Archives mensuelles : juin 2023

Créer une dynamique de territoire.

Créer une dynamique de territoire

Solutions nouvelles, participatives et durables

la 2éle édition du livre d’André Jaunay sur le développement local

“Un guide complet pour mieux appréhender les évolutions de l’intelligence individuelle et collective, et agir sur vos territoires

Ces dernières années ont vu des changements sans précédent dans de nombreux domaines. La finance, le numérique, l’innovation sociale et les transversalités, les approches systémiques et durables, les réseaux et nouveaux marchés, les organisations, les concertations et l’entrepreneuriat ont tous été affectés par le nouveau visage de notre société. Ces changements sont une opportunité extraordinaire de créer des espaces responsables de créativité par des approches globales et des projets inédits. L’auteur présente de manière éloquente ces nouveaux aspects, en les illustrant avec des procédures, et aussi des exemples concrets et significatifs. Il expose les principes et modalités de l’action territoriale moderne à travers une grille d’analyse complète.”

 

Pour en savoir davantage : https://boutique.territorial.fr/creer-une-dynamique-de-territoire.html?

SOMMAIRE

En 2022 le délais de paiement moyen est de 11,9 jours (12,5 en 2021).

Les retards de paiement retrouvent en 2022 leur niveau d’avant-crise sanitaire.

⇒ Les délais de paiement en 2022pour le secteur privé

L’Observatoire des Paiements a recours à l’analyse d’Altares

Cette dernière s’appuie sur des balances âgées (document qui retrace pour chacun de ses fournisseurs et chacun de ses clients le montant de ses dettes à payer et le montant des créances à recevoir, ventilées par échéance) ; il permet des mesures précises. 

 

♦ Pendant la période Covid-19, les délais de règlement ont été globalement tenus à l’exception de l’été-automne 2020 :  le retard moyen dépassait 14 jours. Mais la proportion de retards supérieurs à 30 jours s’était alourdie (en Europe, une entreprise sur dix et en France, 9%) 

 

En 2021, les comportements de paiement se sont améliorés sensiblement avant de se stabiliser en 2022 (12 jours en France et 13 jours en Europe) et 6% de paiement à plus de 30 jours et 8,7% des retards à moins de 5 jours. 

♦ Toutes les tailles d’entreprise ont réduit leurs retards de paiement en 2022. Ils sont pour 2022 de 11% pour les 3-199 salariés, de 12,4 pour les moins de 3 salariés, de 14 à 17 pour les 200 salariés et plus.

 

♦ Selon les secteurs d’activité ils chiffrent 16,7 jours pour les HCR, 15,9 pour les transports, 14,4 pour les services aux particuliers, 13 pour l’informatique, 12,5 pour les services aux entreprises (-3 jours depuis 2020), 12 le commerce, 11 pour l’industrie et 10 pour la construction.

 

♦ L’Île-de-France affiche les retards de paiement les plus longs (20 jours, puis 16,4 en 2022 contre 11,9 en moyenne nationale). 

⇒ les délais de paiement pour le secteur public

♦ Le délai global de paiement des dépenses de la commande publique (Etat) s’améliore : il se situe à 16,8 jours contre 17,5 jours en 2021 et reste donc largement en dessous du délai réglementaire de 30 jours.

 

♦ Un délai de paiement moyen, toutes catégories de collectivités et d’établissements publics locaux et de santé confondues, est en légère augmentation avec 28,9 jours. D’une manière générale, le délai de paiement a légèrement augmenté pour chaque type de collectivités locales,

Concernant les communes, le délai de paiement atteint 19,5 jours en 2022 contre 18,7 jours en 2021 ; celui des départements 19,3 jours en 2022 au lieu de 18,9 jours en 2021 ; celui des régions 26,3 jours vs 25,6 en 2021.

 

Une corrélation entre le délai de paiement et la taille des collectivités apparaît : plus les collectivités sont démographiquement importantes, plus le délai de paiement tend à s’allonger;  Par exemple, les communes de moins de 500 habitants observent un délai de paiement de 13,5 jours contre 27,2 jours pour les communes de 50 000 à 99 000 habitants, mais 24,2 jours pour les communes de plus de 100 000 habitants, les communautés de communes ont le délai de paiement le plus faible, avec 20 jours vs 25,3 jours pour les communautés d’agglomérations. 

⇒ L’affacturage est en hausse

♦ Avec 305Md€, le montant des créances prises en charge au cours des 9 premiers mois de 2022 par les sociétés d’affacturage est en croissance de 16,9% par rapport à la même période de 2021, sous l’effet de la reconstitution des stocks, des premiers remboursements de prêts garantis par l’État (PGE) et de l’apparition des tensions inflationnistes qui impactent les besoins en fonds de roulement.

 

♦ L’offre d’affacturage continue de séduire principalement les TPE-PME (93% de la base clients et 49% de l’encours global). Si les TPE (et professionnels) concentrent 56% des dossiers, le montant des créances a chuté de 20% par rapport à 2020, et ne pèse plus que 10% du portefeuille, alors que  les PME (37% des dossiers) voient leur encours augmenter de 10% par rapport à 2020. Les ETI contribuent à hauteur de 39% de l’encours global, avec une hausse de 12,5% en 2021.

 

♦ Le commerce de gros  demeure le premier secteur bénéficiaire des financements par voie d’affacturage (1/4 des engagements), puis le commerce/réparation automobile et l’industrie alimentaire avec 13%. 

 

♦ En 2021, la France conserve la première place sur le marché européen (continent et Royaume-Uni) avec 18% du marché, suivie du Royaume-Uni (16%), de l’Allemagne (15%), l’Italie (13%) et l’Espagne (10%). 

 

Pour en savoir davantage : https://publications.banque-france.fr/rapport-de-lobservatoire-des-delais-de-paiement-2022

SOMMAIRE

Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 5,1% en mai 2023, après +5,9% en avril.

En mai 2023, l’indice des prix à la consommation recule de 0,1% sur un mois, après +0,6% en avril.

 

Sur un an, les prix de l’énergie ralentissent en mai 2023 (+2% après +6,8). La baisse des prix des produits pétroliers est plus marquée que celle du mois précédent (-9,7% après -1,3) ; les prix de l’essence se replient (-2,4% après +7,9) ; les prix du gaz ralentissent (+21,6% après +22,9), ceux de l’électricité augmentent à un rythme comparable à celui du mois précédent (+11,3% après +11,2).

 

Sur un an, les prix de l’alimentation augmentent de 14,3% en mai 2023, après +15% en avril. Hors produits frais, les prix de l’alimentation ralentissent pour la première fois depuis septembre 2021 (+14,9% après +15,8). La hausse des prix du pain et des céréales s’atténue (+14,8% après +15,8), de même que celle de la viande (+13,4% après +14,9), du lait, du fromage et des œufs (+20,7% après +21,5) et des huiles et des graisses (+20,3% après +27).

À l’inverse, ceux du sucre, de la confiture, du miel, du chocolat et de la confiserie accélèrent (+16,8% après +16,3).

 

Les prix des produits frais augmentent à un rythme comparable à celui du mois d’avril (+10,7% après +10,6). Par contre ceux des fruits frais connaissent une légère baisse (+7% après +9,5) et comme ceux du poisson frais (+4,9% après +10,1) ; ceux des légumes frais accélèrent (+18% après +12,1).

 

Sur un an, les prix des produits manufacturés augmentent de 4,1% en mai 2023, après +4,6 en avril. Les prix de l’habillement et des chaussures ralentissent (+2,6% après +2,7), tout comme ceux des « autres produits manufacturés » (+5,6% après +6,2).

Les prix des meubles et articles d’ameublement ralentissent également (+7,3% après +8,4), ainsi que ceux de la verrerie, vaisselle et ustensiles de ménage (+9,1% après +9,9), des gros appareils ménagers (+2,6% après +5) et des véhicules (+4,6% après +5,8).

À l’inverse, les prix des produits de nettoyage et d’entretien accélèrent (+13,9% après +13,6), comme ceux des autres appareils, articles et produits pour soins corporels (+9,6% après +9,1) et des équipements de camping et de loisirs de plein air (+8,5% après +8,2).

Enfin, la baisse sur un an des prix des produits de santé s’accentue légèrement (-0,6% après -0,5).

 

Sur un an, les prix des services augmentent de 3% en mai 2023, après +3,2 en avril ; par contre sont en baisse  les prix des services d’entretien et de réparations du logement (+5,8% après +6,3) et des véhicules particuliers (+8,7% après +9,2), ceux des services d’hébergement (+4,8% après +6,8), des forfaits touristiques (+17,6% après +19,8) et des services d’assurance (+1,8% après +2,1). Les prix des services de transport décélèrent également (+8% après +9,6) notamment ceux du transport aérien (+16,3% après +22,6) et du transport routier (+6,3% après +6,5).

 

Les prix des loyers, eau, enlèvement des ordures ménagères ralentissent aussi (+2,7% après +3,1).

Enfin, les prix des services de santé diminuent au même rythme que le mois précédent (-0,5%) et la baisse des prix des services de communication s’atténue légèrement (-1,3% après -1,5%).

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7633216

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En 2022, dans 5 pays Européens les start-uppeuses participent à 22% des start-ups.

Méthodologie : données issues de Crunchbase et Dealroom ; en 2022, 1 788 start-up ont été créées et ont donné lieu à 6 157 levées de fonds dans les pays suivants : France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Suède.

 

10% sont créées par des équipes exclusivement féminines et 12% par des équipes mixtes.

 

La Suède s’avère le meilleur élève avec 1 start-up sur 3 créée au moins par une femme vs l’Espagne avec 1 sur 5.

 

Les fonds collectés par les hommes captent entre 77 et 91% des fonds, alors que seulement 1 à 5% vont à des équipes exclusivement féminines avec un montant inférieur de 4 fois les montants réunis par les hommes ; celui-ci monte en puissance si l’équipe est mixte (12 millions vs 4). Les fonds collectés par les équipes de femmes ou mixtes sont 21% des fonds levés en Grande-Bretagne, 14% en France et 12% en Suède. 

Plus on monte dans la chaine de financement de start-up, moins les femmes sont présentes. 

 

En complément les Echos du 14 juin 2023 :

 

Paradoxalement d’après une étude publiée dans le « Financial Times », les créatrices d’entreprises jugées attirantes par des investisseurs masculins lèvent non seulement plus d’argent, mais sont aussi jugées plus compétentes : elles ont 16% de chances supplémentaires de décrocher des fonds. Une discrimination supplémentaire à l’heure de chercher des financements, alors que le secteur du capital-risque est très largement dominé par les hommes.

 

 

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L’action des commissaires aux restructurations.

“Les Commissaires aux Restructurations et Prévention des difficultés des entreprises (CRP) sont au cœur du dispositif d’anticipation et d’accompagnement des entreprises en difficulté de moins de 400 salariés avec un périmètre d’intervention des CRP prioritairement focalisé sur les entreprises industrielles de plus de 50 salariés. Il sont positionnés auprès des préfets de région, en contact régulier avec la Direction générale des entreprises ainsi que le Délégué interministériel aux restructurations des entreprises.”  

 

3 212 entreprises accompagnées en 2022.

 

63% proviennent de l’industrie manufacturière (1 815 établissements). Les PME restent la cible principale avec 57% des entreprises accompagnées, 26% concernant des moins de 10 salariés ; 16% sont des ETI. 

 

Suite à la crise énergétique et l’augmentation massive des prix du gaz et de l’électricité, 452 entreprises ont bénéficié de l’accompagnement des CRP.

 

C’est en Nouvelle Aquitaine, plus vaste région de France et au tissu économique dense, que l’on compte le plus d’entreprises accompagnées (433), puis la Normandie (367 entreprises), le Grand Est (313 entreprises) et Auvergne Rhône-Alpes (280 entreprises).

 

Pour en savoir davantage : Commissaires aux Restructurations et Prévention des difficultés des entreprises | entreprises.gouv.fr

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  • L’action des commissaires aux restructurations.
    Source : "LA DGE PRESENTE LE BILAN 2022 DE L’ACTION DES COMMISSAIRES AUX RESTRUCTURATIONS ET A LA PREVENTION DES DIFFICULTES EN ENTREPRISES (CRP): 3 212 ENTREPRISES ACCOMPAGNEES EN 2022", DGE, mai 2023

79% des dirigeants de TPE affirment un état de santé stable ou en progression.

Méthodologie : échantillon de 402 artisans, commerçants, chefs d’entreprises (de moins de 10 salariés), et indépendants, interrogé entre le 20 et le 28 mars, online via un panel.
L’échantillon a été redressé sur la taille salariale, le secteur d’activité et la région.

79% des panelistes n’ont pas de salarié ; 49% sont dans les services (40% sont des consultants), 27% dans la construction, industrie et agriculture et 24% dans les commerce et HCR. 49% sont microentrepreneurs, 24% en société, et 18% sous une autre forme d’entreprise individuelle. 52% ont 50 ans et plus, 33% 35-49 ans et 15% moins de 35 ans. 84% étaient salariés avant leur création d’entreprise.

Stello accompagne plus de 10 000 clients, et propose des assurances pour les entrepreneurs, pour leurs entreprises et leurs salariés.

 

88% disent être heureux de leur vie professionnelle en tant que chef d’entreprise. 86% n’envisagent pas de la quitter. 

⇒ Leurs enjeux pour 2023 :

-Le marché : trouver de nouveaux clients (58%, noter que 72% sont des freelances), et les fidéliser (36% mais 41% les 50-64 ans), et diversifier les activités (14% mais 32% les 25-34 ans),

-La finance : améliorer la performance financière de l’entreprise (27% mais 42 les 35-49 ans), augmenter les prix (18% mais 27 pour la région parisienne), trouver des financements (4%)

-Recruter de nouveaux collaborateurs (4% mais 10% les 1-9 salariés et 15% les HCR).

⇒ Qu’en est-il de leur satisfaction de leur statut d’entrepreneur ?

♦ 88% disent être heureux de leur vie professionnelle. 86% n’envisagent pas de quitter ce statut, mais 14% l’envisagent ; ces derniers sont plus souvent des dirigeants de SASU (30%), ceux qui n’y sont pas heureux (24%), ceux du commerce (24%), et ceux qui ne réalisent pas leur projet (23%).

 

♦ Les principaux avantages de leur statut : 

-La liberté de décision : organiser son emploi du temps comme souhaité (77% mais 83% les sans salarié), Développer sans contrainte ses propres idées en adéquation avec ses valeurs (55%), choisir avec qui travailler (49%), choisir les sujets sur lesquels ils souhaitent travailler (35%),
-Bénéficier de meilleurs revenus (21%), se constituer un patrimoine en vue d’une future revente (10%),

 

♦ Les inconvénients :

-L’absence de sécurité financière (65%), le poids des charges et des impôts (60%),

-La quantité de travail que cela exige par rapport aux bénéfices retirés (41%),
-La manque de couverture sociale (39%), 
-La complexité des démarches administratives (34%), 
-La difficulté de réaliser ses projets personnels (21% mais 31 les 35-49 ans et 28 les freelances).

⇒ Leur santé : 79% déclarent un état de santé satisfaisant, mais pour 21% celle-ci se dégrade.

♦ Ceci étant, 60% déclarent être stressés (notamment 76% les dirigeants de SARL/EURL, 71% ceux du commerce, 68% les 35-49 ans) alors que les 50-64 ans, les sans salarié le sont moins.

88% sont heureux dans leur vie professionnelle (49% sont toutefois stressés, mais 39 ne le sont pas).

 

♦ La raison du stress : la hausse des coûts de l’énergie et des charges (56%), la baisse du chiffre d’affaires (53%), la charge de travail trop importante (34%), le besoin de financement (24%) et le manque de candidats sur les postes à pourvoir au sein de leur entreprise (7%) ; 14% ont parlé d’une autre raison sans que l’on puisse repérer laquelle.

⇒ Travail, vacances

♦ En moyenne, ils travaillent 46 heures par semaine : 74% plus de 40 heures (dont 43 plus de 50 heures), et 17% moins de 35 heures.

 

♦ 23% sont devenus parents depuis la création de leur entreprise. Parmi ces derniers, 72% des femmes ont repris leur activité avant la fin de leur congé maternité (34% ont repris moins d’une semaine après la naissance). 69% des hommes n’ont pas pris le congé de naissance de 3 jours.

 

♦ 61% ont pris moins de 3 semaines de vacances en 2022, 26% entre 4 et 5 semaines, et 13% plus de 5 semaines. 37% étaient stressés au moment de leur départ en vacances.

⇒ Les assurances qu’ils ont souscrits

♦ En termes d’assurance pour leur entreprises, 77% disposent d’une responsabilité civile professionnelle, 56% d’une protection juridique professionnelle, 41% d’une assurance pour un local professionnel, 13% d’ une assurance matériel informatique et 6% d’une assurance cybersécurite.

 

♦ A titre personnel, ils disposent à 83% d’ne mutuelle santé, à 40% d’une assurance prévoyance permettant un maintien de salaire en cas d’arrêt de travail et à 35% d’un produit retraite.

 

Pour en savoir davantage : https://www.stello.eu/ressources/sante-mentale-9-entrepreneurs-sur-10-sont-heureux-mais-60-sont-trop-stresses

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Les établissements des HCR en réseau d’enseigne emploient le 1/3 des effectifs salariés de ce secteur.

Pourtant, ils ne sont que 6 à 8% des établissements de ce secteur.

 

En 2020, le secteur des HCR compte 26 700 établissements en réseau (19 300 établissements dans la restauration, 7 400 dans l’hébergement). 

Ces établissements appartiennent à 168 réseaux d’enseigne de 20 établissements ou plus comptant en moyenne 159 établissements. Dans la restauration, les réseaux sont plus nombreux que dans l’hébergement (114 contre 54) et aussi plus grands (169 établissements par réseau en moyenne, contre 137).

 

♦ Ils produisent 27% de la valeur ajoutée des HCR (7,2Md€)

 

Les établissements du secteur de l’hébergement appartenant à un réseau dégagent une valeur ajoutée de 1,3Md€, dont 87% provient des hôtels vs 4,8Md€, dont seulement 59% provient des hôtels pour l’ensemble des établissements du secteur de l’hébergement.

Dans la restauration en réseau, le poids économique de la restauration collective (y compris les traiteurs) est plus important que dans l’ensemble de la restauration. Les établissements du secteur de la restauration appartenant à un réseau dégagent une valeur ajoutée de 5,9Md€, (dont 30% provient de la restauration collective et des traiteurs), vs 22,1Md€ pour l’ensemble du secteur (dont 15% provient de la restauration collective et des traiteurs).

 

♦ 33% des salariés des HCR sont localisés dans un établissement en réseau

Ils emploient 211 400 salariés en équivalent temps plein, dont 49 500 salariés (35% des salariés du secteur) pour le secteur de l’hébergement et 161 900 salariés (32% des salariés du secteur) pour le secteur de la restauration. En moyenne ces établissements emploient près de 8 salariés, (vs moins de 2 pour l’ensemble des établissements du secteur), respectivement 7 salariés contre moins de 2 dans l’hébergement et 8 salariés contre moins de 2 dans la restauration.

 

♦ 54% des établissements en réseaux sont sous contrat

Les établissements en réseau peuvent appartenir à la tête de réseau ou à l’une de ses filiales (établissements intégrés) ou avoir un lien de nature contractuelle avec la tête de réseau (franchise, commission-affiliation, licence de marque, concession, etc.). 54% sont sous contrat. (dans l’hébergement, 84% et dans la restauration, 43%). 

 

♦ 4 régions concentrent plus de la moitié des établissements en réseau : l’Île-de-France (23%), Auvergne-Rhône-Alpes (11%), Nouvelle-Aquitaine (10%) et Occitanie (9%) ; ce poids est similaire à celui observé sur l’ensemble du secteur de l’hébergement et de la restauration (53%). La part de l’Île-de-France dans les établissements appartenant à un réseau est nettement moins élevée dans l’hébergement que dans la restauration (11% contre 27%), alors que pour ceux situés en Auvergne-Rhône-Alpes c’est l’inverse (16% dans l’hébergement vs 9 dans la restauration).  

 

♦ Dans l’hébergement en réseau, dix enseignes génèrent deux tiers de la valeur ajoutée

1/4 ont une valeur ajoutée supérieure ou égale à 33,5M€, tandis qu’1/4 ont une valeur ajoutée inférieure ou égale à 7,2M€.

 Dans l’hébergement, les 10 principaux réseaux (19% des réseaux), réalisent 66% de la valeur ajoutée de l’ensemble des réseaux du secteur (un peu moins de 20% de la valeur ajoutée de l’ensemble du secteur de l’hébergement). Dans la restauration, les dix principaux réseaux (9% des réseaux), réalisent 58% de la valeur ajoutée de l’ensemble des réseaux du secteur (15% de la valeur ajoutée de l’ensemble du secteur de la restauration).

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7630368

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29,9 millions de personnes sont en emploi en 2022.

Cette approche permet de situer les 3 principales tranches d’âge de la population active, en termes de statut (CDI, CDD, indépendants) et en termes de CSP.

⇒ Une vision panoramique

En 2022, en France, 73,6% des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives (en emploi ou au chômage). Fin 2021, 29,9 millions de personnes occupent un emploi, dont 23,9 millions dans le tertiaire. L’emploi a augmenté de 1 115 000 par rapport à fin 2020 (+3,9%). 

Ce taux d’emploi diffère selon l’âge : 35% chez les 15 à 24 ans (mais 54% en 1975) ; 82,5% pour les 25 à 49 ans (80 en 1995) et 66% chez les 50 à 64 ans (47% en 1995 et 61% en 2015) .

Le taux d’emploi des jeunes a baissé depuis 1975, en lien avec l’allongement de la durée des études. Celui des seniors (50 à 64 ans) s’est redressé depuis le milieu des années 90, sous l’effet du recul de l’âge de départ à la retraite. En 45 ans, le taux d’activité des femmes (55% en 1995 vs 71 en 2022) s’est rapproché de celui des hommes (84% en 1975 vs 77 en 2022).

La grande majorité des personnes en emploi sont salariées (87%) avec un contrat à durée indéterminée ou fonctionnaire (72% des personnes en emploi).

13,1% sont des indépendants si l’on observe leur statut et 11,5% chef d’entreprise si l’on considère leur CSP. Les données présentent une incohérence (différence de taux), d’autant que le % de chef d’entreprise devrait être plus important (mais nombre de dirigeants, salariés de leur entreprise, se classent dans la catégorie cadre ou profession intermédiaire).

⇒ Selon les 3 tranches d’âge

♦ Les jeunes en emploi sont 28% à être en alternance, 5% en intérim et 20% en CDD, alors que 41% sont en CDI et 3,6% indépendants. Ils occupent majoritairement des postes d’employés (38%) ou d’ouvriers (28%), voire de profession intermédiaire (23%).

♦ Les 25-49 ans sont 76% en CDI, 12,4% indépendants, 8% en CDD et 2,2% en intérim. En termes de CSP, 3 catégories sont proches : les professions intermédiaires (26,4%), les employés (24%) et les cadres (23,6%) alors qu’ils ne sont que 18% dans la catégorie ouvrier et 7,7% dans celle de chef d’entreprise.

♦ Les 50 ans et plus sont 76% en CDI, 17,2% indépendant, 4,9% en CDD et 1,2% en intérim. Comme pour les 25-49 ans, les 3 catégories de CSP sont proches : les employés (25,9%), les cadres (22,4%) et les professions intermédiaires ( 21,9%), alors que la catégorie ouvrier ne regroupe que 17,8% et celle de chef d’entreprise 11,5%

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/50_MTS/51_EPA

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48% des TPE-PME cherchent à embaucher au 1er trimestre 2023.

Méthodologie : 1 528 répondants employeurs volontaires appartenant à CEPME ont été interrogés entre le 5 et le 23 avril via un questionnaire en ligne. Redressement par activité.

 

32% font état d’offres d’emploi non pourvues depuis plus d’un an.

⇒ Evolution des salaires et des conditions de travail

66% ont augmenté les salaires, en majorité entre 3 et 6% (pour 16% cette hausse a été de plus de 6%).

42% prévoient de verser la prime de partage de la valeur en 2023 et 24% un intéressement ou de la participation.

Noter que 66% sont défavorables à la mise en place d’un compte épargne temps universel et 78% opposés à la mise en place de la semaine de 4 jours.

⇒ Recrutement

48% cherchent à embaucher (53% en novembre 2022). Parmi ces derniers 87% ont des difficultés pour y parvenir (soit 48% de l’échantillon) ; 32% ont des offres d’emploi non pourvues depuis plus d’un an.

Noter que 19% seraient favorables à l’embauche de seniors, du fait du décalage de l’âge de la retraite.

 

Les raisons évoquées sont le profil inadéquat des candidats (49%), le refus des contraintes par les candidats liées au poste (44%), les salaires demandés (38%), les conditions pour se loger (10%) ; noter que 37% des entreprises n’ont pas reçu de candidatures.

 

Conséquence, 64% déclarent que ces difficultés de recrutement conduit à réduire leur activité ou à renoncer à des marchés.

 

Pour en savoir davantage : https://www.cpme.fr/actualites/social/resultats-de-lenquete-cpme-sur-les-salaires-et-recrutements-dans-les-tpepme

 

 

 

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Etudes, rapports et propositions non commentés

“DES INVESTISSEMENTS VERTS EN HAUSSE CHEZ LES TPE-PME”, Bpifrance, Flash Eco N°16, juin 2023

“CONJONCTURE NATIONALE & INTERRÉGIONALE DE LA FILIÈRE CONSTRUCTION : L’ESSENTIEL”, CERC N° 107, Mai 2023

“Les mondes pluriels de la formation des demandeurs d’emploi”, Cereq Bref N°440, juin 2023

“LES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT DE BPIFRANCE”, Cour des Comptes S 2023-0511-1, juin 2023

“RAPPORT PORTANT SUR UNE ENTREPRISE PUBLIQUE, BPIFRANCE, exercices 2016 à 2021”, Cour des Comptes, S 2023-0494-1, juin 2023

“Bilans économiques 2022 des régions françaises”, Insee, juin 2023

“L’inflation reflue, la croissance hésite : note de conjoncture”,  Insee juin 2023

“LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES DANS UN CONTEXTE DE CRISES”, Observatoire du financement des entreprises, juin 2023

“L’immobilier va baisser…Tant mieux ?”, Terra Nova, mais 2023

“La masse salariale et les effectifs salariés du secteur privé au premier trimestre 2023”, Urssaf, Stat’Ur N°362, juin 2023

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L’entreprise passe avant leur santé affirment les dirigeants de TPE et PME.

Méthodologie : échantillon de 1512 chefs d’entreprises, directeurs, gérants ou membres de CODIR/COMEX de TPE, PME et ETI (de 1 à 4 999 salariés), interrogé par téléphone sur système CATI entre le 11 avril et le 5 mai.

 

Plus précisément en termes de taille, 3 tailles importent : les TPE ou les 1-9 salariés (53% de l’échantillon et 85% redressé), les PME ou les 10-249 salariés (41% et 14,6) et les ETI 250 salariés et plus (6% et 0,4%). Je ne prendrais pas en compte les ETI vu leur faible poids. 

En termes d’activités, le commerce compte pour 32%, le BTP/industrie pour 21%, les services aux entreprises pour 21% ; ce sont ces 3 secteurs que je commenterais dans la suite de l’article.

Le sondage permet d’observer les réponses selon les régions. Je n’ai pu en tirer de conclusions générales (du type nord-sud, régions urbaines-rurales, régions vieilles industries-régions touristiques et tournées vers les services) ; je renvoie le lecteur vers le corps de l’étude pour les régions qu’il souhaite observer.

 

65% des répondants sont des hommes ; les âges des interviewés : 45% ont moins de 50 ans, 47% de 50 à 64 ans et 8% au-delà. 67% ont plus de 10 ans d’expérience dans leur fonction et 13% moins de 5 ans. 

Les données de benchmark Grand Public ont été obtenues auprès d’un échantillon représentatif de 1054 Français de 18 ans et plus interrogé en ligne entre les 11 et 15 mai 2023.

 

Les dirigeants de TPE sont plus affectés dans leur santé que ceux de PME ; par contre, ils sont moins impliqués pour se maintenir en bonne santé. 

⇒ 2 constats préalables

♦ 58% des dirigeants sont confiants dans leur avenir : 65% les moins de 50 ans vs 52 les plus de 50 ans, 65% les PME vs 56 les TPE, et par ailleurs 68% les services aux entreprises vs 50-59% les autres secteurs. Noter que ceux du secteur agricole sont les plus inquiets (50%), proches de ceux du commerce (45%).

 

Ceci étant, aujourd’hui :

-18% sont découragés, 25% les 50 ans et plus, 28% ceux de l’agriculture, 20% les TPE (vs 10 les PME),

-Alors que 21% sont motivés, prêts à relever de nouveaux défis, 29% les PME vs 19 les TPE, 

-26% sont attentistes, 33% relativement confiants mais prudents sur leurs choix stratégiques ; à ce niveau peu de différences entre les PME et les TPE.

 

♦ Au cours des derniers mois, 35% des dirigeants ont envisagé de faire une pause :

-Pour se reposer (54% les femmes vs 42 les hommes, 58% les services aux entreprises vs 41-45% les 2 autres groupes d’activité) ; se reposer, c’est à dire d’abord se détendre (18%), ne rien faire (14%), puis plus modestement prendre soin de sa famille (8%), et prendre soin de soi (7%) ; 

-Pour des loisirs (25% sans différence femmes-hommes, mais seulement 15% les dirigeants de l’industrie et BTP) ; loisirs signifient soit voyages/vacances (11%), activités en plein air (5%), du sport (5%) et d’autres loisirs (5%),

-Pour changer d’activité (20% en moyenne, un seule écart conséquent, les services aux entreprises avec 12%) : il s’agit de changer d’activité au sein de l’entreprise (11%) ou d’envisager une activité salariée (5%), voire un autre type d’activité (associative, formation, projet personnel) pour 2%.

Noter que 19% (13% les femmes) n’ont pas su expliquer ce qu’il voulait faire de leur pause.

♦ 83% estiment être en bonne santé (82% l’ensemble des Français) dont 41% en très bonne santé ; les dirigeants de PME sont en meilleure santé que les TPE (88% vs 82), tout comme ceux des services aux entreprises (86% vs 72 ceux de l’industrie/BTP).

Seuls 19% des agriculteurs et 33% des dirigeants du BTP/industrie disent être en très bonne santé, vs  43-53% ceux dans les autres activités alors que la différence y est faible entre les TPE et les PME (42 vs 45%). 

⇒ Les maux qui les affectent et ceux qui sont redoutés

♦ Quels maux principaux les affectent ? 

-Le mal de dos (46% mais 41 les PME et bien sur 50% ceux de l’industrie/BTP),

-39% ont des douleurs articulaires (49% ceux de l’industrie/BTP, 42% les plus de 50 ans et seulement 30% les dirigeants de PME), 

-38% ont des troubles du sommeil (42% les dirigeants de l’industrie/BTP),

-Noter que 36% des dirigeants de PME n’affichent aucun trouble physique vs 29% ceux en TPE et 26% ceux de l’industrie/BTP.

De fait les plus de 50 ans (73% ont connu au moins un trouble vs 66 les moins de 50 ans) et les dirigeants de TPE sont plus affectés par ces troubles ; noter que les Français sont 84% à exprimer au moins un trouble.

 

♦ Un zoom sur le stress et ses conséquences

 

77% disent avoir une bonne forme psychologique dont très bonne 30 (vs 17 l’ensemble des Français) et 23% une forme mauvaise ou passable (13% seulement pour ceux des services qu’ils soient aux entreprises ou aux particuliers).

 

Interrogés (tous) sur les conséquences du stress : 57% disent qu’il affecte leur patience, 54% leur sérénité, et 34% leur capacité à décider. Noter que seuls ceux de l’activité industrie/BTP tranchent avec des taux plus élevés manifestant un rapport au stress plus difficile (respectivement 62, 58 et 40%).

Les moins de 50 ans sont aussi plus affectés par le stress.

 

 

♦ Quels problèmes touchant la santé sont redoutés ?

-35% craignent les maladies chroniques et la dégradation physique (29 les PME vs 36% les TPE et 39% ceux de l’industrie et du BTP).

-23% sont inquiets d’un burn out ou d’une dépression (27% ceux de l’industrie/BTP vs 18 ceux des services aux entreprises).

-En ce qui concerne l’hygiène de vie, 19% craignent une mauvais alimentation et 12% le recours à des addictions (alcool, drogues…).

⇒ Comment font-ils face aux risques pour leur santé ?

♦ L’accès au monde médical

-59% vont chez un médecin uniquement quand ils rencontrent un problème de santé (65% ceux de l’industrie et BTP),

-29%  font des check-ups réguliers préventifs (santé général, dents, vision…) vs 36% les 50 ans et plus et 42% l’ensemble des Français, mais 24% seulement ceux de l’industrie/BTP.

Noter que 11% ne vont jamais chez le médecin.

 

♦ Pourquoi 31% ont renoncé à consulter au cours des 12 derniers mois (dont 17% plusieurs fois) ?

La priorité donnée à l’activité est la raison essentielle : 74% disent par manque de temps, 70% parce que l’activité est jugée prioritaire (70%, moins les PME 64, mais 75% les services aux entreprises) ; d’ailleurs la santé n’est pas jugée prioritaire pour 37% (38 les TPE vs 30 les PME). Et puis 45% pratiquent l’automédication .

Noter que 28% des PME vs 20 pour les TPE, ne consultent pas pour monter l’exemple à leurs collaborateurs.

♦ La façon dont ils prennent soin de leur santé dans leur vie quotidienne

-L’attention à l’hygiène de vie (activité physique, alimentation, sommeil…) est largement citée (82%, un peu moins par ceux de l’industrie/BTP 78), et bien plus par les femmes (88% vs 79 les hommes),

-La prise de recul, le lâcher prise est au même niveau que l’item précédent (78%, un constat unanime), et là encore les femmes (85% vs 74 les hommes), 

-Le fait de discuter régulièrement de ses difficultés avec leur entourage proche, leurs famille, et amis…(66%, 70 les PME vs 65 les TPE) ; les femmes (72% vs 62 les hommes) et les moins de 50 ans (71% vs 62 les plus de 50 ans) en sont davantage adeptes.

-Loin derrière viennent le recours à un professionnel de santé (32%, mais 36 les plus de 50 ans vs 27 les moins de 50 ans) ou à une médecine alternative de type taïchi, yoga, méditation, sophrologie (22%), davantage le fait des femmes (34% vs 14) et des moins de 50 ans (24% vs 19),

-Ou encore le recours à l’alcool et aux drogues (7%).

Les femmes, les moins de 50 ans, voire les dirigeants de PME sont plus attentifs et plus impliqués dans leur santé.

⇒ La conciliation de leur vie professionnelle et de leur vie personnelle

♦ 37% disent avoir difficulté pour y faire face, dont 15% beaucoup.

Pour ne pas nuire à leur activité professionnelle, ils ont renoncé à suivre leur état de santé (23% les TPE vs 18 les PME), à investir dans l’activité de leur conjoint (16%) ou dans l’appui à un dépendant proche (13%) ; si 6% des hommes ont renoncé à un nouvel enfant, ce sont 12% des femmes.

 

♦ 26% auraient souhaité être accompagnés à ces moments-là pour mieux gérer leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle, notamment les dirigeants de PME (31% vs 26 les TPE).

 

Comme modalité d’accompagnement, 21% citent un coach de vie, 14% l’assurance maladie ou encore sa mutuelle (7%), 12% son organisation professionnelle, et 7% la médecine du travail.

20% ne savent pas répondre à cette question et 19% citent quelqu’un  d’autre (non mentionné dans le sondage).

Pour en savoir davantage : https://fondation-entrepreneurs.mma/FCKeditor/UserFiles/File/2023-06-Resultats-Etude-dirigeants.pdf

SOMMAIRE

L’autorisation de “grandes surfaces” est en nette baisse en 2022 au regard de 2017.

Les surfaces autorisées sont aussi de plus petites tailles. 

 

En 2022, la CNAC a rendu 223 décisions, dont 28 revoyures et 11 réexamens ; elle s’est également autosaisie à 5 reprises, alors que 165 avis provenaient de préfecture ou de tiers et 15 de demandeurs.

 

Entre 2021 et 2022, hausse de 14% du nombre d’avis et décisions rendus mais baisse de 9,8% de la surface de vente totale examinée (412 931 m² en 2022 contre 457 651 m² en 2021) et baisse de 8,8% de la surface moyenne examinée (de 2 129 m² par projet en 2022 contre 2 335 m² en 2021).

 

Sur un total de 223 avis ou décisions, 120 ont été favorables (54%). Ce taux est supérieur à celui de 2021 (43% en 2021 et 52% en 2020).

Noter que parmi ces 223 avis, 38 sont le fait de 38 procédures de réexamen ou de revoyure.

185 avis/décisions hors réexamens et revoyures correspondent à 327 819 m² de surfaces de vente sollicitées, 92 avis favorables/autorisations ont été rendus pour 135 372 m² de surfaces de vente autorisées.

En 2022, tous les projets portent sur des surfaces inférieures à 20 000 m² et seulement 8% sur des surfaces supérieures à 5 000 m² :

-94 projets couvrent une surface inférieure à 1 000 m² (dont 53 autorisés pour une surface de 18 590 m² et 41 refusés pour une surface de 17 286 m²),

-77 sur une surface de 1 000 à 5 000 m² (dont 35 acceptés pour une surface de 69 678 m² et 42 refusés pour 93 473 m²),

-14 pour des surfaces de plus de 5 000 m² (4 projets acceptés pour 47 104 m², et 10 refusés pour u ne surface de 81 688 m²).

 

La juridiction administrative s’est prononcée au fond sur 49 avis et décisions de la CNAC rendus au titre des années précédentes. Elle en a annulé 10 et confirmé 39. Les juges ont ainsi confirmé 94% des autorisations/avis favorables de la Commission.

 

Pour en savoir davantage : https://cnac.entreprises.gouv.fr/files_cnac/files/actualites/ra-cnac-2022-synthese.pdf

SOMMAIRE

31 717 ventes de fonds de commerce en 2022, en hausse de 8% comparées à la moyenne 2018-2019.

Méthodologie : le périmètre d’analyse porte sur l’exploitation de l’ensemble des annonces de ventes et cessions publiées au Bodacc, enrichies de data complémentaires extraites des bases d’Altares. Certaines transactions peuvent avoir été publiées sur plusieurs annonces complémentaires ou rectificatives ; elles ont fait l’objet d’un redressement.

L’acquéreur doit procéder à la publication de la cession dans un journal d’annonces légales dans les 15 jours qui suivent la date de la vente du fonds de commerce, pour être opposable aux tiers. Il sollicitera ensuite le greffier du tribunal de commerce sous 3 jours afin qu’il publie un avis au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (Bodacc).

La notion de fonds de commerce : s’il ne fait pas l’objet d’une définition légale, la pratique intègre dans cette notion les éléments mobiliers corporels (matériel, outillage, marchandises) et incorporels (droit au bail, nom commercial, enseigne, droit de propriété industrielle, etc.) dédiés à l’exploitation d’une clientèle d’une activité commerciale ou industrielle.

 

J’utiliserais habituellement la comparaison 2022 avec le moyenne 2018-2019, plutôt qu’avec la période 2021 et 2022  (crise sanitaire).

 

Si le  nombre de reprises semble avait diminué, ce n’est pas le cas des reprises par fonds de commerce, dont les prix ont évolué favorablement.

⇒ Le nombre de rachats de fonds de commerce : davantage de petites entreprises et plus anciennes

♦ Selon la taille de l’entreprise : 92,4% sont le fait d’entreprises de moins de 10 salariés. Noter à la fois la progression entre la moyenne 2018-2019 et 2022 (+8,2%), et la baisse en 2021-2022 (-9,5% au regard de la moyenne 2018-2019).

La hausse entre 2018-2019 et 2022 est localisée chez les moins de 10 salariés (+12,2%), alors qu’elle est en forte chute chez 10-49 salariés (-35,7%).

♦ Selon l’ancienneté de l’entreprise : si 41,5% des entreprises avaient au moins 15 ans d’ancienneté (sans doute au regard du dirigeant vendeur, et non de l’entreprise elle-même), 38% avaient seulement de 6 à 15 ans et 20,5% 5 ans au plus.

Les entreprises de 15 ans et plus ont progressé en nombre de 12% entre 2018-2019 et 2022, alors que les 5 ans au plus ont régressé de 14% en nombre.

Noter que l’âge moyen des vendeurs est de 51,3 ans et celui des acheteurs de 41,1 ans. 23% des vendeurs ont plus de 60 ans, 33% 51 à 60 ans, et 44% moins de 50 ans.

 

♦ selon l’activité exercée : les activités de commerce (au sens avec boutique sur rue, à savoir HCR, commerce et services aux particuliers dont la majorité sont des entreprises de coiffure) chiffrent 73% des reprises. 

2018-2019 comparé à 2022, montre une évolution des reprises de commerce (entre +7 et +11%) ; les services aux entreprises dont l’informatique connaissant une évolution proche avec +9% , alors que la construction ne progresse que de 0,6%.

Noter la relative stabilité pour la période 2020-2021 comparée à 2018-2019 pour les activités services aux entreprises et la construction, et même une progression de 2,5% pour l’industrie (qui serait à expliquer).

♦ Le nombre de transactions par région : 9 régions ont une évolution moyenne (entre 2018-2019 et 2022) entre 6 et 11% ; 2 ont une évolution bien plus favorable, la Bretagne et les Pays de la Loire (21%) et 2 une évolution peu favorable, les Hauts de France et l’Ile-de-France.

Noter que pratiquement toute ont connu une évolution défavorable entre 2020-2021 et 2018-2019, voire la stabilité (Bretagne et Pays de la Loire).

⇒ Les montants de rachats

♦ Une hausse au fil des années : le prix moyen en 2022, hors pharmacie, est de 189 556€, en progression de 20,2% au regard de 2018-2019 et de 8% entre 2020-2021 et 2018-2019.

Le prix moyen (pharmacies comprises) selon les activités : 5 activités ont connu une hausse plus forte que la hausse moyenne (entre 22 et 32% vs 17 en moyenne) entre 2022 et 2018-2019 ; seuls le commerce et les services aux particuliers (dont la coiffure) ont connu une faible hausse. 

Noter que la hausse ou la stabilité ont aussi été constatées entre 2020-2021 et 2018-2019 dans toutes les activités à l’exception de l’informatique dont le prix de cession était fort élevé en 2018-2019.

♦ Le prix moyen selon les régions d’implantation les divise en 2 groupes, à l’exception de l’Ile-de-France au montant élevé  (281 854€) et de la Bourgogne Franche-Comté (157 874€) à l’autre extrémité. 6 régions ont un montant proche de la moyenne et appartiennent au nord, à l’est et à l’ouest de la France, alors que 7 autres ont un montant inférieur d’au moins 10% et sont largement localisées dans le centre et le sud, hors Paca.

⇒ Une observation par activité fine tant en nombre qu’en montant

L’information disponible ne permet pas de connaitre les années 2018 et 2019, imposant de comparer 2022 avec 2020-2021. Observons à la fois le nombre de transaction et les montants de cession.

Le fort ralentissement connu au sein des HCR en 2020-2021 fait apparaitre un important rattrapage en 2022, quant au nombre de reprises. Remarquez aussi le bon score des jardineries/animaleries et l’évolution très modérée des commerces (notamment de bouche), des garages, du commerce de détail d’habillement, d’agences immobilières.

 

Quant aux montants des transactions, les activités en forte progression en nombre de reprises ont connu une nette évolution des montants, tout comme les activités plus traditionnelles en faible progression en nombre de reprises. Noter les faibles progressions en montant de agences immobilières, de celles en coiffure te soin de beauté, des pharmacies et même une baisse certes modeste pour les supermarchés.

Et point important à prendre en compte, le taux de pérennité des reprises : entre 92 et 95% à 3 ans vs 75% pour les créations de 2014.

 

Pour en savoir davantage : https://www.altares.com/fr/whitepapers/etude-ventes-et-cessions-de-fonds-de-commerce-bilan-2022/

 

 

SOMMAIRE

3 profils de start-uppeur sont proposés.

Méthodologie : une double enquête quantitative et qualitative, menée par entretiens (45) et par questionnaire (501) auprès de fondateurs et fondatrices de startup (1 500 envois en ligne) ; si l’échantillon ne peut être considéré comme représentatif de la population enquêtée, il a cependant permis de mettre en évidence certaines spécificités de cette population.

L’analyse des correspondances multiples (ACM) et la classification ascendante hiérarchique (CAH) ont permis de faire ressortir 3 classes d’individus marquées par différentes trajectoires d’emploi.

 

Si le terme start-up ne fait l’objet d’aucune définition stabilisée, les études estiment – selon les critères retenus pour les définir – entre 10 000 et 15 000 le nombre de startups créées en France. L’étude ne donne pas non plus de définition de la start-up, s’appuyant sur une sélection de personnes se définissant, sur LinkedIn, comme «(co-)fondateur et CEO/CTO» d’une entreprise dans la catégorie de «fondateur ou fondatrice de startup », sans critères objectifs pour les sélectionner. 

 

Les start-uppeurs seraient surtout d’ex cadres, cherchant à minimiser le risque de la création de leur entreprise, mais aussi des étudiants de grandes écoles. Est-ce la représentation que nous avons des start-uppers ?

⇒ Une approche globale de leur profil

Si 35% de l’ensemble des créateurs étaient sans emploi (dont 27% au chômage) avant de créer leur entreprise (Sine, Insee 2014), les créateurs de startup n’y étaient que 5%, alors que 69% d’entre eux étaient en activité (dont 51% salarié) vs 62% pour l’ensemble (dont 36% salarié) ; noter aussi que 25% étaient des étudiants vs 3%.

 

Enfin, 64% se classaient parmi les «cadres et professions intellectuelles supérieures», par contre moins comme ancien chef d’entreprise (18% vs 26).

 

Les motivations pour créer sont pour partie différentes : les créateurs de start-up disent s’être lancés dans cette activité à la suite d’une idée nouvelle (64% vs 14), par goût d’entreprendre (83% vs 41 pour l’ensemble), et par opportunité (34% vs 22) et moins souvent le fait d’être sans emploi (7% vs 26), celui d’augmenter ses revenus (16% vs 21), le fait d’être indépendant (53% vs 57).
Les créateurs de startup semblent davantage attirés par la carrière entrepreneuriale pour des raisons positives, que contraints de créer leur entreprise pour s’assurer un emploi et un revenu.

⇒ 3 profils 

♦ Les « nouveaux entrepreneurs » : des cadres attachés au salariat (66% de l’échantillon).
Il s’agit d’anciens cadres salariés, diplômés d’un niveau master, âgés entre 30 et 50 ans, qui vivent en couple avec au moins un enfant. Si 30% d’entre eux déclarent être au chômage, quasiment aucun d’entre eux ne cherchait à «assurer son propre emploi».

 

S’ils manifestent un rejet de la subordination salariale, ces anciens cadres se révèlent très attachés aux droits sociaux associés au salariat ; ils cherchent à réduire le risque induit par leur transition professionnelle, en mettant en place différents types de stratégies : ils cumulent, pendant plusieurs mois, leur projet entrepreneurial avec leur emploi salarié, le temps de s’assurer de la viabilité économique de leur projet et/ou d’obtenir les premiers financements. Ils ont recours aux indemnités chômage comme ressource de transition, cherchant à réduire le risque en négociant une rupture conventionnelle avec leur employeur, ce qui permet d’ouvrir leurs droits au chômage pendant une durée (maximale) de deux ans.

Enfin, ils optent souvent pour un statut de chef d’entreprise salarié qui leur permet de conserver les droits sociaux du salariat (affiliation au régime général de la Sécurité sociale, cotisation pour leur retraite et mensualisation de leur salaire).

 

♦ Les étudiants-entrepreneurs, en quête d’indépendance (24% de l’échantillon).
Il s’agit d’anciens étudiants, stagiaires ou alternants, qui ont créé leur startup à l’issue de leurs études. 94% ont moins de 30 ans et sont sans contrainte familiale (95% n’ont pas d’enfant et 50% sont célibataires).

 

Ils se distinguent par le niveau de leur diplôme (ils sont quasiment tous diplômés de grande école) ainsi que par leur motivation à entreprendre. Ils expriment un vif rejet du monde bureaucratique des «grands groupes », qu’ils ont découvert au travers de leurs stages en entreprise. Ces jeunes entrepreneurs disposent de nombreuses ressources (diplôme prestigieux, capital social et ressources économiques) et savent aussi qu’ils pourront facilement rebondir en cas d’échec et même valoriser cette expérience entrepreneuriale pour accéder à un poste plus élevé dans le salariat.

 

♦ Des indépendants en quête de nouvelles opportunités (10% de l’échantillon).
Il s’agit d’anciens chefs d’entreprise, en grande majorité des hommes, moins diplômés que la moyenne des créateurs de startup  (17% ont un niveau de diplôme inférieur à bac+5 contre 35% pour les créateurs de start-up).

 

Installés de longue date dans l’indépendance, ils envisagent la création de startup comme moyen d’assurer leur emploi, et comme une manière d’augmenter leurs revenus. Toutefois, ils peinent à tirer un revenu de leur startup et conservent pour la grande majorité leur ancienne activité entrepreneuriale en parallèle, dont ils tirent la majeure partie de leurs revenus.

 

Pour en savoir davantage : https://ceet.cnam.fr/publications/connaissance-de-l-emploi/creation-de-startup-et-rapport-au-salariat-qui-sont-les-nouveaux-entrepreneurs–1426276.kjsp?RH=1507126380703

 

SOMMAIRE

16% des 55-69 ans ne sont ni en emploi, ni en retraite.

Les cadres, les professions intermédiaires, les chefs d’entreprise sont nettement plus souvent en emploi entre 55-69 ans que les ouvriers et les employés. 

 

En 2021, en France, les personnes entre 55 et 69 ans sont 43% à la retraite et 41% en emploi, dont 3% en cumul emploi‑retraite, alors que 16% ne sont « ni en emploi ni à la retraite » (20% à 55 ans), dont 3% au chômage. À 55 ans, 79% sont en emploi, 5% au chômage et 15% inactifs. Entre 55 et 69 ans, la situation sur le marché du travail évolue surtout autour de 62 ans (à 61 ans 47% en emploi, 25% en retraite et à 62 ans 50% en retraite).

⇒ Qui sont ces seniors, ni en emploi, ni en retraite (NER) ?

61% sont des femmes. À 55 ans, 22% des femmes et 17% des hommes sont dans cette situation. A 61 ans, 33% des femmes sont NER, contre 22% des hommes.

 

Par ailleurs 17% sont en recherche active d’emploi et sont considérés comme chômeurs au sens du BIT, 39% sont inactifs pour raison de santé ou de handicap et 44% pour une autre raison. 

 

Sont plus souvent en emploi qu’au chômage, les personnes seules, les diplômés du supérieur, les cadres et les chef d’entreprise, alors que les ouvriers, les sans diplôme sont plus souvent au chômage ou en arrêt pour raison de santé ou de handicap.

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7617420

 

SOMMAIRE

Les PGE et la conjoncture au sein des TPE.

Méthodologie : échantillon de 1 016 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone entre le 9 et le 17 mai 2023. 71% des répondants ont moins de 10 salariés (mais pèsent en redressement 95%).

La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

 

21% ont souscrit un PGE, en cours de remboursement pour une grande majorité, avec un très faible risque de faillite.

⇒ Conjoncture :

L’état d’esprit des chefs d’entreprise s’améliore nettement ce mois-ci : l’indicateur de l’optimisme atteint 81 points, le plus haut niveau observé depuis février 2022 et le début de la guerre en Ukraine (92 points). 

Si 40% estiment que la situation était mieux hier, 39% “c’est très bien en ce moment” et 20% “‘ce sera mieux demain”.

 

69% sont confiants dans l’activité de leur entreprise pour les 12 prochains mois (75% la construction, 74% les service mais 57% le commerce).

Et comme toujours les sans salarié sont les moins confiants (67%), vs les 50 salariés et plus (84%), alors que les autres tailles affichent 72-78%.

 

11% comptent embaucher, ce qui ne bouge pas : sans surprise les 50 salariés et plus (39%), les sans salarié (5%) et les autres tailles entre 22 et 28%.

⇒ PGE 

21% ont souscrit un PGE : 17% des sans salariés, 30-35% les 1-49 salariés et  28% celles du commerce, 23% la construction vs 18-19 les autres activités.

 

17% l’ont remboursé dans l’intégralité : 23% la construction vs 9 l’industrie : par contre peu de différence selon la taille de l’entreprise (15-17%).

81% sont ainsi en cours de remboursement, dont 12% étalé sur 10 ans (24% celles de l’industrie et 20% les 10 salariés et plus).

23% estiment que le remboursement du PGE a des conséquences négatives pour leur entreprise, 5% estimant que leur entreprise est menacée de faillite. Par contre 76% ne parlent pas de conséquence négative (84% celles de l’industrie).

⇒ La hausse des taux d’intérêt

29% estiment que cela a des conséquences négatives pour leur entreprise : 41% pour celles de la construction, 40-48% pour les 1 à 49 salariés. Pour 79% aucune conséquence négative déclarée.

 

Les conséquences de cette hausse des taux : 9% ont de ce fait moins investi et 8% ont renoncé ; 7% ont eu davantage de difficultés à financer leur activité sur le court terme : 3% ont renoncé à recruter et 2% ont moins recruté.

 

Pour en savoir davantage : http://grandeconsultation.fr/content-la-grande-consultation-des-entrepreneurs,1.html

 

SOMMAIRE

70% des petites entreprises (10-49 salariés) n’ont pas d’instances représentatives de leurs salariés.

Source : enquête annuelle sur le Dialogue social en entreprise (DSE) réalisée en 2022 sur l’année 2021 portant sur 250 000 entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole en France, qui emploient 15 millions de salariés ; les résultats proviennent de 11 093 entreprises ayant fourni des réponses exploitables.

 

Les entreprises appartenant à des groupes ont plus souvent ces instances consultatives.

 

En 2021, 39% des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole sont dotées de comités sociaux et économiques (CSE) ou, de manière très marginale, de conseils d’entreprise (CE). Ces entreprises emploient 79,5% des salariés du champ.

11,2% des entreprises disposent de délégués syndicaux, couvrant 57,5% des salariés.

 

Depuis 2018, la part des entreprises de 10 salariés ou plus qui déclarent la présence d’au moins une instance représentative du personnel élue perd 5,1 points, dont 2,5 en 2021. En revanche, la présence d’au moins un délégué syndical, en net repli entre 2018 et 2020, progresse de 1,9 point en 2021.

⇒ Selon la taille des établissements

♦ 85% des entreprises de 50 salariés ou plus sont couvertes par des instances représentatives élues en 2021 ; l’implantation de délégués syndicaux s’accroît de 3,1 points entre 2020 et 2021 et touche toutes les tranches de taille d’entreprise, toutefois plus marquée pour les structures comptant plus de 100 salariés.

 

♦ 82% des entreprises de 10 salariés ou plus ont un effectif compris entre 10 et 49 salariés et emploient 27% des salariés ; 70% ne disposent d’aucune instance représentative des salariés ; 29% disposent d’un CSE et 4% à la fois d’instances élues et de délégués syndicaux.

Les 20% faisant partie d’un groupe sont toutefois 46% à disposer d’un CSE ou d’un CE et 8,6% à la fois d’instances représentatives des salariés élues et de délégués syndicaux.

 

Les entreprises de 50 à 299 salariés (15% du champ employant 26% des salariés) sont 86% à être couvertes par un CSE ou un CE et 35% à être dotées à la fois d’élus et de délégués syndicaux. Lorsqu’elles font partie de groupes (43%), 89% sont dotées d’au moins un CSE ou un CE, et 43,5 % sont aussi accompagnées de délégués syndicaux.

 

♦ Enfin, la quasi-totalité des entreprises de 300 salariés ou plus (2,5% de l’ensemble des entreprises et 47% des salariés) est dotée de CSE ou CE (98,5%) ; 88,5% de ces structures disposent à la fois d’élus et de délégués syndicaux. 61% de ces entreprises appartiennent à des groupes où la présence syndicale déjà très fréquente augmente de 3 points.

⇒ Selon le secteur d’activité

Les entreprises des HCR, de la construction et du commerce sont moins souvent dotées (respectivement 18,5%, 26%, 35%), alors qu’elles le sont davantage dans l’enseignement, la santé et l’action sociale, l’industrie, ainsi que dans les activités financières et d’assurance (entre 49 et 53%). 

 

Entre 2020 et 2021, le taux de couverture par un CSE (ou un CE) baisse fortement dans le transport (-7,4 points), traditionnellement bien dotés d’instances élues.

 

Dans les autres secteurs, la part d’entreprises de 10 salariés ou plus qui dispose d’instances représentatives du personnel diminue de près de 3 points, à l’exception du commerce où elle reste stable.

⇒ Les CSSCT

En 2021, 52% des salariés sont couverts par une commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT). 85% des entreprises de 300 salariés ou plus, dotées d’un CSE ou d’un conseil d’entreprise, en disposent (+5,6 points par rapport à 2020) ; leur part en salariés couverts est proche de la couverture par les CHSCT en 2017 (92,5% contre 93,6%).

 

Au-dessous de 300 salariés, les CSE prennent en charge les questions de santé sécurité et conditions de travail. 27% des entreprises de 50 à 299 salariés disposant d’instance de représentation du personnel élues ont aussi mis en place une CSSCT (+5,9 points par rapport à 2020). Cette couverture demeure bien inférieure à celle assurée par les CHSCT en 2017. 
Lorsque les entreprises de 50 à 299 salariés sont pourvues d’au moins un délégué syndical, la présence d’une CSSCT est plus fréquente (46%, contre 13% dans le cas contraire).

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/979efdfe3bc44478d81599947548e1ca/DR_IRP_2021.pdf

 

 

SOMMAIRE

Les restaurants et les cafés permettent une progression du commerce de proximité en nombre d’établissements.

Méthodologie : le champ n’est pas celui usuellement retenu par l’Insee, la présente étude s’attachant à ne prendre en compte que les commerces de détail, au sens commerce de proximité, mais incluant les réseaux d’enseigne, et donc des entreprises de toutes tailles. Les données utilisées sont notamment les comptes bancaires d’un large échantillon anonymisé de très petites entreprises (TPE) et d’entreprises individuelles (EI) mis à la disposition par le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, les données issues du BODACC et celles de l’Urssaf pour les entreprises avec salariés au niveau communal.

 

Les aides financières mises en place dès le mois de mars 2020 semblent avoir permis de maintenir, voire d’améliorer, la situation financière des petits commerces. D’ailleurs, la première moitié de l’année 2023 semble marquer un retour à des niveaux de santé financière proches de ceux de 2019.

⇒ Quelques données chiffrées sur le commerce de détail, au sens commerce de proximité

En 2019, le commerce (dans cette étude) représente 12% de l’emploi total (1 824 000 salariés et 710 000 non-salariés), et 6% du PIB. Il compte 435 000 établissements ; 94% sont des TPE (moins de 10 salariés), qui ne représentent que 20% des effectifs salariés, 5% des PME avec 31% des effectifs salariés ; les ETI, peu nombreuses regroupent 22% des effectifs salariés, et les grandes entreprises environ 25%.

 

Au sein du commerce de détail, le commerce alimentaire représente environ la moitié du chiffre d’affaires et des emplois, et plus du 1/3 de la surface et des points de vente. On y trouve de grandes surfaces et des petits commerces, souvent indépendants (à l’exception des supérettes et magasins de petite taille opérés par les grands groupes). Les 3/4 des ventes de produits alimentaires se font en grandes surfaces.

 

Dans le commerce de détail, les réseaux d’enseignes regroupent un peu plus d’1/4 des points de vente mais représentent les 2/3 de la surface de vente et du chiffre d’affaires total ; le chiffre d’affaires moyen par établissement est 6 fois plus élevé en réseau que hors réseau (2,8M€ contre 500 000€) ; les commerces appartenant à un réseau d’enseigne sont davantage pérennes (74% exercent toujours leur activité 5 ans après la création en réseau, contre seulement 58% ceux hors réseau). Ils bénéficient de moyens financiers plus importants lors de leur création, et emploient plus vite des salariés que les commerces hors réseau.

⇒ L’évolution du commerce de proximité entre 2008 et 2019

♦ En termes de localisation

À la croissance soutenue mesurée entre 2008 et 2013 (+ 4,5%) a succédé une période de 6 ans (2013-2019) de très faible croissance (+ 0,7%) ; leur nombre ne diminue pas, mais il régresse sur certains territoires ruraux, et progresse souvent dans les banlieues. avec une augmentation des bars et des restaurants dans quasiment tous les type de localisation. Par contre, on observe une forte baisse des commerces d’équipement à la personne (notamment habillement et chaussures) et la stagnation dans les autres commerces de biens et de services aux ménages. 

 

Les évolutions les plus favorables se sont faites dans les banlieues, suivies par les localisations dans les villes centres (en situation plutôt stables), alors que les commerces en milieu rural ont connu des évolutions négatives, à peine entre 2008-2013 nettement plus entre 2013 et 2019.

Dans le secteur du commerce de détail alimentaire, le nombre de salariés des commerces des villes-centres a augmenté de près de 20% entre 2006 et 2021, la baisse de l’emploi dans les petits commerces traditionnels (boucherie-charcuterie, boulangerie, primeur, poissonnerie) étant plus que compensée par la croissance des commerces de boissons, de confiserie et le
développement des petites surfaces généralistes, notamment les supérettes bio.

 

♦ Densité et vacance commerciale

 

L’évolution de la densité commerciale (nombre de commerces par habitant) diminue dans tous les types de zone, y compris les banlieues (hors les restaurants et cafés. Dans les villes-centres, la densité commerciale augmente de près de 7% entre 2013 et 2019 après avoir crû de 10% sur la période 2008-2013.

Depuis 2013, la vacance commerciale est en hausse pour tous les types d’emplacement. La pandémie ne paraît pas l’avoir accrue. Certaines situations locales sont préoccupantes et l’étaient déjà avant la pandémie ; c’est notamment le cas dans les villes de moins de 40 000 habitants et les petits centres commerciaux (ceux avec moins de 30 emplacements).

⇒ Leur situation financière

♦ La situation financière nette des petits commerces s’est sensiblement améliorée, notamment celle des bars et des restaurants en s’appuyant sur l’exploitation de comptes bancaires anonymisés de 90 000 entrepreneurs individuels (EI) et de TPE entre novembre 2019 et fin 2021. La première moitié de l’année 2023 semble marquer un retour à des niveaux de santé financière proches de ceux de 2019. Par rapport à la situation d’avant la pandémie, le pourcentage de petits commerces en situation financière faible ou très faible en avril 2023 a diminué, alors que le pourcentage de ceux en bonne ou très bonne situation augmente. 

 

♦ 51,6% des bars et restaurants et 36,5% des autres petits commerces ont souscrits des PGE contre 32,9% des TPE et des entreprises individuelles des autres secteurs) ; en avril 2023, la part des petits commerces ayant remboursé totalement ou partiellement ces prêts était plus élevée. De plus, ils ont été moins nombreux à souscrire de nouveaux prêts garantis par l’État entre janvier 2021 et avril 2023.

♦ Sur l’ensemble de l’année 2022, les défaillances des entreprises du commerce sont largement inférieures à leur niveau de 2019 et des années précédant la pandémie. Elles avaient beaucoup diminué au cours de l’année 2020, plus que dans l’ensemble des activités y compris dans les activités ayant subi des pertes de chiffre d’affaires, signe des effets d’amortisseurs des aides gouvernementales.

 

Pour en savoir davantage : https://www.cae-eco.fr/staticfiles/pdf/focus94-petits-commerces-web3.pdf

SOMMAIRE

Le nombre total de créations sur 12 mois ne bouge pas sur les 3 dernières années.

Note de l’Insee : “Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence.”

En conséquence, les données depuis janvier 2023, communiquées antérieurement, sont révisées et susceptibles de l’être à nouveau dans les publications à venir.

 

Je propose un calcul de leur évolution en comparant juin 2022-mai 2023 à juin 2018-mai 2019, ce qui permet de prendre recul avec la période de crise sanitaire.

 

Les créations sous forme de microentreprises ont habituellement connu un essor plus favorable que les créations classiques, mais cela n’est pas vrai pour toutes les activités.

⇒ Une observation sur 5 années

Le flux des créations d’entreprise a nettement évolué entre 2018-2019 et 2020-2021, pour ne plus bouger ensuite au cours des 3 années suivantes. Il en a été de même pour les microentrepreneurs, dont la progression a été plus importante que pour les créations classiques ou pour les sociétés (la stabilité ne concernant que les 2 dernières années pour les sociétés). Je rappelle toutefois qu’environ 40% des microentreprises ne produiront aucune recette.

⇒ L’évolution des créations en microentreprise

Entre 2018-2019 et 2022-2023, les activités de services connaissent les plus fortes évolutions (entre +30 et 123%), loin devant le commerce et les HCR, voire la santé/éducation. 2 exceptions notables, l’industrie avec une très forte évolution (difficile à commenter du fait de la diversité des activités composant ce secteur à la fois tourné vers des activités artisanales en direction des particuliers et à la fois vers une activité de nature industrielle) et à la fois les activités financières et assurance, peu tournées vers les microentreprises de par leur nature.

Ceci étant toute les activités ont connu une évolution favorable, ce qui ne sera pas la cas pour les activités sous forme classique.

⇒ L’évolution des créations dites classiques

Les évolutions 2018-2019/2022-2023 sont plus modestes que pour les microentreprises (entre +5 et +57%) avec 2 exceptions, l’industrie encore (voire mes remarques ci-dessus) et le commerce en chute de 27%. Les évolutions les plus conséquentes sont le fait d’activités de service plutôt récentes (activités financières, immobilières, services aux entreprises), devançant les activités de santé et de transport (+30 à +57% vs +15%) et plus encore des activités plus traditionnelles comme les services aux particuliers, les HCR, la construction (entre +5 et +8%).

⇒ Une mise en perspective des évolutions comparées entre microentreprises et entreprises classiques. 

Remarquons que certaines activités ont connu des évolutions plus favorables au sein des entreprises classiques (l’industrie et les activités financières et assurance) ou proche (activités immobilières), contrairement à la tendance générale.

SOMMAIRE

101 922 affaires devant les Prud’hommes en 2021.

Si le nombre d’affaires a beaucoup diminué, leur temps de traitement a augmenté, du fait d’un taux d’appel très élevé. 

 

♦ 211 conseils de prud’hommes (CPH) constituent, comme les tribunaux de commerce, des juridictions civiles de première instance particulières dans la mesure où les jugements sont rendus par des magistrats non professionnels, exerçant leur activité à temps partiel.

Le nombre de CPH (211) est beaucoup plus élevé que celui des tribunaux de commerce 134), comme celui des conseillers prud’hommes (14 512 vs 3 491 pour les juges consulaires). Ils sont de tailles très diverses les plus petits conseils comptant en 2021, 32 conseillers et le plus important, Paris, 832.

Le principe de parité est la règle, puisque toute décision est prise par des juges, appartenant pour moitié au collège salarié et pour l’autre au collège employeur. 

 

♦ Les affaires portées devant les CPH bien qu’en forte diminution ces dernières années, restent nombreuses, environ 100 000 par an (101 922 en 2021 dont 34% pour la section commerce, 24% la section encadrement, 19% la section industrie et 24% la section autres activités dont agriculture). La baisse du nombre d’affaires tient à l’instauration, en 2008, de la possibilité de rupture conventionnelle à l’amiable au contrat de travail expliquant la baisse de plus de 30% des saisines.

 

♦ Les affaires traitées

♦ La durée de traitement des affaires est, en 2021 en moyenne de 16,3 mois (vs 9,9 mois en 2009), alors que leur nombre a été divisé par plus de deux durant la même période. Le taux d’appel y est particulièrement élevé, de l’ordre de 60% sur les jugements au fond, bien plus que pour les autres contentieux civils  (14% pour les tribunaux d’instance, 15% pour les tribunaux de commerce) ; l’importance de ce taux contribue à augmenter leur durée totale. En 2021, la durée des affaires, avec un jugement au fond, en départage était de 35 mois, soit 18,9 mois de plus qu’un jugement sans départage.

 

♦ Pour les affaires ayant donné lieu à une décision en 2020 (85 422 au total) : 9,3% ont constaté un accord des parties, 39,5% une acceptation totale ou partielle de la requête à l’origine de l’affaire et 20,6% un rejet.

En 2019, la durée d’une affaire est de 16,5 mois pour une affaire au fond (33,6 mois en cas de départage) et 2,3 mois pour un référé (5,9 mois en cas de départage).

Bien qu’aucune statistique n’existe, les indemnités octroyées selon un calcul approximatif se situeraient entre 400 et 800M€ pour l’année 2019.

 

L’évolution de cette institution : le statut des conseillers prud’hommes ne sont pas, pour la majorité d’entre eux des professionnels du droit, et exercent leur activité à temps partiel et sont renouvelés. Cela conduit à un positionnement central pour le greffe, assurant la continuité tant au niveau du personnel que des méthodes ; leur effectif total était au 31 décembre 2019 de 984, diminuant de 25% entre 2008 et 2019, le nombre d’affaires passant de 197 000 à 117 000. 

Environ 8% des sièges sont vacants de façon récurrente. Les organisations professionnelles pour lesquels les postes vacants sont les plus nombreux sont celles qui représentent des entreprises avec des effectifs faibles de salariés (CPME, U2P, FEPEM, UDES). 

 

“Le contrôle de la Cour des comptes a révélé qu’au-delà des difficultés qui perdurent, les insuffisantes qualité et performance de la justice prud’homale tiennent à un défaut d’articulation entre l’activité des CPH et celles des tribunaux judiciaires et cours d’appel qui y
contribuent. La situation actuelle se caractérise par défaut d’encadrement, de soutien et de contrôle par les services du ministère de la justice, d’autant plus préjudiciable à l’efficacité de cette justice qu’elle est rendue par des juges non professionnels. La formation des conseillers, avec l’instauration d’une formation initiale obligatoire, a certes été renforcée et elle constitue l’un des rares efforts déployés en vue de la professionnalisation des juges prud’homaux mais, ses deux composantes (initiale et continue) sont mal articulées.”

 

Pour en savoir davantage : https://www.ccomptes.fr/fr/documents/65010

SOMMAIRE

Le point sur la digitalisation des TPE.

Méthodologie : échantillon de 601 dirigeants de TPE employant entre 1 et 9 salariés interrogé par téléphone entre le 8 et le 24 mars. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, raisonnés puis redressés sur les critères de taille d’entreprise, de secteur d’activité et de région d’implantation de l’entreprise.

On ne connait pas la façon dont ces entreprises ont été choisies.

 

Les dirigeants de TPE sont majoritairement convaincu de l’importance de la sécurité des données ; toutefois une minorité estime que ce n’est pas nécessaire de se protéger.

 

En avant-propos, ce qui importe aux dirigeants de TPE (du moins en ce qui concerne les questions posées dans le sondage)  :

-La santé mentale des dirigeants et des collaborateurs (64%), le recrutement et la fidélisation des collaborateurs (55%),
-La sécurité des données (56%), la digitalisation des différentes activités de l’entreprise (30%), 
-La surface des bureaux et leur aménagement (24%).

⇒ La digitalisation des TPE

♦ L’équipement digital des TPE :

– 68% (61en décembre 2020) sont équipées d’un site internet vitrine , 61% une page professionnelle sur des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, 57% (vs 47), 25% un site Internet de e-commerce qui permet de vendre en ligne  (mais 39% pour le commerce et 35 pour les HCR), 10% une solution de click & collect,

– 62% disposant d’un logiciel de gestion, comptabilité ou RH (+6 pts) et 53% un logiciel de gestion commerciale (+6 pts),

-Un outil de communication collaboratif ou de visioconférence comme Skype, Zoom, ou MS Teams (38% vs 42)

 

15% ont un projet de digitalisation ; si 58% d’entre elles envisagent d’investir moins de 1000€, elles sont 20% à estimer qu’il leur faille au moins 2 500€.

 

♦ 59% (66% les services, 65% les 6-9 salariés) sont convaincus que la digitalisation représente une opportunité pour leurs collaborateurs dans le travail au quotidien contre 41% pour qui elle représente plutôt une complication.

⇒ La sécurité des données

♦ Très sensibilisés à l’enjeu de sécurité des données, 56% le considèrent très important, même s’ils ne sont que 11% à avoir été victimes de cyberattaque ; 11% l’envisagent comme probable. 

 

♦ Le type de cyberattaque le plus susceptible d’arriver : 

-Un email malveillant ouvert par un employé (41%), un employé piégé par téléphone et qui dévoile des données (6%), un hacker qui se fait passer pour un employé afin de récupérer des accès au service Informatique ou au réseau interne (5%), 
-Une cyberattaque sur le système informatique (23%), une cyberattaque due à la vulnérabilité d’un fournisseur ou d’un client (16%).

 

♦ 58% ont mis en place une ou plusieurs mesures de prévention pour se prémunir contre des cyberattaques et 5% l’envisagent (+9 points).

Pour ceux-là, sont mis en place l’utilisation d’antivirus (98%), des sauvegardes régulières de vos données (96%), des mises à jour régulières recommandées par les logiciels et applications (95%), l’utilisation de pare-feu, qui permet de protéger des tentatives d’intrusion sur Internet (92%), des changements réguliers de mots de passe ou l’utilisation d’un système renforcé de mot de passe (87%), l’exigence de mesures spécifiques de la part des fournisseurs en termes de sécurité informatique (47%), une ou plusieurs formations des collaborateurs aux bonnes pratiques et aux mesures de prévention face aux cyberattaques (44%), un processus d’évaluation des risques de cyberattaques de vos fournisseurs et partenaires (32%).

 

♦ 42% n’ont pas mis en place des mesures de prévention contre des cyberattaques et ne pas en avoir l’intention, pourquoi ? 83% pensent que ce n’est pas nécessaire.

Les autres raisons sont plus modestes : un investissement financier trop important (29%), un investissement en temps trop important (21%), le fait de ne pas se sentir capable faute de connaissances (9%), ne pas savoir comment faire ni à qui s’adresser (9%), cela représente une source de stress (5%).

 

Pour en savoir davantage : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2023/04/Communique-de-presse.pdf

SOMMAIRE

Les motivations principales des microentrepreneurs sont : compléter ses revenus et trouver un emploi.

Méthodologie en plusieurs étapes :

*Une cinquantaine d’études, d’articles journalistiques et d’articles de recherche parus ces dernières années sur le micro-entrepreneuriat,

*Une centaine d’acteurs qui accompagnent les micro-entrepreneurs recensés,

*15 micro-entrepreneurs aux profils et situations de vie variés interrogés : entretiens individuels de 45 minutes à 1h30 en échange d’un chèque cadeau de 20€. Ils ont été recrutés à l’aide d’un questionnaire en ligne, relayés sur les réseaux sociaux et par l’intermédiaire d’acteurs de l’accompagnement de l’entrepreneuriat ; 37 personnes ont répondu positivement à la proposition. 15 ont été sélectionnées, en veillant au maximum à la diversité de situations en termes de genre, d’âge, de situation de vie personnelle et professionnelle, de secteur d’activité et d’ancienneté de la micro-entreprise, de l’exercice de la micro-entreprise en tant qu’activité prioritaire ou secondaire ou encore de l’accompagnement reçu,

*Un atelier de co-analyse et des entretiens complémentaires avec 8 acteurs de l’accompagnement, 

Etude réalisée par le cabinet Change it Use it (raison sociale Julie Rieg).

 

Une étude qui ne nous apprend pas grand chose mais récapitule un certain nombre de données.

⇒ Les microentrepreneurs comparés aux autres entrepreneurs individuels en termes de profil : 

-41% ont moins de 30 ans vs 35 chez les entrepreneurs individuels classiques et 40 ans pour les créateurs de société ; le secteur transport regroupe 62% de moins 30 ans.
-Les femmes sont 40% des microentrepreneurs et 41% des créations d’entreprises individuelles.

29% ont un diplôme équivalent à un BAC+3, contre 56% dans la population totale des entrepreneurs ; ils sont plus nombreux dans les activités de services aux ménages et de transport, notamment quand ils travaillent par le biais d’une plateforme digitale. 

-37% sont d’anciens salariés comme l’ensemble des créateurs, un peu plus anciens chômeurs (28% contre 20) et surtout davantage sans activité professionnelle (12% contre 5). Ils sont aussi moins nombreux à être déjà indépendants ou chefs d’entreprise avant cette nouvelle création (7% contre 30%). Enfin, 11% sont étudiants avant la création vs 4 pour les entrepreneurs classiques.

⇒ Leurs motivations différent :

Compléter ses revenus en tant qu’étudiant, salarié ou retraité (46%, mais 30% en Ile-de-France), assurer son propre emploi en raison de difficultés à trouver un emploi salarié (40%, 30% en Ile-de-France) et tester une activité entrepreneuriale (14% et 30% en Ile-de-France).

 

Les difficultés liées à l’emploi sont principalement vécues par les femmes, les seniors, les immigrants, les ruraux, les chômeurs, les individus peu diplômés et les jeunes qui ont un capital économique, social et humain plus faible.

⇒ Leurs difficultés

Les acteurs de l’accompagnement qui travaillent avec les microentrepreneurs font part d’une solitude encore plus exacerbée, ces derniers n’étant souvent confrontés qu’à leurs clients ; 96% exercent à domicile.

 

Ceux qui exercent en tant qu’activité principale ont gagné en moyenne 680€ par mois en 2019 (INSEE) et 2 280€ ceux en activité secondaire (conjuguée avec une activité salariée). Ils ont rencontré des difficultés de trésorerie plus que les autres (une baisse de CA de 20% en 2019 pendant la crise sanitaire, contre 15% pour les autres, selon l’INSEE). Une grande difficulté, la variation des revenus au fil des mois.

 

Si les microentrepreneurs disposent aujourd’hui d’une protection sociale proche de celle des autres indépendants (72% ont une mutuelle maladie vs 77 les autres entrepreneurs), celle-ci pour partie est conditionnée par des seuils minimums de chiffres d’affaires à atteindre.

 

Ils ont une relative méconnaissance des outils de gestion et de comptabilité à mettre en place de manière obligatoire et ils ne connaissent pas les outils dont ils pourraient disposer pour une meilleure gestion de l’entreprise.

⇒ Leur accompagnement

Le faible taux de pérennité des micro-entreprises pose question (33% actives à 5 ans, vs 62% pour les autres créations). Il semble corrélé à un accompagnement moins fréquent (24% sont accompagnés, contre 40% pour les entrepreneurs en général), le plus souvent pour les tâches administratives au moment de la création.  

 

Ils connaissent mal les acteurs de l’accompagnement ; le plus souvent, ils citent Pôle Emploi, l’organisme vers lequel ils se tournent lorsqu’ils ont besoin d’information. Les microentrepreneurs et les acteurs de l’accompagnement rencontrés ont tous souligné l’absence de liens entre Pôle Emploi, qui accompagne des personnes au RSA ou au chômage, et les acteurs de l’accompagnement.

 

Ils font aussi part d’un sentiment de dévalorisation et de manque de reconnaissance de la part des acteurs de l’accompagnement de l’entrepreneuriat et des pouvoirs publics. Pour certains acteurs, les microentrepreneurs ne sont pas des entrepreneurs, y voyant des pratiques de salariat déguisé.

 

Emergent des acteurs dédiés aux microentrepreneurs, avec notamment :
● Des services digitalisés qui proposent une aide à la création ou à la gestion du statut, des formations ou une aide pour trouver des clients (plateformes de jobbing notamment comme comme AlloVoisins, Seniors à votre service, TaskRabbit ou Teepy Job),
● Des organismes de défense et de protection (fédération nationale, unions professionnelles…) qui, en plus de faire des actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics, développent des formations,
● Des acteurs du conseil, assureurs, banques ou cabinets comptables, qui développent des offres spécifiques reposant le plus souvent sur le CPF (Crédit Formation) et des abonnements mensuels.

 

6 recommandations suivent.

 

Pour en savoir davantage : https://www.fondation-entreprendre.org/actualite/etude-sur-le-micro-entrepreneuriat-en-france/

 

SOMMAIRE

Le taux d’absentéisme progresse chez les jeunes de moins de 35 ans.

Méthodologie : échantillon représentatif de 3005 salariés (public et privé) dont 1303 salariés ayant été arrêtés au moins 1 jour au cours de l’année 2022. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 09 au 20 mars 2023.

La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, secteur d’activité) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

3 causes principales expliquent cette situation : le stress, une charge de travail trop importante et le manque de reconnaissance. 

⇒ Le taux d’absentéisme est en hausse en 2022 avec 5,64%,

Un niveau similaire au taux observé en 2020 (5,62%). La hausse du taux d’absentéisme est liée à l’augmentation du nombre de salariés absents au moins une fois au cours de l’année, laquelle atteint un niveau historique en 2022 avec 45% des salariés en CDI et CDD (contre seulement 35% en 2021).

 

Toutes les catégories d’âge voient leur absentéisme augmenter entre 2021 et 2022, mais les salariés ayant moins de 25 ans et les 25-34 ans connaissent des niveaux d’absence plus élevés qu’en 2020 ou en 2019.

 

L’absentéisme pour des raisons autres que la santé est en recul, avec 16% des salariés arrêtés en 2022, soit 7 points de moins qu’en 2021.

Concernant l’absentéisme dit « de complaisance », 2% des salariés déclarent avoir été arrêtés en 2022 pour convenance personnelle ou suite à des congés refusés.

 

Noter qu’Il existe un « absentéisme caché » : parmi les salariés n’ayant pas été arrêtés en 2022, une majorité déclare avoir malgré tout été malade mais ont choisi de continuer à travailler.

⇒ Les causes

La majorité des salariés français continuent d’estimer exercer un métier susceptible d’avoir un impact négatif sur leur santé mentale (62% dont tout à fait 21%,) ou leur santé physique (52%, dont tout à fait 22%) ; ces deux caractéristiques sont cumulatives et interdépendantes. En effet, 72% de ceux exerçant un métier pénible physiquement estiment que celui-ci peut aussi affecter leur santé psychologique (+10 pts), et 62% de ceux dont le métier a des conséquences néfastes pour leur santé mentale le trouvent également pénible physiquement (+10pts).

 

Parmi les motifs impactant le plus leur santé mentale aux yeux des salariés concernés figurent avant tout les situations de stress (pour 67%), une charge de travail trop importante (51%), un manque de reconnaissance (46%), un ou plusieurs gestes répétés régulièrement (44%). 

Si ces facteurs sont surtout liés à l’organisation du travail, l’ambiance de travail est aussi citée par 1/3 mentionnant une pression psychologique de la part de leur(s) manager(s) ou bien une mauvaise ambiance de travail entre collègues.

32% des salariés arrêtés évoquent une « grande fatigue » comme motif d’arrêt de travail.

En 2022, le COVID préempte encore une grande partie des absences : 43% d’entre elles sont liées à une contamination personnelle et 21% à celle d’un enfant.

⇒ Quels soutiens ?

♦ Face aux problématiques de santé au travail, des actions largement attendues par les salariés au niveau de l’entreprise au global, mais aussi au niveau plus proche de leur manager : 32% estiment que les managers de leur entreprise sont suffisamment sensibilisés aux Risques Psychosociaux, alors même que ceux-ci sont des acteurs de plus en plus centraux dans les grandes transformations en entreprise.

De fait, une minorité d’interviewés soulignent l’accompagnement de leur manager (43%, -8 pts vs 2021), de la médecine du travail (40%, -1 pt), ou encore de la direction de leur service ou département (29%, -6 pts) et de celle des ressources humaines (25%, -9 pts).

 

♦ Les collègues restent le plus grand soutien des salariés arrêtés plus d’une semaine en 2022 et pour des raisons autres qu’une maladie ordinaire ou saisonnière, mais ce sentiment s’effrite légèrement : 62% indiquent ainsi avoir été soutenus par leurs collègues, soit 7 points de moins qu’en 2021. 

72% ont déjà été en contact dans leur carrière avec des collègues en situation de souffrance au travail (dont 19% souvent).

 

Le sentiment d’avoir été accompagné par les autres acteurs (Médecine du travail, managers, DRH…) après une longue absence est minoritaire.

 

♦ Pour respectivement 73% et 70% des salariés absents, le dernier arrêt aurait pu être évité avec davantage d’actions de prévention santé et avec une plus grande facilité à évoquer les sujets de santé sur le lieu de travail.

⇒ Quelles attentes ?

L’intérêt pour différentes formations ou mesures pouvant être mises en place par l’entreprise en matière de santé au travail progresse, que ce soit sur les sujets de prévention (71% des salariés intéressés,+6pts vs 2021), de gestion du stress et de prévention (67%,+8pts), mais aussi sur des sujets plus personnels et intimes comme des conseils sur le sommeil (56%,+5pts), des dispositifs d’aide pour l’accompagnement d’un projet malade (50%, +8pts), ou encore une ligne d’écoute psychologique (50%, +9pts). Ces résultats confirment les attentes des salariés pour un rôle élargi de l’entreprise.

⇒ Les salariés culpabilisent

Les salariés arrêtés culpabilisent et ont souvent des pensées anxiogènes liées au travail durant leur arrêt : 69% s’inquiètent notamment que celui-ci complique l’organisation du travail de leurs collègues, et 61% qu’il les pénalise en matière de rémunération. Les salariés arrêtés pensent donc d’abord à leur équipe plutôt qu’à leurs intérêts personnels et à leur situation financière, preuve de leur investissement dans leur travail et de leur réticence à le délaisser, même lorsqu’ils n’ont pas le choix et ne sont plus en mesure d’assurer leurs missions.

 

53% appréhendent le fait que leur absence impacte leur image professionnelle en laissant penser qu’ils sont moins impliqués dans leur travail, ou qu’elle suscite des critiques de la part de certains managers.  

 

Pour en savoir davantage : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2023/04/CP_Absente%CC%81isme-2023-VF.pdf

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

Qu’en est-il des négociations collectives ?

Source : enquête annuelle sur le Dialogue social en entreprise (DSE) auprès de 250 000 entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole, employant 15millions de salariés ; les résultats proviennent des 11 093 entreprises ayant fourni des réponses exploitables.

 

83% des négociations collectives ont abouti sur un accord.

⇒ Quelles entreprises ont entamé des négociations collectives ?

En 2021, 17,8% des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole, employant 63% des salariés de ce champ ont engagé une négociation collective (1,2 point de plus qu’en 2020).

 

83% des négociations ont abouti à un accord ou un avenant (en hausse de 1,4 point sur un an). Ce taux d’aboutissement croît avec la taille de l’entreprise : de 78% pour celles employant entre 10 et 49 salariés à 93% pour celles de 500 salariés ou plus.

♦ Industrie, transport et services sont les activités qui ont connu les taux de négociation les plus importants (entre 21 et 27% des entreprises de ces secteurs), à la différence du commerce (13%), de la construction (10%) et des HCR (6%).

♦ Les entreprises pourvues de délégués syndicaux (11,2% des entreprises) ont davantage abouti dans leur négociation (88%). Par contre, le taux d’aboutissement est de 67% pour les entreprises dépourvues d’instances représentatives du personnel. 

6,5% des entreprises ayant conclu un ou plusieurs accords collectifs ont eu recours à la validation par référendum.

 

♦ 1/4 des entreprises appartiennent à un groupe ; parmi celles-ci, 13,7% sont concernées en 2021 par des négociations tenues au niveau du groupe ; les négociations ont abouti dans 10,4% des cas. 

 

♦ En 2021, 4,6% des entreprises auraient connu un conflit. 75% d’entre elles ont engagé des négociations, et ont abouti à un accord (entre 61 et 70%). Les  entreprises n’ayant connu ni conflit ni grève sont 83% à n’avoir connu aucune négociation ; 13,7% ont connu des accords.

⇒ Les thèmes de négociation

♦ Les salaires et primes restent le thème le plus fréquemment abordé (11% des entreprises), puis celui des conditions de travail (6,5%) devant le temps de travail (6%), porté par l’encadrement du télétravail, puis l’épargne salariale (5,8%). Le thème formation professionnelle, abordé par seulement 2,2% des entreprises, est celui qui a le moins abouti (40,7% vs 61 à 86%).

⇒ Absence de négociation, conflits

La première raison avancée pour expliquer l’absence de négociation reste l’application directe d’une convention collective de branche (47,7% des entreprises n’ayant pas négocié), puis l’absence de représentant du personnel (40,8%).

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/la-negociation-collective-dentreprise-en-2021

SOMMAIRE

L’argent pour les Français et les chefs d’entreprise.

Méthodologie : échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 6 au 7 décembre 2022.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

Plus que les Français, les chefs d’entreprise parlent de réussite, d’épanouissement, de prestige, de pouvoir.

⇒ Ce qui importe aux Français pour leur bien-être

Il leur était demandé ce qui participe  beaucoup, assez, peu ou pas du tout à leur sentiment de bien-être. Je ne retiendrais dans un 1er temps que ce qui participe beaucoup, cité par ordre d’importance : la famille (65%), le logement et le lieu d’habitat (56), un travail qui plait (47%), les amis (42%), le fait d’avoir assez d’argent (38%).

 

Il est intéressant de noter que la catégorie des plus pauvres (-de 900€ de revenu par mois par personne au foyer) s’attache le plus au fait d’avoir assez d’argent, ce qui n’est pas le cas des plus aisés (plus de 2 500€) avec 41% vs 31. Pour cette même catégorie la plus pauvre, la famille et les amis comptent moins que pour les autres catégories (56% vs 65 et 35% vs 42).

 

Je ne retiens que 2 items pour l’exploitation qui suit, le travail qui plait et le fait d’avoir assez d’argent.

⇒ Les items : un travail qui plait et avoir assez d’argent

♦ Avoir un travail qui plait contribue beaucoup au bien-être de 47% des répondants.

Ce sont sans surprise les cadres et les chefs d’entreprise qui ont les taux les plus élevés (55 et 57%), avec les salariés du public (62%), et les 35-49 ans (54%), alors que les diplômés de CAP/BEP ne sont que 41% ; noter que les ouvriers sont 55% à le déclarer.

 

♦ Avoir assez d’argent contribue au bien-être pour 38%.

Si l’on cumule beaucoup et assez dans la contribution au bien-être, les catégories les plus aisées (au moins 1 900€ par personne chaque mois) sont celles pour qui avoir assez d’argent compte le plus (97 et 93%), alors qu’ils ne sont que 71% pour la catégorie la plus modeste ; il en est de même pour les chômeurs (74%). 

⇒ Les termes proches qui correspondent au terme argent 

7 items proches du terme argent sont “positifs” ou quasi synonymes : plaisir, bien-être, sécurité, épanouissement, pouvoir, prestige  (entre 54 et 83% de citation) ; 4 sont perçus négativement : injustice, corruption, immoralité, nuisance (entre 30 et 48% de citation).

Je ne retiens que les items sécurité, réussite, épanouissement, pourvoir et prestige.

 

L’item sécurité est cité par 78% : notamment les diplômés du supérieur (84-87%), les cadres et chefs d’entreprise (87-83%), les 35-64 ans (80-83%), les salariés du secteur public (85%), alors que les peu diplômés ne sont que 70-75% à citer cet item.

 

♦ L’item réussite est cité par 75% : notamment les chefs d’entreprise (89%), les cadres, les salariés du public, les ouvriers (81% pour ces 3 catégories), les 18-24 ans, les chômeurs (80%), et les hommes (79% vs 72 les femmes) ; noter que les peu diplômés ne sont que 72-73% à citer cet item tout comme les employés (75%).

 

♦ L’item épanouissement est cité par 68% : notamment les cadres (78%), les chefs d’entreprise, les salariés du public et les chômeurs (77%), les moins de 35 ans (72-75%), alors que les très peu diplômés et la catégorie la plus pauvre ne sont que 62 et 64% à le citer.

 

♦ L’item pouvoir est cité par 63% : notamment les catégories les plus aisées (71-72%), chefs d’entreprise (69%), les hommes (68 vs les femmes 58%) ; les cadres ne sont que 58% à citer cet item.

 

L’item prestige est cité par 54% : notamment les chefs d’entreprise (66%), les ouvriers (62%), les hommes (60% vs 49 les femmes), vs 48% dans la catégorie la plus aisée (les autres catégories citent entre 55 et 58%).

⇒ Une comparaison entre les opinions des chefs d’entreprise et celles des Français

Il faut être prudent dans l’exploitation des résultats dans la mesure où les chefs d’entreprise, les dirigeants et les cadres sont une minorité dans la population Française ; il ne faut en retenir que des tendances.

 

♦ Les chefs d’entreprise accordent moins d’importance que les Français pour leur bien-être dans leur famille (58% vs 65) ; par contre avoir un travail qui plait compte plus que pour les Français (44% vs 38).

Noter la proximité des réponses des chefs d’entreprise avec celles des dirigeants, alors que les réponses des cadres sont toujours plus favorables que l’ensemble des Français.

♦ Interrogés sur les termes associés à l’item argent, les chefs d’entreprise mettent davantage en avant certains termes tels la réussite (89% vs 75 avec 14 points d’écart), le prestige (66% vs 54, avec 12 points d’écart), l’épanouissement (77% vs 68 et 9 points d’écart), le pouvoir (69% vs 63 avec 6 points d’écart) et la sécurité (83% vs 78 avec 5 points d’écart).

Plus que les Français, ils ont aussi sensibles à des aspects négatifs de l’argent tels que l’injustice ou la corruption.

♦ Ils sont davantage d’accord sur le fait que “l’argent fait le bonheur” (49% vs 38).

Si leur usage de l’argent se fait prioritairement dans l’épargne (58% vs 42, proche des dirigeants et des cadres), ils en font nettement moins l’usage pour vivre le mieux possible (19% vs 31, les cadres et les dirigeants rejoignant les Français) ; noter que 23% disent ne pas avoir les moyens d’épargner.

Pour en savoir davantage : https://www.ifop.com/publication/le-rapport-des-francais-a-largent/

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