Archives mensuelles : janvier 2017

Atouts pour les femmes dirigeantes

les femmes ne représentent que 14 % des dirigeants d’entreprises de plus de 10 salariés. Un écart qui s’explique par les difficultés à s’imposer dans un monde masculin.

 

Des atouts :

Les entreprises dirigées par des femmes favorisent le management participatif

-Les femmes ont également appris à cultiver leur différence; dans le jeu des négociations, les femmes sont dotées d’atouts non négligeables, réussissant  à asseoir leur autorité, à décrypter et intégrer les codes masculins, tout en gardant leur personnalité.

-Le dialogue entre entrepreneuses expérimentées et débutantes est un élément clef,

 

Mais les femmes ont trop peu accès au capital-investissement pour la croissance de leur PME

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5 profils pour les dirigeants “mondiaux”

Basé sur l’opinion d’Entrepreneurs « Élite » d’Europe, d’Asie, des Etats-Unis et du Moyen-Orient, cette étude exclusive examine les caractéristiques et motivations de ces 2 650 entrepreneurs  à succès dont le patrimoine total cumulé s’élève à 40 Mds $. Echantillon : 65% d’hommes; 44% des personnes interrogées ont moins de 40 ans, 45% de 36 à 54 ans et 11% 55 ans et plus; 47% sont en Europe, 35% en APC, 11% aux USA et 7% dans les reste du monde; le patrimoine moyen est de 15M$ et le chiffre d’affaires moyen de 8,5$.

 

5 types de profil ont été dégagés :

 

-Les millennipreneurs (44% de l’échantillon) avec pour trait dominant le fait qu’ils soient nés entre 1980 et 2000; ils sont d’abord dans l’informatique, l’internet<:mobile et numérique et l’ingénierie; les 3 secteurs d’avenir sont pour eux l’éducation, les communications, et la révolution scientifique et technique; ils ont lancés en moyenne 6,8 entreprises.

 

les femmes entrepreneurs (35% de l’échantillon) ont des indicateurs de performance un peu plus élevés que les hommes (un patrimoine moyen de 15,9M$, et un chiffre d’affaires moyen de 8,6M$); 1/3 d’entre elles n’ont aucun antécédent entrepreneurial dans leur famille; elles ont crée en moyenne 4 entreprises. « Elles confondent la valeur de leur travail avec leur valeur intrinsèque et considèrent qu’elles ne méritent pas totalement cet argent. » Elles ont également beaucoup de mal à travailler leur visibilité et leur réseau, considérant que cela ne fait pas partie des priorités, alors que les hommes le font plus spontanément. Autre travers constaté, notamment chez les consultantes, elles ne savent pas poser de limites claires aux clients. Le dialogue entre entrepreneuses expérimentées et débutantes est un élément clef de leur réussite.

 

-Les entrepreneurs en série (30% de l’échantillon) avec pour trait dominant le fait d’avoir crée en moyenne 7,5 entreprises et un chiffre d’affaires moyen de 10,3M$; la meilleure future opportunité est de lancer une entreprise dans un nouveau secteur.

 

Les ultrapreneurs (20% de l’échantillon) avec pour trait dominant un patrimoine élevé (32M$ contre 13 à 18M$pour les autres groupes) et un chiffre d’affaires élevé (21,3M$ contre  6 à 10 M$): les 3 premiers secteurs d’avenir sont pour eux l’éducation, les communications, la croissance de la population. 77% pensent que la RSE est un élément important voire très important.

 

les boomerpreneurs (11% de l’échantillon) avec pour trait dominant le fait qu’ils ont plus de 55 ans et souvent une forte implication de la famille; ce sont ceux qui ont le plus d’hommes à leur tête (72% contre 62-66% pour les 3 autres groupes); leur chiffre d’affaires moyen est la plus faible avec 5,6M$, tout comme leur patrimoine avec 132,3M$; ils se sont lancés tardivement. 57% envisagent de recourir dans l’avenir au financement participatif.

 

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Qu’apporte la gestion d’un club sportif de haut niveau à un chef d’entreprise

40 clubs, tous sports confondus sont accompagnés par Bpifrance.

 

Le monde du sport et celui de l’entreprise épousent et demandent souvent des valeurs communes. “On ne peut pas être chef d’entreprise si on n’aime pas la compétition et la victoire, un état d’esprit que l’on retrouve dans le sport de haut niveau”

 

Gérer un club professionnel et la passion qui l’accompagne, avoir l’habitude de prendre des décisions qui impliquent de très nombreux collaborateurs et la pérennité d’une société peut s’avérer un précieux atout pour notamment supporter la pression avec sérénité.

 

Afin de se développer dans un univers très concurrentiel, les présidents de clubs professionnels doivent penser loin et se montrer innovants, comme dans l’entreprise; le projet de construire une équipe de haut niveau à l’échelle européenne, est très fédérateur.

Ces chefs d’entreprise investis dans le sport professionnel, qui n’hésitent pas à y puiser des idées applicables à leur société, notamment en matière de gestion humaine, expérimentent aussi ce qui sépare les deux activités. « La différence, c’est la médiatisation », assure le président du club de basket de Strasbourg. « Les passionnés de l’équipe commentent chaque décision, aussi bien sportive que stratégique », témoigne Bernard Joannin, qui se fait un devoir de « dialoguer, expliquer, convaincre ». Alain Béral, le président de la LNB, pointe plutôt la différence de rythme entre l’entreprise et le club sportif : « Dans le milieu sportif, tout va plus vite. Une saison pour un club équivaut à un cycle complet de plusieurs années en entreprise. C’est très formateur pour un chef d’entreprise, alors que le temps du monde économique s’accélère aussi et que les décisions doivent être de plus en plus rapides. »

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Succès pour la prime 1ere embauche en 2016

Méthodologie : L’évaluation repose sur l’appariement de 3 sources:

-Les déclarations préalables à l’embauche (DPAE), du ressort de l’Acoss, permettant de suivre la dynamique de l’embauche (intentions d’embauche jusqu’au 2éme trimestre 2016)

-Le répertoire Sirene fournit les effectifs en équivalent temps plein de chaque entreprise.

-Enfin, les données de l’Agence de services et de paiement (ASP) fournissent pour chaque établissement ayant bénéficié de la prime entre janvier et début août 2016, le nombre d’aides demandées, le montant total prévisionnel ainsi que le type de contrat (CDI ou CDD, temps partiel ou temps plein).

Seuls les contrats dont la rémunération n’excède pas 1,3 Smic (rémunération brute inscrite dans le contrat de travail incluant le salaire de base, les primes et autres avantages) sont éligibles à la prime. Le dispositif repose sur l’attribution d’une prime de 500€ maximum par trimestre (selon la quotité de travail) et par embauche pour une durée maximale de deux ans

 

On peut estimer qu’au 1er semestre 2016, près de 54% des CDD d’au moins 6 mois et 34% des CDI conclus par des entreprises de moins de 250 salariés du secteur privé ont bénéficié de la nouvelle prime à l’embauche.

Par ailleurs, à partir des DADS), on estime que 56% des embauches en CDD d’au moins 6 mois et 50% des embauches en CDI seraient conclues pour un salaire inférieur ou égal à 1,3 Smic

on peut en déduire que près de 96% des embauches en CDD d’au moins 6 mois et 61% des embauches en CDI à moins de 1,3 Smic auraient bénéficié de l’aide.

Le nombre d’embauches en CDD d’au moins 6 mois a davantage augmenté dans les petites entreprises.

 

 

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  • Succès pour la prime 1ere embauche en 2016
    Source : "Prime à l’embauche dans les petites et moyennes entreprises: une première évaluation à partir des déclarations d’embauche ", Insee Analyses N°29, décembre 2016

24% des créateurs ont moins de 30 ans

Source : étude Indice entrepreneurial Français de l’AFE et Sine/ 2014/Insee

 

21% des actifs en France sont, selon la Dares, âgés de moins de 30 ans.

32% ont l’intention de créer ou reprendre une entreprise (31% chez les 30-49 ans); 8% ont un projet en cours (11% chez les 30-49 ans); 11% sont en activité comme chefs d’entreprise (15% les 30-49 ans) et 8% sont d’anciens chefs d’entreprise (17% les 30-49 ans et 14% les + de 50 ans). Noter que la majorité de ceux qui envisagent de créer souhaitent acquérir une expérience professionnelle salariée préalable pendant plusieurs années.

 

En 2014, on dénombre 135 000 créateurs de moins de 30 ans (dont 34% moins de 25 ans), dont 62% d’autoentrepreneurs; les moins de 30 ans sont 24% des créateurs 2014 (dont 8% les moins de 25 ans); ils étaient 20% en 2002 (mais en 2009 sont apparus les autoentrepreneurs).

Ceux qui ont pensé créer, mais ne souhaitent pas le faire, mettent en avant par ordre décroissant les investissements financiers trop importants, le risque d’échec, le fait de ne pas savoir comment s’y prendre, des compétences ou une expertise insuffisantes.

 

26% déclarent avoir été sensibilisés, formés ou accompagnés pendant leurs études. Noter que 1 427 étudiants ont bénéficié du récent statut d’étudiant entrepreneur.

 

 

 

 

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Les entrepreneurs recherchent avant tout la stabilité avant de se préoccuper de l’emploi

Méthodologie : une triple enquête auprès de : 974 personnes de plus de 18 ans interrogées par internet du 27 au 28 octobre 496 entrepreneurs potentiels interrogés par internet du 27 au 28 octobre ou du 3 ou 4 novembre 3214 entrepreneurs interrogés par internet entre le 2 et le 4 novembre

 

Les entrepreneurs interrogés sur leurs principales préoccupations dans l’année à venir mettent en avant largement la stabilité : pour 35% le fait de pouvoir maintenir voire accroire leur chiffre d’affaires, pour 32% que la fiscalité n’évolue pas négativement,  pour 30% que les lois et règlements n’évoluent pas négativement; ils souhaitent à 26% pourvoir accroitre leur revenu, à 24% que les frais externes ne croissent pas; seulement 5% expriment le fait de pouvoir accroitre ou développer leur effectif salarié.

 

88% des entrepreneurs pensent qu’on ne parle pas assez des problématiques relatives aux entreprises dans la campagne présidentielle; 64% ajoutent que leur prise en compte par un candidat influencerait leur choix (dont 15% très certainement); les tendances sont les mêmes pour les entrepreneurs potentiels.

 

Par ailleurs, 86% des Français estiment qu’en France, on ne favorise pas assez les entrepreneurs et repreneurs d’entreprises; 72% estiment qu’on n’en parle pas assez dans la campagne présidentielle, 18% qu’on en parle comme il faut et 9% qu’on en parle trop. 49% disent que cela influencerait leur choix de vote.

 

 

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