Archives mensuelles : septembre 2016

Etudes, rapports et propositions non commentés

“La banque des entreprises : financement des TPE/PME”, Fédération Bancaire Française, fiche du 8 septembre 2016

“Progression des créations d’entreprises en 2015”, Crocis, LA LETTRE 2016 DE LA
CRÉATION D’ENTREPRISE EN ILE-DE-FRANCE, mai 2016 

” L’emploi en Ile de France”, Conjoncture Actu du CESER Ile-de-France, 15 septembre

“DEMANDEURS D’EMPLOI INSCRITS À PÔLE EMPLOI EN AOÛT 2016”, Dares/ Pôle Emploi, communique de presse du 26 septembre 2016

“Dans quels contextes les comportements sexistes au travail sont-ils le plus fréquent ?”, Dares Analyses N°046, septembre 2016

“Les contrats uniques d’insertion et les emplois d’avenir en 2015 : des recrutements en hausse mais moins ciblés”, Dares Analyses N°047, septembre 2016

“Les structures de l’insertion par l’activité économique : quels liens avec les différents acteurs économiques ?” Dares Analyes N° 52, septembre 2016

« Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre au 2e trimestre 2016 », Dares indicateurs N°042, aout 2016

“Les tensions sur le marché du travail au 2e trimestre 2016”, Dares Indicateurs N° 50, septembre 2016

“Les contrats uniques d’insertion et les emplois d’avenir en 2015: des recrutements en hausse mais moins ciblés”, Dares Résultats N° 047, septembre 2016

“Participation, intéressement et épargne salariale : un complément de rémunération qui repart à la hausse en 2014”, Dares Résultats N°049, septembre 2016

“L’industrie manufacturière en 2015”, DGE, études économiques, septembre 2016

“Tableau de bord trimestriel de l’emploi salarié”, DGE conjoncture, septembre 2016

‘”Des réseaux consulaires en mouvement”, DGE N°22, septembre 2016

” Dans quel pays du G20 vaut-il mieux créer sa start-up digitale ?” Ernst&Yung dans Les Echos business du 14 septembre 2016

“Le coût économique des discriminations”, France Stratégie, septembre 2016

“SUSTAINING MOMENTUM, THE 2ND EUROPEAN ALTERNATIVE FINANCE INDUSTRY REPORT”, KPMG, CME Group fondation, centre de recherche for alternative finance de l’Université de Cambridge, septembre

“Malgré une reprise fragile en 2016, le salaire des cadres accélère : + 1,7 % par rapport à 2015”, 14ème édition du Baromètre Expectra, communiqué de presse, septembre  2016

“Does disruption drive job creation?” EY Global Job Creation Survey 2016

“Croissance et répartition des revenus ; enjeux”, France Stratégie, août 2016

“Des entreprises insolvables survivent-elles grâce à des crédits à taux trop bas ?”, Rue de la Banque  N°29, septembre 2016

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Les français jugent utiles les entreprises qui leur apportent emploi, innovation, ancrage territorial

Méthodologie : enquête réalisée auprès de 1 164 Français représentatifs de la population française active, du 12 au 16 juillet 2016.

 

A quoi sert l’entreprise ? Quel rôle a-t-elle dans notre société, apporte-t-elle du sens, crée-t-elle de la valeur pour les citoyens ?

5 conclusions principales du sondage :

 

1 les Français interrogés estiment qu’une entreprise doit être utile pour la société dans son ensemble (51%), avant même ses clients (34%), ses collaborateurs (12%) ou ses actionnaires (3%). Pour les personnes interrogées la figure la plus utile à la société est le dirigeant de PME (88%) ou le P-D-G. d’une grande entreprise (62%) devant le journaliste (34%) et le responsable politique (16%). 60% des Français jugent que l’entreprise est plus utile que l’État  (33% estiment que les deux institutions sont aussi utiles).

 

2 Les Français jugent l’entreprise utile si elle crée des emplois (84%), si elle fait progresser la recherche et l’innovation (37%), à égalité avec sa contribution au lien social (37%); en revanche, les Français n’attendent pas en priorité d’une entreprise qu’elle participe au « rayonnement de la France », ni qu’elle « défende une grande cause ».

Par ailleurs, une entreprise est jugée utile pour ses clients, si elle propose des produits innovants (60%), leur fait gagner  du temps (45%), leur apporte du bien-être (37%), un sentiment de protection (33%) et enfin de l’argent (25 %); en ce sens, pour 50% les start-up sont jugées aussi utiles que les grandes entreprises, voire plus utiles (27%).

 

Le Directeur Général et le P-D-G est la figure la plus utile de l’entreprise (45%), puis à quasi égalité le DRH (43%), devant le directeur financier (37%), le directeur commercial (34%), celui de la communication (19%), celui du marketing (14%).

 

Les entreprises jugées les plus utiles sont les grands groupes “publics” (La Poste, la SNCF, EDF) qui assurent une mission  de service public et ont longtemps bénéficié  d’un monopole les rendant incontournables pour les usagers et les citoyens. Viennent ensuite les champions industriels « historiques » (Michelin, Peugeot, Renault, Orange, Total, Danone, Engie, Sanofi, B2B, Airbus et Saint-Gobain), signe de l’attachement des Français aux secteurs industriels traditionnels, puis la distribution (Leclerc, Leroy Merlin et Carrefour) et 2 entités de la french tech (Leboncoin et BlaBlaCar)

 

En rapprochant les critères d’image positive et d’utilité, on peut établir un nouveau classement où en top 5 on trouve Michelin, Leroy Merlin, Leclerc, Airbus  et Peugeot, avec pour point commun, un service historiquement centré sur l’usager et ses besoinsun positionnement reposant sur la proximité, l’authenticité, l’ancrage territorial; dans la majorité des entreprises du top 10, ce sont des entreprises familiales, perçues comme un modèle d’entreprise vertueux, responsable et une fierté nationale.

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

60% des autoentrepreneurs sont en activité, dont la moitié à titre principal

Méthodologie : enquête Sine 2014, interrogeant 40 000 autoentrepreneurs, immatriculés au cours du 1er semestre, qu’ils aient ou non produit des recettes.

 

En 2014, on dénombre 283 500 immatriculations d’autoentrepreneurs, mais seulement 60% des autoentrepreneurs immatriculés au premier semestre démarrent une activité; le taux de démarrage est plus élevé dans la santé (77%), l’enseignement (74%), mais n’est que de 48% dans le commerce et 58% dans la construction; plus souvent en province (61%) qu’en Île-de-France (55%).

Parmi ceux ayant démarré leur activité en 2014, 54% en font leur activité principale (42% sont issus du chômage); ceux immatriculés dans le commerce et la construction sont aux 2/3 en activité principale. Par contre, ceux en activité de complément sont pour 52% des salariés.

54% déclarent qu’ils n’auraient pas créé sans ce régime (71% pour ceux en activité de complément)

 

Entre 2010 et 2014, la part des femmes est passé de 34% à 37%; elles sont davantage présentes parmi les projets concrétisés (41% en 2014 après 37% en 2010), car elles démarrent plus souvent leur activité que les hommes (67 vs 56%).

 

Agés de 38 ans en moyenne à l’immatriculation, les autoentrepreneurs de la génération 2014 sont légèrement plus jeunes (30% de moins de 30 ans après 27 % en 2010); ceci étant ils sont moins souvent actifs que leurs ainés (54% contre 71 pour les plus de 60 ans) et tirent moins un

Ils sont plus souvent qu’en 2010 des diplômés du supérieur, de 2 ou 3ème cycle (29% vs 24%) ; ces derniers sont 65% à passer le cap du démarrage (vs 52 pour les sans diplôme); mais les sans diplôme, quand ils font des recettes, sont plus souvent en activité principale, alors que les diplômés du supérieur sont plutôt en activité de complément.

À l’inscription, 44,8% sont des salariés (dont 6,5% dans la fonction publique et 6,6% des intérimaires ou des intermittents) , seulement 28% des chômeurs (mais 42% actifs), 21,3% des “inactifs” (dont 6,5% des étudiants et 4,8% des retraités) et 6% des indépendants ou chefs d’entreprise salarié.

À leur immatriculation, la moitié n’ont pas mobilisé de capitaux pour monter leur projet; 14% des créateurs en activité principale ont investi au moins 4 000€

Parmi ceux qui sont devenus actifs, 57% ont monté leur projet sans appui, davantage dans le cas d’une activité de complément (62%) que pour une activité principale (54%); c’est 13 et 14 points de plus que pour la génération 2010; par contre, ceux qui sollicitent des appuis sont plus nombreux à produire ensuite des recettes.

 

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