Mauvaise idée : ne pas prêter attention aux râleurs alors que les personnes toujours satisfaites ne remettent jamais rien en cause ; l’étude du cabinet de conseil américain Leadership IQ souligne l’incapacité des managers à valoriser et conserver les bons éléments. « L’erreur managériale courante est d’épargner ces collaborateurs en leur confiant des tâches simples, en les laissant tranquilles en somme. Ils reçoivent des encouragements réguliers pour progresser. Bref, ils sont moins stressés et plus satisfaits que… les compétents ! Ces derniers, las de combler les défaillances des « low performers » et de ne pas être reconnus à leur juste valeur, râlent puis finissent par quitter l’entreprise. »
Mauvaise idée encore : se satisfaire de collaborateurs qui restent tard au bureau : des études du chercheur américain Ron Goetzel démontrent que les coûts liés au présentisme représentent 18 à
60% des coûts qu’un employeur doit supporter en raison des problèmes de santé de ses salariés ; il vaut mieux encourager les collaborateurs à mieux travailler qu’à travailler plus.
Mauvaise idée encore : la boîte à idées ; « le management participatif, c’est bien, mais à l’unique condition d’aller jusqu’au bout de l’intention. »
Bonne idée : malgré la pression des affaires, il semble important d’accorder du temps à l’écoute des salariés, ce que préconise Sherry Turkle, psychologue et professeur au Massachusetts Institute of Technology, avec l’instauration d’une journée dédiée à l’écoute en entreprise.