Succès pour la prime 1ere embauche en 2016


"Prime à l’embauche dans les petites et moyennes entreprises: une première évaluation à partir des déclarations d’embauche ", Insee Analyses N°29, décembre 2016

Méthodologie : L’évaluation repose sur l’appariement de 3 sources:

-Les déclarations préalables à l’embauche (DPAE), du ressort de l’Acoss, permettant de suivre la dynamique de l’embauche (intentions d’embauche jusqu’au 2éme trimestre 2016)

-Le répertoire Sirene fournit les effectifs en équivalent temps plein de chaque entreprise.

-Enfin, les données de l’Agence de services et de paiement (ASP) fournissent pour chaque établissement ayant bénéficié de la prime entre janvier et début août 2016, le nombre d’aides demandées, le montant total prévisionnel ainsi que le type de contrat (CDI ou CDD, temps partiel ou temps plein).

Seuls les contrats dont la rémunération n’excède pas 1,3 Smic (rémunération brute inscrite dans le contrat de travail incluant le salaire de base, les primes et autres avantages) sont éligibles à la prime. Le dispositif repose sur l’attribution d’une prime de 500€ maximum par trimestre (selon la quotité de travail) et par embauche pour une durée maximale de deux ans

 

On peut estimer qu’au 1er semestre 2016, près de 54% des CDD d’au moins 6 mois et 34% des CDI conclus par des entreprises de moins de 250 salariés du secteur privé ont bénéficié de la nouvelle prime à l’embauche.

Par ailleurs, à partir des DADS), on estime que 56% des embauches en CDD d’au moins 6 mois et 50% des embauches en CDI seraient conclues pour un salaire inférieur ou égal à 1,3 Smic

on peut en déduire que près de 96% des embauches en CDD d’au moins 6 mois et 61% des embauches en CDI à moins de 1,3 Smic auraient bénéficié de l’aide.

Le nombre d’embauches en CDD d’au moins 6 mois a davantage augmenté dans les petites entreprises.