Archives mensuelles : septembre 2015

31% des français disent avoir envie de créer/reprendre une entreprise dont 9% certainement ; un sondage qui conforte les résultats de précédents sondages

Méthodologie : 973 personnes de plus de 18 ans, interrogées par questionnaire en ligne, les 29 et 30 juillet 2015

 

« Que vous vient-il à l’esprit quand vous pensez à l’entrepeneuriat ? », 63% ont répondu à cette question ouverte, demandant des réponses spontanées :

34% ont traité du rôle économique et de la place de l’entrepreneuriat, un rôle plus marqué pour les cadres et professions libérales (40%) et les diplômés du supérieur (notamment les bac +2 et au-delà, 48%)

31% ont une vision positive, insistant sur les qualités nécessaires et les avantages de l’entrepreneuriat, notamment les cadres (45%), les indépendants (40%), mais bien moins ceux dont le diplôme est inférieur au bac (21%), et 4% pour les sans diplôme

– 19% ont une évocation négative : étonnement les CSP+ (34%) et les indépendants (35%), ainsi que les diplômés du supérieur (28%).

 

Noter que les indépendants sont à quasi égalité à avoir une vision positive et négative.

De fait pour 33% c’est compliqué en France, notamment pour les chômeurs (40%), mais bien moins pour les indépendants (18%) et les étudiants (20%) ; pour 24%, c’est le fait d’une vie de contrainte (notamment les sans diplôme avec 43%, les artisans/commerçants avec 34%, mais pas pour les 18-24 ans, 19%). A l’opposé, 23% estiment que c’est le meilleur moyen de s’accomplir (30% pour les indépendants et ceux qui envisagent de créer) ; ou encore 15% la liberté de faire ce que l’on veut, quand on veut (25% les indépendants, 21% ceux qui envisagent de créer) ; et pour 5% un moyen de bien gagner sa vie.

 

Les qualités indispensables à l’entrepreneur sont celles que l’on retrouve maintes fois nommées : détermination (41%), courage (29%), créativité (27%), ambition (25%), confiance en soi (25%), goût du risque (24%), honnêteté (22%), expérience (21%), passion (18%), discipline (16%), optimisme (11%), sang-froid (7%), charisme (6%).

 

31% (dont 9% certainement) disent avoir envie de créer ou reprendre une entreprise, un chiffre que l’on retrouve dans nombre de sondages ; ce chiffre monte à 35% (dont 10% certainement) si l’on ne prend en compte que les salariés, chômeurs et étudiants ; et comme toujours les 18-34 ans sont les plus enthousiastes (53% pour les 18-24 ans et 48% pour les 25-34 ans), un peu moins les 35-49 ans (39%) et peu au-delà (13 à 20%) ; idem pour les CSP+ (53%) contre 31% pour les catégories populaires ; idem pour le niveau d’éducation (33 à 37% pour les bac et au-delà), contre 23 à 26% pour les autres.

Ils le feraient avant tout dans les services : tourisme/loisirs 12%, services à la personne 11%, informatique/ nouvelles technologies 9%, Hôtellerie/restauration 8%, artistique 8%, alimentation 7%, santé 7%, construction 4% ; ce sont à leurs yeux les activités qui ont le mieux réussi… sans que cela soit en adéquation avec les activités actuelles de création ou en place, mais bien plus avec les dirigeants d’activité, qu’ils apprécient.

 

Noter que 57% des entrepreneurs (8% de l’échantillon) décideraient à nouveau de créer/reprendre si c’était à refaire, mais 25% répondent certainement pas.

 

45% conseilleraient à leurs enfants de devenir entrepreneur en France (58% pour les indépendants, 56% pour les sympathisants de gauche) et 61% à l’étranger (66% pour les sympathisants de droite). Ce sont les mêmes profils que précédemment.

SOMMAIRE

270 000 jeunes sensibilisés dont 63 330 sur la seule année scolaire 2014/2015

63 300 élèves/étudiants sensibilisés en 2014/2015 ; 85% appartiennent à des établissements du public et 15% du privé ; 42% ont eu lieu dans des lycées (général et professionnel), 29% dans des collèges, et 25% dans l’enseignement supérieur.

 

Les interventions dans l’enseignement privé l’ont été plus fréquemment dans les lycées (34% des interventions dans les lycées et 47% des interventions dans l’enseignement privé).

 

2 118 interventions dites « témoignages » ont eu lieu (13 par jour scolaire) ; elles étaient 1 000 deux ans auparavant. 5 900 chefs d’entreprise ont participé; 3 600 ont été formés ; 97% souhaitent renouveler l’expérience.

4 500 enseignants font confiance depuis 2007 ; 95% souhaitent renouveler l’expérience.

L’association est financée à 60% par des partenariats privés, à 26% par de la taxe d’apprentissage et 14% par des partenariats publics.

SOMMAIRE

Les TPE (1-9 salariés) sont les seules à progresser en nombre de reprises recensées par le BODACC au 1er semestre 2015 (+3,5% contre -12% en moyenne), mais avec une chute du montant moyen du prix de vente (-20%)

Méthodologie : Le baromètre analyse des transactions du point de vue du repreneur plus que du
vendeur depuis 2008. Les mentions clés publiées au BODACC, à savoir la date de l’acte, les coordonnées du repreneur, le montant d’acquisition du fonds et les coordonnées du précédent propriétaire ont été enrichies de données complémentaires extraites des bases de données Altares.

Le prix moyen représente la somme des montants d’acquisition des fonds divisée par le nombre de transactions. Cette moyenne est calculée sur la population des transactions dont le montant est compris entre 10 K€ et 10 M€ (pour éviter les chiffres extrêmes)

Sur les six premiers mois 2015, les reprises de fonds de commerce ont reculé de 12% ; 19 947 activités (contre en moyenne 22 000 les 5 années précédentes).

Le prix moyen des fonds de commerce baisse de 3 % à 184 600€.

1er semestre

2015

2014

2013

2012

2011

Prix moyen en €

184 608

191 018

191 870

196 306

179 033

Evolution  au regard de n-1

-3,4

-0,4

-2,3

+9,6

+2,9

Nombre de transactions

19 947

22 638

22 860

24 254

23 276

Evolution  au regard de n-1

-11,9

-1,0

-5,7

+4,2

+2,4

 Au global, quelques 4,5Md€ auront changé de main sur les six premiers mois de l’année.

Les TPE sont 87% des transmissions, avec une évolution favorable pour celles qui emploient de 1 à 9 salariés (+3,5%), contre -16,4% pour les 10-249 salariés et – 15% pour les sans salarié (mais cette tranche de taille regroupe aussi celles dont les effectifs sont inconnus) ; par
contre le montant moyen chute de 20%, bien plus que la moyenne 

Reprises
de FdC au 1er semestre 2015

Nombre
d’acheteurs

Evol
n-1 en %

Répartition

Montant
moyen

Evol
n-1 en %

Sans
salarié ou taille inconnue

10 862

-15

54,5

181 879

+7,2

TPE
1-9 salariés

6 520

+3,5

3,5

137 466

-19,8

PME
10-249 salariés

2 038

-16,4

10,2

310 346

-4,6

ETI et
grandes entreprise 250 sal et plus

527

-53,4

2,6

547 905

+8,7

Ensemble

19 947

-11,9

100

184 608

-3,4

52% des reprises sont le fait de SARL et 32% de SA ou SA ; les
entreprises individuelles (12,8% des reprises) sont encore moins nombreuses à
être reprises :

Reprises
de FdC au 1er semestre 2015

Nombre
d’acheteurs

Evol
n-1 en %

Répartition

Montant
moyen

Evol
n-1 en %

SARL

10 374

-13,4

52

172 386

-3,1

SA,
SAS

6 317

-9,1

31,7

237 790

-8,6

Entreprises
individuelles

2 547

-15,6

12,8

94 401

+4,7

Autres

709

+2,5

2,6

328 026

-3,2

Ensemble

19 947

-11,9

100

184 608

-3,4

63% des candidats à la reprise sont de nouveaux entrepreneurs, avec un nombre en baisse au regard du 1er semestre  2014 (un peu moins de 10%), alors que le nombre de repreneurs plus anciens (entreprises ou reprises il y a plus de 10 ans, 22% des reprises),
accuse une baisse plus forte (‐18%), mais avec des montants moyens plus onéreux ; mais ces derniers repreneurs ont acquis des fonds plus onéreux (entre 197 788 et 248 466€, en hausse de 12 à 15%).

Les services aux entreprises, aux particuliers et la construction affichent les plus fortes
baisses en nombre de reprises (entre 15,3 et 17,6%), avec le commerce (-19,3%).

La restauration reste une activité très plébiscitée avec plus de 3 600 rachats mais ce
nombre s’effrite chaque année depuis 2012 où 5 500 restaurants étaient alors cédés. Après trois années de baisse, les débits de boisson font partie des rares activités bien orientées ce début d’année avec 
1 300  transmissions.

Reprises
de FdC au 1er semestre 2015 dont

Nombre
d’acheteurs

Evol
n-1 en %

Répartition

Montant
moyen

Evol
n-1 en %

Commerce

5 415

-19,3

27,1

250 713

-2,2

HCR

5 300

-10,3

26,6

144 761

-6,1

Industrie

1 823

-9,8

9,1

212 719

-1,3

Services
aux entreprises (hors info et com)

1 628

-15,3

8,2

227 006

+23,7

Construction

1 444

-15,7

7,2

117 618

-14,1

Services
aux particuliers

1 155

-17,6

5,8

56 524

-12,8

Ensemble

19 947

-11,9

100

184 608

-3,4

L’Île‐de‐France concentre 20% des transactions mais tombe sous le seuil des 4 000 transmissions pour la première fois depuis 2010. 36% des échanges sont réalisés sur les autres régions de la moitié nord du pays et 43% sur celles de la moitié sud, en particulier en
Rhône‐Alpes‐Auvergne (14%) et en Provence‐Alpes‐Côte d’Azur (10%).

Les ventes les plus chères se situent en Ile-de-France (242 363€ en moyenne), Picardie (229 530€, avec +14% au regard de 2014), Nord-Pas-de-Calais (218 724€), puis plus modestement en Basse-Normandie (187 576€) et Paca (181 519€) ; les régions aux montants de vente les plus faibles sont localisées en Limousin (116 000€), Auvergne (121 000€), et l’est de la France : Champagne‐Ardenne (140 000€), Lorraine (141
000€), Franche‐Comté (147 000€) et Alsace (149 000€).

SOMMAIRE

Août 2015: si l’on compare les 12 derniers mois écoulés à l’année précédente, la tendance se traduit par une hausse des non autoentrepreneurs et une baisse des autoentrepreneurs

Le nombre de création non autoentrepreneurs d’août 2015 a nettement augmenté au regard des mois d’août depuis 2011, alors que le nombre d’autoentrepreneurs diminuait fortement :

Août 2015 au regard d’août des années précédentes

2011

2012

2013

2014

2015

Pour les non autoentrepreneurs

89

84

85

85

100

Pour les autoentrepreneurs

138

156

121

128

100

La tendance est la même au regard des 12 derniers mois (+7,4% pour les non autoentrepreneurs et  -11,8 pour les autoentrepreneurs).

Si l’on observe maintenant le nombre total de création depuis 2011/2012 (12 mois, soit de septembre 2011 à août 2012), celui-ci a peu varié (indice 100 pour 2014/2015, variant de 101 à 105 pour les années précédentes) ; toutefois le nombre de non autoentrepreneur a progressé (indice entre 87 et 93 puis 100 en 2014/2015), alors que celui des autoentrepreneurs régressait (indice entre 126 et 113 puis 100 en 2014/2015), tout comme l’importance du nombre d’autoentrepreneurs dans la création totale (passant de  55% à 46) :

 

Nombre cumulé au cours des 12 derniers mois

Indice base 100 en 2014/2015 (12 mois)

 

2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

 NAE

249 541

253 583

266 811

286 624

87

89

93

100

 AE

309 135

280 805

277 937

245 073

126

115

113

100

Total

558 676

534 388

544 749

531 697

105

101

102

100

% AE

55,3

52,5

51,0

46,1

       

Pour l’analyse des évolutions, le choix des années a consisté à ignorer 2009 et 2010, années de mise en route du régime des autoentrepreneurs, faussant l’observation.

3 activités de service manifestent une évolution positive, tant en autoentrepreneurs qu’en non autoentrepreneurs ; cette évolution s’observe, tant au cours des 12 derniers mois comparés aux 12 mois antérieurs, qu’aux années antérieures ; ces activités couvrent 19% des non autoentrepreneurs et 19% des autoentrepreneurs :

 

NAE (base 100 en 2014/2015)

AE (base 100 en 2014/2015)

% AE en 2014/2015

Evol

2000/

2008

Nombre 2014/

2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Nombre 2014/

2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Transports

9 575

+33,2

75

70

71

8 650

+62,1

62

42

34

47,5

+27,8

Activités financières

13 206

+14,5

87

80

79

2 093

+3,5

97

99

87

13,7

+64,8

Santé,

éducation

31 464

+9,1

92

84

83

35 087

+3,2

97

93

90

52,7

+66,9

*Evolution 2014-2015 au regard de 2013-2014,

Lecture : en rouge les indices supérieurs à 100 (base 2010-2011) et en bleu, ceux inférieurs à 100

6 autres activités progressent, mais seulement en tant que non autoentrepreneurs et régressent au sein des autoentrepreneurs ; ces 6 activités regroupent 62% des non autoentrepreneurs et 70% des autoentrepreneurs) :

 

NAE (base 100 en 2014/2015)

AE (base 100 en 2014/2015)

% AE en 2014/2015

Evol

2000/

2008

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

HCR

22 067

+21,0

83

84

80

6 836

-18,8

123

116

127

23,7

+56,0

Commerce

61 064

+17,1

85

85

87

40 032

-26,6

140

144

153

39,6

+44,3

Info-communication

10 855

+9,8

91

83

89

15 379

-6,5

107

115

123

58,6

+16,3

« industrie »

14 073

+5,9

94

82

77

11 553

-23,2

130

123

152

45,1

+14,5

Services aux entreprises

51 187

+5,0

95

90

91

64 022

-4,0

104

102

110

55,6

+67,4

Services aux particuliers

18 125

+3,2

103

90

74

33 260

-10,4

90

109

131

64,6

+70,0

Noter la régression dans le BTP et l’immobilier : dans l’immobilier, baisse en ce qui concerne les non autoentrepreneurs (-4%), alors que cette activité progresse beaucoup au sein des autoentrepreneurs (+24,8%) ;  dans la construction, forte baisse des autoentrepreneurs (-26,3%), mais aussi des autres créateurs (-5,1%) ; noter la faible présence des autoentrepreneurs pour ces deux activités :

 

NAE (base 100 en 2014/2015)

AE (base 100 en 2014/2015)

% AE en 2014/2015

Evol

2000/

2008

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Nombre 2014/2015

Evol *

2013-2014

2012-2013

2011-2012

Immobilier

12 645

-4,0

104

97

123

3 502

+24,8

83

60

74

21,7

+107,3

Construction

42 473

-5,1

105

102

94

24 659

-26,3

136

149

183

36,7

+53,2

La forte évolution notamment des autoentrepreneurs dans les transports, l’immobilier, voire le commerce, témoigne d’une évolution dans la pratique des métiers, que je ne peux analyser, ne disposant pas de statistiques plus fines par métier.

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