Les types de contrat de travail hors CDI utilisés dans les entreprises de 5 salariés au plus


Opinion Way, Simple.fr assurances, janvier 2016

Méthodologie : échantillon de 305 dirigeants d’entreprises de 0 à 5 salariés (76% sans salarié, 17% 1 ou 2 et 7% de 3 à 5), dont 79% en Ile-de-France, dans des entreprises surtout de plus de 5 ans (70%, 17% de moins de 3 ans et 13% de 3 à 5 ans), interrogés par téléphone entre le 4 et le 13 janvier avec des marges d’incertitude de 5 à 6 points.

Prudence donc dans l’utilisation d’un sondage avec peu d’interrogés et très spécifique à l’Ile de France

 

19% ont un CDI (1 ou 2 14%, 3 et plus 5%) ; en 2015, 30% ont eu recours à d’autres contrats de travail que le CDI (ci-après en pluri réponse pour le détail des types de contrat) : 

– 19% à des contrats de courte durée : de type CDD (12% un CDD classique, 9% un temps partiel ou intermittent, 3%  un contrat saisonnier),  et 5% de l’intérim

– 12% à des contrats relatifs à la formation (10% stage, 4% apprentissage, 1% autre forme d’alternance)

– 8% freelance ou autoentrepreneur

 

La situation par tranche de taille montre le type de recours, y compris pour les sans salarié au moment de l’enquête (dont 22% ont utilisé ces contrats) ; le recours aux contrats hors CDI est d’autant plus fréquent que l’entreprise a de salarié :

 

au moins un contrat hors CDI

dont courte durée

Dont contrat formation

Freelance, autoentrepreneur

Aucun

Moyenne

30

19

12

8

70

0 salarié

22

12

8

7

78

1-2 salariés

50

34

21

10

50

3-5 salariés

66

52

32

7

34

25% ont l’intention d’embaucher en 2016, dont 5% en CDI, 19% en contrat court et 11% en contrat formation :

 

CDI

Contrats courts

dont CDD

dont saisonnier

dont temps partiel

dont travail intermittent

Intérim

contrat formation

Freelance AE

Aucun

Moyenne

5

19

8

5

5

1

3

11

7

75

0 salarié

5

13

5

3

4

1

3

10

8

79

1-2 salariés

7

39

18

10

9

2

3

10

4

64

3-5 salariés

7

25

12

3

4

6

9

18

7

57

Les niveaux d‘expérience recherché (pluri-réponse) visent des temps d’expérience plutôt courts : 55% des jeunes diplômés ou étudiants, 49% des moins de 2 ans d’expérience et 58% de 2 à 5 ans, et moins, 27 à 30% plus de 5 ans d’expérience.

 

Le recrutement est avant tout conditionné par la hausse de l’activité (63 à 69% selon la taille) et peu en fonction du besoin de compétences (de 14 à 23%) ou selon l’opportunité de candidat rencontré (14 à 20%).

 

Le niveau de confiance pour l’activité de l’entreprise au 1er trimestre 2016 est de 48% (45 pour les sans salarié, 56 pour les 1 et 2 et 62% pour les 3-5 salariés). 45% prévoient de croitre en termes de CA et 20% de décroitre (9% pour les 3-5 salariés).

 

Les principaux freins à l’embauche sont liés aux charges de travail dont le niveau d’activité et les couts (61 à 68%), moins aux démarches administratives (47%) ou à la difficulté de trouver les profils adaptés :

 

Incertitude sur l’avenir

Coûts trop élevés

Volume de travail insuffisant

Démarches administratives

Volonté de ne pas croitre en effectif

Trouver le profil adapté

Manque de temps

Mauvaise expériences passées

Moyenne

68

62

61

47

40

35

29

27

0 salarié

69

63

64

51

42

31

28

26

1-2 salariés

64

59

50

34

36

47

36

30

3-5 salariés

61

65

54

30

32

55

26

29

5 mesures sont proposées pour simplifier le droit du travail, sans grands écarts selon les tailles d’entreprise : assouplir les règles sur le temps de travail (77%), simplifier les procédures de licenciement (71%), permettre davantage de spécificités par branche professionnelle (61%), créer un contrat unique aux droits progressifs (59%), prévoir de déroger au Smic dans certains cas (50%)