Lancé en mars 2014, ce contrat hybride consiste pour le salarié à être embauché à durée indéterminée par son agence d’intérim (Randstad, Manpower, Adecco…), qui l’envoie ensuite en mission dans des sociétés clientes. Les périodes d’« intermission », pendant lesquelles le salarié ne travaille pas, sont rémunérées par l’agence, à minima au smic.
La mission d’un salarié en CDI intérimaire peut courir jusqu’à 36 mois, contre 18 pour l’intérim classique. Toutefois, certains préfèrent rester en intérim,car ils ne veulent pas perdre leur liberté ou privilégient une rémunération légèrement plus élevée à la sécurité de l’emploi qu’assure le CDI-I; de plus, en signant un CDI-I, l’intérimaire ne peut plus prétendre ni à la prime de précarité ni à l’indemnité compensatrice de congés payés (une diminution de 20 % environ du salaire).
36 000 contrats de ce type ont été signés depuis 2014; 25 000 sont toujours en cours, mais ils demeurent peu nombreux face aux 700 000 emplois EQTP intérimaires; rappelons que les CDI sont 48% actuellement des embauches de plus d’un mois, en hausse de 37% depuis 2014.