont moins de 20 salariés, 446 de 20 à 99 salariés, 170 de 100 à 250 salariés et 87, 1 000 salariés et plus.

Certains secteurs d’activité sont plus souvent bénéficiaires en 2011 :

 

Biens

consommation

Services

transports

Médical

biotech

Industrie

chimie

Informatique

Energie

Télécom

Com

BTP

Autres

Montants investis

2 111

1 922

1 796

1 007

747

615

551

551

294

146

Nombre entreprises

276

235

257

228

71

326

95

113

42

51

En capital risque, 204 entreprises (55% des bénéficiaires) ont reçu moins de 1milliond’€ (13% des montants alloués) ; 141 entreprises ont reçu entre 1 et 5 millions (49% des montants alloués) et 26 entreprises ont reçu plus de 5 millions€ (38% des montants alloués).

En ce qui concerne le capital développement, 833 entreprises (87% des entreprises concernées) ont reçu 33,5% des montants alloués, 93 entreprises de 5 à 15 mil€ (26% des montants) et 34 entreprises plus de 15 millions€ (41% des montants).

Pour le capital transmission, 226 entreprises ont reçu moins de 15 millions€ (10% des montants alloués), 49 entreprises entre 15 et 100 millions (30%des montants) et 17 entreprises plus de 100 millions (60% des montants alloués)

 

SOMMAIRE

4 000 business angels au 31 décembre 2011, 327 entreprises financées pour un montant investi de 44,5 millions€ (effet de levier de 2,5) contribuant à 2 400 emplois

 

Le nombre de business angels est passé de 2 900 en 2009, puis 3 500 en 2010 et 4 000 en 2011 (inscrits dans 82 réseaux). Les investissements annuels sont passés de 27 millions€ en 2008, à 40 en 2010 puis 44,5 en 2011. L’investissement moyen par entreprise est de 136K€, avec un tour de table moyen de 350K€. 20% des réseaux ont co-investi.

60% des entreprises dans lesquelles les business angels ont investi appartiennent au secteur NTIC / Santé BioTech / Energie CleanTech (68% des montants investis), 23% à la distribution (17% des montants investis), et 5% à l’industrie (8% des montants investis).

40% des entreprises financées et 43% des montants sont localisées en Ile de France ; 12% le sont en Rhône-Alpes (13% des montants) ; 10% le sont en Languedoc-Roussillon (8% des montants) et 7% en Paca (6% des montants) ; 5% en Bretagne (7,3% des montants).

 

SOMMAIRE

Une nouvelle vision des jeunes

 

La génération Z, natifs des années 1990, offre un portrait fait d’aspirations contradictoires et de valeurs paradoxales  (goût marqué du collectif, loin de l’hyperindividualisme de leurs aînés, grande créativité, implication et surtout intégrité). Leur profil apparait incompatible avec les logiques verticales traditionnelles et les cadres imposés.

Comme la génération précédente, ils sont accrocs aux réseaux sociaux, maîtrisent les nouvelles technologies ; ils manifestent une tendance marquée au questionnement permanent, et rejettent les formes classiques d’autorité et de leurs différentes expressions managériales. Moins attendus, en revanche, sont les associations des contraires (double tendance à la lucidité et à l’idéalisme) ; tout ceci place ces jeunes très loin devant ceux des générations précédentes en termes de maturité.

Ils sont extrêmement informés, conscients des réalités de l’entreprise et du monde du travail tout autant que des risques encourus par la planète. Ils sont très concernés par leur époque, le monde dans lequel ils vivent, son avenir, les menaces qui pèsent sur lui ; ils ne se voient pas en observateurs mais se placent dans l’action et donc un goût marqué pour le collectif.

« Finies, donc, les tendances à l’hyperindividualisme et les comportements mercenaires qui, dans les organisations, en étaient les premières manifestations. Avec les Z, l’heure est certes à la liberté, mais aussi – et c’est un autre paradoxe de cette génération – au lien, à l’engagement ». IIs ne s’impliquent vraiment dans le déroulé du cours qu’une fois qu’ils en sont devenus co-acteurs et y prennent part activement ; « alors seulement on les sent motivés, désireux d’apprendre et de participer et on parvient à d’excellents résultats car ils ont une réserve de créativité considérable et beaucoup d’enthousiasme.”Une condition toutefois, respecter leur autonomie.

Mais le contact direct est perçu comme trop risqué et vécu comme une source potentielle de confrontation, surtout lorsque celui-ci impose de côtoyer de près une différence marquée ; ils ont difficulté à s’inscrire dans la notion d’altérité.

Ajoutons le poids de l’affect qui s’est affirmé au cours des dernières années, une tendance à l’hypersensibilité (toute remarque ou demande de remise en question sera potentiellement perçue comme une attaque personnelle) et l’impératif consistant à faire de la relation de confiance une base du contrat entreprise-salarié. Ces nouveaux collaborateurs étant “plus informés, moins crédules, moins naïfs”, ils requièrent “plus d’authenticité dans les modes managériaux. “Sur le plan de la confiance réciproque ils ont une forme réelle d’intransigeance : l’entreprise ne doit pas les décevoir”.

SOMMAIRE

En 2010, 92 % des nouveaux migrants, se déclaraient satisfaits de leur expérience en France.

 

Un an plus tard, cette proportion s’élève à 93 %, avec respectivement 53 % et 40 % de personnes tout à fait satisfaites ou plutôt satisfaites ; les personnes sont d’autant plus satisfaites que celles-ci travaillent (en 2011, 95 % des actifs occupés se déclaraient satisfaits de leur expérience en France, contre 87 % des personnes au chômage). Les personnes venues dans le cadre de la migration professionnelle sont aussi plus souvent satisfaites.

La dégradation ressentie de l’expérience en France s’explique principalement par quatre raisons : les nouveaux migrants rencontrent des difficultés à trouver un emploi satisfaisant (45 %), des difficultés à trouver un logement satisfaisant (35 %), des complications dans leurs démarches administratives pour obtenir des papiers (31 %) ou bien encore se plaignent de la cherté de la vie (24 %). En outre, ils déclarent aussi que leur situation financière en 2011 est moins bonne qu’en 2010 (28%).

Près de six nouveaux migrants sur dix constatant une dégradation de leur situation en France sont des femmes (en forte majorité des femmes venues en France pour motif familial).

En 2010, un nouveau migrant sur quatre avait l’intention de faire venir d’autres membres de sa famille dans les prochains mois ; un an plus tard, seulement 21 % d’entre eux déclarent qu’ils sont effectivement venus et 41 % de ces nouveaux venus vivent dans le même logement que la personne interrogée. La non venue des membres de la famille découle essentiellement de la procédure et non d’un changement d’avis.

En 2010, 73 % des nouveaux migrants désiraient rester définitivement en France et 15 % n’avaient ni d’idée, ni de projet précis ; Un an plus tard, ces proportions s’élevaient respectivement à 78 % et

9 % ; ainsi, la moitié des nouveaux migrants indécis en 2010 souhaitent dorénavant rester en France. Plus de la moitié de ces derniers déclarent que c’est parce que leur vie est en France. La grande majorité (87%) des nouveaux migrants déclaraient en 2011 souhaiter demander, plus tard, la nationalité française.

 

SOMMAIRE

Les niveaux de diplôme des immigrés : 40% sans diplôme ou de niveau enseignement primaire, 21% diplômés de l’enseignement secondaire et 21% issus de l’enseignement supérieur (à comparer aux français, respectivement 21, 53 et 26%)

 

Quid des nouveaux migrants en 2010 ? Les 2/3 viennent du Maghreb ou d’Afrique, 20% d’Asie et 12% d’Europe et des USA ; 73% ont entre 18 et 34 ans ; parmi les motifs, les mariages mixtes et la migration familiale dominent :

 

Conjoint de français

Migration familiale

autre

Réfugiés

Migration professionnelle

Autres

Total

Hommes

33

29

16

15

7

100

Femmes

42

40

10

3

5

100

Ensemble

38

35

12

9

6

100

Les femmes sont plus diplômées que les hommes ; jusqu’à l’âge de 35 ans à l’arrivée, la part des peu diplômés est toujours inférieure pour les femmes et celle des hauts diplômés (diplôme de l’enseignement supérieur) toujours supérieure. Aux âges d’arrivée plus élevés, le niveau des femmes rejoint celui des hommes (regroupement familial). Pour les migrants admis au titre de la migration professionnelle, des écarts conséquents apparaissent où les femmes sont 36 % à être diplômées du supérieur (16 % pour les hommes) et 29 % peu diplômées (54 % pour les hommes) ; les femmes venues pour motif professionnel occupent généralement des emplois plus qualifiés que les hommes (22 % appartiennent à la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures » ou

« Professions intermédiaires » contre seulement 13 % des hommes).

 

Hommes

Femmes

 

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Conjoint de français

33

47

20

100

25

38

37

100

Autre migration familiale

47

40

13

100

41

41

18

100

Réfugiés

42

42

16

100

48

41

11

100

Migration professionnelle

54

30

16

100

29

35

36

100

Ensemble

44

40

16

100

36

39

25

100

Plus de la moitié des migrants originaires d’Afrique subsaharienne sont sans diplôme ou diplômés de l’enseignement primaire, contre seulement 24 % pour les ressortissants d’Europe (hors Espace économique européen et Suisse) de la Communauté des états indépendants (CEI) et d’Amérique. Ces derniers sont 40 % à être diplômés de l’enseignement supérieur, loin devant les Subsahariens (11 %).

 

Hommes

Femmes

 

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Maghreb

39

44

17

100

35

37

28

100

Afrique subsaharienne

61

29

10

100

44

43

12

100

Asie

37

48

15

100

39

39

22

100

Europe, CEI et Amérique

38

37

25

100

16

34

50

100

Autre Afrique

33

43

24

100

42

44

14

100

Parmi les 20 000 nouveaux migrants titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur au moment de la migration (soit 21 % des nouveaux migrants), plus des trois quarts n’ont pas demandé d’équivalence de leur diplôme en France en 2010 (mais près de la moitié ont l’intention de le faire prochainement) ; 20 % des diplômés du supérieur n’ayant pas demandé d’équivalence ne se sont pas renseignés sur cette possibilité.

Parmi les personnes qui ont fait une demande, 27 % n’ont eu aucune équivalence, 46 % ont bénéficié d’une équivalence de même niveau ou de niveau inférieur et 27 % déclarent ne pas savoir quel type d’équivalence ils ont obtenu (en réalité cela correspond probablement à des demandes en cours de traitement).

Au total, depuis leur arrivée en France, 37 % des nouveaux migrants diplômés du supérieur ont fait les démarches nécessaires à la reconnaissance de leur diplôme étranger. La part des nouveaux migrants diplômés du supérieur qui ont obtenu la reconnaissance de leur diplôme s’élève à 15 %.

Entre l’arrivée en France et 2010, 19 500 nouveaux migrants ont poursuivi des études, soit 20 % de l’ensemble des nouveaux migrants ; en 2010, 42 % d’entre eux continuaient encore leur cursus, 39 % l’avaient terminé (sans nécessairement avoir obtenu un diplôme) et 19 % avaient abandonné leurs études.

 

SOMMAIRE

En septembre, le nombre brut de créations chute de 6,8 % au regard des chiffres de septembre 2010 ; la baisse est plus marquante pour les auto-entrepreneurs (-10 % à comparer aux non auto-entrepreneurs, -1,2%). La tendance est grandement à la baisse pour les auto-entrepreneurs, mais aussi plus modestement pour les autres créateurs.

 

Les 5 premiers mois de l’année 2011 ont connu une très forte baisse du nombre d’auto-entrepreneurs (-27%), une situation à relativiser toutefois du fait de leur forte poussée lors des 4 premiers mois de 2010 (une proportion de 60% d’auto-entrepreneurs contre 52 à 55% pour les autres périodes) ; plus intéressant, cette tendance à la baisse se poursuit plus modestement pour les 4 mois suivant (-10%) ; mais les créateurs non-auto-entrepreneurs s’inscrivent aussi dans cette baisse (-6,7%).

 

Période de forte évolution du nombre

d’auto-entrepreneur en 2010 (de janvier à mai)

% d’auto-entrepreneur proche en 2010 et 2011

(de juin à septembre)

 

% d’auto-entrepreneurs

Nbre d’auto-entrepreneurs

Nbre d’autres créateurs

% d’auto-entrepreneurs

Nbre d’auto-entrepreneurs

Nbre d’autres créateurs

2011

52,0

126 920

117 045

54,0

91 633

77 712

2010

60,3

173 742

114 488

55,0

101 943

83 299

Evol 2011/2010

 

-27%

+2,2%

 

-10,1%

-6,7%

Les 9 premiers mois de 2011 ont connu au regard des 9 premiers mois de 2010 une baisse de 16% du nombre de créateurs (21% pour les auto-entrepreneurs et 10% pour les autres créateurs).

 

SOMMAIRE

La tendance est à la hausse dans le champs de la création d’entreprises

Pour observer les tendances en termes de création d’entreprises, je propose cette fois d’observer les 4 derniers mois (novembre et décembre de l’année 2016, cumulés avec janvier et février 2017), dans le souci de lisser les données; en effet, janvier est le mois où sont régularisées les créations de décembre, voire novembre (ce que fait par ailleurs l’INSEE au fil de l’année en réactualisant à chaque parution les 2 derniers mois), ce qui conduit à une hausse qui n’est pas le fait de janvier.

 

Sur ces 4 derniers mois les créations 2016/2017 ont augmenté de 5,6% pour la totalité des créations au regard de la période précédente et de 4,9% au regard de la moyenne des 5 périodes comparées; cette hausse est le fait des créations non autoentrepreneurs (+6,5%) et autoentrepreneurs (+4,3%) au regard de la période précédente; comparée à la moyenne des 5 périodes, la hausse des non autoentrepreneurs est de 23,2%  et la baisse des autoentrepreneurs de 14,4%.

 

Si l’on observe cette fois les grands secteurs d’activité et l’ensemble des créations pour déterminer les évolutions sur ces périodes de 5 ans, sans surprise la principale progression est celle des transports (+146%); suit ensuite un bloc d’activités avec une progression de 12 à 17%, concernant des activités de services, exigeant le plus souvent un niveau d’études supérieures; ils font état d’une faible variation du poids des non autoentrepreneurs entre 2016/2017 et 2011/2012 (hors les transports); contrairement aux activités plus “domestiques” (services aux particuliers, commerce) ou de type secondaire (“industrie” et construction), qui sont en régression, notamment avec une forte chute des autoentrepreneurs.

 

Si la comparaison se limite cette fois aux seules créations “classiques” , toujours sur ces 5 périodes, leur progression y est remarquable: 23% en moyenne, mais 47/48% pour l'”industrie” et les services aux particuliers (un des secteurs où le poids des autoentrepreneurs est le plus nombreux), 16 à 29% pour les autres activités et seulement 8% pour la construction (en berne sur le plan conjoncturel).

 

SOMMAIRE

Comportements alimentaires : évolutions et conséquences

Les besoins des entreprises

Une très grande proportion d’entreprises interrogées réalise un suivi marché à court terme : 40% dans les entreprises de moins de 10 salariés en continu ou de manière régulière; ils sont proches des 10-49 salariés (prés de 50%), mais pas des 50-249 salariés (plus de 60%) et des plus de 250 salariés (plus de 80%). Le secteur d’activité (produits) et les types de métier ne semblent en revanche pas avoir d’effet sur ces pratiques.

 

En ce qui concerne l’anticipation long terme, très peu d’entreprises prennent des initiatives à ce niveau, voire le font de manière ponctuelle, et de manière non forcément structurée : 9% des artisans et métiers de bouche, 14% des entreprises du commerce de gros et 26% des industries agroalimentaires (dont coopératives). Le long terme est souvent synonyme de 3 ans maximum et l’anticipation au-delà de cet horizon leur semble peu pertinente.

Toutefois, l’anticipation à long terme est considérée comme un exercice pertinent pour des chefs d’entreprise innovants et à l’affût des tendances, pour les coopératives et fournisseurs de matières premières, pour des industriels qui doivent se positionner sur des investissements stratégiques (à plus de 10 ans), notamment si le niveau de consommation du produit est lié à des changements générationnels.

 

Les entreprises sont en difficulté pour connaître les moteurs de changement qui provoquent ces évolutions; sans cette connaissance, il leur manque souvent les indices qui permettent de savoir si le changement observé est une mode ou une tendance de plus long terme qui risque d’impacter différents paramètres (offre produits, lieu de consommation, lieu de distribution…); les commentaires récurrents des entreprises interrogées mettent en avant l’absence de données réellement utilisables pour leurs entreprises : données trop généralistes, difficultés pour traduire des concepts ou des tendances en impacts réels, manque d’informations sur certains secteurs, problématique de coût d’accès à l’information (achat de panel).

 

Les tendances : 52 ont été identifiées et regroupées :

-Prix bas + Promotions + Déflation + Fin du hard discount => Consommateur stratège

-Médical digitalisé + Objets connectés + Big data + Emballages connectés = Aliments connectés

-Nouveaux formats physiques de distribution, Drive + Nouvelles formes de e-commerce : Click and collect, market place = Nouveaux formats de distribution

-Doggy bag + Soupes / jus = Lutte contre le gaspillage

-Cuisine loisir + Cuisine économe + Cuisine maîtrisée = Fait soi-même

-Cueillette + Jardin/agriculture urbaine = Produire ou co-produire soi-même ses aliments

-Emballage personnalisé, quantités adaptables à la demande, nouvelles formes de distribution physique ou e-commerce + Alimentation particulière (halal, casher, moyenâge…) = Personnalisation de l’offre alimentaire

-Garantie + Traçabilité, garantie d’origine = Garantie

-Recherche de produits naturels, le moins transformés + Anti-OGM, clonage, refus des aliments issus de la (bio)-technologie = Naturalité, sain

-Moins d’achats de viande + flexitarisme + végétarisme + végétalisme + véganisme = baisse des protéines animales

-Bio-agroécologie + Produits vrac, nouvel étiquetage environnemental = Écologie

 

Les évolutions

-Si les tendances démographiques se prolongent, la France métropolitaine devrait compter 67,3 millions d’habitants au 1er janvier 2025, soit 2,8 millions de plus qu’au 1er janvier 2016 (+4,3% entre 2015 et 2025), avec un solde migratoire de +100 000 habitants chaque année et une espérance de vie qui continue à progresser (les 65 ans et plus seraient 22% de la population, contre 19% en 2016);  sur la période 1990-2012, la part de familles monoparentales a progressé de 6,8% à 8,5% et la part d’hommes ou de femmes vivant seul(e) est passée de 27% à 34% de l’ensemble des ménages, puis à 2025, 46%. 

-Les territoires les plus attractifs seraient les départements de la moitié sud de la France et du long de la façade atlantique; à l’inverse, un large quart nord-est de la France deviendrait nettement moins dynamique.

La distribution :  les grandes surfaces d’alimentation générale dominent le commerce de détail en 2014 avec 65,5% de parts de marché en valeur; depuis 2009, les petites surfaces alimentaires (supérettes, alimentations générales, commerces de surgelés) ont résisté avec 7,2% de parts de marché; le commerce à dominante non alimentaire et le commerce hors magasin ont légèrement progressé, passant de 7,4% à 8,4% de parts de marché. Dans le contexte économique et social actuel, la recherche de lien social progresse et se traduit par une mise en valeur des commerces de proximité.

 

L’étude propose ensuite des modalités pour un outil de diffusion et de transfert des éléments de prospectives vers les entreprises,  notamment en direction des TPE et PME, puisque c’est son 1er objet.

 

 

 

SOMMAIRE


  • Comportements alimentaires : évolutions et conséquences
    Source : "ÉTUDE PROSPECTIVE SUR LES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES DE DEMAIN ET ELABORATION D'UN DISPOSITIF DE SUIVI DES PRINCIPALES TENDANCES DE CONSOMMATION A DESTINATION DES ENTREPRISES DE LA FILIERE ALIMENTAIRE ", CREDOC/BLEZAT consulting/Deloitte, janvier 2017

La France accuse un retard du digital dans les PME

Les PME françaises initient seulement leur transformation digitale, accusant un retard certain par rapport à leurs homologues européens en termes d’intégration et d’optimisation des solutions issues de la transformation digitale ; les PME les plus petites accusent un retard important.

 

Les PME sont quatre fois moins susceptibles de réaliser des ventes en ligne que les grandes entreprises (11% des 0-9 salariés, 20 à 28% pour les PME contre 47% des sociétés de plus de 250 employés). Elles sont jusqu’à trois fois moins susceptibles d’intégrer des outils de productivité (10% des PME de 10 à 249 employés contre 36% des sociétés de plus de 250 employés et plus).

Or les ventes en ligne ont contribué à 40% de la croissance totale des ventes en France ces dernières années; les ventes réalisées par le biais du e-commerce ont crû près de 20 fois plus rapidement que les ventes globalement.

 

Un modèle opérationnel digitalisé pourrait réduire les bases de coûts concernées de 20% par l’automatisation des processus opérationnels et de 50% par la mise en place d’une organisation plus flexible, pour une amélioration de 5% ou plus de l’EBIT.

 

Les consommateurs français sont plus susceptibles d’utiliser les solutions digitales mises à leur disposition que les entreprises françaises (7 consommateurs sur 10 achètent et paient en ligne, alors qu’une grande entreprise sur 2 et une PME sur 8 font de la vente en ligne). Plus de 6 millions de vendeurs de toutes tailles sont présents sur eBay en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Les consommateurs de ces pays bénéficient d’une économie moyenne de 17% sur les prix proposés, du fait de cette compétition nouvelle.

83% des consommateurs français réalisent des achats auprès d’un vendeur national contre 97% en Allemagne; les PME françaises pourraient gagner jusqu’à 1,5 million de consommateurs domestiques en comblant leur retard par rapport aux PME allemandes.

 

Les PME ayant initié ou réalisé leur transformation digitale sont 3,5 plus susceptibles d’exporter que la moyenne des PME françaises. Selon certaines estimations, la digitalisation pourrait plus que doubler le nombre de sociétés aptes à réaliser des ventes à l’export dans les pays à hauts revenus de l’OCDE tels que la France. Une chaîne d’approvisionnement digitalisée réduirait ainsi les coûts à l’export de 85%.

 

Dans l’hébergement, 65% des entreprises de plus de 10 salariés vendent en ligne, 30% dans le commerce, 28% dans les TIC, 24% dans l’industrie, 22% dans les transports, 11% dans les services aux entreprises, 10% dans l’immobilier et 5% dans la construction.

Les régions françaises présentent un état d’avancement similaire dans leur quête de la maturité digitale. Près de 3% du chiffre d’affaires des PME sont réalisés via le e-commerce dans la majeure partie des régions françaises. 11,5% vendent en ligne.

Suivent dans l’étude les profils numériques de chaque région.

 

Les freins sont le manque de compétences techniques digitales, la méconnaissance des bénéfices potentiels de la transformation en termes de coûts ou le manque de familiarisation des employés aux outils digitaux disponibles.

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