Archives annuelles : 2012

Un taux de pérennité à 3 ans de 82% pour les reprises d’entreprises de Haute-Savoie.

 En 2008, 848 reprises d’entreprises (moins de 100 salariés) ont été identifiées en Haute-Savoie, suivant une méthodologie inédite mise en place par l’Observatoire et permettant de comptabiliser, de manière distincte, les rachats de parts sociales (au nombre de 269), les locations-gérances (192) et les rachats de fonds de commerce (386). Les locations-gérances ont été exclues de l’analyse. Ainsi, parmi les 655 entreprises reprises, 225 ont fait l’objet d’un suivi de leur développement. Elles ont été interrogées une première fois début 2010 pour connaître le profil du repreneur, du cédant et de l’entreprise (Etude de l’Observatoire Novembre 2010) et une deuxième fois en 2011, pour analyser leur survie et leur développement.

Une des très rares études ciblant les reprises de façon rigoureuse.

 

En 2011, soit environ trois ans après la reprise, le taux de pérennité des entreprises reprises (achat de fonds de commerce ou de parts sociales) s’établit à 75% ; Il faut ajouter à ce taux les 6% de reprises déjà cédées et 1% partiellement cédées, ce qui conduit à un taux de 82%.  A titre de comparaison, le taux de survie à trois ans des entreprises créées en 2006 en Haute-Savoie s’établissait à 63%. Ce taux varie selon l’activité, avec des taux élevés pour les services aux particuliers, l’industrie et le commerce :

 

Services aux

particuliers

Industrie,

transport

Commerce

Métiers de

bouche

HCR

Services aux

entreprises

Construction

Taux de pérennité

87

81

79

74

73

71

70

% dans les reprises 2008

12

9

27

8

32

6

6

 Le taux de pérennité varie aussi  selon que l’entreprise reprise avait des salariés ou non : 66% de pérennité pour ceux qui n’ont pas de salarié (31% des reprises) et 78 à 82% pour les autres (78 pour les 1 à 5 salariés, 54% des reprises et 81/82% pour les autres 15%).

 

Le chiffre d’affaires a peu augmenté (2 à 3% en moyenne) ; il en est de même pour les effectifs (en moyenne 3,6 au moment de la reprise, 3,8 en 2011), ce qui correspond à 2 200 emplois sauvegardés en 2008, devenus 2 150 en 2011 (du fait de la cessation de 12% d’entreprises). 40% des repreneurs toujours en activité comptent recruter dans les cinq ans à venir (en moyenne un salarié, davantage si le repreneur est seul) ; Cette estimation laisse entrevoir un potentiel total d’environ 500 créations d’emploi d’ici 5 ans.

 

Quatre repreneurs sur cinq ont investi depuis la reprise de leur entreprise. Les montants se situent dans une fourchette moyenne comprise entre 60 000 et 80 000 euros.  Les trois principaux postes sont :

– l’achat de matériel nécessaire à la production de biens ou services,

– l’agencement de locaux,

– l’achat de matériel informatique et bureautique

 

45 % des repreneurs ont rencontré des difficultés assez ou très importantes depuis la reprise de leur entreprise : problèmes de marché, de trésorerie et de personnel (gestion et recrutement). 1/3 des dirigeants estiment n’avoir rencontré aucune difficulté au cours de la période des 3 ans.

 

Les ¾ des dirigeants repreneurs ont souvent recours à au moins un conseiller. Les experts-comptables jouent un rôle majeur dans l’appui aux entreprises reprises (81 % ont recours à leur conseil occasionnellement et régulièrement), très loin devant tous les autres intervenants potentiels. Les chambres consulaires arrivent en troisième position (17 %) des experts sollicités après les avocats (25 %). Les entreprises en croissance font toutefois le plus souvent appel à un expert.

 

80 % des repreneurs toujours en activité sont satisfaits d’avoir repris une entreprise. Ce taux de satisfaction varie en fonction des difficultés rencontrées depuis la reprise et de l’évolution du chiffre d’affaires. Toutefois, 80 % des dirigeants rencontrant de très fortes difficultés souhaitent vendre à court ou moyen terme.  Noter que 12 % des repreneurs envisagent de céder plus tard leur entreprise pour reprendre une nouvelle entreprise.

 

 

SOMMAIRE

Les défaillances : la forte hausse connue en 2009 ne s’atténue que fort modérément en 2011 et début 2012 ; les plus fragiles sont les plus petites entreprises et les plus récentes

 Les évolutions les plus défavorables avec la crise ont bien plus touché les 3 à 9 salariés et les créations les plus récentes (moins de 5 ans) ; ceci étant, depuis 2009, la situation s’est un peu améliorée pour ces entreprises, alors qu’elle se détériorait  pour les plus de 50 salariés et les plus de 15 ans d’âge.

Les défaillances (liquidations-68% des défaillances- et redressements judiciaires) par tranche de salarié ont été les suivantes depuis 2002 ; même si les défaillances ont globalement chuté de  5,5% entre 2011 et 2009, elles sont toujours à un haut niveau au regard de la moyenne 2002-2006 (+23%) :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

0 salarié ou inconnu

21 990

26 579

25 724

+20,9

-3,2

-0,3

-2,8

1 et 2 salariés

12 666

16 008

15 808

+26,4

-1,2

+1,9

+2,6

3 à 5 salariés

5 856

9 354

8 337

+59,7

-10,9

-4,9

+3,9

6 à 9 salariés

2 909

4 748

4 076

+63,2

-14,2

-5,4

-3,8

10 à 19 salariés

2 268

2 910

2 588

+28,3

-11,1

-0,9

+7,4

20 à 49 salariés

1 170

1 455

1 253

+24,4

-13,9

-4,0

+0,6

50 salariés et plus

464

541

409

+16,6

-24,4

+10,0

+26,8

Total

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

               

 Les défaillances au regard de l’ancienneté de l’entreprise :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

Moins de 3 ans

10 830

17 587

14 896

+62,4

-15,3

-11,7

-2,8

De 3 à 5 ans

13 671

18 728

18 687

+37,0

-0,2

-0,2

-4,2

De 6 à 10 ans

10 083

11 144

11 175

+10,5

+2,8

+9,8

+2,7

De 11 à 15 ans

5 414

5 525

5 311

+2,1

-3,9

-1,5

-2,7

Plus de 15 ans

7 324

8 611

8 886

+17,6

+3,2

+3,3

+8,3

Total

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

               

 Les entreprises individuelles (24% des défaillances en 2011) sont peu touchées par les défaillances ; à contrario, les SARL sont les plus nombreuses à défaillir (67%)  et le plus touchées, et loin de  rétablir la situation de 2002-2006 ; les SA et SAS connaissent plus de difficulté en 2010 et 2011 que les autres formes juridiques :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

Entreprises individuelles

14 714

15 522

13 984

+5,5

-10,0

-2,5

SARL

27 589

40 959

38 944

+48,5

-5,0

-1,6

SA et SAS

2 842

2 918

3 118

+2,7

+9,7

+17,4

             

 Au regard des activités : le commerce (fonds de commerce y compris classé dans les services tels les restaurants et salons de coiffure…) représente 42% des défaillances ; son évolution globale en termes de défaillances est dans la moyenne ; toutefois les  différents secteurs le composant connaissent des divergences fortes : beaucoup de défaillances dans l’immobilier, le commerce/ réparation auto et la coiffure/esthétique ; peu de défaillances dans les commerce de bouche (boulangeries…) et les commerces de gros . Par ailleurs en ce qui concerne les autres activités, beaucoup de défaillances dans la construction et peu dans l’industrie, les transports et les services aux particuliers :

 

Nombre défaillances (LJ et RJ)

Evolution

 

Moyenne 2002/2006

2009

2011

2009/moy 2002-2006

2011/2009

2011/2010

1erTrimestre 2012/1erT 20 11

Commerce (Fonds de commerce)

19 520

25 588

24 586

+31,0

-4,0

+1,2

+0,9

Commerce détail

5 862

8 120

8 116

+38,5

0

+3,8

-3,1

HCR

4 995

6 689

6 475

+33,9

-3,2

+0,9

+5,7

Commerce gros

3 783

3 826

3 315

+1,1

-13,4

-6,7

+4,1

Com er réparation auto

1 579

1 753

1 879

+11,0

+7,2

+14,6

+8,1

Immobilier

1 480

2 788

2 137

+88,4

-23,4

-7,4

-14,0

IAA

1 133

1 198

1 344

+5,7

+12,2

+8,2

+6,3

Coiffure, esthétique pressing…

688

1 214

1 320

+76,5

+8,7

+1,1

+5,5

Construction

10 564

16 401

14 806

+55,3

-9,7

-4,3

+0,9

Services aux entreprises

6 195

8 918

8 696

+44,0

-2,5

-0,8

-2,4

Industrie

4 048

4 005

3 048

-1,0

-23,9

-7,7

-6,0

Services aux particuliers

3 569

3 103

3 762

-13,1

+21,2

+9,7

-1,1

Transports

1 876

1 997

1 766

+6,4

-11,6

-8,0

+13,1

Total dont divers)

47 322

61 595

58 195

+30,2

-5,5

-0,8

+0,3

               

 

 

SOMMAIRE

223 000 entreprises ont en Ile de France un dirigeant de 55 ans et plus, dont 88 000 avec au moins un salarié ; ils sont 35% des dirigeants en activité.

 57% des entreprises concernées sont des services, 24% des commerces (dont de détail 14%, de gros 8,5%), 8,2% de la construction et 5,1% de l’industrie.

 

63% des entreprises concernées n’ont pas de salarié, 26% de 1 à 2 salariés et 6% plus de 10 salariés ; ce sont les services, le commerce de détail et la construction qui ont le plus souvent moins de 5 salariés :

 

Pas de salarié

De 1 à 5

Sous-total

De 6 à 9

De 10 à 19

De 20 à 49

ST : plus de 10 sal

Total

Autres services

70,6

21,4

92,0

3,7

2,6

1,7

4,3

100

Commerce de détail

59,1

31,7

90,8

5,3

2,8

1,2

4,0

100

Construction

51,7

34,4

86,1

6,9

4,0

3,0

7,0

100

Commerce de gros

60,0

25,9

85,9

5,9

4,8

3,3

8,1

100

Industrie

50,7

27,2

77,9

8,4

7,4

6,2

13,6

100

HCR

38,5

38,4

76,9

11,3

8,1

3,8

11,9

100

Commerce et

Réparation auto

37,0

36,9

73,9

13,2

8,1

4,9

13,0

100

Total

62,2

25,8

88,0

5,2

3,6

2,3

5,9

100

 Si les dirigeants de plus de 55 ans sont en moyenne 34,6%, ils sont plus nombreux dans l’industrie (37,6%) et nettement moins dans la construction (24,7) :

 

Industrie

Commerce

détail

Commerce

gros

Autres services

Commerce

Rep auto

HCR

Construction

Moyenne

% des plus de 55 ans

37,6

36,3

35,8

35,8

30,3

30,3

24,7

34,6

 

 

SOMMAIRE

45 105 reprises de fonds de commerce en 2011, en baisse au regard de 2008, avec un prix de vente moyen de 187 924€ en hausse

Le baromètre BODACC porte sur l’exploitation de l’ensemble des annonces de ventes et cessions publiées au BODACC depuis 2008. Les mentions clés publiées au BODACC, à savoir la date de l’acte, les coordonnées du repreneur, le montant d’acquisition du fonds et les coordonnées du précédent propriétaire ont été enrichies de données complémentaires extraites des bases de données Altares.

 

Le marché de la cession de fonds de commerce a été dynamique en 2011.avec un prix moyen de vente de 187 924 € en hausse de 6,8 % par rapport à 2010, avec une hausse de 2,2% du nombre de transactions. 45 105 fonds de commerce ont changé de main en 2011 pour un montant global de 9,5 milliards d’€.

Le nombre de transactions est stable depuis 2009, mais en baisse au regard de 2008 :

 

2008

2009

2010

2011

Nombre de transactions

54 023

43 764

44 147

45 105

Prix moyen en €

176 002

174 509

176 017

187 924

 Si les créateurs d’entreprise signent plus de la moitié des actes de reprise, le nombre de repreneurs de plus de 10 salariés (des PME cherchant à grandir ou se renforcer), particulièrement ceux créés il y a plus de 15 ans, a augmenté de 15 %.

Plus de 6 opérations sur 10 se concentrent dans les activités de commerce ou d’hébergement-restauration-débits de boisson mais c’est dans la construction et les services aux entreprises que la hausse des prix moyens de cession a été la plus forte (+ 14 %). L’Ile de France et Nord-Pas-de-Calais captent les transactions les plus chères à plus de 200 000 €.

3 ans après la reprise, 88% sont toujours en activité (66% pour les créations).

 

74 % des 45 000 achats sont des structures de moins de 3 salariés. Ce volume est relativement stable sur un an (+0,6 %) tandis que le prix moyen payé augmente de 5 % à 145 374 € (en progression depuis 2008).

A partir de 3 salariés, les prix de cession augmentent rapidement : 273 697€ pour une entreprise de 3 à 9 salariés et 354 494€ pour une entreprise de 10 à 249 salariés.

 

Transactions 2011

Prix des transactions

 

Nbre

Répartition

Evol 11/10

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

Entreprises de moins de 3 salariés

33 304

73,8

+0,6

100 374

129 925

138 450

145 374

+5,0

De 3 à 9 salariés

7 678

17,0

+2,9

243 043

231 684

252 462

273 697

+8,4

DE 10 à 249 salariés

3 481

7,7

+15,6

371 164

342 963

334 886

353 404

+5,9

250 salariés et plus

642

1,4

+13,2

479 086

508 582

348 888

523 654

+50,1

Total

45 105

100,0

+2,2

176 002

174 509

176 017

187 924

+6,8

                 

 Les PME de plus de 10 salariés (moins d’une transaction sur dix), ont nettement augmenté en nombre.

 

Les reprises se font essentiellement sous forme sociétale (80% des reprises), notamment en SARL (66%) :

 

Transactions 2011

Prix des transactions

 

Nbre

Répar-

tition

Evol 11/10

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

SARL

29 767

66

+6,0

169 308

170 073

171 391

180 082

+5,1

Entreprise individuelle

8 971

20

-9,1

106 874

98 033

99 754

103 264

+3,5

SA/SAS

4 900

11

+27,5

413 275

372 191

327 597

340 615

+4,0

Autres

1 467

3

-37,6

375 214

373 575

406 965

368 843

-9,4

Total

45 105

100,0

+2,2

176 002

174 509

176 017

187 924

+6,8

                 

54% des acheteurs sont des nouveaux entrants, alors que 49% des vendeurs sont depuis au moins 10 ans en activité dans l’entreprise vendue :

Activité dans le « métier » ou l’entreprise

Moins d’un an

De 1 à 2 ans

De 3 à 5 ans

De 6 à 10 ans

De 11 à 15 ans

16 ans et plus

Total

Acheteur

54,4

18,3

5,5

7,3

4,3

10,2

100

Vendeur

0,5

8,0

19,5

23,2

13,4

35,5

100

 Les prix de vente varient beaucoup selon les activités :

Activités principales

Nbre transactions

2011

Répartition

Prix moyen 2011

Evol prix entre

2008 et 2010

Observations : prix de cession 2011 pour autres activités du secteur

HCR dont

14 359

31,8

158 763

146 406/152 966

Hébergement : 314 962

Débit de boisson : 168 452

Restauration

10 756

23,8

139 227

127 560/133 345

Commerce  (détail, gros, auto…) dont

13 583

30,1

253 478

242 831/243 496

Sports et loisirs : 159 676

Bricolage/équipement du foyer : 123 818

Commerce interentreprises au nombre de 1 456, avec de fortes différences selon l’activité : de 156 700 (centrale d’achat) à 355 200 (équipements informatiques)

Détail alimentaire

2 193

4,9

140 964

121 432/127 628

Com/rep auto

1 729

3,8

129 563

127 676/131 991

Soins à la personne/optique

1 691

3,7

963 632

965 463/996 534

Commerce habillement

1 448

3,2

149 275

121 595/150 905

Industrie dont

4 763

10,6

199 909

196 433/199 481

De 91 399 (imprimerie), à 102 047 (maintenance), 327 898 (mécanique G), à 1 070 688 (chimie, pharmacie)

IAA (boulangerie…)

3 173

7,0

185 730

184 029/202 680

Services aux particuliers dont

3 585

7,9

68 698

69 224/71 255

Autres services à la personne : 76 835

Activité de réparation : 69 282

Santé : 344 894

Enseignement : 83 517

Coiffure, esthétique

2 757

6,1

66 864

66 966/68 239

Construction dont

3 480

7,7

119 493

104 615/115 662

Travaux publics : 324 489

Agence immobilière : 110 532

bâtiment

2 578

5,7

95 734

87 742/95 798

Services aux entreprises dont

2 335

5,2

206 615

168 056/180 886

Activité soutien aux entreprises : 121 517

Sécurité : 197 661, Voyage : 95 813

Cabinet RH : 121 820

Informatique : entre 242 959 et 252 225

Services techniques

1 089

2,4

252 182

171 215/215 281

transports

721

1,6

175 164

175 054/193 514

 

 Des prix plutôt plus élevés au nord qu’au sud : les régions les plus chères sont l’Ile de France (prix moyen 2011, 243 753€)  et le Nord-Pas-de-Calais (222 019€).  Quatre régions se tiennent ensuite dans un mouchoir de poche proches de 195 K€ ; Aquitaine, Bretagne, Champagne-Ardenne et Picardie où les prix de cessions augmentent rapidement. Les régions Limousin, Auvergne, Bourgogne et Franche-Comté affichent les transactions les plus faibles (140 et 160 K€).

 

L’étude détaille ce type de données par activité fine et par département.

 

SOMMAIRE

Sans grand changement au fil des enquêtes : la moitié des auto-entrepreneurs exercent une autre « activité » ; leur âge moyen est de 47 ans ; prés des 2/3 exercent dans les services (notamment aux entreprises) ; la moitié en tirent moins de 30% de leurs revenus ; 33% y consacrent au moins 80% de leur temps.

 Étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 1175 créateurs d’auto-entreprise interrogé par téléphone sur système CATI entre le 28 mars et le 6 avril 2012 ; cette enquête a été « réalisée par OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires ».

 

17% des personnes interrogées ne sont plus auto-entrepreneurs, majoritairement parce qu’ils ont abandonné (42%) ou ont cessé parce que cela ne marchait pas (32%) ; seul 6% disent avoir été radiés, alors que 18% ont changé de statut (soit 3% des auto-entrepreneurs interrogés).

Les 2/3 de ceux toujours en activité souhaitent conserver ce statut ; 15% envisagent d’arrêter et 20% évoluer vers un statut d’entreprise classique (24% dans moins d’un an).

 

43% sont des femmes ; 42% ont plus de 50 ans (dont 19% plus de 60 ans), 28% de 40 à 49 ans, et 30% moins de 40 ans (dont 12% moins de 30 ans), avec un âge moyen de 47 ans, prés de 10 ans de plus que les autres créateurs. La moitié « exerce » par ailleurs une autre activité  (29% comme salariés, 19% sont retraités dont 39% des ex cadres, 2% sont étudiants) ; 9% disent être chômeurs et 41% ne sont qu’auto-entrepreneurs (dont 47% de femmes et 64% dans le BTP).

 

63% sont localisés dans les services (dont 39% dans les services aux entreprises et 24% dans les services aux particuliers) ; 19% le sont dans le commerce, 13% dans le BTP et 5% dans l’industrie.

 

La moitié y consacre moins de la moitié de leur temps (31% moins de 30% de leur temps, 15% entre 30 et 50%), et 33% au moins 80% de leur temps ; ceux qui consacrent le plus de temps sont dans le BTP, ou envisagent de changer de statut à terme.

23% en tirent au moins 80% de leur revenu, alors que 51% y trouvent moins de 30% de leur revenu.

Le chiffre d’affaires moyen pour ceux qui en ont réalisé est de 10 545€ (12 856€ pour ceux qui ont crée en 2009, 11 634€ pour ceux qui l’ont fait en 2010) ; 61% réalisant moins de 10 000€ et 16% plus de 20 000€.

 

Les 2/3 estiment n’avoir pas pris de risque important en créant sous cette forme ; 61% ont par ailleurs confiance dans l’avenir de leur auto-entreprise, ceci d’autant plus que le revenu tiré de leur entreprise est élevé et que la création est ancienne ; toutefois cet indice de confiance de 61% était de 70% en novembre 2009.

 

 

SOMMAIRE

La création d’entreprise en 2011 : une nette chute du nombre d’auto-entrepreneurs, notamment dans les activités où ces derniers sont le plus présent

 Rappel des grands flux de création (auto-entrepreneurs compris) depuis 2000 ; la proximité de certaines années a conduit à établir des moyennes :

Années

Moyenne 2000-2002

2003

Moy 2004-2006

Moy 2007-2008

2009

2010

2011

Nombre

214 769

238 971

275 204

328 762

580 193

622 039

549 805

 La diminution du nombre de création en 2011 résulte principalement de la baisse importante de celles inscrites sous le régime de l’auto-entrepreneur (- 19% au regard de 2010), alors que les autres créations sont restées stables (- 2%).

 

55% des créations entre 2009 et 2011 sont en moyenne le fait d’auto-entrepreneur ; leur nombre est passé de 320 019 en 2009, à 358 588 en 2010 puis 291 721 en 2011 ; noter le décalage entre les chiffres Acoss et INSEE, du fait d’une comptabilisation quelque peu différente dû au positionnement de chacun des organismes dans la chaîne d’information.

 

La situation en 2011, au regard de 2010 est la suivante :

Activités

Nbre création 2011

Répartition 2011 en %

Ratio d’AE 2011*

Répartition des AE

Evol nbre AE 2011/2010

Evol non AE 2011/2010

Activités de type service

250 002

45,5

121

47,0

-18,9

+1,3

Courtage

13 150

2,4

44

1,4

-11 ,1

-11,4

Transports

9 489

1,7

38

0,9

-8,8

+1,0

Activités scientifiques/techniques

81 603

14,8

145

16,6

-21,9

-0,5

Soutien aux entreprises

35 448

6,4

149

7,3

-23,2

+1,5

Info/communication

26 212

4,8

171

5,7

-20,1

+2,6

Enseignement

25 052

4,6

421

6,9

-14,5

+2,0

Arts, spectacles et activités récréatives

16 773

3,1

366

4,5

-20,0

+2,8

Santé

29 343

5,3

44

3,1

0,0

+9,7

Activités financières

12 928

2,4

14

0,6

-15,3

+3,0

Activités de type commerce

193 063

35,1

109

34,4

-19,4

-3,2

Commerce de détail

77 137

14,0

154

16,0

-17,7

-5,7

Commerce de gros

11 452

2,1

22

0,7

-21,2

-5,0

Commerce de bouche

2 089

0,4

24

0,1

-15,0

-2,9

Immobilier

18 888

3,4

17

0,9

-5,2

+8,3

Hébergement, restauration

25 826

4,7

43

2,6

-11,3

-3,2

Services en direction des personnes (coiffure, pressing….)

43 722

8,0

347

11,6

-25,5

-11,7

Vente et réparation automobile

13 049

2,5

107

2,5

-9,4

-0,2

Activités de type secondaire

106 740

19,5

105

18,7

-16,6

-7,9

Industrie

25 045

4,6

142

5,0

-2,0

-29,6

Construction

81 695

14,9

96

13,7

-20,9

-0,3

Tous secteurs

549 805

100,0

113

100,0

-18,6

-2,3

*nombre de créations auto-entrepreneur pour 100 créations non auto-entrepreneur

 

 Si les entreprises individuelles dominent largement le paysage du fait des auto-entrepreneurs, elles sont en régression au regard de 2010, alors que les  créations de société, notamment unipersonnelle sont en hausse :

 

Entreprises individuelles

Sociétés

 

AE

Autres

Unipersonnelles (EURL, SASU…)

SARL

SAS

Autres

Nombre en 2011

291 721

91 410

60 891

82 202

15 573

7 999

Evolution 2011/2010

-18,6

-8,9

+31,0

-12,4

+1,8

-1,9

             

La progression en nombre de création des régions depuis le passage à l’auto-entrepreneuriat (évolution 2008-2011) va de +50% pour la Corse à + 84% pour le Nord-Pas-de-Calais. Les régions du nord et de l’est sont celles qui ont le plus profité de l’auto-entrepreneuriat, alors qu’elles ont les plus faibles densités en création d’entreprise (hors l’Ile-de-France) ; noter toutefois que la hausse des créations a été tout autant présente entre 2002 et 2008.

 

Le tableau ci après classe les régions de la plus forte évolution à la plus faible, permettant dans le même temps une comparaison avec la situation 2002-2008 antérieure à l’auto-entrepreneuriat (entre 43 et 81%) :

 

Evol 08-11

Evol 02-08

Nombre création 2011

Répartition 2011

% AE en 2011

Nord-Pas-de-Calais

+84,3

+70,9

24 427

4,6

56,5

Picardie

+82,1

+67,0

11 024

2,1

53,0

Ile-de-France

+71,1

+45,8

133 184

25,1

50,8

Centre

+70,6

+73,7

16 127

3,0

56,5

Champagne-Ardenne

+70,5

+58,7

7 894

1,5

58,7

Haute-Normandie

+68,8

+80,6

10 621

2,0

56,9

Franche-Comté

+68,5

+61,1

7 011

1,3

56,1

Poitou-Charentes

+66,9

+71,2

12 042

2,3

50,2

Aquitaine

+66,7

+60,6

29 456

5,6

56,7

Rhône-Alpes

+66,1

+55,9

56 350

10,6

51,2

Languedoc-Roussillon

+65,9

+47,4

30 411

5,7

52,9

Basse-Normandie

+65,9

+59,1

8 796

1,7

54,8

Midi-Pyrénées

+65,7

+57,8

25 299

4,8

53,8

Bourgogne

+62,9

+71,0

10 278

1,9

57,1

Paca

+62,5

+42,6

61 419

11,6

55,7

Pays-de-la-Loire

+61,5

+66,1

22 344

4,2

53,0

Auvergne

+60,7

+60,2

29 456

5,6

53,1

Lorraine

+60,4

+57,2

14 486

2,7

59,9

Alsace

+60,4

+78,5

13 136

2,5

55,3

Bretagne

+58,6

+60,9

19 438

3,7

53,9

Limousin

+57,0

+70,6

4 316

0,8

55,5

Corse

+50,4

+51,2

3 868

0,7

53,3

Total France métropolitaine

+67,5

+55,2

529 992

100

53,6

 

SOMMAIRE

Au 31 décembre 2011, 750 828 auto-entrepreneurs étaient toujours immatriculés, alors que 1 042 226 ont depuis janvier 2009 été immatriculés et 291 398 radiés ; le chiffre d’affaires moyen annuel, pour qui en a réalisé, est de 9 244€ en 2011

Noter la chute du nombre d’immatriculations en 2011, 299 560 contre 406 656 en 2010 (-26% au regard de 2010) et 336 010 en 2009.

En 2010, 91 430 auto-entrepreneurs ont été radiés ou se sont radiés, dont 60% n’ayant réalisé aucun chiffre d’affaires et 10% pour changement de statut ; 23% des radiés ont bénéficié de l’exonération ACCRE.

 

Rappelons que fin 2011, les services dominent très largement parmi les auto-entrepreneurs toujours immatriculés : 29,5% dans les services aux entreprises, 27% dans les services aux particuliers, 24% dans le commerce et les HCR, 14% dans la construction et 5,5% dans l’industrie.

 

177 467 ont été radiés ou se sont radiés en 2011 (ce sont surtout des radiations automatiques), avec un taux moyen de 23,6% ; 7 activités ont connu des taux élevés de radiation :

– 3 groupes d’activité avec peu d’immatriculations (1,7% des radiations) : les télécommunications (43,4% de taux de radiation), les activités financières et d’assurance (36,2%), les transports (30,4%)

– 4 groupes avec un grand nombre d’immatriculations (37% des radiations) : le commerce dont le commerce et réparation auto (28,6%), l’informatique (28%), les services administratifs et de soutien aux entreprises (26,6%)

Par contre 5 activités font état de taux faibles de radiation : la santé (12,2%), la R&D (14,3%), l’éducation (15,7%), l’industrie (17,7%) et les arts, spectacles et activités récréatives (19,9%).

 

Le chiffre d’affaires moyen par trimestre oscille de 2 950 à 3 738€ depuis le premier trimestre 2009. Entre 45 et 50% selon les trimestres 2010 ou 2011 ont réalisé un chiffre d’affaires au cours du trimestre.

 En 2011, 41,6% n’ont réalisé aucun chiffre d’affaires si l’on prend en compte toute l’année, 30% de

1 à 5 000€, 10% de 5 à 10 000€, 10% de 10 à 20 000€, 4,9% de 20 à 30 000€ et 3,6% plus de 30 000€. Ainsi prés de 70 000 ont réalisé au moins 20 000€ de chiffre d’affaires en 2011.

 

Le chiffre d’affaires moyen annuel a évolué favorablement depuis 2009 du fait de l’accroissement du nombre d’auto-entrepreneurs actifs entre 2010 et 2011 (+27%), nettement moins du fait de l’accroissement du chiffre moyen par entreprise (+11%) ; il passe de 6 299€ en 2009, à 8 316 en 2010 puis 9 244€ en 2011 pour ceux ayant fait au moins une déclaration positive au cours d’un trimestre de l’année concernée. Cette moyenne bouge peu selon les activités : elle est un peu plus importante pour ceux relevant des BNC que pour ceux qui vendent en l’état ou encore que pour les autres prestataires.

 

Ci-dessous les principales activités, avec le % d’auto-entrepreneurs (au regard de l’ensemble des créateurs immatriculés en 2009 et toujours en activité fin 2011, et par ailleurs non salariés de leur entreprise), le poids des auto-entrepreneurs radiés en 2011, l’importance de l’activité au sein des auto-entrepreneurs, et le % d’auto-entrepreneurs ayant réalisé du chiffre d’affaires ; exemple 82% des « indépendants » du secteur éducation sont des auto-entrepreneurs, avec un taux de radié en 2011 de 16%, un poids au sein des auto-entrepreneurs de 7% et un  taux de réalisation de chiffre d’affaires de 56% (44% n’ont donc pas déclaré de recettes en 2011).

Activité

Nbre auto-entrepreneur (AE)

Nbre autres indépendants

Total en activité fin dec 2011,

Immatriculés depuis 2009

%  AE

% AE radiés en 2011

% dans total AE

% AE en activité

Activités de service aux entreprises dont

Activités scientifiques et techniques

53 678

14 239

67 917

79

23

7,1

61

Activités informatiques

33 576

12 507

46 083

73

28

4,5

65

Services administratifs et de soutien

49 537

22 348

71 885

69

27

6,6

65

Activités juridiques, de conseil et d’ingénierie

64 570

49 365

113 935

57

24

8,6

62

Activités de service aux particuliers dont

Education

52 703

11 488

64 191

82

16

7,0

56

Arts, spectacles, activités récréatives

34 913

9 319

44 232

79

20

4,6

59

Autres activités de service

94 160

31 730

125 890

75

23

12,5

64

Finances et assurances

3 737

9 844

13 581

28

36

0,5

73

Santé

19 454

60 362

79 816

24

12

2,6

54

Commerce

De détail et de gros, dont auto

153 753

136 330

290 083

53

29

20,5

67

Immobilier

8 182

26 377

34 559

24

25

1,1

64

HCR

19 729

72 309

92 038

21

25

2,6

66

Construction

Construction

104 389

94 676

199 065

52

22

13,9

62

Total

 

750 028

679 104

1 429 932

52,5

23,6

100,0

63

               

 

 

SOMMAIRE

Chiffres création du premier trimestre 2012 : une nette reprise de la forme auto-entrepreneuriat au cours du premier trimestre 2012 au regard de 2011

 Cette évolution favorable fait suite à une évolution défavorable pour le 4éme trimestre de l’année précédente :

 

Auto-entrepreneur

Non auto-entrepreneur

total

1er trimestre 2012

85 645

70 851

156 496

1er trimestre 2011

77 245

72 510

149 755

Evol 2012/2011 en %

+10,9

-2,3

+4,5

Evol du 4éme trimestre  2011, comparé à celui de 2010 en %

-12,5

-1,6

-7,8

 Les indices par trimestre depuis début 2011 confirment cette observation, alors que les autres créations atteignent tout juste le même niveau qu’en début 2011  

 

Base 1er trimestre 2011

T2 2011

T3 2011

T4 2011

T1 2012

AE

77 245 AE soit un indice de 100

96

86

95

111

Autres créateurs

72 510 autres créateurs soit un indice de 100

89

79

88

98

 L’évolution plus favorable en auto-entrepreneur touche plutôt les activités où ces derniers sont moins présents ; observons l’évolution du premier trimestre 2012 au regard du premier trimestre 2011 par activité :

 

Evol AE

Evol autres créations

Evol toutes créations

Industrie

+36,8

-15,0

+11,1

Info, communication

+28,5

+1,7

+18,0

Construction

+23,0

-4,9

+8,1

HCR

+18,8

-0,9

+4,6

Santé, éducation

+13,1

+8,4

+10,9

Moyenne

+10,9

-2,3

+4,5

Autres services aux particuliers

+6,3

+0,3

+5,0

Immobilier

+4,0

-0,2

+0,4

Commerce détail et gros

+3,5

-4,2

-0,3

Autres services aux entreprises

+3,4

+1,0

+2,4

 

 

 

SOMMAIRE

Les jeunes diplômés de licence professionnelle s’en sortent aussi bien que les ingénieurs et les diplômés d’écoles de commerce en ce qui concerne leur insertion professionnelle

Au printemps 2010, le Céreq a interrogé un échantillon représentatif des 739 000 jeunes qui ont quitté pour la première fois le système éducatif en 2007. Environ 25 000 jeunes de tous les niveaux de formation ont répondu à cette enquête téléphonique. Cette enquête s’inscrit dans un dispositif d’observation régulier, une génération nouvelle de sortants étant interrogée tous les trois ans.

 

Moins de jeunes sortent de l’enseignement supérieur en 2007 qu’en 2004, mais davantage sont issus de licences professionnelles (6% contre 3).

  Non diplômés Bac +2 Licence prof Licence univ M1 Ecoles commerce, ingénieurs Master professionnel et recherche Doctorat dont santé Total
2007 15 32 6 11 5 11 15 5 100
2004 20 35 3 10 7 9 11 4 100

Les filles sortent toujours plus nombreuses que les garçons, mais l’écart s’est sensiblement réduit (de 59% à 54% des sortants entre 2004 et 2007).

La répartition par origine sociale ne connaît pas d’évolution notable, l’accès au supérieur demeurant très inégalitaire ; seuls 18% (19% en 2004) des sortants du supérieur ont un père ouvrier, alors qu’ils sont 35% pour les jeunes sortants de l’enseignement secondaire.

 

Les universités ont par ailleurs connu des évolutions importantes : professionnalisation accrue, généralisation du système LMD et politiques renouvelées de lutte contre le décrochage et en faveur de l’insertion.

 

Après trois ans de vie active, le taux de chômage des jeunes diplômés du supérieur s’établit à 11% des actifs jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, contre 8% pour ceux arrivés sur le marché de l’emploi trois ans plus tôt ; le taux d’emploi au regard de l’ensemble des jeunes issus du supérieur s’établit à 82% en 2010.

 

La dégradation entre 2007 et 2010 reste modérée en comparaison de celle dont ont pâti les sortants du secondaire (27% contre 21% pour la génération 2004) ; les diplômes de licences générales, les DUT et les masters professionnels ont vu leur taux de chômage à trois ans augmenter de plus de 5 points, alors que la situation a été très favorable aux licences professionnelles (8% contre 6), aux ingénieurs, aux doctorants et aux étudiants des écoles de commerce.

  Taux chômage Taux d’emploi CDI en 2007 % cadre et profession intermédiaire Salaire médian net
2007 2010 2007 2010 2010 2007 2010 2007 2010
Bac+2 santé social 1 1 97 98 72 99 98 1 680 1 630
Ecoles d’ingénieurs 4 5 94 94 93 97 98 2 270 2 270
Doctorat (y c santé) 7 7 91 91 60 98 99 2 250 2 210
Licence pro (L3 professionnel) 6 8 90 88 78 78 78 1 580 1 620
Ecoles de commerce Bac+ 4 et +5 7 9 90 89 79 90 89 2 180 2 050
BTS 8 11 87 85 67 54 56 1 410 1 400
M1, MTS, MSG, maitrise IUP 9 11 84 81 69 82 86 1 610 1 620
Master pro, DESS et autres bac+5 7 12 91 85 70 92 91 1 930 1 950
Master recherche et DEA 9 12 84 81 65 90 98 1 850 1 840
DEUG, DEUST L1 et L2 12 13 72 69 60 62 52 1 410 1 410
Licence L3 universitaire 7 13 82 75 68 81 76 1 570 1 500
DUT 8 14 85 80 67 67 76 1 500 1 500
Niveau IV professionnel court (échec BTS/DUT) 13 17 79 74 60 37 35 1 330 1 360
Niveau IV université court (échec DEUG, L1 ou L2) 17 21 79 74 44 42 47 1 310 1 360
Ensemble sortants du supérieur 8 11 84 82 69 73 76 1 580 1 620
Ensemble sortants hors supérieur 21 27 70 63 50 19 21 1 260 1 260

La qualité des emplois occupés a en moyenne très bien résisté à la crise. Le taux d’emploi à durée indéterminée (CDI) reste inchangé entre 2007 et 2010 (69%). En termes d’accès aux positions de cadres, la génération 2007 progresse de 4 points par rapport à celle de 2004 (de 26 à 30%) et celle de profession intermédiaire ne bouge pas (46 et 47%).

Enfin, les salaires en euros constants restent pratiquement inchangés (1 620 contre 1 580).

 

Le développement de l’offre de licences professionnelles permet à une partie des titulaires de BTS et DUT de poursuivre plus facilement leurs études dans le supérieur. Le nombre de diplômés de licence professionnelle progresse ainsi très fortement : 9 000 sortants en plus par rapport à la génération 2004, soit près de +70%. Cette hausse est pratiquement à hauteur de la réduction du nombre de sortants titulaires des seuls BTS ou DUT.

En 2010, parmi les diplômés de L3, les sortants de filière professionnelle sont plus souvent en emploi et ces emplois sont plus souvent à durée indéterminée que pour les sortants de la voie générale.

Ils sont aussi nettement mieux payés bien qu’ils n’occupent pas plus souvent des emplois de cadres ou de profession intermédiaire.

En termes de taux de chômage et d’accès à des CDI, les licences professionnelles restent mieux placées que les formations de niveaux bac+4 et bac+5, à l’exception des grandes écoles.

Le recul du nombre de postes offerts dans la fonction publique a notablement affecté l’insertion des diplômés de licences générales, dans un contexte de repli de l’emploi. En 2010, après trois ans de vie active, moins de la moitié d’entre eux travaillent dans le secteur public, alors qu’ils étaient plus de 60% en 2007.

Conséquence de la diminution du nombre de postes ouverts aux concours, les jeunes de la génération 2007 titulaires d’une licence générale ne sont plus que 15% à réussir le concours de l’IUFM contre 22% en 2004.

 

 

SOMMAIRE

Zones franches urbaines : les mesures en direction des entreprises ont conduit à des résultats plus que modestes

Il existe 100 zones franches urbaines (ZFU) en France, mises en place en trois vagues en 1997, 2004 et 2006.

 

Les établissements localisés en ZFU sont éligibles aux aides s’ils ont moins de 50 salariés et un chiffre d’affaires inférieur à 10M€ au moment de l’entrée dans le dispositif ou au moment de l’implantation dans la zone.

Ils bénéficient pendant cinq ans d’une exonération totale de l’impôt sur les bénéfices et des taxes foncières et professionnelles, étendue à la contribution économique territoriale. Ces exonérations diminuent progressivement dans les cinq années suivantes.

S’ajoute une exonération des charges sociales patronales totale pendant cinq ans, puis dégressive durant les cinq années suivantes pour la part des salaires inférieure à 1,5 smic (1,4 smic depuis 2006).

En contrepartie, les entreprises doivent réaliser une partie des embauches au sein de la zone. Reconduit à plusieurs reprises, le dispositif a été prorogé à nouveau en octobre 2011 pour une période de cinq ans.

 

Fin 2001, la mesure aurait accru le nombre d’établissements de 9 700 à 12 200 unités. L’effet cumulé sur l’emploi de ces zones aurait été compris entre 41 500 et 56 900 postes supplémentaires.

Au-delà des premières années, l’impact semble plafonner puisque le nombre total d’établissements et d’emplois stagnaient. Le bilan serait nettement moins positif pour les zones créées ensuite.

Fin 2006, les 41 ZFU créées en 2004 n’auraient connu qu’une hausse beaucoup plus limitée de leur activité : entre 1 400 et 3 400 établissements supplémentaires, sans effet statistiquement significatif sur le nombre d’emplois.

 

Les effets sur l’activité locale seraient entièrement imputables aux nouvelles implantations ; pour les entreprises déjà implantées sur la zone, aucun impact significatif des allègements fiscaux n’est détecté sur leur taux de survie, leur niveau d’emploi ou leur santé économique. Pourquoi ?

 

La clause d’embauche locale, qui contraint les entreprises à recruter en partie parmi les habitants de la zone, a été renforcée à partir de 2003, ce qui a pu freiner les embauches globales.

D’autre part, le développement des allègements généraux de charges sur les bas salaires a réduit l’avantage comparatif des ZFU.

 

Le dispositif des ZFU aurait conduit, pour partie, à des relocalisations d’unités déjà existantes ; ces implantations en zones franches se seraient ainsi partiellement faites au détriment d’autres zones.

En 1995, deux ans avant la mise en place du dispositif, les créations d’établissements représentent 65% des implantations dans les futures ZFU, alors que les transferts en représentent seulement 14% ; après la mise en place du dispositif, c’est près de la moitié des nouveaux établissements qui résulte de transferts.

 

Par ailleurs, les résultats des études menées sur les ZFU de deuxième génération montrent que les zones à proximité immédiate des ZFU auraient été pénalisées par le dispositif : en 2004, la mise en place du dispositif se serait traduite par une diminution de 7% du nombre d’établissements dans les zones voisines, alors qu’il aurait augmenté de 5% dans les ZFU.

Enfin ces résultats positifs sur l’implantation d’entreprises ne se traduisent pas nécessairement par une hausse de même ampleur de l’emploi des populations des quartiers ciblés : les chances de retour à l’emploi des chômeurs habitant dans les communes d’Île-de-France correspondant aux ZFU de première génération n’auraient augmenté que de 3%.  

SOMMAIRE

64 347 livres parus en 2011 avec un tirage moyen de 7 937 exemplaires

Un chiffre d’affaires 2010 de 2 838M€ HT (prix cession éditeur) et par ailleurs 435M€ de droits d’auteur.

En 2009, 13 792 salariés dans l’édition (-8% au regard de 2008) et 12 467 en librairie (+1,2%).

452 millions d’exemplaires vendus (-2,7%), dont 25% en livre de poche.

52% des français ont acheté au moins un livre en 2010 (35,4% au moins 5 livres). 70% des français de plus de 15 ans ont lu au moins un livre en 2008 (39% de 1 à 9 livres, 14% de 10 à 19 livres et 17% davantage).

 

La rentabilité d’une librairie s’affiche à 0,3% du chiffre d’affaires (0,7% en 2009). Les secteurs éditoriaux en 2010 au regard des ventes éditeurs ; viennent en tête les romans (24%), les productions jeunesse (14%) et les loisirs, vie pratique, tourisme (14%)

Secteur éditorial Chiffre d’affaires Exemplaires vendus
Romans 24 25
Jeunesse 14 20
Loisirs, vie pratique, tourisme, régionalisme 14 13
Livres scolaires 10 8
Albums de bandes dessinées, mangas, comics 8 9
Sciences humaines et sociales 8 4
Dictionnaires et encyclopédies 4 5
Documents, actualités, essais 4 3
Sciences et techniques, médecine, gestion 4 1
Beaux Arts 4 2
Parascolaire, pédagogie, vie des enseignants 3 5
Cartes géographiques, atlas 2 3
Religion 1 1
Esotérisme 0,3 0,3
Théâtre, poésie 0,3 0,5
Ensemble 100 100

 

SOMMAIRE

En 2011, France Active a financé près de 6 200 projets, permettant de créer et/ou consolider plus de 25 000 emplois.

 France Active a permis à 8 218 personnes de retrouver le chemin de l’emploi, en favorisant la création de 5 300 entreprises via les concours bancaires mobilisés sur garanties à hauteur de 158,3M€, et l’octroi de prêts à taux zéro Nacre pour un montant de 26,3M€ (3 885 prêts Nacre), soit plus du tiers du nombre total décaissé en 2011.

 

France Active est le premier financeur des entreprises solidaires en mobilisant 45,9M€ (+10%) pour la création ou le développement de 896 entreprises solidaires dont 11M€ investis pour le développement de 202 entreprises solidaires permettant la création ou la consolidation de 17 071 emplois.

L’activité a quasiment triplé depuis 2005, passant de 2 222 projets financés à 6 247 en 2011.

Le réseau s’est profondément renforcé avec une couverture complète de la France et un développement du maillage à l’intérieur de chaque région (40 structures de proximités appelées « Fonds Territoriaux » qui s’appuient sur 500 salariés et 2 000 bénévoles).

 

France Active projette de doubler son activité en faveur de l’emploi dans les 5 ans à venir. Un des 5 axes stratégiques est de créer des « circuits courts » de financement entre les épargnants et des projets solidaires en innovant pour mobiliser d’autres systèmes d’épargne tels des fonds euros d’assurance-vie solidaire, les FIP solidaires, les investissements de particuliers au capital de la SIFA (Société d’Investissement de France Active) et en stimulant la collecte locale d’épargne solidaire, en offrant aux épargnants une traçabilité de leur soutien au développement de l’Economie sociale et solidaire dans leur région.  

SOMMAIRE

62 041 points de vente en franchise, 1 569 réseaux de franchise, en France en 2011

 Le chiffre d’affaires des franchisés est passé de 30,49Md€ en 2001 à 43 en 2005, pour ne plus beaucoup bouger entre 2007 et 2010 (entre 47,67Md€ et 47,88), puis 49,2Md€ en 2011 (hausse de 2,8% entre 2010 et 2011).

Entre 2010 et 2011 le nombre de points de vente en franchise a augmenté de 6,3%, celui du nombre de réseaux de 6,2%.

Les points de vente, les réseaux et les chiffres d’affaires se répartissent ainsi selon les activités (classées par importance décroissante en nombre de points de vente) :

  Nombre de points de Vente en franchise Evol 10/11 Nombre de réseaux de franchise CA franchisés en MD€ Evol 10/11
Alimentaire 11 171 +3,5 133 19,58 +2,1
Commerces divers 7 505 +1,5 153 5,10 +16,7
Services auto 7 313 +19,2 61 2,37 +12,4
Equipement de la personne 6 999 +10,2 342 4,05 +19,1
Coiffure et esthétique 6 228 +8,2 143 1,79 +2,9
Restauration 4 841 +13,7 202 4,82 +11,3
-dont rapide 3 740 +14,6 123 3,47 +8,1
-dont à thème 1 101 + 10,9 79 1,35 +20,5
Autres services aux personnes 4 474 +3,7 164 1,63 +1,2
Immobilier 4 010 -1,7 56 1,40 -24,7
Equipement de la maison 3 213 -5,7 342 3,79 -14,4
Services aux entreprises 1 749 +23,6 82 0,48 +23,1
Hôtels 1 713 +0,5 23 2,22 -0,4
Bâtiment 1 396 +19,0 39 1,04 +16,7
Voyages 735 -5,8 7 0,75 -39,5
Nettoyage 403 -17,0 18 0,08 0
Formation 291 -3,6 19 0,06 -50,0
Total 62 041 +6,3 1 569 49,2 +2,8

Les activités où la franchise recule sont soit très liées à une conjoncture difficile pour ces activités (immobilier et équipement de la maison), soit des activités où la franchise est peu développée (voyages, nettoyage, formation).  

 

Un éclairage sur la franchise en Grande Bretagne : selon un rapport de 2011 de la NatWest et de l’Association Britannique de la Franchise (BFA), les réseaux en franchise du Royaume-Uni emploient 521 000 personnes avec 897 réseaux et 36 000 points de vente.

Ce marché représente aujourd’hui 12,4Md de livres de chiffres d’affaires contre 5Md€ il y a 20 ans. Mais le marché de la franchise en France est tourné vers le commerce alors que le marché de la franchise au Royaume-Uni est beaucoup plus orienté vers les services (et notamment le « job franchising »).  

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Pôle compétitivité : Les établissements de PME membres de pôle regroupent 101 704 salariés en 2009, dont 27 773 cadres et professions intellectuelles supérieures

Fin 2009, 65 pôles avaient le label de pôle de compétitivité ; 7 200 établissements en étaient membres. Ils appartiennent pour 73% à des PME, pour 15% à des ETI et pour 12% à de grandes entreprises.

Ils employaient plus de 770 000 salariés, dont 26% dans les ETI et 13% dans les PME. Les établissements de PME membres de pôle regroupent 101 704 salariés en 2009, dont 27 773 cadres et professions intellectuelles supérieures (27% des salariés de ces PME contre 30,5% dans les ETI).

En termes d’emplois toujours, l’industrie est dominante : elle représente plus des deux tiers des effectifs salariés des pôles de compétitivité pour les ETI et plus de la moitié pour les PME. Plus précisément en ce qui concerne les effectifs salariés (dont les cadres) des PME, ceux-ci se répartissent ainsi, comparés aux ETI :

  PME ETI
  Répartition des 101 704 salariés Répartitions des 27 773 cadres …. Répartition des 200 976 salariés Répartitions des 61 222cadres ….
Industrie 56,6 30,8 70,3 44,8
Services aux entreprises 34 ,7 63,5 21,0 44,6
Dont autres services 19,1 32,3 12,4 24,2
Dont Information, communication 12,2 27,3 6,8 18,5
Commerce, HCR, transports 5,6 4,9 7,6 10,0
Construction… 3,1 0,8 1,0 0,6
  100,0 100,0 100,0 100,0

Les PME représentent 39% des dépenses de R&D des projets (contre 35% en 2007). Cette participation très forte des PME se retrouve au niveau du nombre de projets labellisés par les pôles : 31% des projets sont portés par des PME et 64% de ces projets impliquent au moins une PME.

 

Les pôles ne sont pas uniformément répartis sur le territoire français et tendent à contrecarrer la dominance de la région parisienne en matière d’exécution de R&D : les effectifs des pôles sont les plus nombreux en région Rhône-Alpes (23%), Île-de-France (15%), PACA (8%) et Pays de la Loire (8%).

 

En termes de poids des pôles dans le tissu économique local, la Franche-Comté et Rhône-Alpes se distinguent nettement puisque les pôles y rassemblent respectivement 3,3% et 2,4% des salariés des PME régionales contre 1,5% pour toutes les autres régions.

 

Les établissements des grandes entreprises et des ETI, membres des pôles sont en majorité industriels (58%) ; les PME par contre sont surtout localisées dans les services : 34% sont dans l’industrie, 28% dans les secteurs des services scientifiques et techniques (recherche et développement, ingénierie) et 20% dans le secteur informatique. Leur présence permet de répondre aux besoins des entreprises, porteuses de projet de recherche qu’elles mènent dans les pôles.  

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Brevets : 14 463 demandes de brevet ont été publiées en 2010

14 463 demandes de brevet (par la voie nationale auprès de l’INPI) ont été publiées en 2010 ; 44 % (6 398) proviennent de groupes (têtes de groupe et filiales de groupe) et, entreprises de plus de 2000 salariés, 16% de PME (2 371), 13% de personnes physiques (1 896), 11% de personnes morales étrangères (1 644), 9% d’universités, organismes de recherche, fondations (1 248) et 5% d’ETI (754).

Noter qu’une part de plus en plus importante de déposants de brevets (environ 15%) effectuent leurs premières demandes de brevets par une voie autre que la voie nationale (notamment car cela permet le dépôt d’une demande de brevet en langue anglaise, ce qui n’est pas possible en France).

 

La répartition des brevets par type de déposants s’est profondément modifiée entre 2007 et 2010, avec une croissance très forte des brevets des ETI (+112%) et des organismes de recherche (+78%), une croissance forte des brevets des PME (+18%) et une baisse importante des brevets des groupes et de leurs filiales.

Le nombre de brevets des personnes morales françaises a connu une progression de 5% entre 2007 et 2010, au détriment des brevets provenant de personnes morales étrangères (–42%) et des brevets des personnes physiques (– 35%). En moyenne une entreprise française dépose en 2010, 4,2 brevets (17,6 pour les groupes, 2,5 pour les ETI et 1,4 pour les PME), à comparer à 8,9 pour les universités et centres de recherche.

 

Les activités concernées parmi les plus importantes (au global et pour les PME) :

Secteur d’activité Nbre brevet sociétés françaises Nbre issu de PME Activité avec beaucoup de brevet (nombre total et en PME) Activité avec fort % de brevet par des PME (nombre et %)
Machines-mécanique-transports 5 333 760 -Transports 2097 dont 118 PME -Moteurs, pompes, turbines 789 dont 47 PME -Composants mécaniques 620 dont 78 PME -Manutention 183 en PME (35% des brevets) -Machines-outils 266 en PME (27%) -Procédés thermiques 68 en PME (21%)
Electronique-électricité 2 799 391 -Machines et appareillage électrique959 dont 114 PME -Techniques d’informatique 535 dont 92 en PME -Télécom 448 dont 46 PME -Méthodes de traitement des données à des fins de gestion 17 en PME (27%) -Audiovisuel 49 en PME (22,5%)
Chimie-matériaux 2 583 317 -Chimie organique fine 611 dont 398 en PME -Matériaux, métallurgie 258 dont 18 en PME -Technologies de l’environnement 368 dont 41 en PME -Chimie alimentaire 29 (27%) -Génie chimique 60 (26%) -Produits pharmaceutiques 54 (19%)
Instrumentation 1 822 408 -Techniques de mesure 731 dont 103 en PME -Technologies médicales 206 (38%) -Contrôle 45 (20%) -Optique 40 (16,5%)
Autres 1 921 495   -BTP 299 (31,5%) -Mobilier, jeux 107 (23%) -Autres biens de consommation 89 (18%)
Total 14 458 2 371    

Le poids des PME dans les déposants est très inférieur à la moyenne (16%) dans la région Île-de-France (9%). À l’inverse, il est élevé en Alsace et Nord-Pas-de-Calais (34%), en Pays de Loire et Poitou-Charentes (32%), en Bourgogne, Lorraine et Basse-Normandie (30%), en Languedoc-Roussillon (28%), en Bretagne, Champagne-Ardenne et Limousin (26%) et en Franche-Comté et Paca (24%).  

SOMMAIRE

Crédit impôt recherche : En deux ans, le nombre de déclarants a augmenté de 60 %. 2 314 nouveaux déclarants en 2009, dont 49% de moins de 10 salariés (33% du crédit impôt recherche) :

  Après la très forte augmentation enregistrée en 2008, le nombre de déclarants a encore augmenté en 2009 pour atteindre 15 749. En deux ans, le nombre de déclarants a augmenté de 60 %. Mais seulement 11 625 entreprises ont bénéficié du CIR ; le nombre d’entreprises bénéficiaires est inférieur au nombre de déclarants dans la mesure où, pour les groupes fiscalement intégrés, c’est la maison-mère qui touche le CIR pour l’ensemble de ses filiales (en 2009, plus de 2 600 groupes fiscalement intégrés dont 15 % de « petits » groupes avec des effectifs totaux inférieurs à 250 salariés).

  2000 2005 2007 2009 2010
Nombre de déclarants 6 344 7 400 9 839 13 361 15 749
Nombre de bénéficiaires 3 060 4 435 7 018 9 920 11 625

Les dépenses déclarées en 2009 approchent 17 milliards d’euros et le montant du CIR atteint 4,7 milliards d’euros. Les entreprises de moins de 250 salariés fiscalement indépendantes représentent 72 % des bénéficiaires du CIR, dont 1/3 pour les moins de 10 salariés et 34% pour les 10 à 50 salariés. De manière générale, le taux de financement par le CIR est d’autant plus faible que l’entreprise est grande : 39,5 % des dépenses déclarées pour les entreprises de moins de 10 salariés, 33,8 % pour l’ensemble des entreprises de moins de 250 salariés et 23,3 % pour les entreprises de plus de 5 000 salariés :

  Entreprises bénéficiaires Dépenses déclarées en M€ CIR en M € CIR/dépenses déclarées
Nombre % % indépendantes
Moins de 10 sal 3 820 32,9 30,8 627 247 39,5
10 à moins de 50 sal 4 002 34,4 29,0 1 590 550 34,6
50 à moins de 250 sal 2 160 18,6 11,5 1 948 610 31,3
Plus de 250 salariés 1 209 13,3 3,5 12 501 3 207 De 23 à 30
Total* 11 625 100 100 16 972 4 726 27,8

*434 entreprises non renseigné 2 314 nouveaux déclarants en 2009, dont 49% de moins de 10 salariés ; ces derniers, essentiellement des indépendants, ont reçu 33% du crédit impôt recherche :

  Nouveaux déclarants CIR
  Nombre % Nbre d’indépendants % Montants % % d’indépendants
Moins de 10 sal 1 135 49,0 1 085 46,9 151 32,9 31,6
10 à moins de 50 sal 751 32,5 639 27,6 166 36,2 32,7
50 à moins de 250 sal 247 10,7 151 6,5 73 16,0 10,3
Plus de 250 salariés 48 2,1 19 0,8 47 10,4 5,2
Total* 2 314 100 2 021 87,3 458 100 84,0

434 entreprises non renseigné Le montant moyen des dépenses déclarées par les nouveaux entrants (190 k€) est nettement inférieur au montant moyen des dépenses déclarées par l’ensemble des déclarants en 2009 (1,46 M€). Les 2/3 du crédit impôt recherche sont alloués à des entreprises d’Ile de France. Les 2/3 du crédit impôt recherche vont par ailleurs à l’industrie (59% dépenses déclarées) et 1/3 aux services, parmi lesquels la R&D (4,6% du CIR mais 13,2% des dépenses déclarées) le conseil et l’assistance informatique (9,2% du CIR et 9,6 des dépenses), l’ingénierie (4,3% du CIR et 7,3 des dépenses). Les dépenses concernent avant tout les frais de personnel (chercheurs et techniciens) pour 46%, le fonctionnement pour 34%, la recherche externalisée pour 9,5%, les amortissements pour 4,9% et les frais relatifs aux brevets (2,9%). Noter que de 2007 à 2009, les dépenses relatives à des travaux confiés à des institutions publiques de recherche, quoique faibles (2,9% des dépenses) ont augmenté de 61 % ; durant la même période, les dépenses relatives à l’embauche de jeunes docteurs ont crû de 78 %.

 

 

SOMMAIRE

Innovation : Les entreprises de moins de 3 ans représentent un cinquième des sociétés engagées dans un processus innovant en 2010

En 2010, 7168 entreprises (dont 39% de micro entreprises) en lien avec OSEO ont un programme d’innovation en cours de développement. Elles emploient au total plus de 330 000 personnes et réalisent un chiffre d’affaires global de 67Md€ dont plus du tiers provient de l’exportation.

 

Le montant global de leurs programmes d’innovation s’élève à près de 5Md€, soit 7% de leur chiffre d’affaires en moyenne. 

 

Avec plus de 460 entreprises nouvelles fondées sur un projet d’innovation, l’année 2010 est en retrait de près de 11% par rapport à 2009 : 21% ont moins de 3 ans, 12% de 3 à 5 ans, 21% de 5 à 10 ans et 46% de 10 ans et plus.

Si la moitié des entreprises a moins de 9 ans d’existence (ce qui est jeune relativement au temps de l’innovation), la moitié des entreprises âgées d’au moins dix ans a plus de 21 ans de présence sur les marchés ; le nombre plus important de moyennes entreprises et d’ETI dans la population totale contribue à cette augmentation de l’âge des entreprises innovantes en 2010.

 

La répartition sectorielle est relativement stable d’une année sur l’autre : 4 entreprises sur 5 relèvent des secteurs information et communication (1 sur 5), activités spécialisées, scientifiques et techniques (1 sur 5 également) et de l’industrie manufacturière (plus d’un tiers). L’informatique continue d’être fortement porteuse d’idées nouvelles (80% des entreprises innovantes du secteur information et communication sont spécialisées en programmation informatique ou en édition de logiciel).

Quant aux activités spécialisées, scientifiques et techniques, elles regroupent essentiellement des entreprises qui opèrent dans les domaines de l’architecture et de l’ingénierie, du contrôle et des analyses techniques (4 sur 10) ou réalisent de la R&D (2 sur 10).

Secteur d’activité Ensemble Taille ancienneté
Micro PME ETI Moins de 3 ans 3 ans et plus
Industrie manufacturière 37 13 45 66 17 43
Information & communication dont 21 32 23 11 27 19
Programmation, conseil et autres activités informatiques 58 64 53 66    
Édition de logiciels 25 20 30 13    
Programmation, conseil et autres activités informatiques 58 64 53 66    
Activités spécialisées, scientifiques et techniques 22 44 21 12 33 19
Activités d’architecture et d’ingénierie ; contrôle et analyses techniques 44 40 50 62    
Recherche-développement scientifique 27 28 25 21    
Commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles 10 8 7 8 10 10

Les entreprises de moins de 3 ans représentent un cinquième des sociétés engagées dans un processus innovant en 2010, 1,2% des effectifs globaux et 0,7% du chiffre d’affaires total. Leur poids plus élevé dans les personnels employés l’est du fait d’une activité focalisée dans les toutes premières années du projet sur les travaux de R&D ; sur les 88% ayant réalisé du chiffre d’affaires, la moitié affiche des frais de personnel supérieurs au montant total du chiffre d’affaires réalisé lorsqu’elles ont une micro-taille, les 3 à 5 ans ayant un profil très proche des moins de 3 ans.

 

Le recul de la création d’entreprises innovantes en 2010 provient d’une part inférieure des moins de 1 an (17% parmi les jeunes entreprises innovantes contre 31% en 2009). La prédominance de la micro-taille chez les entreprises de 1 à 3 ans (67%) s’explique par un effectif médian de 1 personne au démarrage de l’activité et de 3 employés en deuxième et troisième année post création. Le chiffre d’affaires de jeunes entreprises a été le suivant :

Pas de CA Moins de 25K€ De 25 à 75K€ De 75 à 150K€ 150K® et plus Total
12 57 16 6 9 100

57% d’entre elles ainsi ont développé un chiffre d’affaires inférieur à 250 k€ ; cela ne doit pas cacher le fait que plus d’une jeune société sur 10 est une PME qui, soit a démarré d’entrée de jeu avec une taille de PME, soit, qui s’est suffisamment développée en l’espace de deux ans pour atteindre le seuil critique de la PME.

 

En 2010, la moitié des jeunes entreprises innovantes ont un niveau de capitalisation inférieur à 141 k€ ; l’écart pour les moins de 1 an et pour les 1 à 3 ans est faible ; par contre, il est très important avec les jeunes PME (un montant médian de 122 k€ contre 603 k€) ; enfin 3 jeunes PME sur 10 sont dotées de plus de 1,5 M€ de capitaux propres, ce qui laisse présager des programmes d’innovation de taille conséquente. Le niveau de fonds propres des entreprises matures à titre de comparaison est le suivant en K€:

  3 à 5 ans 5 à 10 ans 10 ans et plus Total
Micro-entreprise 140 202 280 220
PME 893 984 1 577 1 376
ETI 6 579 8 379 34 701 32 267
Ens. Entreprises matures 216 414 1 203  

Rappelons que la petite taille est, selon l’âge, contrainte soit par le temps de l’innovation pour les plus jeunes (3 à 10 ans) qui, en phase préparatoire de lancement industriel et commercial de l’innovation, n’ont pas encore obtenu de retour sur investissement en termes de croissance de l’entité ; soit par un segment de marché trop étroit qui limite l’expansion de l’entreprise ; soit par la volonté du chef d’entreprise de maintenir une entreprise à dimension familiale pour les plus anciennes (10 ans et plus).

Ainsi, la moitié des entreprises de 3 à 5 ans ne réalise pas plus de 300 k€ de ventes alors qu’elles atteignent plus de 4 M€ pour les entreprises de 10 ans et plus (784 k€ pour les 5 à 10 ans). En termes de taille d’entreprise, 1 PME mature sur 2 réalise plus de 4,3 M€ de chiffres d’affaires, soit 10 fois plus qu’une micro-entreprise mais 20 fois moins qu’une ETI.

 

La moitié des entreprises innovantes de 3 ans et plus ont comme cible commerciale les marchés étrangers. Cette ouverture est une fonction décroissante de l’âge : la moitié des 3 à 5 ans réalise au moins 40% des ventes à l’export contre 29% pour 1 entreprise sur 2 âgée de 10 ans et plus.

Elle est croissante avec la taille : les micro-entreprises matures ont un taux d’exportation médian de 25% contre 30% pour les PME et 44% pour les ETI. De façon générale, les entreprises matures exportent plus de 30% de leur chiffre d’affaires, soit un peu moins que les jeunes entreprises innovantes exportatrices (36%).  

SOMMAIRE

Dégradation dans les PME fin 2011

 « En France comme chez ses principaux partenaires européens, le climat des affaires de l’ensemble des secteurs économiques s’est sensiblement dégradé depuis l’été. Il semble cependant se redresser en janvier 2012 dans le bâtiment et les services.

 

La demande de crédits des PME a diminué continûment en 2011, avec un durcissement dès le printemps des conditions d’octroi de ces crédits par les banques ; les industriels chefs d’entreprises de 20 à 100 salariés jugent leur situation de trésorerie difficile au second semestre 2011, avec un très net recul du solde d’opinion par rapport au semestre précédent.

 

Pour l’ensemble des PME, les crédits mobilisés ont cependant continué de croître en décembre 2011, à un rythme annuel de 4,3%, l’accélération pour les PME appartenant à un groupe compensant le ralentissement pour les PME indépendantes. Cette dégradation de la situation économique s’est ressentie au troisième trimestre 2011 sur le marché du travail : les tensions ont diminué de 2% et les mouvements de main-d’œuvre ont fléchi. »

SOMMAIRE

Conjoncture dans les entreprises de moins de 50 salariés dans le bâtiment

Un échantillon de 401 dirigeants du BTP de 1 à 49 salariés (échantillon raisonné pour disposer d’un nombre de réponse dans toutes les tranches de taille) ; les interviews ont eu lieu par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées entre le 30 janvier et le 1er février.

 

Pour 43% la situation de trésorerie est bénéficiaire au moment de l’enquête (44% en septembre 2011), en équilibre pour 45% (40% en septembre 2011) et en déficit pour 12% (contre 16%).

La situation de trésorerie devrait rester stable pour 57% au cours des 6 prochains mois, s’améliorer pour 18% (dont nettement 6%) et se détériorer pour 25% (fortement 5%).

 

Les prix par contre devraient demeurer stables pour 66%, augmenter pour 17% et être à la baisse pour 16%. 12% envisagent d’embaucher au cours des 6 prochains mois (13% en septembre 2011).

 

Interrogés sur l’utilisation des réseaux sociaux, 9% disent y avoir recours et 4% l’envisager à titre professionnel ; ils sont plus nombreux à les utiliser à titre personnel (24% et 2% l’envisager). 58% ont recours à Google, 41 à Facebook, 30% à Twitter, 14% à Viadeo.

Pourquoi faire ? 30% pour rechercher des informations techniques sur des domaines relatifs à leur activité, 28% pour suivre l’actualité de leur secteur, entre 16 et 20% pour chercher de nouveaux partenaires, de nouveaux clients, de nouveaux fournisseurs, et des salariés à embaucher, peu pour fidéliser les clients (12%).  

SOMMAIRE

Une année meilleure en 2010 (au regard de 2009) pour les TPE adhérentes à des centres de gestion

Pour adhérer et bénéficier d’avantages fiscaux, le dirigeant doit être imposé sur le revenu ; le chiffre d’affaires de l’entreprise ne doit pas excéder les limites du régime micro BIC : 81 500€ pour les ventes et 32 600€ pour les services en 2011 et l’adhérent doit avoir opté pour un régime réel d’imposition BIC-BA. Les résultats ont été calculés à partir des déclarations fiscales 2010 des adhérents des CGA membres du réseau FCGA. L’étude a porté sur une population de 198 000 entreprises.

 

Une activité globale en hausse de 0,9%, et des bénéfices qui progressent de 2,1% en 2010, alors que l’activité de ces entreprises régressait de 0,8% en 2008 et que leur résultat chutait de 4,2%.

 

5 secteurs d’’activité sur les 11 analysés enregistrent un chiffre d’affaires nettement supérieur à la moyenne générale, toutes activités confondues : les services (+3,3%), les transports (+3,2%), l’auto-moto (+2,9%), les cafés-hôtels-restaurants (+2,9%) et les métiers de la santé (+1,5%).

 

4 affichent une croissance nulle ou inférieure à la moyenne : le commerce de détail alimentaire (0%) l’équipement de la personne (+0,1%), l’équipement de la maison (+0,1%), et la beauté-esthétique (+0,1%). 2 se situent enfin en dessous de zéro : l’artisanat du bâtiment (-0,3%) et le secteur culture-loisirs (-1,5%).

En % Evol chiffre d’affaires 2010/2009 Evol résultat fiscal 2010/2009 Evol résultat fiscal 2009 /2008 Remarques sur le secteur
HCR +2,9 +6,9 +2,1 Crêperies CA +6%, résultat fiscal + 9,1% brasseries (+4,3%), cafés-restaurants (+3,7%), pizzerias (+3,1%)
Santé +1,5 +6,2 -3,1 Opticien +3% de CA et +5,8% en résultat fiscal (en moyenne 70 000€) ; pharmacien, un revenu moyen de 125 000€
Commerce et réparation auto +2,9 +4,2 -2,6 Réparation auto : CA +5,2 Station-service CA + 6,5 résultat fiscal -5,1
Services +3,3 +3,9 -5,8 Agences immobilières : CA +11% Cordonniers CA +4,1
Transports +3,2 +0,6 -0,2 Transports de marchandises CA + 3,5, Ambulanciers CA + 3,4 (les 2/3 ont un revenu au moins égal à 39 000€)
Bâtiment   -2,3 -4,9  

 

SOMMAIRE

Le revenu moyen des non-salariés non auto-entrepreneurs a été de 34 190€ en 2009 avec de fortes disparités selon les activités exercées ; mais la moitié ont un revenu inférieur à 18 960€.

Source : base non-salarié de l’Acoss dont on a éliminé les auto-entrepreneurs, les dirigeants salariés ne figurant par ailleurs pas dans cette base.

 

Le revenu moyen est de 38 510€ si on enlève les 11% de revenu négatif ou nul ; il est par ailleurs de 18 960€ pour la moitié des dirigeants (intégrant cette fois les 11% de revenus nuls) et de 81 510€ pour les 10% qui dégagent les revenus les plus élevés.

 

Pour situer cette population (prés de 2 millions) , 43% ont moins de 5 ans d’ancienneté et 38% plus de 10 ans ; 31,6% sont des femmes et 17,4% sont localisés en Ile de France ; les grandes activités se répartissent entre des commerce et services de détail (28% comprenant les commerces de détail, auto, de bouche, HCR, immobilier), services aux particuliers (dont santé) avec 27%, les services aux entreprises (14%), la construction (14%) et l’industrie (4%). En 2009, 260 000 indépendants ont par ailleurs été salariés, soit parce qu’ils exerçaient une double activité (exemple dan l’enseignement avec 29%), soit parce qu’ils ont changé de statut au cours de l’année 2009. Remarquons que 34% des créateurs de moins d’un an d’ancienneté ont un revenu nul ou négatif :

  Ensemble Moins d’un an De 1 à 5 ans De 5 à 10 ans De 10 à 20 ans Plus de 20 ans
Répartition 100 7,2 36,1 18,4 21,3 17,0
% de revenu nul ou négatif 11,2 34,4 13,1 8,6 7,2 5,3

Les revenus différent beaucoup selon les secteurs d’activités : de 15 000 € dans les activités artistiques ou les services à la personne à 90 600 pour les professions juridiques et 87 600 pour les pharmaciens :

Secteurs d’activité Revenu d’activité en € % de revenus nuls ou négatifs Répartition des non-salariés
Moyen Médian
-Autres activités de services aux particuliers 15 000 10 190 11,2 7,4
Dont arts, spectacles, activités récréatives 14 530 4 860 20,8 1,4
Dont services aux personnes 14 790 11 150 9,1 5,0
-Education 16 760 10 380 10,5 2,4
-Hébergement, restauration 20 910 13 330 14,1 7,9
-Transports 22 200 15 020 8,2 2,9
Dont taxis 17 240 13 080 3,9 1,5
-Commerce de détail 18 650 10 250 12,9 11,8
-Activités immobilières 24 630 10 850 28,5 1,8
-Commerce et réparation auto et cycles 25 440 18 430 11,3 2,3
-Industrie 26 110 16 640 10,9 4,3
-Activités de services administratifs et de soutien aux entreprises 26 800 13 960 17,8 2,3
-Commerce de bouche (boulangers, charcutiers…) 27 660 21 330 6,8 2,7
-Construction 28 270 21 170 7,1 14,3
-Information, communication 29 380 15 760 18,6 1,8
Dont activités informatiques 31 800 19 060 14,7 1,1
-Commerce de gros 29 690 16 370 19,8 3,2
-Activités spécialisées, scientifiques et techniques aux entreprises 52 340 29 380 11,2 10,2
Dont professions juridiques 90 580 54 060 3,1 2,8
-Activités financières et d’assurance 59 000 39 680 12,3 1,4
-Professions libérales de santé 65 290 49 210 1,9 15,7
-Pharmaciens 87 570 72 020 2,4 1,3
Ensemble 34 190 18 960 11,2 100

Par ailleurs plus l’activité est ancienne, plus le revenu est élevé, surtout dans les services : les moins d’un an d’ancienneté ont un revenu 31% inférieur à ceux qui ont entre 1 et 5 ans ; pour les 10 à 20 ans d’ancienneté il est supérieur de 22% et de 63% pour les plus de 20 ans. Les plus de 50 ans et davantage encore les plus de 60 ans, gagnent moins que les jeunes. Les franciliens gagnent en moyenne 28% de plus que ceux de la province. Enfin le revenu global des pluriactifs dépasse celui des non-salariés sans autre activité (moyenne de 52 730€ contre 35 240).

 

Le revenu moyen a augmenté de 1,3% entre 2008 et 2009, alors qu’il régressait de 3,4% entre 2007 et 2008 ; il y a moins de revenus nuls en 2009 (-4,1%). La croissance a été plus marquante pour les activités éducation (+4,7%), activités artistiques (+3,3%), taxis (+3,2%), commerce de détail (+3%) et HCR (+2,7%) ; elle a été défavorable pour les professions juridiques (-9,2%), les transports autres que les taxis (-5%), l’éducation (-4,7%), les services aux entreprises (de type scientifique) avec -3,3%, la pharmacie (-2,9%) et l’immobilier (-2,8%). Les revenus ont plu vite augmenté en Ile de France (+2,6% contre +1,2). Ils ont aussi augmenté pour les créateurs de moins d’un an (+7,4%) alors qu’ils chutaient pour les autres (entre -1,5 et -2,2%).  

SOMMAIRE

Une progression de 8,3% du nombre d’auto-entrepreneur en février au regard de février 2011, mais une situation très stable pour les 6 derniers mois au regard des 6 moins de la période précédente

Une progression de 8,3% du nombre d’auto-entrepreneur en février au regard de février 2011 :

 

Auto-entrepreneurs

Autres créations

Total des créations

% d’auto-entrepreneur

Février 2012

27 082

22 858

49 940

54,2

Février 2011

25 010

23 077

48 087

52,0

Evolution 2012/2011

+8,3

-1

+3,9

 

Une situation très stable pour les 6 derniers mois au regard des 6 mois de la période précédente, avec tendance à la baise pour les auto-entrepreneurs :

 

Auto-entrepreneurs

Autres créations

Total des créations

% d’auto-entrepreneur

Septembre 2011- Février 2012

156 672

131 127

287 799

54,4

Septembre 2010- Février 2011

163 603

132 275

295 878

55,3

Evolution entre les 2 périodes

-4,2

-0,9

-2,7

 

Quelques données trop rares qui méritent d’être signalées sur la démographie des entreprises, notamment de petite taille

Extraits du rapport annuel OSEO « PME 2011, rapport sur l’évolution des PME »

Sont regroupées ci-dessous quelques données de cadrage issues du rapport OSEO

  • 3,4 millions d’entreprises au 1er janvier 2010 (auto-entrepreneurs compris) dont 65% sans salarié et 83% d’entreprises de 1 à 9 salariés parmi les employeurs ; le classement des activités part du % le plus élevé de TPE vers le % le plus faible :

Secteur d’activité

0 sal

1 à 9

entreprises de moins de10 sal %

10 à 49

50 à 99

100 à 249

250 et plus

Total

Activités immobilières

137,5

30,7

98,2

2,3

0,2

0,2

0,1

171,2

Enseignement, santé, action sociale

362,9

60,3

97,6

7,9

1,8

0,6

0,2

433,7

Soutien aux entreprises

395,1

138,2

94,9

23,7

2,4

1,4

0,8

561,7

Autres services aux ménages

185,0

66,1

94,7

4,4

0,4

0,2

0,1

256,1

Information et communication

84,4

21,6

93,9

5,4

0,7

0,4

0,3

112,9

Construction

267,6

170,0

93,6

27,2

1,6

0,7

0,3

467,5

Commerce, transports, hébergement et restauration

611,1

375,2

93,3

59,7

6,0

3,0

1,6

1 056,6

Activités financières

81,5

37,5

85,8

3,6

0,4

0,3

0,4

123,6

Industrie

113,3

87,5

84,0

29,6

4,0

2,9

1,8

239,1

Ensemble

2 238,5

987,1

94,3

163,9

17,5

9,6

5,6

3 422,2

Entre 2009 et 2010, l’emploi salarié des entreprises progresse de 0,9 % de 142 000 postes alors que le rythme de croissance de la population active est d’environ 200 000 personnes par an :

• l’industrie, où les PME sont moyennement représentées, perd 74 000 emplois ;

• les secteurs de la construction et des transports résistent difficilement ;

• le tourisme et les services composés majoritairement de PME indépendantes, voient leurs effectifs progresser de près de 200 000 personnes

Secteurs d’activité

Nombre de salariés en milliers

Evol 09/10

Poids de l’emploi

des PME indépendantes

2008

2009

2010

En nombre

En %

Ensemble des secteurs marchands (hors agricul) dont

15 656

15 329

15 471

+142 000

0,9

54

Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien (dont travail intérimaire)

2 824

2 786

2 909

+123 000

4,4

40

Autres activités de services (aux particuliers) dont santé

1 349

1 364

1 406

+42 000

3,1

79

Information, communication

689

674

690

+16 000

2,3

nd

Hébergement, restauration

921

923

937

+ 14 000

1,6

78

Activités financières et d’assurance

822

828

840

+ 12 000

1,4

nd

Commerce

3 009

2 965

2 973

+ 8 000

0,3

58

Activités immobilières

239

229

234

+ 5 000

2,1

79

Transports en entreposage

1 351

1 318

1 314

+ 4 000

– 0,3

34

Construction

1 485

1 439

1 426

-13 000

– 0,9

79

Industrie

     

-74 000

 

36

  • L’emploi selon la taille des établissements : l’évolution du nombre de salarié est défavorable dans les établissements de moins de 50 salariés. Malheureusement, l’emploi observé l’est dans les établissements et non dans les entreprises (ce dernier chiffre étant plus que difficile à trouver et peu mis à jour) ; il ne prend pas en compte les non-salariés dont le nombre a beaucoup augmenté avec les auto-entrepreneurs ; à défaut la donnée par établissement est opportune.

Tranche d’effectif en nombre de salariés

Salariés totaux au 31 décembre 2009

Salariés totaux au 31 décembre 2010

Variation 2010-2009 en valeur absolue

Évolution en %

Répartition des effectifs 2010 par taille

1 à 4

2 018 970

1 992 061

– 26 909

– 1,3 %

12 %

5 à 9

2 013 416

1 994 258

– 19 158

– 1,0 %

12 %

10 à 19

1 927 449

1 938 178

10 729

0,6 %

12 %

20 à 49

2 795 434

2 790 337

– 5 097

0,2 %

17 %

50 à 99

2 020 960

2 039 010

18 050

0,9 %

12 %

100 à 199

1 841 396

1 880 314

38 918

2,1 %

11 %

200 à 499

1 924 054

1 986 832

62 778

3,3 %

12 %

500 et plus

1 746 037

1 762 352

16 315

0,9 %

11 %

Total

16 287 716

16 383 342

95 626

0,6 %

100 %

L’évolution de l’emploi salarié dans les établissements confirme la fragilité des moins de 10 salariés ; près de 1 % des emplois de cette classe de taille ont ainsi disparu en un an sur un effectif de 4 millions. À l’inverse les établissements de taille moyenne ou plus grande voient leurs effectifs salariés progresser, de 0,8 % pour les 10 à 199 salariés (sur un effectif de 8,6 millions) et de 2,6 % pour les plus de 200 salariés (effectif de 3,7 millions).

Les dernières données chiffrées en ce qui concerne la répartition des salariés par taille d’entreprise datent de 2007 (source DGCIS) : les moins de 10 salariés y sont 31% des personnes occupées du secteur marchand et 21% de salariés de ce secteur :

 

Total

En milliers

Entreprises indépendantes

Filiales moins 249 sal

Entreprises

250 sal

et plus

0 sal

1-3

4-9

ST

10-19

20-49

50-249

Nombre d’entreprises

2 618,5

1 291,5

783,9

320,1

2 395,5

91,1

47,9

12,7

66,1

5,2

Répartition

100

49,3

29,9

12,2

91,4

3,5

1,8

0,5

2,5

0,2

Nbre de sal

14 850,5

0

1 275,5

1 856,9

3 132,4

1 236,1

1 491,2

1 169,4

1 826,2

5 995,1

Répartition

100

0

8,6

12,5

21,1

8,3

10,0

7,9

12,3

40,4

Nbre de personnes occupées

17 050,0

1 244,5

1 949,9

2 068,9

5 263,3

1 268,3

1 499,0

1 170,3

1 853,9

5 995,2

Répartition

100

7,3

11,4

12,1

30,8

7,4

8,8

6,9

10,9

35,2

Les chiffres les plus récents sur l’emploi non salarié dans le secteur marchand indiquent pour 2009 un total de 1,95 million d’actifs. Ce nombre est en progression de 1,6 % par rapport à 2008. En 8 ans, près de 200 000 emplois ont en effet été créés par les non salariés.

  • En ce qui concerne les créations d’entreprise, une hausse entre 2009 et 2010 du nombre de sociétés (+7,5% notamment dans les transports, les activités financières et les HCR) dans des activités qui ne couvrent que 16% des créations ; une baisse des entreprises individuelles non auto-entrepreneurs de 8,5%, dans la plupart des activités (hors l’immobilier en fort rattrapage) ; l’évolution des auto-entrepreneurs s’avérera moins favorable en 2011 :

Secteur d’activité

Évolution 2010-2009 des créations

Répartition des créations en 2010

Ensemble

Sociétés

Entreprises individuelles

hors auto-entrepreneurs

Auto-entrepreneurs

transports

14,6

12,8

– 0,4

35,7

1,6

Activités financières et d’assurance

7,1

11,7

– 15,9

8,0

2,1

hébergement et restauration

4,2

10,1

– 9,3

8,8

4,4

Activités immobilières

12,8

9,9

24,7

7,2

2,9

Industrie

7,6

9,4

0,9

7,9

5,1

Commerce, transports, hébergement et restauration, dont :

1,9

7,9

– 14,1

5,8

27,0

Soutien aux entreprises

9,3

7,7

– 13,0

14,7

22,0

commerce

0,6

6,6

– 16,6

4,5

21,0

Information et communication

– 0,9

6,0

– 24,1

– 1,5

4,8

Construction

14,8

5,7

1,0

25,3

14,8

Enseignement, santé, action sociale

10,3

3,9

– 3,6

21,5

9,0

Autres services aux ménages

7,2

1,8

– 17,0

11,6

12,3

Ensemble

7,2

7,5

– 8,5

12,4

100,0

Parmi les entreprises créées sous forme de société en 2010, 81 % sont des sociétés à responsabilité limitée (SARL) et 14 % des sociétés par actions simplifiées (SAS). La part des sociétés par actions simplifiées augmente nettement depuis 2008, réduisant d’autant la part des SARL : 4 % en 2008, 10 % en 2009, 14 % en 2010. Les créations de SARL augmentent plus modérément (+ 3 %) mais le nombre de créations de SARL unipersonnelles progresse très vite (+ 47 %), au détriment des autres SARL (–8 %). En 2010, les SARL unipersonnelles représentent 29 % des SARL et 24 % de l’ensemble des sociétés. Ces formes de sociétés unipersonnelles sont une alternative à l’entreprise individuelle.

  • En ce qui concerne l’emploi dans les créations nouvelles hors auto-entrepreneurs : 87% n’ont pas de salarié au démarrage ; par contre les entreprises qui ont des salariés ont en moyenne 3 salariés (mais attention, parmi ces entreprises figurent des filiales, des entreprises résultat de restructurations, des rachats d’entreprise dont les effectifs ont été regroupés dans une société nouvelle…parmi les salariés l’équipe dirigeante salariée peut être comptée) ; le classement des activités va du plus grand nombre moyen de salarié au plus petit :

Secteur d’activité

Créations sans salarié parmi les créations hors auto-entrepreneurs en 2010 (en %)

Nombre moyen de salariés en 2010

(si au moins un salarié)

Industrie

87,1

4,8

Enseignement, santé, action sociale

96,4

4,3

Construction

78,9

3,0

Soutien aux entreprises

91,7

3,0

Autres services aux ménages

84,5

3,0

Information et communication

93,9

2,9

Commerce, transports, hébergement et restauration

84,4

2,8

Activités financières et d’assurance

93,0

2,7

Activités immobilières

96,1

2,0

Ensemble

87,4

3,0

  • Au regard de l’enquête SINE, 3 ans après la création (en 2009), 98 % du volume d’emplois créés en 2006 subsistent : en 2006 les nouvelles entreprises employaient 477 000 personnes au démarrage dont 296 000 non salariés et 181 000 salariés, huit entreprises sur dix n’ayant aucun salarié à la création. Bien que 34 % des entreprises créées en 2006 aient cessé leur activité avant leur troisième année d’existence, 137 300 emplois salariés ont été créés dans les entreprises pérennes alors que 68 500 emplois salariés ont été perdus suite aux fermetures d’entreprises et 113 100 emplois non salariés.

SOMMAIRE

« La grande panne de l’emploi » Jean-Marc Vittori

 

« Le problème est que personne ne sait où seront créés tous les postes de travail à venir. La machine à emplois est cassée, du moins sérieusement grippée. Parmi les grands pays développeurs, les seuls qui parviennent à contenir le chômage sont ceux où la population diminue. » Il y a la crise économique, mais plus grave la crise « est structurelle…Donnant de plus en plus la priorité au profit, les entreprises chercheraient à diminuer toujours davantage la part des salaires. Plus grave encore, « le basculement industriel du siècle vers les technologies de l’information… fait disparaitre brutalement des milliers d’emplois… il ya aura bien 200 000 postes supplémentaires dans les secteurs technologiques… mais c’est deux fois moins que les 410 000 prévus dans les services dits opérationnels ».

« Des PME victimes de la financiarisation » Nadine Levratto Le monde de 14 février

A propos de la réindustrialisassions de la France via notamment les ETI, « je ne pense pas que l’on puisse baser une politique économique sur leur faible nombre…et de la prégnance des groupes dans le tissu économique français. En cela les ETI ne sont que le reflet d’une évolution qui en quinze ans a fait quasiment disparaitre les entreprises, grandes et moyennes véritablement indépendantes, au bénéfice d’une financiarisation croissante. Le groupe est devenu la structure dominante, parce que la plus adaptée à l’optimisation fiscale …et à seule fin de capter le crédit impôt-recherche conduisant au rachat systématique des PME innovantes. »

« Les défis de l’innovation made in China » Philippe Escande Les Echos du 8 février

« L’obsession de la Chine n’est pas la désindustrialisation ou le déclassement, mais plutôt l’affranchissement et le reclassement » pour oublier la Chine sous-traitante et consommatrice pour passer de l’imitation à l’innovation. 4 facteurs joueront un rôle fondamental :

– la compréhension du consommateur  un atout pour la Chine, la rapidité à commercialiser un produit, mais c’est une connaissance empirique, l’apprentissage du marketing restant à faire

– La capacité à attirer et retenir les talents

– l’apprentissage de la culture du risque

– la découverte de l’innovation collaborative, peu compatible avec la culture confucéenne

SOMMAIRE

Renforcer l’amorçage

 

Proposition : poursuivre et soutenir les expérimentations en faisant le lien avec le dispositif du Fonds national d’amorçage : réserver une part de ses investissements pour soutenir de nouvelles pratiques d’investissements à l’amorçage, tels les accélérateurs.

RAPPORT sur Le développement des jeunes entreprises Conseil General de L’industrie, de l’Energie et des Technologies Juillet 2011

PME 2011 Rapports sur l’évolution des PME Oseo un rapport dont je parlerais dans ma prochaine note d’analyse

Repères pour le futur 2011-2015 Spécial Entrepreneur Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables 160 pages

Faciliter l’accompagnement et le financement des tpe et de l’entrepreneuriat : une priorité pour les territoires et l’emploi Etude et propositions de la FONDATION CONCORDE Décembre 2011

Rapport d´information du Sénat sur l’e-commerce janvier 2012

 

SOMMAIRE

Une mesure ponctuelle, bénéfique aux employeurs des services aux entreprises et à leurs stagiaires

Le dispositif de « prime à l’embauche » (3 000€) visait les entreprises qui embauchaient en CDI un de leurs stagiaires de moins de 26 ans. Le stage devait avoir commencé entre le 1er mai 2008 et le 30 septembre 2009 et durer au moins huit semaines ; la date d’embauche devait être comprise entre fin avril 2009 et fin juin 2010. Il devait aussi être effectué sous statut scolaire, peu importe le niveau de formation.

 

5 200 entreprises et 7 425 stagiaires en ont bénéficié. Le secteur des services aux entreprises a concentré plus de la moitié des embauches : 28% des embauches primées sont le fait d’activité de services d’appui aux entreprises (activités juridiques, comptables, de conseil de gestion ainsi que les activités d’architecture et d’ingénierie) ; 23% des stagiaires ont également été recrutés dans le secteur de l’informatique, principalement dans la réalisation de logiciels et le conseil en systèmes informatiques ; les autres activités concernent le commerce/HCR (11%), l’industrie (8%), la construction (8%) et la finance/assurance (6%).

 

Ce sont pour 45% des PME (30% moins de 10 salariés, 24% de 10 à 49 salariés, 19% de 50 à 249 salariés et 25% 250 salariés et plus). Les stagiaires étaient majoritairement des hommes (63%) ; en quasi-totalité, ils sont en formation au sein de l’enseignement supérieur (60% de niveau 3éme cycle ou d’école d’ingénieur, 25% de niveau licence et 2% de niveau inférieur au bac) ; 82% ont entre 23 et 26 ans.

 

Le temps de stage est très lié au niveau de formation : au moins 3 mois pour les jeunes de niveau 2 et 3émes cycles de l’enseignement supérieur, majoritairement moins de 3 mois pour les niveaux inférieurs ; en fait la moitié des stagiaires de 2 et 3émes cycles ont effectué un stage de 6 mois ou plus.

 

Les embauches ont été rapides, ce qui ne parait pas étonnant au regard des contraintes de la mesure : 45% ont connu un délai de moins de 2 semaines entre la fin de leur stage et l’embauche ; 25% ont attendu entre 2 semaines et 2 mois et 31% plus de 2 mois.

Toutefois plus d’un jeune sur quatre semble « surdiplômé » par rapport à la catégorie d’emploi qu’il occupe après son stage : 11% des stagiaires de niveau I et 34% des stagiaires de niveau II ont été recrutés sur des postes d’employé qualifié alors qu’ils seraient plutôt destinés à des postes de cadres ou pour les jeunes de niveau II, de niveau profession intermédiaire. Les femmes ont plus de risques d’être déclassées ; ainsi, 17% des jeunes femmes de niveau I et 46 % de celles de niveau II ont été embauchées sur des postes d’employé qualifié. Enfin, les stagiaires apparaissent plus fréquemment surdiplômés par rapport à leur poste quand ils ont été embauchés dans des petits établissements

Niveaux de formation Cadre Technicien, agent de maitrise Employé qualifié Ouvrier qualifié Employé non qualifié Ouvrier non qualifié
3éme cycle, grandes écoles 77 11,5 10,5   1  
2éme cycle 31 29 34 0,6 5  
1er cycle 5 29 48 5 12 1
Bac 2,5 5 31 34 16 11
Inférieur au bac 0 1 33 25,5 14 27,5
Ensemble 55 17 21 2,7 3,7 1,3

 Au final, on peut s’étonner d’une telle mesure puisque les plus diplômés sont aussi ceux qui trouvent le plus facilement à être embauché ; alors pourquoi les y aider et aider leur futur employeur ?  

SOMMAIRE

Les politiques de RH

 Quelques constats de contexte tout d’abord à partir des politiques Ressources Humaines (RH) dans les entreprises de plus de 50 salariés

– L’industrie propose des salaires plus élevés dans presque tous les secteurs alors que Le tertiaire offre des rémunérations inférieures à la moyenne dans presque tous les secteurs. 

– Les salaires, dans les secteurs qui occupent beaucoup de personnes (commerce de détail, services opérationnels aux entreprises, hôtels et restaurants) sont inférieurs à la moyenne. 

– En proportion, les ouvriers et employés qualifiés sont plus nombreux dans l’industrie et la construction que dans le secteur tertiaire (commerce de détail et les services aux entreprises et aux particuliers) où les employés et les ouvriers non qualifiés dominent.

Les entreprises de la construction et de l’industrie ont une main-d’œuvre qui travaille plus souvent à temps complet ; les salariés y sont aussi plus souvent en CDI. La stabilité effective des salariés s’en ressent fortement.

– Le type de contrat proposé aux salariés apparaît comme un facteur décisif de stabilisation de la main-d’œuvre, notamment pour les catégories des employés et ouvriers

– Par ailleurs, le niveau de salaire est fortement lié à la taille de l’entreprise : quelle que soit la catégorie de personnel, plus l’entreprise est grande, plus le niveau des salaires est important.

Les conditions d’emploi sont différentes d’une catégorie de personnel à l’autre. Corrigés des caractéristiques individuelles, les salaires et leur dispersion sont plus élevés pour les cadres et les professions intermédiaires que pour les employés et ouvriers ; ces derniers sont plus souvent à temps partiel ; la dispersion des salaires y est aussi plus faible.

– Lorsqu’une entreprise s’éloigne du comportement moyen en matière de rémunération ou de types de contrats d’embauche, elle tend à le faire de la même façon pour toutes les catégories de personnel.

Les entreprises qui versent des salaires supérieurs à la moyenne sont aussi celles où ils sont les plus variables d’un salarié à l’autre (du fait notamment des primes)

– Les entreprises qui ont plus de CDI parmi les moins qualifiés seraient aussi celles qui tendent à les rémunérer au-delà des salaires habituels. Le constat est inverse pour les cadres : les entreprises qui les emploient souvent en CDI sont aussi celles qui leur versent des salaires moins élevés ; la présence de cadres en contrat précaire est associée à des rémunérations plus fortes que la moyenne.

-La gestion des ressources humaines est liée de façon significative aux performances économiques des entreprises. Les entreprises offrant des conditions d’emploi favorables aux salariés sont plus productives que la moyenne, même en tenant compte de la surreprésentation des catégories socioprofessionnelles les plus qualifiées ; Cette productivité supérieure à la moyenne est à relier à une intensité capitalistique supérieure à la moyenne. Ces entreprises sont néanmoins moins rentables que la moyenne.

 

Une typologie de politique de RH en cinq modèles de gestion du personnel selon les politiques de rémunération, le degré de stabilité et la composition du personnel

 

-La classe la plus importante regroupe (64% des entreprises, à proximité de la moyenne). Elle s’en distingue néanmoins par une stabilité de la main-d’œuvre légèrement plus forte (proportion de CDI supérieure à la moyenne pour les catégories non cadres) et des rémunérations plutôt faibles. La proportion de salariés de moins de 30 ans est inférieure à la moyenne ; les employés et ouvriers qualifiés sont plus nombreux. Ces entreprises sont en moyenne de petite taille mais présentent peu de spécificités sectorielles. Ce sont surtout les moins rentables, en dépit d’une intensité capitalistique modérée.

 

La deuxième classe regroupe 16% des entreprises. Elle se caractérise par des salaires très supérieurs à la moyenne ; la main-d’œuvre comporte beaucoup de cadres et peu d’employés et ouvriers non qualifiés. Ces entreprises sont de taille légèrement supérieure à la moyenne et appartiennent plus souvent à des groupes. Elles présentent peu de spécificités sectorielles en dehors du fait que la construction et la pharmacie y sont surreprésentées et le commerce de détail pratiquement absent. Ces entreprises ont la plus forte intensité capitalistique et la plus forte productivité mais une rentabilité proche de la moyenne.

 

La troisième classe regroupe 9% des entreprises. Elle se caractérise par une forte instabilité des contrats de travail (proportion de CDI inférieure à la moyenne) et de forts taux de temps partielsCette instabilité s’accompagne de salaires inférieurs à la moyenne. Ces entreprises emploient beaucoup d’employés et ouvriers non qualifiés, au détriment des employés et ouvriers qualifiés ; la main-d’œuvre y est plus jeune. Ces entreprises sont de taille moyenne mais ont une spécificité sectorielle assez forte : les secteurs du commerce de détail, de l’hôtellerie-restauration et des activités récréatives, culturelles ou sportives y sont surreprésentés. La productivité est inférieure à la moyenne mais la rentabilité supérieure. Cette performance correspond à une stratégie de main-d’œuvre flexible et peu qualifiée, qui permet des économies sur la masse salariale.

 

La quatrième classe regroupe 6% des entreprises. Elle se caractérise par un fort recours aux contrats aidés. Elles sont de taille supérieure à la moyenne ; les secteurs de la construction, des transports, des activités immobilières et de l’hôtellerie-restauration y sont surreprésentés. Leurs performances économiques ne sont pas significativement différentes de la moyenne.

 

Une dernière classe regroupe 5% des entreprises. Elle se caractérise par des salaires très inférieurs à la moyenne La dispersion des salaires est également plus faible. Parmi les cinq classes, ces entreprises ont en moyenne la plus forte proportion d’employés et ouvriers non qualifiés et de salariés de moins de 30 ans et la plus faible proportion de salariés de plus de 50 ans. Les proportions de CDI sont fortes pour les cadres et les professions intermédiaires mais faibles pour les employés et ouvriers non qualifiés. Ces entreprises ont les plus gros effectifs et la plus forte spécificité sectorielle : 73 % d’entre elles appartiennent au commerce de détail. L’hôtellerie-restauration est également surreprésentée. Elles appartiennent moins souvent à des groupes que la moyenne. Ces entreprises sont de loin les moins productives et les plus rentables ; elles affichent des taux de marge supérieurs à la moyenne. Ces entreprises jouent encore plus fortement que celles de la classe « instabilité » sur la composition du personnel pour réduire le coût de la main-d’œuvre et versent en outre des salaires plus faibles. Elles bénéficient de plus d’une intensité capitalistique inférieure à la moyenne.

 

En conclusion les entreprises qui offrent des niveaux de rémunération élevés sont de loin les plus productives, mais ne sont pas pour autant les plus rentables. Les meilleurs taux de rentabilité sont observés dans les entreprises à bas salaires et forte instabilité de la main-d’œuvre. La productivité est positivement corrélée aux niveaux de salaires pour toutes les catégories, mais davantage pour les professions intermédiaires que pour les employés et ouvriers non qualifiés.

SOMMAIRE


  • Les politiques de RH
    Source : « Politique salariale et performance des entreprises »,Insee Direction des Études et Synthèses Économiques G 2012 / 02, février 2012

6 millions d’emplois en plus en 53 ans

Fin 1955, la France métropolitaine comptait 20,4 millions d’emploi. Fin 2008, elle en comptait 26,3 millions, soit près de 6 millions d’emplois créés en 53 ans.

 

En 1970, l’emploi était principalement masculin (65%). L’industrie (26%), l’agriculture (12%) et la construction (9%) représentaient à eux trois, la moitié des emplois.

En 2008, l’emploi est essentiellement salarié (91%), tertiaire (77%) et s’approche de la parité (48% de femmes).

 

De 1982 à 2010, la part des CDD, intérim, contrats aidés et apprentissage a plus que doublé, passant de 5% à 11% de l’emploi ; chez les jeunes, la part de ces formes particulières d’emploi a augmenté tout au long des années 1980 et 1990 ; en 2010, ce sont près de la moitié des emplois, contre un sur cinq en 1982.

 

Si les taux d’activité sont restés très élevés (de l’ordre de 96 % de la population) parmi les hommes d’âge moyen, ils ont fortement diminué aux deux extrêmes de la vie active, notamment chez les moins de 25 ans et chez les hommes de 50 ans et plus.

Cette baisse des taux d’activité, déjà engagée au début des années 1970, ne s’est arrêtée qu’au début des années 1990 pour les jeunes. Pour les seniors, elle s’explique en partie par des changements dans la structure des emplois : mise en place de dispositifs favorisant le retrait des seniors du marché du travail et pour les jeunes, elle résulte de la forte augmentation des taux de scolarisation.

Chez les femmes, la diminution des taux d’activité aux âges extrêmes est contrebalancée par la hausse tendancielle, de génération en génération, de l’activité féminine. Chez les 25-49 ans, le taux d’activité passe ainsi de 59 % en 1975 à 84 % de la population féminine en 2010. Chez les plus de 50 ans, l’augmentation de la participation féminine au marché du travail compense la baisse tendancielle de l’activité des seniors, d’où une baisse du taux d’activité qui reste très faible entre 1975 et le début des années 1990. Chez les jeunes femmes (moins de 25 ans), la participation au marché du travail a diminué d’un tiers entre 1975 et 2010 .

 

Après une montée continue au cours des années 1970 et au début des années 1980, le taux de chômage en France métropolitaine est resté, pendant les 25 dernières années, à un niveau élevé, entre 8 et 10 % de la population active.  

SOMMAIRE

En 2010, 25,7 millions de personnes de plus de 15 ans ont un travail, 2,7 millions sont au chômage au sens du BIT et 21,6 millions sont inactives

Depuis 2003 la population active a augmenté de 1,4 million (dont 1 million de femmes) ; le nombre des 50-64 ans a aussi augmenté de 1,1 million avec un taux d’activité qui passe de 50,6% en 2003 à 56,6 en 2010.

Parmi les personnes en activité, 11,5% sont des non salariés (ne comprenant pas une forte minorité de chef d’entreprise salariés de leur entreprise) ; les femmes non salariée y sont 31,4%. 88,5% sont par ailleurs des salariés ; parmi les salariés, les cadres, agents de maîtrise et professions intermédiaires (technicien, enseignant…) sont 43%, les employés, 33% et les ouvriers, 24%.

En 2010 Ensemble Hommes Femmes % femmes
  Effectif en milliers % Effectif en milliers % Effectif en milliers %
Non salariés 2 957 11,5 2 028 15,0 929 7,6 31,4
Salariés 22 735 88,5 11 470 85,0 11 265 92,5 49,5
Cadres 3 867 15,1 2 355 17,4 1 510 12,4 39,0
Prof intermédiaires 5 978 23,3 2 944 21,8 3 035 24,9 50,8
Employés 7 420 28,9 1 733 12,8 5 687 46,6 76,6
Ouvriers 5 471 21,3 4 438 32,9 1 034 8,5 18,9
Ensemble 25 682 100 13 498 100 12 194 100 47,5

La répartition par activité :

  Ensemble Non salariés Salariés
Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Administration publique, santé, éducation, action sociale 29,9 4,8 15,2 31,0 43,3 5,6
Commerce (détail, gros, courtage) et réparation 12,9 15,0 10,5 22,7 33,8 18,0
Industrie 14,0 5,3 16,5 27,1 7,5 43,5
Services aux entreprises 10,1 13,1 19,7 19,1 20,0 28,0
Construction 7,1 22,7 5,8 14,3 5,5 51,8
Services aux personnes 6,5 13,7 9,3 16,1 50,9 9,9
Transports 5,1 4,9 10,8 17,3 23,1 44,0
Finances, assurances, immobilier 4,5 7,1 31,7 24,2 32,8 4,3
Hébergement, restauration 3,7 20,2 4,7 11,9 45,0 18,3
Information, communication 2,9 9,3 54,1 22,9 10,1 3,5
Agriculture, pêche, forêts 2,9 67,3 1,3 3,4 2,1 25,9
Ensemble 100 11,5 15,0 23,3 28,9 21,3

87% des salariés sont en CDI (de 93% des cadres à 82 pour les ouvriers); par contre les 15-24 ans ne sont que 50,1% en CDI ; 28,5% sont en CDD, 15,4 en apprentissage et 6,1 travaillent comme intérimaire (1,9% pour les 25-49 ans).

 

1,518 millions de personnes sont en sous-emploi, soit un taux de 5,9% ; les femmes sont davantage en sous-emploi (8,8 contre 3,3% pour les hommes) ; les employés le sont aussi (10,6% contre 5,7 pour les ouvriers et 2,4 à 3,8% pour les autres catégories) ; enfin les jeunes sont les plus en sous-emploi (10,5% les 15-24 ans contre 5 à 5,6% pour les autres tranches d’âge).

 

Notons que seulement 30% souhaiteraient travailler plus que n’autorise le sous-emploi. Les chômeurs en 2010 (au sens BIT) étaient au nombre de 2, 853 millions. Le taux de chômage (taux moyen de 9,4%) est le plus élevé pour les 15-24 ans (22,9%), les employés (13,5%), et les sans diplôme ou de niveau BEPC (15,3%)

  Ensemble Hommes Femmes Taux chômage
  Effectif % Effectif % Effectif % Ensemble Hommes Femmes
Ensemble 2 653 100 1 338 100 1 315 100 9,4 9,0 9,7
15-24 ans 668 25 356 27 312 24 22,9 22,2 23,7
25-49 ans 1 534 58 756 57 778 59 8,4 7,9 8,9
50 ans et plus 451 17 226 17 225 17 8,3 6,1 6,6
CSP                  
Cadres 177 8 100 9 77 7 4,0 3,7 4,4
Prof intermédiaires 324 15 167 16 157 15 4,9 5,2 4,7
Employés 781 37 162 15 618 58 9,5 8,6 9,8
Ouvriers 851 40 640 60 211 20 13,5 12,6 17,0
Niveau de diplôme                  
Sans ou brevet 1 051 40 566 42 485 37 15,3 15,3 15,4
CAP, BEP 629 24 333 25 296 23 8,8 7,8 10,2
Bac 478 18 209 16 269 20 8,9 7,9 9,7
Bac +2 219 8 104 8 115 9 5,4 5,8 5,2
Au-delà 275 10 126 9 149 11 5,6 5,1 6,0

1,070 million ont entre un an deux ans de chômage et 493 000 plus de 2 ans (59% des chômeurs)

  Ensemble % du nombre de chômeur dans la catégorie
Effectif en millier Dont hommes Dont femmes Ensemble Hommes Femmes
15-24 ans 25-49 ans 50 ans et plus 15-24 ans 25-49 ans 50 ans et plus
Entre 1 et 2 ans 1 070 562 509 40,4 33 43 53 27 39 54
2ans et plus 493 256 237 18,6 13 19 31 10 17 31

 

SOMMAIRE

68% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une formation ont retrouvé un emploi ; ils ne sont plus que 50% à être en emploi 6 mois après leur sortie de formation

Parmi les 18 400 demandeurs d’emploi sortis d’une formation en mars 2011, 47% ont bénéficié d’une formation financée par Pôle emploi (tout public), un peu plus de la moitié (56%) étant des formations conventionnées ; les bénéficiaires sont majoritairement des hommes (56,0 %).

  Moins de 30 ans De 30 à 39 ans De 40 à 49 ans 50 ans et plus Total % de femmes
Formations financées par Pôle Emploi 43,3 27,2 19,6 9,9 100 44
  • AFPR
51,7 25,3 16,2 6,8 100 44
  • Formations conventionnées
36,8 28,7 22,2 12,3 100 44
Formations non financées par Pôle Emploi 41,5 29,2 19,9 9,4 100 50,3
Ensemble 42,3 28,3 19,8 9,6 100 47,3

Les formations financées par Pôle Emploi sont majoritairement des formations de courte durée : 41,5 % inférieures à 300 heures et 20% entre 300 et 500 heures. Pour l’essentiel ce sont des formations orientées vers les métiers du tertiaire (51,6 %) avec un objectif de qualification ; les formations liées au développement personnel sont peu fréquentes (8%). Les formations non financées par pôle emploi (ARE) portent essentiellement sur des formations longues (plus de la moitié plus de 500 heures) ; elles sont aussi orientées vers le tertiaire (57%) ; 17% sont consacrées au développement personnel ; Les objectifs sont plus diversifiés : qualification, pré-qualification et remise à niveau pour plus des 3/4.

Les objectifs de formation Qualification mobilisation Développement personnel Remise à niveau Perfectionnement Création d’entreprise
Formations financées par Pôle Emploi 64,4 10,7 8,1 6,8 5,6 3,5
Formations non financées par Pôle Emploi 56,8 10,0 16,8 21,1 2,6 7,1

Le reclassement six mois après la fin d’une formation concerne un demandeur d’emploi sur deux en 2011 (en recul de 1,2 point par rapport à 2010) ; le taux est plus élevé pour les formations financées par Pôle emploi (54,3 % contre 46,4 % pour les autres formations) ; le retour à l’emploi est moins fréquent en 2011 pour les formations financées par pôle emploi (50,4 contre 60,7). Pour ces derniers ce sont des populations initialement davantage en difficulté. Le taux de reclassement des hommes est plus important que celui des femmes 53 contre 47%) ; en ce qui concerne l’âge, le taux le plus élevé de repositionnement diminue au fur et à mesure que l’âge augmente :

Taux de repositionnement

Moins de 35 ans

De 35 à 39 ans

DE 40 à 49 ans

50 ans et plus

Formation financée par Pôle Emploi (PE)

De 58 à 59

55

49 à 51

38

Formation non fiancée par Pôle Emploi

De 49 à 52

41

43 à 46

36

  Le fait d’avoir une expérience professionnelle est bien sur plus favorable au repositionnement, mais les écarts ne sont pas si importants, sauf pour ceux ayant eu plusieurs emplois :

  Plusieurs emplois Emploi régulier Enchainement Emploi/chômage Moyenne expérience professionnelle Travail occasionnel Jamais travaillé Moyenne Peu ou pas expérience professionnelle Moyenne
Formation financée par PE 62,9 56,2 52,2 56,4 45,6 40,2 43,4 54,3
Formation non financée Par PE 50,0 44,9 47,3 46,7 44,2 42,3 43,6 46,4
Ensemble des formés 56,0 49,8 49,6 51,1 44,9 40,9 43,5 50,1

Si les écarts sont importants entre ceux financés par Pôle Emploi et les autres en ce qui concerne ceux ayant une expérience professionnelle (56 contre 47), ils diminuent nettement pour ceux qui n’ont pas cette pratique (43,4 contre 43,6) ; Les taux de reclassement différent selon le type de formation suivie : 70% pour les AFPR, 42% pour les formations conventionnées, et pour les ARE non financées par Pôle Emploi 46,4%. Les ¾ des chômeurs repositionnés dans l’emploi sont des emplois durables (inclus CDI, CDD de 6 mois ou plus, créateurs d’entreprise et travailleurs indépendants), les autres sont des emplois courts (inclus CDD de moins de 6 mois et missions d’intérim) :

  Formation financée par Pôle Emploi Formation non fiancée par Pôle Emploi
Emplois durables (inclus CDI, CDD de 6 mois ou plus, créateurs d’entreprise et travailleurs indépendants) 79,3 20,7
Emplois courts (inclus CDD de moins de 6 mois et missions d’intérim) 68,3 31,7

Ceci étant, 6 mois après 18% n’ont pas conservé l’emploi trouvé ; ainsi 68% des formés avaient retrouvé un emploi à l’issue de cette formation ; ce taux varie selon le type de formation suivie :

  Formation financée par PE Formation non financée par PE ARE Moyenne
  AFPR Formations conventionnées
% d’accès à l’emploi 89,7 60,0 63,6 68,0
% de repositionnement 6 moins après la fin de la formation 70,3 42,0 46,4 50,1

 

SOMMAIRE

Le cout horaire moyen d’un salarié est de 32€ de l’heure

Données issues de l’enquête européenne sur le coût de la main d’œuvre en 2008 (hors services aux personnes)

 

En 2008, dans les entreprises de dix salariés ou plus de l’industrie et des services marchands, un salarié en équivalent plein temps coûte en moyenne 50 850€ par an à son employeur. Rapporté aux heures effectivement travaillées (hors congés et absences), le coût du travail est un peu inférieur à 32€ de l’heure ; ce coût comprend les rémunérations brutes perçues, les cotisations sociales obligatoires ou volontaires à charge de l’employeur, les frais de formation et les taxes sur salaires. Ce coût varie selon les secteurs d’activité :

En euros Coût horaire 10 à 49 salariés Coût horaire Moyen toutes tailles Dont rémunération Horaire Toutes tailles Coût annuel par salarié en EQTP toutes tailles
Hébergement, restauration 19,12 21,11 15,20 34 673
Services administratifs et de soutien aux entreprises   23,03 15,80 35 911
Commerce (détail, gros, auto et réparation) 25,68 26,87 18,30 43 348
Construction 24,65 27,98 19,60 45 136
Transports et entreposage   29,55 20,00 46 866
Activités immobilières   29,81 20,00 46 935
Industrie manufacturière 26,16 32,81 22,00 51 715
Activités spécialisées, scientifiques et techniques aux entreprises   38,70 26,00 63 263
Information et communication 25,14 43,79 28,70 71 154
Activités financières et d’assurance   49,01 31,60 79 098
Moyenne de ces activités 26,78 31,82 21,40 50 851

Le coût horaire est plus élevé de 43% quand l’établissement est localisé en Ile de France et de 24,7% quand il l’est dans le bassin parisien. La rémunération brute du salarié constitue en moyenne 67,3% du coût horaire dont 2,84 pour l’épargne salariale; les charges sociales à la charge de l’employeur représentent 28,3% (exonérations de cotisations sociales comprises), les frais de formation professionnelle 2,14%, les taxes sur salaires 2,23% et les autres dépenses 0,11% ; les subventions se chiffrent à 0,10%.  

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