Archives annuelles : 2017

Les jeunes épargnent, notamment pour prendre des participations dans des entreprises

Chaque année, Actionaria réalise une étude, en amont de la tenue du salon, pour mieux comprendre le comportement des investisseurs individuels.

Méthodologie : l’enquête a été réalisée en ligne du 6 au 18 octobre par l’institut B2B INTELLIGENCE auprès de 3 cibles : 550 individus nés entre 1984 et 1992 (les Millennials : 25-33 ans), 450 individus nés entre 1977 et 1983 (les Xennials : 34-40 ans) et 419 actionnaires, visiteurs du salon Actionaria. 

 

les jeunes Français épargnent : 96% des répondants âgés de 25 à 40 ans épargnent régulièrement une partie de leurs revenus et la majorité d’entre eux tous les mois (69%).

Si les actionnaires aguerris s’informent par eux-mêmes, les 25-40 ans privilégient les professionnels (banquiers, gestionnaires de patrimoine…) pour être conseillés.

 

Les jeunes investissent dans les produits qui leur sont conseillés, en priorité dans des produits « classiques » d’épargne. Les livrets (livret A, livret jeune, LDD, livrets divers) restent les produits d’épargne les plus utilisés (¾ des répondants citent ces produits).

On notera que 41% des Xennials détiennent une assurance vie (contre 31% chez les plus jeunes). De même un Xennial sur cinq a souscrit à un Plan Epargne Retraite contre 13% chez les Millennials.

 

79% des 25-40 ans ont déjà investi en entreprise ou y songent.

Lorsqu’ils investissent en entreprise, les Xennials choisissent avant tout les placements en actions en direct (30%); le financement participatif est une forme d’investissement répandue chez les 25-40 ans et en particulier chez les Millennials (26%), vs 9% des actionnaires.

 

La jeune génération s’avère préoccupée par la préparation de sa retraite et la sécurisation de son avenir alors que les actionnaires ont une vision plus stratégique de l’investissement et souhaitent bénéficier de la croissance d’une entreprise dont le modèle économique est solide (52%); ils sont sensibles au fait d’investir dans une entreprise ayant une bonne réputation (38%). Ils privilégient également le collectif à l’individuel.

 

La principale motivation dans l’investissement en entreprise reste la volonté de trouver un placement plus rapidement rémunérateur qu’un placement traditionnel.

Si les actionnaires privilégient l’investissement dans les sociétés du CAC 40 (34%) et les sociétés françaises de taille moyenne (26%), les Xennials et Millennials, bien qu’également attirés par ces sociétés (16% pour le CAC 40 et 10% pour les midcaps) pour la sécurité qu’elles apportent, sont aussi en recherche de placements leur permettant de prendre part à une aventure humaine et technologique ce que corrobore leur appétence pour l’investissement participatif. Ils témoignent également un intérêt pour les entreprises à vocation solidaire.

 

Pour les 25- 40 ans, les principaux freins à l’investissement en entreprise, outre le risque, sont essentiellement liés à une méconnaissance des sociétés, du fonctionnement de la bourse et des démarches à suivre pour investir. En effet, 39% des Millennials disent méconnaître les démarches pour investir en entreprise et 34% des Xennials avouent ne pas connaître le fonctionnement de la bourse.

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Entreprendre, cela s’apprend

Les Chambres de commerce et d’industries dispense une formation de 55 jours. Appelée Ecole des Managers, elle sert à acquérir les bases nécessaires à la création ou reprise d’entreprise.

Les promotions, au nombre de deux ou trois par an, comptent chacune une douzaine de participants. L’Ecole des Managers créé pour la première fois à Laval en 1987, est aujourd’hui dispensée dans 21 villes; elles forment environ 500 personnes par an dont une centaine en Ile-de-France.

 

“La spécificité de la formation réside dans son imbrication étroite avec le parcours professionnel du participant, tant par son rythme que par son contenu. Répartie sur 55 jours à raison d’une ou deux sessions par semaine, elle laisse la possibilité aux chefs ou futurs chefs d’entreprise de s’organiser sans avoir à s’absenter durablement de leur société. 

Lors des travaux pratiques personnalisés, chaque participant étudie le cas de sa propre société; diagnostic de l’entreprise, business plan… Tout est individualisé. Même lors de la première phase, plus théorique, qui comble les lacunes des participants en marketing, comptabilité ou ressources humaines, chacun s’appuie sur les documents propres à son entreprise”.

 

L’Ecole des Managers a bien sûr un coût : 13.200€ en Île-de-France. S’il est possible de demander une aide aux organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ou à d’autres établissements de financement de la formation, la demande n’aboutit pas toujours.

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  • Entreprendre, cela s’apprend
    Source : "L’école des managers (EDM) pour apprendre à devenir chef d’entreprise", Les Echos Business du 16 novembre 2017

Les entreprises de proximité ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires de 1,5% au cours du 3éme trimestre 2017

L’U2P – Union des entreprises de proximité – est l’une des trois grandes organisations patronales françaises. Elle représente 2,3 millions d’entreprises dans les secteurs de l’artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales, soit les 2/3 des entreprises françaises et réunit 5 organisations

 

Les entreprises de proximité ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires de 1,5% au cours du 3éme trimestre, identique à celle du deuxième trimestre, contre -1% au 1er trimestre 2017.

 

Les professions libérales et l’artisanat, en particulier les artisans du bâtiment, enregistrent même une croissance de 2 % sur la période. L’activité du commerce de proximité et de l’hôtellerie-restauration se stabilise avec une baisse de 0,5% au 3éme trimestre qui fait suite à une progression nulle au trimestre précédent. L’hôtellerie-restauration approche néanmoins l’équilibre sur l’année, après avoir enregistré une baisse de 4,5% au 3éme trimestre 2016.

 

On observe dans le même temps une relative dégradation de l’opinion des professionnels sur leur trésorerie : seuls 13% d’entre eux constatent une amélioration, en baisse de 5 points par rapport au trimestre précédent, contre 19% faisant état d’une détérioration (18% au trimestre précédent).

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Les français apprécient particulièrement l’artisanat

À l’origine de la Création du Fonds national de promotion et de communication de l’Artisanat (FNPCA), il y a la volonté des représentants de l’Artisanat et plus particulièrement l’UPA (Union professionnelle artisanale – U2P aujourd’hui) et l’APCMA (Assemblée permanente des Chambres de métiers et d’Artisanat) de disposer d’un outil qui leur permette de faire valoir l’artisanat au niveau national, de combler son déficit d’image et de faire mieux connaître ses métiers et son poids dans la vie économique de notre pays. Depuis 1997, le FNPCA remplit cette mission dont l’enjeu est de réunir plus de 250 métiers répartis dans quatre grands secteurs (alimentation, bâtiment, services et fabrication) et de donner à l’Artisanat une image commune à toutes ces composantes.

 

94% des Français ont une bonne  opinion des artisans et 81% des Français leur accordent leur confiance. 70% déclarent se sentir proches d’un artisan, généralement de leur boulanger ou leur coiffeur.

94% estiment que les artisans sont dépositaires d’un savoir-faire. Ils sont également perçus comme travailleurs (93%), compétents (91%) et soucieux du travail bien fait (86%). 86% jugent que l’Artisanat permet de consommer local.

Mais seulement 31% font au moins une fois par mois. appel à des artisans. 

 

77% des Français conseilleraient à un de leurs enfants ou à un proche de choisir l’apprentissage pour devenir artisan. 66% estiment que l’Artisanat propose des carrières attractives et 58% allant même jusqu’à déclarer qu’ils pourraient travailler dans le secteur de l’Artisanat si on leur en offrait la possibilité.

Une formation des jeunes reconnue et des emplois à la clé : 88% jugent que l’Artisanat joue un rôle important dans la formation des jeunes; pour 65% des Français, l’artisanat est un secteur qui recrute.

Pour plus de 8 Français sur 10, l’artisanat a un rôle important dans la création d’entreprises (85%) et la croissance économique du pays (84%).

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Les ETI emploient 3,595 millions de salariés, dont 31% appartiennent à l’industrie

En 2015, on compte  5 596 entreprises de taille intermédiaire (ETI), ou 54 327 unités légales. Elles emploient 3,595 millions de salarié (3,3 millions de salariés en équivalent temps plein), soit 25% des salariés des entreprises; elles réalisent 26% de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises et 30% du chiffre d’affaires à l’export.

En moyenne, elles emploient près de 650 salariés et comptent 10 unités légales.

 

Elles sont très présentes dans l’industrie manufacturière (31% des salariés EQTP) contre 17% des salariés des autres catégories d’entreprises. Parmi les 2,8 millions de salariés de l’industrie manufacturière, 38% sont employés par des ETI, contre 26% dans de grandes entreprises, 27% dans des PME et 9% dans des microentreprises. 

25% sont sous le contrôle de groupes étrangers; elles emploient 900 000 salariés, soit plus de la moitié de l’emploi des implantations étrangères. L’industrie occupe 49% des salariés des ETI contrôlées par des groupes étrangers contre 28% pour les ETI sous contrôle français.

Les ETI multinationales sont plus grandes et plus capitalistiques. Hors secteurs financier et immobilier, les ETI multinationales sous contrôle français emploient en moyenne 842 salariés sur le territoire national, et celles sous contrôle étranger 686. Les ETI non multinationales en emploient 493 en moyenne.

Les ETI sous contrôle étranger ont davantage d’immobilisations corporelles par salarié (en excluant les entreprises de l’immobilier, atypiques par la nature de leurs actifs). Elles dégagent ainsi une plus forte valeur ajoutée par salarié. Les ETI sous contrôle étranger versent aussi des salaires plus élevés, avec un écart de 15% par rapport à ceux des ETI multinationales sous contrôle français et de 41% par rapport à ceux des ETI non multinationales.

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Pour 58% des indépendants, cette forme d’activité se developpera

Méthodologie : 400 indépendants dont des autoentrepreneurs, interrogés par téléphone entre le 29 mai et le 7 juin 2017.

35% sont le fait de services aux entreprises, 26% de commerces, 26% de services aux particuliers, 7% de BTP et 6% “d’industrie”.

55% sont des hommes; 18% ont moins de 35 ans, 33% de 35 à 49 ans et 47% 50 ans et plus.

« Sondage Opinion Way réalisé pour l’UAE et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires à l’occasion du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ».

 

Pour la moitié, le salariat restera majoritaire, mais le nombre de travailleurs indépendant augmentera (51% pour les autoentrepreneurs, 43% pour les entrepreneurs classiques); ce dernier ne remplacera le salariat que pour 10% (respectivement 12 et 6%). On constate donc une hausse du nombre d’indépendants, plus importante chez les autoentrepreneurs (63 vs 49%).

Pour 17% il se stabilisera (14 vs 21%), voire diminuera (14 vs 20%).

 

71% déclarent que l’activité d’indépendant est la seule ou celle qui génère la part la plus importante des revenus. Parmi les 34% dont c’est une activité secondaire, 53% sont actifs, et 44% retraités.

 

La raison pour devenir indépendant est toujours le fait d’exercer une activité avec davantage de liberté qu’en tant que salarié (48 vs 48%), voire se tester ou tester une activité en vue de créer une entreprise (22 vs 16%), ou compléter un temps partiel de salariat (8 vs 5%); sortir du chômage ne concerne qu’une minorité (28 vs 23%).

Noter qu’une minorité a connu une perte totale d’activité (36 vs 19%).

 

19% ont déjà connu un accident du travail ou une maladie entraînant un arrêt de travail (23 vs 11%); mais la moitié des indépendants classiques ont continué à travailler pour des raisons financières, alors que 30% ont connu une baisse de revenu et 22% aucun problème financier. 

La moitié serait prête à payer une cotisation légèrement supérieure pour obtenir les mêmes couvertures sociales que celle des salariés.

Noter que les 2/3 sont en attente d’une nouvelle organisation de la sécurité sociale des indépendants; 34% souhaitent une convergence des systèmes de retraite et 31% une convergence des protections sociales.

 

A la question “dans votre activité, ressentez-vous le besoin de vous rapprocher d’autres indépendants aux activités complémentaires au sein d’un réseau, afin de développer votre activité ou de répondre à plusieurs aux besoins d’un client ?”, 49% répondant non et 34% si une forme juridique simplifiée le permettait pour encadrer le travail en réseau; seuls 15% y sont favorables quelles que soient les conditions.

 

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53% des apprentis formés à un métier de l’artisanat et ayant obtenu leur diplôme ont été embauchés par leur ancien employeur 

Méthodologie : la source principale du système d’information sur la formation des apprentis (SIFA) a été lancée par la DEPP en 2006 et offre une photographie de la situation des apprentis au 31 décembre de chaque année, sous l’angle de la « formation ». L’analyse porte sur les apprentis, en formation au cours de l’année scolaire 2015-2016, et employés dans des entreprises artisanales de moins de 20 salariés. Ce fichier comprend les données de 410 000 apprentis . Ces données, mises à disposition par voie de convention, ont fait l’objet d’un traitement par l’Institut Supérieur des Métiers, afin d’isoler les apprentis en contrat dans des TPE artisanales (entreprises de moins de 20 salariés immatriculées dans 327 codes d’activités principalement artisanales), soit une population de 142 200 apprentis.

 

Les entreprises artisanales emploient 35% des apprentis formés en France, soient 142 200 durant l’année scolaire 2015-2016, sur un total de 262 000. 73 135 sont inscrits en 1ére année.

Cette part est en baisse (38% en 2012, 49% en 2000), du fait notamment du développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. La baisse concerne principalement l’artisanat du BTP (-7% au regard de 2014-2015, mais -25% au regard de 2012-2013), alors que les autres secteurs sont stables, voire en légère hausse. 

Dans l’artisanat, 39% sont le fait du BTP, 27% des services (soins à la personne dont coiffure et par ailleurs réparation auto), 26% de l’alimentation (surtout boulangerie-pâtisserie) et 8% de la fabrication (“petite industrie”). 350 diplômes différents sont préparés.

 

Ce sont les entreprises avec le plus de salarié qui sont le plus employeur d’apprentis: 61% de taux de pénétration chez les 10-19 salariés et 46% chez les 6-9 salariés vs 23% chez les 1-2 salariés. La situation est stable, mais en diminution pour les 1-2 salariés.

Dans de nombreuses régions, les entreprises artisanales forment plus de 40% des apprentis, le taux maximum étant enregistré en Bretagne avec 45%, vs 22% en Île-de-France, le poids le plus faible. 

Dans les régions, les effectifs d’apprentis formés dans les TPE artisanales ont globalement baissé entre 2012-2013 et 2014-2015. La reprise se dessine dans la plupart des régions en 2015-2016, sauf dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France.

 

26% des apprentis sont des femmes (61% dans les services, 29% dans l’alimentation et 4% dans le BTP).

46% sont mineurs (56% dans l’alimentation vs 26% dans le fabrication) contre 28% dans l’apprentissage général.

63% sont de niveau V (vs 40% pour l’ensemble des apprentis). Si la plupart des filières permettent des passerelles vers les niveaux IV ou III, la part d’apprentis préparant un diplôme de l’enseignement supérieur ne concerne que 8% des effectifs (vs 36% pour l’ensemble des apprentis). Si un apprenti sur 5 est en poursuite d’étude (préparation d’un nouveau diplôme après avoir obtenu un autre diplôme), un apprenti sur 3 présente un parcours moins linéaire (réorientation après abandon d’un autre cursus).

75% se forment et travaillent dans le même département (85% en Hauts-de-France et 84% en région PACA). La proximité spatiale est plus élevée dans les activités où l’apprentissage est développé (les métiers de bouche, les travaux du bâtiment, les services automobiles, les soins à la personne); en revanche, elle est plus faible dans les travaux publics, les activités de fabrication et les transports.

 

La moitié entre directement en apprentissage après le collège; 30% s’inscrivent dans un parcours de 2éme chance (soit issus d’un CAP, d’un bac pro ou d’un BTS) et 20% poursuivent un parcours diplômant. Le taux de réussite aux examens est supérieur à 80%, quelques soit le parcours antérieur. Par contre, le taux de réussite au Brevet de maîtrise ou BTMS affiche un score très inférieur (43%).

 

7 mois après leur sortie du CFA (on ne tient donc pas compte ici des apprentis en poursuite d’étude), 60% ont un emploi (un taux en hausse : 55% en 2013 et 54% en 2014); mais il n’est que de 44% pour les non -diplômés. Plus précisément, il est  de 56% pour les diplômés sortants de CAP (31% pour les non diplômés de CAP), de 77% des détenteurs d’un Brevet Professionnel, et de 73% des détenteurs d’un Bac Pro ou 75% d’un BTS. Ce taux diffère selon les régions et s’étale entre 52 et 67%.

 

53% des apprentis formés à un métier de l’artisanat et ayant obtenu leur diplôme ont été embauchés par leur ancien employeur en CDI (vs 43% pour les non diplômés). Les taux de maintien dans l’entreprise sont plus élevés dans le BTP et dans l’artisanat de fabrication (58% et 57%), vs 47% dans les services et l’alimentation. De façon générale, le taux de maintien dans l’entreprise croît avec le niveau de formation (50% pour le niveau V, 57-58% pour les niveaux supérieurs). Par ailleurs, 27% sont en CDD et 9% en intérim.

 

Le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat pilote, directement ou par la voie d’une association de gestion, 114 Centres de Formation d’Apprentis (CFA), lesquels assurent la formation de 42% des apprentis de TPE artisanales. L’offre des CFA du réseau concerne principalement les métiers de l’alimentation et de services (les CFA formant respectivement 75% et 65% des apprentis de l’artisanat dans ces secteurs). Les CFA des CMA sont moins présents sur les formations liées au bâtiment et à la fabrication (CFA issus des organisations professionnelles.

 

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Fin 2016, le secteur de l’insertion par l’activité économique comptait un peu plus de 132 000 salariés, un nombre quasi stable par rapport à 2015

Méthodologie : exploitation et la mise en cohérence de plusieurs fichiers provenant de l’agence de service et de paiement (ASP) qui est chargée depuis la loi de cohésion sociale de 2005 de collecter en continu des informations individuelles sur les structures de l’IAE et leurs salariés. 

3 types de fichiers : un fichier des annexes financières à la convention, un fichier recensant des données relatives aux salariés et un fichier de suivi mensuel indiquant le nombre d’heures effectuées par chaque salarié un mois donné. 

 

Répartis dans 3 736 structures conventionnées par l’État, les salariés de l’Insertion par l’Activité Economique sont principalement accueillis dans une association intermédiaire (44%) ou un atelier et chantier d’insertion (37%) ou dans une plus faible proportion, dans une entreprise d’insertion (10%) ou une entreprise de travail temporaire d’insertion (9%).

Le nombre de salariés en insertion au 31/12/16 est de 132 200 (en baisse de 0,6%); les embauches ont diminué de 0,6% en 2016 (156 900 contrats signés contre 157 800 en 2015).

Mais les équivalents-temps plein ont augmenté de 3,4% (71 500 à 73 900 entre 2015 et 2016).

 

En termes de profil des salariés, 59% sont des hommes; 25% ont moins de 26 ans, 59% de 26 à 49 ans et 16% 50 ans et plus; 57% n’ont pas de diplôme, 22% le CAP, 21% un niveau supérieur; 74% étaient sans emploi, dont 51% depuis plus d’un an; 42% étaient allocataires de minima sociaux.

Les personnes accueillies dans les ACI, et dans une moindre mesure dans les EI, sont les plus éloignées de l’emploi.

 

Par structure, la situation est la suivante :

Ateliers et chantiers d’insertion (mis en situation de travail sur des actions collectives qui participent essentiellement au développement des activités d’utilité sociale) : 1 877 structures actives conventionnées avec  48 900 salariés ou 35 100 salariés ETP (+4,2%) mais une baisse de 2,7% des contrats nouvellement signés; aide au poste par ETP de l’Etat : 19 474€.

Les nouveaux salariés sont plus souvent affectés à l’entretien des espaces naturels et espaces verts (27%) et dans le secteur de la production agricole (9%), dans les services à la personne et aux collectivités (17%). 

 

-Associations intermédiaires (réalisation de travaux occasionnels) : 690 structures actives avec 56 500 salariés ou 17 600 ETP, et une baisse de 3,3% des contrats nouvellement signés; aide au poste par ETP de l’Etat : 1 319€.

Les nouveaux salariés dans les AI exercent dans des métiers de services, essentiellement dans l’aide à la personne (23%) et dans le nettoyage et la propreté industriels (24%).

 

-Entreprises d’insertion  (participant à la production de biens ou de services destinés à être commercialisés sur un marché) : 906 structures actives avec 13 600 salariés ou 12 200 ETP et une hausse de 7,8% des contrats signés au cours de l’année; aide au poste par ETP de l’Etat : 10 143€.

Les premières embauches s’effectuent principalement sur des métiers de services à la collectivité (47%), en particulier dans la propreté et l’environnement urbain (24%) et le nettoyage et la propreté industriels (18%).

 

Entreprises de travail temporaire d’insertion (salariés en mission auprès d’entreprises clientes, dans le cadre de missions d’intérim) :  260 structures actives avec 13 300 salariés ou 9 100 ETP et une hausse de 5,8% des contrats signas dans l’année; aide au poste par ETP de l’Etat : 4 311€.

Le secteur de la construction y est dominant (40% des nouveaux salariés) vs 12% des salariés nouvellement embauchés, toutes structures confondues. 17% exercent dans le domaine du transport et de la logistique (17%), dans l’industrie (13%), dans les services à la collectivité et à la personne (13%).

 

 

 

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Les prêts via le financement participatif ont progressé de 48% en un an

Méthodologie : 54 plateformes ont répondu

 

267,8 M€ ont été collectés au 1er semestre 2017 (+46% par rapport au 1er semestre 2016). 

153,5M€ concernent le financement participatif (+48%), 110M€ des prêts à la consommation (+38%), 63,7M€ le fond de prêts aux entreprises en ligne (+87%), 63,5M€ la cagnotte en ligne (+29%).

 

En ce qui concerne le financement participatif (153,5M€):

 

En termes de typologie de fonds :

79,1M€f sont le fait de prêts (+78%) dont 45,5M d’obligations, 23,1M de prêts rémunérés, 9,1M de minibons, 1,4M de prêts non rémunérés

42M€ sont le fait de dons (34%), dont 35,4M avec récompense

-32M€ sont le fait d’investissements en capital (+15%)

 

En termes de types de porteurs de projet : ce sont en volume de fonds les entreprises commerciales (80% mais seulement 25% des porteurs de projet), puis les associations (13% et 47% des porteurs), les particuliers (5% et 25%).

L’économique a bénéficié de 112M€, le culturel de 23M€, le secteur social 10M€.

 

Le financement participatif en France ce sont 741 548 financeurs en 2017 dont 94% en don, 5% en prêt et 2,9% en investissement et depuis le lancement des plateformes 2 836 327 financeurs.

 

 

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Les prestations sociales représentent prés de la moitié des revenus des 10% les plus modestes

Définitions : le niveau de vie correspond au revenu disponible des ménages par unité de consommation. Il prend en compte les prestations sociales et les impôts directs. 

 

“Les inégalités de niveau de vie varient d’un territoire à l’autre. Sans les prestations sociales et les impôts, les différences entre régions du point de vue des écarts entre hauts et bas revenus seraient bien plus fortes.

En 2014, les prestations sociales et les impôts réduisent nettement les inégalités au sein des régions les plus touchées par la pauvreté, notamment au Nord du pays et sur le pourtour méditerranéen, ainsi qu’en Île-de-France, bien que ces régions affichent de fortes inégalités.

Si les allocations chômage contribuent plus fortement au revenu disponible au Nord et au Sud, les pensions de retraite y contribuent le plus au centre de la France, où les populations âgées sont fortement représentées.

 

Les disparités de niveau de vie entre les plus aisés et les plus modestes ne sont pas homogènes selon les régions. En 2014, le rapport entre le neuvième décile (D9, les 10% les plus aisés), et le premier décile (D1, les 10% les plus modestes),  est le plus fort en Île-de-France (4,5), en Corse (3,7), en Provence-Alpes-Côte d’Azur (3,7); à l’autre extrémité, les régions Bretagne (2,9) et Pays de la Loire (2,8) sont les moins inégalitaires.

En raison de la progressivité de l’impôt sur le revenu, les impôts pèsent davantage sur le revenu disponible des ménages les plus aisés, ce qui contribue à réduire l’écart entre les hauts et les bas revenus. Sans les impôts directs, les 10% de ménages les plus aisés auraient un niveau de vie plus élevé en moyenne de + 25,4% en Auvergne-Rhône-Alpes à + 31,5% en Île-de-France. La réduction des disparités de revenu par l’effet des prestations sociales et des impôts est plus forte pour les régions où la proportion de personnes pauvres est plus élevée. 

 

D’une région à l’autre, pour les 10% de la population ayant les revenus les plus bas, la part des prestations sociales dans le revenu disponible s’échelonne de 29,2% en Corse à 49,8% en Hauts-de-France. Au niveau départemental, cette part est maximale dans le Nord (52,2%), le Pas-de-Calais (50,3%) et la Seine-Maritime (48,7%). À l’opposé, elle est la plus faible (autour de 28%) dans les départements du sud du Massif central (Aveyron, Cantal, Lozère), en raison de la part plus élevée de la population âgée dans ces départements.

 

Les prestations familiales sont proportionnellement plus élevées dans les territoires où les familles avec des enfants de moins de 18 ans sont plus nombreuses, comme à l’Ouest.

 

La part des prestations logement dans le revenu disponible est plus élevée dans les villes. En effet, celles-ci concentrent davantage de personnes seules : cette population est surreprésentée parmi les bénéficiaires des aides au logement. La part des prestations logement dans le revenu disponible du 1er décile de revenu atteint ainsi 17,4% dans les villes-centres des grandes aires urbaines, mais seulement 9,3% dans les couronnes des grandes aires urbaines.

 

Les prestations sociales sont prés de la moitié des revenus des 10% les plus modestes dans les centres villes, contre 26 à 32% dans les banlieues, et les petites communes ou pôles.

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Quelles mesures “accrochent” les salariés en entreprise?

Méthodologie : Interviews réalisés par téléphone du 3 août au 4 septembre 2017 avec un échantillon de 400 décideurs en matière de ressources humaines (dirigeants d’entreprise, directeurs des ressources humaines), représentatif des entreprises de 50 salariés et plus, établies en France métropolitaine. Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants: région, secteur d’activité,nombre de salariés dans l’entreprise.

 

La conciliation famille-travail en entreprise : l’articulation famille-travail est une attente des salariés (87% vs 81 en 2015), mais pour 78% (67 en 2015), c’est le rôle de l’entreprise d’agir en faveur de l’articulation famille-travail. Pour 68% dans les années à venir, la conciliation famille-travail devrait représenter un enjeu central.

 

Pour 42% (39 en 2015) les problèmes de garde d’enfants ont des incidences sur le fonctionnement de l’entreprise :

-c’est favorable aux collaborateurs : un bon moyen de fidéliser les collaborateurs (47%), de réduire le stress au travail (39%), favoriser l’égalité homme-femmes (36%), améliorer la motivation au travail (33%), limiter le temps de transport des salariés-parents (26%)

c’est favorable à l’entreprise : pour améliorer son image interne et externe de l’entreprise (39%), accroître la performance économique (37%), recruter de nouveaux collaborateurs (30%)

Cette mesure permettrait le retour à l’emploi des femmes (tout à fait 47%), et favorisait l’emploi des jeunes femmes (39%).

 

Les freins majeurs qui empêcheraient votre entreprise de proposer aux salariés des places en crèche : l’impact budgétaire (68%), la lourdeur, la complexité de mise en place et le pilotage du projet (54%).

 

10% (tout à fait et 39 à 48% plutôt) jugent les entreprises françaises de plus en plus compétitive pour attirer de nouveaux talents, qu’il s’agisse des salariés en général, ou des moins de 30 ans.

 

Pour attirer les talents, les entreprises devraient à proximité via 5 modalités (entre 18 et 26%)  : offrir des salaires attractifs, des primes (26%), offrir un cadre de travail attractif, en facilitant la vie de ses salariés dans et en dehors de l’entreprise (22%), intégrer les salariés au projet de l’entreprise, avec des possibilités de formation et de bonnes perspectives d’évolution (21%), améliorer l’image de l’entreprise (pour 19%), en communiquant sur ses atouts (salons, événements, écoles, réseaux sociaux, publicités…), permettre aux salariés de s’organiser selon leurs contraintes (18%); seuls 8% choisissent l’item “en mettant en avant le projet d’entreprise, la modernité de l’entreprise, les missions qui évoluent “.

 

Les mesures jugées les plus incitatives :

-L’organisation individuelle du travail (horaires flexibles notamment) pour 85% (dont très incitatif 39%), 

-Encourager l’intrapreneuriat, la capacité à réaliser des projets dans le cadre de l’entreprise (81 dont 25%)

-Encourager les salariés dans leurs passions ou activités personnelles (soutien financier pour des compétitions sportives ) pour 60% dont très 11%.

 

Le palmarès des mesures très incitatives  :

-le social (beaucoup d’items était proposé) :  une couverture maladie couvrant tous les frais y compris les lunettes et les soins dentaires (47%), des restaurants d’entreprise gratuits pour les salariés à midi (34%), après la naissance, des horaires adaptés pour s’occuper des jeunes enfants (32%), des places de crèches en entreprise (27%), la prise en charge financière des transports (bus, véhicules partagés etc.) avec 27%,  un plan de retraite (que l’entreprise versera une fois à la retraite) pour 24%, la possibilité de soins complémentaires de santé et de bien-être (thérapeute, diététicien…) pour 21%, pour les aidants de personnes âgées, des horaires adaptés (temps partiels ou autre) pour 21%, un bonus financier à la naissance d’un enfant (19%), une assurance-vie (dont les enfants peuvent bénéficier au décès) pour 19%, une salle de sport interne ou externe ou une réduction pour les abonnements sportifs (18%).

-La rémunération :  un salaire élevé, avec des bonus en fonction des résultats (38%), aligner le salaire sur une offre proposée par une entreprise concurrente (21%), un bonus de bienvenue (18%),  des stock-options à tous les salariés (14%).

-Le travail lui-même : l’organisation individuelle du travail (horaires flexibles) pour 39%, encourager l’intrapreneuriat (25%)

 

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En Bretagne, 60 expérimentations pour réinventer les villes et bourgs

Au terme de l’appel à candidatures lancé en mars dernier par l’État, la Région Bretagne, l’Établissement public foncier de Bretagne et la Caisse des Dépôts, 208 projets ont été présentés. L’enjeu est, à travers cette démarche novatrice, de soutenir les projets des communes qui réinventent leur centre (ville ou bourg), pour les adapter aux changements de mode de vie de leurs habitants et renforcer leur attractivité. Le caractère innovant, l’expérimentation et les perspectives d’essaimage ont guidé les partenaires dans le choix des 60 projets soutenus.

 

Au total, 208 communes ont présenté un projet (en phase d’étude ou travaux). Les partenaires ont retenu 60 projets auxquels ils apportent un soutien global de près de 29 M€ :

-Pour les bourgs : 16 en phase études (plus de 450 000 €) et 23 en phase travaux (près de 14 M€) ;

-Pour les villes : 9 en phase études (315 000 €) et 12 en phase travaux (près de 14 M€).

Ces aides font l’objet d’un contrat, d’une durée de 12 mois, pour les études, et de 4 ans, pour la phase travaux.

L’étude vise à définir une stratégie de reconquête durable de l’attractivité et doit permettre d’élaborer un plan d’action.

Les projets en phase travaux : la programmation de ces opérations comprend deux volets : un volet spatial (travaux, composition architecturale et urbaine et un volet conduite du changement (animation, concertation, promotion du territoire, recherche de partenaires publics et privés).

 

60 communes aux profils variés : de 415 habitants pour la plus petite (Mellionnec) à 45 200 pour la plus grande (Saint-Brieuc), 39 bourgs et 21 villes, communes urbaines, littorales ou rurales….

Les projets le sont tout autant… Les collectivités candidates étaient invitées à élaborer des projets répondant aux usages des habitants avec des activités économiques diversifiées, des commerces, renforçant le lien social, avec une politique culturelle et patrimoniale ambitieuse, un habitat adapté aux parcours résidentiels, aux enjeux de mixité sociale et générationnelle, une bonne accessibilité… Il s’agit de construire des démarches croisant l’ensemble des enjeux auxquels elles sont confrontées.

 

Lors de l’examen des candidatures, les partenaires ont été attentifs à plusieurs éléments : la qualité du pilotage et la co-production du projet avec les acteurs du territoire (dont les habitants), son approche intégrée (transversalité, création de lien), et sa cohérence, notamment au regard des autres actions entreprises sur le territoire. Les 4 partenaires ont également porté un regard appuyé sur le caractère innovant et expérimental des opérations. L’idée est de tester de nouveaux modèles de développement, qui puissent être utiles à tous les territoires.

 

Le communiqué commente les exemples retenus.

 

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L’économie éphémére

“Camions épicerie sillonnant les campagnes, restaurants saisonniers de plage, marchés forains et kiosques ont toujours eu leur place dans l’économie. Aujourd’hui, ce modèle est revisité et se diversifie pour répondre à de nouveaux usages. Aussi, boutiques, bars et galeries éphémères, food trucks, camions itinérants, mobilier urbain provisoire, fleurissent dans nos villes et sillonnent le périurbain. Dans de nombreux cas, cette économie participe à l’hospitalité des territoires…L’évolution des modes de vie et de consommation, le développement du numérique, mais également le contexte économique, peu propice aux investissements de long terme, contribuent à la croissance de l’économie éphémère.”

 

DES FORMES ADAPTÉES AUX TYPES D’ESPACES : 

Quartiers denses et opportunité des flux sont des espaces recherchés par les food trucks, triporteurs, pop-up stores, bars éphémères. Ils s’installent pour une durée limitée sur les parvis et dans les espaces extérieurs d’entreprises, de grandes écoles, d’équipements sportifs, proposant de la restauration, de l’animation ou assurant la promotion d’un produit.

 

Quartiers en renouvellement pour accompagner la transition : les lieux sont occupés de façon transitoire par la construction de modules démontables ou mobiles.

 

Dans les espaces de faible densité, il s’agit d’adapter la fréquence à la demande: les camions itinérants vont à la rencontre du client à l’occasion des tournées, notamment en milieu rural. 

 

Cette économie ne peut être quantifiée par les nomenclatures d’activités. Il semblerait que les projets soient nombreux et en hausse, au regard de ce que relatent la presse et Internet. Mais bénéficier d’espaces de qualité et de convivialité est un souhait exprimé par les habitants, perçu comme stratégique par les entreprises et majeur pour l’attractivité des territoires. Apporter des services, mettre en place des animations, renforcer l’identité visuelle par de la signalétique, par des interventions artistiques… crée cette hospitalité.

 

Dans la capitale, l’économie éphémère accompagne les nombreux événements, des marchés de Noël, Paris Plages, lieux culturels éphémères comme les Grands Voisins. La mairie délivre par ailleurs des autorisations pour les emplacements de food trucks (56 en 2016 et, prochainement, des emplacements dédiés pour deux ans, en réponse à un appel à projets), de kiosques de services, de constructions légères concédées aux habitants pour végétaliser, composter, etc. Les constructions légères sont une tradition à Paris : bouquinistes des quais de Seine, kiosques à journaux, marchés permanents (les Enfants-Rouges, marchés aux fleurs, aux livres).

 

 

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  • L’économie éphémére
    Source : "DÉVELOPPER L’ÉCONOMIE ÉPHÉMÈRE POUR DES TERRITOIRES PLUS ACCUEILLANTS", IAUIF, note rapide N°757, septembre 2017

Les 2/3 des stagiaires des E2C connaissent une sortie positive

Né en 2004, le réseau des Ecoles de la 2éme chance regroupe actuellement 51 écoles, présentes sur 118 sites, le tout dans 12 des 13 régions. Elles accueillent chaque année près de 15 000 jeunes, auxquels elles proposent, de façon individualisée, remise à niveau et insertion dans le monde professionnel. Des établissements du même type existent chez certains de nos voisins européens.

Les collectivités territoriales leur accordent des moyens financiers relativement élevés (entre 5 000 et 7 000€ en moyenne par jeune).

 

Les stagiaires ont en général entre 18 et 25 ans, avec une moyenne de 20 ans. Hommes et femmes sont à parité.12% des stagiaires sont de nationalité ­extra-européenne. 10% proviennent d’une zone rurale, tandis qu’1/3 habitent un quartier prioritaire de la politique de la ville; 4% des stagiaires sont reconnus comme handicapés.

La plupart ont arrêté leur scolarité sans la moindre qualification.

 

Près de deux tiers des stagiaires connaissent une sortie « positive ». Dans ce cas, soit ils suivent une formation qualifiante ou diplômante, en alternance ou non (66%), soit ils occupent un emploi de plus de six mois (23%), soit ils bénéficient d’un contrat aidé (11%).

Ceux dont le parcours ne débouche pas sur une sortie « positive » sont soit sans solution (22%), soit réorientés vers les Missions locales (9%), soit en CDD de moins de deux mois (3%), soit en service civique (1%), soit encore en formation pré-qualifiante (1%).

 

Une pédagogie adaptée, plusieurs caractéristiques structurent cette pédagogie : 

-Le projet personnel, susceptible d’évoluer au gré des stages et de l’acquisition de compétences, est au cœur de la pédagogie des E2C: avant d’entrer en “formation”, il y a un entretien individuel avec chacun d’eux pour faire émerger ce projet de vie.

-Les ateliers de l’E2C ont la particularité d’accueillir un petit nombre de stagiaires

-Une prise en charge globale du stagiaire : beaucoup arrivent abîmés par la vie; il nous faut les aider, avec un réseau de partenaires locaux, à surmonter leurs problèmes de santé, d’addiction, de précarité ou encore de justice.

-Chaque parcours, d’une durée moyenne de six à huit mois, débute par une étape d’intégration avec trois semaines de cours et deux semaines de stages. Ensuite, il faut prouver qu’on a envie de rester. 

 

L’efficacité des E2C se heurte aux profils fragiles des stagiaires

“Les E2C ont beau accepter des jeunes qui font preuve de motivation, elles ont beau proposer un accompagnement sur mesure, y compris d’un point de vue extrascolaire, elles n’ont aucune prise sur un certain nombre de facteurs de la vie du stagiaire”

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6% des dirigeants considèrent que la vie d’entrepreneur n’est pas compatible avec la vie de famille

Méthodologie : 1018 entrepreneurs et dirigeants, issus de la base Legalstart (50 000 personnes) interrogées entre le 21 et le 29 mars 2017

Base Legalstart : 79% d’hommes; 19% moins de 35 ans, 29% de 35 à 49 ans, 36% de 50 à 64 ans et 16% plus de 64 ans; 72% en couple; 54% un conjoint actif et 28% sans conjoint; 55% travaillent avec leur conjoint (mais les répondants ne seront que 18% ?) .

45% créateurs de leur entreprise

64% dans les services (dont 49% aux entreprises), 18% dans le commerce/HCR, 7% dans le BTP et 7% dans l’industrie.

Pour affiner l’analyse, on ne connait pas le statut du répondant : chef d’entreprise indépendant, salarié, gérant..ni le % de ceux qui ont crée l’entreprise dans laquelle ils travaillent.

“Sondage Opinion Way pour Legalstart.fr”

 

Les répondants travaillent en moyenne 42 heures par semaine (moins que le formulent d’autres enquêtes, toutefois plus tournées vers les dirigeants créateurs/repreneurs de leur entreprise) :

-35% entre 36 et 49 heures ; 43% les 35-49 ans

-31% travaillent 50 heures à 60 heures ; les femmes 26%; les 65 ans et + 24%; 42% ceux qui ont crée leur entreprise

-20% 35 heures et moins ; 26% les 65 ans et +; 25% les femmes ; 33% les services aux personnes

-9% plus de 60 heures; 15% ceux qui ont crée leur entreprise; 14% dans le commerce/HCR

En définitive, ceux qui ont crée leur entreprise sont 57% à travailler au moins 50 heures vs 18% ceux qui travaillent dans une entreprise qu’ils n’ont pas créée.

51% des dirigeants d’entreprise BTP, 47% de commerce/HCR travaillent au moins 50 heures vs 27% dans les services aux personnes et une moyenne de 40%.

 

6% considèrent que la vie d’entrepreneur n’est pas compatible avec la vie de famille et 68% qu’elle demande des sacrifices (61% pour les 65 ans et +, 74% pour les 50-64 ans).

Noter que pour 25% cela ne pose pas de problème (22% pour ceux qui n’ont pas créé et 28 pour ceux qui ont crée leur entreprise).

 

Pour les répondants avec conjoint (71% des répondants), celui ci ne travaille pas dans l’entreprise (81%), contre 18% travaillant dans l’entreprise du conjoint (6% de manière bénévole, 6% comme associé, 5% comme salarié et 1% pour des missions ponctuelles), notamment dans l’entreprise créée par le dirigeant (25% vs 7), plus souvent dans le commerce/HCR (32%).

 

Le conjoint qui ne travaillez pas dans l’entreprise est :

-dans 49% des cas, salarié (dont 36% du privé, 13% du public); 64% pour les 35-49 ans;

-21% dirigeant d’entreprise (8% artisan/commerçant, 5% libéral, 8% chef d’entreprise autre); 37% dans le cas des femmes conjoints vs 17% pour les hommes

-4% chômeur, 13% retraité, 11% au foyer

 

18% ont remis à plus tard le projet d’enfant et 12% y ont renoncé; la réponse aux 2 items conduit à ce que 25% seulement sont concernés par ces propos :

-Les femmes dirigeantes ont un peu plus remis ou renoncé (32% vs 23 pour les hommes); ce sont bien sur les moins de 40 ans les plus concernés (32%).

-Par contre, il n’y a pas de différence d’importance au regard de la création de l’entreprise, et de l’activité exercée.

 

58% des dirigeants répondants ont au moins un membre de leur famille créateur d’entreprise (25% le père, 17% un membre de la fratrie, 8% le conjoint, 7% la mère, 7% un ou plusieurs enfants, et 23% un autre membre de la famille).

Cette situation est plus fréquente pour les femmes dirigeantes (68 vs 55 pour les hommes), pour les moins de 35 ans (64%), pour les activités industrie (65%) ou BTP (64%).

 

 

 

 

 

 

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Les effets du CICE sur l’emploi ne sont pas au rendez-vous

Les entreprises relevant d’un régime réel d’imposition, quelle que soit leur activité, peuvent bénéficier du CICE, calculé sur les rémunérations qu’elles versent à leurs salariés. Ce crédit d’impôt, déterminé par année civile, est assis sur le montant brut des rémunérations ne dépassant pas 2,5 fois le Smic. Son taux est fixé à 7% pour les rémunérations versées depuis le 1er janvier 2017, mais 6% en 2018.

Créé en 2013, le CICE avait pour objectif de financer les efforts des entreprises en matière d’investissement, de recherche, de recrutement et de prospection de nouveaux marchés.

 

 

Au 5 août 2017, le montant de créance 2013 au titre de l’IS enregistrée dans les fichiers fiscaux s’élevait à 11,218Md€ pour 779 372 redevables et pour ceux au titre de l’impôt sur le revenu à 0,373Md€, concernent 274 983 redevables. Le montant total de la créance 2013 s’élève donc à 11,591Md€ pour plus 1 054 355 entreprises ou groupes fiscaux.

Au 5 août 2017, la quasi-totalité des entreprises ont déclaré leur créance fiscale 2014 avec 809 000 au titre de l’IS et 433 000 pour l’IR, soit une hausse de 18% des déclarants (+57% pour ceux à l’IR), pour une créance totale de 17,541Md€.

Au titre des salaires 2015 la créance s’élève à près de 17,887Md€ pour 1 266 344 entreprises, dont 825 622 dans le cadre de l’IS (une créance de 16,996Md€), et 440 722 dans le cadre de l’IR (une créance de 0,891Md€). Le nombre de demandeurs, notamment ceux de l’IR, est désormais stable.

Au titre des salaires 2016 la créance s’élève, au 5 août 2017, à 15,110 Md€ pour 979 399 entreprises, dont 14,234Md€ pour les redevables de l’IS (571 319 déclarations enregistrées) et 0,786Md€ pour ceux relevant de l’IR (408 080 déclarations enregistrées).

 

En ce qui concerne les entreprises à l’IS, les microentreprises sont pour les déclarations 2016, 78% des entreprises bénéficiaires et 11,2% des créances; les PME sont 21% des demandeurs et 32% des créances; les ETI sont 0,8% des demandeurs et 23% des créances et les grandes entreprises 33,6% des créances.

Les catégories d’entreprises les plus bénéficiaires sont ainsi les grandes entreprises et les PME avec les 2/3 des créances.

 

62,2Md€ de créances ont été déclarés par les entreprises redevables de l’IS et de l’IR depuis la mise en place du dispositif en 2013; 68 % (42,3Md) ont effectivement été versés aux entreprises sous forme d’imputations ou de restitutions immédiates.

 

La part de la masse salariale éligible au CICE décroît avec la taille des entreprises : la masse salariale éligible au CICE représente en moyenne 77 % de la masse salariale totale pour les très petites entreprises, contre 55 % pour celles de plus de 2 000 salariés. Cela s’explique naturellement par des salaires en moyenne plus faibles dans les TPE et PME que dans les ETI et grandes entreprises :

L’importance du CICE varie également selon le secteur d’activité; les secteurs qui bénéficient le plus de la réduction du coût du travail induite par le CICE sont l’hébergement et la restauration, les activités de services administratifs, les activités pour la santé humaine ou encore la construction (la part de la masse salariale éligible au CICE y est supérieure à 78%); par contre, la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques, les activités financières et d’assurance, ou encore celles de recherche et développement ont en moyenne moins de 40% de leur masse salariale totale éligible au CICE. 

 

Plus de 10,7Md€ de créances de CICE ont donné lieu à préfinancement depuis 2013, pour plus de 60 000 dossiers, toutes banques confondues (Bpifrance et autres banques commerciales). Considérant que les avances accordées par les banques représentent généralement 85% de la valeur estimée de ces créances, ce sont donc environ 9Md€ préfiancées, dont 7,5Md par BPI (54% pour les ETI). Les entreprises bénéficiaires d’un préfinancement en 2016 représentent environ 900 000 emplois (24% dans les TPE/PME et 61% dans les ETI).

 

Noter que Plus de 70% des bénéficiaires du préfinancement en 2016 ont un niveau de solvabilité faible (côte Banque de France entre 5+ et 9), en légère progression par rapport à 2014. Ces bénéficiaires concentrent 51% des montants de préfinancement en 2016, proportion stable par rapport à 2015 et en baisse par rapport à 2014. À titre de comparaison, les entreprises à faible solvabilité sont 41% en 2016 parmi l’ensemble des entreprises cotées par la Banque de France. 

Les entreprises bénéficiaires du préfinancement du CICE au premier semestre 2016 et cotées par la Banque de France, ont un taux de défaillance à 12 mois d’environ 4% (dont 1,47% de liquidations), en légère baisse par rapport à celles préfinancées en 2015 (plus de 4%).

 

Les effets positifs du CICE hors le rétablissement des marges

 

Le comité constate un effet positif mais modéré, concentré sur les entreprises les plus exposées, avec  de l’ordre de 100 000 emplois sauvegardés ou créés sur la période 2013-2015, et un volume plus faible pour les emplois sauvegardés grâce à l’effet du préfinancement (moins de 3 000 emplois sauvegardés, uniquement sur 2013).

 

Les effets sur les salaires demeurent difficiles à déceler. À la lumière des données de 2015, d’une part, le CICE aurait plutôt joué positivement sur les salaires des cadres et professions intellectuelles supérieures, d’autre part, la dynamique des salaires sur les trois premières années ne semble pas avoir été spécifiquement affectée par le seuil de 2,5 Smic à partir duquel un salarié ne bénéficie plus de la mesure.

 

Les travaux d’évaluation réalisés sur 2013 et 2014 montrent que le CICE est sans effet sur le volume d’exportations (des entreprises déjà exportatrices).

 

Aucune des deux équipes de recherche ne décèle d’effet significatif sur l’investissement et la R& D en 2013 et 2014. Cette absence d’effet à court terme n’est pas surprenante, si l’on considère que les décisions d’investissement présupposent l’accroissement effectif des marges et qu’elles peuvent nécessiter du temps pour être mises en œuvre.

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La hausse des plafonds pour les autoentrepreneurs, opportunité ou miroir aux alouettes?

Un rappel à propos du régime de l’autoentrepreneur

En microentreprise, les charges sociales sont calculées sur le chiffre d’affaires : 23,1% pour les services et 13,4% pour la vente de marchandises. Les revenus entrent ensuite dans l’assiette de l’impôt sur le revenu (IR) avec un abattement sur le chiffre d’affaires de 71% pour les activités d’achat-revente, 50% pour les activités relevant du BIC (Bénéfice industriel et commercial), et 34% pour les BNC (Bénéfices non commerciaux). Il existe également une formule de prélèvement libératoire avec une régularisation lorsque les revenus du foyer fiscal dépassent certains seuils.

Rappelons aussi que la moyenne de recettes pour les autoentrepreneurs ayant produit des recettes tourne autour de 10 200€ en 2015, dont les 3/4 avec au plus 15 000€ de recettes annuelles et 3% un chiffre supérieur à 32 600€.

Enfin, dernier point en défaveur de la microentreprise : le peu de droits à la retraite.

 

La réforme en cours

Le plafond de chiffre d’affaires du régime simplifié de la microentreprise sera plus que doublé en 2018. Le doublement des plafonds de chiffre d’affaires (jusqu’à 70.000€ pour les services et 170.000€ pour les ventes de marchandises) ne concerne que le calcul forfaitaire des cotisations sociales.

Mais au-delà de 33.200€ en services, les microentrepreneurs resteront soumis à la TVA; le microentrepreneur se verra obligé à une déclaration a minima trimestrielle et au versement à l’Etat de cette TVA perçue. Il pourra également récupérer celle de ses achats… ce qui l’obligera à tenir une comptabilité simple. Ou à passer au réel pour pouvoir déduire tous ses frais !

La vigilance de Bruxelles sur le sujet conjuguée à l’hostilité des artisans et commerçants ont eu raison de cette partie de la réforme.

 

Selon l’étude d’impact du ministère l’Economie, 5 900 entrepreneurs trouveraient avantage à ce relèvement de plafond en 2018.

Ce léger surcroît de bénéficiaires devrait coûter 18M€ au budget de la Sécurité sociale et 3M€ pour l’Etat, d’après les documents budgétaires publiés ces jours-ci.

” Alors Véritable opportunité ou miroir aux alouettes ? “

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Une évaluation du nombre de reprise d’entreprise à 5 ans dans les Hauts de France

Note méthodologique : 

La base d’enquête permettant de chiffrer le nombre d’entreprises potentiellement à transmettre provient des résultats de l’enquête annuelle de conjoncture réalisée fin 2015, au cours de laquelle près de 5 300 établissements des Hauts-de-France ont été interrogés. Un redressement sur le secteur d’activité, la taille et l’âge du dirigeant a été réalisé pour obtenir des résultats représentatifs de l’ensemble des établissements inscrits au registre du commerce et des sociétés (RCS) des CCI Hauts-de-France.

Les résultats sur le choix du repreneur et le type de transmission proviennent quant à eux de l’enquête annuelle de conjoncture réalisée fin 2016 (un peu plus de 4 000 répondants).
Par convention de langage, le terme « entreprise » utilisé dans ce document désigne les différents établissements composant les entreprises au sens juridique du terme. De même, « la part des dirigeants » (par exemple de plus de 55 ans) désigne en réalité « la part des établissements dont le dirigeant a plus de 55 ans. »

 

33 500 établissements de la région (soit 19% de l’ensemble) seraient concernés par un projet de transmission d’ici 5 ans, soit 23 150 projets dans le Nord-Pas de Calais et 10 300 en Picardie. 

Pour les entreprises de moins de 20 salariés, ces projets de transmission concerneraient potentiellement 74 851 emplois, et 88 531 si on comptabilise également l’emploi du dirigeant dans les entreprises sans salarié (13 680). Si on ajoute à ce résultat l’emploi dans les entreprises de plus de 20 salariés (83 867), ce sont au total 172 400 emplois qui seraient potentiellement concernés.

Rappelons que 46% des entreprises inscrites au registre du commerce et des sociétés n’ont aucun salarié, 35% en ont de 1 à 5, 13% de 6 à 20; les plus de 20 salariés représentent seulement 6% des entreprises de la région.

L’étude estime que 23 000 établissements auraient vocation à être cédés dans les 5 ans sur ce territoire.

 

L’âge de départ en retraite explique à peine plus d’un projet sur deux : si 55% des dirigeants ont 55 ans et plus (40% de 50 à 65 ans et 15% 65 ans et plus), 21% ont entre 45 et 55 ans, 16% entre 35 et 45 ans et 8% moins de 35 ans.

Noter que 46% des dirigeants de 55 ans et plus n’envisagent pas de transmettre leur entreprise et que 20 à 23% ne savent pas. En deçà de 45 ans, 13% envisagent de transmettre.

 

Zoom

⇒ sur les activités :

3 secteurs concentrent 71% des projets de transmission : le commerce de détail (32%), les services aux entreprises (20%) et l’hôtellerie-restauration (19%).

Et en termes d’emplois concernés, 3 secteurs cumulent 64% des emplois : les services aux  entreprises (26%), l’industrie (20% qui ne concerne que 6% des transmissions potentielles) et commerce de détail (18%),

19% des établissements interrogés ont exprimé l’intention de transmettre, une intention très marquée dans les HCR (36%); 16 à 24% ne savent pas se prononcer. 

 

Dans les HCR, 64% des projets de transmission ont des dirigeants de moins de 55 ans (vs 45% en moyenne).

 

Dans le commerce de détail, 1er secteur en termes de nombre de projets de transmission (10 600 projets, soit 32%) et 3éme en terme d’emplois concernés (près de 31 650 emplois, soit 18%), la propension à transmettre s’élève à 22% (3 points de plus que la moyenne), un taux beaucoup moins élevé que dans l’hôtellerie-restauration. La part des chefs d’entreprises ayant un projet de transmission est plutôt faible chez les dirigeants de moins de 55 ans (entre 12 et 18%), et augmente fortement ensuite (42% dans la classe d’âge 55-65 ans, soit 8 points de plus que la moyenne). 

L’analyse par catégorie de taille d’entreprises ne fait pas apparaître de différences majeures; toutefois que la propension à transmettre est légèrement plus élevée que la moyenne dans les entreprises sans salarié (21% contre 17%) et plus faible dans les plus de 20 salariés (6% contre 11%).

 

L’industrie est parmi les trois derniers secteurs de la région en termes de nombre de projets de transmission (2 130 projets, soit 6%), mais elle représente 20% des emplois concernés (soit 34 560 emplois). La propension à transmettre s’élève à 16%, soit 3 points de moins que la moyenne régionale; la part des dirigeants d’entreprises industrielles ayant un projet de transmission est beaucoup plus élevée chez les plus de 55 ans. Cependant, celle-ci reste relativement faible par rapport à la moyenne régionale ; ainsi, 26% des dirigeants de 55 à 65 ans ont un projet de transmission, contre 34% en moyenne.

Dans les entreprises industrielles de moins de 20 salariés, la propension à transmettre est d’autant plus élevée que la taille de l’entreprise est importante : de 14% dans les entreprises sans salarié, cette part passe à 17% dans celles de 1 à 5 salariés, et à 22% dans celles de 6 à 20 salariés (supérieure alors de 4 points à la moyenne régionale).

 

 

⇒ selon la taille de l’établissement

les établissements de moins de 6 salariés représentent à eux seuls 92% des projets de transmission. Ce sont donc majoritairement les petites entreprises qui sont concernées. Ainsi, près de la moitié des établissements de 1 à 5 salariés ont un projet de transmission. Les entreprises de taille plus importante sont nettement moins impactées par le phénomène ; pour les entreprises de plus de 20 salariés, c’est même l’inverse (3% des dirigeants ont un projet de transmission, soit 7 points de moins que la moyenne).

Par contre l’intention de transmettre diffère peu chez les moins de 20 salariés (entre 17 et 24%); chez les plus de 20, ils ne sont plus que 11% à souhaiter transmettre.

Selon les territoires : 

Les zones d’emploi de Lille (6 079 projets, soit 18%) et de Roubaix-Tourcoing (2 745 projets, soit 8%) représentent un peu plus d’un quart des projets de transmission de la région. Viennent ensuite celles d’Amiens (2 050, 6%) et de Roissy–Sud Picardie (1 980, 6%). Les zones d’emploi de Valenciennes, Lens-Hénin, Arras et Dunkerque représentent également chacune 4 à 5% du total de la région, soit entre 1 300 et 1 650 projets.
Si on rapporte le nombre de projets de transmission au nombre d’entreprises sur le territoire, ce sont les zones d’emploi d’Abbeville, de Berck–Montreuil, en Thiérache et dans la Vallée de la Bresle (21,5 à 22,1% des dirigeants y ont un projet de transmission), à l’inverse des zones d’emploi de la métropole lilloise (Lille et Roubaix-Tourcoing) et de l’Oise (Beauvais, Compiègne et Roissy-Sud Picardie) avec moins de 19%.
Ces différences peuvent s’expliquer notamment par la composition du tissu économique de ces territoires (proportion plus faible de dirigeants de plus de 55 ans, structure différente des activité).

 

⇒ 56% des dirigeants ayant un projet de transmission souhaiterait transmettre à un tiers externe (autrement dit, ni à un membre de leur famille, ni à un salarié), 15% à un membre de leur famille et 5% à un salarié de leur entreprise. Un quart n’a pas encore réfléchi au repreneur potentiel de son établissement.

 

La transmission à un membre de la famille est plus élevée que la moyenne dans le secteur de la construction (32%) et dans la catégorie d’âge des 65 ans et plus (29%). A l’inverse, elle est moins élevée dans le commerce de détail (9%) et l’hôtellerie-restauration (7%); la part des dirigeants souhaitant transmettre à un membre de leur famille augmente avec la taille de l’entreprise : 9% dans les entreprises sans salarié, 14% pour les 1 à 5 salariés et jusqu’à 22% pour les 6 à 20 salariés.

 

La transmission à un tiers externe est quant à elle très importante dans l’hôtellerie-restauration (81%), et elle est également davantage représentée dans les classes d’âge les moins élevées (67% des 35-45 ans et 64% des 45-55 ans). A l’inverse, elle est beaucoup moins importante dans la construction (27%), ainsi que dans les entreprises de 6 à 20 salariés (46%).

 

48% se feraient via la vente d’un fonds de commerce et 15% par la vente des parts sociales de l’entreprise.
La vente de fonds de commerce concerne surtout les entreprises du commerce de détail (69%) et des services aux particuliers (59%), ainsi que celles dont le dirigeant a entre 35 et 45 ans (59%). A l’inverse, ce type de transmission est moins présent dans la construction (31%) et les services aux entreprises (36%), et dans les entreprises de 6 à 20 salariés (26%).

 

La transmission via la cession de parts sociales est quant à elle davantage présente dans les entreprises de la construction (37%) et des services aux entreprises (29%), et l’est moins chez les dirigeants de 45 à 55 ans (10%). Par ailleurs, la part des dirigeants souhaitant transmettre en vendant les parts sociales de son entreprise augmente avec la taille de celle-ci : 9 à 10% dans les établissements jusqu’à 5 salariés, et jusqu’à 34% dans ceux de 6 à 20 salariés.

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Crédits accordés aux TPE, PME, ETI : une situation stable

La Banque de France mène une enquête trimestrielle auprès d’entreprises sur leur accès au financement bancaire ; environ 4 000 PME et 500 ETI ont répondu, ainsi que 2 000 TPE grâce à un partenariat avec la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA).

 

L’accès au crédit des PME fléchit par rapport au deuxième trimestre pour les crédits de trésorerie : 81% des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés (contre 86% au deuxième trimestre):

Pour les crédits d’investissement : 95% des PME obtiennent (en totalité ou à plus de 75%) les crédits souhaités. La demande de nouveaux crédits d’investissement se situe à 22% des PME, contre 25% au deuxième trimestre. 

– Pour les  crédits de trésorerie :  81% des PME obtiennent en totalité ou en grande partie les financements souhaités, contre 86% le trimestre précédent. La demande de crédits de trésorerie est stable (6% des PME ont demandé un crédit).

 

La demande de crédits des TPE est stable, que ce soit pour les crédits de trésorerie (7%) ou d’investissement (11%).

L’accès au crédit de trésorerie baisse, tout en restant dans la tendance des derniers trimestres : 67% des TPE ont obtenu en totalité ou en grande partie les crédits demandés, après 69 % au deuxième trimestre.

L’obtention de crédits d’investissement progresse : 84% des TPE obtiennent (en totalité ou à plus de 75%) les crédits souhaités, après 81%.

 

46% des ETI déclarent avoir demandé des lignes de crédit. 71% des ETI ayant obtenu des lignes de crédit utilisent leur possibilité de tirage.

La demande de nouveaux crédits de trésorerie est stable : 10% des ETI ont sollicité un financement. L’obtention (en totalité ou à plus de 75%) reste très élevée à 92%, après 90% au trimestre précédent.

La demande de crédits d’investissement rebondit : 29% des ETI ont sollicité un financement, après 26% au T2. 96% des ETI obtiennent en totalité ou en grande partie les crédits demandés. Sur les seuls crédits d’équipement, l’obtention est plus faible (85%).

 

En ce qui concerne les taux de crédit selon Stat Info de la Banque de France du 19 octobre, “le taux moyen des crédits à l’équipement – crédits d’une durée moyenne de 9 ans et essentiellement souscrits à taux fixe – est stable au 3ème trimestre 2017, à 1,39% après 1,40% le trimestre précédent. Près de la moitié des crédits à l’équipement sont octroyés à un taux inférieur à 1,25%.

Le taux moyen des crédits de trésorerie échéancés – crédits courts et en majorité souscrits à taux variable – décroît légèrement (1,68% après 1,76% au 2ème trimestre 2017). Les trois quarts des nouveaux crédits de trésorerie échéancés ont un taux inférieur à 3%.

Le taux moyen des découverts utilisés augmente à nouveau (2,81% après 2,77% au 2ème trimestre 2017). 

 

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L’indépendance et non la recherche d’emploi est la 1ére motivation des créateurs issus des quartiers politique de la ville

MÉTHODOLOGIE :  Une étude qualitative sous la forme d’entretiens individuels par téléphone : 15 entretiens réalisés du 15 juin au 3 juillet 2017 auprès de chefs d’entreprise, basés en France métropolitaine, résidant en Quartiers Politique de la Ville au moment de l’instruction du prêt, et financés par l’Adie au cours des années 2015 et 2016.

Une étude quantitative par téléphone sur la base d’un questionnaire administré auprès de 329 personnes basées en France métropolitaine, résidant en QPV au moment de l’instruction du prêt et financées par l’Adie pour un microcrédit professionnel, au cours des années 2015 et 2016.
Quotas raisonnés par sexe, âge, niveau de formation, secteur d’activité de l’entreprise et régions

 

En 2016, les habitants des QPV représentaient 23% des personnes financées par l’Adie toutes catégories de microcrédits confondus (professionnels et personnels), soit 3 483 personnes financées, dont 2 604 par un microcrédit professionnel (montant moyen : 4 000€).

Selon l’observatoire national de la politique de la ville, 1/4 des plus de 18 ans souhaitent créer son entreprise.

Rappelons par ailleurs que l’ensemble des bénéficiaires de l’Adie sont 63% à pérenniser leur entreprise à 3 ans et 84% à s’insérer dans l’emploi.

 

79% des créateurs des QPV  sont des entrepreneurs à plein temps, alors que 21% y sont à temps partiel en complément d’un emploi salarié le plus souvent à plein temps.

Pour 57% l’Adie est leur principal conseil et financeur; 15% font appel à Pôle Emploi et 11% aux compagnies consulaires.

L’Adie s’est fixée pour objectif d’accroître de 30% le nombre des entreprises qu’elle finance ou accompagne dans les QPV d’ici 2020, avec l’ouverture de 8 nouvelles antennes dans les 2 prochaines années.

 

Par rapport à la moyenne des personnes financées par l’ADIE, le niveau de précarité  est plus élevé, avec davantage de femmes (44% des bénéficiaires), de non-diplômés et d’allocataires des minima sociaux.

 

Si 51% sont chômeurs, leur motivation n’est pas d’abord de trouver un emploi en créant une entreprise, mais l’indépendance (se mettre à son compte avec 97%, et être son propre patron avec 94%); 92% disent encore exercer un métier qui leur convienne (92%) et donner un sens à sa vie (91%). 

L’entrepreneuriat est d’abord ressenti comme une démarche libératrice qui redonne confiance en soi. C’est un motif de fierté pour 79% des créateurs qui travaillent dans leur quartier de résidence et cette proportion monte à 93% pour ceux qui travaillent hors de leur quartier. 50% ont par ailleurs communiqué l’envie d’entreprendre à des personnes de leur entourage.

78% déclarent aimer leur quartier; d’ailleurs les 3/4 de ces créateurs sont basés dans leur quartier.

 

70% considèrent que créer une entreprise n’est pas plus difficile dans les quartiers.

Si 81% considèrent important d’avoir pu trouver une antenne Adie près de chez eux, notamment du fait de l’apport de financement, et si 69% disent que l’Adie leur a donné de bons conseils,  53% déclarent avoir rencontré des difficultés ou des problèmes qu’ils n’avaient pas envisagés

 

85% sont optimistes pour l’avenir et 71% pensent développer leur entreprise dans les 12 prochains mois.

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Sur un an, l’emploi intérimaire augmente de 18,1%.

Au 2e trimestre 2017, l’emploi intérimaire (712 500 salariés) est en hausse (+3,5% par rapport à la fin du trimestre précédent) après avoir légèrement diminué au 1er trimestre 2017 (-0,5%).

Cette accélération intervient à la fois dans l’industrie (+2,9% après -2,5%) et dans le tertiaire (+5,8% après +0,7%), tandis que l’emploi intérimaire stagne dans la construction (+0,3% après +1,3%).

Sur un an, l’emploi intérimaire augmente de 18,1% (+109 000). En moyenne sur le trimestre, le volume de travail temporaire (mesuré en équivalent temps plein) est en légère accélération (+4,3 %, après +2,9 % au 1er trimestre).

 

L’emploi salarié croît ce trimestre, soutenu notamment par l’emploi intérimaire (+0,2% hors intérim et +0,3% y compris intérim). Sur un an, l’emploi intérimaire contribue notablement au redressement de l’emploi salarié : hors intérim, l’emploi salarié augmente de 0,8%, soit +198 400 emplois, tandis qu’il croît de 1,2%, soit +303 500 emplois lorsque l’on prend en compte les intérimaires.

 

Par secteur, la contribution de l’emploi intérimaire aux évolutions de l’emploi est particulièrement notable dans l’industrie, où l’emploi salarié recule hors intérim (-0,1%), tandis qu’il est en hausse lorsque l’emploi intérimaire est comptabilisé (+0,2%). Dans les autres secteurs, les évolutions restent comparables avec ou sans prise en compte de l’emploi intérimaire.

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613 000 chômeurs sont à la fois chômeurs indemnisés et bénéficiaires d’une rémunération salariée

L’activité réduite est théoriquement conçue comme un tremplin pour un retour à l’emploi. À court terme, elle vise à soutenir la reprise d’une activité, même à temps partiel ou peu rémunérée, en évitant que celle-ci ne se traduise par une perte financière liée à la fin de l’indemnisation (grâce au cumul partiel); le fait d’exercer une activité à temps partiel permet de poursuivre parallèlement la recherche d’un autre emploi, plus adapté aux compétences de l’individu.

Mais plusieurs travaux économétriques ont montré que l’activité réduite pouvait être, dans certains cas, associée à des trajectoires d’enfermement dans la précarité, avec des situations de cumul régulières et durables. Ainsi, dans une enquête réalisée en 2012 , 46% des allocataires en activité réduite depuis huit mois déclaraient ne pas avoir l’intention d’occuper un autre emploi. 

 

32% des 5,4 millions de demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois (1,737 million) au cours de l’année 2014, en catégories A, B, ou C, déclarent avoir exercé une activité au cours du mois. Ils sont alors inscrits en catégories B ou C. 

Cependant, seul 1/3 des demandeurs d’emploi en catégorie B ou C cumule effectivement salaire d’activité et allocation chômage chaque mois, soit 11% du total (613 000). Les allocations d’assurance chômage versées aux personnes indemnisées en activité réduite représentent 20% de l’ensemble des allocations versées aux demandeurs d’emploi en catégories A, B, C

Un autre tiers des demandeurs d’emploi en catégorie B ou C (556 000) n’a pas de droit ouvert à une allocation financée par l’assurance chômage (ils sont non indemnisables), tandis qu’un dernier tiers est indemnisable mais ne cumule pas au cours du mois considéré, par exemple lorsque le revenu d’activité est supérieur à 70% de l’allocation chômage.

 

On appelle par la suite demandeurs d’emploi « en activité réduite » les 1,169 million de demandeurs d’emploi qui sont indemnisables et exercent une activité rémunérée au cours du mois, qu’ils cumulent ou non leur allocation avec leur salaire d’activité.

Le nombre moyen d’heures travaillées lors d’un mois en activité réduite est proche d’un temps complet pour les personnes qui ne cumulent pas (130 heures par mois) et équivalent à la moitié de la durée de travail mensuelle à temps plein pour les personnes en situation de cumul (65 heures par mois, ce qui peut correspondre à 30 jours travaillés à mi-temps ou à 15 jours de travail à temps plein).

Le revenu mensuel brut des personnes qui ne cumulent pas est de 1 650€ en moyenne, vs 1 437€ pour celles qui cumulent emploi (790€) et indemnité chômage (647€); le revenu net est respectivement de 1 295€ et 1 231€.

 

7 trajectoires ont été identifiées : 3 avec peu d’activité, 2 avec recours fréquent à l’activité réduite, 2 avec recours intensif à l’activité réduite

 

Près de 75% des personnes ont peu recours à l’activité réduite, avec toutefois une forte diversité de profils: un premier grand groupe (42% des individus) rassemble des individus plus jeunes que la moyenne, et sortent rapidement des listes; un second groupe (17%) est constitué d’individus plus âgés que la moyenne, quasi-continûment inscrits sur les listes pendant les 24 mois observés.

 

25% des personnes ont, au contraire, relativement fréquemment recours à l’activité réduite. Ils représentent 54% des mois d’activité réduite observés.

Pour 6%, celle-ci précède une sortie vers l’emploi; les diplômés (niveau bac+2 ou plus) y sont surreprésentés.

8% des demandeurs d’emploi commencent à exercer une activité réduite 9 à 10 mois après l’inscription sur les listes de Pôle emploi. Il semblerait qu’elle soit généralement un complément de revenu, intervenant tardivement dans l’épisode de chômage, correspondant à un moyen de « subvenir aux besoins primaires » .

6% offrent des particularités : les intermittents, les assistantes maternelles, les intérimaires. Les plus de 40 ans, en couple, avec enfants et les non diplômés, les femmes y sont surreprésentés.  

 

Noter que 7% des personnes ont rapidement recours à l’activité réduite, se poursuivant jusqu’à la fin de l’épisode de chômage mais avec pour spécificité d’être exercée sans cumul. Il s’agit de demandeurs d’emploi occupant très régulièrement un emploi, avec un volume horaire et/ou un salaire qui ne leur permettent pas de cumuler leur revenu avec une allocation chômage. En restant inscrits sur les listes, bien qu’ils occupent régulièrement un emploi, ces personnes peuvent bénéficier de mesures d’accompagnement et rester éligibles aux droits connexes.

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Export : une amélioration temporaire

Le déficit se réduit en août de 1,4Md€ pour atteindre 4,5Md. Les exportations (39,8Md) confirment leur bonne orientation (+1,4% après +0,6% en juillet), tandis que les importations retombent (-1,8% après +2,9 % en juillet), mais avec 44,3Md.

Le déficit cumulé des 12 derniers mois (de septembre 2016 à août 2017) atteint 62,2Md€, contre 48,1Md€ pour l’année 2016; en glissement annuel, les exportations y sont en hausse de 4,8% et les importations de 7,1%.

 

L’amélioration du solde est très marquée pour l’industrie spatiale et aéronautique, alors que l’on observe une nette détérioration de la balance commerciale pour l’industrie automobile du fait d’une poussée des importations de véhicules inhabituelle pour un mois d’août. 

La balance commerciale s’améliore fortement vis-à-vis de l’Asie; en revanche, le solde se dégrade vis-à-vis de l’Europe hors UE et de l’Afrique, pour les deux zones en raison d’une hausse des achats et d’un repli des ventes.

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Etudes, rapports et propositions non commentés

-“Crédits bancaires dans les régions françaises de la clientèle non financière résidente et non-résidente Encours des crédits au 31 août 2017”, Stat Info Banque de France du 24 octobre 2017

-“Les CESER et la contribution à l’évaluation des politiques publiques régionales”, CESER de France, lu octobre 2017

-“Centres-bourgs et centres-villes de Bretagne : réinventons les centralités ! “, CESER région Bretagne, octobre 2017

-“Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en septembre 2017”, Dares Indicateurs N°069, octobre 2017

-“Les dispositifs publics d’accompagnement des restructurations en 2015 La baisse des inscriptions à Pôle emploi pour licenciement économique se poursuit”, Dares Résultats N°067, octobre 2017

-“39 millions de nuitées dans les emplacements résidentiels des campings en 2016”, le 4 pages de la DGE N°75, septembre 2017

-“Salaires dans le secteur privé : en 2015,le salaire net moyen augmente de 1,1% en euros constants “ Insee Première N°1669, octobre 2017

-“2017 ÉTUDE ÉCONOMIQUE DE L’OCDE DE LA FRANCE : pour une croissance et un marché du travail plus inclusifs”, OCDE du 14 septembre 2017

-“Financement des entreprises et nouveaux défis de la transformation numérique “,Observatoire du financement des entreprises, octobre 2017

-“Le commerce collaboratif : au-delà d’une stratégie opportuniste, un monde d’opportunités”, Opinion Way/Prime MinisterR Rakuten, octobre 2017

-“Les écarts de prélèvements obligatoires entre la France et la zone euro”, Coe-Rexecode, document de travail N°64, septembre 2017

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14 patrons français dans le Top 100 des PDG les plus performants

Source :  le classement des 100 PDG les plus performants publié par la prestigieuse Harvard Business Review, magazine de l’école de commerce d’Harvard

Les patrons sont donc aussi jugés, à compter de la date de leur prise de fonctions, sur leur style de management.

 

Ce classement ne comprend ni Elon Musk (Tesla), ni Tim Cook (Apple), ni Mark Zuckerberg (Facebook)… Et Jeff Bezos, le patron d’Amazon, n’est classé qu’à la 71ème place cette année. La raison ?  Le magazine fait le choix de ne plus se baser uniquement sur des critères financiers; sont désormais pris en compte, depuis 2015, les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Les patrons sont donc aussi jugés, à compter de la date de leur prise de fonctions, sur leur style de management.

 

Et depuis 2015, le classement ne change pas tant que ça ! En 2017 l’Espagnol Pablo Isla, le PDG d’Inditex arrive en tête. Et le gérant des marques Zara, Pull&Bear ou encore Massimo Dutti était troisième l’année dernière. Devenu PDG d’Inditex en 2005, il a conduit Inditex “sur une expansion globale” et a à son actif l’ouverture d’un magasin par jour en moyenne, affirme le magazine. Mais surtout il est décrit comme un patron au “style de management humble et presque timide”, explique la Harvard Business Review. Martin Sorrell (WPP) et Jensen Huang (Nvidia), viennent compléter le podium. Seize PDG sur les vingt-cinq premiers de ce classement étaient déjà dans le premier quart l’année précédente.

 

Quatorze français parmi ces 100 PDG les plus performants :  Jacques Aschenbroich, à la tête de l’équipementier automobile Valeo depuis 2009, termine à la quatrième place, bien noté sur tous les critères du classement que ce soit financier, en matières de politique sociale ou de développement durable. A l’inverse, arrivent juste derrière lui Bernard Arnault, le PDG de LVMH, et Martin Bouygues à la tête de l’empire éponyme, qui sont bien notés, uniquement sur les critères financiers.

Bernard Charlès, le directeur général de Dassault Système fait une entrée à la 14ème place de ce classement, tout comme François-Henri Pinault, à la tête de Kering, qui se positionne en 23ème position grâce à la politique de développement durable mise en place dans ce groupe de luxe. Benoît Potier le PDG d’Air liquide occupe la 16ème place du classement.

Suivent les patrons de Vinci, Legrand, Sodexo, Atos, Accenture, l’Oréal, London stock exchange, BNP Paribas

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Le bonheur au travail partage les salariés en 2 groupes à quasi égalité : les satisfaits et les insatisfaits

Méthodologie : étude quantitative auprès d’un échantillon représentatif de 613 actifs et salariés français, issu d’un échantillon national représentatif de 1003 Français âgés de 18 ans et plus, interrogé en ligne sous système CAWI  entre le 9 et le 11 mai 2017 

L’échantillon a été redressé selon la méthode des quotas sur les variables de quotas suivantes : sexe, âge, région, profession, taille salariale, secteur d’activité privé et public selon les données de l’enquête emploi de l’INSEE.

Etude sur le bonheur au travail des Français réalisée par l’institut Think pour la Fabrique Spinoza 

 

Une satisfaction professionnelle moyenne avec un clivage des salariés, dénotant un malaise expliqué par une crise des principales facettes du bonheur au travail (émotions, satisfactions, sens).
Une note moyenne de satisfaction professionnelle de 5,3 sur 10; 23% sont très satisfaits, 27% plutôt satisfaits (23%), 18% très insatisfaits et 29% plutôt insatisfaits (18%). On constate peu de différences selon le sexe, l’âge , la région, le diplôme, le fait de travailler dans le privé ou le public, la taille de l’organisation, le secteur d’activité;  mais les différences sont marquées selon la CSP (CSP+ 55, CSP- 48), le type de fonction (63% pour les indépendants, 58% pour les cadres, 53 pour les professions intermédiaires, 49 ou 48% pour les employés et ouvriers), les revenus, voire le management.

La thématique du bonheur au travail, aux yeux des plus démunis, apparaît comme une utopie, voire une provocation ou même une négation.

 

51% ressentent du stress ou de la fatigue au travail,  44% n’y trouvent pas de sens, 32% dorment mal parce qu’inquiets dans leur travail, 26% s’ennuient au travail, 24% se disent en situation de surmenage. 

Par contre, pour 51% le travail contribue à donner du sens à sa vie; 47% on toujours plaisir à se rendre à leur travail.

Même s’il existe une corrélation évidente entre le bonheur individuel et professionnel, les salariés sont majoritairement plus heureux dans leur vie personnelle (62%) que professionnelle (50%). 

 

Des critères fondamentaux du bonheur au travail tels que la gouvernance, les relations, l’argent, remportent un degré d’insatisfaction considérable. La reconnaissance, premier levier d’action, récolte des résultats mitigés.

-Sur les 11 déterminants présents du bonheur au travail, qu’ils soient liés au travail en soi, aux conditions de travail ou à l’environnement (management, relations humaines, changement , organisation de travail, rémunération, gouvernance/valeurs, et perspectives) aucun ne remporte de réelle satisfaction.

L’argent demeure une source d’insatisfaction considérable (57%) et se place au même niveau d’insatisfaction que les enjeux de gouvernance (58%) et de relations (56%) dont on sait pourtant qu’ils sont fondamentaux pour le bonheur au travail. Pour mémoire, la recherche considère que l’argent est une valeur refuge et qui génère de l’insatisfaction si les autres leviers sont déficients.

Des résultats mitigés concernant la reconnaissance : si la moitié ont le sentiment d’être reconnus pour leur travail (51%), ces mêmes actifs se déclarent insatisfaits quant à la forme de reconnaissance relative à la prise de décision (58%). 

 

Les manques de mobilité et d’autonomie appellent à de nouveaux modes d’organisation

-49% ne sont pas d’accord avec l’affirmation « je me sens libre de changer d’organisation ou de forme de travail (avec formations ou en créant mon entreprise) “; cette insatisfaction est alimentée par d’impossibilité d’agir.

-Parallèlement, on observe l’émergence de nouveaux modèles d’organisation de type « entreprise libérée ».

-  L’impact de la crise économique n’explique que partiellement la situation professionnelle et ne la justifie pas totalement (39% déclarent ne pas en ressentir l’impact négatif, même si 34% en ressentent beaucoup d’impacts dans « leur » travail). 

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37% des dirigeants sont confiants et 30% optimistes

Méthodologie : échantillon de 604 dirigeants d’entreprise, interrogé par téléphone entre le 2 et le 12 octobre 2017.

 

L’espoir renaît progressivement parmi les chefs d’entreprise :

-le mot qui qualifie le mieux leur état d’esprit ce mois-ci est « confiant » : 37% le citent (+5 points), mais aussi optimiste (30%, +6 points); mais 35% sont encore inquiets et 30% méfiants., 

-Alors que la tendance le mois dernier était de penser que « c’était mieux hier », ils sont désormais la majorité à juger que « c’est très bien en ce moment » (48%, en hausse de 19 points), une opinion proche chez les 0-9 salariés (48%) des 10 salariés et plus (53%).

-69% se disent confiants pour l’avenir de leur entreprise (68% chez les TPE, 91% chez les plus de 10 salariés).

6% envisagent d’embaucher (5% les TPE, 28% les plus de 10 salariés).

 

 

Une appréciation positives des mesures gouvernementales

-La baisse progressive du taux de l’IS à 25% serait une bonne chose à la fois pour leur entreprise (70%) et pour l’économie française (73%). Il en va de même concernant le remplacement du CICE par un allégement des cotisations patronales (pour 69%, il aura un impact positif sur leur entreprise). Seule la transformation de l’ISF en un impôt sur la fortune immobilière ne convainc pas(15% y voient un intérêt pour leur entreprise).
44% estiment que ces mesures permettront de relancer l’investissement, qu’elles seront à l’origine de création d’emplois (28%) ou encore qu’elles limiteront les délocalisations (26%).

Quant à la possibilité pour les salariés d’accéder à des indemnités chômage en cas de démission, 65% estiment que, plus qu’un risque, elle constitue pour leur entreprise une opportunité (plus de souplesse à leur gestion RH).

Les dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés, habituellement plus frileux devant les projets de réforme testés, s’y montrent encore plus favorables (66%) que ceux d’entreprises plus importantes (58%)

 

Les risques de cyber sécurité, une inquiétude forte parmi les PME

Insuffisamment informés ou préparés aux risques liés à la cyber sécurité, 40% des chefs d’entreprise reconnaissent être préoccupés par cet enjeu, mais 73% chez les 10 salariés et plus, 1/3 reconnaissant même que la question les préoccupe « beaucoup » (30% contre 7% pour l’ensemble des dirigeants).

Un virus qui infecte les ordinateurs de l’entreprise est de loin le risque qui inquiète le plus les dirigeants (81%), suivi du vol de données présentes sur les ordinateurs (38%) et de l’usurpation d’identité ou la fraude (30%). Les dirigeants des entreprises de 10 salariés et plus appréhendent davantage ces risques (88% pour le virus, 47% pour le vol de données et 41% pour l’usurpation d’identité). 

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Les établissements du grand Paris dégagent une richesse de 280Md€ (1/4 de celle de la France avec 11% de la population).

La métropole du Grand Paris (MGP), créée le 1er janvier 2016 est divisée en 12 territoires : Paris qui est une ville-département (40% de la richesse dégagée) et 11 établissements publics territoriaux (EPT). Les données utilisées dans cette étude sont datées de 2013.

 

En 2013, la métropole du Grand Paris (MGP) regroupe près de 7 millions d’habitants et 3,9 millions d’emplois.Les établissements (et non les entreprises) y dégagent une richesse de 280Md€, soit près d’un quart de celle de la France métropolitaine avec seulement 11% de la population.

Sur les 3,9 millions d’emplois, 2,870 millions sont des résidents au sein de la MGP, 830 000 viennent des autres territoires de l’île de France et 210 000 de province, alors que 310 000 emplois sont extérieurs à la MGP, au profit de résidents au sein de la MGP.

La MGP est une métropole jeune, où le taux d’activité et la part des diplômés sont très élevés et où les emplois de cadres sont plus nombreux. Les revenus des non-salariés contribuent pour 6% au revenu disponible des ménages, comme au niveau national.

 

Les secteurs de la sphère productive (concerne les activités qui produisent des biens et services majoritairement consommés hors de la zone) ne représentent qu’un tiers des emplois, comme en France métropolitaine, mais génèrent 60% de la richesse dans la MGP contre 47% en province. Au sein de la sphère présentielle (concerne les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu’elles soient résidentes ou touristes), dans le MGP, le secteur privé compte pour 71% et le public pour 29%, tout comme en province.

Au sein de la MGP, 4/5éme de la richesse issue de la sphère productive proviennent des activités de services contre deux tiers au niveau national. Cette richesse provient 3 fois plus qu’en province de l’économie de la connaissance, de l’information et de la production immatérielle (23% contre 7%).

 

 

La richesse dégagée par les établissements implantés sur le territoire de la MGP contribue à un potentiel fiscal élevé : il y atteint en effet 1 600€ par habitant contre 940€ en France métropolitaine.

 

Les établissements génèrent plus de 121Md€ de masse salariale dont un tiers est versé à des non-résidents (28,2Md€ à des résidents en Île de France et 13Md€ en direction de la province), lesquels occupent 1/4 des emplois. Les établissements versent ainsi 80Md€ de salaires aux actifs qui y résident. 

Toutefois, la MGP reçoit aussi 11,3Md€ en salaires de l’extérieur, soit 9,1€Md des autres territoires de l’ile de France et 2,2Md€ de province.

 

Paris concentre le 1/3 de la population de la métropole et presque la moitié des emplois. Paris est à l’origine de 42% de la richesse dégagée par la MGP; cette richesse provient aussi bien de la sphère productive que de la sphère présentielle. Le montant total des salaires quittant Paris est 2,3 fois plus important que celui qui rentre (sur les 55Md€ de salaires générés à Paris, 34 sont versés à des non-résidents, dont la moitié hors MGP; 6Md irrigue les autres régions françaises. Les actifs résidant et travaillant à Paris perçoivent 21Md€ de salaires. 

Paris et Paris Ouest La Défense génèrent 62% des salaires dans la MGP.

 

SOMMAIRE

L’île de France regroupe 39% des immigrés de métropole, avec une proportion de 18% dans sa population, 2 fois plus qu’en France

Avec une proportion d’immigrés 2 fois plus élevée qu’en France métropolitaine (18,5% vs 9), l’Île-de-France se positionne au premier rang des régions accueillant le plus d’immigrés, devant Paca (10,2%) et l’Auvergne – Rhône-Alpes (9,0 %); pour mémoire, le taux d’immigrés en Île de France en 1968 était de 10%, et de 6,5% en France métropolitaine.

 

En 2013, 38,6% des immigrés vivant en France résident en Île-de-France (28% en 1968), une proportion stable depuis 2008, après avoir progressé de dix points entre 1968 et 2008.

L’immigration familiale est devenue le principal moteur de la progression du nombre d’immigrés.

 

L’âge moyen des immigrés franciliens a augmenté, passant de 42,9 ans en 1999 à 45,1 ans en 2013; noter q’un immigré sur cinq a plus de 60 ans en 2013. La part des jeunes Franciliens de moins de 25 ans dont au moins un des parents est immigré s’est accrue passant de 33,6% en 1999 à 40,2% en 2013; 9 sur 10 sont nés en France. En 2013 comme en 1999, un enfant sur cinq seulement a deux parents immigrés.

 

La moitié des immigrés franciliens sont nés en Afrique (dont 29% du Maghreb), 27% en Europe et 18% en Asie; la part des immigrés d’origine européenne a baissé de moitié depuis 1982 : ces derniers représentaient alors un immigré sur deux.

L’Algérie (295 000 personnes et +38% entre 1999 et 2013) est le premier pays d’origine des immigrés vivant en Île-de-France, devant le Portugal (243 000, en baisse de 4,6%) et le Maroc (233 000, en hausse de 40%), puis la Tunisie (112 000, en hausse de 30%), la Turquie (69 300 en hausse de 38%), la Chine (64 000, en hausse de 151%), le mali (57 400 en hausse de 85%) et l’Italie (55 500 en baisse de 11%).

 

Parmi les 36 communes de France métropolitaine comptant plus de 10 000 habitants et dont plus de 30% de la population est d’origine étrangère, 33 sont situées dans la région, dont 15 en Seine-Saint-Denis; pour autant, la population immigrée n’est majoritaire dans aucune commune (La Courneuve et Aubervilliers avec 43%).

Les immigrés sont surreprésentés dans les secteurs urbains défavorisés du cœur de l’agglomération, où le parc locatif privé le moins prisé et les logements sociaux dominent. Ils sont aussi très présents dans les anciens sites industriels et les grands ensembles de grande couronne. Près de 7 immigrés sur 10 habitent dans une des 159 communes ou arrondissements parisiens dotés d’un quartier de la politique de la ville, Cette proportion est stable depuis 2008, où ils sont 23% de la population. Par contre, ils ne sont que 6% des habitants des communes de moins de 2000 habitants.

 

Le poids de Paris dans l’accueil des immigrés franciliens a reculé de 9 points, passant de 30% en 1982 à 21%en 2013, quand celui de la Seine-Saint-Denis progressait de 5 points, atteignant 20% en 2013; depuis 1982, la Seine-Saint-Denis a accueilli 293 000 immigrés supplémentaires, cinq fois plus que Paris (+ 55 000). 

 

Les derniers recensements attestent d’une baisse du regroupement des populations immigrées sur le territoire francilien, depuis le milieu des années 2000. Leur proportion  baisse sur Paris et dans plusieurs communes limitrophes de la capitale, surtout au nord-ouest (Puteaux, Levallois Perret, Clichy, Saint-Ouen, Bois-Colombes et Asnières). Mais, à l’inverse, la proportion des immigrés continue de s’accroître dans la plupart des secteurs les plus pauvres, notamment en banlieue nord.

 

Les immigrés se répartissent de façon assez équilibrée entre le parc social (un quart seulement des habitants du parc HLM), le locatif privé et la propriété. 1/3 des ménages sont propriétaires en 2013, c’est davantage dans les secteurs de banlieue que dans le périurbain, où ils sont peu présents.

 

Quatre immigrés sur dix ont acquis la nationalité française, proportion restée stable entre 2008 et 2013

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