Archives mensuelles : août 2011

23 députés ont déposé une proposition de loi pour encadrer l’autolicenciement du salarié

Cette proposition de loi vise à préciser la prise d’acte, un mode de rupture du contrat de travail à l’initiative du salarié, crée par la jurisprudence, en plein essor. Un salarié peut «  en raison des faits qu’il reproche à son employeur » prendre acte de la rupture de son contrat de travail ; exemples de modification unilatérale de la rémunération, du non paiement d’heures supplémentaires, du non respect du repos hebdomadaire, du manquement à l’obligation de sécurité en cas d’accident du travail, du  harcèlement). Il prend effet immédiatement et peut ouvrir droit à des indemnités légales de licenciement et dommages et intérêts; c’est ensuite aux prud‘hommes de trancher ; si la démarche est jugée infondée, le salarié est considéré comme démissionnaire.

 

SOMMAIRE

Le don de RTT, futur outil de solidarité entre collègues

Un projet de loi du député Paul Salen, cosignés par 136 députés,  pour rendre légal le don de RTT, sur une base volontaire, par un salarié à un autre salarié, notamment dans le cas d’enfant mineur exigeant une présence soutenue et des soins contraignants d’un parent ; ceci  éviterait ainsi une perte de revenu à ce parent contraint et par ailleurs salarié.

 

SOMMAIRE

« La seule source possible d’emplois, ce sont les PME »

« Car elles innovent et créent de bons jobs qui ne sont pas délocalisés, au moins dans un premier temps. Or les PME sont soumises au même carcan que les entreprises mille fois plus grosses qu’elles, mais surtout, elles n’ont pas suffisamment accès au capital… Les banques ne peuvent se permettre de leur prêter car la dette ne rapporte pas assez par rapport aux risques pris. Le pire est qu’il y a d’immenses réserves de capital. Quelques 1 500 milliards dans les bilans des grandes entreprises européennes. »

A la question « pourquoi les PME ne parviennent-elles pas à lever du capital ? », la réponse est « La fiscalité est inadaptée…Il faut absolument rééquilibrer la fiscalité du capital par rapport à celle de la dette. »

 

SOMMAIRE

La moitié des RMIstes de 2002 en sont sortis avant 2008, dont 19% au cours de la première année

L’étude a porté sur les Rmistes de 2002, observés jusqu’en 2008, avant la mise en place du RSA.

 

52% sont sortis du RMI sans y revenir : 19% en cours de première année (groupe 1), 17% entre 1 et 3 ans (groupe 2), 16% plus de 3 ans après (groupe 3). Par contre 22% (groupe 5) ont toujours été au RMI entre 2002 et 2008 ; 26% (groupe 4) enfin ont fait plusieurs allers et retours entre RMI et vie professionnelle de courte durée.

 

Hors le fait qu’il en soit ou non sortis, ce qui les caractérise le plus est l’âge et le fait d’être isolé avec ou sans enfant et pas le fait d’être femme ou étranger. Par contre le fait d’être en couple est un atout (27% ont été bénéficiaires du RMI contre 73% pour les isolés) :

Sortis

1ére année

entre 1ére et

3éme année

entre 3 et 7éme année

Allers et retours

Jamais sortis

Ensemble

Répartition

19

17

16

26

22

100

            Age

Moins de 30 ans

47

41

37

41

31

39

30-39 ans

30

33

30

34

31

32

40 ans et plus

23

26

33

25

38

29

Femmes

54

52

54

54

59

55

Situation familiale

 

Isolé avec enfant

13

19

24

22

31

22

Isolé sans enfant

58

55

49

47

46

51

Couple avec enfant

20

18

20

24

18

20

Couple sans enfant

9

8

7

7

5

7

Etranger (CEE ou non)

9

10

10

12

9

10

En intéressement*

21

9

7

13

5

11

             

*Intéressement signifie que la personne cumule temporairement ses revenus d’activité et son allocation à la suite d’une reprise d’emploi.

 

Ceux qui sont sortis dés la première année sont plus jeunes, plus souvent isolés sans enfant et en intéressement ; le groupe de ceux qui sont sortis entre la 1ére année et la 3éme année sont proches (hors l’intéressement).

Ceux qui ne sont jamais sortis sont plus âgés, plus souvent isolés avec enfant.

 

Chaque année, 30% sont de nouveaux entrants dans le dispositif, alors que les sorties sont un peu moins nombreuses (entre 24 et 27% entre 2003 et 2005, puis 29 à 32% les années suivantes).

 

La situation diffère selon les régions : 3 régions ou groupes de région sont habituellement en situation défavorable (les DOM TOM, le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine), alors que 6 régions sont en situation plus favorable : Auvergne, Bretagne, Basse-Normandie, Franche-Comté, Rhône-Alpes et paca.

 

%

Toujours au RMI

à 1 an

%

Toujours au RMI

en 2008

%

Sans interruption

depuis 2002

Situation plus

favorable

66% et

moins

Franche-Comté 61

Rhône-Alpes 62

Basse-Ndie 64

Bretagne 65

25% et moins

Rhône-Alpes 22

Auvergne, Basse-Ndie et

Bretagne 23

Paca et Midi-Pyrénées 25

 

12% et moins

Franche-Comté 7

Rhône-Alpes 9

Bretagne et basse-Ndie 10

Picardie et Auvergne 11

Bourgogne et Paca 12

 

Moyenne

67 à 73%

Moy 70

Autres régions dont Ile

de France 70

26 à 32%

 

Moy 29

Autres régions dont Ile

De France 27

13 à 17%

 

Moy 15

Autres régions dont Ile-de-France 15

Situation

défavorable

74% et

plus

DOM-TOM 78

Nord-Pas-de-

Calais 75

33% et plus

DOM TOM 42

Limousin 38

Lorraine 36

Nord-Pas-de-Calais 35

18% et plus

DOM TOM 25

Nord-Pas-de-Calais 19

Lorraine 18

 

 

SOMMAIRE

8% des chômeurs (au sens BIT) suivaient une formation professionnelle fin 2009, un chiffre en baisse et un financement qui glisse de Pôle Emploi aux régions

576 000 demandeurs d’emploi ont suivi une formation de plus d’un mois, en baisse de 5% par rapport à 2009 (ils étaient 700 000 en 2004), alors que le nombre de chômeurs a augmenté de 18%. Fin 2009, 230 000 suivaient une formation, soit 8% des personnes au chômage (au sens du BIT).

 

Le financement de Pôle Emploi a beaucoup baissé depuis 2004, alors que celui des régions a beaucoup progressé, mais inégalement selon les régions (en Ile de France 58% seulement en 2009) :

 

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Régions*

48

53

52

56

56

62

Pôle Emploi

36

29

31

26

20

12

Etat

8

9

9

10

12

15

Par le stagiaire

2

3

3

4

6

6

Autres (Agefiph, Opca…)

6

6

5

3

5

5

Total

100

100

100

100

100

100

 Les régions ont bénéficié du transfert des crédits AFPA (les ¾ des stages gérés par l’AFPA sont financés en 2009 par les régions, contre 57% en 2007), mais le nombre de stages gérés par l’AFPA ont aussi fortement diminué (-43% entre 2007 et 2009).

L’Etat pour sa part s’est recentré sur l’illettrisme et les publics les plus en difficulté (migrants, personnes handicapées, détenus).

 

Le public diffère selon les financeurs (il s’agit ici des financeurs des formations elles-mêmes):

Caractéristiques

Ensemble

Régions

Etat

Pole Emploi

Autres (stagiaires, Opca, Agefiph)

Part des femmes

50

52

40

43

58

Age

         

Moins de 26 ans

44

51

29

30

35

26 à 45 ans

43

38

52

55

47

Plus de 45 ans

13

11

19

15

18

Type de rémunération

         

Rémunération Etat ou région

43

52

65

0

22

Assurance chômage er RFPE

46

39

16

99

62

Protection sociale

10

9

19

0

15

Régime de solidarité

1

0

0

1

1

Durée de la formation en mois

         

De 1 à moins de 3 mois

41

35

37

68

40

De 3 à moins de 6 mois

28

32

23

21

19

6 mois et plus

31

33

40

11

41

En moyenne en nbre de mois

4,8

4,9

5,7

2,9

5,6

Total

         

 90% des stagiaires sont rémunérés pendant leur stage : un système particulièrement complexe.

 

Les stagiaires rémunérés au titre de l’assurance chômage et qui suivent une formation validée par Pôle Emploi dans le cadre du projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) conservent leur allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) pendant leur formation et s’appelle alors « aide au retour à l’emploi-formation » (AREF).

 

– Les salariés licenciés pour motif économique bénéficient de la convention de reclassement professionnelle (CRP) ou du contrat de transition professionnelle (CTP) ; ils perçoivent l’allocation spécifique de reclassement (ASR) et l’allocation de transition professionnelle (ATP), toutes deux égales à 80% du salaire brut antérieur.

Les demandeurs d’emploi qui ne sont plus indemnisables au titre de l’ARE et ne bénéficient ni de l’ASR ni de l’ATP peuvent recevoir la rémunération des formations de pôle emploi (652€ mensuels en 2009).

 

-Les demandeurs non rémunérés par Pôle Emploi (43%) ont perçu entant que stagiaire de la formation professionnelle une rémunération du régime public de stage (RPS) versée par l’Etat pour 27% et par les régions pour 73% (652€ mensuels en 2009 pour ceux qui ont travaillé au moins 6 mois).

 

-Les 10% restant ne sont pas rémunérés mais pris en charge pour leur protection sociale.

 

 

SOMMAIRE

L’expérimentation étudiée du CV anonyme ne confirme pas de discrimination relative au sexe, à l’âge, à la localisation en zone sensible ou au fait d’être issu de l’immigration

Les évaluations ont été menées sous la conduite de pôle emploi, dans la cadre d’une étude quantitative menée par le CREST/IPSOS sur 1 000 recrutements (la moitié en CV nominatif et l’autre moitié en CV anonyme) et d’une étude qualitative, conduite par le cabinet Amnyos auprès de 4 réseaux intermédiaires de l’emploi (Pôle Emploi, société de travail temporaire…) et de 90 entreprises (50 ayant volontairement recruté par CV anonyme).

 

L’origine de ce questionnement provient notamment d’un rapport du BIT en 2007 où il était affirmé que la grande majorité des recrutements était marquée par une discrimination dés la lecture du CV : 11% seulement des employeurs y respectaient une égalité de traitement, 70% favorisaient le candidat d’origine française et 19% le candidat « minoritaire » ; par contre, par la suite, les candidats étaient traités de manière équitable.

 

Limites de l’étude :

-60% seulement des recrutements passent par un CV ; certains secteurs d’activité (BTP, transports routiers…), certaines tailles d’entreprise (les plus petites), certains postes (les moins qualifiés notamment) ne sollicitent pas de CV.

-Le fait que l’étude quantitative s’appuie sur l’intermédiation de Pôle Emploi peut influencer les résultats, 57% des recrutements ne passant par Pôle Emploi, plus sollicités pour des postes de moyenne et basse qualification

-Nombre d’entreprises volontaires sont plus ouvertes que la moyenne aux discriminations.

 

Les résultats de l’étude quantitative montrent que l’usage du CV anonyme n’a pas en moyenne modifié les chances de parvenir à un entretien d’embauche pour les candidats femmes, jeunes et seniors. Par contre, de façon étonnante, il réduit l’accès aux candidats issus de l’immigration ou habitant en zone sensible  (4,6% de chances d’accès à un entretien contre 9,6 dans le cadre de CV nominatif); la raison donnée est qu’une minorité de recruteurs portent une attention favorable à ces personnes dans le cadre de CV nominatif.

 

Toutefois, des différences apparaissent si l’on observe le comportement des recruteurs dans le cadre de CV classique, différences qui disparaissent quand on observe la moyenne globale :

Les hommes privilégient l’embauche d’homme (accès à un entretien pour 25,9% des candidats hommes contre 9,3% pour les femmes) ; avec le CV anonyme, l’accès devient plus fréquent

Les femmes privilégient le recrutement de femmes mais de façon plus modérée que les hommes (12,7% de chances d’accès contre 7,5% pour les candidats hommes).

Même type d’effet en ce qui concerne l’âge : les recruteurs de moins de 45 ans sont défavorables aux candidats de plus de 50 ans (un écart de 16 points) ; le CV anonyme améliore nettement la chance d’accès.

 

En fin de processus du recrutement, les recruteurs interrogés estiment que le CV anonyme est aussi efficace pour évaluer les candidats, le temps passé y est le même et les délais pour recruter, identique.

 

SOMMAIRE

Le travail illégal en 2010 : 6,9% des établissements contrôlés ont fraudé ; ce sont surtout des établissements récents de très petite taille.

4 307 établissement et 8 443 salariés ont été contrôlés de façon aléatoire  (sans que l’on puisse parler d’un échantillon représentatif); 6,9% des établissements contrôlés ont fraudé (10,5% en 2009) ; il en est de même pour 2,6% des salariés auditionnés (5,2% en 2 009 ; ces taux selon le rapport sont sous-estimés ; les taux les plus importants ont été rencontrés dans les DOM. Les taux les plus élevés sont localisés dans les établissements les plus récents :  

Ancienneté de l’établissement Nbre d’étab contrôlés en 2010 % de fraude redressée en 2010 % de fraude redressée en 2009
Moins d’un  an 215 14,6 20,3
Dé 1 à 2 ans 280 10,3 11,2
Entre 2 et 5 ans 999 4,4 9,2
Entre 5 et 10 ans 852 8,4 10,5
Entre 10 et 20 ans 726 7,0 7,1
Entre 20 et 35 ans 993 5,6 9,8
Plus de 35 ans 179 4,6 7,5
Total 4 307 6,9 10,5

  Et dans les plus petits établissements (9 à 10 en 2010 et 11 à 13 en 2009) pour les établissements de 0 et 1 salarié.   La fraude porte davantage sur les travailleurs hommes (2 fois plus que pour les femmes), sur les moins de 18 ans et les plus de 60 ans, sur les stagiaires, les CDD et les contrats aidés ; elle vise essentiellement les travailleurs de moins d’un an d’ancienneté dans l’emploi  

SOMMAIRE

Les professionnels de santé, principaux acteurs de la « fraude » à l’assurance maladie du régime général

Sur les 156,3 millions d’€ de « fraudes », 45,5% sont le fait des hôpitaux et cliniques :

Type d’acteur

acteur

Montant estimé de la fraude en million d’€

Type de « fraude »

Clinique/hôpitaux

Clinique/hôpitaux

71,1

Facturations erronées à l’assurance-maladie dues notamment à la complexité de la nomenclature, mais aussi dans certains cas au fait de tarifs plus avantageux

Professionnels libéraux

Infirmiers

12,7

Facturation à plusieurs reprises d’une même visite, sans préjudice pour le bénéficiaire, ou prestations fictives

Médecins

4,9 dont 2,8 pour les généralistes

 

Actes fictifs, facturation multiple, faux codages

Dentistes

3,8

Kinés

2,5

Pharmaciens

3,5

Facturation de médicaments non délivrés

Transporteurs

Transporteurs

6,8

Utilisation de fausses ordonnances ou volées ; un montant moyen très élevé : 16 000€

Assurés

Assurés

12,8

Au titre des arrêts maladie (5,4mil€), des prestations invalidité (4,9), et de l’usurpation des droits (2,5)

 

SOMMAIRE

Entre 1999 et 2007, la population a le plus progressé en milieu rural (9%), dans les unités urbaines de 2 à 10 000 habitants (6 à 7%) et dans l’agglomération parisienne (5,8%)

En 10 ans, l’espace urbain a progressé de 19% ; les villes occupent désormais 22% de l’espace urbain et abritent 77,5% de la population (47,9 millions d’habitants). 41% habitent dans des communes d’au moins 200 000 habitants (dont 16,7% dans l’agglomération parisienne) ; 40% habitent en ville centre et autant en banlieue (37,5%), alors que 22,5% vivent en milieu rural.

 

La progression entre 1999 et 2007, en nombre d’habitants, a été au regard de la taille des communes, la suivante :

Taille des unités urbain* en milliers

Population 2007 en million

Pop en %

Evol 2007/1999

Densité en 2010 (hab/km²)

Nbre d’unités urbaines

Nbre de communes

2 à 5

4,145

6,7

7,3

113,7

1 251

1 908

5 à 10

3,516

5,7

6,1

155,9

515

1 151

10 à 20

3,077

5,0

5,2

212,4

223

814

20 à 50

3,878

6,3

2,4

325,6

126

796

50 à 100

4,498

7,3

3,3

456,8

64

548

100 à 200

3,260

5,3

3,4

724,7

22

386

200 à 2 000

15,205

24,6

4,0

940,3

31

1 212

Agglo parisienne

10,303

16,7

5,8

3 621,8

1

412

Ensemble urbain

47,883

77,5

4,6

403,2

2 233

7 227

Dont centre

24 715

40,0

3,8

370,2

2 542

Dont banlieue

23 168

37,5

5,6

445,6

4 685

Ensemble rural

13 912

22,5

9,0

32,7

29 343

Total

61 795

100

5,6

113,6

2 233

36 570

*Est considéré comme unité urbaine un ensemble de communes sur lequel on trouve une zone de bâti continu (pas plus de 200 mètres de coupure entre deux constructions et dans lequel réside au moins 2 000 habitants).

 

L’urbanisation a surtout progressé dans l’ouest et le sud-est. L’espace rural a le plus progressé entre 1999 et 2007, mais c’était déjà le cas depuis la fin des années 1 970.

Noter la situation des DOM où la très grande majorité des communes sont urbaines (entre 89 et 98% des communes)

 

En 1936, la population urbaine regroupait 53% des français, 63% en 1962, 73% en 1975, 74% en 1990 et 77,5% en 2007 ; l’urbanisation de la population est  proche depuis 1975.

 

 

 

SOMMAIRE

Le tourisme : en hausse en 2010, tant en nuitées, en voyages mais aussi en dépenses

La fréquentation hôtelière :

« Celle-ci a augmenté de 2,3 % par rapport à 2009 (- 4,9 % l’année précédente), tirée par le tourisme d’affaires (+ 4,6 %). L’année 2010 est également marquée par le retour des clientèles étrangères  (+ 2,8 %) après un fort recul en 2009 (- 11,1 %) lié à la crise économique mondiale. Il s’agit des clientèles lointaines, notamment en provenance des économies émergentes, la fréquentation hôtelière des clientèles européennes ayant globalement stagné (- 0,2 %) et même reculé d’un point hors la clientèle russe. La fréquentation de la clientèle française s’est accrue, quant à elle, de 2,0 % en 2010 après un recul de 1,4 % en 2009. Toutefois, le niveau de fréquentation record atteint en 2007 (198,9 millions de nuitées) n’a pas été retrouvé en 2010 (192,2 millions de nuitées). »   Les espaces urbains sont à l’origine d’une grande partie de la croissance de la fréquentation hôtelière, en particulier : l’Ile-de-France (nuitées en hausse de 5,7 % et 8,6% pour la clientèle française du fait notamment du tourisme d’affaires). L’espace urbain est le plus fréquenté (65% des nuitées), mais les français y vont moins que les étrangers (62,6%):  

Type d’espace touristique Répartition Evol 2010/2009 % de français utilisateurs
   Urbain 65,1 3,6 62,6
Littoral 17,4 0,9 71,8
Rural 11,2 -0,4 76,6
Montagne 6,4 -2,1 73,4
Total 100 2,3 66,2

  L’hôtellerie haut de gamme (4 étoiles et plus) est particulièrement dynamique  (+ 4,6 % par rapport à  2009), une croissance de la demande à deux chiffres (+ 11,6 %) et, au final, le taux d’occupation des chambres le plus élevé de l’hôtellerie (65,1 % contre 59,4 % en moyenne). Les hôtels haut de gamme attirent d’abord les clientèles étrangères, notamment les clientèles lointaines : les touristes internationaux ont réalisé 61,7 % des nuitées du secteur en 2010.  

Type d’hôtel Nbre de chambres Répartition des chambres Répartition des nuitées Evol 2010/2009 du nbre de nuitées Taux d’occupation
4 étoiles et plus 69 857 11,4 12,8 11,9 65,1
3 étoiles 175 838 28,8 29,4 3,7 60,5
0 et 1 étoile 107 183 17,5 18,3 0,3 60,4
2 étoiles 258 731 42,3 39,5 -0,7 56,7
  611 609 100 100 2,3 59,4

Classement du tableau selon l’évolution des nuitées entre 2010/2009   33,8% des nuitées sont le fait d’étrangers ; d’où viennent-ils ? Essentiellement de l’Europe (73%), des Amériques (13,7), de l’Asie (11,5%) et du Moyen/Proche-Orient (2,1%, avec une dépense moyenne par nuitée de 59€ ; 61% arrivent par la route et 24% par avion ; 46% y passent au plus 3 nuits, 30% de 4 à 7 nuits, 16% de 8 à 14 nuits et 8%, 15 nuits et plus. Les principaux pays d’origine sont :  

  Grande-Bretagne Italie Allemagne Belgique Espagne Pays du nord dont Russie Pays-Bas USA
En % des nuitées 16,6 9,8 9,2 8,1 7,8 5,2 5,0 8,8

  699 945 emplacements de camping sont recensés en 2010, dont 59% des campings 3 étoiles et plus ; le taux d’occupation 2010 a été de 34,9% en évolution de 0,3% par rapport à 2009.   Les voyages à titre personnel En 2010, le taux de départ des Français en voyage pour motif personnel s’est établi à 75,9 %, contre 78,0 % en 2009 , La part des résidents partis au moins une fois en déplacement touristique (avec une nuit passée hors du domicile) au cours de l’année est donc en baisse de 2,1 points. Sur la période 2005-2009, le taux de départ avait oscillé entre 77,4 % et 78,6 %   Qui voyage ? Les plus fortunés et les plus « cultivés », avec pour tous sauf les indépendants une légère baisse depuis 2005  

% en Les cadres et professions intellectuelles supérieures Les professions intermédiaires Les employés Les indépendants Les ouvriers Ensemble
2010 92,4 86,9 76,5 73,6 69,8 75,9
2005 94,5 86,3 81,8 69,0 75,8 78,6

  Voyage en France ou à l’étranger ? 89% voyagent n France et 11% à l’étranger ; pour ceux qui voyagent à l’étranger, 71% voyagent en Europe (27% en Espagne et Italie), 14% en Afrique, 10% aux Amériques, 4% en Asie ; la durée en jours est de 7,4 en Europe, 11 jours en Afrique et entre 15 et 17 pour les autres pays.  

  Voyages en millions Nuitées en millions Durée moyenne du séjour en jours
2010 Evol2010/2009 2010 Evol2010/2009 2010 2009
France 176 -2,8 949 -2,3 5,34 5,31
Etranger 22 1,5 205 3,3 9,47 9,31
Ensemble 198 -2,3 1 144 -1,4 5,79 5,73
             

  Le type d’hébergement : la moitié chez des amis ou de la famille en France contre 68% dans des hébergements marchands à l’étranger

  Ensemble des nuitées En France A l’étranger
  Nbre den 2010 en millions Répartition Evol 2010/2009 Répartition Evol 2010/2009 Répartition Evol 2010/2009
Hébergement marchand 450 39,3 0,0 32,9 -1,6 68,5 3,5
Dont Hôtel 150 13,1 3,5 6,0 1,6 45,5 4,7
Dont camping 87 7,6 -4,4 8,6 -1,9 3,3 -26,4
Dont location, chbre d’hôte 173 15,1 -0,6 15,7 -1,2 12,7 3,1
Hébergement non marchand 695 60,7 -2,2 67,1 -2,7 31,5 2,9
Résidence secondaire 160 14,0 -1,2 16,4 -2,6 3,1 49,2
Famille 414 36,2 -1,3 39,8 -1,7 19,5 2,1
Amis 89 7,8 -4,4 8,2 -5,3 5,9 1,3
Total 1 144 100 -1,4 100 -2,3 100 3,3
               

Quid des dépenses par les touristes français ? Une dépense en hausse de 5 %  

  Ensemble En France à l’étranger
Montant en Md€ Evol10/09 Montant en Md€ Répartition par poste Evol10/09 Montant en Md€ Répartition par poste Evol10/09
Forfait 12,7 5,2 3,4 8,7 3,5 9,3 42,3 5,8
Hébergement 11,4 3,9 8,7 22,5 2,7 2,7 12,2 7,7
Transport 12,7 -0,4 8,9 22,9 -O,7 3,8 17,2 0,1
Autres 24,0 8,4 17,8 45,9 9,0 6,2 28,3 6,8
Total 60,7 4,9 38,8 100 4,7 22,0 100 5,3
                 

 

SOMMAIRE

Services : les hausses favorables sont grandement localisées, soit dans des activités de substitution aux entreprises (intérim, location de biens…), soit dans des activités en fort décrochage en 2009 (intérim, immobilier…)

Cette étude ne prend pas en compte les transports, les activités financières, les activités de santé et d’éducation ; j’ai par ailleurs exclu ce qui concerne l’encaissement des loyers par les propriétaires n’exerçant que cette activité.

 

4 grands secteurs davantage tournés vers les ménages (Hébergement/restauration, activités immobilières, arts spectacles et activités récréatives, services aux ménages) avec un chiffre d’affaires de 142 Md€ (19% du chiffre d’affaires des services marchands) ; ces activités ont  connu de faibles diminution de chiffre d’affaires en 2009.

 

3 groupes d’activités surtout tournées vers la clientèle des entreprises (information et communication, activités spécialisées scientifiques et techniques, activités administratifs administratif et de soutien) avec un chiffre d’affaires de 590 Md€ (81% des services marchands).

Le secteur des services aux ménages pèse donc peu dans les services marchands.

 

Une première approche synthétique :

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Activités à dominante de clientèle d’entreprise

Activités de services administratifs et de soutien

4,2

5,6

-6,1

178,3

24,4

Information et communication

2,5

2,3

-1,4

176,9

24,2

Activités spécialisées scientifiques et techniques

2,0

2,2

-0,8

234,8

32,1

Activités à dominante de clientèle ménages

Hébergement et restauration

1,3

4,4

0,2

83,3

11,4

Arts et spectacles, activités récréatives

2,6

3,6

2,6

18,1

2,5

Activités immobilières

5,7

9,2

-6,3

15,5

2,1

Autres services (coiffure, aides aux personnes…)

0,8

2,4

1,7

25,2

3,4

Total services

2,3

3,2

-0,9

732,1

100

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Les activités essentiellement tournées vers la clientèle des entreprises, observées de façon plus détaillée :

Les activités de services administratifs et de soutien, une progression du chiffre d’affaires de 5,6%, la progression la plus forte des services : l’intérim progresse de près de 15% en 2010, alors qu’il connaissait une profonde récession en 2009 (- 20%). Seuls les services relatifs aux bâtiments et à l’aménagement paysager connaissent une baisse de leur activité (- 1,2% en volume).

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total des services aux entreprises

2010*

2009

Activités liées à l’emploi (intérim …)

12,9

15,0

-19,7

31,0

5,3

Agences de voyage et autres services de réservation

7,4

7,5

-6,9

8,0

1,3

Activités de location de biens et de propriété intellectuelle

3,7

5,0

-5,2

61,3

10,4

Activités adm et de soutien (centres d’appel, foires et salons…)

2,1

3,6

-2,1

49,8

8,4

Enquêtes et sécurité

1,4

2,2

-0,1

8,5

1,4

Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager

-1,2

1,0

2,1

19,7

3,3

Total

4,2

5,6

-6,1

178,3

30,2

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

-Information et communication : Les activités informatiques ont le plus progressé en volume mais pas en chiffre d’affaires (une des plus faibles progressions) ; de plus, elles ne sont que 37% du secteur information et communication et 6,1% du chiffre d’affaires des services marchands ici étudié.

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total des services aux entreprises

2010*

2009

Télécommunications

2,7

2,6

-1,8

61,6

10,4

Edition, audio-visuelle et diffusion

1,1

2,6

-2,2

50,3

8,5

Activités informatiques

3,5

1,9

-0,5

64,9

11

Total

2,5

2,3

-1,4

176,9

30,0

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Activités spécialisées, scientifiques et techniques : nettes hausse de la R&D et des activités juridiques  

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total des services aux entreprises

2010*

2009

R&D

2,3

4,8

3,8

29,4

5,0

Activité juridiques

3,5

3,6

-2,0

18,8

3,2

Activités de contrôle et analyses techniques

3,2

2,4

6,8

6,2

1,1

Conseil de gestion

0,8

2,8

0,3

28,8

4,9

Activités des sièges sociaux (holding…)

0,2

1,8

-1,9

54,8

9,3

Activités comptables

1,6

1,6

2,0

15,2

2,6

Vétérinaire

-0,7

1,5

3,5

2,3

0,4

Activités d’architecture et d’ingénierie

2,4

1,4

-2,2

51,7

8,8

Autres activités spécialisées (design, photo, traduction…)

-1,3

0,6

-1,2

8,5

1,4

Publicité, études de marché

3,1

0,5

-5,7

19,1

3,2

Total

2,0

2,2

-0,8

234,8

39,8

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

    Hébergement et restauration : une nette hausse de toutes les activités hors les cafés  

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en MD €

% dans CA total des services aux ménages

2010*

2009

restauration

1,3

4,8

2,6

43,3

30,5

Hôtellerie/hébergement

2,9

4,6

-3,3

21,2

14,9

traiteurs

1,4

4,2

1,6

11,5

8,1

Débit de boissons

-3,0

1,5

-0,7

7,3

5,1

Total

1,3

4,4

0,2

83,3

58,7

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Arts et spectacles, activités récréatives (12,7% du chiffre d’affaires 2010) et les activités immobilières (10,9% du chiffre d’affaires)  voir le tableau récapitulatif

 Autres activités de services

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en MD €

% dans CA total des services aux ménages

2010*

2009

Autres services (coiffure,, soins de beauté, pressing…)

2,0

3,3

0,3

15,3

10,8

Réparation ordinateur et appareils domestiques

-1,0

1,0

0

9,9

7,0

Total

0,8

2,4

0,2

25,2

17,7

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Les activités qui ont le plus progressé en 2010 et en volume et en chiffre d‘affaires totalisent 25% du chiffre d’affaires des services ; elles sont surtout localisées dans les services aux entreprises, dans des activités de suppléance (intérim, location, R&D) :

 

Appartient aux services aux

Evol 2010/2009

% dans CA total des services

Entreprises

Ménages

En  volume

En Chiffre affaires

Activités liées à l’emploi (intérim …)

X

 

12,9

15,0

4,2

Agences de voyage et autres services de réservation

X

 

7,4

7,5

1,1

Activités immobilières

 

X

5,7

9,2

2,1

Activités de location de biens et de propriété intellectuelle

X

 

3,7

5,0

8,4

Activité juridiques

X

 

3,5

3,6

2,6

Hôtellerie/hébergement

 

X

2,9

4,6

2,9

R&D

X

 

2,3

4,8

4,0

           

 Certaines activités ont par ailleurs peu progressé, voire régressé ; elles totalisent   10,5% du chiffre d’affaires des services et correspondent à des activités exercées par des entreprises de très petite taille :

 

Appartient aux services aux

Evol 2010/2009

% dans CA total des services

Entreprises

Ménages

En  volume

En Chiffre affaires

Débit de boisson

 

X

-3,0

1,5

1,0

Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager

X

 

-1,2

1,0

2,7

Réparation ordinateur et appareils domestiques

 

X

-1,0

1,0

1,4

Autres activités spécialisées (design, photo, traduction…)

X

 

-1,3

0,6

1,2

Autres services (coiffure, soins de beauté, pressing…)

 

X

0,8

2,4

2,1

Activités comptables

X

 

1,6

1,6

2,1

           

 

SOMMAIRE

Le commerce en 2010, une reprise modérée des ventes, plus marquante pour le commerce de gros

Quelques données préalables de cadrage :

Le commerce en 2010 regroupe 774 646 entreprises (22,6% des entreprises françaises), 132 858 créations (dont les auto-entrepreneurs) soit 21,4% des créations et 23% des créations non auto-entrepreneurs, et 22,7% des défaillances (11 528) ; il contribue à 15% de la valeur ajoutée. Son chiffre d’affaires HT a été de 1 313Md d’€ (55% pour le commerce de gros, 32,9% pour la commerce de détail et l’artisanat commercial, 12,1% pour le commerce et la réparation automobile).

Le taux de marge commerciale (rapport entre la marge commerciale et les ventes de marchandises) est de 27,8% pour le commerce de détail, 17,5% pour le commerce de gros et 13,8% pour la commerce/réparation auto.

Le secteur du commerce emploie 2,976 millions de salariés (dont les 2/3 dans le commerce de détail et l’artisanat commercial) ; ce sont 18,6% des salariés du secteur marchand.

 

Connotation générale pour 2010 : une reprise modérée des ventes, après le coup de frein de 2009 ; ce redémarrage est plus franc pour le commerce de gros  (+6,2%) qui avait beaucoup baissé, et d’autre part pour le commerce et la réparation automobile (+2,9%, notamment la vente de pièces détachées et d’équipement auto), mais stable pour la réparation, le commerce de détail non alimentaire(+3,9% hors carburant), mais bien plus timide pour l’artisanat commercial (boulangeries, pâtisseries, charcuteries) avec +1,4% et le commerce alimentaire.

L’évolution du commerce de gros : une nette reprise pour la plupart des secteurs d’activité, après une forte chute en 2009 (-11,9% au regard de 2008) 

 

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Produits habitat, construction et

combustibles

2,7

11

-21,4

139

24,3

Produits agricoles

-3,6

7

-15,1

52 ,3

8,4

Biens équipement informatiques

12,2

5,9

-15,3

40,0

7,0

Produits alimentaires/boissons

2,7

5,3

-6,2

122,4

21,4

Biens domestiques (textile,

Electroménager, pharmacie…)

6,0

4,7

-2,0

136,4

23,8

Biens équipement industriel

2,8

3,1

-14,3

72,3

12,6

Sous-total commerces de gros

3,7

6,4

-11,9

572,4

100

Intermédiaires dont centrales d’achat

-1,6

5,3

-10,3

104,3

 

Total commerce de gros et intermédiaire

2,8

6,2

-11,7

676,7

 
           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Les secteurs les plus en progression étaient ceux les plus en baisse en 2009 (hors les biens d’équipement industriel) ; Noter la baisse de volume pour certaines activités, alors que le chiffre de ventes a augmenté, la hausse des prix a permis cette progression.

 

L’évolution du commerce de détail : des évolutions faibles (hors les grands magasins non alimentaires), après une année 2009 en recul mais en situation nettement plus favorable que le commerce de gros (-2,9 au lieu de -11,7%)

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Carburants

1,4

13,0

3,0

14,0

3,0

Grands magasins et magasins non alimentaires non spécialisés

7,2

8,0

-1,8

6,8

1,5

Autres commerces spécialisés

3,2

3,5

-2,4

150,3

32,7

Petites surfaces d’alimentation générale et produits surgelés

0,9

2,5

-0,2

11,9

2,6

Commerce hors magasin (par correspondance, internet, vente sur les marchés…)

2,5

2,3

-3,7

24,1

5,2

Pharmacie

3,8

1,9

3,0

42,5

9,2

Grandes surfaces d’alimentation générale

-0,2

1,4

-2,9

173,8

37,8

Alimentation spécialisée et artisanat commercial

-0,6

1,1

-0,8

36,7

8,0

Total commerce de détail

1,6

2,6

-2,9

460,0

100

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

Là encore, la hausse des prix a compensé la hausse faible du volume des biens vendus (le cas des carburants et dans une moindre mesure l’alimentation), alors que la baisse des prix a touché d’autres secteurs (la pharmacie). Si l’on observe le commerce de détail sous l’angle biens alimentaires ou non : le commerce alimentaire (magasins d’alimentation spécialisée, artisanat commercial, petites surfaces d’alimentation générale, magasins de produits surgelés et grandes surfaces d’alimentation générale) a stagné en volume en 2010 en volume (- 0,2 %) mais se redresse de 1,4 % en valeur.

Le commerce non alimentaire (grands magasins, autres magasins non alimentaires non spécialisés, magasins non alimentaires spécialisés incluant notamment le commerce du carburant, les magasins d’équipements de l’information et de la communication, le commerce des autres équipements du foyer et celui des produits de la culture et des loisirs) croit en volume (3,4%), comme en valeur (3,9%).

L’évolution du commerce et réparation automobile : une progression faible, après une année stable en 2009, sauf pour les commerce en équipement auto, notamment de gros, suivant en cela l’exemple des autres commerces de gros :

Type de produits

Evol volume ventes 2010

Evol CA

CA 2010 en Md €

% dans CA total

2010*

2009

Commerce de gros d’équipements auto

5,4

7,2

-5,6

1,1

1,0

Commerce de détail d’équipements auto

3,0

5,7

1,3

8,6

7,6

Entretien et réparation

-0,3

3,5

-3,6

20,4

18,1

Commerce de véhicules automobile

1,5

2,5

1,8

80,1

71,0

Commerce et réparation motocycle

-0,6

-0,4

-7,6

2,5

2,2

Total

1,2

2,9

0,4

112,8

100

           

*Les activités ont été classées au regard des progressions de chiffre de ventes en 2010

 

L’emploi dans le commerce de détail et de gros : 2,976 millions de salariés contre 3,029 en 2008 au moment où le nombre de salarié a été le plus important De 1994 à mi-2008, l’emploi salarié du commerce n’a cessé de croître. De l’ordre de 2,5 millions en 1994, le nombre de salariés franchit la barre des 3 millions début 2007. Deux années de recul, ont suivi (- 0,7 % en 2008 et – 1,7 % en 2009) ; en 2010, l’emploi salarié est à nouveau en légère hausse. Le secteur gagne ainsi 11 800 emplois salariés. La progression est un peu moins forte que celle de l’ensemble de l’emploi salarié des secteurs principalement marchands (+0,4% contre + 0,8 %).

 

Le travail à temps partiel concerne un peu moins du quart des salariés du commerce. C’est dans le commerce de détail qu’il est le plus répandu (34 % en 2008). Le volume de l’emploi salarié à temps partiel représente 17 % de l’ensemble du volume de l’emploi salarié. 38% souhaiteraient  travailler à plein temps. Dans les grandes surfaces à prédominance alimentaire 54,1 % des femmes travaillent à temps partiel (43% pour l’ensemble du commerce de détail), tandis que 20,1 % des hommes sont dans ce cas.

 

Le commerce de détail et l’artisanat commercial sont des secteurs particulièrement jeunes (respectivement 14,3 % et 27,5 % des salariés de ces secteurs ont moins de 25 ans). Le commerce de détail est également très féminisé (59,4 % de femmes). Noter que 42% des employés du commerce de détail travaillent le dimanche (64% dans l’hébergement/restauration).

Le nombre de création a nettement augmenté du fait des auto-entrepreneurs, notamment dans le commerce/réparation auto et le commerce de détail, mais pas dans le commerce de gros ni dans l’artisanat commercial :

Secteur d’activité

Moyenne annuelle

2007-2008

2009

Evol 2009/Moy

2007-2008

2010

Evol 2010/2009

Commerce de détail 48 359 91 428 +89 88 644 -3,0
Artisanat commercial 2 381 2 075 -12,8 2 207 +6,4
Com et répar auto 6 665 12 189 +82,9 14 688 +20,5
Commerce de gros 21 843 26 253 +20,2 27 319 +4,1
Total commerce 79 247 131 945 +66,5 132 858 +0,7
Ensemble des secteurs marchands 328 589 580 193 +76,6 622 036 +7,2

 Les défaillances ont diminué en 2010 (-4,6%), après avoir augmenté en 2009 de 7,2%, plus modérément toutefois que pour l’ensemble des secteurs de l’économie (+14%). Le commerce de détail et le commerce/réparation auto ont été les plus touchés (entreprises de plus petite taille et au flux de créations le plus élevé) ; alors que le commerce de gros a connu en 2009 comme en 2010 une diminution des défaillances.

Secteur d’activité

Moyenne annuelle

2007-2008

2009

Evol 2009/Moy

2007-2008

2010

Evol 2010/2009

Commerce de détail 5 652 6 380 +11,1 6 131 -3,9
Commerce alimentaire en magasin  spécialisé 836 858 +2,6 844 -1,4
Com et répar auto 1 429 1 547 +8,3 1 494 -3,4
Commerce de gros 3 352 3 295 -1,7 3 059 -7,2
Total commerce 11 267 12 080 +7,2 11 528 -4,6
Ensemble des secteurs marchands 46 724 53 270 +14,0 50 682 -4,9

 

 

SOMMAIRE

Si les entreprises exportatrices les plus productives sont aussi innovantes, ce n’est pas le seul fait de l’innovation, mais celui d’un positionnement mondial et d’une politique de brevet propre à l’entreprise

« L’innovation dans les entreprises, moteurs, moyens et enjeux » SESSI/DGCIS, chapitre « innovation et performance des exportateurs : une analyse empirique sur données d’entreprises françaises »

 Source  : enquête CIS4 auprès de 20 000 entreprises  (de plus de 20 salariés) et plus spécifiquement pour ce chapitre 4 266 entreprises manufacturières actives en 2005.

 

Celles qui exportent et innovent à la fois sont d’une part la moitié des entreprises manufacturières, d’autre part celles qui sont les plus productives en chiffre d’affaire par salarié, et les plus importantes ; elles ont le plus d’employé, les chiffre d’affaires les plus élevés et les salaires moyens les plus élevés (mais  les écarts pour ce dernier item ne sont pas très importants) ; ce sont aussi celles qui ont le plus souvent des brevets (60% de celles qui exportent et innovent à la fois, contre 32% pour celle qui innovent mais n’exportent pas)

 

Exporte et innove

Exporte et n’innove pas

N’exporte pas

et  Innove

 

N’exporte et

n’innove pas

Total

Nombre d’entreprises concernées

2 364

1 431

292

535

4 622

% de l’échantillon total

51

31

6

12

100

Effectif moyen

509

141

119

84

321

CA HT moyen en milliers d’€

146 787

30 485

21 806

12 260

87 312

CA HT moyen par salarié

288,4

216,2

183,2

146,0

272,0

Salaire moyen par employé en milliers d’€

25

23

22

21

23,5

Celles qui ont un ou des brevets et exportent ont des chiffres d’affaires moyen bien plus conséquent, alors que les  groupes d’une part exportateur sans brevet, d’autre part celui des entreprises ayant un brevet sans exporter ont un chiffre d’affaires moyen par salarié très proche, pas très éloigné des entreprises qui n’exportent pas et n’ont pas de brevet :

 

Exporte avec  brevet propre

Exporte sans brevet propre

N’exporte pas mais dispose de brevet propre

 

N’exporte pas et

n’a pas de brevet

Total

Nombre d’entreprises concernées

1 429

2 366

94

733

4 622

% de l’échantillon total

31

51

2

16

100

Effectif moyen

703

168

153

89

321

CA HT moyen en milliers d’€

215 797

34 764

31 459

16 600

87 312

CA HT moyen par salarié

307,0

206,9

205,6

186,5

272,0

Salaire moyen par employé en milliers d’€

26

24

23

21

23,5

 Enfin, les exportateurs « monde » ont une productivité significativement plus élevé (10 % plus élevé en moyenne) que les exportateurs qui restent cantonnés au marché européen. En revanche, la productivité des exportateurs intra Europe ne se distingue pas significativement des non-exportateurs. Le processus d’intégration européenne aurait conduit à la quasi-disparition des coûts d’entrée sur les marchés d’exportations intra européens ? A moins que la concurrence intra européenne ne soit pas porteuse de gains d’efficacité, alors que celle à laquelle se confrontent les exportateurs français sur les marchés extra-européens (notamment les États-Unis et le Japon), engendrerait des gains de productivité importants ?

 

SOMMAIRE

Les processus d’innovation sont des processus interactifs, cumulatifs et non linéaires dans lesquels l’architecture interne organisationnelle de l’entreprise joue un rôle majeur

« L’innovation dans les entreprises, moteurs, moyens et enjeux » SESSI/DGCIS, chapitre « les déterminants organisationnels de l’innovation-produit : les spécificités de firmes agroalimentaires françaises » – source enquête CIS4 auprès de 20 000 entreprises  (de plus de 20 salariés)

 

Le choix d’innover, comme l’avons vu précédemment est favorisé par la taille et l’appartenance à un groupe. L’innovation produit s’accompagne largement d’autres formes d’innovation (innovation procédé et marketing, bien plus que pour les non-innovants, peu innovateurs dans ces domaines)

 

Trois paramètres ont un rôle majeur : le choix d’organisation interne des agents, les modes de coordination et de coopération avec les partenaires externes, et la capacité à capter les connaissances dans leur environnement, bien plus que pour les non innovants. Les résultats ci-dessous rendent compte de ces modalités d’organisation et de freins rencontrés, bien plus conséquents pour les innovantes :

Groupe de caractéristique

Caractéristique

IAA

Autres activités industrielles

Inov produit

Pas d’innov produit

Inov produit

Pas d’innov produit

Nbre d’entreprises

 

860

2 080

5 717

11 700

Taille

20 à 49 salariés

35

64

39

66

 

50 à 99 salariés

23

27

22

18

 

100 à 499 salariés

31

17

30

15

 

Plus de 500 salariés

11

2

9

1

Entreprise appartenant à un groupe

68

38

67

46

Type d’innovation

radicale

24

 

29

 
 

incrémentale

37

 

32

 
 

Radicale et incrémentale

39

 

39

 
 

de procédé

69

16

69

22

 

de marketing

59

15

33

9

Part du CA en produit nouveau

15

0

23

0

         

Changements organisationnels

organisation du travail

32

14

40

21

 

relations extérieures

19

8

25

9

 

gestion des connaissances

42

14

37

15

Freins : manque de

moyens financiers au groupe

64

46

61

45

 

moyens financiers hors groupe

30

18

25

22

 

coûts innov trop importants

65

45

60

42

 

manque de personnel qualifié

45

32

47

35

 

manque info sur technologies

33

19

26

21

 

Manque info sur marchés

30

19

30

23

 

Manque de partenaires

29

22

29

22

 

Dominance d’ent déjà établies

49

36

51

38

 

Incertitude demande

61

39

51

38

Pas besoin d’innovation

Absence de demande

18

40

13

41

 

Car innovation antérieure

10

25

9

25

           

 Qu’en est-il pour les relations extérieures de l’entreprise ?

La recherche d’information est très présente, alors que celle de partenariat est bien plus modeste ; trois sources d’information sont très fortement sollicitées (entreprises du groupe ou interne à l’entreprise, clients et fournisseurs), mais le sont beaucoup moins en tant que partenaires. Par contre le cumul consultants et laboratoires privés, organismes publics, universités constitue le partenariat le plus fréquent, qui laisse de fait toute indépendance à l’entreprise.

Sources d’info jugées importantes

IAA

Autres

Types de coopération jugés importants

IAA

Autres

Interne à l’entreprise et au groupe

90

89

Autres entreprises du groupe

20

24

Clients

64

66

Clients

23

28

Fournisseurs

61

50

Fournisseurs

24

29

Concurrents

38

40

Concurrents

17

17

Organismes publics de recherche

31

28

Organismes publics de recherche

11

10

Autres sources

48

50

     
     

Consultants et labo privés

16

18

     

Universités

10

17

 

 

SOMMAIRE

L’innovation est très liée à l’exigence des marchés

source : enquête CIS4 auprès de 20 000 entreprises (de plus de 20 salariés)

 

59% des plus de 20 salariés déclarent ne pas avoir tenté d’innover, avec des différences selon le secteur d’activité :

(Les activités sont classées des plus innovantes en fréquence aux moins innovantes : 

Activités

Nbre d’ent

Part en % du secteur

% d’innovantes dans le  secteur d’activité

% au sein des entreprises innovantes

Intermédiation financière

585

3,0

56,1

4,1

Industrie manufacturière

6 970

36,3

54,9

48,2

Autres activités de service

189

0,9

48,4

1,1

Production d’électricité, de gaz et d’eau

149

0,8

38,9

0,7

Immobilier

3 627

18,9

38,6

17,6

Transports, stockage, manutention

1 650

8,6

31,4

6,5

Mines et extraction

141

0,7

31,2

0,6

Commerce (gros et détail)

3 897

20,3

29,7

14,6

Construction

1 329

6,9

27,3

4,6

Hôtels/restaurants

677

3,5

24,5

2,1

Total

19 214

100

41,4

100

 7 954 entreprises se sont déclarées innovantes ; l’industrie manufacturière y est grandement dominante, alors que les secteurs les moins exposés à la concurrence internationale ont  nettement moins innové (Construction, commerce, HCR…) ; ces dernières activités s’appuient souvent sur une image de qualité et de tradition, qui ne semble pas requérir de l’innovation, voire s’y oppose.

 

Une seconde approche vise les comportements des dirigeants et notamment leur positionnement dans la stratégie : « innovateurs, imitateurs, retardataires » ; les motivations et mises en œuvre ou non de l’innovation seraient à travailler pour mieux caractériser l’innovation au sein des entreprises.

 

Sur les 19 214 répondantes,

*7 726 firmes déclarent avoir innové et 228 avoir tenté de la faire sans y réussir ou sans avoir achevé le projet d’innovation, soit 41%

* ce qui laisse 11 260 firmes non innovantes, dont les auteurs de l’article essaient de déterminer pourquoi elles n’ont pas innové

*5 268 estiment que le marché n’est pas demandeur et ne nécessite dons pas d’innover ; à ce groupe, il faut ajouter celles qui ont  répondu que l’innovation ne s’impose pas dans la mesure où elles ont récemment innové, la majorité déclarant qu’il n’y a d’ailleurs pas de demande de marché, ce qui conduit à 6 708 entreprises non concernées par l’innovation (35%).

*il reste 4 552 firmes (24% pour lesquelles des obstacles (coûts, connaissances, types de marché) ont  empêché l’innovation.

 

Le portrait de ces firmes est le suivant au regard de quelques indicateurs disponibles:

Caractéristiques des firmes

Non concernées par l’innovation

innovantes

Concernées par l’innovation

au sens large*

Total

Nombre de firmes

6 708

7 954

12 506

19 214

% de firmes

34,9

41,4

65,1

100

Effectif moyen

146

475

346

276

CA/ personne employée

238

266

245

242

Appartenance à un groupe

48,5

68,2

58,8

55,2

Marché local

45,6

15,5

26,2

33

Marché national

25,4

22,8

23,4

24,1

Marché européen

12,3

17,3

15,7

14,5

Marché mondial

16,7

44,4

34,6

28,3

Taux de croissance moyen du CA Par personne (2004/2002)

9,24

9,68

9,02

9,10

*Comprend les firmes innovantes au nombre de 7 954

 

La différence entre les innovantes, les non  innovantes et les concernées par l’innovation tient grandement à des questions de marché (notamment mondiaux), au fait d’appartenir à un groupe, à la taille de l’entreprise ;  toutefois le ratio CA/personne employée est proche qu’il y ait ou  on innovation, de même que le taux de croissance.

 

SOMMAIRE

La moitié des PME, notamment les entreprises de forte croissance, ont sollicité un prêt bancaire en 2010

Ont été interrogées, les PME de 10 à 249 personnes, actives en 2005 et en 2010, indépendantes ou appartenant à un groupe et localisées en France métropolitaine. L’enquête a été conduite entre septembre et décembre 2010 auprès de 12 001 entreprises (sur un total de 78 907 entreprises), hors entreprises agricoles et financières ; le taux de réponse a été de 77% (essentiellement par internet, 94%).

L’enquête s’est attachée à différencier les entreprises à la forte croissance (caractérisées par un taux de croissance annuel moyen de l’emploi de plus de 20 % sur la période 2005-2008), des autres entreprises. Les gazelles (jeunes entreprises créées entre 2003 et 2005, caractérisées par un taux de croissance annuel moyen de l’emploi de plus de 20 % sur la période 2005-2008) ont été identifiées ; ce sont moins de 1% des PME. L’enquête les intégrera dans le groupe des entreprises à forte croissance soit 5% des entreprises observées.

 

 

Les services (dont le commerce) regroupent les 2/3 des entreprises à forte croissance :

Secteur d’activité

Entr à croissance forte

Dont Gazelles

Dont autres entr à croissance forte

Entr à croissance faible ou moyenne

Total

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Services TIC (code J)

318

15,5

59

2,9

259

12,6

1 741

84,5

2 059

100

Services aux entreprises  (code M)

437

6

76

1

361

5

6 843

94,0

7 281

100

Services aux ménages et services administratifs aux entr (codes G-N sauf J, K et M)

1 958

5,5

356

1

1 602

4,5

33 425

94,5

35 382

100

Construction (code R)

688

4,2

129

0,8

559

3,4

15 961

95,9

16 648

100

Industrie (code B à E)

722

4,2

99

0,6

623

3,6

16 814

95,9

17 537

100

Total

4 122

5,2

719

0,9

3 403

4,3

74 785

94,8

78 907

100

                     

 51% ont cherché un financement par prêt en 2010. Elles étaient 42% en 2007, alors que 62% l’envisagent entre 2011 et 2013 ; les entreprises à forte croissance ont été les plus nombreuses à rechercher un financement en 2010, alors que les entreprises aux croissances moyennes ou faibles ont été moins demandeurs ; la hausse 2011-2013, plus importante correspond  à une prévision, qui plus est sur 2 années.

 

Le type de financement recherché est diversifié, les prêts bancaires étant demandés avec la même intensité quelque soit le type de croissance (37 à 41% en 2010), alors que les entreprises à forte croissance sont aussi davantage demandeurs des autres modes de financement (prêt par le dirigeant, la famille, les structures publiques…).

En ce qui concerne les prêts bancaires toujours, le secteur des services est moins demandeur que la construction et l’industrie (entre 27 et 36% en 2010 contre 40/41%), quelque soit la période observée :

 

Industrie

Construction

Services aux ménages et…

Services aux ent

TIC

Total

2010

40

41

36

30

27

37

2007

38

37

30

27

21

33

Prévisions 2011-2013

60

54

51

44

43

53

 Les financements obtenus l’ont été plutôt avec succès dans les modalités demandées, puisqu’en 2010 seulement 6% sur les 36% demandeurs ont connu un échec partiel ou complet : par contre le taux d’échec (partiel ou complet) a nettement augmenté entre 2007 et 2010, passant de 5% à 17% (22% pour les entreprises de croissance)

Financement par prêt bancaire

2010

2007

Tous

forte croissance

Ent faible/moyen croissance

Tous

Ent forte croissance

Ent faible/moyen croissance

Demandé

35,9

39,8

35,7

31,5

37,2

31,2

Dont échec partiel ou complet

6,0

8,8

5,8

1,7

2,4

1,7

Taux d’échec en %

16,7

22,1

16,3

5,4

6,5

5,4

             

 Les refus de prêt tiennent surtout à deux raisons, la cotation globale de l’entreprise (le rating) et l’insuffisance de capitaux, bien plus que le manque de garanties, un potentiel insuffisant ou le risque trop important ; ces informations demanderaient à être confirmées par les banques puisque seuls les dirigeants de PME ont été interrogés.

 

Les prêts auprès d’autres personnes ou structures ont été peu nombreux (7% ont été concernés, 8,8% pour les entreprises de forte croissance), avec des taux de succès nettement moins favorables : propriétaires et dirigeants (3,1% dont succès complet 2,2), famille/amis (1,1 dont 0,5 de succès), personnel de l’entreprise (0,8 dont 0,5 de succès), autres entreprises (1,2 dont 0,6) et autres sources (0,9 dont 0,5) ; les établissements financiers et plus spécifiquement les banques sont donc les pourvoyeurs principaux de prêt.

 

En résumé, les demandes de prêt, selon le type de croissance, ont été faites en 2010 auprès de :

 

Type de partenaire financier

Entreprise forte croissance

Autres entreprises

   

% demande

% échec complet ou partiel

% demande

% échec  complet ou partiel

Banques

Banques

39,8

8,8

35,7

5,8

Financement classique de proximité

Dirigeant/propriétaire

4,4

1,6

3,0

0,8

Famille/amis

1,0

0,8

1,1

0,6

Financement plus rare de proximité

Autres entreprises

1,1

0,7

1,2

0,7

Personnel de l’entreprise

1,1

0,7

0,8

0,5

Autres sources de prêt

Autres sources de prêt

1,2

0,6

0,9

0,4

           

 18,4% ont dû fournir des garanties en 2010 (16,2 en 2007), un peu plus pour les entreprises de croissance (21,7 contre 18,2 pour les autres), soit la moitié des entreprises ayant obtenu un prêt. Les garants ont été essentiellement des propriétaires ou des dirigeants (13,3%, 13,8 pour les fortes croissances et 13,2 pour les autres) ; 3,3% ont été le fait d’entités publiques (7,7% pour les fortes croissances contre 3,1% pour les autres) ou encore le fait de système de caution mutuelle (1,7% dont 2,5 pour les fortes croissances) ; peu ont fait appel à la famille (0,4%).

 

4 raisons ou groupe de raisons  ont conduit au choix de la banque pour le prêt ; la raison première et principale est le fait que la PME était déjà cliente de  la banque, avant les conditions offertes ; il y a par ailleurs peu de différences selon le type de croissance, les entreprises en forte croissance étant toutefois moins attentives au fait de la proximité :

 

 

                                                        En  %

2010

2007

Tous

forte croissance

Ent faible/moyen croissance

Tous

Ent forte croissance

Ent faible/moyen croissance

L’entreprise était déjà cliente

95

94

95

95

93

95

Les meilleures conditions offertes

50

50

50

51

45

52

L’attention de la banque pour les PME ou pour ses clients

27

27

27

24

23

25

La proximité géographique

21,5

15

22

22

18

22

             

Le calcul a été fait en ne prenant en compte que les entreprises demandeurs de prêt bancaire

 

D’autres financements ont été obtenus, du type crédit bail, affacturage et aides publiques. Ces financements se sont accrus entre 2007 et 2010, notamment pour l’affacturage, les prêts et subventions publiques ou parapubliques ; ils sont plus importants pour les entreprises de forte croissance ; ils ont aussi connu un taux d’échec complet ou partiel nettement  plus important en 2010 :

Type de financement

Situation

2010

2007

   

Ent forte croissance

Autres ent

Ent forte croissance

Autres ent

Crédit-bail, location-vente

Demande

24,0

16,5

20,4

13,7

Echec complet/partiel

1,8

1,3

0,4

0,5

Taux échec en %

7,5

7,9

2,0

4,0

Affacturage

Demande

6,7

3,3

3,6

1,8

Echec complet/partiel

1,6

0,9

0,3

0,2

Taux échec en %

23,8

27,3

8,3

11,1

Prêt public ou parapublic (OSEO)

Demande

8,4

3,6

3,1

2,0

Echec complet/partiel

2,5

1,0

0,2

0,3

Taux échec en %

30

28

6,5

15

Subventions publiques françaises

Demande

4,3

2,3

2,3

1,3

Echec complet/partiel

1,3

0,6

0,4

0,2

Taux échec en %

30

26

17,4

15,4

Financement  par institutions internationales

Demande

0,1

0,2

0,2

0,2

 

Echec complet/partiel

0,1

0,1

0,1

0,1

Aides export

Demande

1,4

0,5

0,2

 

Echec complet/partiel

0,3

0,1

           

 Ce qui a changé entre 2007 et 2010 : pour une forte minorité, peu de changement (pour 38 à 46%) avec toutefois  un % conséquent de « pas d’avis » sur les modalités d’obtention des crédits, et en tendance, une évolution plutôt favorable de la situation financière de l’entreprise 

Les dirigeants recherchent des financements pour 2011-2013, principalement dans le double but de maintenir l’activité (de l’ordre du tiers des entreprises quelque soit le type de croissance) ou de financer la croissance des activités (35% des entreprises à forte croissance et 20% pour les autres).

 

Les entreprises de croissance mettent aussi plus souvent en avant d’autres buts, qui répondent à leurs objectifs de fort développement :

Financer

des fusions/acquisitions

l’innovation et la R&D

le développement international

les ventes à l’export

Entreprises de forte croissance

13,7

11,7

10,0

6,6

Autres entreprises

7,3

6,0

3,3

2,6

 Mais nombre de freins limitent la croissance : conjoncture économique, concurrence, coût élevé du travail et difficulté de recrutement ;  l’environnement réglementaire et le manque de financement sont par contre peu perçus comme des freins importants.

 

Groupe de freins

Type de frein

Entreprise forte croissance

Autres entreprises

Etat de l’économie

Etat de l’économie

75,5

79,5

Marché/concurrence

Concurrence sur les prix/marges faibles

53,5

53,9

Demande faible du marché local

24,7

27,4

Nouveaux entrants

13,7

12,0

Personnel

Coût élevé du travail

40,3

38,8

Difficulté de trouver du personnel

27,9

28,5

Législation

Cadre réglementaire

13,9

12,5

Manque d’incitations fiscales

13,5

14,1

Financement insuffisant

Financement insuffisant

12,9

7,8

Coût des investissements

Coût des investissements

11,6

15,6

 Peu de différences sont constatées selon le type de croissance des entreprises.

 

Enfin à la question, où envisagez-vous de trouver des financements, la réponse très majoritaire en retour vise les banques et les sociétés de crédit-bail ; d’autres sources sont citées (entités publiques ou parapubliques, capital risque…),  avec une réponse plus vigoureuse pour les PME à forte croissance :

 

Type de partenaire financier

Entreprise forte croissance

Autres entreprises

Ecart

en %

Banques

Banques

62,3

56,8

+9,6

Autres établissements financiers

 

 

 

Crédit bail

23,7

22,3

+4,9

Capital risque

5,7

1,3

+338

Autres institutions financières

1,9

0,9

+111

Sous-total

93,6

81,3

+15

Financement classique de proximité

Dirigeant/propriétaire

8,9

5,6

+59

Famille/amis

1,1

1,2

-9,4

Sous-total

10,0

6,8

+47

Financement plus rare de proximité

Autres entreprises

3,0

2,0

+50

Personnel de l’entreprise

1,5

0,8

+88

Introduction sur le marché

1,5

0,2

+650

 

Sous-total

6,0

3,0

+100

Secteur public national ou international

Entités publiques ou parapubliques françaises

13,0

7,5

+73

Institutions internationales

0,6

0,3

+100

Sous-total

13,6

7,8

+74

 

SOMMAIRE

France Active privilégie les créateurs chômeurs et les femmes

En 2010, France Active a mobilisé 184M€  pour 6 774 projets de l’économie sociale et solidaire, ce qui a permis de créer ou maintenir 28 000 emplois ; pour ce faire France active dispose de 40 « fonds territoriaux », s’appuie sur 500 salariés et 2 000 bénévoles. Ces fonds territoriaux ont été alimentés par les fonds publics des collectivités territoriales (29%), de l’Etat (24%), du Fonds Social Européen (15%) et par ailleurs de la CDC (19%) et de partenaires privés (13%).

 

42M€ ont été affectés à 884 projets d’entreprises solidaires, maintenant ou facilitant la création de 19 147 emplois ; 35% des entreprises financées appartiennent au secteur de l’insertion par l’activité économique, 9% au secteur coopératif.

 

142M€ ont par ailleurs été affectés  à 5 890 projets de création d’entreprise par des personnes en difficulté, contribuant ainsi à la création de 8 800 emplois ; 48 % ont crée des commerces (dont 13% des activités de restauration/hébergement).

En termes de profil, 43% sont des femmes, 91% des demandeurs d’emploi.

69% ont bénéficié de prêts à des taux situés entre 0 et 4% dont les bénéficiaires de Nacre (4 443 prêts Nacre, le 1/3 des prêts attribués dans le cadre de cette procédure),  26% de 4 à 5%, 5% au-delà.

 

 

SOMMAIRE

Une moyenne annuelle 2008 de 32 800€, la moitié percevant un revenu au plus égal à 16 300€

La source utilisée est l’Acoss, et plus spécifiquement les données des collectes des  CSG et CRDS

 

En 2008, 1,6 million de personnes travaillent comme non-salariés (indépendants) dans les secteurs du commerce, de l’industrie, du BTP et des services (hors les 800 000 agriculteurs et professions de santé non recensées ici) ; cette population est très hétérogène en termes de revenu et de qualification ; ¼ y sont des femmes (48% en ce qui concerne l’ensemble des salariés) ; 225 000 ont été en même temps indépendants et salarié (14% des indépendants), soit parce qu’ils ont changé de statut en cours d’année, soit parce qu’ils exercent une double activité.

 

Le revenu moyen annuel issu de leur activité non salariée est de 28 400€, ou de 32 800€ si l’on exclut les 13% qui déclarent un revenu négatif ou nul. La moitié d’entre eux perçoit au plus 16 300€, alors que 10% dégagent un revenu supérieur à 64 100€ ; le revenu y est beaucoup plus dispersé que chez les salariés,  la moyenne devant alors être utilisée avec précaution pour qualifier le revenu de ces populations.

A titre de comparaison, le salaire net annuel moyen en 2007 était selon l’INSEE de 24 016€, proche donc du revenu moyen des indépendants ; celui d’un patron salarié de son entreprise (ils sont 190 000), de 49 700€, proche d’un salaire net de cadre du secteur privé (44 600€).

 

Les professions aux revenus les plus importants sont des professions libérales ou exigeant des études supérieures de haut niveau, ne regroupant que 10% des indépendants ; les revenus moyens concernent 55% de la population et les revenus faibles plus du tiers.

Noter les fortes disparités de revenus et le poids important de revenus nuls dans le commerce de gros, le conseil aux entreprises, l’information et communication et l’immobilier.

Secteurs d’activité

Revenus d’activité en €

% de revenus nuls

Rapport interquartile*

% dans la population des indépendants

Médian

Moyenne

Revenus les plus élevés

Pharmacie (commerce)

75 200

90 100

2,8

2,9

1,5

Professions juridiques

56 300

99 600

3,0

4,2

3,3

Finance et assurances

37 300

57 700

13,0

8,1

1,6

Autres professions libérales

31 700

48 800

10,0

5,4

3,4

Revenus moyens

Construction

21 200

28 400

7,3

3,2

17,3

Métiers de bouche

21 000

27 200

7,3

3,3

3,2

Transports autres que de voyageurs

20 300

30 600

12,7

4,0

1,6

Commerce automobile

18 100

25 200

11,6

4,2

2,8

Commerce de gros

16 600

29 200

19,8

14,5

3,9

Industrie

16 600

26 100

10,6

6,3

5,4

Conseil et autres services aux entreprises

16 200

29 600

17,3

12,6

8,5

Information communication

15 200

29 100

18,8

18,9

2,3

Hôtels/cafés/restaurants

13 200

20 300

15,0

5,8

9,5

Revenus les plus faibles

Taxi/transports de voyageurs

12 700

16 800

4,7

2,3

1,8

Activités immobilières

11 300

25 300

29,6

inconnu

2,3

Services aux particuliers (coiffure pressing, aide aux personnes âgées…)

10 700

14 500

9,6

4,1

7,1

Commerce de détail

9 900

18 100

13,4

10,9

14,6

Enseignement

9 700

16 100

11,8

7,2

3,1

Arts, spectacles, activités récréatives

4 500

14 400

19,8

24,3

1,8

Total

16 300

28 400

13,2

7,3

100

           

*Le rapport interquartile : 25% des revenus les plus élevés sont X fois plus importants que 25% des revenus les plus faibles

 

 Le secteur d’activité est le premier facteur de disparité, tel que nous venons de le constater dans le tableau ci-dessus.

L’ancienneté de la création est un autre facteur (1/3 des créateurs d’entreprise ont un revenu nul la première année) ; les services y sont le plus sensibles.

Le fait d’être femme est une autre raison (un revenu de 34% inférieur à celui des hommes au cours des 5 premières années d’ancienneté) ; enfin les plus de 50 ans, et plus encore les plus de 60 ans gagnent moins que les jeunes.

En Ile de France, les revenus sont en moyenne supérieurs de 36% aux autres régions.

Enfin les pluriactifs ont des revenus de 66% inférieurs aux mono actifs, mais leurs revenus salariés font qu’ils dépassent les revenus des seuls non salariés (gain moyen de 44 400 contre 30 200€).

 

Les revenus 2008 sont en baisse au regard de 2007 du fait de davantage de revenus négatifs ou nuls (13,2% contre 12,5%), et d’une diminution du revenu moyen de 2,2% (hausse de 1,1% si l’on exclut les créateurs d’entreprise), alors que le revenu des salariés est resté stable ; les services ont connu les baisses les plus fortes (-4,9% dont professions juridiques- 8,7%, finances et assurances -9,2% et immobilier -12,8%).

 

Taux de croissance entre 2008 et 2007

% de revenus nuls en 2008

Répartition de la population

 

Avec revenus nul

Hors revenus nuls

Ancienneté

Moins d’un an

-11,9

-10,7

33,4

11,0

Entre 1 et 5 ans

-0,6

0,5

13,9

38,7

Entre 5 et 10 ans

-2,7

-1,6

9,6

18,3

Entre 10 et 20 ans

-4,0

-3,0

8,7

19,7

Plus de 20 ans

-6,1

-5,2

7,3

12,3

Sexe

Hommes

-3,5

-2,6

12,4

72,4

Femmes

-2,6

-1,4

15,8

27,6

Régions

Ile de France

-5,0

-4,2

16,7

17,9

Autre régions

-3,4

-2,5

12,7

82,1

Ensemble

-3,4

-2,5

13,3

100

         

 

 

 

SOMMAIRE

TPE : l’emploi est tiré par le travail précaire et par l’activité saisonnière, mais les prévisions sont moins favorables pour la fin de l’année en ce qui concerne les recettes

43éme baromètre des TPE,  Fiducial/IFOP : 1 002 dirigeants de TPE (0 à 19 salariés) ont été interrogés par l’IFOP au téléphone début juillet (méthode des quotas).

 

Les créations nettes d’emploi sont dans une  situation  favorable si l’on observe les créations nettes depuis le 3éme trimestre 2009, et ce du fait des embauches réalisées pour des créations de poste dans les 3 derniers mois (toutefois  61% sont des CDD et 7% des contrats aidés ou d’apprentissage) ; 12% ont embauché au cours du 2éme trimestre, mais sans grand changement en termes de flux depuis un an ; le taux de création nette prévue pour le 3éme trimestre devrait être meilleur encore (3,5%) du fait notamment des emplois saisonniers.

En %

T3 2009

T4 2009

T1 2010

T2 2010

T3 2010

T4 2010

T1 2011

T2 2011

T3 prévisionnel 2011

Création nette d’emploi

2,5

0

-1

+2

+0,5

+1

+0,5

+2

+3,5

Embauche réalisées

16

11

7

9

14

11

11

12

12

Dont création de poste

9,5

7

4

6

6,5

8

5

7

8,5

Suppressions de poste

7

7

5

4

6

4

5

5

5

 Le chiffre prévisionnel des recettes stagne toutefois depuis octobre 2010 avec une tendance à la baisse au 3éme trimestre 2011 :

En % prévisions pour le

T4 2009

T1 2010

T2 2010

T3 2010

T4 2010

T1 2010

T2 2011

T3 2011

 

-1,2

-0,4

-1,1

-3,2

+0,5

+0,4

+0,6

-0,6

 La stagnation prévisionnelle des recettes est largement dominante ; mais la baisse des recettes s’accentue pour le 3éme trimestre, annulant la progression connue depuis le début de l’année :

En %,  prévisions de

T4 2009

T1 2010

T2 2010

T3 2010

T4 2010

T1 2011

T2 2011

T3 2011

Baisse des recettes de plus de 5%

18

14

13

16

8

6

9

15

Stagnation

64

57

69

73

75

73

68

67

Hausse des recettes

18

23

18

11

17

21

23

18

 L’optimisme exprimé quant à l’évolution positive de leur activité explique cette situation :

En %

Juillet 2009

Octobre 2009

Janvier

2010

Avril 2010

Juillet 2010

Octobre 2010

Janvier

2011

Avril

2011

Juillet

2011

 

52

60

58

56

55

55

52

57

54

Deux remarques :

-Les opinions exprimées par les dirigeants de TPE s’inscrivent dans la tendance globale de l’économie ; à savoir une embellie en début d’année 2011 (croissance de l’emploi lors des 2 premiers trimestres 2011), suivie à nouveau d’une stagnation (avec un  retour marquant du chômage)

-Un pessimisme toujours plus important des dirigeants  de TPE.

SOMMAIRE

En juillet, le nombre de créations chute de 8,3% au regard des chiffres de juillet 2010, mais nettement plus pour les auto-entrepreneurs (-13,3% à comparer aux non auto-entrepreneurs, -2,6%) ; les non-auto-entrepreneurs sont revenus à leur niveau du premier semestre 2009, lors du lancement de ce régime.

Les créations non auto auto-entrepreneurs (données brutes et non CVS ) retrouvent la place qu’elles avaient au premier semestre 2009, lors du lancement de ce nouveau régime ; juillet 2011 améliore même ce positionnement avec 49,4% de non auto-entrepreneurs parmi l’ensemble des créateurs, contre 40,9% au premier semestre 2010 ; les auto-entrepreneurs auraient-ils atteints « leur vitesse de croisière » ? :

 

2009

2010

2011

 

1er semestre

2éme semestre

1er semestre

2éme semestre

1ersemestre

Juillet

Nbre d’auto-entrepreneur

152 087

167 932

199 646

160 053

151 760

20 754

Nbre de création non-auto-entrepreneur

138 166

122 008

138 360

123 980

137 052

20 294

Total

290 253

289 940

338 006

284 033

288 812

41 048

% de non auto-entrepreneur parmi le total des créations d’entreprises

47,6

42,1

40,9

43,6

47,5

49,4

             

 Toutefois la situation en juillet est moins favorable que les mois précédents, quelque soit le régime :

Evol en %

Juillet 2011/juillet 2010

Juillet 2011/le 1er semestre 2011

Juillet2011/les 12 derniers mois

Auto-entrepreneur

-13,3

-18,1

-20,1

Autres créations

-2,6

-11,2

-6,7

 

 

SOMMAIRE