Archives mensuelles : juillet 2011

Les Pré-requis pour exporter, selon des PME expérimentées

402 entreprises interrogées, exportant depuis au moins un an, avec un CA export d’au moins 5% de leur chiffre d’affaires total, ce qui signifie des entreprises expérimentées à l’export (enquête par téléphone, méthode des quotas par secteur et taille d’entreprise).

 

41% ont un chiffre à l’export entre 6 et 25% de leur chiffre d’affaires total et 59% plus de 25% ; les 2/3 exportent depuis plus de 10 ans

Les pays où elles exportent sont à la fois l’Europe, mais aussi bien d’autres pays dans le monde :

 

Europe

Hors Europe

Pays

UE

Europe hors UE

Asie

Afrique du nord

Amérique du nord

Moyen-Orient

Amérique Latine

Afrique subsaharienne

Autre

% d’entreprise exportant

86

57

37

37

31

24

20

16

18

                   

87% souhaitent augmenter leur chiffre d’affaires à l’export (51% certainement et 36% probablement). Les pays les plus sollicités sont en premier choix l’Europe (63%) notamment pour les plus petites entreprises,  parce que l’accès y est jugé facile,; en ce qui concerne les pays hors Europe, ce sont l’Afrique du nord (19%), l’Asie (18) et l’Amérique du nord (15%).

 

Les pré-requis pour développer une activité à l’export :

 

Extrêmement important

Très important

important

Pas ou peu important

Avoir une bonne connaissance du marché visé

22

39

28

11

Avoir un bonne identification des partenaires locaux et des offres locales

17

33

37

14

Avoir une bonne formation (vous et vos collaborateurs)

11

31

43

15

La question leur était posée de la relation de partenariat avec leur principal partenaire de transport : pour 42% le partenariat doit être basé sur la confiance ; pour 25%, c’est d’abord une question de prestations et de prix et pour 18% l’optimisation des coûts. Ce partenaire transport est davantage sollicité par les TPE l’estimant tout à fait un interlocuteur privilégié (53% contre 41% pour les PME). 58% des TPE jugent très important la prise en charge de l’ensemble des démarches par ce partenaire (45% pour les PME).

 

Les freins rencontrés, 6 types de frein à quasi égalité : les douanes et frais de douanes (16%), la langue (14%), le budget (13%) et la volatilité des taux de change, la réglementation (12%), les difficultés administratives (10%) et la méconnaissance des marchés (10%).

 

Pour y remédier, 1/3 des petits exportateurs ne s’estiment pas assez formés, mais seulement 32% d’entre eux envisagent de recourir à une formation dans les 2 ans. Il en est de même pour 16% des gros exportateurs, dont 38% envisagent le recours à une formation.

Pour y remédier encore, les ¾ apprécieraient un guichet unique regroupant l’ensemble des interlocuteurs sur les activités export, 70% un système de provision pour la fluctuation des prix de matières premières 58% le développement du portage par des grandes entreprises et 57% le regroupement des TPE et PME pour exporter.

 

SOMMAIRE

63% des entreprises d’Ile-de-France, créées en 2006, sont toujours en activité en 2009 (67% en province)

Source : enquête Sine

 

Le taux de pérennité diffère selon les activités :

 

Enseignement

santé

Services entreprises,

Activités spécialisées, scientifiques techniques

Immobilier

et finances

Services entreprises

Information et communication

Autres services

Industrie

Commerce, détail, gros,

Transports,

HCR

 

Construction

Ile de France

80

79

69

68

67

59

56*

53

Province

83

71

54

67

65

69

63

67

*La région Ile-de-France compte beaucoup plus de commerce que la province (en 2006, 15 pour 10 000 habitants contre 8 en province)

 

Ce taux varie aussi selon les caractéristiques des dirigeants :

 

Diplôme

Age

 

Diplômes du supérieur

Bac

Diplômes inférieur au bac

50 ans et plus

40 ans à moins de 50 ans

30 à moins de 40 ans

Moins de 30 ans

Ile de France

70

59

55

67

66

61

56

Province

72

66

63

67

70

69

60

               

 Il varie encore selon le montant des capitaux réunis lors du démarrage de l’entreprise :

 

40 000€ ou plus

16 000 à 39 999€

8 000 à 15 999€

4 000 à 7 999€

2 000 à 3 999€

Moins de 2 000€

Ile de France

73

66

64

61

58

59

Province

79

73

66

64

62

60

 Enfin l’appartenance à un territoire à son importance : les créateurs des Yvelines ont un taux de pérennité de 71% contre la moitié en Seine-St-Denis (mais la progression en nombre d’entreprise y est plus forte), Paris se situant à 63%.

Départements

78

92

94

91

95

75*

77

93

Ile-de-France

Province

Taux pérennité

71

66

66

64

64

63

61

49

63

67

  *Paris concentre 38% des créations d’entreprises

 

SOMMAIRE

Les 16-30 ans sont réalistes, prêts à s’engager, sous réserves d’un équilibre vie professionnelle/vie personnelle ; 56% se disent intéressés par la création d’entreprise (dont 7% à court terme)

Un sondage auprès de 1 000 personnes de 16 à 30 ans par questionnaire auto-administré en ligne (méthode des quotas)

 

Les ¾ des jeunes ont confiance en ce qui concerne leur avenir personnel, bien plus que dans celui de la société française (35%), sans doute parce qu’ils ont le sentiment que la société accorde peu de place à leur réussite professionnelle (71%  disent non):

En %

Ensemble

Dont très confiant

Confiant

16-19 ans

20-24 ans

25-30 ans

Confiant dans leur avenir personnel

76

12

81

73

75

Confiant dans l’avenir de la société française

35

2

40

34

33

           

 Les jeunes sont plutôt réalistes, ambitieux mais aussi inquiets selon leur situation (en activité professionnelle, au chômage, étudiant) ; 13 adjectifs leur était proposés pour caractériser leur état d’esprit ; leurs réponses ont été les suivantes, d’une part en ce qui concerne les caractéristiques les plus adaptées à la vie professionnelle :

 

Réaliste

Ambitieux

Responsable

Autonome

Curieux

Indépendant

Serein

Engagé

Tous les jeunes

32

22

18

16

15

10

7

6

En activité profession-nelle

35

17

17

17

14

12

7

5

Chômeur

23

14

18

8

12

6

3

3

étudiant

28

33

21

16

18

9

7

9

 D’autre part, les caractéristiques les moins favorables à la vie professionnelle, où les chômeurs sont très présents :

 

Inquiet

Blasé

Révolté

Solitaire

Idéaliste

Tous les jeunes

21

18

10

9

6

En activité professionnelle

21

20

12

16

5

Chômeur

31

25

10

7

11

étudiant

17

13

8

11

6

 Les jeunes mettent grandement en avant les valeurs respect, famille, et honnêteté et peu celles de patrie, spiritualité ou laïcité, fraternité et honneur, avec  toutefois des variations fort discriminantes selon leur sympathie pour la droite ou la gauche :

 

Respect

Famille

Honnêteté

Liberté

Travail

Solidarité

Egalité

Justice

Argent

Toutes citations

58

41

36

25

22

21

19

17

16

Dont en 1ére citation

26

18

10

9

6

5

6

4

4

Sympathisants de droite

58

43

33

18

30

9

14

17

21

Sympathisants de gauche

53

38

36

32

15

28

25

17

9

 

Mérite

Indépendance

Honneur

Fraternité

Laïcité

Spiritualité

Patrie

Toutes citations

13

10

8

5

4

3

3

Dont en 1ére citation

3

3

2

1

1

1

1

Sympathisants de droite

19

9

11

4

5

3

8

Sympathisants de gauche

13

11

7

7

6

4

1

Une grande majorité est prête à s’engager dans des associations culturelle, sportive ou de loisir (72% dont 25 tout à fait) ou une association humanitaire (63% dont 21 tout à fait), mais peu dans un parti politique (17%) ou un syndicat (25%) ;  les sympathisants de gauche y sont les plus prompts.

Prêt à s’engager dans

Une assoc culturelle, sportive, de loisir

Une assoc humanitaire

Un syndicat

Un parti politique

Ensemble

72

63

25

17

Femmes

71

69

22

13

Hommes

73

57

28

23

Sympathisants de gauche

80

74

39

23

Sympathisants de droite

67

59

20

27

Une majorité de répondant dit être prêt à changer de région tout d’abord pour se rapprocher de la famille, du conjoint, des amis (83%), pour trouver un travail plus intéressant (73%), trouver un emploi mieux payé (69%), trouver un emploi (64%) voire suivre une formation (50%). Une majorité (70 à 76%) est prête à effectuer un séjour à l’étranger pour acquérir une expérience, apprendre une langue étrangère, découvrir une culture différente ; la moitié est prêt à y déménager pour y trouver un emploi plus intéressant ou mieux payé.

 

Ce qu’est à leur sens la réussite professionnelle : Les ¾  d’entre eux pensent y parvenir ; elle est avant tout un équilibre de vie entre famille/loisirs et travail ; les différences selon leur situation sont assez peu marquées, hors le rapport vie professionnelle/vie de famille-loisirs :

 

Equilibre vie famille-loisirs/vie professionnelle

Travailler pour une entreprise dont on est fier

Gagner beaucoup d’argent

Exercer des responsabilités importantes

Faire des rencontres intéressantes

Tous les jeunes

39

21

20

12

8

En activité professionnelle

42

19

21

11

7

Chômeur

35

24

17

13

11

étudiant

35

23

19

14

9

Les 2 éléments les plus importants pour réussir sa vie professionnelle sont le travail et la motivation, avec quelques différences marquées selon les situations :

 

travail, effort

motivation

Réseaux et relations

Confiance en soi

Talent

Chance

Etudes

Réputation

Diplôme

Tous les jeunes

53

52

29

23

12

10

9

9

En activité profession-nelle

55

52

29

23

14

10

6

4

Chômeur

45

51

37

22

9

16

5

6

étudiant

53

52

28

21

10

8

15

12

 Le statut professionnel souhaité se focalise sur le fait d’être à son compte ou salarié d’une entreprise privée, peu sur le statut de fonctionnaire : dans l’idéal, quel statut souhaitent-ils ?

 

Indépendant, à son compte, chef d’entreprise

Salarié d’une entreprise privée

Fonctionnaire

Ne pas travailler pour par exemple s’occuper de sa famille

Ensemble

38

38

19

5

16-19 ans

43

36

17

4

20-24 ans

39

40

19

2

25-30 ans

35

38

20

7

 Pour ceux qui souhaitent devenir salarié, la grande entreprise est davantage recherchée et la TPE beaucoup moins ; les plus jeunes sont davantage attirés par le groupe international, mais aussi par les TPE (sans doute ceux en activité professionnelle), alors que les 20 ans et plus ont des choix assez proches :

Salarié de

Grande entreprise

Dont grand groupe international

Dont grande entreprise française

PME

TPE

Ensemble

58

30

28

31

11

16-19 ans

60

40

20

23

17

20-24 ans

57

26

30

39

5

25-30 ans

58

27

31

32

10

Pour ceux qui choisissent le fait d’être indépendant/à son compte/chef d’entreprise, 7% souhaiteraient créer à court terme et 49% à moyen ou long terme ; les plus jeunes sont les plus enclins à envisager de créer (59% pour les 16-19 ans, 56% pour les 20-24 ans et 46% pour les 25-30 ans).

 

Les raisons pour lesquelles ils souhaitent créer se regroupent en deux sous-ensembles très inégaux, l’indépendance/la liberté (79%) d’une part, la réalisation de soi, le challenge (17%) d’autre part  et une raison complémentaire, celle de gagner plus, d’avoir un  meilleur salaire (11%)

(Les réponses ne sont pas suggérées, plusieurs raisons peuvent être citées ; 10% n’ont pas répondu, 7% opposent une raison autre et 3% disent ne pas pouvoir faire autrement pour exercer leur activité libérale).

 

Les raisons citées en direction de l’indépendance sont :

 

Etre son propre patron, ne pas avoir de hiérarchie

au-dessus de soi

L’indépendance

Gérer son  emploi du temps

Faire ce que je veux

Avoir davantage de liberté

%

27

19

11

9

6

 Les raisons citées en direction de la réalisation de soi sont :

 

Réaliser un projet, créer quelque chose

S’accomplir

Avoir des responsabilités

La challenge, le défi que cela représente

%

8

5

3

1

Les raisons citées montrent combien le fait de vivre sa vie de façon autonome et libre, dépassent de loin le projet que l’on peut construire ; c’est une expression culturelle très française, conduisant à ce que la plupart des créations d’entreprise se traduisent par la création de son propre emploi, et très peu par des projets de développement.

 

Les 44% de l’échantillon ne souhaitant pas créer une entreprise ont été interrogés sur les raisons avancées pour ne pas crée (les raisons ne sont pas suggérées): risques, responsabilité, coûts, temps à y consacrer sont les principales raisons évoquées :

Trop de

risques

Responsabilités

Compliqué

Couteux

Pas envie

Temps passé

Contraignant

stress

La période n’est pas propice

%

18

15

12

11

10

10

6

6

3

 Paradoxalement  ceux qui choisissent de créer parlent de liberté, alors que ceux qui ne font pas ce choix parlent de contraintes, de complexité, de coût, de risque s’inscrivant dans une autre démarche.

SOMMAIRE

Un retour à l’emploi incertain malgré le suivi d’une formation post formation initiale

 Analyse de la génération 2004, sortie de la formation initiale, ayant suivi à nouveau une formation dans les 3 premières années de vie active et situation au regard de l’emploi 2 ans après cette nouvelle formation.

 

Qui a suivi une nouvelle formation dans les 3 ans de leur sortie de formation initiale et pourquoi ce suivi de formation ?

Les moins diplômés sont les plus nombreux à avoir suivi une nouvelle formation, du fait de leur chômage ; par contre, les bac à bac+2 sont ceux qui ont le plus souvent repris des études pour de meilleures perspectives professionnelles.

Type de diplôme

% ayant reprise une formation

% ayant reprise des études

Tous sortants confondus

Taux de chômage en 2007

Non diplômé

30

19

17

32

CAP/BEP/MC tertiaire

11

4

8

21

CAP/BEP/MC Industriel

6

4

9

15

Bac pro/techno tertiaire

12

16

11

16

Bac pro/techno industriel

5

5

7

9

Bac général

10

16

6

14

Bac+2 tertiaire

6

10

9

10

Bac+2 industriel

3

6

6

6

Licence pro

1

1

2

5

LSH, gestion, droit

4

6

3

9

M1

4

6

5

10

M2 LSH, gestion, droit

2

2

3

6

Ecoles de commerce bac+5

0

0

1

5

Ecoles d’ingénieur

2

1

4

4

Doctorat

0

0

2

7

Autres

4

4

7

 

Total

100

100

100

14

63% de ceux qui ont suivi une autre formation que l’initiale sont des sans diplôme, des CAP ou bac pro tertiaire et bac général ; il en est de même pour 65% de ceux qui ont repris des études ; toutefois les sans diplôme ont bien plus repris une formation que des études ; ce sont aussi les plus au chômage. Les filles se sont plus souvent engagées dans une nouvelle formation que les garçons. Les enfants de cadre pour leur part privilégient la reprise des études, alors que ceux d’ouvriers/employés une formation le plus souvent conseillée par pôle emploi.

 

Rappelons qu’en moyenne, 80% des jeunes de la génération 2004 ont passé plus de 18 mois en emploi au cours des 3 premières années après leur sortie de formation initiale contre 40% pour ceux qui ont entrepris une formation.

 

 

Pourquoi ? 47% ont suivi une formation suite à un chômage ou à une situation d’inactivité (pour 60% d’entre eux l’ANPE ou les missions locales sont à l’origine de cette formation), alors que 25%  ont quitté leur emploi, le plus souvent volontairement,  pour continuer à se former et 19% ont embrayé cette formation suite à leur formation initiale.

La durée des stages est plus courtes pour ceux qui sont sans emploi (environ 55% moins de 6 mois) et plus longues pour ceux qui poursuivent une nouvelle formation à la sortie des études ou en quittant leur emploi volontairement (dans ce dernier cas, reprise d’études dans le cadre d’un rythme « scolaire »)

Les résultats de ces stages au regard du taux d’emploi à 5 ans : ceux qui ont quitté leur emploi pour se perfectionner ont un taux d’emploi bien plus levé que les ex chômeurs ou inactifs

Situation antérieure à la formation

Chômage

Inactivité

Formation initiale

Emploi

Taux d’emploi à l’issue de la 5éme année

59

62

70

80

Pour affiner ces résultats et tenir compte des différentes trajectoires, la notion d’initiative offensive et défensive a été introduite, en la combinant avec la période d’entrée en formation :

Type de formation

Taux d’emploi à l’issue de la 5éme année

Formation au cours de la 2éme année après un épisode d’emploi

84

Formation au cours de la 1ére année après un épisode d’emploi

82

Formation au cours de la 3éme année après un épisode d’emploi

71

Formation directement après la sortie du système éducatif

70

Formation au cours de la 1ére année après un épisode de chômage ou d’inactivité

62

Formation au cours de la 2 ou 3éme année après un épisode de chômage

59

Formation au cours de la 2 ou 3éme année après un épisode d’inactivité

54

Ces résultats rappellent combien la capacité offensive et le « background » du postulant sont essentiels pour trouver un emploi, le stage n’étant pas suffisant pour se repositionner.

 

SOMMAIRE

L’emploi dans les TPE, 20% du secteur marchand, surtout concentré dans les 3 à 9 salariés

La note ne prend pas en compte les entreprises sans salarié, et les entreprises de l’agriculture/pêche/sylviculture pour s’attacher à décrire les salariés des TPE.

 

L’importance de l’emploi dans les TPE et son évolution :

En 2006, les TPE de 1 à 9 salariés sont 83% des entreprises employeur et 21% de l’emploi salarié marchand (entre 19 et 21% selon la source observée), chiffre qui ne comprend pas les non salariés évalués à 700 000 (elles seraient alors 25% de l’emploi marchand) ; les TPE pèsent autant en emplois salariés que les entreprises de plus de 5 000 salariés ; leur poids n’a par ailleurs pas changé depuis 1985, contrairement aux grandes entreprises (celles de plus de 1 000 salariés) :

Nbre de salariés

1 à 9

10 à 19

20 à 49

50 à 250

250 à 1 000

1 000 à 5 000

5 000 et plus

Total

2006

21

9

13

15

8

12

21

100

1985

22

9

15

18

10

10

17

100

Effectifs 2006 en milliers

3 300

1 450

2 000

2 350

1 250

1 900

3 300

15 550

 Selon les activités, le poids des salariés dans les TPE varie grandement (entre 6 et 45% de l’ensemble des salariés de l’activité) :

Activité

Proportion de salariés dans les TPE

Répartition des salariés

Dans les TPE

Dans l’ensemble des entreprises

Services aux personnes

45

7

3

Hébergement et restauration

38

11

6

Arts, spectacles, activités récréatives

36

3

2

Immobilier

35

3

1

Construction

34

16

9

Services aux entreprises, activités spécialisées, tech et scientifiques

25

10

8

Commerce de détail, gros, commerce/répar auto

24

23

19

Enseignement

21

2

2

Santé

15

3

4

Services aux entreprises, administratif et de soutien

13

4

6

Activités financières et d’assurance

12

3

5

Services aux entreprises, information et com

9

2

4

Industrie

9

10

22

Transports, entreposage

6

3

9

Total

20

100

100

       

 Constat est fait que les TPE créent davantage d’emploi que leur poids ne l’induit, lorsque la conjoncture est favorable, n’en détruisant qu’à hauteur de leur poids en période défavorable : ainsi entre 2005 et début 2008, les TPE ont contribué à environ 1/3 des emplois nets (36% dans la construction), alors qu’elles ne pèsent que 21% de l’emploi salarié ; à l’inverse, entre fin 2008 et 2009, elles n’ont contribué qu’à 21% de la création nette d’emploi.

 

Les caractéristiques des salariés des TPE

 

89% sont en CDI, les ¾ étant à plein temps ; la proportion de CDD y est toutefois plus importante que dans les entreprises de plus de 10 salariés, notamment du fait des contrats d’apprentissage bien plus nombreux (la moitié des CDD dans les TPE) ; les TPE emploient de fait 4 fois plus de salariés en alternance que les autres entreprises (6,8% contre 1,6) et 2 à 3 fois plus de salariés en contrat aidé hors alternance.

Le temps partiel se concentre sur les femmes (40% le sont contre 10% pour les hommes, contre 30 et 6% pour les autres entreprises).

Le recours à l’intérim est très faible : 2,5% des TPE (6% dans la construction, 4% dans l’industrie et 1,5% dans le commerce et les services) y font appel contre 1/3 pour les plus de 10 salariés en juin 2005 ; les TPE utilisatrices ont en moyenne sollicité 19 jours de travail en intérim.

 

Par contre la durée du travail est plus importante : 36,4hres en moyenne pour les salariés à temps complet en décembre 2009 contre 35,6hres pour les autres entreprises ; 27% des salariés des TPE ont une durée hebdomadaire supérieure à 39hres, contre 8% pour les plus de 10 salariés et 11% une durée comprise entre 36 et 39hres.

Une enquête de la Chambre de Métiers d’Alsace au 2éme trimestre 2011, montrait que 42% des entreprises artisanales avaient maintenu un horaire de 39hres ; mais prés des ¾ des dirigeants interrogés souhaitaient un retour aux 39hres. 41% mettent en avant que les 35hres se sont accompagnés d’un changement de mentalité des salariés,  22% la difficulté de compenser la baisse du nombre d’heures productives et 21% la baisse de compétitivité de l’entreprise. Toutefois pour 32% les 35hres ont permis une amélioration des conditions de travail, pour 27% une amélioration des relations avec les salariés et pour 23% une meilleure organisation du travail.

 

Les salaires nets (en 2008) sont par contre moins importants : 1 739€ en montant moyen mensuel, un écart qui augmente avec la taille des entreprises, mais qui s’explique aussi par des différences d’âge, de qualification et de secteur d’activité :

Nbre de salariés

1 à 9

10 à 19

20 à 49

50 à 99

100 à 249

250 à 499

500 et plus

Moyenne

Montant mensuel

1 739

1 916

1 998

2 041

2 065

2 141

2 283

2 069

Ecart aux TPE en %

 

10

15

17

19

23

31

19

De plus, 11,6% seulement des salariés des TPE bénéficient soit d’un intéressement, d’une participation, d’un PRR ou d’un PERCO contre 70,6% pour les plus de 10 salariés.

 

1 sal

2 sal

3-5 sal

6-9 sal

11-19 sal

Moyenne toute taille

%

36,4

32,1

23,7

18,0

11,3

9,8

24% sont concernés par la revalorisation du SMIC, contre 9% pour les 20 à 49  salariés, 6% pour les 100 à 500 salariés et 3% pour les plus de 500 salariés ; plus la TPE est petite, plus la revalorisation est fréquente :

Selon l’ACOSS en 2010, les TPE sont celles qui bénéficient le plus des politiques d’allégement de charges sociales : un taux d’exonération en 2010 de 10,9%, 5 points de plus que pour les autres entreprises.

 

0 à 9 sal

10-19 sal

20-249 sal

250 sal et plus

Total

Taux d’exonération

10,9

8,7

6,1

3,5

5,8

 Toutefois, selon l’ACOSS les taux d’impayés à 15 mois sont nettement plus importants pour les plus petites des TPE et décroit au fur et à mesure que la taille augmente

 

En termes de recrutement, l’utilisation du réseau de relations est beaucoup plus fréquente que pour les autres entreprises ; toutefois le recours à Pôle Emploi n’est pas négligeable en 2010 puisque 1,6 million d’offres ont été déposées par les TPE (surtout pour des contrats courts et souvent saisonniers) ; le rapport fait remarquer que Pôle Emploi est toutefois plus tourné vers les entreprises plus grandes, alors que les difficultés de recrutement sont plus grandes pour les TPE.

Par ailleurs les perspectives de carrière sont plus restreintes du fait de la petite taille, obligeant à changer d’employeur pour évoluer.

 

 

SOMMAIRE

Plus d’emploi dans les commerces/services et moins de productivité entre 1979 et 2008

La part de l’emploi marchand dans le commerce/services est passée de 46,6% en 1978 à 65,8 en 2008, alors que celle de l’industrie passait de 31,8% à 19,9 :

Part de l’emploi total en %

Services/commerce

Industrie

Construction

Agriculture,

Sylviculture pêche

2008

65,8

19,9

10,5

3,8

1979

46,6

31,8

11,3

10,3

                L’intérim est reventilé au sein des activités où il est employé

 

Cette évolution est inégale selon les secteurs d’activité ; observons les activités les plus importantes au sein de l’industrie, et au sein des services/commerce :

Industrie

 

Services/commerce

Activité

2008

1978

 

Activité

2008

1978

Agro-alimentaire

17,8

10,9

 

Commerce (détail, gros, auto, réparation)

30,0

37,7

Métallurgie/métaux

13,7

14,7

 

Activité de service administratif et de soutien aux entreprises

12,4

7,5

Caoutchouc, plastique…

9,5

8,6

 

Transports et entreposage

11,6

14,1

Matériel de transport

8,3

9,3

 

Activité d’ingénierie, de contrôle et d’analyses techniques

10,1

6,7

Bois, papier, imprimerie

7,1

7,0

 

Hébergement et restauration

8,6

7,5

Machines et équipements

6,4

6,2

 

Activité financière et d’assurance

7,0

9,2

Textile, habillement

4,2

14,2

 

Arts, spectacles, activités récréatives

4,3

2,9

Produits informatiques, électroniques et optiques

4,1

4,2

 

Informatique et communication

3,3

1,6

Eau, assainissement, gestion déchets

4,1

1,2

 

Recherche&développement

1,8

1,9

Chimie

4,0

4,3

 

Activités des ménages en tant qu’employeur

1,9

1,5

Electricité, gaz

3,7

2,6

 

Edition, audiovisuel, diffusion

1,7

1,6

Equipements électriques

3,0

3,0

 

Télécommunications

1,2

2,0

Industrie pharmaceutique

2,3

1,3

 

Autres services

6,0

6,0

Autres

11,7

12,6

       

Total

100

100

 

Total

100

100

             

Par contre le gain en productivité du travail a baissé : de 2,6% par an en moyenne dans les années 80, elle passe à 1,9% dans les années 90, puis à 1% entre 2000 et 2008 ; elle atteignait 5% au cours des 30 glorieuses.

Les gains de productivité varient selon les secteurs d’activité :

– En agriculture, ils sont très élevés jusqu’au milieu des années 90, de l’ordre de 6% en moyenne par an, pour chuter à 2,4% en moyenne sur la période 2000-2008.

– Dans l’industrie, la progression a été en moyenne de 3% jusqu’au milieu des années 2000, du fait à la fois des progrès technologiques mais aussi de nouveaux modes de management (juste à temps, flux tendus, équipes autonomes…), le passage aux 35 heures ayant été absorbé par ces gains de productivité.

-Dans la construction, la productivité croit en moyenne de 1,9% entre 1980 et 1989, pour baisser ensuite du fait de la forte progression du second œuvre, notamment de l’entretien-amélioration des bâtiments (en 1980, il représentait 59% de l’emploi et 68% en 2002).

– Dans les services, on passe de 1,9% au cours des années 80 à 1,1% au début des années 90 puis à 0,8% entre 2000 et 2008 ; les services aux particuliers connaissent du fait de leur spécificité, des hausses de productivité faibles.

 

 

Le changement de modèle économique face à la concurrence : l’exemple du commerce de détail d’équipements automobiles

L’autofocus N°48, la lettre de l’observatoire de l’ANFA

4 031 entreprises en 2009, une hausse de 28% en nombre d’entreprises depuis 1998. Un secteur où 88% des entreprises sont des TPE, employeurs de la moitié des salariés de ce secteur, mais aux profils différents (indépendants d’une part, franchises de marque d’autre part). L’étude se focalise sur les enseignes.

Dans ces dernières, entre 1980 et 2000, les emplois salariés sont passés de 7 600 à 24 800 ; toutefois en 2001, l’emploi chute de 8% sur une seule année du fait de la saturation du marché, conduisant à une restructuration du secteur par une politique de rachat d’entreprise.

Le modèle économique est le plus souvent emprunté à la grande distribution, avec une centralisation des achats, une politique de bas prix, une trésorerie fondée sur le paiement immédiat du client, alors que les fournisseurs sont payés avec décalage ; ce modèle s’appuie sur la rationalisation des process de travail, une faible qualification de la main d’œuvre, mais une promotion interne.

 

4 types différents d’activité constituent ce secteur :

-Les centres auto, crées à l’origine autour d’un magasin de pièces, ont développé une gamme de produit complémentaire (pneumatique, audio/vidéo…) sous leur marque et une partie atelier pour le montage des pièces vendues s’élargissant à des prestations mécaniques, électroniques et d’entretien.

– Les centres de réparation rapide : à l’origine une mono activité (changement de pot d’échappement…) qui se diversifie (prestations de mécanique et d’électronique), du fait de la baisse de l’activité et de la fiabilité plus grande des équipements

– Les pneumatiques, un marché de remplacement où toutefois la baisse de la vitesse et le développement de la concurrence, les a conduit aussi à diversifier en direction de l’entretien/réparation auto voire poids lourds.

-Les spécialistes du vitrage, traditionnellement le fait des carrossiers a vu l’implantation de spécialistes tels carglass (basé sur le travail au lieu choisi par le client) ; ce dernier détient 30% du marché alors que les services carrossiers des concessions détiennent 40% de ce marché, au détriment des carrossiers indépendants.

On assiste ainsi à une homogénéisation des services entre enseignes et l’élargissement des activités envers de nouvelles clientèles (contrats spécifiques d’entretien en direction de flottes d’entreprises, vente d’équipements en ligne, prestations en direction des deux roues, du covoiturage, des voitures électriques), et à la poursuite de process tayloriste, alors que les CRA jouent la qualification.

En termes d’emploi, le choix est fait d’une faible qualification. 47% des salariés sont ouvriers (essentiellement non-qualifiés et jeunes), 26% des employés ; les enseignes recrutent plus que les indépendants : 40% ont recruté en 2009 contre 33% pour les indépendants en commerce/réparation auto(CRA), dont prés de la moitié en renouvellement de poste ; le recrutement touche d’abord des postes de mécanicien, démonteur auto et monteur pneumatique. ¼ des embauches se fait en CDD, avec un recours à l’intérim 3 fois plus fréquent que chez les CRA ; les salaires y sont plus faibles.

SOMMAIRE

2 millions de personnes (8% de la population ayant un emploi), dont 19% d’indépendants travaillent dans le commerce de détail ou l’artisanat commercial Insee Première

Source : enquêtes emploi 2006, 2007 et 2008 auprès de 72 000 personnes de 15 ans et plus)

Le commerce à dominante alimentaire occupe quasiment la moitié des effectifs, dont les 2/3 parmi ces commerces sous forme d’hypermarchés, grandes surfaces et petites surfaces vendant d’autres produits que l’alimentation).

Activités

Total

à prédominance alimentaire

Hypermarchés

Grandes surfaces

Artisanat

Magasin spécialisé

Petites surfaces

Sous-total

Effectifs

2 115 100

286 100

270 800

204 400

129 700

73 700

964 700

% dans les effectifs

100

13,5

12,8

9,7

6,1

3,5

45,6

               

 

Activités

Culture, loisirs

Chaussures, habillement

Aménagement de l’habitat

Pharmacie, orthopédie

Equipement du foyer

Hors magasin

Autre équipement de la personne

Autres magasins

Effectifs

210 300

199 800

175 600

142 600

132 000

106 100

98 300

85 700

%

9,9

9,4

8,3

6,7

6,2

5,0

4,6

4,1

 

Prés de 400 000 sont indépendants (19% contre 11% en moyenne dans les autres secteurs), un peu plus de 100 000 cadres (5%), 168 600 responsables de magasin (salarié ou mandataire, 8%), soit 32% chefs d’entreprise, responsable de magasin ou cadres. Par ailleurs 46% (963 700) sont employés, principalement vendeurs (72%), caissiers (19%) ou employés administratifs (9%). Enfin 289 100 sont ouvriers de type artisanal (dont 47% des ouvriers qualifiés et de nombreux apprentis parmi les ouvriers non qualifiés).

Les femmes sont nombreuses (60% des effectifs contre en moyenne 39% dans les autres secteurs marchands) ; elles sont 85% des caissiers et employés de libre service, mais seulement 48% des chefs d’entreprise, cadres et responsables de magasin. La population y est plus jeune (1/3 moins de 30 ans contre 22% en moyenne). ¼ n’ont aucun diplôme (idem pour les autres secteurs), 56% au plus le bac (47% pour les autres secteurs) et 19% une formation dans l’enseignement supérieur (26% pour les autres secteurs).

 

28% des effectifs sont à temps partiel (contre 15 pour l’ensemble de secteurs d’activité), mais beaucoup plus dans les emplois de caissière et d’employés de libre-service (52%). Les femmes sont 39% à temps partiel contre 10% pour les hommes.

78% travaillent habituellement  le samedi et 19% le dimanche (30 et 10% dans les autres secteurs); 88% travaillent habituellement ou occasionnellement le samedi ou le dimanche (52% dans les autres secteurs) et 25% le soir (32% pour les autres secteurs) ; peu souvent la nuit (11% contre 15).

86% ont des emplois en CDI (87% pour les autres secteurs) et 9% un CDD ; 3,7% sont des apprentis (2,1 pour les autres secteurs) et 1,1% des intérimaires, un pratique moins répandu que dans les autres secteurs (3,7%).

 

Un zoom sur le commerce alimentaire spécialisé (boulangeries-pâtisseries, boucheries-charcuteries, poissonneries…) : leur part de marché est tombé de 22% en 1993 à 17% en 2007 (notamment pour deux produits, la viande et le pain); cette baisse s’est fortement enrayée depuis les années 2000.

La part de marché des formes de vente par produit en 2000 est la suivante :

 

Pain, pâtisserie

Viande, produits dérivés

Fruit, légume

Poisson

Boissons

Produits laitiers

Commerce alimentaire spécialisé

72

25

13

10

6

3

Petite surface alimentaire

4

6

13

11

9

10

Grande surface alimentaire

24

69

74

79

85

87

Total

100

100

100

100

100

100

Le nombre de magasin est passé de 120 000 à 106 00 (-12%) ; la chute est inégale, avec par exemple 40% en moins dans les boucheries-charcuteries en 15 ans, mais un  nombre quasi égal de boulangeries-pâtisseries, et une hausse de 2% annuel pour les cavistes/magasins alimentaires spécialisés.

Ces magasins employaient en 2007, 304 000 personnes (90% ont au plus 5 salariés) ; la taille moyenne des magasins a augmenté (2,3 personnes en 1993 contre 2,9 en 2007).

 

SOMMAIRE

E-commerce : une rentabilité pas toujours au rendez-vous et un consommateur désormais très averti, inscrit dans une tribu

Un premier constat, la forte arrivée en 2011 et 2012, des enseignes physiques et des marques dans l’e-commerce, notamment parce que c’est tendance.

Un second constat, un certain retour sur les illusions : la croissance de 25% dans l’e-commerce est en fait de 5%, si l’on exclut les nombreuses nouvelles arrivées ; ¼ des activités e-commerce ne sont pas rentables (même chez les plus grands) ; pour y vendre, il faut non seulement être visible, générer un grand trafic, mais aussi vendre en ligne.

Un troisième constat : le consommateur a changé. Il a désormais l’habitude du choix, celle de comparer (il a beaucoup gagné en agilité), celle de s’informer auprès des autres consommateurs présents sur la toile (une façon d’être en tribu); 81% le font avant d’acheter, y compris en magasin ; il est influencé mais il influence aussi les sites vendeurs de pas ses exigences. De passif et passablement informé, il est devenu acteur et libre.

Un nouveau système de valeur se met en place :

Dans les années 90, selon Stéphane Hugon, les valeurs dominantes étaient l’indépendance, l’autonomie, l’individualisme, avec à la clé un certain désenchantement ; dans les années 2010, des valeurs plus collaboratives émergent ; on se reconnait dans des idéaux communautaires ; c’est le sentiment d’appartenance qui nous construit (cf face book…)

Aimer un produit, le recommander, c’est chercher un statut, une validation positive par sa tribu.

« Acheter, c’est donc communiquer… Le consommateur n’est donc plus une cible extérieure aux messages qu’il reçoit, il est véritablement média, vecteur d’influence, intégré à la chaine de décision d’achat ». Il faut  toucher le consommateur au moment clé où l’on a le plus de chance d’influencer sa décision. Il faut donc travailler son offre pour avoir un positionnement clair et percutant et être à la hauteur des promesses faites (il ne suffit pas de séduire) ; il faut aussi introduire du social et de la recommandation dans l’acte d’achat.

SOMMAIRE

La recherche publique utilisée largement par les lauréats du concours création innovante du ministère de la Recherche

Depuis le lancement du concours, sur les 17 400 projets présentés, 2 543 ont été lauréats. Ces derniers ont crée 1 300 entreprises ; le taux global de création pour les projets « création-développement » est de 92% et de 21% pour les candidats « en émergence ».

 

3 ans après leur création, 95% sont toujours en activité et 88% ont dépassé le stade critique des 5 ans.

 

En 2011, 149 lauréats ont été retenus.

126 projets « création-développement », présélectionnés par les jurys régionaux, ont conduit au choix de 67 lauréats ; ces derniers recevront une subvention d’un montant moyen de 214 224 € pour financer jusqu’à 60% de leur programme d’innovation.

Par ailleurs, 82 lauréats dits « en émergence » recevront, à titre personnel, une subvention d’un montant moyen de 31 000 € pour financer jusqu’à 70 % des prestations nécessaires à la maturation et à l’établissement de la preuve du concept de leur projet.

 

63% des projets des lauréats ont mis en œuvre les résultats  de la recherche publique (dont 38% à l’université) ; le recours à la recherche publique est en nette hausse depuis 1999 :

Périodes

1999-2001

2002-2006

2007-2010

2011

% ayant mis en œuvre les résultats de la recherche publique

35 à 38

39 à 50

55 à 59

63

Les 2/3 sont ou ont été hébergés et accompagnés dans le cadre d’un incubateur public.

36% des projets récompensés sont localisés dans le secteur pharmacie/sciences du vivant/biotechnologies, 22% dans celui de l’informatique, 15% dans l’électronique, signal et télécommunications et 15% dans le secteur de la chimie et de sciences des matériaux.

29% des projets viennent de Rhône-Alpes, Paca et Languedoc-Roussillon et 23% de l’Ile-de-France.

 

49% des porteurs de projet sont titulaires d’un doctorat, 25% détiennent un diplôme d’ingénieur et 3% viennent d’une école de commerce ; 14% sont aussi diplômés de l’enseignement supérieur, mais d’un niveau inférieur au doctorat.

SOMMAIRE

Les couveuses : les bénéficiaires en sont surtout les femmes, les diplômés de l’enseignement supérieur, les personnes en recherche d’emploi

Rapport d’activité sociétal 2010 de l’Union des Couveuses, calé sur les données de 55 adhérents présents dans 170 lieux d’accueil et pour compléter, rappel du rapport « Evaluation du dispositif régional d’aide aux couveuses et coopératives d’activité et d’emploi  (CAE)» Conseil Régional d’Ile de France/Plein sens juillet 2009

 

Le bilan 2010 : 4 100 entrepreneurs à l’essai et 1 000 créations d’entreprise.

 

62% ont un projet localisé dans les services, 12% dans le commerce, 10% dans l’artisanat, 8% dans des activités culturelles et artistiques.

 

Profil : 

63% sont des femmes.

80% ont un niveau d’étude supérieure (bac+2, 39% et 41% au-delà).

68% ont entre 26 et 45 ans ; peu moins de 25 ans (8%) et 24% plus de 45 ans

Lors de leur entrée en couveuse, 91% étaient demandeurs d’emploi dont 30% chômeurs de longue durée.  A la sortie, 58% ont crée leur entreprise (essentiellement en entreprise individuelle, 73%) ; 16% ont retrouvé un poste de salarié.

 

L’évaluation en Ile de France en 2009, est fondée sur un travail d’enquête qualitative (16  responsables de structure  et 24 porteurs de projet interrogés) et une enquête par questionnaire (563 répondants soit 38% des projets en couveuses et 306 répondants pour les  coopératives d’activité, soit 37% des projets).

On recense 7 couveuses et 6 CAE, avec un effectif entrant de 457 en couveuse et 356 en CAE et un cumul de 1 423 bénéficiaires de couveuses entre 2005 et 2008 et de 821 en CAE. Les résultats  de cette étude confirment ceux du rapport national d’activité des couveuses.

 

Le profil : les 2/3 sont des femmes. Les ¾ des porteurs de projet sont issus de l’enseignement supérieur (dont 30% de niveau bac+5) ; 76% des bénéficiaires de couveuse, localisés à Paris, sont d’un niveau bac +3 et au-delà contre 50% pour ceux localisés dans les autres départements de la région.

Très souvent demandeurs d’emploi, ils sont dans des situations financières tendues et difficiles ».

Noter que 20 à 30% ont déjà eu une expérience d’indépendant.

En CAE, 80% souhaitent surtout créer leur emploi, notamment dans les domaines artistiques, du conseil, de la formation et de l’informatique, ce qui explique que 43% n’envisagent pas ou peu d’investissement.

SOMMAIRE

Les TPE, toujours en situation jugée moins favorable par leurs dirigeants que ceux des PME

53éme Enquête semestrielle d’OSEO conduite auprès de 30 000 entreprises de 1 à 249 salariés en mai, avec un retour de 3 561 réponses jugées complètes et fiables (46% de 1 à 9 salariés, 25% de 10 à 19, 20% de 20 à 49 et 9% pour les plus de 50) ; 27% appartiennent aux services, 26% à l’industrie, 20% au commerce, 7% au tourisme et 4% au transport.

 

Une approche de l’ensemble des entreprises interrogées :

46% envisagent une croissance de leur activité en 2011 et 40% en 2012. 40% pensent augmenter leur effectif en 2011 et 25% en 2012

49% prévoient d’investir en 2011, avec une hausse dans les équipements et une baisse dans l’immobilier ; pour les 1 740 entreprises ayant déclaré faire ou envisager des investissements en 2011, la répartition de ces derniers et les modes de financement envisagés sont les suivants :

Type d’investissement

Mode de financement

Type

%

Mode

%

Immobilier (construction, locaux aménagements)

33

Autofinancement (y compris apports en fonds propres et subventions

40

Mobilier (matériel, véhicule)

60

Crédit bancaire à MT (33%) ou LT (9%)

42

Incorporel

7

Crédit-bail mobilier

16

   

Crédit-bail immobilier

2

Total

100

Total

100

       

27% disent avoir une bonne rentabilité et 29% une mauvaise rentabilité. 45% disent avoir une trésorerie excédentaire, 35% une trésorerie facile notamment du fait de l’obtention de concours bancaire ; 20% ont eu difficulté d’accès au crédit (13% une obtention partielle des crédits demandés et 7% aucune facilité bancaire accordée). Ceux ayant eu difficulté expliquent la situation du fait du niveau insuffisant de l’activité (46%), 40% du fait des garanties exigées, 36% du fait que le secteur d’activité est jugé trop risqué et 16% qu’il est méconnu par les banques ; mais 60% de ces dirigeants estiment par ailleurs que leur rentabilité est mauvaise.

Les entreprises exportatrices ou innovantes affichent des situations toujours plus favorables que les autres entreprises (deux fois plus en ce qui concerne la hausse de l’activité, nettement plus pour les embauches, et les investissements).

Par ailleurs, si l’on observe par activité, les services aux entreprises, le commerce de gros, l’industrie ont connu des réelles progressions, et la construction se redresse ; par contre, ce qui a davantage trait au marché des ménages (services aux particuliers, commerce de détail, tourisme…), connait maintien ou légère baisse.

 

Qu’en est-il plus spécifiquement des TPE ? Une situation toujours moins favorables que les entreprises de taille plus importante.

La progression attendue de l’activité 2011 est faible (+2,3% contre +5,4% pour les 10 à 49 salariés et +6,2% pour les plus de 50) ; il en est de même pour 2012, où la hausse attendue augmente avec la taille.

Oseo crée un « indicateur courant d’activité » (solde des opinions en hausse moins celles en baisse) ; celui-ci permet de comparer les résultats par taille :

 

1 à 9 sal

10 à 19

20 à 49

50 à 99

100 à 249

Total

Activité

+15

+39

+41

+50

+51

+29

Effectifs

-1

+17

+24

+27

+19

+11

 1/3 des entreprises de moins de 20 salariés disent avoir rencontré des difficultés de trésorerie contre 26% pour les autres (32% pour les non exportatrices, 24% pour les fortement exportatrices)

L’indicateur  avancé de trésorerie (même définition que pour l’indicateur courant d’activité) est moins favorable pour les TPE :

Indicateur avancé

1 à 9 sal

10 à 19

20 à 49

50 à 99

100 à 249

Ent export

Ent non export

Ent Inno-vante

Pour 2011

+1

+7

+8

+11

+5

+10

+5

+10

Pour 2012

+9

+ 19

+20/24

+13

+25

                 

En ce qui concerne l’investissement, l’indicateur est de -1 pour les TPE, +9 pour les plus de 10 salariés, à comparer aussi aux exportatrices (+11/19) et aux innovantes (+12 et -1 pour les non innovantes).

SOMMAIRE

Les défaillances, ce sont pour 70%, des entreprises d’au plus 2 salariés, pour les 2/3 des SARL, pour prés de 60% des entreprises de moins de 5 ans d’ancienneté ; au cours du premier semestre 2011 la situation s’est améliorée pour les créations de moins de 3 ans.

Chiffres retravaillés pour situer la place des TPE et des créations dans les défaillances depuis 2001

 

Une évolution des défaillances, marquante en 2008, puis 2009 mais une diminution en 2010 :

  2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Nbre de défaillances 43 402 44 933 46 950 48 342 49 295 47 091 49 850 56 162 61 595 58 674
Evolution N-1 en % -1,5 3,5 4,5 3,0 2,0 -4,5 5,9 12,7 9,7 -4,7

Qu’en est-il  en ce qui concerne les TPE ?

3 évolutions vont être comparées au regard de 2010, d’une part 2010/2009 (pour constater le redressement récent de 4,7%), d’autre part 2010/moyenne 2004-2007 (période qui précède la crise financière, 20,6% de progression) et enfin 2010/Moyenne 2001-2003 (période la plus favorable), avec 30,1% de progression.

 

Les entreprises de 3 à 9 salariés sont celles qui ont connu les hausses les plus fortes de défaillances, bien qu’elles ne soient que 22% des défaillances ; les défaillances les plus nombreuses sont par contre les entreprises sans salarié, pour lesquelles la liquidation est la règle habituelle ; noter que la structure des défaillances par tranche de taille n’a guère changé si l’on observe 2001 (l’année où il y a le moins de défaillance), 2009 (l’année où il y a le  plus de défaillance) et 2010:

Taille de l’entreprise en salarié

Nbre de défaillances en 2010

% de liquidation judiciaire en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moyenne 2004-2007

2010/moy2001-2003

Pas de sal ou inconnu

25 800

75,6

44

44,3

43,2

-3

9,4

28,5

De 1 à 2 sal

15 512

70,1

26,4

28,4

25,2

-3,1

20,1

24,4

3 à 5 sal

8 763

60,9

14,9

13

15,2

-6,3

50,3

52,4

6 à 9 sal

4 310

57,5

7,3

6,1

7,7

-9,2

51,2

52,8

Sous-Total

54 385

70,2

92,7

91,8

91,3

-3

20,6

32,3

10 à 19 sal

2 612

48,8

4,5

4,6

4,7

-11,2

20,1

17,8

20 à 49 sal

1 305

36,8

2,2

2,6

2,4

-10,3

29,1

52,4

50 sal et +

372

25

0,6

1

0,9

-31,2

0,5

-29,4

Total

58674

68,2

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

                 

 Les  fortes hausses sont seulement le fait de SARL ; noter aussi l’importance prise par les SARL entre 2001 et 2010 (de 54,5% des défaillances à 67,5%), correspondant aussi à un choix plus fréquent de cette structure juridique, alors que décroit l’importance des entreprises en nom individuel :

Nature juridique de l’entreprise

Nbre de défaillances en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moy 2004-2007

2010/moy2001-2003

SARL

39 594

67,5

54,5

66,5

-3,3

36

56,8

Nom individuel

14 336

24,4

33,3

25,2

-7,6

-4,6

-0,8

SAS ou SA

2 655

4,5

6,5

4,7

-9

7,4

-13

Autre

2 089

3,6

5,8

3,6

-4,9

2,6

-9,7

Total

58 674

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

               

Les entreprises les plus récentes (moins de 5 ans) sont aussi celles qui ont connu les plus fortes hausses ; leur poids s’est aussi accru entre 2001 et 2009 et 2010 (de 51,6% des défaillances à 59 puis 57) :

Ancienneté de l’enttreprise

Nbre de défaillances en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moyenne 2004-2007

2010/moy2001-2003

Moins de 3 ans

14 896

25,4

22,9

28,6

-15,3

27,8

50,1

De 3 à 5 ans

18 687

31,8

28,7

30,4

-0,2

32,5

41,6

Sous-total de moins de 5 ans

33 583

57,2

51,6

59,0

-7,5

30,4

45,3

6 à 10 ans

11 175

19

22,1

18,1

0,3

11,7

13,5

11 à 15 ans

5 311

9,1

12,5

9

-3,9

1,3

-3,6

16 à 50 ans

8 461

14,4

13,7

13,7

0,2

11,8

28,9

51 ans et plus

144

0,2

0,1

0,3

-14,8

105,7

176,9

Total

58 674

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

               

Rappelons qu’au cours des 3 dernières années, le nombre de création hors auto-entrepreneur a totalisé 854 000 entreprises pour un ordre de grandeur de défaillances sur 3 ans de 46 800 ; pour les 5 dernières années ce sont 1 465 400 créations toujours hors auto-entrepreneurs pour un ordre de grandeur de 101 700 défaillance ; soit un taux de défaillance de 7% pour les 5 premières années de création, sachant bien sur que nombre d’entreprises ont par ailleurs cessé sans passer par les défaillances.

 

Les secteurs d’activité les plus touchés ont été le bâtiment, le commerce et les services aux entreprises (80% des défaillances); si le commerce demeure le champ où les défaillances sont les plus nombreuses, les hausses sont plus importantes dans le bâtiment et les services aux entreprises, alors qu’elles diminuent dans le secteur de l’industrie :

Grand secteur d’activité

Nbre de défaillances en 2010

% dans les défaillances

 

Evolution en %

2010

2001

2009

2010/2009

2010/moyenne 2004-2007

2010/moy2001-2003

Commerce

22 982

39,2

41,6

39,6

-5,7

17

28,1

Bâtiment

15 476

26,4

19,9

26,6

-5,6

35,6

62,9

Services aux entreprises

8 770

14,9

13,0

14,5

-1,7

40,3

46,3

Services aux particuliers

4 733

8,1

9,4

7,0

9,6

7,6

14

Industrie

3 303

5,6

8,5

6,5

-17,5

-9,5

-19,7

Transports

1919

3,3

4,3

3,2

-3,9

9,4

1

Total

58 674

100

100

100

-4,7

20,6

30,1

               

7 secteurs ont été très touchés et 8 l’ont peu été :

Secteurs fins d’activité

Nbre de défaillances 2010

% dans les défaillances 2010

Evol 2010/2009

Evol 2010/moyenne 2004-2007

Evol 2010/moy2001-2003

Les secteurs les plus touchés

Serv administratifs aux entreprises

3 631

6,2

0,8

46,2

74,9

Activités scientifiques aux entreprises

3 560

6,1

-3,1

55,3

63,9

Services aux personnes (coiffure…)

2 200

3,7

9

49,6

70,9

immobilier

2 308

3,9

-17,2

59,8

42,6

Bâtiment

15 476

26,4

-5,6

35,6

62,9

Restauration

4 827

8,2

-2,4

26,7

50,6

Commerce de détail

7 822

13,3

-3,7

22,9

47,1

Les secteurs les moins touchés

Industrie

3 303

5,6

-17,5

-9,5

-19,7

Commerce interentreprises

3 553

6,1

-7,1

-5

-5,6

Hébergement

500

0,9

-20,1

-10,4

-13,2

Info/communication aux entreprises

1 579

2,7

-3,9

7

-9,7

Transports

1 919

3,3

-3,9

9,4

1

Santé/education/récréatif

2 533

4,3

10,2

13,4

-11,5

Commerce/répar auto

1 639

2,8

-6,5

4,3

3,6

Commerce de bouche/IAA

1 242

2,1

3,7

5,2

12,5

           

Une légère diminution des défaillances entre les premiers semestres 2009 (31 992), 2010 (31 217) et 2011 (30 694) ; cette diminution est plus sensible entre 2011 et 2010 pour les 3 à 9 salariés, de fait plus pénalisées les années antérieures :

En %

Pas de salarié

1 ou 2

3 à 5

6 à 9

Sous-total

10 à 19

20 à 49

50 et +

Total

Evol 1er semestre 2011/2010

2,0

0,1

-8,8

-11,9

-1,5

-5,1

-3,6

-2,0

-1,7

Une forte diminution aussi pour les entreprises de moins de 3 ans d’ancienneté (-19,8%) :

En %

Moins de 3 ans

De 3 à 5 ans

Sous-total

De 6 à 10 ans

Plus de 10 ans

Total

Evol 1er semestre 2011/2010

-19,8

2,4

-6,9

11,6

0

-1,7

Une forte diminution dans les transports, l’industrie et le bâtiment, mais une progression marquante dans les services aux particuliers (notamment les services à la personne +35%, la santé/action sociale +22,4%) :

En %

Commerce

Bâtiment

Services aux entreprises

Services aux particuliers

Industrie

Transports

Total

Evol 1er semestre 2011/2010

-0,6

-5,7

0,6

12,5

-9,1

-12,0

-1,7

 

SOMMAIRE

47% des auto-entrepreneurs sont localisés dans les services, où ils prennent le pas sur les entreprises classiques

En 2010, quand il se crée 100 entreprises nouvelles, dans le même temps ce sont 136 auto-entrepreneurs (151 dans les services, 131 dans le commerce, 121 dans la construction) :

Certaines activités sont très orientées vers l’auto-entrepreneuriat, telles l’enseignement, les activités artistiques (artistes de spectacles vivants et les prestations qui les accompagnent) et les conférenciers, les commerces sur les marchés et à distance, les services aux entreprises, exigeant peu d’investissement ; d’autres ne le sont pas du tout, du fait des investissements indispensables (matériel, locaux, personnel), de leur type de clientèle, et des dispositions fiscales inadaptées de l’auto-entrepreneuriat :

Secteurs d’activité

Nbre création d’auto-entrepreneur

%

Ratio auto-entrepreneur/entreprise autre

Evolution au regard de 2009

En %

Activités de type service

168 462

47,0

151

13,1

Enseignement (soutien scolaire, formation d’adultes, enseignement culturel…)

23 676

6,6

502

22,0

Arts activités  récréatives

16 448

4,6

470

9,5

Information, communication serv ent (maintenance informatique)

20 677

5,8

219

-1,6

Activités de soutien aux entreprises (secrétariat à distance, correction de documents, traducteurs…)

27 614

7,7

197

13,8

Activités scientifiques et techniques aux entreprises

61 861

17,3

185

14,8

Santé (activités hors cadre réglementé)

8 962

2,5

48

20,1

Courtage

4 486

1,3

43

9,8

Transports

2 855

0,8

42

35,4

Activités financières

1 883

0,5

17

8

Activités de type commerce

124 700

34,8

131

7,2

Services aux personnes (traiteur, massage…)

45 567

12,7

412

11,7

Commerce de détail (vente ambulante, à distance pour les ¾)

56 591

15,8

177

1,1

Vente et réparation automobile

7 943

2,2

118

37,1

Hébergement et restauration

8 687

2,4

47

8,4

Commerce de bouche (boulangerie charcuterie…)

474

0,1

26

19,1

Commerce de gros

2 598

0,7

26

-4,2

Immobilier

2 840

0,8

19

7,1

Activités de type secondaire

65 426

18,2

116

19,7

Construction

50 454

14,1

121

24,3

Industrie

14 972

4,1

102

6,5

Total

358 588

100

136

12,1

L’auto-entrepreneuriat est davantage présent en milieu rural (ratio auto-entrepreneuriat/entreprise autre 151) qu’en milieu urbain (137) en France métropolitaine :

Espaces urbains et ruraux

Nbre création d’auto-entrepreneur

%

Ratio auto-entrepreneur/entreprise autre

Evolution au regard de 2009

Espaces à dominante urbaine

295 481

84,4

137

13,9

Commune appartenant à un pôle urbain

225 637

64,4

131

15,3

Communes avec un seul pôle urbain

53 857

15,4

163

10,5

Communes avec plusieurs pôles urbains

15 987

4,6

169

7,3

Espaces à dominante rurale

54 781

15,6

151

0,4

Communes appartenant à un pôle d’emploi rural

15 430

4,4

131

3,1

Communes de la couronne d’un pôle d’emploi de l’espace rural

1 274

0,4

183

7,6

Autres communes rurales (« rural profond » )

38 077

10,9

161

-0,8

Total

350 262

100

139

11,6

Dans les DOM, la situation est nettement moins favorable à l’auto-entrepreneuriat :

 

Guyane

Martinique

Guadeloupe

Réunion

Nbre de création d’auto-entrepreneur en 2010

1012

2 615

2 071

2 628

Ratio auto-entrepreneur/création classique

115

110

60

48

 

SOMMAIRE

Le nombre de créateurs non auto-entrepreneurs a chuté en juin de 16% au regard de juin 2010

La baisse est aussi celle des auto-entrepreneurs, mais celle-ci est beaucoup plus faible (-3,6% au regard de juin 2010) ; des données à resituer dans leur contexte : au cours des 6 derniers mois (décembre 2010-mai 2011, comparés à décembre 2009-mai 2010), le nombre d’auto-entrepreneurs a chuté de 26,2%, alors que le nombre de créateurs non auto-entrepreneurs avait progressé de 1,5%.

Périodes

Juin 2011

Juin 2010

Ecart

Moyenne  Décembre 2010-Mai 2011

Moyenne Décembre 2009-Mai 2010

Ecart

Créateur non auto-entrepreneur

20 117

23 873

-16%

23 378

23 037

+1,5%

Auto-entrepreneur

24 962

25 904

-3,6%

24 877

33 693

-26,2%

 

SOMMAIRE