Archives mensuelles : avril 2017

Les dirigeantes franchisées sont trés satisfaites de leur choix

Méthodologie : un panel de 103 répondantes issues de 26 réseaux de franchise  

 

Les dirigeantes franchisées :  Elles le sont depuis peu : 56% ont moins de 3 ans d’ancienneté dans le réseau, 33% de 3 à 5 ans. 51% ont plus de 45 ans; 84% vivent en couple; 82% étaient auparavant salariées; 83% ont changé de secteur d’activité.

La moitié ont apporté au moins 20K€ : 18% ont apporté moins de 10K€, 31% entre 10 et 20K€, 21% entre 20 et 40K€ et 30% plus de 40K€. 70% ont bénéficié d’un emprunt, 30% d’autres ressources.  

 

Le pourquoi de ce choix et celui de l’enseigne :  Pour 80% la motivation est l’envie d’être indépendante (mais 20% pour concilier vie professionnelle et familiale). La franchise permet pour 57% des dirigeantes de créer avec plus de facilité, pour 43% de ne pas être isolées, pour 39% de s’appuyer sur la notoriété d’une enseigne.

Il a fallu 6 mois en moyenne pour concrétiser le projet.

le choix de l’enseigne a été motivé pour 62% par les valeurs de la marque et la relation avec la tête de réseau, pour 36% par l’originalité du concept et de l’expertise métier, pour 34% la relation avec les franchisés et l’assistance du franchiseur;  de fait, 52% disent avoir eu assistance de l’enseigne, 21% de leur entourage et 12% d’experts professionnels.  

 

A ce jour, 90% des dirigeantes “se sentent chefs d’entreprise”, 94% ont atteint leur objectif, 73% renouvelleraient leur contrat à terme, 93% conseilleraient ce mode de création pour des femmes en reconversion.  

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8500 entreprises dans les 71 pôles de compétitivité; les 3/4 sont des PME.

En 2014, les 71 pôles de compétitivité comptaient environ 8 500 entreprises membres, auxquelles s’ajoutaient près de 1 150 établissements publics de recherche ou de formation. Ces entreprises employaient 1,7 million de salariés (dont 216 000 dans les PME), soit 7% de l’effectif salarié total du secteur marchand en France. 

 

75%  sont des PME (dont la moitié des moins de 10 salariés), 17% des ETI et 8% de grandes entreprises.  8% des établissements de PME et d’ETI membres des pôles appartenaient à des entreprises étrangères.(30 % des salariés).

36% des personnels relevaient de la catégorie des cadres et des professions intellectuelles supérieures, qui inclut notamment les chercheurs et ingénieurs dédiés à une activité de R & D (vs 21% des salariés dans les secteurs de l’industrie et des services aux entreprises).  

 

La moitié des PME membres des pôles de compétitivité avaient moins de dix ans d’existence; 14 % bénéficient du statut de jeune entreprise innovante (un tiers des JEI sont membres des pôles de compétitivité) . À l’inverse, les ETI y sont plus âgées que les ETI au niveau national (15% des ETI membres des pôles avaient moins de 10 ans, la proportion correspondante étant de 23% pour les ETI réalisant des activités de R & D au niveau national et d’un tiers pour l’ensemble des ETI des secteurs de l’industrie et des services aux entreprises).

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Sur les 12 derniers mois les créations ont progressé de 4,6% avec 563 000 créations

Les créations d’entreprises se chiffrent à 563 257 en données brutes pour les 12 derniers mois, en progression de 4,6% sur un an,(8,5% pour les non autoentrepreneurs et 1,9% pour les autoentrepreneurs); l’évolution est tout à fait significative entre 2011 et 2015 :

Toutes les formes juridiques de création d’entreprise ont progressé : les entreprises créées sous forme de société au cours des 12 derniers mois, ont progressé de 8,4%, celles en entreprise individuelle non autoentrepreneur de 8,7%, et les autoentrepreneurs de 1,9%.

 

L’évolution par secteur d’activité est nettement positive à l’exception des activités de la construction, du commerce et des services aux particuliers; plus intéressante l’évolution observée au regard de la moyenne des 3 dernières années, les écarts s’amplifient entre les activités plus intellectuelles et les activités traditionnelles moins favorisées. L’autoentrepreneuriat est en retrait, davantage là encore dans les activités traditionnelles, alors que le retrait est plus modeste, voire en, légére progression pour les activités plus intellectuelles; exception l’explosion des transports (VTC et livraisons à domicile) :

 

La forte ou la faible présence des autoentrepreneurs ne se décline pas avec l’évolution favorable ou défavorable :

 

 

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les créations nouvelles à 5 ans affichent un taux moyen de pérennité de 60%

Source : Sine, dispositif permanent d’observation d’une génération de nouvelles entreprises tous les 4 ans. Parmi les 138 000 entreprises, hors auto-entrepreneurs, créées au premier semestre 2010, 118 000 unités sont incluses dans le champ de l’enquête, qui couvre l’ensemble des activités économiques marchandes non agricoles. L’échantillon utilisé pour les enquêtes relatives à la génération 2010 contient 52 000 entreprises, qui ont été enquêtées à trois reprises : en 2010, en 2013 et en 2015.    En 2010,  264 000 créations d’entreprises ont été enregistrées en France (hors auto-entrepreneurs); 5 ans après, 60% sont encore actives, contre 52% pour celles crées en 2006 et 53% en 2002. Les nouvelles entreprises de 2010 ont plus fréquemment des caractéristiques favorables à la pérennité : plus de sociétés (61% contre 47) , un investissement initial plus élevé (13% ont mobilisé 80 000€ ou plus, contre 7%). Cette évolution de profil des entreprises créées entre les cohortes 2002, 2006 et 2010 s’explique partiellement par la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur en 2009. Au cours des 3 premières années le taux de pérennité chute de 10 points, puis de 7 et de 4 pour la 4éme et 5éme année en ce qui concerne la génération 2010 :

Le taux de pérennité est favorable aux entreprises en société et aux professions libérales (entre 66 et 74% à 5 ans), mais moins favorable pour les entreprises sous forme de personne physique, notamment pour les commerçants (42% contre autour de 50% pour les artisans et les artisans commerçants); noter la faible pérennité des agents commerciaux (30%), un “lieu de passage”.
De même le taux de pérennité à 5 ans est plus favorable aux activités “intellectuelles” (services aux entreprises, santé, éducation) avec des taux de l’ordre de 65 à 75% à 5 ans, alors qu’il l’est beaucoup moins pour les activités plus traditionnelles, et plus “physiques”, telles la construction, le commerce, les services à la personne (entre 52 et 61%); là encore le décalage entre création en société et personne physique est nette, quelque soit l’activité :
Le montant des capitaux de départ est lui aussi signifiant (taux plus faible pour des montants de capitaux faibles avec 54%, taux bien plus élevé, 72% pour un montant d’au moins 80 000€) :
Enfin en ce qui concerne l’emploi (1er semestre 2010), on constate une perte d’emploi entre le flux de démarrage  et la situation 5 ans après, mais l’emploi salarié s’est accru de 65%, malgré la disparition de 40% des entreprises et de 50% des non salariés (parmi lesquels on trouve notamment des conjoints) :
Tout comme pour les taux de pérennité, le flux d’emploi est positif (écart entre le flux de démarrage et le flux 5 ans après) pour les activités “intellectuelles” et négatif pour les activités “traditionnelles” et beaucoup plus “physiques” :
La pérennité d’un projet dépend également de la capacité de son créateur à faire face aux difficultés et à les anticiper: un créateur sans expérience dans son nouveau métier a 56% de chances de perdurer au moins 5 ans,contre 65% pour un créateur qui a plus de dix ans d’expérience dans un métier identique. En 2010, seuls 37% des créateurs se lancent dans une activité différente de leur métier principal (contre 43% en 2006). 30% des créateurs 2010 ont plus de 10 ans d’expérience, contre seulement 25% en 2006.   Enfin, il y a peu de différences de pérennité selon le niveau de diplôme, excepté pour les diplômés du troisième cycle (54% vs 69%).    

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Les TPE employeurs comptent 3 millions de salariés

Source :  enquêtes activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre 

 

Au 31 décembre 2015, les TPE de 1 à 9 salariés (plus d’un million d’entreprises) regroupent 20% de l’emploi salarié du secteur concurrentiel, soit 3 millions de salariés (hors intérimaires et stagiaires), avec en moyenne 3 salariés mais plus de la moitié d’entre elles en emploient 1 ou 2.

 

Les salariés de certains secteurs d’activité sont très présents au sein des TPE (50% des salariés du secteur marchand sont localisés dans les services aux personnes, 38% dans les HCR), alors qu’ils sont seulement 6% dans les transports, 10% dans l’information/ communication et au global 19% au 31/12/2014 :

Les salariés à temps partiel sont plus présents dans les activités de commerce/HCR, éducation et arts et activités récréatives; les emplois aidés sont plus souvent localisés dans les activités arts et activités récréatives, peu dans les activités finances ou immobilières :

Les salariés à temps partiel sont plus souvent présents dans les TPE (28,5% contre 15,9 chez les 10 salariés et plus), notamment chez les employeurs de 1 ou 2 salariés (35 à 40%) que chez les 3 à 9 salariés (22 à 28%) ; par contre les emplois aidés sont plus présents chez les 2 salariés et plus :

 

Noter que 39% des salariés des TPE sont localisés dans l’artisanat qui compte prés de 400 000 entreprises et 1,2 million de salariés. notamment dans la construction (94% des salariés des TPE de la construction) et “l’industrie” (87%).

 

Les femmes représentent 48% des salariés des TPE, un peu plus que pour l’ensemble du secteur marchand (44%), mais 77% dans les activités des arts, spectacles et 69% dans les autres activités de service des TPE.

 

La durée hebdomadaire moyenne de travail déclarée est de 36,2 heures (vs 36,5 pour les 10-19 salariés et 35,6 pour les 10 salariés et plus); Ils ont plus fréquemment une durée hebdomadaire de travail supérieure à 39 heures (24% contre 9,2% dans les entreprises de 10 salariés ou plus).

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