Archives mensuelles : février 2016

3 539 733 entreprises en France fin 2012 ; les PME sont pour près de la moitié des filiales ; les ETI et grandes entreprises sont à 90% des filiales

Fin 2012, la France compte 3 559 733 entreprises selon la nomenclature LME (regroupement des filiales avec la société mère) et 3 510 023 unités légales ; si l’on exclue les activités financières et d’assurance (disponibilités des données plus rares), les entreprises sont au nombre de 3 510 722 et de  3 709 023 unités légales :

 

Micro entreprises (de 0 à 9 personnes) dont les AE

PME                     (de 10 à 249 personnes)

ETI (de 250 à 4 999 personnes)

Grandes entreprises (5000 personnes et plus)

Total

entreprises y compris les activités financières et d’assurance

nombre d’entreprises

3 416 182

138 082

5 226

243

3 559 733

Effectif salarié en milliers

2 815

4 179

3 404

4 458

14 857

Effectif salarié ETP

2 468

3 716

3 119

4 094

13 397

Nombre d’unités légales

3 442 846

249 443

51 541

28 528

3 772 358

% d’entreprises avec filiales

0,8

44,6

90,0

99,1

 

entreprises non compris les activités financières et d’assurance

nombre d’entreprises

3 369 049

136 444

5 012

217

3 510 722

Effectif salarié en milliers

2 777

4 138

3 310

3 831

14 055

Effectif salarié ETP

2 433

3 678

3 030

3030

12 644

Nombre d’unités légales

3 393 602

245 941

50 400

19 080

3 709 023

CA en Md€

546

815

1 074

1 396

3 831

CA à l’export en Md€

18

81

204

330

632

71% des microentreprises n’ont aucun salarié, 14 % n’en ont qu’un, qui peut être le gérant, et seulement 15% en ont deux ou plus ; de par la nature de leurs activités, elles s’adressent largement à un marché de proximité.

Les PME comptent en moyenne une trentaine de salariés, 60% ont moins de 20 salariés et 12% atteignent ou dépassent 50 salariés. 4% sont sous le contrôle de groupes étrangers.

Les ETI se distinguent des autres catégories d’entreprise par leur orientation industrielle et le poids des implantations étrangères ; 32% des salariés des ETI travaillent dans l’Industrie contre 18% des salariés des autres catégories. 1 310 (soit 26%) sont sous le contrôle de groupes étrangers et emploient 959 000 salariés (29% des salariés des ETI). Parmi les ETI à contrôle français, 2 400 ne sont implantées que sur le territoire national, et 1 300 sont des multinationales.

 

En 2014, le nombre d’entreprises exportatrices, toutes tailles confondues, est en légère hausse (+ 0,5%, après + 1,2% en 2013), pour atteindre un total de 121 500 opérateurs, mais s’accompagne d’une stabilisation des exportations ; Le nombre de PME exportatrice s’élève désormais à 116 500 (96% de l’ensemble des entreprises exportatrices). Chaque année, un quart des entreprises sans activité à l’exportation l’année précédente s’engage à l’international, tandis qu’un quart des entreprises en sort. L’Union européenne constitue un marché de proximité qui absorbe les deux tiers de leurs ventes.

 

Les PME demeurent le principal fournisseur des collectivités territoriales, avec 65% de leurs contrats notifiés et près de 40% des montants attribués dans l’année, mais le montant total de leurs contrats ne correspond qu’au cinquième des achats publics de ces acheteurs dans l’année.

 

En matière de financement et de rentabilité fin 2014, les capitaux propres représentent un peu plus de 42% des ressources mobilisées par les PME, tant en propre (amortissements et provisions), qu’auprès de leurs actionnaires ou de leurs prêteurs ; près des deux tiers ont dégagé un résultat supérieur à celui de 2013, et plus de 8 sur 10 un résultat positif.

La hausse des capitaux propres s’opère par incorporation aux réserves de la fraction du résultat de l’année antérieure non affectée aux actionnaires. Plus de la moitié de cet apport en fonds propres est incorporée aux réserves disponibles, qui contribuent à la hausse de 6,4% des capitaux propres.

Les concours bancaires courants et le crédit-bail représentent entre 2004 et 2014, près des deux tiers de l’endettement financier contracté par les PME exerçant leur activité en France (68% en 2008 contre 63 fin 2014).

SOMMAIRE

Les types de contrat de travail hors CDI utilisés dans les entreprises de 5 salariés au plus

Méthodologie : échantillon de 305 dirigeants d’entreprises de 0 à 5 salariés (76% sans salarié, 17% 1 ou 2 et 7% de 3 à 5), dont 79% en Ile-de-France, dans des entreprises surtout de plus de 5 ans (70%, 17% de moins de 3 ans et 13% de 3 à 5 ans), interrogés par téléphone entre le 4 et le 13 janvier avec des marges d’incertitude de 5 à 6 points.

Prudence donc dans l’utilisation d’un sondage avec peu d’interrogés et très spécifique à l’Ile de France

 

19% ont un CDI (1 ou 2 14%, 3 et plus 5%) ; en 2015, 30% ont eu recours à d’autres contrats de travail que le CDI (ci-après en pluri réponse pour le détail des types de contrat) : 

– 19% à des contrats de courte durée : de type CDD (12% un CDD classique, 9% un temps partiel ou intermittent, 3%  un contrat saisonnier),  et 5% de l’intérim

– 12% à des contrats relatifs à la formation (10% stage, 4% apprentissage, 1% autre forme d’alternance)

– 8% freelance ou autoentrepreneur

 

La situation par tranche de taille montre le type de recours, y compris pour les sans salarié au moment de l’enquête (dont 22% ont utilisé ces contrats) ; le recours aux contrats hors CDI est d’autant plus fréquent que l’entreprise a de salarié :

 

au moins un contrat hors CDI

dont courte durée

Dont contrat formation

Freelance, autoentrepreneur

Aucun

Moyenne

30

19

12

8

70

0 salarié

22

12

8

7

78

1-2 salariés

50

34

21

10

50

3-5 salariés

66

52

32

7

34

25% ont l’intention d’embaucher en 2016, dont 5% en CDI, 19% en contrat court et 11% en contrat formation :

 

CDI

Contrats courts

dont CDD

dont saisonnier

dont temps partiel

dont travail intermittent

Intérim

contrat formation

Freelance AE

Aucun

Moyenne

5

19

8

5

5

1

3

11

7

75

0 salarié

5

13

5

3

4

1

3

10

8

79

1-2 salariés

7

39

18

10

9

2

3

10

4

64

3-5 salariés

7

25

12

3

4

6

9

18

7

57

Les niveaux d‘expérience recherché (pluri-réponse) visent des temps d’expérience plutôt courts : 55% des jeunes diplômés ou étudiants, 49% des moins de 2 ans d’expérience et 58% de 2 à 5 ans, et moins, 27 à 30% plus de 5 ans d’expérience.

 

Le recrutement est avant tout conditionné par la hausse de l’activité (63 à 69% selon la taille) et peu en fonction du besoin de compétences (de 14 à 23%) ou selon l’opportunité de candidat rencontré (14 à 20%).

 

Le niveau de confiance pour l’activité de l’entreprise au 1er trimestre 2016 est de 48% (45 pour les sans salarié, 56 pour les 1 et 2 et 62% pour les 3-5 salariés). 45% prévoient de croitre en termes de CA et 20% de décroitre (9% pour les 3-5 salariés).

 

Les principaux freins à l’embauche sont liés aux charges de travail dont le niveau d’activité et les couts (61 à 68%), moins aux démarches administratives (47%) ou à la difficulté de trouver les profils adaptés :

 

Incertitude sur l’avenir

Coûts trop élevés

Volume de travail insuffisant

Démarches administratives

Volonté de ne pas croitre en effectif

Trouver le profil adapté

Manque de temps

Mauvaise expériences passées

Moyenne

68

62

61

47

40

35

29

27

0 salarié

69

63

64

51

42

31

28

26

1-2 salariés

64

59

50

34

36

47

36

30

3-5 salariés

61

65

54

30

32

55

26

29

5 mesures sont proposées pour simplifier le droit du travail, sans grands écarts selon les tailles d’entreprise : assouplir les règles sur le temps de travail (77%), simplifier les procédures de licenciement (71%), permettre davantage de spécificités par branche professionnelle (61%), créer un contrat unique aux droits progressifs (59%), prévoir de déroger au Smic dans certains cas (50%)

SOMMAIRE

Une très forte majorité de dirigeant n’envisagent pas de couverture chômage, estimant pouvoir retrouver un emploi rapidement ; d’ailleurs seulement 10% d’entre eux auraient connu une situation de chômage au cours des 5 dernières années

Méthodologie : sondage réalisé entre le 1er et le 18 septembre 2015 par téléphone auprès de 401 dirigeants d’entreprises de 0 à 20 salariés, puis, dans un second temps, auprès d’un échantillon complémentaire de 53 dirigeants d’entreprises de 0 à 20 salariés, actuellement au chômage ou l’ayant été au moins une fois durant ces cinq dernières années.

L’élément nouveau est l’observation du chômage des dirigeants d’entreprise ; quelle crédibilité accorder dans la mesure où l’on ne situe pas l’importance des nouveaux dirigeants, dont la moitié cesse dans les 5 ans ?

 

52% des dirigeants se disent pessimistes et redoutent la précarité financière ,notamment les chefs d’entreprises veufs, séparés, divorcés ou célibataires, puis le manque de visibilité pour l’avenir et une éventuelle reconversion difficile à envisager, notamment dans le BTP et le commerce.

 

10 % des chefs d’entreprise ont déjà connu une situation de chômage au cours de leur carrière en tant que dirigeant ; parmi eux, 53% ont pu retrouver un emploi en moins de 3 mois et 64% en moins de 6 mois, ce qui expliquerait que 73% d’entre eux estiment que le chômage n’est pas une préoccupation majeure.

 

83% de  ceux qui ont connu une période de chômage, n’ont pas bénéficié d’allocation, là encore une réalité qui ne semble pas les inquiéter ceux qui n’ont pas encore connu cette situation ; mais l’estimation du niveau d’allocation reste par ailleurs très floue

 

Pour ces 83%, retrouver une activité rapidement était primordial pour continuer à vivre normalement ; dans cette situation, 56% ont fait le choix d’une activité salariée, sans statut de dirigeant, 2% come freelance ou autoentrepreneur, ce qui laisserait supposer que les 42% restant aurait à nouveau repris une activité de chef d’entreprise, salarié ou non (mais le texte ne l’exprime pas explicitement); toutefois, quand ils ont la possibilité d’étendre leur période de chômage, ils reviennent plus massivement vers une activité salariée en tant que dirigeant ; 33% ont fait ce choix quand leur période de chômage dure entre 1 et 2 ans, contre 13% pour moins de trois mois de chômage.

 

En ce qui concerne les chefs d’entreprise non concernés par une situation de chômage, 78% estiment pouvoir retrouver un emploi dans les 6 mois, dont 34% comme salarié, 12% come autoentrepreneur ou freelance, et 44% comme chef d’entreprise (ce dernier point n’est pas précisé dans le texte)

 

86% des chefs d’entreprise sont conscients qu’ils ne seront pas couverts, cependant ils ne prennent aucune disposition pour prévenir ce risque ; 3% ont prévu une assurance privée pour palier une situation de chômage.

SOMMAIRE

Les e-commerçants ont connu une forte progression de leur chiffre d’affaires et ont embauché en 2015 ; noter que plus de la moitié vendent en BtoB et à l’international

Méthodologie : enquête menée pour la 9ème année consécutive sur plus de 2 500 e-commerçants du 16 novembre 2015 au 24 décembre 2015, 495 répondants dont 402 en France.

 Avec une progression du chiffre d’affaires de 14% en France en 2015 (11,5% en 2014), plus forte qu’aux Etats-Unis (+12%), la part du marché d’Internet sur l’ensemble des ventes représente 8%, se rapprochant ainsi de la tendance du géant américain (10% de part de marché). Facteur important, ce marché est de plus en plus fortement tiré par les TPE/ PME.

Le e-Commerce est une activité de plus en plus rentable en 2015 pour 40% marchands (+10 points par rapport à 2014), 75% étant rentables ou à l’équilibre. 

Selon la Direction Générale du Trésor, 12% des PME en France exportent, alors que 55% des e-commerçants vendent à l’international.  Ils exportent principalement dans les pays frontaliers comme la Belgique (73%), l’Espagne (39%), le Royaume-Uni (36%), l’Allemagne (35%) et dans les autres pays de l’Union Européenne (47%).   

13% des e-commerçants ont embauché en 2015 (7% en 2014) ; en 2016, 21% des sites marchands prévoient des recrutements. 

53% vendent aux professionnels (49% en 2014) : 8% ont un site dédié à la vente aux professionnels et 45% vendent à la fois en BtoB et en BtoC (40% en 2014). 

75% des sites marchands ont généré des ventes hors ligne, avec une progression de 12 points par rapport à 2014 ; 63% des propriétaires de boutiques et de sites marchands bénéficient d’un impact positif de leur site marchand vers leur point de vente. 

83% des sites e-Commerce utilisent les réseaux sociaux dans un but professionnel, avec près de la totalité sur Facebook (92%), loin devant Google+ et Twitter (27%), tandis qu’Instagram fait son entrée au classement avec déjà 5% d’utilisateurs). 29% des e-commerçants vendent sur les places de marché (26% en 2014) dont 86% vendent sous leur propre marque/enseigne. 

Pour satisfaire les nouvelles attentes des consommateurs, les e-commerçants continuent à adopter massivement le mobile (82% en 2015, 72% en 2014), 78% enregistrant au moins une vente sur mobile (71% en 2014). 

28% des e-commerçants sont des commerçants de proximité (25% en 2014) ; la part des pure-players reste stable à 40%, portée par le dynamisme de l’entreprenariat.  

Les e-commerçants sont toujours majoritairement installés dans les communes de moins de 20 000 habitants (stable à 56%).

Les femmes y sont 36%.

Les 35-49 ans (43%), sont suivis par les 50-64 ans (35%) puis par les 25-34 ans (16%).

Quant aux motivations pour créer son site e-Commerce, élargir sa zone de chalandise et améliorer sa visibilité (46% chacun) sont les deux principales motivations des e-commerçants, avant même l’augmentation du chiffre d’affaires. 

Au contraire, les freins auxquels pensent les e-commerçants avant de se lancer dans le e-Commerce sont le manque de compétences (32%) et de temps (27%) : les coûts et les délais pour atteindre la rentabilité ne sont plus les freins principaux.

SOMMAIRE

32% des Français ont été ou sont concernés par la création/reprise d’entreprise ; au moment de l’enquête, 21% ont l’intention de le faire et 7% sont en cours de démarches

Enquête réalisée par TMO Régions, basé sur un modèle québécois, auprès de 1 700 répondants. Le panel global est constitué de 2 échantillons interrogés en ligne entre le 17 et le 22 décembre 2015 puis entre le 4 et le 11 janvier 2016,

Un premier échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population résidente en France de 18 ans et plus selon la méthode des quotas (sexe, âge et CSP par grande région)

Un sur-échantillon de 700 personnes « cibles » : 100 dirigeants d’entreprise / 100 porteurs de projet / 200 intentionnistes / 300 demandeurs d’emploi, selon la méthode des quotas (sexe, âge et CSP par grande région)

Manifestement les critères de choix de construction de l’indice ont besoin d’être davantage analysé et précisé. 

 

Ø  La culture entrepreneuriale : 46% des Français jugent que la carrière la plus intéressante est celle d’indépendant ; les valeurs entrepreneuriales l’emportent sur celles qui sont associées au projet de vie :

“valeurs entrepreneuriales”

 

Autonomie dans

le travail

Etre son propre chef

Participer au projet de début à la fin

Avoir des responsabilités

Mise en œuvre   de sa créativité

Relever des défis

Prendre des risques

 

72

65

67

67

64

61

47

 

“projet de vie”

   

Rémunération selon  engagement

Gagner beaucoup d’argent

Réaliser ses rêves

 perspective de carrière

Sécurité de l’emploi

Reconnaissance sociale

Avoir du pouvoir

 

69

55

61

56

55

48

43

 

Les valeurs projetées sur les entrepreneurs par les non entrepreneurs sont identiques aux réponses des entrepreneurs sur eux-mêmes ; elles sont sur évaluées de quelques points par les français.

46% des Français jugent que la carrière la plus intéressante est celle d’indépendant (25% travailler à son compte et 21% avoir sa propre entreprise), alors que 34% estiment que c’est le fait d’être salarié dans le secteur privé (21% une grande entreprise et 13% une PME) ou 20% dans la fonction publique.

Noter que les entrepreneurs ne sont que 54% à privilégier le fait d’être indépendant.

 

Les français qui n’envisagent pas de devenir indépendant privilégient plus la fonction publique (24%) que les entrepreneurs (9%) et que les français inscrits dans une dynamique entrepreneuriale (13%). Le salariat dans le secteur privé est perçu de façon proche par tous comme la carrière la plus intéressante (entrepreneurs 37%, français non-inscrits dans une dynamique entrepreneuriale 33%, français inscrits dans une dynamique entrepreneuriale  31%)

 

Ø  L’indice entrepreneurial : 32% des Français sont concernés par l’entrepreneuriat (intention, démarches en cours+ en activité et a cessé une entreprise) ; les très concernés sont 20%.

 

Intention de créer

reprendre

Démarches

 en cours

Entrepreneur

en activité

Fermeture

Sous-total

Pas

concerné

Un seul choix

12

4

10

6

32

68

Plusieurs choix de réponse

21

7

10

14

52

68

Les 32% concernés (un seul choix de situation) sont plus souvent :

des hommes (38% contre 27 pour les femmes),

des moins de 50 ans (36% les moins de 30 ans, 44% les 30-49 ans, 25% les 50-64 ans et 13% les 65 ans et plus)

– des actifs occupés (44%, dont 46% les salariés du privé et 22% ceux du public), moins des demandeurs d’emploi (25%, dont 28% les non indemnisés et 23% les indemnisés) et encore moins des inactifs (18%, dont 26% les étudiants et 15% les retraités)

des diplômés de l’enseignement supérieur (42%), contre 31% pour les CAP/BEP/bac techno et pro, et 33% pour les « sans diplôme »

Si  l’on observe cette les multi situations (un même répondant peut avoir cessé une entreprise et avoir l’intention de créer à nouveau), il est intéressant de noter que les intentions de créer ou reprendre augmentent nettement (de 12 à 21%), sans doute notamment du fait de ceux qui ont cessé et qui souhaitent à nouveau créer ou reprendre, voire de chefs d’entreprise en exercice qui souhaitent créer une autre entreprise par exemple ; idem pour les démarches en cours.

 

Le profil change pour partie en ce qui concerne les seules intentions (21%) :

-Les hommes sont toujours plus demandeurs (25% contre 17 pour les femmes)

– Mais on constate des modifications selon les tranches d’âge, avec une proximité dans les tranches d’âge de moins de 50 ans, alors que les jeunes étaient plus nombreux dans l’analyse précédente

 

Ø  Les freins différent selon la situation des personnes n’ayant pas l’intention de créer ou reprendre: sont observés ici les freins pour les moins de 30 ans, et pour les demandeurs d’emploi

Les jeunes sont 45% à ne pas y avoir songé, contre 24% pour les demandeurs d’emploi, ces derniers craignant plus souvent l’échec, l’investissement top lourd, marqué par ailleurs par de exemples peu motivants de l’entourage (expérience oblige) :

 

N’y a pas songé

Peur de l’échec

Démarches adm trop complexes

Investis-sement trop lourd

Manque de compétence

Primat salariat sécurité emploi

Temps travail trop important

Exemple peu motivant dans entourage

Moins de 30 ans

45

25

25

25

26

14

11

1

Demandeurs d’emploi

24

34

25

38

25

16

7

13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31% n’ont jamais songé à la création/reprise d’entreprise

Les femmes y sont plus nombreuses (33% contre 28 pour les hommes) ; même chose pour les 50-64ans (38% et 59% pour les 65 ans et plus)  alors que les moins de 30 ans sont dans la moyenne (27%) ; noter que les 30-49 ans y sont beaucoup moins nombreux (15%) à ne pas y avoir songé.

Les sans diplôme sont les plus nombreux à ne pas y avoir pensé (40%), les CAP à bac 30 à 33%, alors que les diplômés de l’enseignement supérieur sont nettement moins nombreux (21%).

Par contre les chômeurs non indemnisés sont nombreux à y avoir pensé, alors que les inactifs sont 51% à ne jamais y avoir pensé.

SOMMAIRE

Les Français, tout comme les dirigeants d’entreprise croient en l’avenir du statut d’indépendants/d’autoentrepreneurs ; d’ailleurs 1/3 des Français envisagent ce statut pour leur avenir professionnel (dont 18% en alternance avec le salariat)

Un échantillon de 1021 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interviewes auto administrés en ligne sur système CAWI,  réalisées les 6 et 7 janvier 2016 et un échantillon de 406 dirigeants d’entreprise de zéro salarié et plus, interrogés par téléphone.

Que penser des résultats en décalage avec les années précédentes ? Qualité du sondage, modalités propres au sondage, le fait de l’interrogation par sondage ? L’influence forte du contexte ?…A recouper avec le sondage APCE

 

Ø  L’opinion des Français en 2016 sur le fait de créer/reprendre un entreprise (AE compris), avec 3 questions se recoupant :

-37% des Français auraient envie personnellement de créer ou reprendre une entreprise ou de se mettre à leur compte (9% certainement, 28% probablement), 31% probablement pas et 31% certainement pas ; c’est le chiffre d’envie le plus élevé depuis 2000 :

 

2016

2015

2014

2013

2012

2010

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2000

En %

37

25

31

30

27

25

31

29

21

20

25

23

27

31

29

-Une autre question, recoupant la précédente, posée aux seules personnes en activité: « Vous personnellement, comment imaginez-vous la suite de votre carrière professionnelle ? »

15% ont répondu en tant qu’indépendant/autoentrepreneur uniquement (intégrant pour partie ceux en activité comme chef d’entreprise), 18% en alternant période de salariat et de travail indépendant et 66% en tant que salarié uniquement.

-Autre question, posée cette fois à l’ensemble des Français : « Quelle forme d’activité sera, d’après vous, amenée à se développer dans les années à venir? »  66% plutôt le statut d’indépendant/d’autoentrepreneur, 32% plutôt le salariat

 

L’envie de créer/reprendre ou se mettre à son compte (moyenne de 37%), concerne autant les femmes que les hommes (en net décalage avec de nombreuses enquêtes), mais davantage les plus jeunes et les CSP+ (net décalage dans la plupart des enquêtes en ce qui concerne les ouvriers):

Tranche d’âge

CSP

18-24 ans

25-34 ans

35-49 ans

50 ans et +

cadres

Prof interm

Employés

Ouvriers

Inactifs

Dont retraités

55%

56

43

23

49

42

38

49

25

18

Parmi les 37% qui auraient envie de créer, 17% le feraient en 2016 et 17% en 2017 et 65% au-delà de 2 ans.

 

Le type d’activité envisagé par l’ensemble des Français est fort diversifié (plusieurs réponses possible), mais assez peu en phase avec les entreprises existantes :

Maison d’hôte

commerce de proximité

expert

Artiste

Paysagiste jardinier

entrepreneur du web

Créateur de bijoux, vêtements

Food truck urbain

artisan du bâtiment

Bloggeur star

Déjà à son compte

Autres

40

27

23

23

17

17

16

16

14

8

4

20

53% envisageraient de poursuivre dans leur domaine de compétences, ce qui n’est guère en phase avec les envies.

 

41% des Français envisageraient de créer seul, 24% avec leur conjoint, 16% avec un membre de leur famille, 15% avec des amis, 14% avec « un collaborateur ou un ancien collaborateur ».

Noter que 31% des français disent « avoir changé de vie », dont 12% plusieurs fois ; 37% l’envisageraient.

 

L’évolution favorable du nombre de travailleurs indépendants est perçue comme une opportunité d’épanouissement professionnel pour les indépendants (90%), comme un atout pour la croissance économique Française (86%), comme positive pour l’emploi, notamment des jeunes (86%), comme innovante (85%). De ces faits, les Français en grande majorité estiment utile d’améliorer le statut d’indépendant/autoentrepreneur.

 

Ø  L’opinion des dirigeants sur le travail indépendant

L’évolution favorable du nombre de travailleurs indépendants est perçue comme une opportunité d’épanouissement professionnel pour les indépendants (82%), comme positive pour l’emploi, notamment des jeunes (78%), comme un atout pour la croissance économique Française (75%), comme atout pour le développement de leur entreprise (70%) ; noter qu’ils sont toujours moins favorables d’environ 10 points au regard des réponses des Français.

Pour ces dirigeants, environ la moitié (dont très bonne chose entre 18 et 22%) pense que l’auto-entrepeneuriat permet de développer des produits/services pour répondre aux nouveaux besoins de Français, conduit à diminuer le travail illégal, et est une réponse au problème du chômage.

D’ailleurs, 60% pensent que le statut d’indépendant/d’autoentrepreneur est amené à se développer dans les années à venir, un peu moins que les Français (66%).

 

Par ailleurs 8% des dirigeants ont régulièrement recours à des autoentrepreneurs, 13% ponctuellement ; ce recours a surtout été pour réaliser certaines missions pour lesquelles l’entreprise ne dispose pas de ressources en interne (76%), pour proposer des services complémentaires et mener à bien des projets de développement et d’innovation (34%) et pour faire face à un surcroît d’activité (25%).

77% n’y ont jamais eu recours, par crainte de requalification (65%) ; si cette crainte pouvait être levée, la moitié pourrait faire appel, mais la moitié n’y songe pas.

 

Interrogés sur leur accord avec la phrase d’Emmanuel Macron « Dans la situation qui est la nôtre, le travail indépendant, l’entrepreneuriat c’est une forme d’insertion. Pour beaucoup de jeunes qui n’arrivent pas à avoir un entretien d’embauche, l’entrée dans la vie professionnelle, elle peut et elle doit pouvoir se faire par ce biais », 66% expriment leur accord (dont 21% tout à fait d’accord)

SOMMAIRE

Les nouveaux entrepreneurs de start up sont avant tout centrés sur les marchés nouveaux et les opportunités, jugés facteurs de développement rapide de leur entreprise

Méthodologie : sondage auprès de 375 startups candidates au programme d’accélération de NUMA, dont 40 startups étrangères, et 27 ayant déjà levé plus de 100 000€.

 

Les raisons de la création d’entreprise : relever le défi et changer les règles sont 2 raisons bien plus fréquentes que pour l’ensemble des créateurs d’abord portés vers l’indépendance :

Relever des défis

Changer les règles

être indépendant

Créer mon emploi

cette idée m’obsédait

Suivre l’exemple d’entrepreneurs qui ont réussi

Gagner de l’argent

Devenir célèbre

72

56

40

38

26

24

19,5

3

Noter que seuls 30% des fondateurs de startups ont les ressources pour tenir jusqu’à un an.

Qui sont-ils ?

81% des hommes ;

74% ont moins de 35 ans : 35% de 25 à 29 ans, 24% de 30 à 34 ans, 15% moins de 25 ans et  25% plus de 35 ans (dont 11%, 40 ans et plus) ;

46% sont issus d’une grande école (pour moitié école de commerce et d’ingénieur), plus nombreux que les titulaires d’un diplôme universitaire (32%) ou d’un doctorat (4%).

 

Ecole de commerce

Ecole d’ingénieur

Master

Doctorat

Autre diplôme universitaire

Bac

Autodictate

Ecole spécialisée

20-24 ans

31,6

22,8

22,8

 

12,3

3,5

1,8

5,3

25-29 ans

27,8

21,8

31,6

0,8

3,8

4,5

1,5

2,3

30-34 ans

14,6

30,3

37,1

3,4

7,9

3,4

1,1

1,1

35-39 ans

22,7

15,9

38,6

2,3

9,1

6,8

2,3

2,3

Comment les fondateurs se sont-ils rencontrés ? 27% étaient déjà amis, 23% à l’école, 15% ont travaillé ensemble, 4% par des réseaux d’entrepreneuriat, 4% sont en famille et 2% vivent ensemble ; pour 6% c’est le hasard et 17% ont choisi de conduire seul leur projet. Le sondage ne précise pas clairement s’ils créent avec des associés impliqués au quotidien.

Noter que 62% vivent en couple.

 

Leur rapport au marché : 50% le fait de répondre à un marché qu’ils percevaient en forte croissance ; 36% par un besoin ressenti non pris en charge ; 36% parce qu’ils ont une solution innovante ; 28% pour la taille du marché comme critère de choix ; 18% parce qu’ils aiment ou connaissent bien ce secteur.

Cette prééminence du « sens du marché » sur le concept technique se retrouve dans les compétences déclarées : le business et la finance viennent en premier (34%), puis le marketing et la communication (25%), tandis que le développement technique n’arrive qu’en troisième position (24%), suivi de loin par le design et le développement produit (8%) ; cette répartition des compétences est corroborée par le profil et la formation des créateurs de startups, notamment issus d’école de commerce.

 

Quel est leur business model ? 39% en BtoC, 20% en BtoB, 30% mixte et 12% autre

La vente directe de produits ou de services est majoritaire (42,5%), suivi par le modèle de la commission sur la vente de type Airbnb (29%) et la publicité (22,5%). De manière générale, la plupart des projets s’inscrit dans les modèles économiques des applications à succès : fremium, publicité sur mobile, téléchargement payant…

 

Le passage chez NUMA est un moment clé de la maturation du projet : nombreux sont ceux qui, après quelques mois d’accompagnement chez NUMA, décident de réorienter leur projet, souvent du B2C vers le B2B, plus rentable et mieux adapté à la structure des marchés en France et en Europe  (besoin de moins de volume que les startups B2C pour gagner de l’argent, clients moins volatiles et paniers moyens plus élevés, technologie plus adéquate pour développer que le développement marketing, souvent plus aléatoire).

Les startups en cours de création sont dispersées sur un très large éventail de marchés ; le «terreau» sur lequel poussent les jeunes startups est en réalité vaste : art et design, lifestyle/loisirs, biens de consommation, services aux entreprises (marketing, software, sécurité…), media, réseaux ; l’opportunité de marché est une motivation centrale des entrepreneurs, offrant le plus de potentiel de « disruption ».

L’expertise de marché (32,6%) et l’expertise technique (29%) sont les deux principaux besoins exprimés, loin devant le business model (13%), le design (10%), le marketing/communication (9%), le business planning (4%), la fiance (2%) et le juridique (0,3%).

 

Par contre la forme d’accompagnement souhaité plébiscite le réseautage (74%), des espaces de bureau (61%), un appui à l’expansion internationale (53%) et au marché français (47%), le suivi hebdomadaire du projet (50%), d’ailleurs plutôt à la demande.

62% préparent leur décision seul, 21% avec l’appui d’un consultant ou de leurs proches (17%)

 

Plusieurs enseignements majeurs peuvent être tirés selon les auteurs :

– La force de l’entrepreneur vient d’abord de l’acceptation d’un fait simple: il ne réussira pas seul.

– Le succès repose sur un mélange de profils business, technique et créatif.

– La nécessité de promouvoir le « métissage » de l’entrepreneuriat, impliquant un mélange des profils, cultures, genres, mais aussi donc des générations, des styles, et des mondes économiques

– L’avenir du travail, et plus encore du travail en entreprise ; créer sa startup correspond pour ces jeunes entrepreneurs à un idéal de liberté, de sens, et de créativité.

SOMMAIRE

Le portrait-robot des créateurs en ligne : des hommes, de milieu urbain, dans des activités pour partie nouvelles

Source : Legalstart, plate-forme de création de sociétés en ligne, fondée en 2012 à Paris, à partir d’un échantillon de 2800 entreprises créées sur son site en 2015.

81% des créateurs sont des hommes, ils vivent en Île-de-France (42%) ; 15% créent des sociétés dans le secteur des transports (VTC). Les créateurs d’entreprises optent pour le transport (15%), le commerce (14%), et l’informatique et le bâtiment, exæquo avec 13%.

Paris, Nanterre, Rouen, Bobigny, Créteil sont les villes où leur immatriculation est la plus fréquente.

En terme de région, aucune surprise, puisque l’on y trouve les régions où les créateurs sont les plus nombreux: l’Île-de-France est suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes, puis la Paca (9%).

« 5 à 10 minutes suffisent pour créer une SAS et disposer d’un contrat personnalisé, produit automatiquement et payé en ligne ».

« Cette société chiffre à 1Md€ les économies pour les entrepreneurs d’ici 5 ans, un objectif qui semble réalisable, puisque aux Etats-Unis 50% des créations d’entreprises se font aujourd’hui sur le net. »

SOMMAIRE

Entre juin 2014 et juin 2015, le stock des autoentrepreneurs s’est accru de 100 000 ; le chiffre d’affaires des autoentreprises oscille, chaque trimestre, entre 1,7 et 2 Md€ avec un chiffre moyen par entreprise de  3 000 à 3 300€

La comparaison avec les données INSEE est plus que difficile, puisque l’Acoss fournit des chiffres sur des périodes trimestrielles (pas de chiffres annuels pour les recettes par exemple), les derniers étant ceux du 2éme trimestre 2015 (état des lieux donc fin juin 2015), sans récapitulation annuelle ; les données en termes de stock total du nombre d’autoentrepreneurs administrativement ou économiquement actifs (immatriculation ne signifiant pas activité effective) sont ainsi celles en fin de trimestre.

Fin juin 2015, l’Acoss dénombre 1 075 000 autoentrepreneurs, en hausse de 100 000 au regard de l’année précédente ; par contre seuls 54 à 59% ont réalisé du chiffre d’affaires au cours d’un trimestre, en moyenne pour chaque trimestre, entre 3 064 et 3 319 :

Etat des lieux en fin de chaque trimestre

2014 T2

2014 T3

2014 T4

2015 T1

2015 T2

Nombre de comptes administrativement actifs

975

933

976

1 036

1 075

Nombre de comptes économiquement actifs

565

571

580

562

600

% de comptes actifs

57,9

57,5

59,4

54,2

55,9

CA global en million€

1 834

1 809

1 908

1 722

1 993

CA moyen en €

3 248

3 170

3 291

3 064

3 319

La hausse de 100 000 comptes administrativement actifs au regard de juin 2014 provient de la différence immatriculations et radiations ; noter que les immatriculations ont légèrement diminué au regard de juin 2014, mais les radiations aussi :

Nombre de compte sur les 12 derniers mois en milliers

2014 T2

2014 T3

2014 T4

2015 T1

2015 T2

Nombre d’immatriculation

326

329

331

328

319

Nombre de radiation

243

244

258

245

218

création nette

83

85

73

83

100

En 2014, les radiations au nombre des 258 400 proviennent à 91% de radiations automatiques (pas de recettes pendant 8 trimestres consécutifs) soit 235 100 ; seulement 1,6% des radiations l’ont été pour dépassement de seuil ; certaines radiations ont été volontaires (19 200 soit 7,4%) ; certaines d’entre elles sont vraisemblablement le fait d’entreprises ayant changé de régime juridique (les données statistiques ne précisent toutefois pas le motif).

Fin juin 2015, la quasi-totalité des secteurs enregistre une augmentation du nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs sur un an, une hausse moins importante qu’en 2014.

Le nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs est en nette hausse dans les secteurs des transports (+24%), de la santé (+18%), des activités sportives (+14%) et du nettoyage (+12%) ; ces quatre secteurs, 12% des autoentrepreneurs économiquement actifs, contribuent pour 28% à la progression sur un an, mais ils ne représentent que 10% du chiffre d’affaires global.

 

Les secteurs qui progressent le moins sont le commerce de détail sur les marchés (+2,3%). Deux secteurs enregistrent une baisse : les activités juridiques (-1,9%) et le commerce de détail non spécialisé (-1,5%).

La quasi-totalité des secteurs affiche une hausse du chiffre d’affaires global. Les chiffres d’affaires (du moins pour le 2éme trimestre 2015) varient beaucoup selon les activités : de l’ordre de 5 000€ pour les activités juridiques, les HCR, l’immobilier mais seulement de 2 200 à 2500€ pour les activités artistiques, la santé, la coiffure et les autres services aux personnes.

 

Les deux-tiers des régions enregistrent une augmentation annuelle du nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs supérieure à 6% 

 

Fin juin, les 600 000 autoentrepreneurs économiquement actifs au cours du 2éme trimestre 2015 se répartissent entre services aux personnes (33%), service aux entreprises (22,5%), production (20%) commerce (18%) et divers services aux investissements ou modalités peu propices à l’auto entrepreneuriat (6%) :

Services aux personnes (33% des autoentrepreneurs économiquement actifs)

Total en milliers

Arts, activités récréatives

Coiffure, beauté

Santé

Education

Services divers

Activités sportives

Réparation autres qu’auto

199,7

39,9

38,9

33,8

28,2

23,8

19,2

15,9

Services aux entreprises (22,5% des autoentrepreneurs économiquement actifs)

Total en milliers

Conseil affaires gestion, ingénierie

Soutien administratif

Informatique

Activités scientifiques, techniques

Nettoyage

Architecture,

design

Juridique

135,2

41,7

22,8

18,9

25,7

14,7

10,7

0,7

Production (20% des autoentrepreneurs économiquement actifs)

Total en milliers

Bâtiment

“Industrie”

         

118,8

81,1

37,7

         

Commerce (18% des autoentrepreneurs économiquement actifs)

Total en milliers

Détail, en boutique

sur marché

Alimentaire

Commerce et réparation auto

gros et courtage

   

108,8

42,0

31,5

12,2

12,0

11,1

   

Autres activités (6% des autoentrepreneurs économiquement actifs)

Total en milliers

HCR

Autres

Immobilier

Transports

Finances assurances

   

37,6

18,5

6,4

5,4

4,8

2,5

   

1er Semestre des années

2012

2013

2014

2015

Nombre des immatriculations en milliers

187,7

175,4

179,9

167,6

% d’artisan et commerçant

73,6

73,1

72,5

74,9

% de libéraux

26,4

26,9

27,5

25,1

Les immatriculations sont en baisse au 1er semestre 2015 au regard des mêmes semestres précédents ;  noter l’importance des artisans et commerçants dans les immatriculations (de l’ordre des ¾) ; il en est de même dans les radiations.

SOMMAIRE

8% des créateurs non autoentrepreneurs (NAE) étaient employeurs en 2015 ; 57% des NAE ont été créées en société (à égalité entre SAS et SARL)

Je ne ferais qu’extraire de cette note les éléments nouveaux non traités dans ma note mensuelle de janvier ; j’ai par contre travaillé les tableaux annexes, base de cette note.

Rappel : « en 2015, 525 100 entreprises ont été créées en France, soit 5% de moins qu’en 2014. Cette réduction résulte du net repli des immatriculations d’autoentrepreneurs (-21% par rapport à 2014). En revanche, les autres créations d’entreprises augmentent fortement (+13%), particulièrement celles des autres entreprises individuelles (+28%) et, dans une moindre mesure, celles des sociétés (+4%).

La répartition par activité (AE et non AE) en 2015 :

Ø  Le groupe le plus important est celui des services aux entreprises (27% des créations totales), avec 54% d’autoentrepreneurs

 

Services aux entreprises

Activités en milliers d’entreprises

Total

Activités scientifiques, techniques

Activités administratives, soutien

Information communication

Toutes créations

140,9

82,7

32,6

25,6

Dont NAE

64,5

35,4

17,9

11,2

Evol 2015/2014 NAE

 

4,6

15,6

9,4

Evol 2015/2014  NAE, ent individuelles

 

6,7

34,1

34,8

Evol 2015/2014 AE

 

-3,0

-23,8

-11,6

% d’entreprises NAE avec salarié et nombre de salarié par entreprise

 

5,5% avec 2,4 salariés par entreprise employeur

5,1% et 1,8

Ø  Le groupe suivant est celui du commerce (24% des créations totales) avec seulement 26% d’autoentrepreneurs ; noter la forte chute du nombre d’autoentrepreneurs ; le commerce est le secteur qui contribue le plus au repli des immatriculations d’autoentrepreneurs (avec une baisse de 26 800 en 2015 pour un recul total de 60 000) ; par ailleurs, les activités commerce et HCR de type NAE sont environ 10% à avoir des salariés, avec en moyenne 2,6 salariés par employeur :

Activités en milliers d’entreprises

Commerce

Total

Commerce gros et détail

Dont commerce

de détail

HCR

Toutes créations

126,2

97,8

59,9

28,4

Dont NAE

90,3

67,6

39,3

22,7

Evol 2015/2014 NAE

 

33,2

47,8

11,6

Evol 2015/2014  NAE, ent individuelles

 

111,0

 

30,5

Evol 2015/2014 AE

 

-47,1

-51,3

-38,2

Ø  Le groupe suivant est celui des services à la personne (22% des créations) avec un fort taux d’auto entrepreneuriat (56%, tout comme les services aux entreprises)

Activités en milliers

d’entreprises

Services aux personnes

Total

Santé

Autres services aux personnes

Enseignement

Arts, activités récréatives

Toutes créations

115,9

39,8

31,1

26,4

18,6

Dont NAE

50,7

26,6

13,5

5,3

5,3

Evol 2015/2014 NAE

 

10,2

3,5

-7,2

23,4

Evol 2015/2014  NAE, ent individuelles

 

10,2

5,9

-15,2

38,6

Evol 2015/2014 AE

 

7,6

-26,0

-7,5

-2,0

Ø Puis le groupe des activités secondaires (construction et « industrie ») avec 17% des créations et un taux d’auto entrepreneuriat faible de 35% ; noter la situation défavorable de la construction :

Activités en milliers d’entreprises

Total

Construction

“industrie”

Toutes créations

87,9

63,8

24,1

Dont NAE

57,5

42,6

14,9

Evol 2015/2014 NAE

 

-3,1

15,6

Evol 2015/2014  NAE, ent individuelles

 

0,6

25,1

Evol 2015/2014 AE

 

-34,8

-40,9

% d’employeur NAE et nombre moyen

 

12,5% et 2,6

10,3% et 3,5

Ø  Enfin des activités diverses  avec 10% des créations totales et un taux faible d’autoentrepreneur de 29% ; noter la forte hausse de toutes les formes de création dans les transports, notamment les taxis sous forme de NAE :

Activités en milliers d’entreprises

Total

Transports

Dont taxis

Immobilier

Finances, assurances

Toutes créations

54,1

21,6

10,2

17,1

15,4

Dont NAE

38,5

11,2

6,0

13,9

13,4

Evol 2015/2014 NAE

 

43,3

80,7

10,2

11,6

Evol 2015/2014  NAE, ent individuelles

 

19,5

 

39,7

6,5

Evol 2015/2014 AE

 

48,6

16,1

-4,3

-3,5

En 2015, on dénombre 172 000 créations en société (57% des NAE) ; 48% des sociétés nouvellement créées sont des SAS, en nette hausse (après 39% en 2014, 30% en 2013 et 15% en 2011), notamment les SAS à associé unique ou unipersonnelles (27% en 2015 après 20% en 2014 et 15% en 2013) ; les SARL sont par ailleurs 48%, mais en diminution (57% en 2014, 66% en 2013 et 80% en 2011) ; les entreprises individuelles, hors autoentrepreneurs ont connu elles aussi des hausses en 2015, du fait du choix de créateurs qui auraient opté pour le statut d’autoentrepreneur en 2014, mais n’ont pu le faire en 2015 compte-tenu d’un accès plus difficile à ce statut

Nombre de créations 2015 en milliers

Répartition des sociétés en %

 

AE ou Micro-entrepreneurs

Autres entreprises individuelles

Sociétés

SARL

SARL uni-personelle

SAS, associé unique

Autres SAS

Autres sociétés

2015

223,4

129,7

172,0

29

19

27

21

4

2014

283,4

101,6

165,7

35

22

20

19

4

2013

274,9

104,4

158,9

42

24

15

15

4

2012

307,5

83, 0

159,5

48

29

8

11

4

2011

291,8

91,3

166,7

50

30

6

9

5

2009

320,0

107,9

152,3

         

2006

0

149,4

136,0

         

8% des entreprises NAE ont des salariés au démarrage (10% en 2014 et 2013 après 12% en 2012) ; en moyenne 2,5 salariés par entreprise employeur (après 2,7 en 2014 et 2,9 en 2012).

Plus précisément en ce qui concerne les entreprises individuelles :

Ø  Les âges des dirigeants sont proches que l’on soit autoentrepreneur ou autre entreprise individuelle, avec un âge moyen de 38 ans : moins de 30 ans (33% chez les autoentrepreneurs, 30% pour les autres), les 30-49 ans (49% les AE, 52% les autres), les 50-59 ans (11 et 13%), les 60 ans et plus (7 et 5) ; l’âge moyen des créateurs dans le secteur informatique/communication est de 33 ans.

130 créateurs sont mineurs au moment de la création ; la plupart sont des autoentrepreneurs.

Ø  Le sexe des dirigeants : les femmes sont très présentes dans les services, notamment aux personnes,  le commerce et les HCR, très peu dans les transports et la construction :

% de

 femmes en entreprise

individuelle

Santé

Autres services aux personnes

Enseignement

“Industrie”, dont métiers d’art

Services  aux entreprises

Immobilier

HCR

Moyenne

72,1

64,1

49,9

47,3

44,0

40,1

39,9

39,6

               

Arts, activités récréatives

Finances, assurances

Commerce détail et gros

Information communication

Transports

Construction

   

38,4

35,5

34,5

21,1

6,7

2,7

   

Tous types d’entreprises confondus, les créations totales reculent dans toutes les régions, sauf en Martinique et en Île-de-France (+1%). L’Ile-de-France est la première région pour la part des activités de services aux entreprises (29% contre 19% en province) ;  c’est aussi la région où les créations sont le plus souvent sous forme sociétaire (40% contre 30) ; c’est enfin la région où la baisse des immatriculations de d’autoentrepreneurs est la plus limitée en 2015 (- 8%), du fait des taxis et des portages de colis à domicile.

SOMMAIRE

Le nombre total de création annuelle entre février 2015 et janvier 2016 (12 mois), a assez peu varié (indice 100 pour 2015-2016, variant de 102 à 104 pour les années précédentes) ; toutefois, comme l’année précédente le nombre de NAE a progressé, alors que celui des AE régressait, tout comme l’importance du nombre d’AE dans la création totale (passant de  55,7% en 2012-2013 à 42,1 en 2016-2015)

Le nombre de créations non autoentrepreneurs (NAE) de janvier 2016 a nettement augmenté au regard des années précédentes, alors que le nombre d’autoentrepreneurs (AE) diminuait fortement, notamment depuis 2012-2014 ; janvier 2016 est en progression au regard de janvier 2015, mais pas au regard des années antérieures :

Janvier 2016 au regard de janvier

des années précédentes

2012

2013

2014

2015

2016

Pour les non autoentrepreneurs

83

86

89

88

100

Pour les autoentrepreneurs

144

133

137

107

100

Au total

108

105

109

96

100

Si l’on observe maintenant le nombre total de création annuelle entre février- janvier (12 mois), celui-ci a assez peu varié (indice 100 pour 2015-2016, variant de 102 à 104 pour les années précédentes) ; toutefois le nombre de NAE a progressé (indice entre 80 et 87 puis 100 en 2015-2016), alors que celui des AE régressait (indice entre 137 et 124 puis 100 en 2015-2016), tout comme l’importance du nombre d’AE dans la création totale (passant de  55,7% en 2012-2013 à 42,1 en 2016-2015) :

 

Nombre cumulé au cours des 12 derniers mois

Indice base 100 en 2015 (12 mois)

 

02-2012 à 01 2013

02-2013 à 01 2014

02-2014 à

01 2015

02-2015 à

01-2016

Evol année n sur année n-1

02-2012 à 01 2013

02-2013 à 01 2014

02-2014 à

01 2015

02-2015 à

01-2016

 NAE

243 172

264 233

266 955

305 097

+14,5

80

87

87

100

 AE

305 223

275 788

277 554

222 116

-20,0

137

124

125

100

Total

548 395

540 021

544 509

527 213

-3,2

104

102

103

100

% AE

55,7

51,1

51,0

42,1

         

Pour l’analyse des évolutions, le choix des années a consisté à ignorer 2009 et 2010, années de mise en route du régime des autoentrepreneurs, faussant l’observation.

Les transports manifestent toujours de fortes progressions dans les 2 types de création, notamment au sein des autoentrepreneurs :

 

NAE (base 100 en 2015-2016)

AE (base 100 en 2015-2016)

% AE 2015 -2016

Evol

2000/

2008

Nbre

2015-2016

Evol *

2012 – 2013

2013 à

2014

2014 à

2015

Nbre

2015 -2016

Evol *

2012- 2013

2013-2014

2014-

2015

Transports

11 704

+49,1

58

53

67

11 150

+61,2

28

34

62

48,9

+27,8

*Evolution 2015-2016 au regard de 2014-2015,

Lecture : en rouge les indices supérieurs à 100 (base 2010-2011) et en bleu, ceux inférieurs à 100

6 activités progressent, mais seulement en tant que NAE et régressent au sein des AE ; elles regroupent 63% des NAE et 68% des AE :

– Les activités où les AE sont en proportion peu nombreux (commerce, HCR et « industrie » exigeant des investissements souvent conséquents) sont aussi celles où la régression en AE est la plus forte (entre 38 et 60%) ; noter dans ce groupe la forte progression du commerce dans la création NAE (+34%), et la forte régression en AE (-55%) entre 2015 et 2016.

3 activités connaissent des évolutions modestes (progression en non autoentrepreneurs et régression en autoentrepreneurs) ; ce sont des activités où la proportion d’AE est importante (information/communication et services aux entreprises d’une part et services aux particuliers  d’autre part).

 

NAE (base 100 en 2015-2016)

AE (base 100 en 2015-2016)

% AE

en 2015-2016

Evol

2000/

2008

Nbre

2015-2016

Evol *

2012-

2013

2013-

2014

2014-

2015

Nbre

2015 -2016

Evol *

2012- 2013

2013-2014

2014-

2015

Commerce

68 490

+34,0

75

77

75

29 452

-54,6

206

193

174

30,0

+44,3

« industrie »

15 132

+16,9

70

88

86

8 973

-60,1

186

158

167

37,2

+14,5

HCR

22  869

+11,9

77

83

89

5 601

-38,2

155

143

162

19,7

+56,0

Info-communication

11 334

+10,4

82

82

91

14 313

-11,4

130

123

113

55,8

+16,3

Services aux particuliers

19 048

+10,6

70

93

90

30 552

-16,6

154

124

120

61,6

+70,0

Services aux entreprises

54 154

+10,0

83

88

91

62 061

-7,5

112

105

108

53,4

+67,4

3 activités de service (finances/assurances, immobilier, santé/éducation) ont une bonne progression en non autoentrepreneurs et une faible diminution des autoentrepreneurs, sauf l’immobilier :

 

NAE (base 100 en 2015-2016)

AE (base 100 en 2015-2016)

% AE  2015-2016

Evol

2000/

2008

Nbre

2015-2016

Evol *

2012-

2013

2013-

2014

2014-

2015

Nbre

2015-2016

Evol *

2012- 2013

2013-2014

2014-

2015

Activités financières

13 472

+11,5

76

74

90

2 002

-3,0

97

96

103

12,9

+64,8

Immobilier

14 299

+15,0

97

93

87

3 001

-12,1

78

79

114

17,3

+107,3

Santé, éducation

31 965

+6,8

81

87

94

34 329

-1,9

94

98

102

51,8

+66,9

Enfin la construction connait une régression dans l’un et l’autre type de création, toutefois bien plus marquée au sein des autoentrepreneurs :

 

NAE (base 100 en 2015-2016)

AE (base 100 en 2015-2016)

% AE

en 2015-2016

Evol

2000/

2008

Nbre

2015-2016

Evol *

2012-

2013

2013-

2014

2014-

2015

Nbre

2015-2016

Evol *

2012- 2013

2013-2014

2014-

2015

Construction

42 830

-1,4

91

106

101

20 722

-33,6

216

162

151

      32,6

+53,2

SOMMAIRE