Archives mensuelles : mai 2016

En Ile-de-France, la croissance de l’emploi a été portée par les services aux entreprises

L’emploi salarié francilien progresse au 4éme trimestre 2015 (+ 0,2% par rapport au trimestre précédent, soit 7 550 emplois supplémentaires), comme au niveau national, mais davantage qu”en province en évolution annuelle (+ 0,8%, soit 30 800 emplois supplémentaires contre + 0,6 % en France métropolitaine). Cette dynamique de l’emploi salarié bénéficie surtout à Paris et à la Seine-Saint-Denis (+ 1,2%), et au Val-d’Oise (+ 1%).

Au 4éme trimestre 2015, les effectifs du secteur de l’intérim ont progressé de 1,7% soit 1 500  emplois en plus qu’au 3éme trimestre , mais moins qu’au niveau national (+ 3,2%). En un an, ce secteur a gagné plus de 5 900 postes (+ 7,1%) dans la région.  

 

En Ile-de-France, le secteur tertiaire marchand hors intérim (80% de l’emploi salarié marchand total de la région) a créé environ   6 000 postes supplémentaires au 4éme trimestre 2015 (+ 0,2%)  et environ 27 300 en un an (+ 1,1%), principalement dans les services aux entreprises (+ 1,7%, avec 15 500 emplois supplémentaires en un an),  dans les HCR (4 100 emplois en plus,  + 1,4% en un an), les transports (+ 1,3%, en hausse de 4 600 emplois en un an).et le commerce avec 2 500 emplois ce 4éme trimestre (+ 0,4%), ce qui porte les créations annuelles dans ce secteur aux alentours de 7 000 (+ 1%). En revanche, l’emploi francilien recule légèrement dans la construction au 4éme trimestre 2015 (- 0,1%) et -1,1% en un an, (2 800 emplois perdus), tout comme dans l’industrie avec 6 800 emplois supprimés en un an (- 1,5%), dont 2 000 au 4éme trimestre 2015 (- 0,5% par rapport au 3éme trimestre).  

 

En février 2016, 963 640 demandeurs inscrits à Pôle emploi sont disponibles pour occuper un emploi : 681 570 (71%) n’ont pas du tout travaillé.  Alors que le mouvement de baisse se confirme pour les jeunes (- 4,6% sur les six derniers mois), la situation ne s’améliore pas pour les seniors (+ 3,3%). La dégradation est plus prononcée pour les femmes que pour les hommes (+ 1,2% contre + 0,5% depuis août 2015).

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Les défaillances d’entreprise sont en forte baisse

Les défaillances ont chuté de 10% entre le 1er trimestre 2015 et le 1er trimestre 2015; cette baisse est importante en ce qui concerne les emplois menacés (-14,2%), dans les sauvegardes (-21,3%), par ailleurs très peu nombreuses (350 en 2016), mais proche pour les règlements judiciaires (-9,2%) et les liquidations directes (-10,1%). Au regard des 1ers trimestres depuis 2012, 2015 avait été une mauvaise année, mais 2016 est proche des années 2012 à 2014 pour les liquidations et les règlements judiciaires.

  Les baisses se situent dans toutes les tranches de taille d’entreprises, à l’exception des 1 et 2 salariés (+3,3%), fait important à noter :
Les baisses se situent aussi en proximité  quelque soit l’ancienneté de l’entreprise; rappelons que les 3/4 des défaillances sont le fait d’entreprises d’au plus 10 ans d’ancienneté:
Les activités de la restauration, du commerce de détail et du bâtiment concentrant  la moitié des défaillances, sont bien orientées ce premier trimestre (-11% après les hausses de 9% en 2015 T1 et de 2% en 2014 T1), avec -16% pour le bâtiment, -8% pour le commerce (notamment de gros et courtage -20,7%), et -8,2% pour les HCR; les baisses sont aussi importantes dans les services scientifiques et techniques aux entreprises (-16,9%), l’industrie hors agro-alimentaire (-13,4%), les services aux particuliers (-13,8%). et l’immobilier (-8%). Les défaillances sont par contre en hausse dans les activités informatiques (+11,5%).   Quasiment toutes les régions passent au vert, mais le découpage des régions a changé amortissant les risques et mutualisant les forces des anciens territoires. Si nous observons les anciennes régions, les scores les plus favorables sont en Poitou-Charentes (-30,8%), Lorraine (-17,5), Pays de La Loire (-16,4), Languedoc-Roussillon (-15,9). Les situations les moins bonnes sont localisées en Champagne-Ardenne (+1,6%), en en haute-Normandie (+0,7), en Bourgogne (-2,6) et en Île-de-France (+4,4).   La Banque de France publie aussi une même type d’analyse plus succinct : voir “Les défaillances d’entreprises en France”, Stat info, mai

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