Archives mensuelles : novembre 2016

Si 67% des TPE employeurs ont signé des accords avec leurs salariés, la décision est à 80% celle du dirigeant

Méthodologie : enquête annuelle Acemo auprès des très petites entreprises (Acemo TPE) employant de 1 à 9 salariés   67% des entreprises de 1 à 9 salariés (et 74% des TPE employant au moins 2 personnes) déclarent avoir pris, en 2012, des dispositions sur au moins l’un des sujets suivants : salaires, temps de travail, emploi et conditions de travail ; dans 28% des 2-9 salariés, les employés ont été associés au processus de décision sur au moins l’un des sujets. Les entreprises n’employant qu’un seul salarié (36% des TPE) ne sont pas, par définition, concernées par le principe d’une consultation « collective » des salariés. Les décisions sur les conditions et le temps de travail occasionnent plus fréquemment des concertations collectives (respectivement 32% et 21%), puis la gestion de l’emploi (13%) et les salaires (8%).

Les plus grandes TPE associent un peu plus souvent leurs salariés aux décisions relatives aux conditions de travail que les plus petites

10% des TPE multi-salariés ont eu recours aux services d’une organisation d’employeurs, CCI ou CMA  dans le cadre de décisions prises : le recours est plus fréquent dans l’industrie, la construction (15%).

SOMMAIRE

30% des français envisagent de créer ou reprendre une entreprise, un chiffre qui varie peu dans le temps

Méthodologie : 2 échantillons interrogés entre le 20 et le 22 septembre, l’un de 1 048 français de 18 ans et plus, l’autre de 393 de 18 ans et plus habitant en Paca. Sondage Opinion Way réalisé pour l’UAE et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires à l’occasion du Salon des Entrepreneurs Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur ».

 

Le regard des français sur l’auto entrepreneuriat est de bon sens, sans être très vigoureux (tout à fait d’accord entre 15 et 24%) :

Par ailleurs, 30% des français disent avoir déjà eu recours à un autoentrepreneur (entre 19 et 23% entre 2013 et 2015) et 26% à une plateforme collaborative ayant recours à des autoentrepreneurs (transport, livraison de nourriture, Amazon…).

 

Les atouts cités sont soit le fait du régime propre à l’auto entrepreneuriat, avec la possibilité de cumuler plusieurs activités (44%), la simplicité d’accès (39%), le fait de payer des charges sociales sur ses recettes (36%), le fait de pouvoir s’inscrire dans de  nouveaux modes de consommation et d’achats en ligne la facilité pour sortir de ce régime (13%), ou propres au statut d’indépendant (absence de hiérarchie, 43%, absence de monotonie 17%).

 

Les freins sont peu liés à ce régime (“statut” insuffisamment reconnu 36%, limitation du chiffre d’affaires 23%) et plutôt liés au fait d’être non-salarié (revenu incertain 52%, paradoxalement lourdeur administrative 43%, absence de couverture chômage 34%, nécessité de se débrouiller seul 21%).

55% estiment qu’il faudrait procéder à quelques ajustements réglementaires de notre protection sociale pour permettre aux travailleurs indépendants d’être aussi bien protégés que des salariés; 12% (23% des 18-24 ans) désapprouvent les actions en justice conduites contre les plateformes de services sur internet, mais 30% les approuvent.

 

26% (37% chez les moins de 35 ans) disent envisager l’auto-entrepreneuriat dans leur carrière professionnelle, 14% pour alterner période de salariat et période d’indépendance et 12%  pour n’être qu’indépendant ou autoentrepreneur; plus loin dans le sondage, 30% (62% des 18-24 ans) affirment avoir envie de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte; 14% des personnes interrogées envisagent de le faire dans les 2 ans; 8,4% disent avoir préparé un projet de création/reprise. une estimation sans grand changement au fil des enquêtes.

En Paca, tout comme en France, ils sont aussi 30% à envisager de créer/reprendre, 13% à envisager de le faire dans les 2 ans, et 8% à avoir préparé un projet.

Entre 60 et 67% des répondants français estiment que les Pouvoirs Publics n’en font pas assez pour aider la création et le développement des entreprises; ils sont plus nombreux en Paca (entre 65 et 72%).

 

 

SOMMAIRE

Dans les 3 à 6 mois de leur démarrage, 25% des entreprises nouvelles sont employeurs

Méthodologie ; enquête Sine 2014 de l’Insee  

 

75,2% des entreprises nouvelles (en très grande majorité des créations), n’ont pas de salarié dans les 3 à 6 mois de leur démarrage; 24,8% sont employeurs (16,6% avec 1 ou 2 salariés, 5,5 avec 3 à 5 salariés, 1,6 avec 6 à 9 salariés et 1,1 avec 10 salariés et plus). Les hommes sont plus souvent employeurs que les femmes (26% contre 21), notamment à partir de 6 salariés et plus (3,1% contre 1,8).

63% des entreprises prennent la forme d’une personne morale et 37% d’une personne physique; 92% des entreprises individuelles n’ont pas de salarié, 6% 1 ou 2 salariés et 1,6% davantage; 35% des personnes morales sont le fait d’employeurs et 65% d’entreprise sans salarié.

Les femmes créent à 51% en entreprise individuelle et les hommes à 32% et inversement sous forme de personne morale 68% les hommes et 49% les femmes.  C’est que les femmes sont très présentes dans la santé/éducation, les services aux particuliers où elles créent essentiellement en entreprise individuelle (respectivement 85% et 64), alors que les hommes créent majoritairement dans tous les secteurs sous forme de personne morale (seule exception la santé/éducation avec 66% de création sous forme individuelle).  

SOMMAIRE

21% des créateurs envisagent de développer fortement l’emploi

Les 2/3 des créateurs 2014 (hors autoentrepreneurs) n’envisagent que la création de leur emploi et peu un réel développement de leur entreprise, un propos confirmé au cours des 4 à 6 premiers mois puisque seuls 25% sont devenus employeurs (une partie des salariés étant le dirigeant dans le cadre de société qui le permettent) ; 21% déclaraient vouloir “développer fortement leur entreprise en termes d’emploi(il faudra d’ici 3 et 5 ans observer si l’intention s’est concrétisée et à quel niveau) et 12,6% “développer fortement en termes d’investissement”.  

 

Qu’en est-il selon le secteur d’activité? Si la grande majorité des grands secteurs d’activité manifestent un taux d’intention proche de vouloir développer fortement l’emploi (entre 20 et 24%), 2 activités sont moins demandeurs, le secteur santé/éducation avec 10% et celui des services aux particuliers avec 18% :

Qu’en est-il des différences entre dirigeant femme et homme? Les  femmes sont 73,6% à envisager de travailler seule, contre 63,3% pour les hommes; 17,9% des femmes envisagent de développer fortement l’emploi contre 22,5% des hommes; ces derniers envisagent plus encore que les femmes de développer fortement leur entreprise via l’investissement (14,2% vs 8,6)

SOMMAIRE

Une belle progression des créations classiques d’entreprise en un an (+11,8%)

Octobre 2016 est en baisse de 1,1% au regard d’octobre 2015 (du fait des autoentrepreneurs avec -4,5%, alors que les créateurs classiques manifestent une légère hausse de 1,7% ).

Ceci étant, le nombre de créations totales est en nette hausse si l’on compare les 12 derniers mois à l’année précédente (+4,7% soit 25 000 créations en plus) , dûe à une forte hausse des créateurs classiques (+11,8%) et une baisse des autoentrepreneurs de 4,3%. Je maintiens toujours mon interrogation en ce qui concerne la justesse du recensement des autoentrepreneurs.
En ce qui concerne les activités, les progressions des créations classiques sont importantes dans l’immobilier, l’informatique et communication, le commerce, les HCR et l’industrie avec des régressions  diversifiées chez les autoentrepreneurs
3 activités progressent dans les 2 types de création : les  transports fortement, les services aux entreprises plus modérément alors que la santé/éducation poursuit son mouvement de progression mais modeste :

SOMMAIRE