Méthodologie : échantillon représentatif de 802 jeunes de moins de 30 ans (étudiants, jeunes en emploi ou en contrat pro, en alternance ou demandeurs d’emploi), interrogés en ligne sur système CAWI, entre le 25 novembre au 3 décembre 2015
On ne connait pas le poids respectif de la situation des jeunes (en alternance, au chômage, en emploi, en études), ce qui rend incertain l’interprétation des données avec ces caractéristiques.
Les meilleures très bonnes opinions viennent de ceux en emploi et en alternance, c’est-à-dire de ceux qui en ont la pratique.
Homme |
Femme |
15-21 ans |
22-24 ans |
25 ans et plus |
En emploi |
En alternance |
En études |
En recherche d’emploi |
Moyenne |
|
Bonne opinion |
88 |
91 |
89 |
92 |
87 |
91 |
88 |
87 |
86 |
88 |
Dont très bonne |
35 |
41 |
34 |
48 |
38 |
45 |
45 |
31 |
32 |
38 |
Quels sont les trois mots ou expressions qui vous viennent spontanément à l’esprit quand l’on vous parle d’apprentissage et des formations en alternance ? (question ouverte) :
31% l’expérience, 30% l’insertion dans l’emploi (le travail 16%, l’entreprise 8%, l’emploi 6%), 10% professionnel, 13% la formation (formation 7%, apprendre 6%), 9% bénéfique, 7% l’autonomie.
Majoritairement (entre 82 et 93% d’opinion favorable), les jeunes interrogés pensent que l’apprentissage permet à des jeunes de tout niveau d’apprendre un métier (49%), de les rendre autonomes et prêts à intégrer le monde du travail (49%), devrait davantage être mis en avant dans le système scolaire (47%) ; par contre seuls 24% sont très favorables à estimer que l’apprentissage contribue à leur donner l’esprit d’entreprise ; on constate peu de différences dans ces approches favorables quelle que soit la caractéristique du jeune.
D’ailleurs 55% (16% tout à fait) estiment que passer par l’apprentissage ou une formation en alternance devrait être obligatoire (au lycée et à l’université) ; ce propos est plus souvent le fait de ceux en alternance (26% tout à fait) et bien moins ceux en études (11% tout à fait).
Cette période obligatoire devrait alors être de moins de 6 mois pour 68% (dont 38% moins de 3 mois) et seulement pour 12% un an et plus.
66% de ceux qui ne sont pas passées par ce type de formation estiment qu’elle leur aurait utile (18% très utile, mais 13% pour ceux en études et 21% pour ceux en emploi).
Ce qui fait principalement la réussite de ce mode de formation tient d’abord au tuteur et à l’entreprise choisie, au rythme de l’alternance et à la filière choisie et peu au CFA et à la rémunération :
L’entreprise |
Rythme d’alternance |
choix de la filière |
Le CFA |
La rémunération |
||||
Relation avec le tuteur d’apprentissage |
qualité d’accueil de l’entreprise |
Ambiance dans l’entreprise |
Qualité des professeurs |
Acompagne-ment du CFA |
||||
En premier |
23 |
15 |
15 |
17 |
16 |
6 |
4 |
3 |
Cumul des réponses |
64 |
60 |
55 |
56 |
51 |
37 |
31 |
23 |
La priorité de cette formation est à leur sens de former de futurs salariés prêts à intégrer le monde du travail (94% dont 41% tout à fait), moins de former de bons citoyens, curieux et bien intégrés professionnellement et socialement (64%, dont 14% tout à fait) ; ceux en emploi sont les plus attachés à l’intégration au monde du travail, alors que ceux en études le sont le moins, même s’ils sont majoritaires (respectivement 66 et 55%).
Si 69% estiment qu’il faille un bon équilibre entre périodes théoriques et périodes pratiques en entreprise, ils ne sont plus que 51% de ceux en alternance à le prôner, au profit de plus de temps en entreprise (44% contre 21-34% pour les autres).