Archives annuelles : 2012

Les réseaux réalisent les trois quarts du chiffre d’affaires du commerce de détail en magasin ; les points de vente intégrés réalisent 41% du chiffre d’affaires du commerce de détail hors pharmacie, devant les magasins adhérents à un groupement (22 %) et les commerces franchisés (7 %).

Quelques définitions au préalable : un réseau est un ensemble de points de vente qui présentent des caractéristiques communes (vente de mêmes produits, offre de mêmes services, etc.) et qui sont coordonnés par la même société : la tête de réseau. Il existe différents types de lien entre la tête et les magasins du réseau (intégration, franchise, groupement, etc.). Les points de vente en propre ou intégrés sont les points de vente détenus par la société tête de réseau.

 

Les réseaux sont particulièrement présents dans le commerce alimentaire non spécialisé, le bricolage et les grands magasins Ils sont un peu moins présents, mais encore fortement majoritaires dans l’habillement, la chaussure et l’électroménager. Ils sont moins répandus dans l’alimentation spécialisée et l’artisanat commercial.

Forme d’organisation prédominante, ils réalisent 65% des ventes de produits alimentaires et 58% des ventes de produits non alimentaires.

 

Le poids des réseaux est globalement plus élevé dans le commerce de détail alimentaire : 81% du chiffre d’affaires, contre 64% dans le non alimentaire :

 

– Les points de vente intégrés, majoritaires dans les deux secteurs, représentent une part de chiffre d’affaires un peu plus élevée dans l’alimentaire (42%, contre 38% dans le non alimentaire). Les seules exceptions sont les petites surfaces alimentaires où les points de vente en groupement et en franchise réalisent chacun plus de 35% de chiffre d’affaires, le commerce de livres, journaux et papeterie où les points de vente en concession sont très développés, et le commerce de meubles où les réseaux non intégrés représentent 46 % du chiffre d’affaires.

Les secteurs les plus concentrés sont les hypermarchés, les supermarchés et le commerce de bricolage : les cinq plus gros réseaux y réalisent respectivement 82%, 73% et 67% du chiffre d’affaires.

 

– L’organisation la plus fréquente après les magasins intégrés est tantôt le groupement (commerce de bricolage, grandes surfaces alimentaires, par exemple), tantôt la franchise (commerce de meubles, grands magasins). Les magasins adhérents à un groupement sont beaucoup plus présents dans le secteur alimentaire (30% contre 11%).

 

– La concession et la licence de marque sont en revanche un peu plus présentes dans le non alimentaire et représentent au total 7% de son chiffre d’affaires

 

SOMMAIRE

Début 2010, l’ensemble du commerce regroupe environ 711 869 sociétés et entrepreneurs individuels (20% des entreprises) ; en 2009, les 630 000 entreprises recensées réalisaient un chiffre d’affaires de 1 250 milliards d’euros et employaient près de 2,8 millions de salariés en équivalent-temps plein (23 % des emplois des secteurs marchands).

Le nombre d’entreprise est celui début 2010, alors que les autres données sont relatives à 2009.

 

 

Le commerce regroupe les secteurs du Commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (NAF 45), Commerce de gros (NAF 46), Commerce de détail (NAF 47) et l’Artisanat commercial (NAF 10.13B, 10.71B, 10.71C, 10.71D) ; ce dernier comprend les boulangeries, pâtisseries et charcuteries, classés dans l’industrie et peu traité de ce fait dans ce document :

– Le commerce de détail (66% des entreprises du secteur commerce) regroupe en 2010, 457 441 entreprises, dont 45% en société ; il occupe en 2009, 1,649 million de salariés, soit 55 %des emplois de l’ensemble du commerce. Il réalise 33% du chiffre d’affaires de l’ensemble du commerce, avec un taux de marge de 29%.

– L’artisanat commercial (89% sont des boulangeries-pâtisseries) regroupe 44 706 entreprises, dont 57% sous forme individuelle.

Le commerce de gros comprend 186 160 entreprises (dont 29% comme intermédiaires du commerce) ; 73% sont en société (dont 58% en SARL) ; il réalise 55% du chiffre d’affaires du commerce avec un taux de marge de 21%.

– La part du commerce automobile dans l’ensemble du commerce est de l’ordre de 12%, que ce soit en termes de nombre d’entreprises (12% avec 83 391 entreprises), de chiffre d’affaires (12%), de valeur ajoutée (10%) ou d’emplois (13%). Le taux de marge de ce secteur (14%) est le plus faible de l’ensemble du commerce. La réparation et entretien emploie la moitié des effectifs de ce sous-groupe.

Activités

Total 2010

Dont entre individuelles

Dont Sarl

Dont autres sociétés

Evol 2010/2009 en %

Commerce de détail

457 441

251 363

179 815

27 233

+11,3

Dont non alimentaire

237 701

91 968

128 683

17 050

+3,0

Dont marchés

105 066

97 957

6 778

331

+21,9

Dont alimentaire spécialisé

46 896

23 551

20 819

2 526

+2,5

Dont vente à distance

33 374

23 493

8 904

977

+118,2

Dont non spécialisé

28 130

14 348

12 438

1 344

+5,5

Dont grandes surfaces

6 274

46

2 193

4 035

-0,5

Commerce de gros

186 160

48 485

108 511

29 164

+4,3

Dont commerces de gros

132 037

13 076

92 926

26 035

+2,0

Dont intermédiaires du commerce

54 123

35 409

15 585

3 129

+10,2

Commerce et réparation auto

83 391

28 870

47 844

6 677

+8,3

Dont entretien et réparation auto

41 327

17 028

22 899

1 400

+9,8

Dont commerce véhicules et équipement

36 174

9 692

21 459

5 023

+6,8

Dont motocycles

5 890

2 150

3 486

254

+6,6

Sous-total commerce

726 992

328 718

336 170

62 104

+9,0

Artisanat commercial

44 706

25 459

18 002

1 745

-1,0

Dont boulangerie/pâtisserie

39 736

22 503

16 133

1 100

-0,5

Ensemble commerce y compris artisanat commercial

771 698

354 177

354 172

63 349

+8,4

Noter les hausses entre 2010 et 2009 du fait des auto-entrepreneurs, particulièrement présents dans la vente à distance et les ventes sur les marchés.

 

Sur environ 46 000 groupes d’entreprises recensés en France, près d’un sur trois (14 300) emploie la plus grande partie de ses salariés dans les secteurs commerciaux ; en plus, 3 700 groupes possèdent au moins une filiale dans les secteurs commerciaux.

34 400 sociétés commerciales (5,6% des sociétés du commerce) sont contrôlées par des groupes et réalisent plus des trois quarts du chiffre d’affaires total du commerce (78% dans le commerce de gros, 66% dans le commerce automobile, et 61% dans le commerce de détail, dont près des trois quarts pour les grandes surfaces).

 

En termes d’emploi et de valeur ajoutée, l’importance des groupes est tout aussi significative : 62% des salariés du commerce, soit un peu plus de 1,6 millions de personnes, travaillent dans des groupes ; ces derniers réalisent par ailleurs 62% de la valeur ajoutée du secteur. Presque tous les groupes commerciaux (92%) sont des PME ; plus d’un groupe commercial sur deux emploie moins de 20 salariés en France.

 

Fin 2009, le commerce emploie environ 3 millions de salariés (19% de l’ensemble des secteurs marchands) : 1,6 million travaillent dans le commerce de détail (hors artisanat commercial), 1 million dans le commerce de gros, et 0,4 million dans le commerce et la réparation automobiles. Les non-salariés représentent 375 000 emplois fin 2008, soit 11% de l’emploi du commerce (plus de 70% d’entre eux travaillent dans le commerce de détail).

L’emploi salarié du commerce a connu une forte croissance de 1994 à 2002. Depuis, son évolution a été très modérée. Le secteur perd 13 300 emplois en 2010 (en moyenne annuelle, – 0,4%, après – 1,4% en 2009). L’emploi est tiré par le commerce de détail, où les effectifs salariés augmentent de 0,4% en moyenne annuelle (+ 6 100 emplois) ; en revanche, l’emploi salarié diminue dans le commerce de gros (– 1,8% en moyenne annuelle) et, dans une moindre mesure, dans le commerce et la réparation automobiles (– 0,5% en moyenne annuelle).

 

La proportion de femmes dans le commerce de détail est particulièrement élevée : 63%, contre 35% dans le commerce de gros. La proportion de salariés à temps partiel est également plus forte dans le commerce de détail (36%, contre 12%).

Le commerce de détail est un secteur jeune : 14% des actifs occupés ont entre 15 et 24 ans. Il est aussi particulièrement féminisé (59% de femmes contre 48% dans l’ensemble de l’économie et 46% dans le commerce).

Près de la moitié des actifs occupés sont des employés, contre un tiers dans l’ensemble du commerce. Le temps partiel est fréquent dans le commerce de détail (36%), particulièrement dans les grandes surfaces à prédominance alimentaire (44%). Le secteur du commerce et de la réparation automobiles est aussi un secteur jeune (16% des actifs occupés ont entre 15 et 24 ans).

fin 2009, un salarié du commerce perçoit en moyenne un salaire brut horaire de 15,36€ et la moitié des salariés du commerce ont un salaire brut horaire inférieur à 12,43€. Le salaire brut horaire moyen est moins élevé dans le commerce que dans l’industrie ou les services.

 

Au 1er janvier 2010, 71% des communes de France métropolitaine possèdent au moins un commerce de détail (y compris artisanat commercial).

Les boulangeries-pâtisseries sont les commerces le plus souvent présents dans les communes : près d’une commune sur trois (31%) en possède une dans le rural. Les commerces alimentaires se localisent à proximité de la population, alors que les commerces non alimentaires sont moins souvent présents, se regroupant près des zones à forte densité de population. Plus des trois quarts (76%) des personnes habitant dans l’espace urbain ont accès dans leur commune à un supermarché ou un hypermarché, contre seulement 42% dans l’espace rural.

 

Les commerces de « quotidienneté » constituent le socle commercial des plus petites communes : 57% des communes rurales possèdent au moins un commerce de quotidienneté (le plus souvent, il s’agit d’une boulangerie-pâtisserie ou d’un débit de boissons). Dans le périurbain, ce sont 66% des communes.

 

SOMMAIRE

Une nouvelle forme de crédit, le crédit entre particuliers : 250 prêts par mois et plus d’un million d’euros de crédit

Ce concept a été crée par les britanniques en 2005 (Zopa), un concept qui a essaimé en Italie, au Japon, en France ; Zopa revendique prés de 500 000 membres et prés de 190 millions de livres de crédit déjà accordés. Prosper, crée un an plus tard aux USA, affiche 1,3 million de clients et 341 millions de dollars de prêts.

 

En France seulement 1% des demandes de crédit aboutissent (4% des dossiers sont reçus complets) ; pour le moment, le défaut de remboursement est de 1%. Les emprunteurs sont choisis avec soin : en majorité des 30-40 ans qui gagnent au moins 3 000€ par mois pour financer des travaux de logement ou acheter une voiture d’occasion (prêt moyen de 8 000€).

 

Les prêteurs (200) sont essentiellement des actifs en bourse qui ont exercé une profession dans la banque ou la finance et qui recherchent des rendements meilleurs (entre 5 et 6,5%) ; ¼ disposent d’un patrimoine de plus de 500 000€.

 

SOMMAIRE

Le microcrédit permet une passerelle avec les banques ; il a permis le financement et l’accompagnement de 36 000 entreprises (principalement des créations) en 2011

Chaque année, le Baromètre de la Microfinance présente les résultats d’un sondage exclusif sur l’opinion des Français sur la microfinance (sondage Ipsos/Logica Business Consulting réalisé en mars 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 1006 personnes)

 

Le microcrédit est apparu en France en 1989 avec la création de l’Adie, opérant dans un environnement économique et financier très différent de celui qui prévaut dans les pays en développement (en France, 1% seulement de la population n’a accès à aucun compte bancaire et les services d’épargne sont assez bien développés) ; c’est donc principalement l’accès au crédit (microcrédit personnel, microcrédit professionnel, mais aussi micro-assurance) qui peut aujourd’hui encore se révéler difficile, d’où le fait en France que le microcrédit est conçu comme une passerelle vers le secteur bancaire et reste étroitement lié aux banques.

 

Pour mieux approcher ces réalités, la Banque de France a lancé fin 2011 un vaste chantier statistique visant à répondre aux obligations légales de reporting des acteurs de la microfinance et à collecter régulièrement des données quantitatives exhaustives sur les microcrédits personnels et professionnels auprès des acteurs bancaires et extrabancaires.

 

Les montants consacrés par les investisseurs français à la microfinance ont progressé de 33% en 2011 (772M€), avec 616 000 épargnants et 563 000 emprunteurs.

 

Plusieurs acteurs en France se partagent la distribution du microcrédit professionnel, en ce qui concerne les aides à la création d’entreprise (par microcrédit on entend un prêt bancaire ou extra-bancaire, inférieur à 25 000€, assorti obligatoirement d’un d’accompagnement) :

– L’Adie dont la cible est le porteur de projet de moins de 5000 euros, souvent titulaire de minima sociaux.

– France Initiative : microcrédit « à caractère de fonds propres » qui s’adresse à des projets de taille plus importante. Il permet, en complément du microcrédit accordé sous forme de prêt d’honneur à taux zéro par l’association, de contracter un prêt bancaire.

Il en est de même pour Réseau Entreprendre qui accompagne des projets à fort potentiel de développement.

– France Active garantie un prêt bancaire et accompagne via une des 40 associations locales du réseau.

Par ailleurs, l’Etat et la Caisse des Dépôts ont mis en place en 2009 le dispositif NACRE ; ce dispositif accompagne les projets, de leur élaboration à leur développement à trois ans ; il inclut l’octroi desmicrocrédits sous forme de prêts d’honneur d’un montant maximum de 10 000 euros et vise les publics éloignés de l’emploi.

 

En 2011, l’ensemble des dispositifs de microcrédit a permis la création de 36 065 entreprises.

 

Les bénéficiaires de l’Adie, France Active et France Initiative sont à 62% des hommes ; 22% ont moins de 30 ans et 18%, 50 ans et plus. 43% ont un niveau de formation au moins égal au bac et 22% pas de diplôme ou le niveau CEP. 65% étaient chômeurs, 18% indépendants et 13% salariés. La pérennité de leurs entreprises à 3 ans est plus forte que pour l’ensemble des créateurs (75% contre 66).

 

Depuis 2010, on assiste à une nette progression de la notoriété de la microfinance en France. 84% des personnes interrogées ont déjà entendu parler du microcrédit en 2012 et plus d’un tiers d’entre elles savent précisément de quoi il s’agit. 70% des personnes interrogées sont d’accord avec l’idée que le microcrédit donne aux bénéficiaires les moyens de subvenir eux-mêmes à leurs besoins et qu’il constitue une solution innovante pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion dans le monde. Par ailleurs, environ 55% des personnes interrogées n’adhèrent pas aux critiques formulées sur le niveau des taux d’intérêt des microcrédits et les risques d’insolvabilité des débiteurs.

 

Les Français qui décident de s’engager financièrement pour aider les populations pauvres privilégient toujours deux solutions, dans des proportions équivalentes aux années passées. 39% d’entre eux préfèrent investir dans un produit d’épargne solidaire, tandis que 41% privilégient le don à un organisme luttant contre la précarité. Seules 20% des personnes interrogées préfèrent prêter une somme d’argent à un organisme ayant vocation à proposer des microcrédits.

 

SOMMAIRE

17 750 nouveaux entrepreneurs ont bénéficié de l’appui de France Initiative en 2011 ; ils ont donné naissance à 15 953 entreprises, soit 17% des créations d’entreprise bancarisées ; 1,133Md€ ont été injectés dans l’économie des territoires.

Toutefois ce nombre est en baisse de 6% au regard de 2010, du fait de la réduction du nombre de prêt Nacre (chute de 37% en 2011 des crédits alloués dans le cadre de Nacre) ; 151,4M€ (dont 33,5M€ pour Nacre) ont été mobilisés pour ces prêts d’honneur à taux zéro, avec un montant moyen de 8 150€ (7 400 en création, 9 000 en reprise et 9 400€ en développement) ; 93% de ces prêts ont été couplés avec un prêt bancaire (979M€ de financement bancaire, en hausse de 60% en 5 ans). L’effet levier du prêt d’honneur est ainsi de 8,2 (6 pour la création, 11 pour la reprise et 5,5 pour Nacre).

Année

2007

2008

2009

2010

2011

Evol 2007/2011

Montant des prêts d’honneur engagés (en M€)

92,1

103,6

133,3

166,2

154,1

+67,4%

Dont Nacre (en M€)

   

24,0

46,8

33,5

 

Montants des prêts bancaires associés (en M€)

618,1

654,2

798,1

965,1

979,2

+58,4%

46 848 porteurs de projet ont été accueillis en 2011 ; 23 060 dossiers ont été instruits ; 19 165 ont été présentés en comité d’agrément ; par ailleurs, 51 900 entrepreneurs ont bénéficié d’un suivi post création pendant la période de remboursement du prêt d’honneur (dont 8 500 dans le cadre d’un parrainage).

 

Une diversité de situations a été financée : si la grande majorité concerne des créations, 5 187 sont le fait de reprise et 555 le fait de la croissance post création .

 

91 plateformes ont aussi instruit 1 060 prêts à la création d’entreprises (PCE Oseo), soit 7% de l’ensemble des PCE ; 51 plateformes ont par ailleurs instruits des dossiers garantis par le Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes (FGIF) ; 428 entreprises innovantes ont aussi été financées par 5 plateformes spécialisées ou des plateformes ayant eu recours à des fonds régionaux à l’innovation.

 

Les activités financées sont plus de l’ordre du commerce que pour l’ensemble des créateurs et moins celui des services (32 contre 40), et de la construction (22% contre 17) :

 

« Commerce »

Services

Activités

Commerce détail

HCR

Immobilier

Total

Aux particuliers

Aux entreprises

Santé, éducation

Total

France Initiative

32

15

1

48%

20

10

2

32%

Tous les créateurs

23

7

1

31%

6

24

10

40%

*les services aux particuliers incluent aussi des commerces (pressing, coiffure…), mais France Initiative a accentué ses efforts en direction d’activités nouvelles dans ce secteur, plus tournées vers le développement (228 entreprises financées ont crée 786 emplois)

 

Pour poursuivre cette diversité de situation, 244 entreprises sont le fait d’éco-activités ; 249 entreprises ont intégré une démarche de responsabilité sociale ; 1 436 projets sont localisés dans des zones de revitalisation rurale et 550 dans des territoires classés politique de la ville.

 

44% des plans de financement des créations sont au plus égal à 45 000€, alors que 30% se situent entre 45 et 115 000€ et 24% au-delà de 115 000€. Le plan de financement moyen s’élève à près de 95 000 €, en légère hausse (+ 6%) ; il est plus élevé pour les reprises (140 000 €).

 

Un profil qui se différencie de l’ensemble des créateurs : Les créateurs sont nettement plus souvent des chômeurs (67%, dont 47% depuis moins d’un an, contre moins de 40% pour l’ensemble des créateurs), et des femmes (35% contre 30) ; 23% ont moins de 30 ans (là encore, plus que pour l’ensemble des créateurs, 16%).

 

L’ensemble des entreprises aidées ont créé ou maintenu, en 2011, 35 367 emplois directs dès le démarrage (2,2 emplois par entreprise dont 3 en reprise et 1,7 en création).

 

France Initiative fédère 240 plateformes, avec 849 points d’ancrage ; le réseau compte 529 comités d’agrément.

14 200 bénévoles (13 100 en 2007) ont apporté leur concours à l’action des plateformes, des coordinations régionales et des instances nationales.

À leurs côtés, les équipes d’animation des plateformes sont constituées de 882 salariés, soit 624 équivalents temps plein. En moyenne, l’animation d’une plateforme repose sur 3,8 permanents ; le nombre d’entreprises financées par an est de 32 entreprises en moyenne pour les plateformes ayant moins d’un équivalent temps plein et de 153 entreprises quand la plateforme s’appuie sur 5 ETP ou plus.

Les bénévoles sont administrateurs (4 550). 7750 bénévoles ont aussi participé aux comités d’agrément ; par ailleurs, 4700 ont joué le rôle de parrain pour 8 500 parrainages. Le taux de parrainage des créateurs s’établit à 21%. L’objectif du réseau est de parrainer au moins un créateur sur trois.

 

L’adhésion à France Initiative se traduit par le partage de principes, de valeurs et d’un référentiel qualité. Les valeurs sont celles inscrites dans sa charte éthique : la solidarité, la confiance, le caractère désintéressé et le respect des personnes. La démarche qualité, enfin, repose sur une norme Afnor et un système de qualification piloté par les instances nationales, qui permet de s’assurer du professionnalisme des plateformes.

 

Le cout moyen de l’emploi crée est de 1 245€ par emploi : le modèle partenarial de France Initiative permet de générer ou de maintenir des emplois à un coût unitaire très faible comparé à celui des emplois aidés. Ce coût prend en compte le budget de fonctionnement de l’ensemble représenté par France Initiative (plateformes et tête de réseau) ainsi que les pertes prévisionnelles sur les fonds de prêts d’honneur engagés (hors valorisation du bénévolat).

 

La moitié des financements, qu’il s’agisse des fonds de prêts d’honneur, ou des budgets d’accompagnement provient des collectivités locales, 27 à 29 % d’autres organismes publics :

 

Conseils régionaux

Conseils généraux

Communes et

intercommunalités

Etat

Europe

CDC

Compagnies

consulaires

Sous-total

Fonds de prêt d’honneur (toutes années)

22,7

16,0

12,5

4,1

7,2

15,9

2,2

80,6

Fonds de prêt d’honneur en 2011

30,7

10,1

13,0

 

9,9

11,8

   

Budget d’accompagnement des entreprises 2011

15,0

12,0

20,0

16,0*

7,0

 

4,0

74,0

*Dont Nacre 11%

 

Les autres ressources proviennent des banques (respectivement 9,4 et 4%), des entreprises (7 et 2%), d’autres ressources privées (3,8 et 4%) et de la valorisation du bénévolat pour l’accompagnement (16%) ; il est à noter 614 partenariats avec de grandes entreprises, prés de 5 000 avec des TPE/PME, et 1 727 locaux avec des banques.

 

Le taux de remboursement s’élève fin 2011 à 98,5% (après mise en jeu de la garantie).

 

SOMMAIRE

Un début d’année difficile pour la vente et réparation automobile

 Le chiffre d’affaires global des professionnels de l’automobile continue de diminuer (-1% lors de ce premier trimestre 2012 par rapport à l’année dernière), plus modérément qu’il y a trois mois, mais uniquement grâce aux intempéries qui ont favorisé l’après-vente :

Le chiffre d’affaires de la vente de véhicules neufs recule de 17,5% et celui de l’occasion de 2%

– Le chiffre d’affaires de la réparation de voitures s’est légèrement redressé

– Pour les concessionnaires en véhicules industriels, ce premier trimestre a également été difficile ; après plusieurs mois de hausse, la situation s’est nettement dégradée, avec un chiffre d’affaires global en recul de 8% (- 10% de chiffre d’affaires sur les véhicules neufs, – 15% sur les véhicules d’occasion et -4% sur les réparations)

– Quant au marché de la location courte durée, il affiche une stabilité en nombre de contrats, avec une tendance à des durées de location réduites

 

Quant à l’emploi, les responsables d’entreprises ont légèrement diminué leurs effectifs et la tendance ne devrait pas s’améliorer dans les mois à venir.

 

SOMMAIRE

La lente reprise d’activité dans l’artisanat et le commerce de proximité déjà observée au cours du dernier trimestre 2011 s’est maintenue en début d’année 2012

Le chiffre d’affaires global a progressé de 1% (en valeur) au premier trimestre par rapport à la même période de l’année précédente. En tendance annuelle l’évolution s’établit à + 1,5%.

 

Cette timide amélioration du chiffre d’affaires ne suffit pas à rassurer les chefs d’entreprise qui se montrent globalement inquiets quant à l’évolution de leur activité. De fait, la trésorerie des artisans et commerçants de proximité se dégrade. Seuls 12% des sondés considèrent que celle-ci s’est améliorée au cours du premier trimestre 2012.

 

SOMMAIRE

40% des TPE ont connu une baisse de leur chiffre d’affaires au cours du premier trimestre 2012, mais ils ne sont plus que 20% à envisager des baisses pour le prochain trimestre, 26% pronostiquant même une hausse

 Sondage réalisé entre le 10 et le 21 avril auprès 1005 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés

 

Si le climat des affaires génère largement du pessimisme chez les dirigeants de TPE (71% en avril 2012), le jugement sur leur propre activité est plus favorable (51% de pessimiste, sans grand changement depuis 9 mois). La situation est jugée préoccupante par 26/28% depuis avril 2011 ; ce l’était davantage entre avril 2009 et avril 2011 (entre 30 et 40%).

 

Pour 41%, les recettes et les ventes ont stagné ; 23% ont connu des baisses de plus de 5% au cours des 3 derniers mois et 19% des hausses ; 26% envisagent des hausses dans les 3 mois à venir :

 

Baisse

Dont baisse de plus de 5%

Dont baisse de 1 à 5%

Stable

Hausse

Situation au cours des 3 derniers mois

40

23

17

41

19

Rappel janvier 2012 pour les 3 derniers mois

32

13

19

46

22

Prévision pour les 3 prochain mois

20

10

10

51

26

Rappel prévision janvier 2012

24

10

14

55

19

27% ont récemment fait une demande de financement auprès de leur banque (entre 22 et 33% depuis janvier 2009) ; ceux qui ont fait ces demandes ont connu certaines difficultés : refus de prêt ou de financement (28% en hausse au regard de janvier 2012, 18%), exigence de garanties supérieures (24 contre 22), taux plus élevés (17 contre 18), garanties exigées d’un organisme de caution (en hausse, 17 contre 14), accord de financement pour un montant moins élevé (10 contre 8).

 

La création nette d’emploi au cours du dernier trimestre est nulle ; 10% ont cependant embauché (dont 5% pour des remplacements de postes) et 5% ont supprimé des postes. Les prévisions pour le trimestre à venir sont bien plus favorables (11% comptent embaucher dont 8 pour créer des potes nouveaux, contre 4 pour en supprimer), ce qui conduirait à une création nette de +4%, notamment dans les entreprises de 10 à 19 salariés, et dans les services aux entreprises.

 

SOMMAIRE

36 000 entreprises artisanales ont exporté entre 2 004 et 2 007 ; parmi ces entreprises, 63% l’ont fait occasionnellement, alors que 19% considéraient l’export comme le vecteur fort de leur développement.

Deux sources de données ont été utilisées :

– la source fiscale permet d’estimer le nombre total des entreprises artisanales ayant réalisé une part de leur chiffre d’affaires à l’exportation, quel que soit le montant et la destination, intracommunautaire ou internationale.

– le fichier des douanes permet de repérer les entreprises ayant exporté hors Union Européenne et/ou ayant réalisé un chiffre d’affaires export supérieur à 150K€ à l’échelle intra-communautaire

L’enquête : le questionnaire a été testé auprès d’un échantillon d’artisans pour vérifier la bonne compréhension des questions, puis a été administré par téléphone, entre janvier et mars 2011, en utilisant le fichier 2009 fourni par les Douanes. 10% des 7 000 entreprises contactées ont répondu.

 

Selon les données fiscales, environ 36.000 entreprises artisanales ont déclaré un chiffre d’affaires à l’exportation entre 2004 et 2007 (4% des entreprises artisanales) ; en 2002, cette même source identifiait 40 000 entreprises artisanales. La moitié des entreprises artisanales 2004-2007 relève du secteur « production » (61% des exportations de l’artisanat).

 

26% affichent un chiffre d’au moins 30% de leur CA (10 000 entreprises artisanales), dont 19% au moins 50% de leur chiffre d’affaires à l’export :

CA export

en % du CA

Moins de 5%

De 5 à 15%

Sous-total

« occasionnel »

De 15 à 30%

De 30 à 50%

Plus de 50%

Total

 

46

17

63

11

7

19

100

Les fichiers des douanes 2009 et 2010 répertorient environ 18 000 entreprises artisanales, ce qui signifie qu’une moitié environ des artisans-exportateurs est présente sur des marchés hors Union Européenne et/ou atteint un CA export intracommunautaire supérieur à 150K€, alors que les autres exportent uniquement à l’échelle intra-communautaire, pour des montants inférieurs à 150K€. Une enquête réalisée sur le seul fichier des douanes 1996 concluait à la présence d’un nombre équivalent d’artisans-exportateurs « déclarés » (17 800).

 

Les caractéristiques des entreprises artisanales exportatrices :

 

40% des entreprises artisanales figurant au fichier des Douanes sont localisées dans deux régions (Ile-de- France : 23% ; Rhône-Alpes : 17%), une proportion bien supérieure à leurs poids dans l’artisanat français.

Deux explications : une forte présence, en Ile-de-France, d’entreprises actives sur les marchés de la décoration intérieure et de la mode et en région Rhône-Alpes, des TPE manufacturières, notamment du travail des métaux, de la plasturgie, à proximité du marché suisse. On constate également une surreprésentation d’entreprises artisanales exportatrices dans les régions frontières d’Alsace et de Franche-Comté.

 

Les lieux d’implantation des entreprises (milieu rural, urbain, périurbain) et les types de locaux (ateliers-boutiques en centre-ville, locaux attenants au domicile du dirigeant, localisation en zone d’activité….) sont très variables et semblent avoir peu d’influence sur l’activité d’exportation, même si les entretiens qualitatifs ont montré que la proximité d’aéroports et d’infrastructures routières et ferroviaires reste un facteur facilitateur pour l’exportation.

 

Les entreprises artisanales exportatrices ont majoritairement un effectif d’au moins 5 personnes (dirigeant compris) : 8,5% n’ont aucun salarié, 39% ont un effectif de 1 à 5, et 53% plus de 5 personnes.

 

Le chiffre d’affaires moyen des entreprises interrogées est proportionné à la taille de ces très petites entreprises : 20% des entreprises réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 250 000 euros, 21,5% de 250 à 500 000, 24% de 500 000 à 1 million et 34% plus de 1 million ; le chiffre d’affaires moyen est de 1,124 million.

 

Si la moitié des entreprises concernées ont été crées avant 1999, 29% l’ont été entre 1990 et 2001 et 17% plus récemment ; 43% sont de fait d’entreprises reprises (23% reprise familiale, 14% reprise externe et 6% reprise par un salarié) ; les reprises, notamment d’origine familiale ou externe sont aussi les entreprises aux effectif les plus importants.

Ces entreprises sont essentiellement en société (le 2/3 en SARL, 20% en SA ou SAS).

 

Pour 64%, la première exportation a été déclenchée par la sollicitation d’un client étranger.

77% des entreprises de l’échantillon travaillent principalement avec une clientèle d’entreprises ;

8 % le font en situation de sous-traitance ; ce sont les entreprises de taille les plus importantes.

 

66% des entreprises interrogées estiment ainsi que leur savoir-faire n’est maîtrisé que par quelques entreprises à l’échelle nationale ou mondiale. Cette caractéristique est transversale à l’ensemble des secteurs d’activité ; ainsi que l’a montré l’enquête exploratoire, ces entreprises sont souvent positionnées sur des marchés « haut de gamme », qui font appel à la créativité (design, choix des matières…) en même temps, souvent, qu’à un procédé de fabrication artisanal conduit dans les règles de l’art (fabrication à la main, qualité de finition, respect des normes les plus strictes, adaptation à des demandes complexes…) ; les deux tiers des entreprises de l’échantillon délivrent d’ailleurs des prestations sur mesure et occupent de ce fait souvent des niches commerciales.

 

Plus d’une entreprise sur trois a ainsi protégé des modèles ou brevets ; la moitié a déposé des marques. L’étude confirme, à l’échelle de l’artisanat, le lien entre innovation et exportation constaté dans de nombreuses études.

 

La certification ISO 9001 ne concerne que 8% des entreprises ; cette certification ne paraît donc pas une condition essentielle de l’accès aux marchés de l’exportation.

 

La principale difficulté, évoquée par près d’un artisan sur deux (48%), est la pression exercée sur les prix. Cette contrainte peut surprendre de la part d’entreprises qui détiennent souvent des savoir-faire rares à l’échelle nationale, mais elle doit s’analyser à l’aune du processus de production et de la taille des entreprises ; les exigences techniques des clients sont citées par un tiers des entreprises ; la concurrence est jugée difficile par 29% des entreprises (un taux relativement faible) ; la volatilité et l’augmentation du coût des matières premières sont évoquées par un quart des entreprises ; enfin, la réglementation est perçue comme contraignante par 23% des entreprises.

 

Les entreprises de l’échantillon ont plutôt bien résisté à la crise : près de 40% des entreprises ont vécu une évolution positive ; 18% ont vu leur CA se maintenir et 19% ont subi une évolution en « dents de scie » ; un peu moins d’1/4 ont connu une régression de leur chiffre d’affaires au cours des cinq dernières années.

 

Les entreprises artisanales exportatrices semblent donc, à l’instar des PME exportatrices être plus performantes que les autres. Les entretiens exploratoires conduits avec 28 entreprises confirment ce résultat : l’analyse des données comptables et financières a montré que la rentabilité des entreprises rencontrées était généralement assez bonne.

 

Le profil des dirigeants : 79% sont des hommes ; 70% ont entre 40 et 60 ans, proche en cela de l’ensemble de artisans ; en revanche, ils sont nettement plus diplômés de l’enseignement supérieur (57%), avec beaucoup plus de bac +5 chez les repreneurs externes, de bac+2 chez les repreneurs salariés. Ces dirigeants ne sont pas toujours des hommes « issus du métier » ; le niveau de formation élevé, le fait de reprendre témoignent de trajectoires non linéaires et d’incursions parfois tardives dans le monde de l’artisanat.

 

En revanche, la majorité des dirigeants (76%) n’a bénéficié d’aucune expérience internationale préalable qui pourrait expliquer le goût pour l’export. Seuls un quart d’entre eux avaient préalablement une expérience de vie ou de travail en lien avec l’étranger ; mais la plupart des dirigeants parle au moins une langue étrangère : l’anglais (65,5%), suivi de l’allemand et de l’espagnol (environ 11,5% chacun).

 

En matière d’objectifs stratégiques, les artisans-exportateurs sont ambitieux pour le développement de leur entreprise. 64% d’entre eux souhaitent développer l’activité en France et 46% ont comme objectif prioritaire la croissance du chiffre d’affaires à l’export. Dans l’ensemble, ces dirigeants présentent un profil « entrepreneur », particulièrement ouvert aux opportunités et sensibles à la dimension marketing, même s’ils ont peu de moyens de la structurer: ils exploitent toutes les opportunités plutôt qu’ils ne les suscitent par analyse de l’environnement ou prise de risque. Leur démarche est souvent intuitive et il est très fréquent que les marchés soient essentiellement la conclusion d’opportunités saisies sur des salons ou via le bouche à oreille. En matière d’action proactive, c’est la valorisation du savoir-faire qui est privilégiée, à travers des outils de communication. Ils exploitent ainsi leur principal facteur de différenciation.

 

La démarche et les modalités de l’export

 

62% ont exporté pour la première fois il y a plus de 10 ans ; ils l’ont fait majoritairement dans les 5 premières années de la création ou de la reprise. Depuis leur première exportation, 43% des artisans de l’échantillon ont vu leur part de CA à l’export augmenter ; pour 22% des entreprises, cette part stagne et pour 15% l’activité export est fluctuante ; pour 10%, l’activité d’export s’est arrêtée (majoritairement des « exportateurs one shot »).

Dans 72% des cas, aucune démarche n’a été entreprise pour sélectionner les pays vers lesquels exporter : les entreprises répondent à des sollicitations, plus qu’elles ne les suscitent ; toutefois 9% ont procédé à une étude de marché et 11% se sont déplacés dans le pays. Très peu d’entreprises (6%) ont un budget consacré à l’export. Lors des entretiens qualitatifs, les artisans exportateurs avaient d’ailleurs des difficultés à chiffrer, a posteriori, ce que l’export leur coûtait et leur rapportait.

 

3 phases sont habituellement constatées et amorcent une typologie : l’amorçage (attentisme, réponse aux opportunités, correspondant à des exportateurs occasionnels), la confirmation (missions de prospection, outils de communication, foires et salons correspondant à des exportateurs réguliers) et la phase structuration (l’exportation est central dans la démarche commerciale, avec programmation de la prospection et création de poste dédié, correspondant à des exportateurs spécialistes).

 

Les artisans interrogés exportent majoritairement dans les pays européens (pays frontaliers dont la Suisse, suivis des autres pays d’Europe Occidentale, 36 %).

 

Dans les deux tiers des cas, le dirigeant s’occupe lui-même de l’export (67%) du fait de la petite taille de l’entreprise, du faible chiffre à l’export qui ne permet pas d’embaucher un emploi dédié ; toutefois, dans un cas sur dix, les opérations sont pilotées par un responsable commercial également en charge du marché national.

 

La structuration de ce poste s’accroît avec la taille des entreprises (il existe dans 10% des entreprises de 2 à 5 salariés ; 13% des entreprises de 6 à 10 salariés et 17% des entreprises de plus de 10 salariés).

Ce sont les parts de CA à l’export les plus importantes (plus de 30 ou 40%) qui ont généré les emplois, d’abord dans la fonction commerciale, puis dans les postes de production. Au-delà d’un certain niveau d’engagement, l’export engendre également un besoin de compétences spécifiques en conception/adaptation de produits. La création d’un poste commercial intervient plus souvent au-delà d’un effectif de 6 salariés.

 

L’export semble enfin faire progresser les compétences de l’entreprise (dans près de 52% des cas), en particulier au niveau commercial, puis technique. Cette progression se fait surtout ressentir lorsque l’export représente plus de 25% du chiffre d’affaires ; il a donc des impacts positifs sur l’organisation et les compétences de l’entreprise.

 

La plupart des artisans (76%) exportent leurs produits sans intermédiaire ; les artisans exportateurs s’appuient fortement sur quelques outils structurants : site Internet (80%), plaquette (18%), échantillons… Parmi ceux qui ont un site internet, 39% l’ont uniquement en français, 30% ont un site en anglais, 11% des entreprises ont un site disponible en au moins 3 langues ; noter que 46% n’ont pas développé d’outil spécifique pour démarcher des clients étrangers.

Les artisans-exportateurs sont plus nombreux à avoir participé à des salons internationaux en France (43%), qu’à l’étranger (35%). 13% ont pris part à ces deux types de manifestations. 35% n’ont jamais participé à des salons.

 

Les artisans interrogés sont satisfaits ou très satisfaits de leur activité export (82%). Le degré de satisfaction ne varie pas en fonction de l’effectif ou de l’activité, mais est corrélé avec la part de chiffre d’affaires réalisée à l’export : les artisans très insatisfaits ou insatisfaits sont aussi ceux qui ont l’activité export la moins développée. Quant aux plus satisfaits, ce sont également les plus proactifs, Pour ces derniers, l’export vaut reconnaissance de leur savoir-faire. Il ouvre de nouveaux horizons, permet de faire de nouvelles rencontres et de partager son expérience dans un cadre nouveau. L’export est également souvent une source nouvelle d’inspiration.

 

Deux atouts principaux aux dires des artisans, le savoir-faire (24%) et la qualité du produit (24%), moins les prix (11%) ou le made in France (10%) ; toutefois, la présence sur les salons et la notoriété de l’entreprise semblent être de plus grande importance pour les entreprises qui réalisent un plus grosse part de leur chiffre d’affaires à l’export.

 

Plusieurs facteurs concourent à une activité d’exportation plus élevée :

– la présence d’une démarche d’innovation (la part de CA à l’export des artisans-exportateurs ayant protégé des brevets, modèles, marques est supérieure aux autres)

– la détention d’un savoir-faire rare (plus il y a d’entreprises détenant le même savoir-faire, à l’étranger, moins la part de CA à l’export est importante)

– le fait d’avoir exercé un travail dans les relations internationales favorise l’export (près de 33 % de CA à l’export contre 17% pour la moyenne)

– le niveau de structuration de la démarche : ceux qui sont proactifs à l’export réalisent une part de CA à l’export significativement supérieure. Il en va de même des entreprises qui disposent d’un budget spécifique pour l’export et qui ont mis en place des outils de communication. Ceux qui disposent d’une plaquette ou d’un site (au moins traduit en anglais) affichent un CA export supérieur (23% en moyenne pour les détenteurs d’un site traduit en anglais, 29% pour ceux possédant un site multilingue) ; en revanche, le fait d’avoir un site en français ne semble avoir aucune incidence positive sur l’exportation.

– le recours à une implantation / filiale de l’entreprise à l’étranger (30%), le recours à un agent commercial sur place 26, ou à un importateur ou un distributeur dans le pays 21% sont là encore des atouts.

 

Les freins

 

Parmi les 13 difficultés potentielles citées, 3 sont fréquentes, le manque de temps du dirigeant à consacrer à l’export (48%), la recherche de distributeurs (42,5%) et le manque de personnel qualifié (tant export que technique avec 40%).

7 autres difficultés sont habituelles (entre 31 et 37% de citations) : 5 sont de l’ordre de l’export (respect des normes étrangères, barrières douanières, différences culturelles, informations suffisantes sur les marchés, contrefaçon) et 2 de l’ordre d’une action de développement (le financier, faire face aux impayés).

Sont par contre jugés peu importantes (entre 17 et 25%), l’adaptation technique des produits, une capacité de production suffisante, et l’élaboration des contrats.

 

L’appui à l’export

 

La notoriété des réseaux d’accompagnement export est faible : les CCI sont bien plus citées que les organismes spécialisés (46% contre Coface 20%, Ubifrance 18,5) ; les CMA sont citées par 17%. 60% des artisans disent n’avoir reçu aucune aide dans le cadre de leur démarche à l’export (entre 7 et 9% ont fait appel aux réseaux cités, hors les CMA avec 3%). 54% jugent l’accompagnement adapté, d’autant mieux que les organismes ont été sollicités. L’accompagnement sur les salons est l’appui jugé le moins adapté.

 

Les artisans qui n’ont bénéficié d’aucune aide sont majoritairement les artisans qui exportent en direct depuis la France et qui n’ont pas participé à des salons ; Inversement, les artisans aidés sont pour la plupart présents sur des salons à l’étranger; Ils ont bénéficié en premier lieu des prestations des CCI (pour près d’un quart d’entre elles) ; quant aux prestations d’Ubifrance, elles sont plus fréquemment mobilisées par les entreprises de plus de 5 salariés, celles de la Coface par les entreprises de plus de 11 salariés.

 

La majeure partie des aides reçues, par près de 55% des entreprises, sont des aides financières (celles-ci comprennent également les aides aux salons). L’apport d’informations « marché » est surtout donné par les CCI.

 

SOMMAIRE

Quelle place pour les seniors entrepreneurs ?

Une double difficulté à aborder cette question, celle de la définition du senior et celle de l’entrepreneur. Le terme senior peut à la fois désigner 3 tranches d’âges bien différentes, celle des 50 ans à la retraite, susceptible d’appartenir encore au monde du travail, celle des 60/65-80/85 ans constituée de seniors retraités souvent actifs et le 4éme âge, bien plus inscrit dans la dépendance.

Constat est fait selon nombre d’études, que l’activité, l’optimisme préservent les seniors de la maladie d’Alzheimer ou des problèmes cardiovasculaires (ou ralentissent les effets de ces maladies).

 

L’entrepreneuriat, ou plutôt un entrepreneur, c’est quoi ?

Une personne porteuse d’un projet qui conjugue une approche cible produit/client dans une concurrence donnée où l’on se différencie par le faire autrement (dont l’innovation) ; il courre un risque financier, un risque de positionnement sociétal, de non réussite du projet et doit dégager un profit pour réinvestir et développer, rémunérer les capitaux engagés et rembourser les emprunts (même si beaucoup ne cherchent pas à faire d’abord de l’argent en soi). Tout cela suppose une mise en œuvre du projet avec des partenaires (fournisseur, clients, autres entreprises, banquier…), une équipe (les forces vives de l’entreprise) et s’inscrit dans une approche stratégique et prospective qui est de la responsabilité première de l’entrepreneur.

 

Les seniors retraités qui sont perçus comme entrepreneurs s’inscrivent-ils dans cette définition ?

Ils disposent certes de plus d’argent que les plus jeunes, et sont de ce fait moins inscrits dans le risque financier ; ils sont aussi moins en préoccupation de se réaliser, de se prouver à eux-mêmes leurs capacités à réussir le challenge qu’ils se donnent, et plus enclins à l’expertise, au don de temps, voire d’argent ; ce qui les conduit à être nombreux à s’impliquer dans des business angels (en réel développement), dans la gestion et la conduite d’association (37% des 60-74 ans sont membres d’association), notamment à caractère sociétal ; dégagés des contraintes hiérarchiques de salarié, ils recherchent le plaisir de l’initiative, certains le plaisir d’entreprendre…

 

Certains envisagent la création d’entreprise avec des plus jeunes pour apporter expertise et argent ; d’autres ont choisi d’être auto-entrepreneur (parmi les 750 000 auto-entrepreneurs en activité fin 2011, plus de 140 000 sont des retraités, les uns en recherche de complément de revenu, les autres pour maintenir une activité intellectuelle, sans oublier le goût d’entreprendre) ; ainsi peut-on constater des formes diversifiées pour entreprendre, au-delà de la stricte définition de l’entrepreneuriat.

 

Rappelons que parmi les créateurs d’entreprise non auto-entrepreneurs, les plus de 50 ans sont 57 000 en 2010, soit 16% des créateurs (mais 4% seulement sont retraités)

 

Quatre profils principaux dominent parmi les créateurs seniors :

-Les demandeurs d’emploi (36%) ; en majorité ils cherchent à assurer leur propre emploi dans l’attente de la retraite

-Les ex-salariés (23%), exerçant souvent une double activité ; nombre d’entre eux cherchent à faire fructifier leur expertise et leur réseau de relations, pour enfin conquérir leur autonomie et prendre plaisir à entreprendre.

-Les chefs d’entreprise (20%), dont la moitié en sont à leur 3éme création d’entreprise ; 41% dirigent en même temps une autre entreprise ; leur projet sont ambitieux ; ce sont aussi les plus développeurs.

les femmes, particulièrement nombreuses en reprise (attente de la retraite, maintien de l’activité pour la transmettre dans les meilleures conditions).

 

SOMMAIRE

Les 2/3 des créateurs d’entreprise travaillent toujours seuls, 5 ans après la création de leur affaire, mais certains font appel à la sous-traitance ou à des partenariats interentreprises ; l’analyse différencie 4 types de créateurs dont un groupe de développeurs (22% des créateurs).

Les auteurs ont exploité l’enquête Sine 2002 (interrogeant les créateurs au démarrage, 3 puis 5 ans après) pour dresser une typologie de créateur au regard de l’emploi salarié

 

Ils ont constaté au préalable la forte motivation d’indépendance au démarrage (69% des répondants) ; 38% créaient parce que sans emploi ; 22% seulement s’inscrivent par contre dans la création pour mettre en œuvre une idée nouvelle de produit/service ou de marché nouveau. Ils ont aussi constaté le souhait majoritaire « d’assurer leur propre emploi, une motivation plus largement exprimée par les « travailleurs individuels » ; ceux qui souhaitent développer l’entreprise qu’ils ont crée (se traduisant par l’embauche ou des partenariats envisagés dés le démarrage), sont 65% à se reconnaître dans l’appellation de chef d’entreprise.

 

Quelle typologie a été élaborée ?

Deux sous-groupes n’ont toujours pas de salarié 5 ans après la création :

-Celui du «travailleur individuel » (38% des cas), qui exerce lui-même l’activité, créant ainsi son propre emploi. Il n’a recours au cours des 5 premières années de création, ni à des salariés, ni à une coopération interentreprises. On y trouve des créateurs, souvent en profession libérale, un public plus souvent féminin (1/3 des créateurs sont des femmes contre ¼ dans les autres groupes).

-Celui de Sarl, le plus souvent de services aux entreprises (27% des cas) : les créateurs sont fréquemment des professionnels de l’encadrement d’entreprise ; nombre d’entre eux poursuivent par ailleurs une activité salariée ; en ce qui concerne le développement de l’entreprise (souhaité par les 2/3 de cette population), ils n’ont pas recours à l’emploi salarié, mais à la sous-traitance ou à un partenariat interentreprises.

 

Deux autres sous-groupes ont embauché :

-Celui d’entreprise individuelle dans des activités traditionnelles de mains d’œuvre, notamment de la construction, des HCR… (13% des cas) ; ils sont plus âgés, plus souvent de sexe masculin et longuement expérimentés comme ouvrier ou employé ; ils poursuivent le métier sous la forme d’indépendant (en créant ou en reprenant une entreprise). Les artisans y sont nombreux ; c’est aussi dans ce groupe que l’on trouve le plus grand nombre de créateurs étrangers.

-Celui des développeurs expérimentés : chefs d’entreprise déjà expérimentés en tant que tel, ou dirigeants ouverts à des formes de partenariat telles la franchise, la sous-traitance, la coopération interentreprises (22% des cas) ; plus que les autres, ils sont motivés par le goût et l’opportunité d’entreprendre, leur objectif principal étant de développer l’entreprise.

 

Quid de la présence de salarié au cours des 5 premières années de création/reprise ?

 

% au sein des créateurs

Aucun salarié au cours des 3 enquêtes

Parfois un salarié

Au moins un salarié à chaque enquête

Travailleur individuel

38

100

0

0

Sarl de services aux entreprises

27

57

20

23

Entreprise individuelle de main d’œuvre traditionnelle

13

0

76

24

Développeur expérimenté

22

0

59

41

 

SOMMAIRE

L’auto-entrepreneuriat progresse à nouveau plus que pour les autres créations d’entreprises, et ce dans la quasi-totalité des activités, après avoir connu une nette chute en 2011 (-19%) ; cette forte progression concerne 40% des activités.

L’importance des auto-entrepreneurs a cru dans quasiment toutes les activités entre les 4 premiers mois de 2012 et ceux de 2011. Les taux en auto-entrepreneurs progressent nettement entre les 4 premiers mois de 2012 et l’année 2011 toute entière.

 

Les non auto-entrepreneurs ont pour leur part régressé de 3,6% au cours des 4 premiers mois de 2012, et ce une régression voire une stabilité quasiment dans toutes les activités (sauf la santé/éducation). Doit-on y voir là les effets de la crise actuelle ? Ou une situation plus durable qui s’installerait dans les modalités de création ?

 

Chiffres Janvier-avril 2012

Auto-entrepreneur

Autres créateurs

Activités

Nbre AE

% dans AE

Nbre autres

créateurs

% autres

Nbre total

Evol 01-04/12 comparé

à 01-04/11

% AE dans l’activité

01-04/12

% AE dans l’activité en 2011

Evol 01-04/12 comparé

à 01-04/11

Fortes progressions au cours des 4 derniers mois (classée par importance décroissante)

 

Industrie*

6 281

5,6

3 753

4,1

10 034

+36,3

62,6

55,5

-15,5

Information-com

6 801

6,1

3 459

3,8

10 260

+27,5

66,3

63,0

+0,5

Construction

17 098

15,3

15 213

16,7

32 311

+22,4

52,9

48,6

-6,3

HCR

3 088

2,8

6 528

7,1

9 616

+18,9

32,1

29,8

-1,9

Santé, éducation

10 490

9,4

8 811

9,6

19 301

+12,1

54,3

53,7

+5,9

Transports

920

0,8

2 532

2,8

3 452

+10,3

26,7

27,5

-2,2

Sous total

44 678

40,0

40 296

44,1

84 974

+21,7

   

-3,2

Faibles progressions, voire régression

 

Finances, assurances

642

0,6

3 184

3,5

3 826

+6,5

16,8

12,3

-17,1

Services aux particuliers

17 228

15,5

4 705

5,2

21 933

+4,6

78,5

77,9

+0,6

Commerce

22 177

19,9

19 400

21,2

41 577

+2,7

53,3

51,7

-6,2

Services aux entreprises

25 830

23,2

17 932

19,6

43 762

+2,1

59,0

59,4

-0,1

Immobilier

902

0,8

5 814

6,4

6 716

-1,2

13,4

14,2

-1,2

Sous total

66 779

60,0

51 035

55,9

117 814

+3,0

   

-3,8

Total

111 457

100,0

91 331

100,0

202,788

+9,7

55,0

53,0

-3,6

*La catégorie industrie est pour bonne part fort éloignée du sens courant ; y sont classées, du fait de la nature de leur activité, des activités artisanales du type imprimerie, couture, métiers d’art, ébénisterie et tapisserie, prothésistes dentaires…

SOMMAIRE

Une nouvelle vision des jeunes

 La génération Z, natifs des années 1990, offre un portrait fait d’aspirations contradictoires et de valeurs paradoxales  (goût marqué du collectif, loin de l’hyperindividualisme de leurs aînés, grande créativité, implication et surtout intégrité).

Leur profil apparaît incompatible avec les logiques verticales traditionnelles et les cadres imposés.

 

Comme la génération  précédente, ils sont accrocs aux réseaux sociaux, maîtrisent les nouvelles technologies ; ils manifestent une tendance marquée au questionnement permanent, et rejettent les formes classiques d’autorité et de leurs différentes expressions managériales. Moins attendus, en revanche, sont les associations des contraires (double tendance à la lucidité et à l’idéalisme) ; tout ceci place ces jeunes très loin devant ceux des générations précédentes en termes de maturité.

 

Ils sont extrêmement informés, conscients des réalités de l’entreprise et du monde du travail tout autant que des risques encourus par la planète. Ils sont très concernés par leur époque, le monde dans lequel ils vivent, son avenir, les menaces qui pèsent sur lui ; ils ne se voient pas en observateurs mais se placent dans l’action et donc un goût marqué pour le collectif.

 

« Finies, donc, les tendances à l’hyperindividualisme et les comportements mercenaires qui, dans les organisations, en étaient les premières manifestations. Avec les Z, l’heure est certes à la liberté, mais aussi – et c’est un autre paradoxe de cette génération – au lien, à l’engagement ». IIs  ne s’impliquent vraiment dans le déroulé du cours qu’une fois qu’ils en sont devenus co-acteurs et y prennent part activement ; « alors seulement on les sent motivés, désireux d’apprendre et de participer et on parvient à d’excellents résultats car ils ont une réserve de créativité considérable et beaucoup d’enthousiasme.”Une condition toutefois, respecter leur autonomie.

 

Mais le contact direct est perçu comme trop risqué et vécu comme une source potentielle de confrontation, surtout lorsque celui-ci impose de côtoyer de près une différence marquée ; ils ont difficulté à s’inscrire dans la notion d’altérité.

 

Ajoutons le poids de l’affect qui s’est affirmé au cours des dernières années, une tendance à l’hypersensibilité (toute remarque ou demande de remise en question sera potentiellement perçue comme une attaque personnelle) et l’impératif consistant à faire de la relation de confiance une base du contrat entreprise-salarié. Ces nouveaux collaborateurs étant “plus informés, moins crédules, moins naïfs”, ils requièrent “plus d’authenticité dans les modes managériaux. “Sur le plan de la confiance réciproque ils ont une forme réelle d’intransigeance : l’entreprise ne doit pas les décevoir”.

 

SOMMAIRE

En 2010, 92 % des nouveaux migrants, se déclaraient satisfaits de leur expérience en France.

 

Un an plus tard, cette proportion s’élève à 93 %, avec respectivement 53 % et 40 % de personnes tout à fait satisfaites ou plutôt satisfaites ; les personnes sont d’autant plus satisfaites que celles-ci travaillent (en 2011, 95 % des actifs occupés se déclaraient satisfaits de leur expérience en France, contre 87 % des personnes au chômage).  Les personnes venues dans le cadre de la migration professionnelle sont aussi plus souvent satisfaites.

 

La dégradation ressentie de l’expérience en France s’explique principalement par quatre raisons : les nouveaux migrants rencontrent des difficultés à trouver un emploi satisfaisant (45 %), des difficultés à trouver un logement satisfaisant (35 %), des complications dans leurs démarches administratives pour obtenir des papiers (31 %) ou bien encore se plaignent de la cherté de la vie (24 %). En outre, ils déclarent aussi que leur situation financière en 2011 est moins bonne qu’en 2010 (28%).

 

Près de six nouveaux migrants sur dix constatant une dégradation de leur situation en France sont des femmes (en forte majorité des femmes venues en France pour motif familial).

 

En 2010, un nouveau migrant sur quatre avait l’intention de faire venir d’autres membres de sa famille dans les prochains mois ; un an plus tard, seulement 21 % d’entre eux déclarent qu’ils sont effectivement venus et 41 % de ces nouveaux venus vivent dans le même logement que la personne interrogée. La non venue des membres de la famille découle essentiellement de la procédure et non d’un changement d’avis.

 

En 2010, 73 % des nouveaux migrants désiraient rester définitivement en France et 15 % n’avaient ni d’idée, ni de projet précis ; Un an plus tard, ces proportions s’élevaient respectivement à 78 % et

9 % ; ainsi, la moitié des nouveaux migrants indécis en 2010 souhaitent dorénavant rester en France. Plus de la moitié de ces derniers déclarent que c’est parce que leur vie est en France. La grande majorité (87%) des nouveaux migrants déclaraient en 2011 souhaiter demander, plus tard, la nationalité française.

 

 

SOMMAIRE

Les niveaux de diplôme des immigrés : 40% sans diplôme ou de niveau enseignement primaire, 21% diplômés de l’enseignement secondaire et 21% issus de l’enseignement supérieur (à comparer aux français, respectivement 21, 53 et 26%)

 Source : les signataires du contrat d’accueil et d’intégration : 97 736 en 2009

 

Quid des nouveaux migrants en 2010 ? Les 2/3 viennent du Maghreb ou d’Afrique,  20% d’Asie et 12% d’Europe et des USA ; 73% ont entre 18 et 34 ans ; parmi les motifs, les mariages mixtes et la migration familiale dominent :

 

Conjoint de français

Migration familiale

autre

Réfugiés

Migration professionnelle

Autres

Total

Hommes

33

29

16

15

7

100

Femmes

42

40

10

3

5

100

Ensemble

38

35

12

9

6

100

 Les femmes sont plus diplômées que les hommes ; jusqu’à l’âge de 35 ans à l’arrivée, la part des peu diplômés est toujours inférieure pour les femmes et celle des hauts diplômés (diplôme de l’enseignement supérieur) toujours supérieure. Aux âges d’arrivée plus élevés, le niveau des femmes rejoint celui des hommes (regroupement familial). 

Pour les migrants admis au titre de la migration professionnelle, des écarts conséquents apparaissent où les femmes sont 36% à être diplômées du supérieur (16% pour les hommes) et 29% peu diplômées (54% pour les hommes) ; les femmes venues pour motif professionnel occupent généralement des emplois plus qualifiés que les hommes (22% appartiennent à la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures » ou « Professions intermédiaires » contre seulement 13% des hommes).

 

Hommes

Femmes

 

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Conjoint de français

33

47

20

100

25

38

37

100

Autre migration familiale

47

40

13

100

41

41

18

100

Réfugiés

42

42

16

100

48

41

11

100

Migration professionnelle

54

30

16

100

29

35

36

100

Ensemble

44

40

16

100

36

39

25

100

                 

 Plus de la moitié des migrants originaires d’Afrique subsaharienne sont sans diplôme ou diplômés de l’enseignement primaire, contre seulement 24% pour les ressortissants d’Europe (hors Espace économique européen et Suisse) de la Communauté des états indépendants (CEI) et d’Amérique. Ces derniers sont 40% à être diplômés de l’enseignement supérieur, loin devant les Subsahariens (11%).

 

Hommes

Femmes

 

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Aucun, primaire

secondaire

supérieur

total

Maghreb

39

44

17

100

35

37

28

100

Afrique subsaharienne

61

29

10

100

44

43

12

100

Asie

37

48

15

100

39

39

22

100

Europe, CEI et Amérique

38

37

25

100

16

34

50

100

Autre Afrique

33

43

24

100

42

44

14

100

                 

Parmi les 20 000 nouveaux migrants titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur au moment de la migration (soit 21% des nouveaux migrants), plus des trois quarts n’ont pas demandé d’équivalence de leur diplôme en France en 2010 (mais près de la moitié ont l’intention de le faire prochainement) ;  20% des diplômés du supérieur n’ayant pas demandé d’équivalence ne se sont pas renseignés sur cette possibilité.

Parmi les personnes qui ont fait une demande, 27% n’ont eu aucune équivalence, 46% ont bénéficié d’une équivalence de même niveau ou de niveau inférieur et 27 % déclarent ne pas savoir quel type d’équivalence ils ont obtenu (en réalité cela correspond probablement à des demandes en cours de traitement).

Au total, depuis leur arrivée en France, 37% des nouveaux migrants diplômés du supérieur ont fait les démarches nécessaires à la reconnaissance de leur diplôme étranger. La part des nouveaux migrants diplômés du supérieur qui ont obtenu la reconnaissance de leur diplôme s’élève à 15%.

 

 Entre l’arrivée en France et 2010, 19 500 nouveaux migrants ont poursuivi des études, soit 20% de l’ensemble des nouveaux migrants ; en 2010, 42% d’entre eux continuaient encore leur cursus, 39 % l’avaient terminé (sans nécessairement avoir obtenu un diplôme) et 19% avaient abandonné leurs études.

 

SOMMAIRE

38% des immigrés travaillent dans les services, 20% dans le commerce et 12% dans la construction (certes 2 fois plus que les français dans ce secteur)

Les immigrés en France représentent aujourd’hui 8,3 % de la population totale et 8,6 % de l’emploi (9 % des actifs, occupés ou au chômage) ; l’Algérie, le Maroc et le Portugal restent les premières nationalités d’origine des immigrés. Les immigrés, notamment les femmes,  sont traditionnellement dans une situation plus fragile au regard de l’emploi que les Français de naissance en raison des obstacles qu’ils rencontrent sur le marché du travail (capital social insuffisant, difficultés linguistiques, problèmes de reconnaissance des diplômes et obstacles statutaires, discrimination, etc.) avec des taux d’activité plus faibles et des taux de chômage plus élevés, même à niveau de diplôme équivalent. La conjoncture depuis 2008 les a néanmoins plus fortement affectés que les Français de naissance.

Largement recrutés comme employés non qualifiés ou comme ouvriers et manœuvres, les immigrés issus des pays tiers (mais aussi du Portugal) sont également plus souvent travailleurs indépendants et moins présents dans les professions intermédiaires et supérieures, à l’inverse de la majorité des ressortissants des États membres de l’Union européenne (surreprésentés dans les catégories socioprofessionnelles élevées). Le travail qualifié chez les immigrés s’est néanmoins accru en particulier chez les nouveaux arrivants.

Les immigrés sont présents dans les différents secteurs d’activité de notre économie, avec une tendance à plus de présence dans la construction et les services aux entreprises (intérim, sécurité et nettoyage), et moins dans le commerce :

Structure

De l’emploi

Services aux

personnes

Commerce

HCR Immobilier

Services aux

Entreprises

Industrie

Construction

transports

Autres : agriculture

Administration, finances…

Total

Immigrés

21,8

20,3

15,8

12,8

12,2

4,1

13,0

100

Non immigrés

24,2

16,2

10,8

14,6

6,3

4,3

23,6

100

Les activités seront détaillées dans 2 tableaux ci-après, où le sur lignage fait apparaître les secteurs où les immigrés sont les plus présents (en moyenne 9%) : tout d’abord les services (38% des immigrés et 35% des non immigrés) :

 

Services aux particuliers

Services aux entreprises

Activité

Services à la

personne

Dont

ménages

Récréatifs, culturels

sportifs

Santé

Educ

Taxi

Services

opérationnels

Dont

Nettoyage, sécurité

Dont  intérim

Conseil, assistance

R&D

Structure emploi :

immigré

3,4

2,4

1,8

11,2

5,4

0,5

9,8

4,8

3,3

5,3

0,7

Structure emploi :

non immigré

1,8

0,7

1,6

13,1

7,7

0,1

4,7

1,1

2,0

5,5

0,6

%immigré dans le secteur

15,2

25,6

9,5

7,5

6,3

23,5

16,5

22

13,5

8,5

10,4

                       

 Puis le commerce (immigrés 18%, non immigrés 15%),  l’industrie et la construction :

 

Commerce

Construction

Industrie

Total

Activité

HCR

détail

Dont alimentation

générale

Dont alimentaire marché

gros

Toutes

activités

Dont maçon

Toutes activités

Dont imprimerie

Dont textile, habillement, chaussure

 

Structure emploi :

immigré

7,5

7,3

0,4

0,1

3,6

12,2

3,4

12,8

1,2

1,0

100

Structure emploi :

non immigré

3,4

7,6

0,1

0,1

4,0

6,3

0,9

14,6

0,4

0,4

100

%immigré dans le secteur

17,5

8,4

21,6

13,8

7,9

15,7

27,2

7,7

21,5

14,1

9

                       

 Les 10 métiers où les hommes immigrés sont les plus présents (entre 15 et 25% d’immigrés dans ces métiers) sont regroupés dans la construction et l’industrie textile (OQ et non qualifiés), dans la politique et le clergé, dans la sécurité et le nettoyage (agents) et dans les HCR (employés, cuisiniers, agents de maitrise et cadres).

Les 10 métiers où les femmes sont les plus présentes regroupent les employées de maison et agents de gardiennage et entretien (30 à 35% du secteur), et par ailleurs, entre 10 et 15% des secteurs, les formatrices, employées, cuisinières, cadres et patronnes des HCR, des agents d’entretien, des artisanes, des assistantes maternelles

 

La présence des immigrés est plus forte dans la région parisienne (38% des immigrés et 20% de l’emploi), la façade Est du pays et les régions méridionales (Paca, 9,1% de l’emploi immigré, Rhône-Alpes 9 %, Languedoc-Roussillon 8 %). À l’opposé, les départements de l’ouest de la France comptent très peu d’immigrés (Bretagne,  Pays de la Loire et  Basse-Normandie sont les régions où la présence des immigrés est la plus faible).

 

SOMMAIRE

42% des jeunes sortis de l’école en 2007 étaient diplômés de l’enseignement supérieur ; 80% d’entre eux ont accédé à un emploi (le plus souvent en CDD) en moins de 6 mois. 3 ans après, prés des ¾ sont au travail alors que 12% ont décroché.

 Parmi les 739 000 jeunes sortis de formation initiale en 2007, 42 % sont diplômés de l’enseignement supérieur (48% des femmes et 36% des hommes) mais 18 % ont quitté le système éducatif sans aucun diplôme (21% des hommes et 14% des femmes) ; 65% ont au moins un bac en poche :

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Total

Nombre

133 000

126000

170000

118000

62000

25000

54000

34000

17000

739000

%

18

17

23

16

8

3

9

4

2

100

 65 % des jeunes qui s’orientent vers la voie professionnelle après la classe de troisième ne dépassent pas le niveau bac. Le plus haut diplôme obtenu par les jeunes ayant emprunté la voie professionnelle est généralement un CAP ou un BEP (39 %) ou un bac professionnel (26 %). Rares sont ceux qui poursuivent jusqu’à un BTS ou un DUT (6 %), et seuls moins de 2 % obtiendront un diplôme de niveau licence et plus.

La voie professionnelle scolarise toujours davantage les élèves ayant connu des difficultés dès l’école primaire (plus de 80 % des élèves arrivés en retard en sixième ont suivi cette voie). Parmi les 116 000 bacheliers qui n’ont pas suivi d’études supérieures, 51 % sont des bacheliers professionnels, 36 % des bacheliers technologiques et seulement 13 % des bacheliers généraux.

27 % des enfants d’ouvrier sont diplômés du supérieur pour 69 % des enfants de cadre. Parmi les jeunes qui quittent le système éducatif sans diplôme, on compte cinq enfants d’ouvrier pour un enfant de cadre, alors que les sorties sans diplôme sont très rares parmi les enfants de cadre (un jeune sur seize), ces derniers étant à près de 70 % diplômés de l’enseignement supérieur à la fin de leurs études.

Pour les jeunes issus de zone urbaine sensible, la situation est encore plus difficile que celles des enfants d’ouvrier  (29 % sortent sans diplôme) :

Situation du père

à la sortie des études

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Importance de la CSP

Ouvrier

34

36

29

23

16

17

12

7 à 10

9

26

Employé

26

25

20

21

19

13

14

11 à 14

12

21

Profession intermédiaire

4

4

9

11

12

10

11

7 à 15

7

8

Cadre

7

7

16

21

28

32

44

48 à 49

54

19

Autres (chef d’entreprise, inactif…)

29

28

26

25

24

29

20

17 à 23

19

26

Total

100

100

100

100

100

100

100

100

100

100

 Près de 80 % des jeunes accèdent à leur premier emploi en moins de 6 mois, dans 70% des cas sur des emplois à durée déterminée ; près de la moitié (47 %) ont trouvé leur premier emploi en moins de trente jours après la fin de leurs études, et, après 6 mois de présence sur le marché du travail, 80 % ont été embauchés au moins une fois.

 

Mais les premiers emplois sont le plus souvent précaires : 31 % se réalisent sur des emplois à durée indéterminée), 16 % en missions d’intérim (au total 24% des sortants seulement auront connu l’intérim), 12 % dans le cadre de contrats aidés et 37 %  des contrats saisonniers ou à durée déterminée et 4 % d’emplois non-salariés.

Plus le niveau de formation est élevé, plus le taux de premières embauches en CDI l’est (75% pour les sortants d’école d’ingénieurs, 52% pour les écoles de commerce, 42% pour les doctorants); pour les sortants de l’enseignement secondaire, titulaires d’un CAP, d’un BEP ou d’un bac, la transition vers l’emploi s’effectue en règle générale via un CDD.

Quand il signe son premier contrat de travail, un jeune sur six (17%) est embauché à temps partiel (25% pour les femmes et 34% si elles sont non diplômées).

En flux, les non diplômés et ceux de niveau CAP sont plus présents dans les secteurs des services aux particuliers, le la construction et du commerce (pour les CAP, il faut ajouter l’industrie) ; les bac + 2 sont plus présents dans les domaines santé, industrie, services, commerce ; les 2 et 3éme cycles le sont dans les services aux entreprises, l’enseignement :

 

Nbre débutants

Poids du secteur

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

2 ou 3émes cycles

Industrie

114 000

17

20

19

19

18

13

Commerce

105 500

16

14

17

25

13

10

Services aux entreprises

89 400

13

9

6

9

13

24

Services aux particuliers

86 200

13

18

17

15

10

7

Santé et action sociale

76 800

11

4

12

10

24

9

construction

63 200

9

17

18

8

6

4

Education

45 800

7

4

2

3

3

17

Administration

39 200

6

8

5

5

5

7

Activité financières, immobilières

24 100

4

1

1

3

6

6

Transports

16 800

3

2

3

3

3

2

Agriculture, pêche, sylviculture

12 600

2

3

2

3

1

1

 

739 000

100

100

100

100

100

100

 Un jeune sur deux a connu au moins un épisode de chômage au cours de ses trois premières années d’activité. 34 % ont même passé plus de six mois dans cette situation. 62 % des jeunes qui ont connu le chômage y ont été confrontés avant toute expérience d’emploi. Le groupe des jeunes non diplômés se démarque du reste de la génération : 56 % passent ainsi plus d’un an en recherche d’emploi après avoir quitté l’école quand ce n’est le cas que de 27 % des diplômés du secondaire et de 9 % des diplômés de l’enseignement supérieur.

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Moyenne

Pas de chômage

35

38

50

55

59

59

47 à 54

52 à 59

68

48

De 1 à 5 mois

10

16

20

22

20

16

23 à 26

22 à 25

13

18

De 6 à 11 mois

12

15

14

11

11

13

10 à 15

11 à 18

10

13

Un an et plus

43

31

16

12

10

12

10 à 15

5 à 8

9

21

Total

100

100

100

100

100

100

100

100

100

100

7 trajectoires pendant les 3 premières années d’activité : Trois ans après l’entrée sur le marché de l’emploi, 72 % des jeunes travaillent.

 

– Accès rapide et durable à l’emploi (58 % des jeunes concernés) ; la quasi-totalité est en emploi à la date d’enquête, trois ans après la sortie de formation initiale. Les trois quarts ont déclaré au moins trente-trois mois d’emploi sur la période observée, sur un ou plusieurs emplois successifs ; 80 % ont accédé à leur premier emploi en moins de trois mois et les deux tiers ne déclarent aucun mois de chômage sur la période.

Accès différé à l’emploi après une période de chômage initial (7 %) 95 % sont en emploi à la date d’enquête mais après un passage par une ou plusieurs périodes de chômage. La moitié a connu au moins six mois d’attente avant le premier emploi. Tous sont passés par au moins trois mois de chômage et  la moitié a connu plus de douze mois de chômage.

Accès différé à l’emploi après une période d’inactivité ou de formation (5 %) ; à la date d’enquête, 68 % sont en emploi et 23 % sont au chômage. 73 % déclarent avoir attendu au moins six mois avant leur premier emploi. Une partie des jeunes concernés est passée par des périodes d’inactivité (la moitié déclare au moins neuf mois d’inactivité) ; une autre partie, par des séquences de formation ou de reprises d’études (la moitié déclare au moins six mois en reprise d’études ou formation).

– Décrochage de l’emploi (10 %) ; Ce type de trajectoire est marqué par une ou plusieurs courtes périodes initiales d’emploi, avant d’évoluer vers un chômage dominant et, dans une moindre mesure, de l’inactivité. Trois ans plus tard, 67 % sont au chômage, 20 % en emploi et 12 % inactifs. Entre les deux, 85 % ont connu au moins six mois de chômage.

Inactivité durable (2 %) : 90 % d’entre eux ont déclaré au moins vingt-trois mois d’inactivité sur la période, et 82 % ont connu tout au plus six mois d’emploi.

Formation ou reprise d’études après un passage sur le marché du travail (4 %) avec deux sous-types : l’un marqué par un épisode de formation ou de reprise d’études au cours de la deuxième année suivant la sortie du système éducatif, après un court passage sur le marché du travail ; l’autre pour lequel il intervient au cours de la troisième année. En moyenne, 65 % des jeunes concernés ont déclaré douze mois d’emploi ou plus. À la date d’enquête, en 2010, 28 % sont en reprise d’études, 22 % en formation et 35 % occupent un emploi.

Reprise d’études ou formation de longue durée (5 %) ; pour 48 % d’entre eux, la reprise d’études ou de formation a duré de douze à vingt-quatre mois ; pour les autres, c’est davantage. Sur la période, seuls 29 % ont été en emploi au moins sept mois. Trois ans après la sortie de formation initiale, 75 % des jeunes concernés poursuivent des études et 22 % sont en formation.

En trois ans, la moitié des jeunes ont occupé au moins 2 emplois dont 26 % au moins trois emplois ; 38 % en ont connu un seul. Plus le niveau d’études est élevé, moins les jeunes changent d’emploi  (61 % des sortants des écoles de commerce et d’ingénieurs n’ont connu qu’un seul emploi).

La mobilité professionnelle est par ailleurs un levier important des progressions de salaire, mais permet surtout de rattraper de faibles rémunérations à l’embauche (en moyenne annuelle, les salaires augmentent de plus de 10 % par an pour ceux qui ont connu au moins trois changements d’emploi contre seulement 4,8 % pour ceux qui n’ont occupé qu’un seul emploi). Cette prime à la mobilité est particulièrement sensible pour les non-qualifiés et les titulaires d’un bac+4 ou d’un master.

Un tiers des jeunes qui travaillent restent employés, 3 ans après la sortie d’études, sur un emploi à durée déterminée (CDD). Cette proportion d’emploi précaire décroît avec le niveau de diplôme :

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac

Bac+2

Licence

Master 1

Master 2

Ecoles commerce

et ingénieurs

Doctorat

Moyenne

CDI

39

55

52

68

72

68

68 à 72

89 à 92

60

61

CDD

55

40

42

26

25

27

19 à 28

7 à 0

27

34

Non salarié

6

5

6

6

3

5

4 à 9

1 à 2

13

5

Total

100

100

100

100

100

100

100

100

100

100

Trois ans après la fin de leurs études, 55 % des jeunes ont quitté le domicile de leurs parents, 34 % vivent en couple et 21 % habitent seuls. Si l’âge est une variable clef pour la décohabitation, le sexe et la situation professionnelle sont aussi déterminants ; moins de la moitié des jeunes hommes sont autonomes contre près de deux tiers des jeunes femmes ; celles-ci vivent beaucoup plus souvent en couple (44 % contre 24 %), quels que soient leur âge et leur niveau de diplôme. Ce phénomène est particulièrement marqué parmi les jeunes non diplômées (trois fois plus souvent en couple que leurs homologues masculins).

 

Non diplômé

CAP BEP

Bac pro

techno

Bac général

Bac+2 santé, social

Autres

bac +2

2éme cycle

3éme cycle

Moyenne

Age au moment de l’enquête

21

22

23

23

26

25

26

28

24

Habitent chez

les parents

Hommes

83

67

61

59

14

46

28

13

55

Femmes

60

56

46

48

13

31

17

11

36

Vivent en couple

Hommes

9

16

16

16

55

31

39

49

24

Femmes

28

30

41

29

65

47

55

59

44

Vivent seuls

Hommes

8

17

19

25

31

25

33

38

21

Femmes

12

14

13

23

22

22

27

30

20

                     

 À la sortie du système éducatif, de nombreux jeunes acceptent des emplois d’attente sans beaucoup de rapport avec leur formation et/ou leurs aspirations. Ces temps conduisent à une meilleure reconnaissance des qualifications. Entre la première embauche et l’emploi occupé en fin de troisième année de vie active, la part des jeunes occupant un emploi d’ouvrier non qualifié diminue de quatre points, celle des jeunes ayant accédé à des positions de cadre progresse de deux points et celle des professions intermédiaires de quatre points.

 

SOMMAIRE

24% des apprentis appartiennent au BTP, un propos pour illustrer le texte précédent

 En 2007/2008, le BTP compte 101 157 apprentis sur les 425 162 en place (24% des apprentis, 21% entre 2000 et 2005) ; en majorité ils sont de niveau V :

 

BTP

Tous les apprentis

% apprentis BTP

 

Nombre

Répartition

Nombre

Répartition

 

Niveau V

79 396

78,5

239 294

56,3

33

Niveau IV

17 973

17,8

95 753

22,5

19

Niveaux 1 à III

3 788

3,7

90 115

21,2

4

Total

101 157

100,0

425 162

100,0

24

           

 En 2008, le taux d’abandon est de 22%.

Ces apprentis représentent 12% des effectifs du bâtiment ; 78% réussissent leur examen.

74% sont au travail en février l’année qui suit la fin de leur apprentissage (70% pour l’ensemble des secteurs mais 57% dans les HCR et 61% dans l’alimentation).

 

17% des entreprises du BTP ont un jeune en cours d’apprentissage.

 

SOMMAIRE

CAP : sa pertinence est maintenue comme atout pour entrer dans l’artisanat mais pas dans l’industrie, où il est relayé par les bac pro et les BTS

 En 2011, Le CAP est le diplôme qui propose le plus grand nombre de spécialité, même si celles-ci sont en nette diminution (138 ont disparu depuis en 20 ans). La part des effectifs en dernière année de formation parmi l’ensemble des diplômes de niveau V à III est passée de 49% à 19%, avec la mise en place des bac pro  et du BTS

 

Mais ces changements différent selon les secteurs d’activité :

-Les secteurs où les CAP demeurent très présents : le BTP, l’alimentation, la coiffure, les pressings…des jeunes à dominante masculine, issus de l’apprentissage notamment.

Plus de la moitié des diplômés de ces secteurs relèvent du CAP ; Le niveau V y est largement dominant (plus de 70% des effectifs) ; il s’agit de l’apprentissage par l’expérience de la maitrise d’un savoir-faire basé sur l’acquisition d’un geste professionnel.

-Les secteurs où sa part a beaucoup diminué : l’industrie où le nombre de spécialités a diminué de moitié en 20 ans et les effectifs ont reculé de 80% ; il a été remplacé notamment par le BEP.

-Le tertiaire (notamment les métiers de la vente, ceux des services à la personne plus récents), où le nombre de spécialité a cru à la fin des années 90, mais où les effectifs ont chuté de moitié ; les jeunes y sont beaucoup plus des femmes, issues de la voie scolaire.

 

SOMMAIRE

52 000 employeurs d’intermittents du spectacle au 3e trimestre 2011 pour 166 400 salariés intermittents

 Les employeurs relèvent du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage dès lors qu’ils emploient, sous contrat à durée déterminée, au moins un salarié du spectacle (artistes du spectacle, ouvriers ou techniciens concourant au spectacle). Ces employeurs peuvent être classés en deux catégories selon leur activité principale : si le spectacle constitue leur activité principale ou leur objet (exploitation de lieux de spectacles, de parcs de loisirs ou d’attractions ; production de spectacles ; diffusion de spectacles…), ils sont identifiés comme employeurs des secteurs professionnels du spectacle; si le spectacle vivant ne constitue ni l’activité principale, ni l’objet, ils sont identifiés comme employeurs hors secteurs professionnels du spectacle .

Les salariés du spectacle concernés sont les ouvriers et techniciens du spectacle sous contrat de travail à durée déterminée exerçant l’une des fonctions limitativement énumérées et les artistes du spectacle sous contrat de travail à durée déterminée.

 

Au total, 51 870 employeurs des secteurs professionnels et hors secteurs professionnels ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle au cours du 3eme trimestre 2011 : en légère baisse du nombre d’employeurs avec -0,9%, un nombre de contrats de l’ordre d’un millier, un volume d’heures travaillées de l’ordre de 28 à 30 000heures (selon les trimestres), et une masse salariale de l’ordre de 716 millions d’euros.

 

Le nombre des employeurs des secteurs professionnels s’élève à 20 405, soit 40% du total des employeurs, et progresse légèrement sur un an (+0,8%). Ils emploient environ 80% du nombre total des salariés intermittents et versent un peu plus de 94% de la masse salariale totale, pour 90% du volume total d’heures travaillées au cours du trimestre :

 

Nbre

employeur

En %

Nbre de salariés

En %

Nbre hres travaillées

En %

Masse salariale

en millions d’€

En %

Total

51 870

100

166 372

100

28 632

100

716

100

Secteurs professionnels

20 405

39,3

153 697 *

79,5

25 903

90,5

675

94,3

Dont Spectacles vivants

13 193

25,4

   

10 797

37,7

200

27,9

Dont audio-visuel (Production audiovisuelle, cinéma, animation, distribution

5 653

10,9

   

14 108

49,3

458

64,0

Dont hors champ spectacles

1 559

3,0

   

998

3,5

17

2,4

Employeurs hors champ professionnel

31 465

60,7

34 097*

20,5

2 729

9,5

41,4

5,7

Dont association

9 731

18,8

   

998

3,5

14,9

2,1

Dont particulier

8 618

16,6

   

273

1,0

4,0

0,6

Dont HCR

4 467

8,6

   

575

2,0

7,2

1,0

Dont autres (administratif, sportif, médico-social, enseignement…

8 649

16,7

   

883

3,1

15,3

2,1

*Un salarié peut être compté deux fois s’il a travaillé pendant le même trimestre chez un employeur différent, mais il n’est compté qu’une fois dans la ligne total.

 

La production audio-visuelle est le secteur où la masse salariale (64% de la masse salariale) et les heures travaillées (mais seulement 49% des heures travaillées et donc une meilleure rémunération) sont les plus nombreux ;  mais le nombre d’employeur y est moins nombreux que dans les spectacles vivants.

Noter le poids des employeurs hors champ professionnel employant tout de même 20% des salariés intermittents, mais comptant peu dans la masse salariale (5,7%) ou dans le nombre d’heures travaillées (9,5%) ; le nombre de contrat y est par contre important (177 819 à comparer à 761  pour le secteur professionnel).

 

 

SOMMAIRE

Le marché des articles de sport en France a été en croissance en 2011 autour de +2% et 9,3 milliards d’euro de chiffre d’affaires. Chaussures de sport/loisirs et cycle ont été les rayons les plus dynamiques. L’activité du début d’année 2012 apparaît soutenue.

Les chaussures de sport/loisir auraient progressé autour de 7%, notamment soutenues par les femmes. En revanche, au cours d’une année sans événement sportif majeur hormis la Coupe du monde de rugby, le rayon textile sport/loisir est resté atone.

Côté matériel destiné à la pratique, les ventes de vélos et de leurs accessoires se sont envolées autour de +5% (météo particulièrement favorables au printemps et en fin d’année et circuits spécialisés, prix moyen stimulée par une montée en gamme des vélos).

Le scénario n’a malheureusement pas été le même pour la saison de ski (difficultés d’enneigement et  douceur météo, autour de -6% en stations).

 

Côté circuits de distribution, les spécialistes confortent leur position sur les non spécialistes avec une part de marché s’établissant à 78%. Si, sur un plan global, commerce intégré et commerce associé continuent de tirer l’activité avec la même vigueur autour de +2%, chez les non-spécialistes, dont l’activité ressort également en positif, ce sont les chaussures (autour de +8%) qui enregistrent la meilleure progression. En revanche, les grandes surfaces à dominante alimentaire ne parviennent pas à capter la progression du cycle et reculeraient d’environ 3%.

 

SOMMAIRE

Le capital risque pèse toujours aussi peu dans le capital investissement ; il concerne en 2011, 371 entreprises (sur 1 694) pour un montant de 597 millions € (sur un total de 9 738 millions investis)

Sont interrogés les membres de l’AFIC avec un taux de réponse de 96% pour l’année 2011 (242 répondants/253 membres) ; les analyses se rapportent uniquement aux acteurs français du Capital Investissement et membres de l’AFIC ; sont incluses dans les statistiques les prises de participation dans les entreprises du CAC 40.

 

9 738 M€ investis en 2011, contre 6 598 en 2010, mais 12 554 en 2007 ; mais seulement 597 millions concernent du capital risque concernent 371 entreprises, un secteur avec une tendance à la régression :

 

Nombre d’entreprises bénéficiaires

Montants investis en millions€

 

2007

2008

2009

2010

2011

2007

2008

2009

2010

2011

Total

1 558

1 595

1 469

1 685

1 694

12 554

10 009

4 100

6 598

9 738

Dont capital risque

416

428

401

458

371

677

758

587

605

597

Dont  capital développement

557

707

779

916

960

1 310

1 653

1 798

2 310

2 940

Dont capital transmission/LBO

462

388

231

264

292

10 340

7 399

1 605

3 512

6 015

                     

 6 288M€ ont été désinvesti en 2011.

Le montant des fonds levés remonte progressivement : après un sommet en 2008 (12 730M€), on passe à 3 672 en 2009, puis 5 043 en 2010 et 6 456M€ en 2011.

 

56% des entreprises ont bénéficié en 2011 des réinvestissements, soit 970 entreprises pour un montant de 3 972M€ ; ainsi les entreprises nouvelles bénéficiaires, moins nombreuses (752, soit 44% des entreprises) ont toutefois reçu 59% des investissements.

94% des entreprises reçoivent moins de 100M€ :

 

Moins de 1 million €

De 1 à 5

De 5 à 15

De 15 à 30

De 30 à 50

De 50 à 100

100 et plus

Nombre d’’entreprises

805

619

164

44

28

15

19

Montants en millions €

29

1 363

1 315

937

1 069

874

3 883

Le nombre d’entreprise, les montants investis en 2010 et 2011 :

 

Nombre d’’entreprises

Montants en millions €

 

2011

2010

Evol en %

2011

2010

Evol en %

Capital risque

371

458

-19

597

605

-1

Capital développement

960

916

+5

2 940

2 310

+27

Capital transmission/LBO

292

264

+11

6 015

3 512

+71

             

  491 entreprises concernées ont moins de 20 salariés, 446 de 20 à 99 salariés, 170 de 100 à 250 salariés et 87, 1 000 salariés et plus.   Certains secteurs d’activité sont plus souvent bénéficiaires en 2011 :

  Biens consommation Services transports Médical biotech Industrie chimie Informatique Energie Télécom Com BTP Autres
Montants investis 2 111 1 922 1 796 1 007 747 615 551 551 294 146
Nombre entreprises 276 235 257 228 71 326 95 113 42 51

En capital risque, 204 entreprises (55% des bénéficiaires) ont reçu moins de 1M€ (13% des montants alloués) ; 141 entreprises ont reçu entre 1 et 5M€ (49% des montants alloués) et 26 entreprises ont reçu plus de 5M€ (38% des montants alloués).

 

En ce qui concerne le capital développement, 833 entreprises (87% des entreprises concernées) ont reçu 33,5% des montants alloués, 93 entreprises de 5 à 15M€ (26% des montants) et 34 entreprises plus de 15M€ (41% des montants).

 

Pour le capital transmission, 226 entreprises ont reçu moins de 15M€ (10% des montants alloués), 49 entreprises entre 15 et 100M€ (30%des montants) et 17 entreprises plus de 100M€ (60% des montants alloués)

 

SOMMAIRE

4 000 business angels au 31 décembre 2011, 327 entreprises financées pour un montant investi de 44,5 millions€ (effet de levier de 2,5) contribuant à 2 400 emplois

 Le nombre de business angels est passé de 2 900 en 2009, puis 3 500 en 2010 et 4 000 en 2011 (inscrits dans 82 réseaux). Les investissements annuels sont passés de 27 millions€ en 2008, à 40 en 2010 puis 44,5 en 2011. L’investissement moyen par entreprise est de 136K€, avec un tour de table moyen de 350K€. 20% des réseaux ont co-investi.

 

60% des entreprises dans lesquelles les business angels ont investi appartiennent au secteur NTIC / Santé BioTech / Energie CleanTech (68% des montants investis), 23% à la distribution (17% des montants investis), et 5% à l’industrie (8% des montants investis).

 

40% des entreprises financées et 43% des montants sont localisées en Ile de France ; 12% le sont en Rhône-Alpes (13% des montants) ; 10% le sont en Languedoc-Roussillon (8% des montants) et 7% en Paca (6% des montants) ; 5% en Bretagne (7,3% des montants).

 

SOMMAIRE

60% des TPE/PME disent avoir besoin de financement, soit d’investissement (36%), soit d’exploitation (31%), alors que 40% n’expriment pas de besoin spécifique ; une situation qui s’améliore plutôt.

 Echantillon de 402 dirigeants de PME (10 à 500 salariés) interrogés par téléphone entre le 20 et le 26 mars 2012

 

Constatons d’abord que les dirigeants sont un peu moins inquiets de la situation économique (73% contre 85 et 83% en septembre et décembre 2011) ; idem pour leur situation d’entreprise (44% contre 58 en décembre 2011).

 

Les difficultés financières rencontrées viennent d’abord de la hausse des prix fournisseurs (65%), et moins de la baisse du chiffre d’affaires (38%) ou de problèmes de trésorerie ou de financement (27%).

 

Pour 27%, la situation économique a un impact négatif pour l’accès au crédit (sans grand changement depuis décembre 2010 mais ils étaient 35/37% entre septembre 2009 et mars 2010) ; une même proportion (27%) disent se restreindre dans leurs investissements du fait de la difficulté d’accès au crédit.

 

36% disent avoir besoin de financement d’investissement ; parmi ces derniers, 61%  souhaitent remplacer ou entretenir matériel et locaux, 39% investir en équipement/véhicule/ informatique, 28% pour des acquisitions de développement (achat d’entreprise, fusions…) et 24% pour investir dans l’innovation (technologies, process…). 17% disent par ailleurs attendre la fin de la période électorale pour décider d’investissement, alors que pour 54% cela n’a pas d’impact et que 29% n’envisagent pas d’investissement.

 

Le durcissement des conditions de financement par les banques s’explique par :

– un financement par des frais élevés ou à des montants plus faibles que prévu (44%, plutôt en baisse)

– La demande de garanties supplémentaires 33%)

– La réduction des crédits ou des facilités de trésorerie (30%)

– Une demande de caution (29% en hausse)

– Des délais longs pour obtenir l’acceptation du crédit (22%)

 

De ce fait 48% envisagent d’examiner les conditions d’autres banques concurrentes (en hausse) ou de réexaminer les lignes de crédit (36%).

 

SOMMAIRE

Comme dans les enquêtes précédentes, les TPE sont toujours plus pessimistes que les PME, sans réellement afficher d’amélioration

Echantillon national de 799 dirigeants de TPE (entreprises de 0 à 19 salariés) et de PME (entreprises de 20 à 249 salariés) représentatif des entreprises de 0 à 249 salariés ; l’échantillon a été raisonné pour disposer d’environ 400 dirigeants de TPE et 400 dirigeants de PME ; interrogation entre le 1er et le 13 Mars 2011.

 

56% des PME sont optimistes pour leur secteur d’activité contre 48% pour les TPE. En ce qui concerne spécifiquement leur entreprise, les dirigeants de PME jugent leur satisfaction actuelle plus favorable (mais plutôt moins bonne qu’il y a un an), ce qui n’est pas le cas des TPE (toujours plus défavorable) :

 

PME

TPE

 

Taux

Hausse ou baisse

Taux

Hausse ou baisse

Satisfaction de la situation actuelle

Carnet de commande

69

+5

55

-2

Trésorerie

67

+6

55

+4

Rentabilité

59

+9

52

+9

Situation des 3 derniers mois

S’est améliorée

24

+5

10

-6

Stable

58

-8

64

+6

S’est dégradée

18

+9

24

=

Situation escomptée pour les 3 prochains mois

S’améliorera

24

+3

14

-4

Stable

64

-4

65

+1

Se détériorera

11

+1

14

-4

         

Plus précisément, examinons la situation escomptée pour les trois prochains mois en termes de chiffre d’affaires (moins de détérioration et plus de stabilité), trésorerie (moins de détérioration et plus de stabilité), investissement (moins favorable dans les PME et davantage dans les TPE) et emploi stable et tendance à la hausse pour les PME seulement) :

 

PME

TPE

 

Taux

Hausse ou baisse

Taux

Hausse ou baisse

En termes de chiffre d’affaires

S’améliorera

33

+2

19

-4

Stable

51

+5

55

+5

Se détériorera

14

-8

28

-6

En termes de trésorerie

S’améliorera

19

-1

17

-3

Stable

57

+4

56

+2

Se détériorera

21

-5

20

-4

En termes d’investissement

A prévu d’investir

45

-8

20

+5

En termes d’emploi

Effectif en hausse

26

+5

8

=

Effectif stable

68

+1

83

=

Effectif en baisse

7

-7

8

-1

         

En ce qui concerne les TPE sans salarié (40% des TPE de l’enquête), 5% envisageraient d’embaucher dans les 3 mois et 17% de le faire un jour.

 

SOMMAIRE

En 2011, l’amorce de croissance enregistrée en 2010 ne se transforme pas en véritable reprise : toutes professions confondues l’indice d’activité des TPE progresse de 1,9 % (contre +0,7 % en 2010)

 Une enquête auprès d’un échantillon de 15 000 artisans, commerçants et professions libérales

 

Ceux qui progressent :

– L’artisanat du bâtiment, secteur stratégique pour la vitalité des TPE, se redresse : +4 % (contre -1,4 %, en 2010), avec les plâtriers-décorateurs (+13,4%) et Les électriciens et les entreprises de terrassement (+7,8 %)

– Les agences immobilières : +9,6 %

– Les entreprises du paysage spécialisées dans la création et l’entretien de parcs et jardin (+6,4 contre +2,5% l’année précédente)

– Le commerce de détail alimentaire : +1,9 % (contre 0 % en 2010), mais avec des professions en nette progression telles cavistes (+7,9 %), poissonniers (+5,6 %), pâtisserie (+2,9 %), charcuterie (+2,8 %)

– les prothésistes dentaires (+2,7 %, contre -3,8 % en 2010), alors que les métiers de santé sont toujours en panne : +0,3 % (comme en 2010), notamment  pharmaciens (+0,3 %) et opticiens-lunetiers (+0,4 %)

-Les transports +4,3% contre +3,9% l’année précédente

 

Par contre, nombre d’activité ne progressent pas ou régressent :

– Les HCR (+2,2 à comparer à +0,7% l’année précédente)

– La coiffure et l’esthétique (+0,3 et -0,4%)

– Ce qui concerne la culture et les loisirs, l’équipement de la maison et des personnes (entre-3,1 et +0,6)

-Le commerce et la réparation auto et moto (-1,7 et +4% l’année précédente)

 

SOMMAIRE

L’économie sociale et solidaire emploie un salarié sur dix dans le Grand Lyon fin 2009

 Dans le territoire du Grand Lyon, l’économie sociale et solidaire emploie près de 61 700 salariés (hors intérimaires) soit 10 % de l’emploi salarié total de l’agglomération, dans près de 4 900 établissements (9 % des établissements avec au moins un salarié).

 

81 % des salariés de l’économie sociale et solidaire sont employés par des associations, 10,5 % par des coopératives, 6,5 % par des mutuelles et 2 % par des fondations.

 

Les principaux secteurs employeurs : santé, action sociale, enseignement, activités financières et d’assurance ; près des deux tiers des salariés exercent dans les activités de santé et action sociale (42%), de l’éducation (21%), dans le secteur financier (12%).

Le poids de l’enseignement avec EM Lyon (Ecully), l’Université catholique de Lyon (Lyon 2), le Centre lyonnais associé au Cnam (Lyon 7), la SEPR (Lyon 3), CPE Lyon, l’Itech, l’Institut Paul Bocuse, l’Ecole santé social sud-est et celui de services administratifs et de soutien (aux entreprises essentiellement via des associations intermédiaires et des entreprises d’insertion ) sont plus élevés que ceux de la moyenne nationale (près d’une fois et demie plus nombreux).

 

Autrement observé, 36 % des emplois dans la santé et l’action sociale relève de l’économie sociale et solidaire ; celle ci concentre la moitié des emplois des arts, spectacles et activités récréatives, 27% des activités financières et encore près d’un quart des salariés de l’enseignement (23% contre 19% en France).

 

Les emplois de l’économie sociale et solidaire sont pour 66% occupés par des femmes contre à peine 48% dans l’ensemble de l’économie locale. Dans le secteur coopératif et les mutuelles, les femmes sont très présentes dans les activités financières et d’assurance ; dans les associations et les fondations, les femmes sont fortement présentes dans les domaines de l’éducation, la santé et l’action sociale ; elles sont deux fois plus nombreuses que les hommes (42 % contre 19 %).

Les professions intermédiaires constituent 34% des effectifs salariés contre 23% pour l’ensemble de l’économie locale. A l’inverse, les ouvriers sont deux fois moins nombreux.

 

Entre 2005 et 2009, le nombre d’établissements de l’économie sociale et solidaire a augmenté de 6,2 % contre +2,4% dans le reste de l’économie. L’emploi salarié  a progressé de 9,3 % contre une hausse moyenne de 6,3 % dans les autres secteurs.

 

SOMMAIRE

En 2010, l’INSEE dénombre 2,382 millions de non-salariés pour un total de 26,241 millions salariés, soit 9,1% de l’ensemble des emplois (publics et privés, agriculture comprise)

 Les régions industrielles du nord et de l’est sont celles où les non-salariés sont les moins nombreux, alors que celles du sud et du massif central ont le plus de non-salariés ; ces dernières régions ont connu une forte baisse de ce type d’emploi, alors que pour celles du nord et de l’est, la baisse a été nettement plus faible (voire même une hausse entre 2000 et 2010 du fait des auto-entrepreneurs) :

 

2010

2000

1990

% de non salarié

 

Non salariés

Total

Evol emploi total 90/10

Non salariés

Total

Non salariés

Total

2010

2000

1990

Régions avec peu de non-salariés

Ile de France

349 124

6 001 379

+9,2

298 903

5 782 402

338 695

5 494 843

5,8

5,2

6,2

Nord-Pas-de-Calais

102 363

1 512 544

+12,7

95 441

1 484 412

126 864

1 342 230

6,7

6,4

9,5

Alsace

55 683

766 319

+13,4

45 823

760 729

56 041

675 690

7,3

6,0

8,3

Haute-Normandie

52 797

710 466

+6,1

52 472

708 194

72 701

669 538

7,4

7,4

10,9

Lorraine

66 761

848 955

+2,3

63 656

875 151

84 626

829 780

7,9

7,2

10,2

Picardie

54 103

666 046

+3,5

55 293

679 904

77 410

643 584

8,8

8,1

12,0

Centre

89 328

1 004 171

+7,3

92 587

997 786

127 289

936 213

8,9

9,3

13,6

Régions avec un nombre moyen de non-salariés

Franche-Comté

41 974

446 973

+6,3

40 947

456 803

53 415

420 433

9,4

9,0

12,7

Pays-de la Loire

143 620

1 493 003

+23,9

139 313

1 387 352

193 765

1 204 944

9,6

10,0

16,1

Champagne Ardenne

51 138

530 121

-2,2

53 202

547 999

74 984

541 827

9,6

9,7

13,8

Bourgogne

68 120

652 518

+5,6

68 794

653 029

93 812

617 692

10,4

10,5

15,2

Rhône-Alpes

258 987

2 685 339

+15,9

232 905

2 519 875

292 447

2 316 540

10,7

9,2

12,6

Basse Normandie

62 554

581 074

+4,9

65 784

577 125

96 857

554 070

10,8

11,4

17,4

Bretagne

140 489

1 287 037

+20 ,5

141 204

1 201 000

214 449

1 068 399

10,9

13,2

20,1

Poitou Charente

77 009

688 156

+15,9

84 112

665 098

120 082

593 844

11,2

12,6

20,2

Paca

225 427

1 980 733

+22,5

198 873

1 770 715

244 089

1 616 750

11,4

11,2

15,1

Régions avec le plus grand % de non-salariés

Aquitaine

154 073

1 312 658

+17,1

150 055

1 216 676

202 496

1 121 277

11,7

12,3

18,1

Limousin

34 893

284 078

+1,4

38 030

287 498

54 803

280 033

12,3

13,2

19,6

Midi-Pyrénées

146 527

1 190 894

+19,9

148 601

1 073 688

203 324

993 141

12,3

18,8

20,5

Corse

14 781

118 458

+41,9

12 781

94 098

16 294

83 460

12,5

13,6

19,5

Auvergne

66 955

527 263

+4,8

71 135

527 975

98 204

502 991

12,7

13,5

19,5

Languedoc-Roussillon

125 447

953 443

+27,1

114 037

838 416

144 500

750 118

13,2

13,6

19,3

France de province

2 033 029

20 240 249

+13,9

1 964745

15 114102

2648452

17762554

11,2

10,2

14,9

France métropole

2 382 153

26 241 628

+12,8

2 263648

20 270250

2987147

23257397

9,1

9,0

12,8

                           

 

 

SOMMAIRE

Selon la nouvelle définition des entreprises des secteur marchands non agricoles, les TPE (moins de 10 salariés) regroupaient en 2009 19% des salariés, contre 31% pour les 217 entreprises de plus de 5000 salariés, filiales comprises ; seulement 28% pour les PME (10 à 249 salariés) et 23% pour les ETI ; 64% des salariés travaillent dans des groupes.

 Cette nouvelle définition, introduite par décret en 2008, permet de mieux approcher les entreprises, identifiées non plus en tant qu’unité juridique, mais en tant qu’unité économique (intégrant les filiales, quelque soit leur activité) ; il a donc fallu plus de 3 ans pour que l’INSEE nous livre les résultats de cette nouvelle définition.

 

Parmi les 2,690 millions d’entreprises, 2,65 millions sont indépendantes et 44 000 en groupe (dont 7 682 étrangers) ; 23% des PME sont en groupe, et 89% des ETI ; 64% des salariés travaillent dans un groupe (41% en PME,  94% dans les ETI et la totalité dans les grandes entreprises) ; rappel de la définition du décret de 2008-1354 :

les micro-entreprises occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros ;

– les petites et moyennes entreprises (PME) occupent moins de 250 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.

– les entreprises de taille intermédiaire (ETI) occupent moins de 5 000 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1 500 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 000 millions d’euros

– les grandes entreprises sont les entreprises non classées dans les catégories précédentes.

 

Total

Micro-entrep

 

PME

 

ETI

 

Grandes entrep

 

Nombre d’entreprises

(unité légale

Juridique)

Total

2 818 911

2 565 147

188 686

40 141

24 937

Entreprises indépendantes

2 647 308

2 545 918

100 900

490

0

Entreprises en groupe

35 603

19 929

87 786

39 651

24 937

Nombre entreprises

(au sens économique, décret 2008)

Total

2 691 049

2 555 003

131 253

4 576

217

Entreprises indépendantes

2 647 308

2  545 918

100 900

490

0

Entreprises en groupe

43 741

9 085

30 353

4 086

217

% entreprise groupe français

1,34

0,29

19,6

61,3

68,2

% entreprises groupe étranger

0,29

0,07

3,5

28,0

31,8

Effectifs salarié des entreprises

(au sens économique)

Total

12 771 375

2 377 504

3 529 842

2 877 952

3 986 077

Entreprises indépendantes

4 581 153

2 336 584

2 077 727

166 842

0

Entreprises en groupe

8 190 222

40 920

1 452 095

2 711 110

3 986 077

% entreprise groupe français

50,3

1,4

34,9

61,3

85,2

% entreprises groupe étranger

13,8

0,3

6,2

32,9

14,8

             

 Si l’importance de l’emploi salarié et de la valeur ajoutée est modifiée par cette nouvelle définition, notamment en défaveur des PME, ces changements sont encore bien plus importants si l’on observe les immobilisations et les dépenses de R&D :

 

 

Total

Micro-entreprises

(moins de 10 salariés)

PME

(de 10 à 249 salariés)

ETI

(de 250 à

4 999 salariés)

Grandes entreprises

(5 000 salariés et plus)

Effectif salarié

Définition économique

100

19,5

28,9

23,2

28,4

Unité  juridique

100

20,9

39,7

25,5

13,9

Valeur

ajoutée

Définition économique

100

22,0

22,0

23,0

33,0

Unité  juridique

100

28,0

31,0

27,0

14,0

Immobilisations

Définition économique

100

6,3

9,3

22,2

62,2

Unité  juridique

100

28,5

24,7

25,4

21,4

R&D

Définition économique

100

1,0

11,0

26,0

62,0

Unité  juridique

100

2,0

18,0

43,0

37,0

 Bien que les filiales, notamment impliquées dans d’autres activités que la société mère, soient maintenant regroupées avec l’activité mère ou l’activité exercée la plus fréquente, les modifications par secteur d’activité ne sont pas très importantes ; quelle est l’importance des différentes activités (entreprises économiques) selon les critères observés ?

Entreprise

Economique

Commerce, transports

HCR

Autres

services

Services aux

entreprises

Construction

Industrie

Immobilier

Total

Nombre d’entreprises

32,8

25,4

15,1

14,6

7,3

4,7

100

Effectifs salariés

36,7

10,9

12,3

11,2

27,5

1,5

100

Valeur ajoutée

29,7

14,9

13,1

10,0

29,1

3,1

100

Excédent brut d’exploitation

23,4

22,8

12,0

9,1

23,4

7,0

100

Actif net

27,4

9,1

7,9

6,2

43,2

6,1

100

CA exporté

23,9

5,9

5,1

1,3

63,6

0,2

100

 

 

SOMMAIRE

Sensibilisation/formation des jeunes à l’entrepreneuriat : 146 000 étudiants de l’enseignement supérieur sont inscrits dans des programmes d’action (les pôles entrepreneuriat étudiants)

Vingt Pôles Etudiants Entrepreneurs (PEE) regroupent  190 établissements (201 avec les nouveaux intégrés) dont 51% universités, 28% écoles de commerce et 21% écoles d’Ingénieurs et autres.

Les pôles étudiants entrepreneuriat sont localisés :

Régions

Nbre établissements

Nbre étudiants

dans ces étab

Nbre de PEE

Dénomination de l’action

(en ordre décroissant du nombre d’étudiant)

Ile de France

40

166 000

5

PEEPS (50000), PEE Paris Est (50000), CREAJ (30000)

PEEGO (20000), Osons Entreprendre Val d’Oise (16000)

Nord-Pas-de-Calais

13

120 000

1

Prisme

Midi-Pyrénées

14

100 000

1

Ecrin

Pays-de-la-Loire

14

90 000

1

Créer

Aquitaine

13

80 000

1

ECA

Rhône-Alpes

11

75 000

2

CRE2IE (65 000), INELSE (10 000)

Bretagne

32

70 000

1

P2EB

Languedoc-Roussillon

9

65 000

1

PEE Languedoc-Roussillon

Lorraine

15

55 000

1

ORAMEI

Bourgogne-Franche-Comté

5

55 000

1

PEE Bourgogne-Franche-Comté

Alsace

8

50 000

1

ETENA

Limousin-Poitou-Charentes

5

40 000

1

PEE Limousin-Poitou-Charentes

Paca

5

35 000

1

CRE@TITUDE

Auvergne

7

35 000

1

PEEA

Champagne-Ardenne

10

32 000

2

URCA (22 000), YEC (10 000)

Total

201

1 110 000

21

 

 – 146 000 étudiants sont concernés sur un total de 1,1 million d’étudiants appartenant à ces établissements ; 55% sont en licence, 40% en master et 5% en doctorat

-Les actions du programme sont l’information (51%), la sensibilisation (33%), la spécialisation (11%) et les diplômés (5%) ; celles-ci différent selon le niveau de diplôme :

 

Informés

Sensibilisés

Spécialisés

Diplômés

Total

Nbre étudiants concernés

Ensemble

51

33

11

5

100

146 012

Licence

56

32

8

4

100

80 217

Master

48

30

14

8

100

58 679

Doctorat

34

59

7

0

100

7 116

 Les étudiants concernés en école d’ingénieurs sont pour 51% en licence, 47% en master et 2% en doctorat ; ceux en écoles de commerce sont 45% en licence et 55% en master ; ceux en universités sont 62% en licence, 29% en master et 9% en doctorat. En ce qui concerne les actions conduites selon le type d’école :

 

Informés

Sensibilisés

Spécialisés

Diplômés

Total

Nbre étudiants concernés

Etudiants accompagnés (ratio pour 1000 au regard des étudiants par école)

Ensemble

51

33

11

5

100

146 012

15,4

Universités

57

30

9

4

100

74 120

13,7

Ecole de commerce

41

42

12

5

100

41 335

12,5

Ecole d’ingénieur

50

28

13

9

100

30 557

24,5

 2 243 étudiants sont par ailleurs accompagnés, en nombre davantage en master (54%) et davantage en université (45%), voire en école d’ingénieur (33%). L’accompagnement est le plus fréquent en école d’ingénieur (ratio de 24,5 pour 1000 contre en moyenne 15,4).

 

 

SOMMAIRE