Méthodologie : Cette étude s’appuie sur les résultats de 2 enquêtes par questionnaires auprès d’étudiants de grandes écoles de management : 1ére vague d’enquête 3 481 répondants (49% de femmes et 51% d’hommes), 2éme vague d’enquête : 2 616 répondants (45% de femmes et 55% d’hommes). Une pondération sur le sexe et le type d’admission a été effectuée pour rétablir l’équilibre entre les caractéristiques des répondants et les populations ciblées.
Si les opinions des jeunes de grandes écoles peuvent paraitre quelque peu utopistes, elles n’en révèlent pas moins un réel souci du collectif, au-delà d’une approche strictement managériale.
⇒ Attentes des étudiants vis à vis de leur formation
♦ 93% donnent une priorité sur le présentiel. Leur campus est perçu d’abord comme un lieu de vie et de rencontres (44%), un lieu d’apprentissages (35%), et moins celui d’espaces collaboratifs propices à la créativité (4%), d’espaces dédiés au travail associatif (3%) ou d’ espaces dédiés aux activités sportives (2%).
♦ 95% des étudiants considèrent la variété des expériences (pédagogiques, associatives, professionnelles) comme un accélérateur d’apprentissage. Ces expériences apprennent :
-L’agilité et la créativité : ne pas s’enfermer dans une manière de raisonner, s’adapter à la situation, et développer les moyens en conséquence ; quand les expériences sont variées, on doit fournir un effort pour pouvoir créer des liens entre ce que l’on apprend et comment l’appliquer.
-L’esprit critique : la diversité des enseignements permet d’avoir un regard plus ouvert, plus critique, plus qualitatif,
-La collaboration : créer des liens et apprendre à mieux travailler en collaboration.
La vie associative est perçue comme une opportunité de développer d’autres compétences que celles enseignées en cours (34%), un engagement de conviction (28%), une manière de sociabiliser avec d’autres étudiants (21%), une opportunité de mettre en pratique les connaissances académiques vues en cours (6%), un carnet d’adresses professionnelles (5%) et un atout dans le CV (4%).
♦ Concernant la prise en compte des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux du monde moderne dans les activités individuelles et celles des entreprises, les thématiques liées à ces enjeux doivent être enseignées pour 60% des femmes et 42% des hommes.
♦ Le rôle des enseignants : transmettre des savoirs et savoir-faire (52% les hommes et 50 les femmes), développer des savoir-être (33% les femmes et 28 les hommes), faciliter l’insertion dans la vie professionnelle (15 et 14%), développer la motivation (5 et 3%).
⇒ La vie professionnelle
89% des jeunes considèrent une carrière comme une aventure collective plutôt qu’individuelle (92% des femmes et 86% des hommes).
♦ Les transformation managériales attendues (par ordre décroissant) :
-Prendre en compte le bien-être des collaborateurs, un management plus humain,
-Favoriser la collaboration au sein de l’entreprise, la cohésion,
-Revoir l’organisation de la hiérarchie, mettre en place des organisations en mode projets,
-Adapter les pratiques managériales aux enjeux sociétaux,
-Rendre l’organisation du travail plus flexible, plus libre,
-Autoriser la créativité des collaborateurs, la capacité d’apprendre, la prise de responsabilité.
De fait 1 jeune sur 2 juge très importante l’ambiance de travail pour le choix de leur premier emploi (53% des femmes et 47% des hommes). 80% jugent important le travail en auto management, la responsabilité totale des missions confiées.
♦ Leur carrière est pilotée par soi-même (89%) et non par un employeur ; elle repose sur la capacité à rebondir après un échec et se construit en saisissant des opportunités ; elle sert d’abord les performances de son entreprise (61%) avant de servir son ambition.
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