Archives mensuelles : octobre 2011

Prés de 75 000 dossiers de candidature jugés recevables en Validation des Acquis (VAE), 53 000 candidats présentés et prés de 30 000 diplômés délivrés

 Pour être recevable, un candidat doit justifier 3 ans d’expérience dans le domaine d’activité du titre visé ; les candidats peuvent être validés par l’AFPA ou un des ministères agrées, dont les plus sollicités sont les ministères de l’Education (CAP et BTS), de la santé, de l’enseignement supérieur et de l’emploi.

 

Candidats en 2010

recevables

présentés

% de présentés sur recevables

diplômés

Ensemble des ministères dont

70 /75 000

53 000

73

29 955

Ministère de l’éducation (CAP, BTS) notamment via l’AFPA

31 160

20 030

64

13 280

Ministère chargé de l’action sociale et de la santé

17 854

17 741

99

7 539

Ministère chargé de l’emploi (AFPA notamment)

8 948

7 847

88

5 479

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (incluant le CNAM)

6 656

4 282

64

2 016

Cette note analyse le profil des candidats aux épreuves de validation de VAE (seulement ceux certifiés par le ministère de l’emploi ayant présenté une épreuve à l’AFPA) :

 

60% sont des demandeurs d’emploi et 40% des salariés ; 17% ont moins de 30 ans (25% pour les hommes et 15% pour les femmes), 28% de 30 à 39 ans et 52% plus de 40 ans (59% pour les femmes et 44% pour les hommes) ; 57% sont de niveau V, 23% de niveau IV et 19% de niveau III. 53% des hommes ont présenté des diplômes touchant à l’industrie et au BTP et 47% au commerce/service contre 94% des femmes pour ce dernier secteur (dont 45% comme assistante de vie aux familles).

 

70% des candidats ont obtenu le diplôme complet : 81% des salariés contre 62% des demandeurs d’emploi, 73% des hommes et 67% des femmes, 62% des moins de 30 ans contre 72 à 74% des 30-49 ans. 20% ont obtenu une partie du titre (davantage les demandeurs d’emploi, les femmes et les jeunes) ; 11% n’ont rien obtenu (davantage les chômeurs, les femmes et les plus de 50 ans).

 

42% des candidats accompagnés par l’AFPA ont obtenu leur titre en moins de 6 mois et la moitié en moins d’un an.

 

SOMMAIRE

7 mois après avoir quitté leur formation du secteur automobile (CRA), 69% des apprentis et 55% des lycéens sont en emploi, mais seulement 42 et 20% dans la branche.

 

La répartition des 69% d’apprentis et des 55% de lycéens ayant trouvé un emploi (en CDI, CDD, CNE, intérim…) est la suivante selon le statut de l’emploi :

En %

69% des Apprentis en emploi

55% des lycéens en emploi

Réparation auto

42% en emploi

Autres secteurs

27% en emploi

Réparation auto

20% en emploi

Autres secteurs

35% en emploi

CDI

70

40

61

28

CDD

7

1

5

3

CNE

10

19

13

20

Intérim

2

25

6

32

Fonction publique

0

6

0

9

Autres

11

9

15

8

Total

100

100

100

100

En définitive, 42% des apprentis ont un emploi dans la branche CRA, contre 20% des lycéens, ces derniers étant beaucoup plus présents hors CRA.

Le taux d’emploi des apprentis, 7 mois après avoir terminé leur formation, est bien supérieur à celui des lycéens (entre 6 et 13 points de décalage) ; en période plus faste le taux d’emploi a été de 75% en 2001 pour les apprentis et de 66% pour les lycéens ; en période la plus difficile (en 2005), il a été respectivement de 61 et 49%.

 

2005

2006

2007

2008

Niveau V

30

37

30

31

Niveau IV

56

61

56

61

Niveau III

62

58

68

70

Tous les apprentis

37

39

40

42

 

Plus le niveau de formation est élevé pour les apprentis, plus leur chance est grande d’intégrer les effectifs de la branche CRA.

 

SOMMAIRE

Rôle prépondérant des OPCA, inefficacité des formations courtes, priorité donnée de fait aux plus formés, manque d’évaluation de qualité, transfert des fonds destinés aux petites entreprises vers les plus grandes, tels sont quelques uns des constats …

 Parmi un grand nombre de constats, j’ai retenu les suivants au regard des questions de financement posées dans le cadre de la création d’entreprise et de l’appui aux TPE:

 

– Les 27Md€ dépensés chaque année pour la formation professionnelle profitent avant tout aux plus diplômés, aux salariés de moins de 50 ans ; En 2007, le taux d’accès à la formation professionnelle continue était ainsi de 23,4% pour les titulaires d’un CAP ou d’un BEP et de 44,3% pour les diplômés de l’enseignement supérieur.

 

– Les expériences des pays étrangers nous enseignent que les actions de formation, en général de courte durée, dont bénéficient les chômeurs ont des effets très faibles, voire nuls, sur leurs possibilités de retour vers l’emploi. Une étude menée en France à partir du fichier national des Assedic sur la période allant de 2001 à 2005 confirme ces conclusions. Elle montre qu’une formation de longue durée implique certes une plus longue durée du chômage mais rend l’emploi trouvé plus pérenne. Pour les chômeurs peu qualifiés, seuls des programmes ciblés, longs et coûteux, tournés vers l’acquisition de savoirs professionnels certifiés, peuvent nettement améliorer leurs perspectives de carrière.

 La plupart des formations dispensées sont courtes et non diplômantes,

Leur impact n’est que très faiblement évalué

 

Les bénéficiaires de formation ne contribuent qu’à hauteur de 4% à la dépense globale de formation. A titre de comparaison, la part des participants dans la dépense globale de formation représente près de 16% au Royaume-Uni et 35% en Allemagne ; il est vrai aussi que le bénéficiaire peut déduire ces coûts pour le calcul de ses impôts sur le revenu.

 

– le système français de formation se caractérise par une complexité redoutable, puisqu’il fait coexister une bonne quinzaine de dispositifs, dont le contenu, les modalités de mise en œuvre et les publics visés diffèrent.

En 2008, derniers chiffres connus, les sommes gérées par les OPCA s’élevaient à 6,2Md€, alors que les entreprises privées ont dépensé au total environ 12,6Md€ pour leurs actions de formation professionnelle. Le rapport met en avant un financement peu transparent et une utilisation par les partenaires sociaux, pour le fonctionnement de leurs organisations, de ces fonds via les frais de gestion ; l’Etat réglemente ces derniers à hauteur de 9,9% du montant de la collecte, ce taux se ventilant en deux masses (4,9% pour la gestion administrative et financière et 5% pour les frais de collecte et d’information).

 

La mutualisation des fonds prend souvent la forme d’un transfert de fonds des petites entreprises peu utilisatrices de formation, vers les plus grandes entreprises consommatrices de formation continue ; en 2005, les entreprises ayant plus de 2 000 salariés contribuaient à hauteur de 11,3% aux sommes versées aux OPCA au titre du plan de formation mais elles consommaient 15,3% des dépenses des OPCA pour ce même chapitre.

Plus d’un an après la création du FPSPP, les craintes liées à une complexification des circuits de financement semblent se confirmer

 

Cette étude, s’appuyant notamment sur les exemples étrangers, formule quatre propositions concrètes :

• remplacer progressivement par un système de subventions à travers notamment des déductions fiscales ;

• instituer un « chèque-formation » pour les chômeurs ;

• transférer aux URSSAF la collecte de la cotisation spécifique ;

• évaluer et certifier les formations.

 

 

 

SOMMAIRE

La sensibilité environnementale s’est beaucoup développée chez les français depuis 20 ans

 Plus de 80% des français se sentent concernés par les questions d’environnement ; 53% se disent très sensibles contre 41% en 2009. 37% seraient prêts à payer plus de taxes si elles sont affectées à l’environnement. Relativisons : selon le CREDOC, 13% des répondants sont principalement guidés par le souci de donner une bonne image d’eux-mêmes.

 

Les 2/3 des français ont volontairement économisé l’eau en 2010 (52% en 1995), d’abord pour éviter le gaspillage (54% contre 44), avant de le faire pour alléger la facture (45% contre 48). Cette prise de conscience touche aussi les 18-25 ans (57%, certes moins que la moyenne des français, mais davantage en progression depuis 1995 +35%). Les volumes consommés ont aussi régressé de 3%, alors que le nombre de français a progressé dans le même temps de 7%.

 

Le rapport à l’automobile a lui aussi évolué : symbole de liberté, signe ostentatoire de statut social, l’automobile a perdu de son aura ; 59% des 18-24 ans possèdent actuellement une voiture contre 74% il y a 20 ans.

Par ailleurs les français gardent leur voiture plus longtemps, passant de 6 ans en moyenne en 1990 à 8 ans en 2006 et choisissent plus souvent des véhicules d’occasion (62% des véhicules en circulation contre 50% en 1990) ; quant ils choisissent des véhicules neufs, les français achètent des véhicules moins puissants (79% moins de 6 chevaux fiscaux contre 62% en 2003. Ils utilisent aussi moins leur véhicule (12 791 Km annuel parcourus contre 14 031 en 2001), alors que l’étalement urbain s’est accru ; il est vrai que 87% des français disposent désormais d’un accès à au moins un transport en commun à moins de 10 minutes de chez eux (78% il y a 10 ans) ; 30% demeurent des inconditionnels de leur véhicule.

 

Les français sont sensibles à la gestion des déchets (52% contre 41), les emballages ne représentant plus que 32% des ordures ménagères contre 39% en 1993.

63% selon l’ADEM font réparer leurs appareils électroménagers ou électroniques (52% en 1995).

1/3 des français ont boycotté un produit (26% en 2002).

 

Les achats bio se développent dans tous les milieux sociaux, quelque soit le niveau de revenu :

Revenus mensuels du foyer

Inférieurs à 900€

De 900 à 1500€

De 1 500 à 2 300€

De 2 300 à 3 100€

+ de 3 100€

2010

52

54

60

66

75

1995

20

25

29

37

44

 

SOMMAIRE

Les emplois se concentrent plus encore dans les grands pôles urbains alors que de nouvelles communes rejoignent ces pôles

 230 unités urbaines offrant plus de 10 000 emplois sont appelés grands pôles urbains et structurent le territoire. Entre 1999 et 2008, l’espace des grandes aires urbaines s’est fortement étendu passant de 39% du territoire à 46%, englobant plus de 80% des emplois ; la croissance a été plus forte en périphérie que dans les centres. Les 18 millions d’emploi offerts par ces grands pôles urbains sont occupés par 14 millions de leurs résidents.

 

Les plus fortes progressions en termes d’emploi, de population et de surface sont localisées dans les couronnes et les communes multipolarisées des grands pôles urbains :

 

Population

Emploi

Surface

Densité

 

Nbre en 2008

En %

Evol 99/08

Nbre en 2008

En %

Evol 99/08

Nbre en 2008

En %

Evol 99/08

Grands pôles urbains (1)

36 513 532

58,8

8,8

17 945 057

70,0

16,8

43 362

8,0

21,7

842,1

Couronnes de grands pôles urbains (2)

11 566 682

18,6

39,1

2 856 676

11,2

48,5

155 817

28,6

41,5

74,2

Communes multi polarisées de ces pôles (3)

3 207 765

5,2

45,3

862 783

3,4

60,6

51 451

9,5

50,1

62,3

Espaces périurbains 2+3)

14 774 447

23,8

40,4

3 719 459

14,5

51,2

207 268

38,1

43,5

71,3

Espaces des grandes aires urbaines (1+2+3)

51 287 979

82,6

16,3

21 664 516

84,5

21,5

250 631

46,1

39,2

204,6

Autres types d’espace

10 846 887

17,4

-24,8

3 931 413

15,4

-21,0

293 316

54,0

-19,4

37,0

France métropolitaine

62 134 866

100

6,2

25 595 929

100

12,3

543 947

100

 

114,2

 

SOMMAIRE

La population active en 2030 atteindrait 31,4 millions (+6,5% au regard de 2010), avec une hausse de plus de 10% dans 7 régions.

 Le scénario qui permet cette projection s’appuie à la fois sur les hypothèses démographiques (maintien du taux actuel de fécondité, progression de l’espérance de vie par ailleurs identique pour chaque région, solde migratoire de 100 000 personnes par an) et les comportements (prolongation des tendances à l’exception de la hausse du taux d’activité des 60-65 ans à 40% contre un peu de moins de 20 en 2010).

 

7 régions dépassent une hausse de 10% et 3 régions se situent entre 6 et 10%, toutes au sud ou à l’ouest hors l’Ile-de-France : les jeunes (taux élevé de fécondité) comme les retraités étant à l’origine de cette hausse.

 

Languedoc-

Roussillon

Midi-

Pyrénées

Rhône-

Alpes

Aquitaine

Pays-de-la -Loire

Bretagne

Corse

Paca

Poitou-Charentes

Ile-de-France

Pop active en 2010 (en milliers)

1 141

1 346

2 966

1 484

1 669

1 446

134

2 203

797

6 048

Pop active en 2030 (en milliers)

1 322

1 561

3 323

1 653

1 855

1 599

146

2 398

846

6 412

Evolution en %

15,9

15,2

12,0

11,4

11,2

10,6

10,4

8,9

6,1

6,1

Les autres régions connaissent la stabilité (entre +3 et -2% hors Champagne-Ardenne avec -5,3%) ; ce sont des régions du nord et de l’est : Tout d’abord les évolutions positives

 

Limousin

Alsace

Centre

Franche-Comté

Picardie

Auvergne

Haute-Normandie

Nord-Pas-de-Calais

Pop active en 2010 (en milliers)

329

912

1 184

550

893

612

853

1793

Pop active en 2030 (en milliers)

339

936

1 215

562

905

619

859

1 802

Evolution en %

3,0

2,6

2,6

2,2

1,3

1,1

0,7

0,5

Puis les évolutions négatives (4 régions peu peuplées, hors la Lorraine)

 

Bourgogne

Basse-Normandie

Lorraine

Champagne-Ardenne

Pop active en 2010 (en milliers)

747

666

1 096

621

Pop active en 2030 (en milliers)

740

661

1 074

588

Evolution en %

– 0,4

-0,8

-2,0

-5,3

 

SOMMAIRE

De l’ordre de 5 millions de fonctionnaires dans la fonction publique fin 2008, une donnée aujourd’hui beaucoup mieux cernée

Source : enquête emploi de l’Insee

Il est désormais possible de distinguer dans l’enquête Emploi de l’Insee, les agents des trois fonctions publiques à partir de la variable PUB3FP construite à cet effet. Sont exclus de la fonction publique, les salariés de la Poste et de France Télécom (reclassés dans le privé), et les élus locaux. Les assistantes maternelles sont considérées comme relevant de la fonction publique territoriale (FPT).

 

La fonction publique d’état (FPE) totalise 2 286 235 salariés (45% des salariés de la fonction publique) ; la fonction publique des collectivités territoriales (FPT) regroupe 1 744 765 salariés (23%) et la fonction hospitalière (FPH), 1 025 777 (20%), pour totaliser 5 056 777 salariés.

 

En termes de statut, 72% sont titulaires, 11,7% non titulaires ; les autres sont militaires (4,7%), stagiaires ou élèves fonctionnaires (3,1%), médecins (2%) ou assistantes maternelles (0,9%). Noter le poids plus important des non-titulaires dans les fonctions publiques autres que d’Etat (13 et 15% contre 8) ; la répartition par statut au sein de chaque fonction publique est la suivante :

 

Nombre

Répartition en %

FPE

FPT

FPH

Total

FPE

FPT

FPH

Total

Assistantes maternelles

 

47 310

 

47 310

 

2,7

 

0,9

Stagiaires et élèves fonctionnaires

64 556

52 904

36 892

154 352

2,8

3,0

3,6

3,1

Médecins

2 513

 

98 595

101 108

0,1

 

9,6

2,0

Militaires

234 300

659

658

235 617

10,2

   

4,7

Non titulaires

191 683

266 768

134 889

593 340

8,4

15,3

13,1

11,7

Titulaires

1 664 430

1 261 376

714 803

3 640 609

72,8

72,3

69,7

72,0

Sous –total

2 157 482

1 629 017

985 837

4 772 336

94,3

93,4

96,1

94,4

Manquant

128 752

115 749

39 940

284 441

5,6

6,6

3,9

5,6

Total

2 286 234

1 744 766

1 025 777

5 056 777

100

100

100

100

Les âges sont assez proches : en moyenne de 42,6 à 43,5 pour les titulaires et de 33,5 à 37,9 pour les non titulaires.

Les femmes sont globalement 61,6% des salariés ; par contre beaucoup elles sont plus nombreuses dans la fonction hospitalière (79,5%) ; elles sont 61,2% dans la fonction territoriale et seulement 53,8% dans la fonction publique d’Etat. Selon leur statut, leur importance diffère :

 

Titulaires

Titulaires y compris

élèves fonctionnaires

Non-titulaires

Militaires

Médecins

Total

FPE

58,0

57,9

60,0

13,9

 

53,8

FPT

57,7

58,2

70,8

   

61,2

FPH

81,6

81,7

81,3

 

55,7

79,5

Total

82,5

62,7

69,7

   

61,6

 Le travail à temps partiel concerne davantage la fonction territoriale (21%), contre 18,6% dans la fonction hospitalière et 13,4% dans la fonction d’Etat ; le temps partiel touche beaucoup plus les non titulaires (32,5% contre 12% pour les autres statuts sauf 0,1% pour les militaires).

 

La répartition par niveaux hiérarchiques varie beaucoup selon la fonction publique, avec une forte proportion de catégorie A dans la fonction publique (la moitié des agents de cette fonction publique), une forte proportion de la catégorie C dans la fonction territoriale (78%) et une proportion importante de la catégorie B dans la fonction hospitalière (32,5%) ; pour cette exploitation, il nous a paru plus juste d’utiliser la source administrative ; toutefois la comparaison avec la PCS de l’enquête emploi de l’INSEE permet de rapprocher les catégories administratives des catégories socioprofessionnelles , relativisant notamment la catégorie A :

Catégorie hiérarchiques (enquête administrative)

FPE

FPT

FPH

CSP enquête emploi

FPE

FPT

FPE

Catégorie A

50,5

8,5

15,1

Cadres et prof intellectuelles supérieures

30,9

7,9

13,6

Catégorie B

27,0

13,8

32,5

Professions intermédiaires

38,5

23,3

37,1

Catégorie C

20,7

77,7

44,8

Employés

27,5

55,3

46,6

       

ouvriers

3,0

13,5

2,7

Indéterminé

1,9

 

7,6

       

Total

100

100

100

Total

100

100

100

Parmi les 50% d’agents en catégorie A dans la fonction publique d’état, 63% sont des professeurs agrégés, certifiés ou assimilés et 10% des professeurs de l’enseignement supérieur et de la recherche ; au sein de la catégorie B, 49% sont le fait d’instituteurs, de professeurs de collège et lycée professionnel. Ainsi sur les 837 000 enseignants, 48,5% sont de catégorie A et 51,5% de catégorie B.

Si l’on exclut les enseignants de la fonction publique d’état, 23% des salariés restant appartiennent à la catégorie A, 41% à la catégorie B et 33% à la catégorie C.

 

SOMMAIRE

Le poids des prestations sociales dans le budget des ménages en 2009 : en moyenne 5,4% hors allocation chômage, mais 38% pour une mère inactive en famille monoparentale

 Composition du revenu annuel moyen avant impôt pour les moins de 65 ans, selon le type de ménage (hors étudiant) : 3 situations de revenus, sachant qu’en moyenne les revenus du travail sont 79% du revenu du ménage, ceux issus des pensions 7,7%, ceux issus du patrimoine 8,1% et que les prestations sociales totalisent 5,4% des revenus.

 

1ére situation : les revenus d’activité, allocations chômage comprises, totalisent au moins 60% du revenu : les autres revenus sont modestes (hors les pensions versées pour ceux en début de retraite)

Types de ménage

Revenu d’activité

alloc chômage comprise

Pensions

Revenu du

patrimoine

Prestations sociales

Revenu avant impôt

En euros

Actifs avec un enfant

90,3

0,0

7,7

2,0

55 010

Actifs sans enfant

90,0

0,8

8,5

0,7

52 020

Homme actif vivant seul

90,0

0,4

6,9

3,5

25 430

Actifs avec deux enfants

89,4

0,3

6,2

4,1

61 120

Femme active vivant seule

87,1

2,9

6,4

3,6

24 800

Homme actif, femme inactive, un enfant

84,2

4,1

6,1

5,3

45 900

Père, famille monoparentale

83,7

2,8

5,7

7,8

35 550

Actifs avec 3 enfants ou plus

81,3

0,3

8,4

10,0

65 580

Homme actif, femme inactive, deux enfants

81,2

1,4

5,6

11,8

44 210

Homme actif, femme inactive, sans enfant

72,6

13,2

12,2

2,0

49 810

Homme inactif, femme active, sans enfant

61,8

26,5

8,4

3,3

44 070

  • 2éme situation : les prestations sociales (prestations familiales, de logement, RMI, RSA, minima sociaux…) totalisent au moins 17% du revenu avant impôt ; ces prestations concernent surtout les familles monoparentales, mais aussi les familles avec 3 enfants et plus dont le père de famille est actif et la mère au foyer

Types de ménage

Revenu d’activité

alloc chômage comprise

Pensions

Revenu du

patrimoine

Prestations sociales

Revenu avant impôt

En euros

Mère inactive, famille monoparentale

35,6

19,8

7,0

37,6

22 560

Mère active, famille monoparentale

74,7

5,8

3,6

18,9

27 850

Homme actif, femme inactive, 3 enfants ou plus

69,7

0,9

10,6

18,8

52 310

  • 3émé situation : des pensions pour au moins 40% du revenu (personne en début de retraite)

Types de ménage

Revenu d’activité

alloc chômage comprise

Pensions

Revenu du

patrimoine

Prestations sociales

Revenu avant impôt

En euros

Couple inactif avec ou sans enfant

21,4

60,9

13,3

4,3

39 360

Femme inactive, vivant seule

14,0

59,8

13,3

12,9

18 800

Homme inactif, vivant seul

18,4

40,3

27,9

13,4

21 650

 

SOMMAIRE

La bio continue de se développer : entre 2008 et 2010, 10 182 opérateurs supplémentaires ont été recensés, soit une progression de 49% en 2 ans

 Cette augmentation concerne aussi bien les producteurs (+7 306 exploitations) que la partie aval de la filière biologique (+2 876 préparateurs et distributeurs, y compris les importateurs). Au cours du premier semestre 2011, 3 153 nouveaux opérateurs se sont engagés en bio. Toutes catégories confondues, on dénombrait au 30 juin 2011 plus de 34 000 opérateurs bio. Plus de 4,6% des exploitations agricoles françaises sont engagées en bio.

En 2010, le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique a été évalué à 3,385 milliards d’euros TTC (soit 2% du marché alimentaire national). Ce marché est structurellement en augmentation, avec une croissance moyenne de l’ordre de 10% par an de 1999 à 2005, tous secteurs de produits confondus. En 2006, la croissance s’est accélérée : de 2008 à 2010, le marché a progressé de 32%. En 2010, les achats par le consommateur final ont progressé de 10,8% en valeur par rapport à 2009.

 

Une grande variété de produits tous circuits confondus : En 2010, tous circuits confondus, les produits d’épicerie bio représentaient 20% du marché, suivis des fruits et légumes (17%), du lait et des produits laitiers (15%) et, à égalité du pain, de la farine (10%) et du vin (10%).

 

Les taux de progression les plus élevés ont été enregistrés dans les secteurs des plats cuisinés et compotes appertisées, des fromages et pâtisseries pré-emballées, ainsi que pour les laits infantiles et céréales pour petits-déjeuners. Dans les secteurs plus traditionnels (crèmerie, farine, riz, confiture…), les taux de croissance ont été de 6% à 14% selon les catégories de produits. Au total, d’après les premières informations disponibles, au premier semestre 2011, les ventes ont augmenté de 18%.

2008-2010 : triplement du marché des produits bio en restauration collective, 130 millions d’euros pour 2010 pour l’ensemble des familles de produits (frais, surgelés, épicerie, hors pain), soit 3 fois plus qu’en 2008 et une hausse de 38 millions d’euros par rapport à 2009.

Début 2011, 46% des établissements de restauration collective publique ou privée interrogés ont déclaré proposer des produits biologiques à leurs convives, soit près d’un établissement sur deux, et plus de 33 000 établissements au niveau national, alors qu’ils n’étaient que 4% avant 2006.

 

L’introduction est plus significative dans le secteur public (57% des établissements, soit une hausse de 9 points en un an) que dans le privé (32% des établissements, en hausse de 4 points).

Plus de 6 restaurants scolaires sur 10 proposent des produits bio. Le secteur de l’enseignement est le plus concerné, avec 61% d’établissements (contre 51% en 2010), suivi du secteur du travail, avec 44% d’établissements (au même niveau qu’en 2010), puis du secteur de la santé et du social qui progresse cette année avec 23% des établissements (contre 11% en 2010).

 

Les produits bio sont davantage introduits au sein des grosses structures (plus de 500 repas par jour : 67% proposent des produits bio), et dans celles ayant les budgets alimentaires les moins élevés (56% proposent des produits bio). La part des établissements introduisant des produits bio est globalement la même en gestion directe et en gestion concédée.

 

 

SOMMAIRE

La formation professionnelle continue, 14 550 organismes, un chiffre d’affaires en progression de 6,2% ; 3% des entreprises réalisent 46% du chiffre d’affaires ; le nombre de prestataires s’est accru de 2,8% en 2008.

50 328 établissements de formation ont réalisé des actions de formation continue pour un chiffre d’affaires de 11,3 Md€ ; parmi ces derniers, 14 545 organismes de formation continue exercent à titre principal cette activité et font l’objet de cette analyse ; ils réalisent 6,9Md de chiffre d’affaires (61% de ce marché).

 

4 types de statut :

– Le secteur privé à but lucratif regroupe 36% des organismes, réalise 40% du chiffre d’affaires (hausse de 8,3% entre 2007 et 2008) et 38% des heures stagiaires (hausse de 4,8%).

-Le secteur privé à but non lucratif (associations, syndicats, fondations…) regroupe 26% des organismes (38% en 1999), réalise 31% du chiffre d’affaires (hausse de 5,7%) et 24% des heures-stagiaires (hausse de 2,5%).

– Le secteur public et para-public (AFPA, Greta, CNAM…) ne regroupe que 6% des organismes mais réalise 25% du chiffre d’affaires (en hausse de 3,7%), avec 29% des heures-stagiaires (baisse de 6,5%) ; les formations y sont plus longues.

– Les formateurs individuels sont 32% des organismes (en hausse de 6,4%), réalisent 4% du chiffre d’affaires (hausse de 5,3%) et 9% des heures-stagiaires (hausse de 2,1%).

 

Les organismes les plus récents sont les plus nombreux, et connaissent les hausses les plus favorables : 57% des organismes ont été crée après 2000 et réalisent le 1/3 du chiffre d’affaires (en hausse de 18,2%) et 32% des heures-stagiaires (en hausse de 22,8%) ; les autres organismes connaissent la stabilité : les 28% crées entre 1990 et 2000 réalisent 30% du chiffre d’affaires (en hausse de 2 ,4%, mais une baisse de 7, 7% du nombre d’heures-stagiaires), alors que les 15% crées avant 1990 réalisent 30% du chiffre d’affaires et enregistrent une baisse de 0,1% en chiffre d’affaires et de 7,5% en heures- stagiaires.

 

49% des organismes réalisent moins de 75 000€ de chiffre d’affaires et 14% moins de 150 000€ ; Ils regroupent 15% des stagiaires formés. Par contre 13% des organismes totalisent 77% du chiffre d’affaires avec 63% des stagiaires formés. Ce sont les organismes de taille intermédiaire (entre 150 000 et 1 500 000€ de chiffre d’affaires) qui sont les moins dynamiques en 2008.

Le chiffre d’affaires moyen par heure stagiaire est de 12€ contre 10€ pour le secteur privé à but lucratif, et 8€ pour le public/para-public.

 

59% des formations sont financées par les employeurs (privé ou public) pour leur personnel. Les entreprises privées sont les principaux acheteurs de formation continue (52%) qu’elles financent directement (34%) ou via les OPCA (17%) ; les OPCE en matière de commande s’adressent plus volontiers aux acteurs privés à but non lucratif. Les pouvoirs publics privilégient la formation en interne ou choisissent les établissements publics (le cas de la fonction territoriale).

 

Les personnes formées sont pour plus de 68% des salariés et pour 13% des demandeurs d’emploi :

 

Salariés

Demandeurs d’emploi

Particuliers

Autres stagiaires

Ensemble

% des publics formés

68,3

12,6

5,9

13,2

100

Statut des prestataires

Privé à but lucratif

47

25

27

21

39

Privé à but non lucratif

24

49

21

58

32

Formateurs individuels

11

4

5

11

10

Public et parapublic

18

22

47

10

19

Ensemble

100

100

100

100

100

Evol 2008/2007 en %

+9,5

-9,0

-0,3

-5,7

+3,9

La durée moyenne de formation baisse : de 89 heures en 2000 à 69 heures en 2007 puis 67 heures en 2008. Elle est en nombre d’heure, par public et prestataire, de :

 

Salariés

Demandeurs d’emploi

Particuliers

Autres stagiaires

Ensemble

Statut des prestataires

         

Privé à but lucratif

57

74

170

81

65

Privé à but non lucratif

42

95

109

21

50

Formateurs individuels

62

41

58

66

61

Public et parapublic

53

189

234

86

101

Ensemble

53

109

181

45

67

Evol 2008/2007 en %

-5,4

+4,8

-3,2

+7,1

-2,9

Les disciplines générales sont nettement moins prisées que les formations spécialisées (70% des stagiaires et 67% des heures stagiaires contre respectivement 16 et 23%) ; 14% ont suivi des formations de développement personnel (10% des heures stagiaires).

 

SOMMAIRE

508 000 ménages ont eu recours en 2006 aux services à la personne (SAP) en Ile-de-France ; Ces emplois seraient 18% de plus en 2030. Les ¾ sont actuellement le fait de travaux domestiques et de bricolage à domicile et 11% l’aide aux personnes âgées et handicapées. .

 21 activités sont concernées parmi lesquelles la garde d’enfants, le soutien scolaire, les travaux ménagers, le bricolage, les services aux personnes âgées et aux handicapés.

En 2006, 225 000 salariés travaillent dans cette branche ; pour 8 salariés sur 10, l’employeur est un particulier.

Ce sont 4,9% des salariés de Paris, contre seulement 2,1% en Seine et Marne ; 64% des salariés en SAP du 93 doivent beaucoup plus que les autres aller travailler dans les autres départements du fait de la faible demande dans le 93.

 

Paris

92

78

94

93

95

91

77

Ile-de-France

Taux d’actifs résidents travaillant dans les SAP

4,9

4,2

3,6

3,0

3,0

2,6

2,3

2,1

3,4

% de salariés des SAP travaillant hors de leur département

16,5

21,4

10,7

34,0

64,4

32,3

17,5

18,3

 

Les taux de recours des ménages sont élevés sur les Yvelines, Paris, et les Hauts-de-Seine et peu élevés en Seine-Saint-Denis (4,7%) ; ces taux sont par tranche d’âge :

 

78

92

Paris

91

94

95

77

93

Moins de 35 ans

3,9

5,2

4,2

1,9

2,3

1,6

1,4

0,8

35 à 54 ans

15,4

15,5

13,0

9,8

8,7

7,7

6,8

3,5

55 à 74 ans

13,3

12,1

13,5

9,4

8,1

7,5

7,9

4,0

75 ans et plus

30,7

28,0

28,8

25,6

24,3

23,6

25,3

18,3

Total

14,3

13,8

12,6

9,8

9,1

8,0

7,7

4,7

D’ici à 2030, si les comportements de recours restent constants, et si les avantages fiscaux perdurent, le simple effet démographique (le nombre de plus de 75 ans passera de 6% en 2007 à 9% en 2030) conduira à 92 000 ménages en plus ayant recours. Ajouter à cela le sous-équipement actuel de l’Ile-de-France en capacité d’accueil pour personnes âgées (112 hébergements pour 1 000 habitants contre 121 en moyenne France).

 

76% des recours ont trait aux travaux domestiques et de bricolage (principalement à Paris et dans le 92), une situation qui devrait se maintenir à l’horizon 2030.

11% sont actuellement le fait de services aux personnes âgées et aux handicapés, une activité qui devrait croitre, certes de façon inégale selon les départements : de +74% en Seine-et-Marne (le taux d’accroissement le plus élevé) à +41% à Paris et dans le 92 (taux d’accroissement les plus faibles).

13% sont le fait d’encadrement des enfants (garde d’enfant, soutien scolaire) ; le nombre d’enfant devant diminuer, la progression devrait être faible (de +2% à + 7%) ; la situation peut changer selon le développement des crèches (actuellement 112 000 places, soit une pour 4 enfants de moins de 3 ans).

 

Les 92 000 ménages supplémentaires ayant recours conduiraient à la création de 40 000 emplois salariés (18 000 à plein temps) en progression de 18%.

 

SOMMAIRE

Les dépenses des français dans le domaine de la culture, médias, communication ont baissé entre 2001 et 2006 (4% du budget des ménages), du fait notamment de la forte progression du numérique

 Entre 2001 et 2006, les dépenses affectées à la culture et aux médias ont progressé de 6% (mais en régression de 1% si l’on exclut les dépenses de communication), alors que le budget de la consommation des ménages progressait de 19% (inflation comprise) ; noter qu’en euros constants les dépenses de culture-médias sont passées 4,4% du budget des ménages en 2001 à 3,6% en 2006.

 

Sur un budget moyen de ménage de 27 267€ en 2006, les dépenses de culture-communication ont été de 1 102€ (4% du budget), en progression de 6% au regard du budget ménage de 2001 (22 934€); si l’on exclut les dépenses de communication, les dépenses sont de 985€ en 2006, en régression de 1% au regard de 2001.

 

De fait ce sont des dépenses non prioritaires en contexte de rigueur. De plus, le développement du numérique et d’internet ont fortement contribué à restructurer ces dépenses.

 

En termes d’équipement et d’abonnements (quand ces dépenses d’accès aux biens ont pu être isolées des dépenses de « fonctionnement ») :

 

Equipement

Abonnement

TV

Informatique

Son

Portable

TV

Connexions informatiques

Montant dépenses en € par ménage

139

30

15

8

143

109

Taux de croissance 2001/2006 en %

9

 

-33

7

39

221

Puis de consommation « quotidienne » :

 

Presse

Micro-

informatique

Livres

Photo cinéma Video

Spectacles vivants

Musique

SortiesCinéma

Pratiques artistiques et associatives

Jeux

video

Montant dépenses

en € par ménage

171

87

77

72

58

38

37

34

31

19

Taux de croissance

2001/2006 en %

-11

21

20

-10

21

-11

-41

10

-47

-10

Quelques exemples : la consommation de musique a augmenté (34% des français écoutent en 2008 de la musique tous les jours contre 27% dix ans plus tôt) et les dépenses ont diminué du fait de la numérisation des contenus musicaux et de l’écoute ou de la copie via internet. Il en est de même de la forte progression des abonnements télévisuels, confortés par l’évolution de la technologie (écran plasma).

 

Qui sont les consommateurs et quelle est l’évolution ?

– Les célibataires ont une consommation culturelle plus intense que les autres ménages et opèrent des arbitrages différents ; les hommes célibataires consomment plus que les femmes célibataires ; les hommes consomment davantage dans des produits informatiques et multimédia, alors que les femmes privilégient davantage l’écrit (les livres) et les sorties.

Les moins de 25 ans ont aussi une pratique plus intense, notamment quand ils sont encore chez les parents ; les plus de 55 ans sont aussi de gros consommateurs jusque 75 ans (65 ans 10 ans avant) ; le pic de consommation chez les plus de 55 ans, se situe entre 55 et 64 ans (effet revenu). Noter que les moins de 35 ans sont très tournés vers les nouvelles technologies, alors que leurs ainés le sont bien plus vers les supports pratiques traditionnels.

-Les foyers avec enfants, notamment adolescent et en études supérieures conduisent aux dépenses les plus élevées des ménages.

– Les classes supérieures ont un niveau de consommation bien plus élevé (2,2 fois plus qu’un ménage d’ouvrier) ; il y a corrélation entre le niveau de revenu et le capital culturel.

– Les habitants de la région parisienne, et plus particulièrement les parisiens, consomment nettement plus (davantage de sorties, mais moins de dépenses d’audio-visuel et de presse).

 

SOMMAIRE

Le commerce d’articles de sport et loisir : un doublement du chiffre d’affaires en 10 ans, mais un secteur plutôt concentré, où les petites entreprises « spécialistes partiels » ont tiré leur épingle du jeu.

 9 085 entreprises en 2006, en hausse de 5% au regard de 1996 (malgré 5 945 créations et 5 509 cessations), mais un chiffre d’affaires qui a augmenté de 110% (10,5 Md€ en 2006) ou de 60% en valeur compte-tenu des hausses de prix ; alors que la croissance a été régulière jusqu’en mi-2008, celle-ci a chuté de 12% en 2009, pour se redresser en 2010 (niveau de 2006).

 

Le taux de marge commerciale diminue de 31 à 29 %, alors qu’il est stable dans le commerce de détail non alimentaire (35%) ; par contre la rentabilité économique chute beaucoup plus (de 26 à 18%) ; ceci est dû aux embauches, à la hausse du coût des matières premières (certains sont aussi fabricants) et à la réduction des marges ; il  bouge par contre peu dans le commerce de détail non alimentaire (de 30 à 28%).

 

Ces entreprises emploient 50 500 salariés, passant de 3,4 salariés en moyenne en 1996 à 5,6 (pour les entreprises pérennes de 6,4 à 10,8).

 

Le commerce d’articles de sport et loisir ne couvre que 87% de cette branche, ne prenant pas en compte la réparation des deux roues, celle des articles de sport et de camping ou la vente non spécialisée : Les hypermarchés réalisent 5% du chiffre d’affaires de la branche, les grands magasins et ventes par correspondance moins de 2% et le commerce et réparation deux roues 1%.

 

L’habillement sportif progresse fortement (de 24 à 29% du chiffre d’affaires), tout comme les chaussures de sport (de 14 à 19%) et les articles nautiques (de 9 à 15%) ; par contre la vente d’articles de sport, de cycles, de tir, chasse et pêche régresse (de 52 à 39%).

14% des entreprises du commerce d’articles de sport et de loisir (11% des magasins) réalisent 80% du chiffre d’affaires (en 1996, 19% des entreprises réalisaient 80% du chiffre d’affaires) ; ce chiffre est toutefois proche du commerce non alimentaire puisque 19% des entreprises y réalisent 80% du chiffre d’affaires. La concentration est y forte avec trois leaders (Décathlon, Go sport et Intersport).

Trois entreprises sur cinq vendent une seule gamme de produits (une gamme de produit est un type d’article qui contribue à au moins 5% du chiffre d’affaires de la branche); ce sont des petites entreprises. Ces dernières ont visé la spécialisation.

On y trouve les spécialistes d’une seule gamme, qui ont régressé en chiffre d’affaires (de 31 à 26%) ; ce sont 60% des entreprises, 55% des magasins occupant 28% des effectifs (une moyenne de 3 personnes occupées). Ce sont aussi les « spécialistes partiels » (29% des entreprises, 19% des personnes occupées avec une moyenne de 3 personne par magasin): ces derniers ont progressé quant à leur part de chiffre d’affaires (de 19 à 23%).

Les « multispécialistes » (11% des sociétés, 53% des effectifs, une moyenne par magasin de 19 personnes occupées) n’ont pas progressé en part de chiffre d’affaires (de 50 à 51%).

 

SOMMAIRE

Les entreprises innovantes sont aussi les plus performantes à l’exportation

Si 40% des entreprises se disent innovantes, elles sont 60% à l’être quand elles exportent ; mais ces capacités à innover comme à exporter sont aussi liées à la taille de l’entreprise.

 

Ensemble

Moins de 20 sal

De 20 à 249 sal

250 sal et plus

 

Innovantes

Non innovantes

Innovantes

Non innovantes

Innovantes

Non innovantes

Innovantes

Non innovantes

Ensemble

42,2

57,8

35,3

64,7

47,7

52,3

75,3

24,7

Exportatrices

60,4

39,6

52,4

47,6

62,9

37,1

85,1

14,9

Non exportatrices

35,5

64,5

31,2

68,8

40,1

59,9

62,9

37,1

L’innovation la plus fréquente est non technologique : 60% procèdent à des innovations de type organisationnel.

Les entreprises innovantes et exportatrices connaissent de meilleures performances et des chiffres d’affaires plus élevés que les exportatrices non innovantes (un CA moyen de 4,6 millions € contre 1 million) ; leur exportations progressent plus vite (+8,4% contre -1% pour les non innovantes) ; elles exportent aussi dans davantage de pays (8 contre 5 en moyenne) et sont plus présentes sur les marchés lointains (Asie et Amériques).

Les activités sont à forte intensité technologique, comme la pharmacie, l’informatique, la chimie, l’automobile.

 

SOMMAIRE

4 250 business Angels en France ont financé 320 projets en 2010 avec un investissement moyen de 200 000€ ; Les business Angels sont 75 000 dans 15 pays européens

 Les 75 réseaux français des Business Angels financent surtout des créations d‘entreprises. Ils ont pour vocation de mettre en relation des entrepreneurs à la recherche de financement avec des investisseurs personnes privées souhaitant investir auprès de jeunes entreprises de croissance.

 

Trois types de réseaux :

les réseaux associatifs locaux qui organisent la présentation de 3 ou 4 projets sélectionnés par eux (habituellement de moins de 200 000€) à des investisseurs potentiels (dont les membres des BA)

-Les réseaux « SCR » qui souhaitent rester entre eux, en mettant leur argent dans un « pot commun », prenant comme support juridique la forme de SAS/statut de société de Capital Risque ; discipline rigoureuse (règles strictes de fonctionnement) et décision rapide d’investissement conduisent à une grande efficacité.

-Une organisation mixte conjuguant association et SCR

 

2 types d’appartenance au réseau, celui des membres actifs qui adhérent à la charte des réseaux de France Angel et les membres associés : 32 investisseurs associés, professionnels du capital risque qui investissent aux cotés des BA et par ailleurs 32 professionnels associés qui sont des organisations professionnelles.

 

SOMMAIRE

Capital investissement : 946 entreprises concernées au 1er semestre 2011 avec un encours de 4 317 millions d’euros, en hausse de 45% au regard de 2010, mais en forte chute au regard des années 2007/2008 ; priorité est largement donnée au capital développement.

 Les statistiques sont issues des réponses de 240 membres de l’AFIC sur 249 ; sont incluses les prises de participation dans les entreprises du CAC 40.

 

Les montants consacrés au capital investissement ont beaucoup chuté en 2009 pour se redresser progressivement sans atteindre la situation de 2007 à la veille de la crise :

 

2006

2007

2008

2009

2010

1er semestre 2011

Montants en millions €

10 164

12 554

10 009

4 100

6 606

4 317

Les investissements se sont « reconvertis » vers le capital développement : une progression très forte au 1er semestre 2011 en termes de montants investis au regard des 1ers semestres des autres années, que ce soit au regard de 2010 (+82%) ou de la moyenne 2005/2010 (+229%), alors que le capital risque lui-même ne progresse guère et que régresse le capital transmission ; le nombre de bénéficiaire a suivi les mêmes tendances.

En nombre d’entreprise

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10 en %

Evol 11/moy 05-10

Total

617

627

783

926

841

884

946

7

21,3

Dont capital risque

188

162

227

240

237

233

232

0

8,2

Dont capital développement

178

216

271

423

427

484

518

7

155,5

Dont capital transmission/LBO

188

159

227

240

133

131

171

31

-4,8

En montants en millions d’€

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Evol 11/10

Evol11/ 05-10

Total

3 393

4 118

6 428

5 081

1 787

2 974

4 317

45

8,9

Dont capital risque

183

211

272

281

358

282

316

12

19,5

Dont capital développement

408

422

574

970

703

817

1 484

82

228,7

Dont capital transmission/LBO

2646

3 292

5 501

3 734

636

1 780

2 406

35

-17,9

Au premier semestre 2011, 400 entreprises nouvelles ont bénéficié du capital investissement (356 au 1er semestre 2010) pour un montant de 2 044 millions € (990 au 1er semestre 2010), le ticket moyen passant de 2,8 millions à 5,1 (+84%), alors qu’il passe pour les réinvestissements de 3,7 millions à 4,1 (+11%). Les entreprises nouvelles sont 47% des bénéficiaires, contre 33% au 1er semestre 2010.

Prés de 80 % des entreprises bénéficiaires sont des PME, majoritairement de 20 salariés :

Nombre d’entreprises

Moins de 20 sal

20 à 99 sal

100 à 250 sal

250 à 999 sal

1 000 à 4 999 sal

+ de 5 000 sal

Total*

Dont PME

281

259

83

     

623

Dont non PME

 

11

19

84

50

6

170

*Taille non connue pour 153 entreprises

Pour 47% le chiffre d’affaires est inférieur à 5 millions €, 23% pour un chiffre compris entre 5 et 20 millions €.

89% sont des entreprises non cotées. 90% des entreprises investies sont sur le territoire français. 8 régions regroupent la grande majorité des investissements : dans l’ordre d’importance l’Ile de France (46,5% des investissements en France), Rhône-Alpes (13%), Languedoc-Roussillon (7,5%), Paca (5,8%), Nord-Pas-de-Calais (5,6%), Midi-Pyrénées (3,8%), Picardie (3,8%) et Pays-de-Loire (3,1%)

 

Les montants investis selon le type de capital engagé différent grandement : très importants dans le cas du capital transmission, ils sont bien plus modestes dans le cas du capital risque.

En nombre d’entreprises tout d’abord (pour le 1er semestre 2011 toujours) :

En million d’euros

Moins de 1 mil

De 1 à 5

De 5 à 15

De 15 à 50

De 50 à 100

Plus de 100

Capital risque

135 entrep

81

16

Capital développement

452

44

22

Capital transmission

139

20

3

9

En montants d’investissement ensuite :

En million d’euros

Moins de 1 mil

De 1 à 5

De 5 à 15

De 15 à 50

De 50 à 100

Plus de 100

Capital risque

48 millions

156

112

Capital développement

498

347

640

Capital transmission

333

606

178

1288

Selon cette fois la forme juridique du « véhicule » :

 

FCPR

FCPI

FIP

SCR

Holding Français

Véhicules étrangers

Nombre entreprise

428

233

242

196

83

20

Montants capitaux investis

2 820

251

282

380

298

286

Selon les secteurs d’activité des entreprises

 

Services et transports

Biens de consom

Médical biotech

Industrie et chimie

informatique

Energie

BTP

Télecom et com

Produits manufacturés

Autres

Nombre entreprise

158

129

139

126

207

65

44

45

22

11

Montants capitaux investis

1 180

966

626

591

369

204

156

114

97

13

Les désinvestissements ont été importants au 1er semestre 2011 et concernent 540 entreprises (contre en moyenne entre 2006 et 2010, 382 entreprises) :

 

2006

2007

2008

2009

2010

1er semestre 2011

Montants en millions €

3 796

5 660

3 164

2 783

3 967

3 039

78% sont le fait du capital transmission.

La moitié concerne des investissements supérieurs à 50 millions € : 1/3 des désinvestissements se font par cession de titres cotés, 25% par cession à d’autres sociétés de capital investissement, 23% vers les industriels.

60% concerne le véhicule FCPR et 14% les holdings français.

51% des désinvestissements vise des entreprises en Ile-de-France

 

Les capitaux levés sont peu importants à partir de 2009 :

 

2005

2006

2007

2008

2009

2010

1er semestre 2011

Montants en millions €

11 954

10 280

9 995

12 730

3 672

5 043

1 471

Ils proviennent surtout de FCPR (79% au 1er semestre 2011) ; les souscripteurs ont été :

 

Banques

Personnes physiques

Cies assurance

Entités du secteur public

Fonds de fonds

Caisses retraite

Marché financier

Indus-

triels

Total

Montants levés

355

341

233

194

151

95

80

19

1 471

Répartition

24

23

16

13

10

6,5

5,5

1,3

100

Au regard du 1er semestre 2008, les levées de fonds ont considérablement diminué :

 

Banques

Personnes physiques

Cies assurance

Entités du secteur public

Caisses retraite

Total

Montants levés

2 177

1 754

1 753

677

1 436

8 828

Evol 2011/2008

– 45%

– 42%

– 49%

– 34%

– 60%

– 83%

Les prévisions d’affectation vont bien sur vers le capital développement pour 54% et le capital transmission pour 38,5% et seulement 5% vers le capital risque.

 

SOMMAIRE

Selon la banque de France, les crédits accordés aux TPE s’élèvent à 186 Md€, soit 64% des encours aux PME.

Les micro-entreprises pour la Banque de France sont les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’€, incluant une partie des entrepreneurs individuels ; le recensement Banque de France ne couvrirait encore que partiellement les TPE.

 

115 Md€ concernent des crédits à l’investissement hors l’immobilier, 53 Md des crédits immobiliers et 18 Md des crédits de trésorerie. 18,5 Md de nouveaux prêts ont été accordés au cours du 2éme trimestre 2011 (60% des crédits nouveaux accordés aux PME dans leur ensemble).

 

Micro-entreprises (en Md €)

PME (en Md€)

2éme trimestre 2011

Investissement hors immobilier

Immobilier

Trésorerie

Total

Investissement hors immobilier

Immobilier

Trésorerie

Total

9,4

2,8

6,3

18,5

15,6

3,7

11,3

30,6

Noter le décalage peu compréhensible pour les domaines trésorerie et immobilier entre le 2éme trimestre 2011 et les encours à juin 2011.

 

L’ordre de grandeur de taux moyen pour un crédit aux micro-entreprises d’un prêt inférieur à 250 000€ est favorable à la France, avec un taux d’un peu plus de 3% contre 4,8 en Allemagne, 4,4% dans la zone euro et 4% en Italie.

 

SOMMAIRE

La France refuse modérément des prêts à ses PME (7% en 2010) contre 20,8% en Grande-Bretagne et 8,2 en Allemagne

 Selon Eurostat, effectuant une enquête auprès de 25 000 entreprises à travers l’UE, entre 2007 et 2010, la proportion de demandes de prêt refusées a augmenté dans 19 des 20 États membres pour lesquels les données sont disponibles.

 

Le pourcentage de demandes de prêt non accordées a augmenté le plus en Bulgarie (de 3% en 2007 à 36% en 2010), en Irlande (de 1% à 27%) et en Lettonie (de 4% à 26%). Ce pourcentage a diminué seulement en Suède (de 9% à 6%).

Pays

2007

2010

Accordées

Partiellement accordées

refusées

Accordées

Partiellement accordées

refusées

Irlande

96,9

2,1

1,0

53,2

20,2

26,6

Pays-Bas

84,3

8,9

6,8

61,3

16,2

22,5

Royaume-Uni

88,4

6,1

5,6

64,6

14,7

20,8

Danemark

91,8

4,5

3,7

59,8

21,7

18,5

Espagne

87,3

9,7

3,0

59,1

27,8

13,2

Allemagne

85,3

8,0

6,7

75,9

15,9

8,2

France

94,5

3,6

2,0

83,3

9,7

7,0

Suède

84,2

7,0

8,7

79,7

14,1

6,1

Belgique

92,4

5,4

2,2

83,1

11,2

5,7

Italie

86,6

12,2

1,2

78,4

16,7

4,9

Pologne

91,9

4,3

3,7

85,4

10,3

4,3

 

SOMMAIRE

Le durcissement des conditions d’accès au financement bancaire n’a guère bougé depuis septembre 2009 : 71% constatent toujours un durcissement (à comparer à 59% en février 2009)

 402 dirigeants de 10 à 500 salariés ont été interrogés par téléphone par l’IFOP

 

85% sont inquiets contre 66% en mai.

Trois causes sont évoquées : 59% du fait des hausses sur les coûts ou les prix des fournisseurs (69% en mai), 45% du fait de la baisse du chiffre d’affaires (36% en mai), 29% enfin pour des questions de financement (26% en mai).

 

42% disent avoir des besoins de financement des investissements et 33% des besoins de financement d’exploitation (sans grand changement au regard de mai), au total les 2/3 des PME interrogées.

En matière d’investissement, 49% souhaitent remplacer ou entretenir leur matériel d’exploitation, 41% s’équiper de nouveaux matériels (dont bureautique) et véhicule, 30% demandent des crédits pour des acquisitions de développement (achat ou fusions d’entreprise) et 21% pour des investissements d’innovation.

En ce qui concerne l’’exploitation, demande est faite de crédit à taux fixe, ce qui est le cas déjà pour 63% d’entre eux.

 

71% ont constaté au moins une mesure de durcissement : la moitié vient de frais plus élevés ou de montants plus faibles alloués, 34% de demande de garanties supplémentaires, 31% d’un financement exigeant d’autres cofinancements pour être accordé, 27% de réduction de facilité de trésorerie, 23% de délais d’attente plus longs ; cette situation n’a guère changé depuis mai 2011. De ces faits, 40% envisagent de se tourner vers d’autres banques et 37% de réexaminer les lignes de crédit.

 

SOMMAIRE

Le tutorat à l’université peut-il nous fournir des pistes de réflexion pour le tutorat des nouveaux dirigeants ? Au lecteur d’en tirer conclusions au regard de l’enquête dont les résultats sont décrits ci-dessous

 L’enquête a été conduite entre mars et mai 2010 dans 2 universités auprès de 2 300 étudiants susceptibles de tutorat sur les 3 600 de la première année de licence ; 400 ont répondu à l’enquête ; parmi ces derniers la moitié ont suivi un tutorat, 1/3 l’ont refusé et 15% ont abandonné en cours de route.

 

Les raisons du refus : ils n’en ressentaient pas le besoin ; ce sont des étudiants au meilleur profil « scolaire » (moins de redoublement en secondaire, plus au fait des nécessaires efforts pour s’adapter aux exigences pédagogiques de l’université, importance de leur motivation pour réussir). Le motif de refus est aussi lié à une offre trop précoce (proposition faite en septembre/octobre), trop impersonnelle (proposition faite lors d’un cours ou par affichage, peu en entretien individuel) ou une information insuffisante ; enfin la proposition est perçue comme dévalorisante (40% la juge stigmatisante). Enfin, plus de 20% n’ont pas eu l’explication des finalités et des modalités pratiques de mise en œuvre (nombre de séance…).

 

15% ont abandonné en cours de tutorat : ils pensaient majoritairement pouvoir progresser sans le tutorat ; le contenu ou le tuteur ont déplu ; il n’était pas assez individualisé. La précarité de l’étudiant a aussi influencé (boursier, problèmes de santé, solitude plus fréquents).

 

La moitié ont suivi le tutorat : ¼ s’y est engagé, bien qu’estimant ne pas en avoir besoin ; de fait, le tutorat a impliqué des étudiants qui auraient pu s’en passer (ils n’ont pas eu le choix, ou encore ils sont studieux et réceptifs à l’autorité).

Le tutorat a globalement répondu aux attentes : sur les méthodes de travail, la compréhension des cours, la fréquence et la quantité du travail, la mise en confiance de soi.

Ceci étant son impact sur la réussite est moins évident dans les représentations des jeunes ; certes pour 60% il a permis d’améliorer les notes scolaires, mais seulement 20% estiment qu’il a contribué à leur réussite.

 

Les tuteurs interrogés confirment ces analyses : le tutorat touche des étudiants moyens, et repêche seulement quelques étudiants perdus et motivés ; il passe à coté des étudiants en difficulté (parce qu’il est facultatif selon certains). Question se pose alors du ciblage, de son caractère obligatoire ou non, et de la stigmatisation.

 

SOMMAIRE

Porteurs de projet, accompagnateurs, nouveaux dirigeants d’entreprise sont ceux qui consultent le site internet de l’APCE, un site majoritairement découvert en surfant sur le net

Sondage APCE en ligne entre le 12 avril et le 31 mai sur son site internet ; 437 personnes ont répondu ; le profil des répondants et leurs opinions ne sont pas représentatifs de l’ensemble des utilisateurs.

 

En 2010, le site de l’APCE a reçu plus de 8 500 000 de visiteurs distincts ; 42 millions de pages ont été lues ; 30 730 projets de créateur y ont été hébergés. Prés de 60 000 personnes sont abonnées à la lettre quotidienne et 188 000 à la lettre bimensuelle. 194 000 sont par ailleurs abonnées à la l’espace professionnel.

 

Les 437 répondants se répartissent notamment entre porteurs de projet (31% dont 9% de futur auto-entrepreneur et 3% de candidat à la reprise), professionnels de l’accompagnement (24% dont 1/5 des consultants), dirigeants d’entreprise (23%), étudiants et enseignants (5%). 45% des porteurs de projet sont demandeurs d’emploi et 1/3 salariés (dont 7% du public).

15% ont moins de 30 ans, 49% de 30 à 49 ans, 26% de 50 à 59 ans et 10% plus de 60 ans. Peu sont étrangers (4%) ou viennent des DOM (2%).

 

La connaissance du site de l’APCE s’est faite pour la première fois suite à une recherche sur internet (53% pour les porteurs de projet et 47% pour les dirigeants d’entreprise), 21% via un organisme d’accompagnement et 10% via pôle emploi, une administration, un conseil privé ou un établissement d’enseignement ; dans 8% des cas, le contact a été communiqué par un parent et dans 7% par un employeur.

 

Une utilisation fréquente pour une majorité d’utilisateur : en moyenne, 19% utilisent le site tous les jours, 31% plusieurs fois par semaine, 18% une fois par semaine.

 

Les professionnels de l’accompagnement sont 82% à consulter plusieurs fois par semaine (dont 40% chaque jour). Plus de la moitié des porteurs de projet interrogent le site plusieurs fois par semaine, alors que les dirigeants d’entreprise y viennent moins souvent (la moitié toutes les deux semaines).

 

82% utilisent la lettre quotidienne ou bimensuelle, 18% ont recours au service professionnel, 17% à leur projet en ligne, 5% au blog. 54% des professionnels de l’accompagnement sont abonnés au service professionnel.

 

Globalement l’ensemble des rubriques sont appréciées. Certaines sont jugées plus indispensables (au moins 50%) que d’autres telles les fiches professionnelles, memo fiches et la création par étape. D’autres sont jugés inutiles (par 30 ou 35%) telles les invités, les video, les témoignages. Les chats, les blogs et les forums sont peu visités. Ceci étant, 57% des répondants trouvent le site de très bonne qualité.

 

Les atouts du site de l’APCE sont multiples pour les utilisateurs interrogés. Les premiers étant de développer leurs connaissances sur l’entrepreneuriat (91%), d’obtenir des réponses à leurs interrogations (89%), de disposer d’une information pertinente et de qualité (87%), et de trouver l’information dont ils ont besoin (87%).

 

Les principaux outils non présents sur le site et qui intéresseraient les sondés sont : un simulateur de charges sociales (52%), un simulateur de charges fiscales (45%), une application permettant une diffusion d’information correspondant au profil et/ou au projet (38%), une messagerie instantanée permettant de répondre à leurs questions (32%) et un réseau social d’entrepreneurs.

 

29 % des internautes se disent prêts à contribuer financièrement à l’évolution des services proposés par l’APCE. Les plus favorables sont les porteurs de projet (36%) ; les chefs d’entreprise sont moins intéressés (18%). Les internautes sont prêts à payer pour : un outil pour générer automatiquement des statuts (17%), une application qui propose une information par projet et profil (15%), un outil pour permettre aux internautes de réaliser une étude de marché (13%), un outil d’alertes fiscales et sociales (13%).

Près des deux tiers des visiteurs sont disposés à rétribuer un de ces services au maximum 100 € et les trois quarts 150 € (en moyenne 156 €). Les professionnels : la moitié d’entre eux déclarent être disposés à débourser plus de 150 € pour des services (moins d’un quart pour les autres catégories de visiteurs).

 

SOMMAIRE

350 000 entreprises à Paris, immatriculées au greffe du Tribunal de Commerce : une progression de 37% d’entreprises actives en 15 ans

 Les entreprises concernées sont soit des sociétés, soit des activités en nom individuel (notamment des commerces) dont une forte minorité est aussi répertoriée au répertoire des Métiers ; ils ne comprennent pas les auto-entrepreneurs.

 

Au regard de 2009, ce sont 5% d’immatriculation en plus, des défaillances en baisse de 13% (3 486, avec un taux élevé pour l’immobilier) ; le nombre d’entreprises radiées est de 23 357 en baisse de 10%. Le fait de la cessation résulte de la volonté du dirigeant ; celles-ci sont dues très majoritairement à l’arrêt de l’activité, mais une minorité non négligeable vient du changement de localisation de l’entreprise (hors du ressort du tribunal de commerce de Paris).

 

44% des entreprises cessées ont moins de 5 ans et seulement 36% plus de 5 ans (mais le total ne fait que 80% et non 100% : erreur dans l’étude, autre explication ?)

Durée de vie de l’entreprise

Moins d’un an

De 1 à 3 ans

De 3 à 5 ans

DE 5 à 10 ans

De 10 à 25 ans

De 25 à 40ans

Plus de 40 ans

En %

3

21

20

25

4

5

2

47% sont des SARL, 12% des SAS/SA, 28% des sociétés civiles et 9% des personnes physiques et 4% d’autre formes tels GIE, coopératives…. 57% s’immatriculent en SARL avec un capital inférieur à 7 500€ et 32% avec un capital compris entre 7 500€ et 37 000€.

 

87% des entreprises parisiennes sont des micros entreprises (effectif inférieur à 10 personnes et un chiffre d’affaires ou un total bilan n’excédant pas 2 millions d’euros), 12,6% sont des petites entreprises (effectif inférieur à 50 personnes et un chiffre d’affaires ou total du bilan annuel n’excédant pas 10 millions d’euros) et 0,4% sont des entreprises moyennes.

 

77% sont dirigées par des hommes (75% pour les créations d’entreprise) ; l’âge moyen varie entre 47 et 54 ans selon les arrondissements ; 11% ont plus de 68 ans. Par ailleurs, 9% des créateurs ont moins de 28 ans. 14% sont dirigées par un étranger (17% pour les créateurs) ; environ 1/3 des dirigeants viennent de l’Union Européenne, 1/3 d’Afrique dont le Maghreb, et 25/28% d’Asie.

 

Une observation par arrondissement en 2010 montre de grands écarts en densité d’entreprise (qui sera l’ordre de classement), et d’une présence plus ou moins grande des dirigeants et créateurs étrangers ; par contre l’ancienneté des entreprises diffère assez peu, notamment au-delà de 5 ans.

 

Nombre

d’habitants

Evolution

pop 10/09 en %

Nombre

d’entreprises

Densité pour 1000 habitants

Evol création

10/09 en %

% créateurs

étrangers

Ancienneté de l’entreprise en %

Moins de 5 ans

De 5 à 25 ans

Plus de 25 ans

8éme

38 702

-1

49 061

1 268

+2

15

38

51

10

2éme

21 793

stable

14 880

683

+11

21

39

49

13

1er

17 440

-3

11 516

660

+24

16

35

53

13

9éme

59 257

Stable

20 941

354

-7

15

37

51

13

3éme

34 824

+1

8 841

254

+14

18

33

53

14

4éme

28 572

-2

6 310

221

+7

14

32

55

13

7éme

57 082

-1

11 650

204

+15

14

31

58

11

16éme

165 074

+3

32 493

197

+9

10

33

58

9

10éme

94 321

+1

17 246

183

-4

30

37

51

12

17éme

167 070

+1

27 662

166

+5

15

35

54

9

5éme

62 664

-1

8 740

139

+13

12

34

55

13

11éme

152 672

+1

20 238

132

+2

22

35

56

12

12éme

142 673

Stable

14 985

105

+1

21

35

52

13

15éme

234 091

+1

21 987

94

stable

13

32

56

11

18éme

196 000

+2

27 662

84

+5

28

38

49

13

6éme

45 332

-2

9 624

80

+8

10

30

55

15

20éme

195 083

+1

14 193

73

-10

30

41

49

10

19éme

184 909

stable

11 430

62

-1

30

40

50

10

 

SOMMAIRE

Les TPE du bâtiment : 2010, une activité comparable à 2000, après la forte chute de 2009, un bilan positif malgré la crise

 Neuf années prospères avant un fort décrochage de l’activité

Les années 2000 et 2001 ont été portées par la mise en place de la TVA à 5,5 % pour les travaux d’entretien-amélioration du logement (septembre 1999). À ces deux années exceptionnelles a fait suite une période de deux ans marquée par un léger repli de l’activité. Les cinq années suivantes (2004 à 2008) ont été particulièrement florissantes. Dans ce contexte, la chute de 2009 a ainsi été aussi brutale qu’importante. La fin 2010 se termine sur un « retour à la case départ », le niveau d’activité étant comparable à celui de la fin 2000.

 

Les mises en chantier se sont stabilisées autour des 350 000 par an de 2000 à 2004. Elles ont ensuite fortement progressé jusqu’à la fin 2007 (470 000 mises en en chantier à la fin octobre 2007).

 

Bilan de l’emploi largement positif malgré la crise :

L’emploi n’a cessé de progresser dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics entre 2000 et 2008 passant de 1,205 million de salariés au premier trimestre 2000 à environ 1,490 million au troisième trimestre 2008. À partir du dernier trimestre 2008, l’emploi a fortement reculé pour s’établir à 1,428 million de postes à la fin 2010. À noter que sur la période 2000-2010, les petites entreprises sont à l’origine de près de 90 000 créations nettes d’emplois salariés (contre moins de 70 000 pour les entreprises de plus de 20 salariés sur la même période).

Sur la période 2000-2010, l’emploi intérimaire a suivi la même évolution que l’activité mais avec un an d’avance, confirmant ainsi son rôle d’indicateur avancé. Après deux années de léger recul, l’emploi intérimaire est reparti à la hausse en 2003, l’augmentation de chiffre d’affaires ne se faisant ressentir qu’en 2004. De même, le recul de l’intérim a été observé dès 2008, alors que l’activité ne devait plier qu’en 2009. Enfin, le nombre d’emplois intérimaires a légèrement progressé en 2010 confortant les prévisions de reprise de l’activité pour 2011.

Conséquence directe, la reprise de l’activité, prévue pour 2011, ne devrait pas donner lieu à une hausse significative de l’emploi salarié permanent à court terme.

 

Rappelons que 60% des emplois du BTP sont localisés dans des entreprises de moins de 20 salariés. Ces dernières emploient 81% des apprentis du BTP En termes de personnes occupées, dans les entreprises de moins de 20 salariés, les non salariés (dont les conjoints collaborateurs) pèsent pour 28% ; 39% des entreprises de moins de 20 salariés travaillent avec leur conjoint (27% comme conjoint collaborateur non-salarié et 12% comme salarié) ; les ¾ des conjoints sont localisés dans les entreprises d’au plus 2 salariés.

 

Un nombre de défaillances multiplié par 2 : Entre 2000 et 2009 le nombre annuel de défaillances d’entreprises du BTP a doublé, passant de 7 600 à plus de 14 000. L’année 2010 se caractérise par un léger recul des défaillances.

 

Utilisation des Technologies nouvelles par les artisans du bâtiment et les architectes

Enquête CAPEB et Batiactu été 2011. 1 532 répondants sur les fichiers des commanditaires de l’étude ; ce sont en grande majorité des très petites entreprises avec une seule personne pour 33% des artisans et 92% des architectes et 48% pour les artisans de 2 à 5 personnes.

76% des artisans et 97% des architectes utilisent au quotidien internet ; par ailleurs 17% des artisans l’utilise au moins chaque semaine. Pour 44%, internet est devenu indispensable aux artisans interrogés (79% pour les architectes).

Moins de la moitié possèdent un site internet ; pour ces derniers, l’apport fréquent de client via ce site est plutôt occasionnel (de l’ordre de la moitié d’entre eux), fréquent (11% des artisans et 3% des architectes) ou jamais (de l’ordre de 40%).

1/3 des artisans disposent d’un téléphone mobile qui leur permet d’accéder à internet (56% pour les architectes) ; 37% des artisans utilisent cette possibilité régulièrement (60% des architectes).

 

En ce qui concerne l’achat de matériaux ou de fournitures, 60% des artisans ont commandé ou réservé en ligne (dont 25% régulièrement) ; respectivement 75 et 38% en ce qui concerne les architectes.

 

9% des artisans utilisent les réseaux sociaux ; un peu plus pour les architectes (16%).

 

Les principales sources d’information utilisées sont :

 

Les distributeurs

négociants

Site web information

professionnelle

Fabricants

Collègues

Presse, magazine

professionnel

Chambres de Métiers et organisations professionnelles

Artisans

76

64

57

33

14

13

Architectes

31

91

61

27

29

 

Les critères de développement durable sont pris en compte par 79% des clients des artisans (14% sont même prêts à payer plus chers) et 91% des clients des architectes (20% prêts à payer plus cher).

 

SOMMAIRE

Les défaillances d’entreprise continuent à baisser (-1,6% au regard de 2010 à la même époque et -7,9% chez les 3 à 10 salariés) ; l’évolution est particulièrement favorable aux petites entreprises et aux créations les plus récentes.

 43 210 défaillances au cours des 3 premiers trimestres 2011, contre 43 916 en 2010 pour la même période et 45 324 en 2009 (-3,1% entre 2009 et 2010 et -1,6% entre 2010 et 2011).

On constate la stabilité pour les moins de 3 salariés, une nette baisse pour les 3 à 10 salariés (-7,9%) et une baisse plus modeste pour les plus de 10 salariés (-3,8%). Ce sont donc les petites entreprises, les plus fragiles en termes d’emploi, qui évoluent le plus favorablement.

Effectifs

0 sal

1 à 2 sal

3 à 5 sal

6 à 9 sal

10 à 19 sal

20 à 49 sal

Plus de 50 sal

Total

9 premiers mois de 2010

19 349

11 626

6 142

2 974

1 869

962

288

43 120

Répartition en 2010

45

27

14

7

4,3

2,2

0,7

100

9 premiers mois de 2009

19 175

11 601

6 600

3 299

1 971

986

284

43 916

Evolution 2010/2009 en %

0,9

0,2

-6,9

-9,9

-5,2

-2,4

-1,4

-1,6

Les entreprises les plus récentes elles aussi connaissent nettement moins de défaillances (-14,6% pour les moins de 3 ans d’ancienneté), mais celles qui ont de 6 à 10 ans, cap d’un nouveau développement, ont toutefois fortement progressé (+9,6%) :

Ancienneté de l’entreprise

en année

Moins de 3 ans

De 3 à 5

ans

De 6 à 10

ans

De 11 à 15 ans

De 16 à 50

ans

Plus de

51 ans

Total

9 premiers mois de 2010

9 140

14 260

9 298

3 904

6 477

131

43 210

Répartition en 2010

21

33

21,5

9

15

0,3

100

9 premiers mois de 2009

10 701

14 285

8 481

4 042

6 300

107

43 916

Evolution 2010/2009 en %

-14,6

-0,2

9,6

-3,4

2,8

22,4

-1,6

En termes d’activité, 83% des défaillances se focalisent dans les secteurs d’activité suivants, il est vrai par ailleurs nombreux en stock et en création d’entreprises :

 

Total

Dont BTP

Services aux entreprises et Info/com

Commerce de détail

Services aux particuliers dont santé

Restauration

Industrie

Transports

Nombre

43 210

12 623

6 429

6 074

3 780

3 603

2 283

1 287

répartition

100

29

15

14

9

8

5

3

Les évolutions sont différentes selon les activités :

Ont ainsi nettement régressé les activités de transports & logistique (-13%), l’immobilier (-10,7%), l’industrie (-9,1%), le commerce de gros (-8%), l’information & communication (-7,3%) ;

3 activités ont cependant nettement progressé en défaillances : la santé, notamment le par-médical (+26,9%), les services à la personne (+ 24%) et l’enseignement (+ 11%).

 

Les sauvegardes, peu nombreuses (1 026 pour les premiers mois de 2011) ont toutefois évolué favorablement (+ 12,5% au regard de 2010), y compris chez les moins de 10 salariés (73% des sauvegardes et +23% contre -8,7% pour les plus de 10 salariés). Elles ont aussi évolué très favorablement parmi les entreprises les plus récentes (44% des sauvegardes pour les moins de 5 ans d‘ancienneté et + 26% de sauvegarde, contre +4% pour les plus de 5 ans d’ancienneté).

 

SOMMAIRE

Profil de repreneurs majoritairement diplômés de l’enseignement supérieur

Fusacq est une place de marché en ligne dédiée à la Reprise – Transmission d’entreprise. Son objectif est de fédérer l’ensemble des acteurs du marché (repreneurs, cédants, intermédiaires, investisseurs…) pour favoriser leur mise en relation. Fusacq propose plus de 2500 annonces de cession d’entreprises et de recherche d’acquisition. 37% des repreneurs observés appartiennent à l’Ile-de-France.

 

Quelques éléments de profil de cette population « particulière » : En termes de niveau d’études, 85% ont un niveau d’enseignement supérieur (dont 63% au-delà de bac +2) ; 13% vivent seul, 87% en coupe (dont 62% avec des enfants) ; 73% ont moins de 50 ans (28% de 30 à 40 ans, 34% de 40 à 50 ans) et par ailleurs 24% ont de 50 à 60 ans.

57% travaillaient auparavant dans des entreprises de plus de 100 salariés (dont 36% de plus de 500 salariés), 21% dans des entreprises de 20 à 100 salariés et 22% dans des entreprises de moins de 20 salariés.

84 % des repreneurs déclarent avoir la vocation d’entreprendre, depuis longtemps. 80% envisagent de développer l’entreprise qu’il reprendrait (20% reprendre pour revendre).

 

Le profil d’entreprise recherché : une petite entreprise, peu importe l’activité pourvu qu’elle soit attractive : 45% ne posent pas de condition d’activité mais recherchent par contre l’entreprise attractive ; par ailleurs, 25% recherchent dans leur secteur d’activité actuel et 21% privilégie la reprise d’une activité mûrement réfléchie, ou choisie par passion.

72% recherchent une entreprise de moins de 20 salariés (dont 42% de moins de 10 salariés) et 26% une entreprise de plus de 20 salariés.

 

Les atouts pour reprendre : un apport personnel conséquent, du temps et un appui dans l’entourage :

47% disposent d’apports personnels de 100 à 300 000€, 19% de 300 à 500 000€ et 18% plus de 500 000€. Ces montants pour 63% d’entre eux sont moins d’1/3 de leur patrimoine et pour 28% la moitié environ de leur patrimoine.

62% ont dans leur entourage une ou des personnes qui ont repris une entreprise.

Ils ont aussi intégré qu’il fallait du temps : 40% estiment qu’il faut de 6 à 12 mois pour trouver et conclure, 35% de un à deux ans, et même 12% plus de 2 ans.

Plus de 45% des repreneurs sont prêts à reprendre hors de leur région actuelle.

 

Comment envisagent-ils cette mise en forme de la recherche puis de la reprise ?

60% estiment que le plus important est de présenter un projet solide ; disposer d’argent (15%), d’une bonne expérience professionnelle (14%) ou d’un bon réseau (11%) sont jugés moins importants.

Les compétences exigées sont à leur sens d’abord des compétences en finance et management (52%) puis en commercial (36%) ; la compétence technique vient en dernier ressort (12%). Le plus compliqué est de trouver la cible pertinente (45%), puis viennent les questions de mise en œuvre (10% l’analyse de l’entreprise à reprendre, 16% la mise en place du financement, 11% la négociation et les relations avec le cédant…).

Pour trouver la cible, c’est débord une recherche par soi-même : 47% prospectent sur internet, 20% font appel à leur réseau et 32% ont recours à des intermédiaires spécialisés (dont 18% des CCI et des associations) ; 51% ont visité des salons de création/reprise et 36% envisagent de le faire.

 

Comment se font-ils aider ?

-28% ont suivi une formation, estimant que leur parcours professionnel ne les a pas préparés à la reprise ; 36% l’envisagent, alors que 36% n’en voient pas l’intérêt.

-Tout d’abord par le cédant : 58% souhaitent qu’il soit disponible le temps qu’il faut pour intégrer savoir et savoir-faire et 18% pour seulement faire face aux contraintes ; par contre 14% s’y opposent.

-Lors de l’acquisition, 45% envisagent de faire appel à un cabinet conseil et 79% à OSEO garantie reprise.

-38% n’envisagent pas de faire appel à des fonds d’investissement ; 16% pensent par ailleurs que leur projet ne les intéresserait pas ; 46% font appel par ailleurs à des investisseurs (dont 15% à des fonds d’investissement).

-Après la reprise, 36% pensent se faire aider en ce qui concerne les finances, 27% le commercial, 15% la stratégie et 11% un domaine autre non précisé. 53% envisagent de s’associer.

-71% estiment important d’associer l’entourage familial.

 

SOMMAIRE

Jeunes créateurs : une pérennité plus faible que leurs ainés, mais une hausse de chiffre d’affaires à 3 ans plus fréquente

Enquête Sine 2006-2009

 

59% des créateurs de moins de 30 ans ont pérennisé à 3 ans leur entreprise contre 68% pour leurs aînés. Le taux devient 62% si l’on exclut ceux qui créent pour une courte durée (10% des jeunes).

 

5 facteurs conduisent à des taux de pérennité moins favorables : l’activité exercée (47% de pérennité dans le commerce de détail incluant la vente sur les marchés, mais 87% dans les professions de santé), l’ambition du projet, l’argent réuni au démarrage, les appuis reçus et l’expérience antérieure du dirigeant.

 

Les jeunes ont plus souvent que leurs ainés une clientèle de particuliers (67% contre 61) et de proximité (63 contre 57%). 13 % ont toutefois une clientèle principale de niveau national et 4% de niveau international ; dans ces cas, la clientèle est très largement une clientèle d’entreprises. 48% ont connu des modifications au sein de leur clientèle au cours des 3 dernières années (25% un nombre plus grand de client, 12% une modification des produits/services proposés, 16% du fait d’une forte concurrence…).

 

56% ont réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 80 000€ (dont 15% moins de 15 000€) au cours de leur dernier exercice ; 31% ont connu un chiffre d’affaires compris entre 80 000 et 300 000€, 13% un chiffre supérieur. 58% ont connu une hausse de leur chiffre d’affaires dont 16% une forte hausse, et 11% une diminution ; leurs ainés n’ont été que 52% à connaitre une hausse de chiffre d’affaires.

 

La moitié se sont employés à conduire des actions commerciales, notamment dans l’amélioration des produits/services (31%), le démarchage (31%) et un effort publicitaire important (19%). Peu délèguent la fonction commerciale (16% dont 13% en interne).

30% ont effectué des travaux en sous-traitance et 13% ont donné des travaux en sous-traitance. 6% sont liés par un réseau d’enseigne (principalement de franchise), un partenariat qui leur a souvent permis de développer leur chiffre d’affaires, et leur a apporté conseils et services.

 

71% disent avoir réalisé des investissements après la création (notamment pour l’achat de matériel de production, de bureautique et de véhicule) ; réserves (52%), ressources personnelles (19%), emprunts bancaires (40%) et crédit-bail (14%) ont servi à financer ces investissements. Pour ceux qui ont investi, 40% ont mobilisé au moins 7 500€ et 15% plus de 45 000€ (il s’agit alors d’achat de locaux, d’achat d’entreprise, voire la création d’une nouvelle entrepris).

 

31% contre 33 pour leurs ainés sont employeurs 3 ans après la création (12% au démarrage), mais l’effectif en personne occupée est plus modeste (3,1 contre 4) ; il est plus faible pour les moins de 25 ans (2,6) contre 3,2 pour les 25-29 ans. Il est vrai aussi que les conjoints ne participent pas à la vie de l’entreprise (87% des cas dont 19% parce qu’ils n’ont pas de conjoint). En 3 ans cependant l’effectif salarié à été multiplié par 3,5. 1/3 envisage encore d’embaucher des salariés dans l’année à venir.

 

36% des jeunes dirigeants disent qu’une personne au moins de leur entreprise a suivi une ou des formations au cours des 2 dernières années ; ceci étant, celles-ci ne sont un recours fréquent que pour 16% d’entre eux. 26% ont par ailleurs sollicité du conseil ; parmi lesquels ¼ de façon habituelle (7% de l’ensemble des jeunes créateurs).

 

83% se déclarent satisfaits d’avoir crée, dont 26% très satisfaits. 40% envisagent encore de développer leur activité, 47% de maintenir en l’état ; 15% disent être en situation difficile, et 7% vouloir vendre ou cesser.

 

SOMMAIRE