Archives mensuelles : septembre 2016

36 401 créations d’entreprises en août 2016, 15% de plus qu’en moyenne 2013-2015

Une situation favorable en août, inconnue entre 2013 et 2015, que l’on retrouve entre 2009 et 2012

Cette évolution favorable est bien plus modeste si l’on observe les 12 derniers mois (+3,5%) et +2,5% au regard de la moyenne des 3 dernières années; cette évolution est nettement plus favorable aux non autoentrepreneurs (+13,8% au regard des 12 mois précédents et +26,9% au regard des 3 années antérieures) et défavorable aux autoentrepreneurs (respectivement -9,4% et -22,5%).
  Ces données sont toutefois soumises à interrogation quand on observe l’écart de chiffrement entre l’Insee et l’Acoss (les Urssaf en charge d’immatriculer les autoentrepreneurs et de collecter leurs charges sociales); en 2015, l’Acoss chiffrait le nombre d’immatriculations à 305 000 (intégrant celles de l’agriculture, ce que ne prend pas en compte l’Insee dans les données examinées ici) contre 223 469 pour l’Insee; en 2014, 330 000 contre 244 853;  en  2013, 318 849 contre 280 805, un chiffre bien plus proche. Les décalages en termes d’activité proviennent surtout des activités immatriculées au répertoire des métiers ou au registre du commerce, nettement moins des activités libérales (services aux entreprises, informatique et communication, finances et assurances notamment). Quelle explication donner?   Si l’on s’en tient malgré tout aux données Insee, les constats sont les mêmes que ceux des notes précédentes, pour la plupart des activités (la construction et les finances /assurances ont rejoint ce groupe) une progression pour les non autoentrepreneurs et une régression des autoentrepreneurs :
Seules, la santé et l’éducation progressent dans les 2 types de création :
   

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Appui du Conseil Régional de Nord-Pas-de-Calais: 7 561 créations accompagnées

Le site jecrée.com a reçu 76 975 visites (en baisse de 37% alors que la consultation mobile et tablettes a progressé de 65% avec 49 416); 8 164 sont abonnés à la lettre d’informations.  

36 004 personnes ont bénéficié d’une action PRCTE (sous la houlette du FNID, financé par le Conseil Régional); 18 900 se sont inscrites à des ateliers collectifs; les accompagnements  de moins de 4 heures ont concerné 8 365 personnes. 7 561 créations ont par ailleurs été accompagnées (en hausse de 29,5%). 7 715 entreprises ont été suivies.

L’accompagnement augmente à la fois en nombre de personnes (+3,8%) mais aussi en nombres d’heures (+9,2%).  

 

Le public demandeurs d’emploi oscille entre 60 et 69% selon les prestations; 5 142 ont été accompagnés. 63% sont des hommes; 72% ont un niveau de formation inférieur au bac (vs 61 pour les non demandeurs d’emploi); ils sont 68% des créateurs accompagnés (dont 55% chômeur de courte durée et 13% de plus d’un an).

 

Le public femmes oscille selon les prestations entre 32% pour l’obtention de prêt d’honneur, 33% (créations accompagnées), 39% pour l’accueil et 41% pour le suivi une fois l’entreprise créée.

 

le public des moins de 26 ans oscille entre 11% (suivi et par ailleurs financement), 17% (création accompagnée) et 20% (accueil).   En ce qui concerne l’économie sociale et solidaire, 558 projets ont été accueillis,  284 accompagnés et 72 suivis  

 

1750 prêts d’honneur ont été distribués, engageant 12,9M€ (-5,9% au regard de 2004) , un prêt moyen de 7 365€ (-5,9%) et un effet de levier de 6,1 (+16,3%); ces prêts se décomposent :

-1 341 prêts par Initiative France (+0,8% au regard de 2014) avec un prêt moyen de 7 611€ (effet de levier de 6,5)

-179 par l’Adie (-5,8% au regard de 2014) avec un prêt moyen de 1 791€

-76 par Réseau Entreprendre (+11,8% au regard de 2014) avec un prêt moyen de 19 737€ (effet de levier de 5,8)

-154 autres (-4,3% au regard de 2014) avec un prêt moyen de 5 598€ (effet de levier de 3,9)  

 

54 000 personnes ont été sensibilisées à l’entrepreneuriat dans le cadre du programme de la Suite dans les Idées.

-Dans l’enseignement supérieur, 37 474 étudiants ont été sensibilisés, 279 formés dans le cadre des hubhouses (avec 30 créations)

-Dans le secondaire, 15 830 jeunes ont été sensibilisés, via 795 actions; le festival de l’initiative a regroupé 3 700 participants dont 600 enseignants

-26 633 femmes et jeunes filles ont été sensibilisées; 80 participants ont été mobilisés dans 3 groupes de travail pour redessiner la promotion de l’entrepreneuriat féminin; réalisation d’une étude sur l’entrepreneuriat au féminin

-1 200 dirigeants d’entreprise ont été impliqués dans ces actions, dont 150 lors du festival de l’Initiative   Suivent les données détaillées par zone d’emploi.

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Les couples ont un niveau de vie plus favorable que les célibataires

Source : enquêtes Revenus fiscaux et sociaux (ERFS) rétropolées de 1996 à 2004 et des enquêtes Revenus fiscaux et sociaux de 2005 à 2014

Niveau de vie : revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation

 

En 2014, le niveau de vie médian des personnes de France métropolitaine est de 20 150€ (679€ par mois) par personne; pour une famille composée d’un couple avec deux enfants de moins de 14 ans, ce montant correspond à un revenu disponible de 42 320€ par an (soit 3 530€ par mois).

 

Les indépendants ont globalement un même niveau de vie que les salariés (22 320€ en 2014), contre 20 720€ pour les retraités et 14 170€ pour les chômeurs. Par ailleurs les plus favorisés sont les couples (dont ceux sans enfants et de moins de 65 ans), devant les personnes seules et plus encore les familles monoparentales :

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Les salariés de moins de 30 ans seraient plutôt “bien dans leur peau”

Méthodologie : étude réalisée par l’institut Think auprès 1250 salariés représentatifs de la population active française issus d’entreprises et d’administrations de toutes tailles et tous secteurs, dont un sur-échantillon de 468 jeunes salariés, selon la méthode des quotas (genre, âge, profession, statut, secteur, taille et région). Interviews sous système CAWI en ligne du 16 au 23 novembre 2015.

 

73% des salariés de moins de 30 ans sont optimistes quant à l’évolution de leur propre situation professionnelle (vs 54% pour l’ensemble des salariés); 54% (vs 38) croient en l’évolution de leur niveau de rémunération; une opinion fort conforme à leur entrée dans la vie active.

Ceci étant, fait nouveau au regard des plus anciens, ils ne font plus de réelle différence entre vie professionnelle et vie personnelle; 74% estiment que leur activité professionnelle est en phase avec leurs valeurs et ambitions personnelles. Plus enclins au changement, ils ne s’attachent plus à un poste pour la vie; ils sont tentés par l’international, pour quelques années (47%), voire pour y travailler toute leur carrière (27%).

 

Ils attachent une attention toute particulière à la convivialité (64% vs 48), à la fierté de travailler au sein de leur entreprise (60% vs 50) et au respect des employés (54% vs 42). Ils recherchent une entreprise où règne solidarité, esprit « de famille » ou « d’équipe » (57% vs 43) et au sein de laquelle l’atmosphère de travail est plaisante (58% vs 47).Ils souhaitent avoir plus de responsabilités. Ils se sentent plus épanouis lorsque l’encadrement invite les collaborateurs à donner leurs idées et s’efforcent d’en tenir compte (45% vs 34%); ils plébiscitent un cadre professionnel sain sur les plans psychologique et humain (49% v 37), des dirigeants exemplaires et impliqués (91%). La lutte contre les discriminations, la pluri-culturalité et la diversité des profils est une préoccupation majeure pour 76% des jeunes (81% pour les moins de 25 ans).

 

52% estiment que les outils numériques au sein de l’entreprise (Internet, smartphone, réseaux sociaux, travail à distance, cloud…) ont impacté positivement leur façon de travailler, augmentant l’instantanéité des relations avec leurs clients et leurs collaborateurs, sans dégrader leur équilibre vie privée/vie professionnelle.

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28% des paiements se font au moins avec 16 jours de retard

“Il y a un an, les retards de règlement avaient brutalement dérapé en France pour approcher 14 jours en moyenne en fin de 1er semestre 2015.

Depuis, la situation se détend progressivement et les décalages de paiement se rapprochent de 12 jours. L’amélioration s’accélère également en Europe, dont le retard moyen était repassé en ce début d’année sous le seuil des 14 jours pour la première fois depuis trois ans.

A 13,5 jours désormais, les reports de règlements sont comparables à ceux calculés à l’été 2012.”  

 

39% des paiements sont effectués à l’heure en France (72% en Allemagne, mais seulement 21% au Portugal), 34% ont de 1 à 15 jours de retard, 21% de 16 à 30 jours (31% au Royaume-Uni) et 7% plus de 30 jours; la moyenne en jours de retard est de 12,2 jours  

 

Les activités qui règlent le moins en retard sont le bâtiment (54% règlent leurs factures sans aucun retard), le commerce et la réparation auto (44%), les  cafés (44%) ; par contre, certaines activités règlent souvent en retard telles le commerce de gros (71%), l’industrie (68%), l’informatique et la communication (73%), les transports (26%), autant d’activités très tournées vers une clientèle d’entreprises.  

 

En région, c’est en Ile-de-France que l’on règle rarement sans retard (27%) contre 42 à 50% pour les autres régions (46% en Nouvelle Aquitaine, 44 en Bretagne, 43 en Bourgogne-Franche-Comté limousin)

 

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Les TPE et la fiscalité

Méthodologie : échantillon de 1 002 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors autoentrepreneurs), interrogés par téléphone du 11 au 28 juillet 2016  

 

Les dirigeants de TPE restent peu confiants dans les actions et mesures économiques mises en place (16%); la confiance est un peu plus favorable dans les secteurs des services (20-22%) et les 10 à 19 salariés (21%). 13% estiment par ailleurs que le gouvernement prend bien en compte leurs préoccupations en tant que chef d’entreprise.  

 

81% jugent le système fiscal inéquitable (95% les moins de 35 ans); qui plus est, pour 66% il est devenu moins équitable. L’utilisation des impôts qui est faite, est jugée inefficace (79%), peu équilibré au regard des contributions (82), peu adapté aux besoins (84).

 

79% considèrent que leur entreprise paie proportionnellement plus qu’une moyenne ou grande entreprise; 70% ont par ailleurs constaté une hausse de leurs impôts personnels et 57% une baisse de l’impôt de l’entreprise.

Ils souhaiteraient un baisse des impôts revenus, sur les sociétés et sur les charges sociales de l’ordre de 25%. Plus précisément, ils souhaiteraient la suppression ou une réduction significative en 1er lieu des droits de succession (69%), celles des taxes foncières et d’habitation (53%), puis des plus values (professionnelles et des  particuliers, (44-46%) et seulement 32% en ce qui concerne l’impôt sur le revenu

 

Mais l’importance des choix fiscaux d’un futur président n’est jugé déterminant que par 25%. Les dépenses qui pourraient être réduites se focalisent sur les collectivités territoriales, le sport, la solidarité, l’outre-mer, la culture, l’écologie et le développement durable (entre 38 et 67%), et beaucoup moins sur l’hôpital et la santé, la police, l’éducation, la justice et la défense (11 à 21%).  

 

Le CICE a toutefois permis une augmentation de la rémunération de leurs salariés (21%, mais 34 pour les 6-19 salariés), d’éviter des licenciements (18%, 30% chez les 10-19 salariés, 27 dans les HCR); de réaliser davantage de formation (17, 27 chez les 10-19 sal), de réaliser des investissements (15%, 40 pour les 10-19 sal).  

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Un portrait des créateurs artisans en 2014

Méthodologie : enquête Sine 2014

 

En 2014, en Centre-Val de Loire, 15 600 nouveaux entrepreneurs ont créé, dont 5 900 dans l’artisanat;  3 125 de ces créations artisanale l’ont été sous la forme d’entreprises classiques, avec un taux de création de 13,8%.

Le secteur de la construction concentre 43% des créations artisanales, autoentrepreneurs compris (21% des créations de la région), les services 24% (vs 40), le commerce 20% (vs 32) et la fabrication/industrie 13 (vs 7%), soit prés d’une création sur deux dans l’artisanat.

 

Quelque éléments de profil :

En ce qui concerne le dirigeant : les 3/4 sont des hommes (vs les 2/3 pour les autres créations de la région) ; les nouveaux artisans sont un peu moins âgés (20% ont plus de 50 ans vs 25%); ils sont moins diplômés de l’enseignement supérieur (la moitié ont un niveau inférieur au bac vs 1/4), mais les 2/3 gardent la même activité professionnelle. 22% ont déjà crée ou repris une entreprise dans le passé (contre 27% pour les artisans Français et 28% pour les non artisans de la région); 36,5% étaient au chômage (dont 14,5% de longue durée), contre 25% pour les non artisans.

 

En ce qui concerne l’entreprise :

Les 3/4 travaillent seuls (6 points de plus qu’en 2010); 9% débutent avec 3 salariés ou plus, essentiellement dans le secteur de la construction. C’est que l’objectif principal, pour les 3/4 est avant tout d’assurer leur propre emploi (vs les 2/3 en 2010). 17% envisagent d’embaucher au cours des 12 prochains mois (vs 4 points de moins que les non-artisans).
Les 2/3 s’adressent à une clientèle locale (5 points de plus qu’en 2010);  l’inverse, 13,5% ont une clientèle nationale ou internationale (3 points de plus qu’en moyenne province). La clientèle se compose à 70% de particuliers, 27% d’entreprises et 3% les administrations, organismes publics ou parapublics.

 

Les 3/4 disent avoir été aidés (vs 2/3 en France), notamment par la CMA pour 25%; 15% ont déclaré ne pas avoir rencontré de difficulté particulière pour créer leur entreprise, mais 20% ont eu difficulté avec les formalités administratives.

30% disent avoir disposé d’un capital de départ inférieur à 2 000€ (10% en 2010): 25% des artisans de la construction  disent n’avoir nécessité que 1 000€, mais 1/3 plus de 8 000€; au total, 30% mobilisent plus de 16 000€ (10 points de moins que parmi les non-artisans); la moitié ne recourt à aucune source de financement externe. Noter que près de 70% bénéficient d’au moins un dispositif d’aide financière, notamment relatif au chômage (vs 50% pour les non artisans).

 

Un zoom sur les femmes : 23,5% des nouveaux dirigeants (5 points de plus qu’en 2010); elles sont plus jeunes et plus diplômées que leurs homologues masculins, mais moins nombreuses à créer une entreprise en lien avec leur métier précédent; elles ont également moins d’expérience dans la création d’entreprise (16% vs 24)

Leurs projets sont lancés avec un capital de départ peu important (1/4 moins de 1 000€ et la moitié moins de 4 000€, mais 16 000€ et plus pour 26%).

Les femmes artisans s’adressent plus souvent à une clientèle locale composée de particuliers.

14% pensent embaucher un ou plusieurs salariés au cours des douze prochains mois.

Elles utilisent plus fréquemment les réseaux sociaux, et créent plus souvent des sites internet dédiés à leur entreprise que les nouveaux artisans masculins. Les créatrices se font plus souvent aider et bénéficient davantage de l’accompagnement de structures dédiées à la création

 

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8 profils de créateurs observés selon leur taux de pérennité

Méthodologie: enquête Sine 2014 et 2010  

Au cours de l’année 2014, 54 200 nouvelles entreprises sont créées en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées (LRMP), soit près de 14,7% du stock d’entreprises existantes.

Ce taux de création (10,1% hors autoentrepreneurs) est le plus élevé des régions de province, après celui de l’Ile-de-France (15%).  

 

55,5% de ces créations sont par ailleurs des autoentreprises (52,6% en province), mais 38% d’entre elles ne démarreront jamais leur activité. 49% sont pérennes à 3 ans.  

Trois ans après leur création en 2010, 68% des entreprises classiques sont encore en activité en 2013, contre 71% en province. Ce taux atteint 83% dans l’industrie, 84% dans la santé alors qu’il n’est que de 61% dans le commerce et de 56% dans les activités immobilières. Néanmoins, d’autres facteurs influent comme le statut juridique, l’investissement initial, le niveau de diplôme du créateur et son expérience dans le secteur.

Les caractéristiques des créations dans la région peuvent en partie expliquer cette moindre pérennité avec plus souvent de créations sous la forme de personnes physiques (47% vs 44 en province) et un investissement initial faible (47% démarrent avec un capital de moins de 8 000€ vs 42).  

 

8 profils de nouveaux entrepreneurs pérennes à 3 ans ont été identifiés :

 

-Les professionnels de santé (4% des créations) avec un taux de pérennité de 84%  (idem pour ceux de l’éducation:) ce sont 70% de femmes; 91% sont issus de l’enseignement supérieur.

 

-Le second profil (13% de créations) rassemble des « créateurs de sociétés de la construction, de l’industrie dont des métiers de bouche (boulangeries…) avec une pérennité de 80%; un groupe composé de 87% d’hommes qui pèse 13% dans la création. 86% sont en société; 48% ont investi plus de 40 000€; beaucoup ont déjà crée ou repris dans le passé.

 

Les « sociétés du commerce » (supermarchés, restaurants,…), 15% des créations, ont une pérennité de 72%; 58% ont eu recours à un investissement initial de plus de 40 000€

 

-Les entreprises créées par les « diplômés de l’informatique, de la communication et des activités techniques (notamment juristes) » (7% des créations) sont 71% à être encore actives trois ans après, malgré de faibles moyens au démarrage; les moins de 30 ans y sont majoritaires et les étudiants assez représentés ; 76% ont plus que le baccalauréat, mais leur moindre expérience vient atténuer la pérennité.

 

14% des créateurs ont une réelle expérience professionnelle et exercent plutôt dans la construction ou les autres activités de services aux particuliers; leur taux de pérennité est de 69%; 58% sont d’ex chômeurs, dont la plupart ont bénéficié d’aides à la création (89% contre 45); 61% ont investi entre 8 000 et 40 000€.

 

 –Des entrepreneurs plus âgés (48% ont 50 ans et plus vs 19), expérimentés (63% dans le métier et 56% comme créateurs), mais peu investisseurs (70% moins de 8 000€), exercent dans des secteurs d’activité scientifiques et techniques, les activités immobilières, les cabinets d’architecture. Ils sont 17%; leur taux de pérennité est plus faible que la moyenne (64% contre 68)

 

Le profil des « artisans de la construction » (travaux de peintures, de plâtrerie ou de revêtement des sols), 14% des créations, compte lui aussi une proportion importante de chômeurs (45%) et affiche une pérennité de 64%; 94% sont des hommes; 44% sont titulaires d’un CAP/BEP (vs 24); 60% sont en entreprise individuelle. .

 

Enfin, les « chômeurs sans expérience » (15% des créations) ont un taux de pérennité de 50%; ils sont principalement localisés dans le commerce et les activités immobilières, secteurs où les taux de pérennité sont les plus faibles.

 

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Les créatrices sont 28% des créations dans les Hauts de France

Au cours du premier semestre 2014, 2 245 femmes ont créé une entreprise dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (hors autoentreprises), soit 28% des créations (un point de moins que la province), entre 26 et 31% selon les départements. Les femmes sont majoritaires dans les secteurs de la santé (65%) et les services aux ménages (60% dont coiffure), mais peu nombreuses dans la construction, l’informatique et la communication, une distribution proche de celle de la province.

 

Assurer leur propre emploi constitue l’objectif principal des 3/4 des femmes (les 2/3 pour les hommes); toutefois, le goût d’entreprendre ou d’affronter de nouveaux défis motive 38% d’entre elles (41% pour les hommes); 11% des femmes comme des hommes créent pour mettre un produit ou service nouveau sur le marché. Quant à l’usage professionnel d’Internet, s’il est aussi répandu chez les femmes que chez les hommes; ces dernières sont davantage présentes sur les réseaux sociaux.

 

28% ont moins de trente ans (24% en France et 18% chez les hommes), avec un niveau de formation plus élevé (49% sont diplômées de l’enseignement supérieur, 10 points de plus que les hommes, 5 points de moins que pour les créatrices françaises). cet écart s’explique pour 2/3 par une présence accrue des diplômes du premier cycle des professions sociales et de la santé; si elles sont davantage diplômées des 2éme et 3éme cycle du supérieur (28 vs 24), les ingénieurs femmes y demeurent l’exception (2% contre 6 pour les hommes). Noter que 57% des créatrices du département du nord sont détentrices d’un diplôme de l’enseignement supérieur (13 points de plus que les créateurs), où la santé représente 22% des nouvelles entreprises féminines (6 à 11 points de plus que dans les autres départements de la région).

 

Mais des projets plus modestes

La moitié des créatrices démarrent avec moins de 4 000€ (8 points de plus que les hommes);  Un tiers emploient au moins un salarié (4 points de moins que les créateurs) et surtout 12% envisagent une embauche contre 21% chez les hommes. Leurs activités sont plus fréquemment limitées à une clientèle de proximité (75% vs 58).

Le recours aux emprunts bancaires est par contre aussi fréquent pour les femmes que pour les hommes (33% vs 32), emprunts qui recouvrent au plus la moitié de l’investissement pour 45% des nouveaux entrepreneurs hommes ou femmes: elles ne connaissent pas plus que les hommes des difficultés avec leurs banques  (25% vs 27) mais davantage que les hommes des difficultés d’ordre commercial.

 

Par contre, les femmes ont davantage que les hommes, reçu un appui avant la création, soit de leur conjoint (23% vs 13), soit d’un organisme professionnel ou dédié à la création (47% vs 40), davantage qu’en France, où hommes et femmes arrivent à égalité (40%).

 

Les femmes créent, plus souvent que les hommes, après une période d’inactivité ou à la sortie de leurs études (15% vs 9), sollicitant davantage de soutien qu’un projet programmé par une personne en emploi; de plus, seulement 20% étaient cadres (9 points de moins que les hommes). Enfin, 31 % des femmes étaient au chômage avant de créer leur entreprise, à quasi-égalité avec les hommes

 

 

 

 

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L’importance des femmes, des plus de 60 ans, et des pluriactifs parmi les non-salariés

Source : La base Non-salariés produite par l’Insee fournit des données sur les non-salariés, hors aides familiaux. Elle est issue de deux sources administratives gérées, l’une, par l’ACOSS, et l’autre par la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA).

Définitions de non-salariés : ensemble des cotisants à un régime social non salarié, qu’ils soient entrepreneurs individuels ou gérants majoritaires de SARL. Les pluriactifs, exerçant à la fois une activité salariée et une activité non salariée. sont tous pris en compte, y compris ceux exerçant une activité salariée à titre principal.

 

J’ai pensé utile de commenter ce document quoique limité à la Normandie, et aux données 2011, dans la mesure où il permet d’approcher, au sein des activités, à la fois l’importance des femmes, celle des pluriactifs, celle des plus de 60 ans et celle de leur poids dans l’emploi; je n’y traite pas des autoentrepreneurs, (15% des non-salariés ici), trop en décalage au regard de 2015 et 2016.

 

En 2011, les 135 500 non-salariés normands, se répartissent entre commerce, dont HCR (33 730), agriculteurs (28 600), commerçants et métiers de bouche (25 100), services aux entreprises (17 480), construction (15 890), santé (14 410), services aux particuliers (14 360), “industrie” (4 720) et transports (2 260). 15% sont des autoentrepreneurs, dont 1/3 sont aussi salariés.

 

Les non salariés sont 10% de l’emploi total, mais 73% dans le paramédical, 65% dans les taxis, 42% dans la coiffure/soins de beauté, 42% dans le médical, 34% dans le conseil de gestion, 32% dans le commerce de bouche.

 

12% sont le fait de pluriactifs, dont 31% dans les arts et spectacles, 17% dans les services aux entreprises (28% dans le conseil de gestion,  26% chez les médecins/dentistes, 25% dans la publicité..; ils le sont très peu dans les métier de bouche (3%), les taxis (4%), les HCR (6%), la construction (7%), l’agriculture (8%), la coiffure (8%) ou les activité juridiques et comptables (8%).

 

31% sont le fait de femmes : 88% en coiffure/soins de beauté, 72% dans les professions paramédicales, 52% en pharmacie, 43% dans les commerce de détail hors métiers de bouche, , 41% dans les activités juridiques et comptables.

 

Les plus de 60 ans sont 10% des entrepreneurs dont 29% dans les services aux entreprises voués au conseil de gestion, 23% médecins/dentistes/labo d’analyses et seulement 3% dans les métiers de bouche, 4% en coiffure, 5% dans la construction.

 

En 2011, les non-salariés normands ont déclaré en moyenne aux organismes de protection sociale un revenu de 2 550€ par mois tiré de leur activité non salariée dans l’ensemble des secteurs non agricoles et de 1 480€ dans l’agriculture; ces moyennes correspondent aux revenus déclarés par les non-salariés en France métropolitaine.

10 000 ont une revenu nul, 10% un revenu inférieur à 460€ mensuels, la moitié moins de 1 750€ et 10% plus de 7 440€ par mois. Les inégalités de revenu, sont 4 inférieur chez les salariés du privé.

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Les contrats aidés en ZUS sont bien plus nombreux dans le secteur non marchand

En 2014, 6 809 résidents des zones urbaines sensibles (ZUS) de France métropolitaine ont été recrutés ou renouvelés en emploi via les CUI-CIE (4 026) et les contrats d’avenir (2 783)  pour le secteur marchand, soit de l’ordre de 10% des emplois aidés de ce type au sein du secteur marchand. Ils ont été 8 328 en ce qui concerne les quartiers prioritaires.

De l’ordre de 70% sont en CDI; 70 à 83%, selon le type d’emploi aidé, travaillent à temps complet. Par ailleurs les contrats en alternance concernent 25 409 emplois; et sont bien plus fréquents que les autres contrats aidés (prés de 4 fois plus); ceci étant,  ils ne sont que 5,7% des contrats nationaux (7% pour les contrats de professionnalisation et 4,9% pour ceux d’apprentissage, contre environ 10% pour les autres contrats aidés).

 

Les profils des entrants en CUI-CIE (et donc au bénéfice du secteur marchand) sont à 64% des hommes  (vs 56% dans les “unités urbaines englobantes”), avec davantage de 26-49 ans (58 contre 51%) et un peu plus de jeunes (24% de moins de 26 ans contre 21); les entrants de nationalité étrangère y sont plus nombreux (20 contre 10%); 21% n’ont pas de diplôme ou le CEP (vs 12),  39% la CAP/BEP (vs36), et 17% un diplôme supérieur au bac (vs 26); 28% sont bénéficiaires du RSA (vs19). 70% sont en recherche d’emploi depuis au moins 6 mois (dont 13% non inscrits à Pôle Emploi); somme toute, le profil est assez proche que l’on soit en Zus ou en “unité urbaine englobante”, hors le fait d’être étranger, le niveau de formation et le bénéfice du RSA. Ce profil assez proche pour les emplois d’avenir, réservé aux jeunes,  diffère  avec moins d’étranger (10%), et  davantage de sans diplôme (37%).

 

Ce type de contrat a été prés de 5 fois plus fréquent pour le secteur non marchand (respectivement 32 904 et 39 256), en ZUS comme en France métropolitaine. Les employeurs du secteur non marchand sont avant tout des associations (notamment de services aux personnes) : 45% des associations, 30% des établissements (lycées, collèges) et 12% des collectivités locales pour les CUI-CAE; pour les emplois d’avenir, 58% des associations et 20% des collectivités locales.

Les contrats y sont d’abord en CDD (90 à 97%) et à temps partiel pour les CUI-CAE (88%), mais à temps complet pour les emplois d’avenir (86%).

En terme de profil, on y trouve beaucoup de femmes (71% contre 36 pour les CUI du secteur marchand); le fait des emplois proposés par le secteur non marchand, celui de la difficulté pour les femmes à trouver de l’emploi ? les bénéficiaires sont de niveau de formation supérieure (48% bac et plus vs 40), plus souvent au RSA (33% vs 28); les moins de 26 ans comptent 72% de femmes (vs 42 pour le secteur marchand), plus de niveau bac et au-delà (58% vs 50),  

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62% des Français sont partis en vacances en 2016

Méthodologie : enquête menée en face à face en juin de chaque année depuis 1978 auprès d’un échantillon de 2 000 personnes de 18 ans et plus, vivant en France, Les données portant sur les dépenses sont tirées de l’enquête Budget des familles 2011 de l’INSEE dédié au budget vacances des Français et s’appuyant sur une enquête en face-à-face auprès de 10 000 ménages entre octobre 2010 et octobre 2011.  

 

Au cours des 12 derniers mois, 62% des Français sont partis en vacances au moins quatre nuits consécutives hors de leur domicile, davantage qu’entre 2008 et 2010 (entre 52 et 54%); 71% sont partis en vacances en France. Entre 2011 et 2016, le taux de départ des ménages à hauts revenus est passé de 79 à 86%, celui des classes moyennes supérieures de 67 à 70%, celui des classes moyennes inférieures de 49 à 54% et celui des ménages à bas revenus de 37 à 39%.  

 

En moyenne, un ménage qui part consacre à ses vacances 4,6% de l’ensemble de ses dépenses de consommation; les loyers et charges, les transports (13%), l’alimentation/boissons (11,4), les loisirs et la culture (7,8) précédent les vacances; puis vient l’habillement (3,9) et la santé (3,8). Cette dépense pour les vacances s’étale entre 4,2% des dépenses pour les plus aisés et 8,1% pour les moins favorisés, avec une dépense totale par personne et par séjour de 460 à 830€ par personne (données 2011). 15% des vacanciers dépensent moins de 400€ sur l’année, et 15% plus de 3 800€. Les transports captent 23% des dépenses (allégée par le recours au covoiturage), l’hébergement 15%, les loisirs 10%.  

 

25% seulement des dépenses hébergement sont payantes dont 9% à l’étranger, et 16% en France; elles concernent des dépenses d’hôtel, de camping, de résidences de tourisme et sont plus souvent choisis par les familles avec enfants, les employés et les ouvriers, à la mer (53%) et à la montagne (28%).

75% des hébergements sont gratuits (chez des amis ou de la famille), dont 19% à l’étranger (le fait de ménages non diplômés, à bas revenus); 5% des séjours ont lieu en résidence secondaire (67% par des seniors avec majoritairement une aisance financière).   Les seniors consacrent à leurs vacances davantage de budget (6,1% des dépenses, 2 280€ par an) et font davantage de séjours (2,3 par an contre 2 en moyenne)      

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La consommation collaborative représente 8% des achats des ménages

  Selon une enquête de la DGE réalisée en octobre 2014, 9 Français sur 10 déclarent avoir déjà réalisé au moins une fois une pratique de consommation collaborative.

Souvent pratiquée par l’intermédiaire de sites internet, “la consommation collaborative” représentait 37Md€ d’achats pour un gain financier de 33Md€ pour les ménages offreurs en 2014.

Fin 2014, les ménages français estimaient que la consommation collaborative représentait environ 8% de leurs dépenses de consommation et 9% de leurs revenus. Deux autres types d’échanges entre particuliers peuvent y être apparentés : la location de logements (hors location de vacances) avec 44Md€ et la vente de véhicules d’occasion avec 22Md€ (le 1/4 des ventes de voiture).

 

Au final, les revenus tirés du cœur de la consommation collaborative représentent 2,4% du revenu des ménages, les ventes de véhicules d’occasion et les locations de logements entre particuliers, 4,2%, soit 6,6% alors que la DGE l’estime à 8,4%, parce que les ménages ont une approche plus large du périmètre de la consommation collaborative.

Les types d’achat et ventes se répartissent de la façon suivante :

Le covoiturage génère les montants les plus importants de la consommation collaborative pour la catégorie « se déplacer” (64%), puis les livraisons (23%) et le partage de taxis (10%).

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La France a levé 1Md€ de capital risque au 1er semestre 2016

Source : baromètre semestriel du capital risque d’Ernst&Yung

 

Le total des opérations du 1er semestre 2016 atteint 1 Md€ pour 297 opérations, contre 486 millions pour 209 opérations en  2013.

 

En nombre d’opérations, le baromètre montre même que la France, et plus particulièrement sa capitale, est devenue la première place d’Europe continentale; en montants levés, elle occupe la deuxième place, ex-aequo avec la Suède, mais l’Angleterre reste le 1er écosystème européen en matière de levée de fonds, du fait que 60% des financements se concentrent sur des tickets supérieurs à 20M€, quand 65% des tours de table français concernent des tickets inférieurs à cette somme. 16% des montants levés et 27% des opérations européennes (Royaume-Uni compris) ont eu lieu en France. L’opération moyenne est de 3,39M€, en nette hausse depuis 2 ans du ticket avec 1 million de plus qu’en 2014.

 

Par secteur, les services Internet restent en tête avec 424M€ pour 112 opérations, suivis par les sciences de la vie (196M€ en 34 opérations), le secteur des logiciels (164M€ en 63 opérations), puis le numérique (avec la “technologie”, 71M en 13 opérations et les fintechs, 39M pour 16 opérations).

 

En valeur, les plus gros investissements échoient aux troisièmes tours de table (387M€ en 32 opérations), suivi par les premiers tours de table (332M€ en 157 opérations), les deuxièmes tours de table (248M€ en 42 opérations), et seulement 39M€ en 66 opérations pour l’amorçage.

 

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Les emplois menacés par les défaillances sont en nette chute

3 000 TPE de 3 à 9 salariés sont entrées en procédures au 2éme trimestre 2016 (6% de moins qu’un an plus tôt). Ce rythme est deux fois plus rapide (-12 %) pour les petites entreprises de 10 à 49 salariés (833 procédures) et s’accélère à partir de 50 salariés (-17 %). Ces tendances illustrent une consolidation de la reprise et conduisent à un net ralentissement de la destruction d’emplois (plus de 72 000 au cours du 2éme trimestre 2009, contre 47 000 ce 2éme trimestre). Sur 10 ans, la situation en nombre de défaillances du 2éme trimestre, si elle est demeurée assez stable entre 2010 et 2016, a toutefois conduit à bien moins d’emplois menacés.

La situation du second semestre 2016 est plus favorable que celle du second semestre 2015, pour toutes les tranches de taille et toutes les anciennetés d’entreprise ; elle chute de 6,7% pour les moins de 10 salariés, notamment de 10 à 20% pour les entreprises de 3 à 100 salariés
Elles est proche ensuite quelque soit l’ancienneté de l’entreprise :
Quant aux activités, les baisses sont les plus sensibles dans les secteurs difficiles que sont le bâtiment, l’industrie; elles sont faibles dans les services aux entreprises et en hausse dans une seule activité, le commerce et réparation auto :
Certaines régions ont connu de fortes baisses, à l’ouest telles la Nouvelle-Aquitaine (-16,9%), les Pays de la Loire (-16,3%), alors que des régions de l’est et du nord (Champagne-Ardenne, Picardie et Haute-Normandie) connaissaient la stabilité.

 

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Les réseaux féminins offrent-ils quelque chose de différent par rapport aux réseaux classiques ?

Les apports en termes de conseils business purs semblent similaires à tous les types de réseaux; la différence serait plutôt d’ordre psychologique; entre femmes, la parole a tendance à se libérer; elles peuvent notamment aborder plus facilement la question de la conciliation vie privée-vie professionnelle, celle des enfants (échanges d’astuces pour la gestion du temps).

Le retour d’autres femmes entrepreneures est important, non seulement pour cette gestion de la sphère privée mais aussi pour l’appréhension de la sensibilité marché/client.

 

Enfin si briser la solitude du chef d’entreprise n’est pas qu’une problématique féminine, la découverte d’une nouvelle génération de femmes qui se lancent et osent, rassure et rend possible le défis. D’où les cessions de leadership, les ateliers dédiés à l’empowerment des femmes pour lancer sa structure, hors les formations classiques.

Et puis les femmes développent aussi une forme de solidarité qui leur est propre.

 

“Finalement, le choix d’un réseau féminin, plutôt qu’un réseau classique, apporte surtout sur le plan personnel”.

 

 

 

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Prés de 61 000 jeunes ont été sensibilisés à l’entrepreneuriat par 100 000 entrepreneurs

Les objectifs : développer l’esprit d’initiative et l’envie d’entreprendre, agir sur les mentalités et les représentations, contribuer à l’orientation et l’insertion professionnelle des jeunes…

Le public : tous les jeunes scolarisés au collège (à partir de la 4e), au lycée, dans les centres d’apprentissage, dans l’enseignement supérieur, ainsi que les élèves décrocheurs (missions locales, établissements pénitentiaires, …).

 

60 880 jeunes sensibilisés au cours de l’année scolaire 2015-2016, lors de 2 127 interventions (920 établissements partenaires), contre 1 850 l’année précédente.

4 706 enseignants ont été concernés et 4 585 entrepreneurs formés. Cette année, 2 parrains seront les porte-voix de 100 000 entrepreneurs : Michel de Rovira et Augustin Paluel- Marmont, fondateurs de Michel et Augustin.

85% des interventions ont eu lieu dans des établissements publics et 15% dans le privé; 52% l’ont été en lycée, 37% en collège et 12% dans le supérieur.

Les 3/4 des interventions se sont déroulées dans 3 régions : l’Ile de France (659 interventions), Rhône-Alpes (583) et Pays de Loire (314), les autres étant réparties dans 10 autres régions et 2 DOM.

 

L’impact : le cabinet indépendant Improve a diligenté au cours de l’année 2015- 2016 une mesure d’impact de l’action  sur les élèves via 400 enseignants (note de satisfaction moyenne de 8,4/10) : l’intervention répond à un besoin essentiel (98%) et non couvert (87%).

Le discours et l’attitude des intervenant(e)s ont été jugés de très bonne qualité; l’intervention a conduit les élèves à se questionner sur leur orientation (72%), sur leurs capacités et motivations (76%) et a permis de transmettre des messages liés aux aptitudes entrepreneuriales; 50% ont dit avoir moins peur de prendre des risques.

68% des enseignants ont perçu les compétences nécessaires aux élèves pour s’insérer dans le monde de l’entreprise,

 

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Les nouveaux entrepreneurs plus préoccupés de bien être

Méthodologie : 7 400 entrepreneurs de 16 pays ayant entre18 à 34 ans ont été interrogés en avril 2016 Par contre, le document ne décrit en rien l’échantillon, au risque de n’avoir interrogé qu’un même type de population, ne le rendant ainsi pas signifiant pour l’ensemble des jeunes entrepreneurs. Qui plus est aucune population plus âgée n’a été interrogée pour permettre une comparaison.  

 

Contrairement aux générations précédentes, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est une préoccupation majeure pour les jeunes entrepreneurs : 66% déclarent qu’ils accordent la priorité à la vie privée devant le travail et 62% qu’ils ont sacrifié des bénéfices pour rester fidèles à l’éthique et à leurs valeurs personnelles; pour 69%  la motivation sociale constitue une part importante de leur travail.

Si la grande majorité est toujours aussi enthousiaste qu’au démarrage de leur activité, ils trouvent aussi démotivant le nombre d’heures de travail et ne sont pas opposés à un départ en retraite anticipé.   Ils ont créé leur entreprise pour trois raisons principales : le désir de rester maîtres de leur destin (33%), de réaliser leurs idées et gagner de l’argent.

Être son propre patron s’avère particulièrement important au Brésil (46%), aux Etats-Unis (40%), au Portugal (40%), en France (38%) et au Royaume-Uni (36%). En Pologne, c’est le fait de gagner de l’argent (32%).  37% se reconnaissent dans leur entreprise et mesurent leur propre succès à celui de leur entreprise (en particulier au Brésil (54%) et au Nigeria (72%), tandis qu’en Belgique (25%) et en Suisse (24%), plus que dans tout autre pays, les entrepreneurs travaillent plutôt pour le bien-être de leurs employés.

 

Ils accordent beaucoup de valeur à la flexibilité et veulent pouvoir décider quand, où, comment et avec qui ils travaillent.  

 

1/3 veulent continuer à travailler pour eux-mêmes en restant autonomes; un tiers affirment qu’ils tentent de recruter du personnel qui partage leurs valeurs et 1/3 souhaitent s’entourer d’employés qui partagent leur ambition et leur enthousiasme, les 2/3 précisent qu’ils apprécient de pouvoir confronter leurs idées avec celles des membres de l’équipe. Il n’est donc pas surprenant de constater que 61% fréquentent leurs collègues au moins une fois par semaine en dehors du travail, et près d’un quart déclarent que la culture d’entreprise représente l’axe central garantissant la gestion optimale de l’activité. Aux Etats-Unis (73%), en Espagne (71%) et au Brésil (74%) disent retrouver leur équipe au moins une fois par semaine en dehors du travail.

63% envisagent de créer plusieurs entreprises au cours de leur vie active,  

 

5 profils :

 

Les planificateurs : ils sont extrêmement méthodiques dans leur approche du travail et planifient minutieusement; ils ne prennent jamais rien pour argent comptant et posent toujours beaucoup de questions et ce au service de projets ambitieux. Ils sont aussi désireux d’imprimer leur marque sur la société et sont soucieux de faire passer les valeurs auxquelles ils croient avant l’appât du gain. Ils veulent trouver du plaisir à ce qu’ils font et maîtriser leur destin. Ils misent davantage sur les personnes que sur la technologie mais y ont recours pour garder une longueur d’avance sur la concurrence et cibler leurs clients. Les 2/3 sont des hommes.  

 

Les technophiles : Ils font confiance à la puissance et à l’efficacité des technologies innovantes pour devancer la concurrence et  misent davantage sur la technologie que sur les personnes pour gérer leur activité de manière optimale. Ils croient à leur libre accès et au réseautage comme élément crucial de leur succès. Ils travaillent mieux seuls mais veulent savoir ce que font les autres afin de conserver le contrôle sur leur activité. S’ils sont motivés par un désir de partager leurs idées, ils peuvent être découragés par leur dépendance à l’égard du financement et par un marché saturé. On y trouve 53% d’hommes.  

 

Les instinctifs : ils ont désinvoltes et aiment l’inconnu; Ils se fient à leur intuition et campent sur leur position. L’image de modernité qu’ils dégagent revêt beaucoup d’importance pour eux, de même que le fait de laisser un héritage pour lequel ils seront reconnus. ils sont férus de technologie (notamment pour réseautage), bien qu’ils ne se disent pas convaincus de son importance pour leur réussite. Leur ingéniosité leur parait plus importante. Il leur parait bien plus important de gagner de l’argent que d’honorer leurs valeurs personnelles et sociales. ils veulent devenir célèbres et que leur entreprise « fasse le buzz ». Ils sont susceptibles d’être des entrepreneurs en série, leur but étant de travailler beaucoup, s’enrichir rapidement et partir tôt à la retraite. Sur le plan de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, ils tendent à privilégier le travail. Ce sont aux 2/3 des hommes.  

 

Les pragmatiques : doués d’ingéniosité, ils ont tendance à déclarer qu’ils s’appuient sur la technologie (gratuite de préférence) pour réussir. Concernant leur mode de travail et leur prise de décisions, ils alternent souvent entre se fier à leur intuition et adopter une approche méthodique. Ils misent davantage sur les personnes que sur la technologie pour garantir la gestion optimale de leur activité et préfèrent opérer sur le terrain que dans l’univers virtuel. Ils sont très enclins à préférer leur vie privée au travail, mais se targuent de bien gérer leur entreprise et valorisent leurs ressources humaines.65% des hommes.  

 

-Les intrépides : toujours en quête d’un nouveau défi et se lassant rapidement, ils aiment plonger dans l’inconnu et se moquent totalement des apparences; plus de la moitié d’entre eux confient qu’ils ont perdu la passion pour leur entreprise, parfois juste un an après sa création. Ils adoptent un mode de travail très collaboratif et convivial et aiment confronter leurs idées à celles de leurs collègues. Ils considèrent le succès de leur entreprise comme le leur et travaillent pour le bien-être de leurs employés, qui bien souvent, partagent leur ambition et leur enthousiasme. Ils ne se sentent absolument pas concernés par l’évolution des technologies et sont indifférents à la manière dont elles pourraient les aider à gérer leur activité. 72% des hommes  

 

Les jeunes entrepreneurs et les technologies : une histoire d’amour ? La majorité attache une énorme importance à la technologie et tiennent à être à l’avant-garde des nouvelles tendances (pour 1/3, la technologie est le critère numéro un pour garantir une gestion optimale de leurs activités). En France, 42% déclarent se reposer sur la technologie, tandis qu’au Brésil, 81% estiment qu’ils ne pourraient pas réussir sans elle. Si près de 3/4 répondent qu’ils utilisent la technologie plutôt que la communication en face à face, la moitié (principalement aux Etats-Unis,51% et au Brésil, 52%) affirment qu’ils auraient pu gérer leur entreprise avec la technologie datant d’il y a 20 ans. 59% des sondés certifient disposer de suffisamment d’ingéniosité pour ne pas avoir à dépendre de la technologie pour réussir; 62% soutiennent que malgré l’évolution constante des technologies, ils ne sont pas inquiets quant à leur capacité à suivre le rythme; enfin, 72% affirment qu’ils ne se préoccupent pas de savoir s’ils pourront se permettre d’acquérir les dernières technologies.  

 

Quels sont les obstacles que rencontrent les entrepreneurs de la génération Y ? 43% considèrent la bureaucratie comme un facteur démotivant ; 36% jugent démoralisants les retards de paiement et les soucis de trésorerie; parmi tous les profils types, les technophiles sont les plus démotivés et  près d’1/3 regrettent d’avoir à se démener pour obtenir un financement et plus d’1/4 (plus que les autres profils), une concurrence accrue en raison de la multiplication rapide des start-ups. 1/3 des planificateurs déplorent avoir du mal à recruter des collaborateurs compétents partageant leur état d’esprit.    

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3,9 millions d’entreprise début 2014, dont 1 million d’autoentrepreneurs

Ci-dessous vous trouverez un commentaire relatif au chiffrement le plus récent du nombre d’entreprises (unités légales et non groupe d’entreprises appartenant au même groupe) au 1er janvier 2014. Certes ce n’est pas encore le chiffrement au 01 01 2016, mais cela est déjà mieux que celui de 2012; évidemment les autoentrepreneurs sont compris, sans pouvoir les identifier, si ce n’est qu’ils font partie du groupe des “sans salarié”, ce qui complique l’analyse; par contre, le tableau fournit ces données par grandes activités depuis le 01 01 2003, ce qui permettra d’observer les ruptures entre 2014 (dernières date connue), 2008 (sans autoentrepreneur) et 2003 (période précédant une forte hausse de la création). Rappelons que dans le dernier ouvrage récapitulatif sur la démographie d’entreprise de l’Insee « Les entreprises en France, édition 2015 », l’INSEE comptabilisait en 2012,  3, 343 millions d’unités légale d’entreprises, et en 2013, 2,127 millions d’entreprises de moins de 10 salariés dont 1,035 million d’autoentrepreneurs et entreprises au régime fiscal de la microentreprise. Certes selon les paragraphes de l’ouvrage, le nombre d’entreprises différait. Sans doute cette dernière livraison permet-elle, disposant d’une série statistique 2003-2014, de rectifier le tir. Je me cale sur cette nouvelle série dans l’analyse ci-après.

 

  Sur les 3,9 millions d’entreprises au 1er janvier 201470% sont le fait de sans salarié (dont un peu plus de 1 million d’auto-entrepreneurs? C’était le cas en 2013 selon l’Insee et en 2015 un même chiffre selon l’Acoss en ce qui concerne les “administrativement actifs”, sachant qu’au moins1/3 ne feront jamais de recettes).

Si l’on excluait les autoentrepreneurs, le nombre total d’entreprises serait de 2,921 millions et les sans salarié 1,732 million ou 59%, propos qui me parait plus juste pour opérer des comparaisons ;dans ce cas les 1-9 salariés comptent pour 33,7% et les PME pour 6,9%.

L’observation des 3 périodes (2014, 2008 et 2003) montre bien évidemment une forte évolution pour les sans salarié, tant en 2003 (quasi doublement avec 2014) qu’en 2008 (plus 50% avec 2014 du fait des autoentrepreneurs), et donc pas seulement le fait des autoentrepreneurs, alors que les autres tranches de taille manifestent peu de variations, tout juste une situation plus favorable en 2014 qu’en 2013.

Si l’on observe cette fois les grands secteurs d’activité, ceux qui globalement se sont le plus développée dans le groupe des “sans salarié”, même avant l’autoentrepreneuriat sont les services (immobilier, services aux entreprises et aux personnes), nettement moins les transports (qui devraient être corrigés par les données 2015 et 2016) et l’industrie. Pour les autres tailles, l’industrie a beaucoup perdu. Les autres activités (notamment la santé/éducation), , ont nettement progressé depuis 2003, hors le commerce de détail et les HCR qui stagnent.

 

 

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4 profils de créateurs

Méthodologie : exploitation de l’enquête Sine 2014

 

En 2014, 2 000 entreprises ont été créées en Limousin, hors régime des micro-entrepreneurs. Le taux de création d’entreprises s’établit à 6,4% en Limousin (1,3 point de moins qu’en moyenne de province). Or, la création d’entreprises est l’un des leviers du développement économique, un enjeu d’autant plus crucial que la création demeure mesurée et que les entreprises pérennes sont aussi moins dynamiques qu’ailleurs.

 

Une situation peu facile, qui contredit le titre de l’étude :

-Par rapport à 2010, le nombre de créations a baissé d’1/3 dans l’industrie et d’1/5 dans les services aux entreprises; en revanche, le nombre de praticiens médicaux (’infirmiers, médecins généralistes et kinésithérapeutes…), a doublé entre 2010 et 2014.

-Rappelons que les 2/3 exercent leur activité sur une aire de chalandise réduite, proportion en hausse et voisine de celle de la France de province et les 3/4 s’adressent à une clientèle essentiellement constituée de particuliers (9 points de plus par rapport à 2010, davantage qu’en province).

-63% déclarent avoir bénéficié d’au moins un appui (7 points de moins qu’en 2010).

-Ceci étant, En 2014, la part des créations sous forme sociétaire devient majoritaire, mais inférieure à la moyenne de province.

Le recours à l’emprunt bancaire concerne 45% des créations (1/3 en province), une des spécificités du Limousin qui s’observait déjà en 2010. S’agit-il d’une réponse à une dynamique entrepreneuriale plus marquée ou simplement le double fait de la proximité des banques avec peu de clients et des petites entreprises jugées importantes à défaut de plus importantes et autre fait, de l’importance des créations dans une région économique difficile ?

 

Une typologie en 4 groupes :

 

-Le 1er est constitué de « projets importants » avec 1/4 des créateurs (plus de 4 000€ de fonds réunis et création d’emploi au démarrage); dans la moitié des cas, il s’agit d’une reprise et dans 80% une création en société; l’emprunt bancaire est quasi systématique et l’externalisation fréquemment adoptée; même chose pour le recours aux TIC, à l’innovation. La proportion des activités de commerce et HCR est plus importante dans ce groupe.

 

Le 2éme type concerne des « petits projets » dont la moitié relève des activités de services, avec davantage de créations sous forme individuelle, une mise de fonds modeste (apports personnels surtout); le seul emploi créé est celui de l’entrepreneur qui assure avant tout son propre emploi.

 

Dans le 3éme groupe ‘les autonomes”, déclare ne bénéficier d’aucun accompagnement (faible dimension, orientés vers des activités de services, financement sur fonds personnels) avec davantage de seniors et de créateurs pourvus d’une première expérience, et moins d’artisans.

 

Le 4éme type comprend des entrepreneurs ayant bénéficié d’un dispositif d’aide (en particulier de structures dédiées à la création) pour réaliser leur projet et d’une formation préalable; les réseaux bancaires sont mobilisés pour contribuer au financement de leur projet. Le secteur de la construction est surreprésenté.

 

Notons enfin 2 particularités : 1/3 des nouveaux entrepreneurs sont des femmes, en hausse du fait de la montée des fonctions tertiaires, notamment santé: elles sont plus diplômées du supérieur (54%, 20 points de plus que les hommes) et moins souvent au chômage (26%, 6 points de moins), mais leur projet demeure modeste : 62% créent en entreprise individuelle (19 points de plus); 70% n’emploient pas de salariés (9 points de plus), 48% ont investi moins de 8 000€ (6 points de plus); elles s’adressent à une clientèle de particuliers (83%, 13 points de plus).

 

Un tiers des nouveaux entrepreneurs se sont installés en Limousin, venant d’autres régions, pour créer leur entreprise (2 fois plus qu’en 2010); toutefois, ils sont plus souvent chômeurs et davantage porteurs de petits projets et s’orientent plus fréquemment vers le commerce, les HCR et un peu moins vers les services.

 

 

 

 

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  • 4 profils de créateurs
    Source : "En Limousin, moins de créations mais des projets plus importants", Insee Analyses Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, N° 34, juillet 2016

270 000 contrats d’apprentissage en 2015 (+1,6%)

En 2015, 270 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés dans le secteur privé (+1,6% par rapport à 2014), le second semestre concentrant 90% des embauches. Les recrutements d’apprentis augmentent nettement dans les entreprises de moins de 10 salariés (+5% dont +10% pour le recrutement de mineurs), après 2 années de forte baisse (-9% en 2013 et -5% en 2014), mais en baisse dans les entreprises de 10 salariés et plus (-2,3%).

Une partie de cette hausse peut s’expliquer par la mise en place depuis le 1er juin 2015, de l’aide TPE jeunes apprentis destinée aux entreprises de moins de 11 salariés recrutant des apprentis de moins de 18 ans (7 000 à 11 000 embauches supplémentaires).  

 

Les embauches d’apprentis sont d’abord le fait des services (58% des embauches); les embauches ont augmenté surtout dans la coiffure/soins du corps (+8,2%), le commerce et réparation auto (+6%) et le commerce de bouche (+5,4%), alors qu’elles ont baissé dans la construction (-4% contre -12% en 2014).

57% sont formés toutefois dans des métiers relatifs à la production (transformation alimentaire, métier du bâtiment, de la mécanique…)  

 

Le portrait robot des  nouveaux apprentis du secteur marchand se caractérise par des hommes (66%), des apprentis mineurs (51,5%), des  peu diplômés (55% au plus le CAP ou un BEP), d’ex scolaires (59%), entrés en contrat d’apprentissage de 13 à 24 mois (65%) :

Les apprentis du secteur public chiffrent 11 000 nouveaux contrats ; 47% sont employés dans des collectivités locales, 30% dans des établissements publics (enseignement, hospitalier…), et 23% dans les service de l’Etat.

Ces apprentis se différencient du secteur marchand : moins d’hommes, plus de diplômés du supérieur et en préparation nettement plus d’un diplôme du supérieur, plus âgés, et plus ex demandeurs d’emploi.

La forte hausse constatée (+ 2 200 apprentis au regard de 2014) est la conséquence des décisions prises lors de la conférence sociale de juillet 2015 (4 000 apprentis devaient être recrutés dans les services de l’État à partir de septembre 2015 puis 6 000 à partir de septembre 2016); en 2015, les embauches ont surtout augmenté dans les services de l’État, les établissements publics locaux d’enseignement et les établissements publics administratifs (de 700 apprentis à 3 600 apprentis), mais en baisse de 11,5% dans les collectivités territoriales.  

 

28% des contrats d’apprentissage ont fait l’objet d’un abandon ou d’une rupture dans la promotion 2013-2014 (14,5% pour les contrats de moins d’un an, 33 à 38% pour ceux de 13 à 24 mois). 29% des primo-entrants en contrat d’apprentissage ont rompu leur contrat, mais 22% ont réellement quitté la voie de l’apprentissage (pour aborder un nouveau contrat ultérieurement) Les ruptures sont moins fréquentes dans le supérieur.

Plus l’apprenti est jeune et plus le taux de rupture est élevé : 38% pour les moins de 18 ans contre 19% pour les plus de 21 ans (tâtonnement lié à la découverte du marché du travail)  et 38% des contrats des primoentrant.

Le taux d’abandon est également plus élevé lorsque le diplôme préparé est de niveau CAP (30% contre 12% pour les diplômes de l’enseignement supérieur). Les taux de rupture et d’abandon sont particulièrement importants dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration (près de la moitié des contrats sont rompus avant terme). Enfin, plus l’entreprise est petite et plus le taux de rupture est élevé (du simple au double).                  

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La ville de Paris conseille et héberge les talents de demain dans les métiers de la création

A ce jour 13 “pensionnaires” dans les ateliers de Paris créés par la ville de Paris il y a une dizaine d’années (150 créateurs en 10 ans) et installés dans un magasin acheté au styliste Jean-Paul Gautier, un peu comme une villa Médicis des métiers de la création; ce lieu fonctionne comme un incubateur, mais où les réalisations sont présentées en boutique (les pensionnaires sont là en principe pour 2 ans). L’idée est de leur permettre de monter une activité viable qui conforte la place de Paris sur le marché mondial de la création. Se sont ajoutés les ateliers du design (22 postes de travail), et la pépinière du viaduc des arts (5 ateliers)

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La génération « Millennials » est-elle un mythe ?

Méthodologie : 14 000 salariés interrogés en ligne, en janvier 2016, dont 3 552 de moins de 30 ans (les millennials), dans 15 pays

 

Les « Millennials » sont sensiblement plus enthousiastes et motivés que leurs aînés :

Il y a 10 ans, les moins de 30 ans étaient également plus motivés; ces résultats chez les ‘Millennials’ sont davantage le reflet de l’attitude classique des nouveaux entrants sur le marché du travail que celui d’un « effet de génération »

 

Les moins de 30 ans ont également le sentiment qu’en en cas de difficulté, ils peuvent compter sur leurs collègues pour les soutenir (39 vs 28); ils se sentent davantage considérés par leur hiérarchie (35 vs 28), qui se préoccupe notamment de leur formation pour développer leurs compétences (31 vs 21); ils estiment les moyens matériels et l’équipement mis à leur disposition, adaptés (34 vs 25).

 

La perception des challenges à venir est similaire entre les ‘Millennials’ et leurs ainés : le management des talents, l’attention portée aux salariés et la gestion du changement. La diversité, les relations intergénérationnelles ou la digitalisation apparaissent comme de moindre challenges.

L’entreprise idéale est celle qui valorise les efforts de chacun (57 vs 62).

 

Pour la plupart des salariés (les ‘Millennials’ comme les plus de 30 ans), franchise, équité, capacité à tenir ses engagements, écoute sont les principales qualités associées au « manager idéal ». Toutefois les ‘Millennials’ sont plus attentifs au leadership, à la confiance, à la capacité de générer des idées nouvelles et partager son savoir ; Ils attendent un mode de management plus “engageant”.

Leadership, confiance et capacité à générer des nouvelles idées sont nettement plus attendues par les managers que les non managers, particulièrement les managers de moins de 30 ans.

 

En conclusion, l’immersion des moins de 30 ans, dès leur plus jeune âge dans le digital, a probablement façonné leurs comportements, mais pas au point de transformer fondamentalement leur rapport au travail.

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La sensibilisation à l’entrepreneuriat des jeunes, c’est tout autant l’acquisition de compétences

La question se pose de savoir si les actions menées en faveur de l’entrepreneuriat doivent avoir comme seul objectif la création d’activités ou s’il faut considérer d’autres critères de réussite, tels que l’acquisition de compétences liées à l’entrepreneuriat, auquel cas il faut  privilégier le projet et la mise en situation des jeunes….C’est dans cet esprit que les expérimentations soutenues par le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) ont cherché à renouveler les approches pédagogiques de sensibilisation et d’accompagnement des jeunes à l’entrepreneuriat.”

 

Permettre aux élèves de se confronter à des difficultés et de trouver les ressources pour les surmonter, par le biais de projets de mini entreprises, développe des compétences transversales, telles que l’autonomie et l’esprit d’initiative, qu’ils pourront remobiliser dans d’autres contextes. À l’inverse, les effets de l’expérimentation sur l’acquisition de compétences techniques de gestion de projet ou de connaissances du fonctionnement de l’entreprise sont plus limités.

 

Menée de 2009 à 2011 par l’École d’économie de Paris et le Laboratoire d’action contre la pauvreté, l’évaluation de « CréaJeunes » montre que 2 ans après le début de l’expérimentation, la proportion de jeunes ciblés qui ont suivi un accompagnement à la création d’entreprise a augmenté de 39 à 73 %. Or ce programme n’a pas atteint les objectifs d’insertion professionnelle des jeunes et de création d’activités. Les jeunes concernés n’ont pas vu davantage leur situation professionnelle s’améliorer, que ce soit leur capacité à créer et à développer une entreprise, ou les possibilités d’accéder à un autre type d’emploi. 28 mois après le début  de l’expérimentation, 28% des jeunes ciblés n’avaient pas créé leur entreprise par manque de financement, un peu plus de la moitié ont cessé leur activité faute de résultats et 17% car l’activité était trop lourde à gérer.

 

Animé depuis 2000 par l’Association nationale des groupements de créateurs (ANGC), « ces groupements de créateurs » proposent à des jeunes peu qualifiés et résidant dans les quartiers politiques de la ville, de les accompagner dans la création d’activités, qu’il s’agisse d’une association, d’un événement ponctuel ou d’une entreprise. L’objectif est ici « de passer d’une culture de la prise en charge, à une culture du projet où ils sont acteurs de leur parcours d’insertion » (développement de la confiance en soi, prise d’initiative, autonomie et connaissance de soi). La méthodologie de projet proposée permettait aux jeunes d’examiner tous les ressorts de leur projet, depuis l’intention jusqu’à la concrétisation de l’activité. De par les capacités qu’ils développent à repérer leurs forces et leurs faiblesses, l’autonomie décisionnelle et la confiance en leur environnement qu’ils acquièrent à travers la pédagogie de projet, les jeunes parviennent à trouver une situation économique stable et financièrement moins précaire.

 

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42% des consommateurs sont peu ou pas sensibles à l’innovation

L’analyste de Forrester dégage cinq types de consommateurs,  les trois premières étant motivées par le changement.

– 9% des consommateurs français sont en quête perpétuelle d’innovation (les plus aisés et dépensiers, et les plus exigeants)

27% n’adoptent les nouveaux services et technologies que lorsqu’ils commencent à être largement diffusés. Leur principale motivation ? Se simplifier la vie.

22% se renseignent régulièrement sur les nouveautés et les adoptent fortement (à la recherche de détails techniques sur internet).

Enfin 42% sont peu (15%) ou pas sensibles (27%) à l’innovation, une attitude qui touche toutes les classes d’âge, mais concerne plutôt des femmes (60 %), dont une majorité de mères de famille.

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les coopératives réunissent 26 millions de sociétaires et 1,2 million de salariés

Les coopératives réunissent 26 millions de sociétaires (+6% par rapport à 2012), 22 517 entreprises coopératives, 1 217 466 salariés, soit 5,1% de l’emploi salarié, contre 4,2% en 2008 (+ 0,3% par rapport à 2012) et un chiffre d’affaires de 306,9Md€ (260Md en 2008).

Parmi celles-ci, nombreuses sont des références sur leur marché et leur secteur d’activité : 5 groupes coopératifs dans le top 15 des entreprises françaises de l’agro-alimentaire, 2 groupes coopératifs dans le top 6 des entreprises françaises de distribution, 3 groupes coopératifs dans le top 5 des banques françaises. Les coopératives du top 100 détiennent 320 marques. Parmi les 100 plus grandes coopératives, 73% sont en province dans 53 département différents. Le rapport détaille ensuite les différents secteurs d’activité des coopératives.   Dans le monde, on dénombre 1 million de coopératives dont 80 000 firmes multinationales, 100 millions de salariés et 1Md de sociétaires; la France compte parmi les leaders mondiaux avec 23 coopératives présentes dans le Top 300. Selon un classement de l’ONU des 10 pays les plus coopératifs en avril 2014, la France est au 2éme rang (1er en nombre de membres, 3éme en termes de chiffre d’affaires au regard du PIB, 4éme en termes d’emploi),

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Les entreprises les plus digitalisées sont les plus en développement

Méthodologie : échantillon de 701 entreprises de 10 à 4999 salariés, interrogé par téléphone (système Cati) en mai

 

La transition numérique est une ambition définie et explicite pour 52% des répondants, repose surtout sur les initiatives individuelles des collaborateurs/directeurs/managers pour 33%, est inexistante pour 14%. 54% y ont une équipe dédiée (30% une équipe en relais avec d’autres départements de l’entreprise, alors que14% sont sans relais).

En définitive, 28% ont une stratégie digitale pilotée par la direction disposant d’une équipe dédiée (entreprises de plus de 50 salariés et secteur commerce), 58% une stratégie digitale non portée par la direction ou manquant de moyens humains et 14% aucune stratégie (surtout des 10-19 salariés des services aux particuliers, et du bâtiment).  

 

Les techniques de prospection commerciale utilisées sont pour les plus fréquents le référencement Internet payant ou gratuit sur les moteurs de recherche /les annuaires (54%), les médias sociaux (33%), la publicité via affichage, bannières sur sites internet (31%), des campagnes d’emailing, SMS (29%). 19% ont un site de vente en ligne / e-commerce, 10% un site de vente en ligne optimisé pour smartphone, 8% une application de vente sur smartphone ou tablette.

En conclusion, une majorité d’entreprises ont amorcé leur transition numérique, mais restent à la traîne sur le plan stratégie ou usages numériques.  

 

L’impact constaté est favorable aux entreprises qui ont stratégies et pratiques digitales : 51% ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires en 2015 (vs 38% pour l’ensemble des entreprises); 69% l’escomptent pour 2016 (vs 45); 50% prévoient des recrutements en 2016 (vs 36). De façon plus développée les bénéfices de la transaction numérique en termes marketing et commercial sont :

Les entreprises les plus digitales sont 41% à croitre en 2015 et le prévoir en 2016, contre 24% en moyenne et 11% pour les réticentes.

 

Les freins qui font obstacle à la transition numérique des processus marketing et commerciaux sont les coûts (59%), les risques sécurité (42%), le manque de compétence en interne (36%), l’incertitude réglementaire (34%), la résistance des collaborateurs (29%), le manque de communication interne ‘29%), la résistance au changement des clients (25%), le manque de volonté managériale (23%), l’absence d’une offre adaptées sur le marché (22%).

En résumé, 55% parlent de risques, 41% de résistance aux changements, 37% de manque de communication. 30% estiment qu’un accompagnement est nécessaire pour faciliter l’appropriation des outils digitaux par les collaborateurs, 26% pour faciliter les changements dans l’organisation interne et les méthodes de travail et 21% pour définir les objectifs et la stratégie de transition numérique  

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Quelques maigres données sur les entrepreneurs des quartiers

Méthodologie : 76 735 entreprises (base de données Altares) sont ici analysés, dont certaines sont des établissements de grands groupes ou de sociétés dont le siège est situé hors de la ZUS; 44 732 étaient présentes entre 2007 et 2013). Les données sont donc limitées aux disponibilités d’Altares, qui connaît plutôt mal les TPE. D’autres données sur le profil des entrepreneurs sont issues de l’enquête Adive 2010 et celle de BPILa et Terra Nova en 2016 portant sur 2010-2016; cette dernière enquête a interrogé par téléphone 400 entrepreneurs en mai (sans savoir si’ls sont ou non autoentrepreneurs); 39% sont localisés dans le bâtiment et les transports, 29% dans le commerce et les HCR, 16% dans les services aux entreprises et 16% dans les services aux particuliers; la majorité serait le fait de TPE ? Rappelons que la présence d’une entreprise dans une ZUS peut être due à la possibilité d’accéder à un foncier moins onéreux, à des aides spécifiques, parfois à des d’effets d’aubaines; de même, les entrepreneurs résidant dans une ZUS peuvent créer leur entreprise en dehors de la ZUS.  

 

420 000 établissements appartenant à près de 286 000 unités légales (dont 110 000 à 145 000 sociétés) ont exercé leur activité entre 2007 et 2013 dans “les quartiers” (751 ZUS dont 157 en Île-de-France).

Parmi leurs 4,7 millions d’habitants (18,6% sont issus d’études supérieures vs 35,2% en France; 39% ont un niveau inférieur au BEP-CAP vs 20)), les entrepreneurs représentent 5% des actifs (à comparer à 10% dans des quartiers d’unités urbaines de taille similaire).

Les TPE y sont sous-représentés (75% des unités légales vs 98% en France), alors que les 10-250 salariés y sont 10%; mais 15% y sont de taille inconnue (dans la base Altares). Si les services aux entreprises y sont proches (33% vs 35) tout comme l’industrie (5%), les services aux particuliers y sont plus rares (8% vs 25), le BTP y est plus fréquent (20% vs14), tout comme le commerce (21% 15) et les transports (4% vs 2).  

 

Profil des entrepreneurs Les entrepreneurs des quartiers seraient plus jeunes (53% moins de 40 ans vs 33),  inscrits dans le digital; 78% sont des hommes (les femmes auraient tendance à diminuer); les 15-24 ans actifs sont bien plus nombreux :14,5% vs 9,7, mais 17% pour les femmes (notamment dans les services aux particuliers) et 10% pour les hommes; 73% y auraient le  niveau bac; les femmes y sont presque aussi diplômées que celles qui résident dans des quartiers hors ZUS.

53% habitent dans le quartier (6% ont aussi habité dans le quartier) 69% des créateurs étaient salariés au moment de la création  ; 48% ont créé dans le même secteur d’activité. 9 nouveaux entrepreneurs sur 10 ont eu recours à leurs ressources personnelles et à la « love money » (cercle familial, amical) avec un investissement initial compris entre 5 et 30K€ , 23% à un emprunt bancaire, 3% à des prêts d’honneur. BPI est intervenu pendant cette période auprès de 8 700 entreprises (455M€), 700 (170M€) pour des aides à l’innovation, 130 pour des fonds propres (216M€), 3 300 pour des garanties (900M€), 620 prêts sans garantie (316M€); 600 pour le CICE (30M€) et 330 pour un cofinancement (470M€), soit 14 000 entreprises (109 000 emplois concernés et 4,4Md€).  

 

43% positionnent l’accès aux financements comme leur 1re difficulté (ce sont les plus de 10 salariés et au-delà qui font état de davantage de difficultés): la seconde consiste en retard de paiement (37%); le manque de débouchés commerciaux est mentionné en 3éme position (26%). Les freins à l’entrepreneuriat dans les quartiers : le frein psychologique,  le fait se projeter au-delà d’une zone géographique restreinte au quartier, l’acquisition des compétences de création et gestion des entreprises, avec des parcours non linéaires.

 

Entre 53 et 58% des entrepreneurs interrogés estiment que les priorités de l’accompagnement sont l’accès au financement,  l’accès à l’information ,aux marchés publics, le soutien d’expert bénévole, la mise en réseau. Les associations (notamment les 4 réseaux structurés d’aide à la création d’entreprises, que sont l’Adie, France Active, Réseau Entreprendre, Boutiques de Gestion) sont les ferments de la création, appuyés par des associations de quartier; mais la pérennité de leur modèle économique constitue un défi de taille pour les années à venir. Un maillon manquant est l’accompagnement de la croissance.

 

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guides

“RECUEIL DES BONNES PRATIQUES DU NUMÉRIQUE DANS L’ARTISANAT”, DGE, CMA, ISM, INMA, mai

“Comment régler mes dépenses en voyage à l’étranger ?”, mini-guide bancaire, Fédération bancaire Française, N°7, août

“AMÉLIORER SA PERFORMANCE GRÂCE AUX TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES : guide méthodologique”, DGE, juillet

“Guide pratique université et entrepreneuriat étudiant”, CPU, juillet

” Livret fiscal du créateur d’entreprise, généralités”,  Direction Générale des Finances Publiques, non daté

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