Une définition assez stricte utilisé dans cette étude du contrat aidé, alliant plusieurs dimensions : un contrat dérogatoire au droit commun, pour lequel l’employeur bénéficie d’aides, un accès à réservé aux personnes rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi
Quel est le profil des emplois aidés en 2015 ?
54% des femmes, des âges différenciés (33% moins de 26 ans, 49% entre 26 et 49 ans et 18% 50 ans et +); des niveaux de formation plutôt faibles (37% au plus le CEP, 25% le CAP/BEP, 22% le bac et 16% supérieur au bac); au regard du chômage (12% non inscrit, 30% moins de 12 mois, 27% entre 12 et 23 mois et 32% 24 mois et plus); 31% étaient bénéficiaires de minima social.
Les effets
Pour 54% en l’absence d’aide, l’embauche n’aurait pas eu lieu (19% pour le secteur marchand et 64% pour le non marchand), mais pour 29% l’aide a été un effet d’aubaine (58% pour le secteur marchand), l’embauche aurait de toute façon eu lieu et pour 17% l’embauche (23% pour le secteur marchand) aurait eu lieu soit avec une autre personne, soit plus tard.
Les anciens bénéficiaires sont plutôt satisfaits de leur passage dans ces dispositifs : 6 mois après leur sortie de CUI, 74% des anciens bénéficiaires trouvaient que le contrat aidé leur avait permis de se sentir utile et de reprendre confiance (particulièrement pour les bénéficiaires d’un contrat non marchand); mais les effets à moyen terme, sur l’emploi semblent plus mitigés faute d’un suivi des bénéficiaires sur une période plus longue pour s’assurer de leur insertion à l’issue du contrat.