Que pensent les recruteurs de leurs salariés ayant l’intention de créer une entreprise ?


"Choisir d'entreprendre et changer de vie en 2025", Medef, CCIFrance, Go, Opinion Way, mars 2025

Méthodologie : 3 échantillons :

– Echantillon de 1 028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de
résidence, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne. Les interviews ont été réalisées du 5 au 6 février 2025. 
– Echantillon de 1 007 personnes, représentatif de la population des salariés au sein d’entreprises du secteur privé de 20 salariés et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de CSP, de secteur d’activité, de taille d’entreprise et de région d’implantation, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne. Les interviews ont été réalisées du 6 au 17 février 2025.
– Echantillon de 1 005 managers recruteurs, issu d’un échantillon représentatif de la population des salariés au sein d’entreprises du secteur privé de 20 salariés et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de CSP, de
secteur d’activité, de taille d’entreprise et de région d’implantation, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne. Les interviews ont été réalisées du
6 au 18 février 2025.

« Sondage Opinion Way pour CCI France et le MEDEF à l’occasion de Go Entrepreneurs 2025 ».

Je recommande la lecture des tableaux, qui par une lecture rapide des différentes caractéristiques, permet une synthèse parlante. 

 

Une importante étude qui rend compte à la fois du point de vue des Français, des salariés et de ceux qui recrutent en entreprise en direction de ceux qui sont intéressés par la création d’entreprise.

 

Le point de vue des Français.

⇒ Le profil de ceux qui ont envie de créer.

♦ L’envie de créer/reprendre une entreprise ou de se mettre à son compte chiffre 27% de oui dont 9 certainement et 48% de certainement pas. La probabilité la plus forte est d’abord le fait des “oui certainement”.

Le % de oui a peu varié au fil du temps : en moyenne 26% entre 2000 et 2008, 29% entre 2009 et 2016, 27% entre 2016 et 2020 et 23% entre 2021 et 2024. 

 

♦ Les plus accros au “oui” sont les jeunes : 59% les 25-34 ans (dont 20% certainement), 49% les 18-24 ans (dont 14) vs 29 les 35-49 ans (dont 9), 18 les 50-64 ans (dont 7) et tout de même 8 (dont 3) les 65 ans et plus. Ce sont aussi les CSP+ (43 dont 17) vs les CSP- (28 dont 9) et les inactifs (16 dont 4). Peu de différences entre les hommes et les femmes (27 oui pour les deux  et 10 certainement pour les hommes ou 8 pour les femmes).

 

♦ Parmi les 27% de oui, 22% ont l’intention de le faire dans moins d’un an, 23% entre 1 de 2 ans et 53% au-delà. La moitié des oui le ferait donc dans les 2 ans (12%), proche de ceux qui répondent certainement (9%), le chiffre à retenir.

En 2025, 22% le feraient dans moins d’un an (17 à 22% entre 2022 et 2024) ; par contre 53% l’envisagent à plus de 2 ans contre 42-47 entre 2022 et 2024. L’effet de la conjoncture actuelle ?

 

Qui le ferait dans moins d’un an ? Les profils des postulants changent avec davantage de 35 ans et plus (30-32%) vs 19% les 25-34 ans, mais toujours autant de CSP+ (31% vs 15 les CSP-). 

 

L’Ile de France se différencie des autres régions avec davantage d’hommes que de femmes pour dire oui, davantage de moins de 35 ans et davantage de CSP+. 

 

En conclusion, si les jeunes sont les plus enthousiastes pour créer, ce sont les plus de 35 ans qui sont les plus réalistes pour le faire rapidement, tout comme les CSP+.

⇒ Leur opinion sur l’appui du gouvernement et leurs attentes.

♦ 20% des Français (dont certainement 4, ce qui est peu) affirment que les entrepreneurs et les petites entreprises sont suffisamment défendus et représentés par le gouvernement actuel ?
Ces réponses affirmatives sont plus tôt le fait des jeunes (27-30 les moins de 35 ans vs 15-21 les autres tranches d’âge), des CSP+ (27 vs 15) et des hommes (25% vs 16 les femmes).

 

♦ “Quelles mesures devraient être avant tout mises en place pour aider les jeunes entreprises françaises à se lancer, se pérenniser et se développer ?” 5 réponses possibles : 

 

3 mesures citées depuis de longues années :

– Alléger les contraintes administratives et réglementaires (55%, 60-73 les plus de 50 ans vs 34-39 les jeunes)
– Réduire les charges sociales et fiscales des entreprises (55%), quasiment tous acquiescent (entre 52 et 61 sauf les 18-24 ans 30).

– Faciliter l’accès aux crédits et aux financements (37%), demande à laquelle on peut ajouter” développer des dispositifs pour réduire la prise de risque financière” (28, mais 36 les 35-49 ans et 32 les CSP+).

 

Et tout un nombre d’autres mesures (entre 12 et 23%), dont les réponses sont plus liées à leur opinion “en général” et pas nécessairement à leur situation de futur entrepreneur :

– Créer des aides spécifiques pour les jeunes, les séniors et les demandeurs d’emploi (29, mais 49 les 18-24 ans),
– Proposer des solutions face aux pénuries de main-d’œuvre et de compétences (23),
– Renforcer les dispositifs d’accompagnement et de mentorat (21, 23 les femmes vs 19 les hommes), 
– Soutenir la transition écologique et numérique des entreprises (17, 32 les 18-24 ans), 
– Encourager l’innovation grâce à des aides ciblées (14), 
– Encourager le télétravail ou les solutions de flexibilité pour les salariés-entrepreneurs (14, mais 25 les 18-24 ans),
– Favoriser l’accès aux marchés internationaux (12).

Le point de vue des salariés.

⇒ Se lancer, à quelle échéance tirer une rémunération, quand quitter son emploi ?

♦ Pour 37% (dont 6 un trés moment) le contexte politique et économique actuel constitue un bon moment pour se lancer dans la création d’entreprise.

C’est un bon moment pour les moins de 35 ans (47 vs 22 les 50 ans et plus) et pour les hommes (40 vs 34 les femmes). Ceci étant, seuls 3 à 7% estiment que c’est un trés bon moment (exception les moins de 35-49 ans avec 9%).

 

♦ Dans le cadre d’une recherche d’emploi, mentionner une expérience entrepreneuriale sur son CV, est perçu comme un atout par 68% quand le projet a été réalisé et terminé (76 pour les moins de 35 ans, 72 pour les CSP+ et 71 pour les femmes) et pour 48% (43 pour les moins de 35 ans) quand il est en cours, mais 18% disent alors que ce peut être un frein. 

 

♦ Le projet envisagé est une activité entrepreneuriale ayant vocation à être un complément de leur statut de salarié pour 41% (11 ceux ayant en projet en cours, 14 à court terme et 16 à plus long terme), davantage qu’une activité entrepreneuriale ayant vocation à devenir leur seule et unique activité (36% dont activité terminée 9 et 13 ou 14 en cours).

Les moins de 35 ans sont dans l’un et l’autre cas plus concernés (56 en complément à son activité salarié et 51 comme activité unique) et peu les 50 ans et plus (25 et 17).

 

♦ En cas d’activité entrepreneuriale terminée ou en cours, peu savent se prononcer sur le moment de l’atteinte d’une rémunération, sur le moment où ils quitteraient leur emploi et celui où ils abandonneraient cette activité.

 

Parmi ceux qui envisagent ou mènent actuellement un projet entrepreneurial, 53% ne savent pas dire quand ils se rémunéreront par cette activité, vs 19% au bout de 1 à 3 ans, 9 après 3 ans et 18% moins d’un an.

Si cette activité entrepreneuriale, menée en parallèle avec leur emploi actuel, fonctionnait, 60% ne savent pas quand ils quitteraient leur emploi salarié, 15% le feraient en moins d’un an, et 25% au-delà. 

 

De même 61% ne savent pas dire quand ils renonceraient à leur activité entrepreneuriale ; 14% disent dans les 12 mois, 15% entre 1 et 3 ans et 10% 3 ans et plus. Les moins de 35 ans sont ceux qui abandonneraient le plus tardivement (38% au bout d’un an et plus vs en moyenne 25) et sont aussi moins nombreux à ne pas savoir se prononcer (43% vs la moyenne de 61) ; il en est de même quant au fait de quitter son emploi salarié (38% au-delà d’un an).

⇒ L’opinion des salariés relative à l’entrepreneuriat, notamment au sein de leur entreprise.

♦ Les atouts de l”entrepreneuriat :

– L’occasion de s’essayer à un nouveau métier (82% dont 55 tout à fait),

– Un complément de revenu que l’entreprise ne peut accorder aujourd’hui (80 dont 25), moins souvent pour les 50 ans et plus (75),

– L’opportunité d’accéder à des responsabilités que l’entreprise ne peut donner (72 dont 19) et 80 pour les moins de 35 ans vs 65 pour les 50 ans et plus,

– La promesse à terme d’un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle (63 dont 18), davantage les moins de 35 ans (75), et les femmes (68), moins les 50 ans et plus (54),

– Une nécessité financière plus qu’une réelle envie d’entreprendre (59 dont 16), moins les CSP+ (55).

 

L’entrepreneuriat présent dans leur entreprise.

– Pour 61% (dont 14 tout à fait), Il y a de plus en plus de salariés intéressés par l’entrepreneuriat ; c’est le fait de 76% des moins de 35 ans, mais aussi des femmes (67), 
On peut y parler ouvertement d’éventuels projets entrepreneuriaux avec ses supérieurs hiérarchiques ou avec la direction (54%),
– Il est possible de mener de front une activité salariée et une activité entrepreneuriale sur du long terme (53% et 68 les moins de 35 ans),

– 45% (dont 9 tout à fait) affirment qu’ils seraient soutenus par leurs supérieurs s’ils se lançaient dans une activité entrepreneuriale (57 les moins de 35 ans).

 

De fait 61% (dont 13 tout à fait) affirment que leurs supérieurs hiérarchiques sont capables d’entendre leurs projets personnels et professionnels (là encore davantage les moins de 35 ans, 66), vs 50% (dont 14 tout à fait) craignent d’en parler (là aussi les moins de 35 ans, 55).

 

Mais l’entreprise peut avoir d’autres projets que de soutenir les projets entrepreneuriaux de leurs salariés (80%) ; par ailleurs l’entrepreneuriat peut permettre une meilleure rémunération (80, 83 les moins de 35 ans mais 75 les 50 ans et plus) et un meilleur accès aux responsabilités (72, 80 les moins de 35 ans. mais 65 les 50 ans et plus).

♦ A la question “que vous inspirent les salariés qui se lancent dans l’entrepreneuriat en parallèle de leur activité salariée ?”
En positif, du respect pour 55% (dont en 1ére citation 26), de l’admiration (48 dont 22 en 1ére citation), de l’inspiration (33 dont 12), de la curiosité (28 dont 11), de l’envie (22 dont 10).
En plus négatif mais moins habituel, de l’inquiétude (14% dont 8), de l’indifférence (9 dont 5), du scepticisme (9 dont 4), de la jalousie (4 dont 1), de la lassitude (3 dont 1).

♦ “De quels accompagnements venant de votre entreprise auriez-vous avant tout besoin pour envisager un projet entrepreneurial ?”

– Un aménagement lors de l’activité salariée en entreprise  : l’aménagement du temps de travail (44, mais 47 les femmes vs 42 les hommes) , la possibilité de prendre un congé spécifique pour entreprendre (33, 39 les 50 ans et plus), un aménagement du poste (30, 37 les 50 ans et plus),

A propos du télétravail à 100% et/ou la possibilité de s’implanter sur un autre territoire,15% le demandent (23 les moins de 35 ans et 9 les 50 ans et plus et les CSP-).

– Partir :  une négociation plus aisée vers une rupture conventionnelle (35, 42 les 50 ans et plus),
– Un accompagnement spécifique au projet entrepreneurial : des aides financières (36 dont 40 les moins de 35 ans, les CSP- et 39 les femmes), des formations dédiées (31%, peu les CSP+ 26 et les plus de 50 ans, 23), un accompagnement par des experts ou mentors (18), un réseau de partenaires ou de clients potentiels (17, moins les 50 ans et plus, 14), une mise à disposition de ressources matérielles (informatique, outils, locaux) pour 14 (7 les plus de 50 ans).

♦ Les politiques des entreprises face à l’entrepreneuriat.

– Les entreprises ont un rôle à jouer pour favoriser l’entrepreneuriat, elles ont un  devoir de jouer le jeu de la communauté (68 dont 15 tout à fait)
– leur entreprise a une politique claire pour gérer / encadrer les collaborateurs ayant une activité entrepreneuriale en parallèle (40 dont 9)
– De manière générale, leur entreprise valorise l’entrepreneuriat (40 dont 8), mais 51 les moins de 35 ans vs 33 les 50 ans et plus.

 

Les recruteurs

⇒ Leur opinion sur les salariés intéressés par l’entrepreneuriat.

♦ La perception du bon moment pour créer est plus le fait de ceux en TPE (63% vs 47 ceux dans les grands groupes). Globalement c’est un trés bon moment pour 14-15% et moins pour ceux travaillant dans les services ou les grands groupes (6-7). 

 

– 84% des recruteurs (dont 17 tout à fait) soutiennent ou soutiendraient les salariés souhaitant se lancer dans une activité entrepreneuriale. Selon les salariés, seuls 45% (dont 9 tout à fait) affirment que leur entreprise le ferait (davantage dans les grands groupes 87 que dans les TPE et PME 81),

– Leurs salariés se sentent libres de parler ouvertement d’éventuels projets entrepreneuriaux avec leur direction (74 dont 24), mais du coté des salariés (54 et 14).

– Il est possible de mener de front une activité salariée et une activité entrepreneuriale sur du long terme (63 dont 17), en plus grande proximité avec les salariés (53 dont 12) ; ce serait moins vrai dans les ETI du point de vue des recruteurs (59) et plus vrai dans les TPE -69).

– Il y a de plus en plus de salariés intéressés par l’entrepreneuriat (58 dont 17), cette fois leurs réponses sont très proches des réponses des salariés (61 dont 14) ; ils sont 65 pour ceux en ETI et 63 pour eux dans les services et moins dans le commerce-HCR et les transports (51).

♦ La valeur ajoutée d’une personne ayant déjà une expérience entrepreneuriale :

L’esprit d’initiative (69%), moins en TPE (52) et plus en grand groupe (78) ou dans les activités industrie/BTP 73), de nouvelles idées (51, mais 56 pour les TPE et 58 dans le commerce-HCR et les transports) et une capacité à innover rapidement (32), 
– Un savoir-faire organisationnel (48, mais 40 en TPE, 44 dans les services et 52 en grand groupe), de la débrouillardise (45, 50 en TPE), une capacité à motiver les équipes (31, mais 24 en TPE et 36 en grand groupe, 38 en commerce-HCR et transports), du réseau (25, 29 en TPE), 
– Une vision stratégique (39, mais 45 en ETI, vs 33 en commerce-HCR, transports) et une meilleure gestion des risques (30, mais 35 en TPE et 34 en ETI).

♦ La perception des projets entrepreneuriaux de leurs collaborateurs.

– Ils encourageraient les salariés intéressés par l’entrepreneuriat à en parler avec eux (84% mais 77 dans les TPE),

– En soutenant leurs salariés dans leur projet entrepreneurial, ils en font un levier efficace pour prolonger leur temps dans l’entreprise et reporter le moment de leur démission (74, vs 79 dans les grands groupes mais 66 dans les ETI),

– Seuls 34% craignent que leurs salariés soient intéressés par l’entrepreneuriat (39 ceux dans les TPE).

 

♦ Quels accompagnements leur entreprise propose-t-elle aux salariés qui envisagent ou mènent un projet entrepreneurial ?

– Un aménagement lors de l’activité salariée en entreprise  : la possibilité de prendre un congé spécifique pour entreprendre (32 vs 33 les demandes des salariés), un aménagement du temps de travail (31 vs 44 les salariés), un aménagement du poste (24 vs 30 les salariés) et 29 dans les ETI. En ce qui concerne le télétravail à 100% et/ou la possibilité de s’implanter sur un autre territoire, 68% adhérent à cette possibilité (mais 47 sous conditions) ; 17% le font.

– Partir :  une négociation plus aisée vers une rupture conventionnelle (28 le font vs 35 selon les demandes des salariés), et plus souvent dans les ETI (32).
– Un accompagnement spécifique du projet entrepreneurial : des formations dédiées (22 vs 31 selon les salariés), et des aides financières (16 vs 36 les demandes des salariés); ces appuis sont davantage demandés par les salariés.

Les appuis qui suivent sont proposés aux salariés et demandés par les salariés au même niveau : une mise à disposition de ressources matérielles (informatique, outils, locaux) pour 15 vs 14 selon les demandes des salariés ; 20% des PME et ETI le font ; et encore, un accompagnement par des experts ou mentors (14 vs 18 les salariés), un réseau de partenaires ou de clients potentiels (14 et 17 les salariés), 

♦ La compréhension des attentes des salariés face à l’entrepreneuriat : vous comprenez que :

– Les salariés puissent chercher un complément de revenu dans l’entrepreneuriat (89% dont 39 tout à fait)
– L’entrepreneuriat est pour eux l’occasion d’accéder à des responsabilités que l’entreprise ne peut leur garantir (83 dont 28), et 87 pour ceux dans les PME,
– Les salariés voient dans l’entrepreneuriat la promesse à terme d’un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle (82 dont 27),
– Leur entreprise a d’autres priorités (croissance, rentabilité, enjeux RH, etc.) que de soutenir les projets entrepreneuriaux de ses salariés (78), 
Les salariés puissent attendre de leur entreprise des accompagnements pour se lancer dans l’entrepreneuriat (71, 77 ceux dans les PME et ETI, mais 68 les grands groupes).

– En “dommage” pour l’entreprise :

 * La crainte de perdre un salarié compétent (43%, 37 pour ceux dans les ETI),

 * Un impact négatif sur la dynamique ou la cohésion d’équipe (20), la peur d’encourager une baisse de l’implication ou de la motivation (28), le risque d’inégalités perçues par les autres salariés (22, 26 dans les PME, 31 dans les ETI), 

 * Un risque de concurrence directe ou de conflit d’intérêt (22, 27 pour ceux de l’industrie et du BTP).

 

♦ Les freins au sein de l’entreprise pour qu’elle s’implique dans le projet entrepreneurial d’un de leur salarié :

 * Le manque de temps ou de ressources pour accompagner ce type de projet (38%),

 * La difficulté à concilier les objectifs de l’entreprise et du salarié (38, 45 ceux des ETI),

 * La conviction que ce n’est pas le rôle de l’entreprise (22, 31 ceux des ETI),

 * Un scepticisme quant à la viabilité du projet entrepreneurial (17, 22 ceux des TPE).

 

♦ Les politiques des entreprises face à l’entrepreneuriat.

– Les entreprises ont un rôle à jouer pour favoriser l’entrepreneuriat, elles ont un devoir de jouer le jeu de la communauté : 71% des recruteurs le pensent dont 16 tout à fait vs 68% des salariés,

– Leur entreprise valorise l’entrepreneuriat (60% dont 14 tout à fait d’accord) ; les salariés sont plus septiques puisque 40% le pensent,

– Leur entreprise a une politique claire pour gérer et encadrer les collaborateurs ayant une activité entrepreneuriale en parallèle (54% vs 40 selon les salariés) ; ce sont 63 pour les ETI mais seulement 49 pour le commerce-HCR et les transports.

 

Pour en savoir davantage : https://www.medef.com/uploads/media/default/0020/05/16462-sondage-opinionway-resultats-bruts-go-entrepreneurs-lyon-2025.pdf