Archives mensuelles : mai 2018

En 2017, la DGCCRF a enregistré 71 334 réclamations de consommateurs (+3% par rapport à 2016).

47% ont été faites par internet (en hausse de 20%), 30% par téléphone, 19% sous forme papier (en baisse de 14%).

 

Les réclamations les plus nombreuses concernent les services d’installation, entretien, réparation (9 446 réclamations, 13% des déclarations), la vente de véhicules et leur entretien (6 055), la téléphonie (5 572).

 

Les fortes hausses de réclamations visent les services juridiques et comptables (+107% dont les conseils juridiques +160%), mais ne concerne que 773 réclamations, puis les secteurs de la fourniture d’énergie (+74%, totalisant 2 040 réclamations) dont électricité avec +150% et gaz naturel avec+54%.

 

Les réclamations des consommateurs les plus nombreuses sont le fait de ventes en magasin ou au lieu de l’activité commerciale (23 803) et via internet (17 912), moins par correspondance (7 736).

En nette hausse sont celles de consommateurs s’étant rendus en foire ou en salon (+25%, mais 801 réclamations) et ceux ayant été démarchés (+16%, 8 022 réclamations).

Pour les consommateurs ayant été démarchés, il s’agit également de l’installation et entretien de panneaux solaires (658 réclamations), de la serrurerie (643), de la fourniture d’électricité (491), de la plomberie (469) et des électriciens (installation, réparation etc.) avec 331.

 

Tous secteurs confondus, 23% des plaintes reçues par courrier ou via internet ont déclenché une enquête des agents de la CCRF en 2017.

 

Suivent 12 fiches par secteur d’activité pour faire le point sur le nombre, le type de déclarations et les suites données.

 

 

SOMMAIRE

80% des salariés considèrent qu’il est plus efficace de travailler en équipe que de manière individuelle

Méthodologie : interrogation de salariés travaillant dans cinquante entreprises de toutes tailles. L’étude a été menée entre février et mars 2018 et couvre huit secteurs (transport, luxe, produits de consommation, banque et assurance/conseil, publicité, retail, télécommunications). L’échantillon était constitué à 37 % de grandes entreprises, 32 % de PME, 17 % de start-up et 8 % d’organisations publiques. 

 

Si le travail en équipe est plébiscité, les attentes différent selon que l’on a 35 ans et plus ou moins.

 

80% des personnes interrogées considèrent que la collaboration est une bonne chose pour l’entreprise et 54% des salariés ayant répondu et travaillant dans de grandes entreprises indiquent qu’ils aimeraient collaborer plus souvent.

Les attentes en matière de collaboration sont plus marquées chez les salariés de plus de 35 ans que chez les plus jeunes (98% contre 85%). Les premiers sont aussi plus nombreux à plébisciter le mode projet (96% contre 80%).

 

Les jeunes entreprises (les start-up) offrent un contexte où 95 % des employés jugent qu’il est facile de collaborer, contre seulement 27% de ceux des grandes entreprises.

 

Réussir la collaboration, estiment les auteurs de l’étude, nécessite de maîtriser plusieurs dimensions : taille des équipes, espaces de travail, outils numériques et fidélisation des salariés.

 

-Premier enseignement : la taille des équipes travaillant ensemble varie d’une entreprise à l’autre. Pour la majorité des répondants (54%), la bonne taille est une équipe de 4 à 6 personnes. Or la réalité est bien différente : 30% des personnes sont habituées à travailler dans des équipes comptant plus de 7 personnes et 14% travaillent dans des équipes de plus de 11 personnes.

 

-Bien collaborer n’exige pas de partager le même espace en permanence. Pour 93 % des personnes ayant répondu à l’enquête le travail à distance et la collaboration sont compatibles.

Cela s’explique peut-être par l’usage fort répandu d’outils de collaboration à distance. Ainsi, 88 % des répondants ont indiqué que leur entreprise  leur donnait accès à une messagerie instantanée, des réseaux sociaux… Pourtant, le principal outil pour travailler ensemble dans l’entreprise reste le bon vieux courriel pour 51% des personnes interrogées.

 

-Autre enseignement : plus les salariés ont d’ancienneté, plus ils jugent sévèrement le niveau de collaboration. Ceux qui exercent depuis moins de cinq ans créditent leur entreprise d’un 3,7 sur 4, une note qui diminue progressivement pour tomber à 2,9 chez ceux qui affichent plus de quinze ans d’expérience.

La parade serait, à en croire les auteurs de l’étude, de créer des ruptures au sein de l’espace de travail, en favorisant la mobilité interne, en organisant des learning expeditions ou en apportant de l’air frais via les travailleurs indépendants. Pour un salarié installé, travailler avec un jeune expert du numérique free lance, cela peut être l’occasion de découvrir de nouveaux modes de travail, de nouvelles manières de travailler ensemble.

 

 

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