Méthodologie : depuis 2011, une enquête mensuelle est réalisée par la Dares auprès des sortants d’un contrat de professionnalisation pour collecter des informations sur la situation professionnelle des sortants du dispositif six mois après la fin prévue du contrat de professionnalisation.
79% sont en emploi, dont 51% en emploi salarié durable non aidé ; 16% sont au chômage. Ce contrat est un atout pour l’insertion dans l’emploi.
20% sont par ailleurs en contrat d’alternance ou dans un emploi salarié aidé, 7% dans un emploi salarié non durable (contrat de moins de 6 mois) non aidé et 1,4% en emploi non-salarié (entre 0,8 et 2,6% selon les caractéristiques). Les autres sont au chômage (16,4%), en formation (3,1%) ou inactifs (1,6%).
Ce taux de 79% est en progression de 5 points au regard de 2019
⇒ Les bénéficiaires
– Autant d’homme que de femmes.
– Les âges :
68,5% avaient entre 16 et 25 ans au moment de leur entrée en contrat de professionnalisation ; 79% sont en emploi 6 mois après leurs sortie dont 49% en emploi durable et par ailleurs 49,5% chez le même employeur.
31,5% avaient 26 ans et plus ; 77% sont en emploi, dont 55,5% en emploi durable et 60% chez le même employeur, un peu plus en emploi durable et chez le même employeur que les 16-25 ans.
– La situation au moment de l’entrée en contrat : 36% étaient en recherche d’emploi, 33% en emploi (tout type dont emploi aidé) et 28% en études.
Ceux en emploi au moment de leur entrée dans ce nouveau contrat sont plus souvent en emploi durable non aidé, à l’issue de leurs 6 mois de sortie (57% vs 47-49 les autres) ; par contre ceux qui étaient en recherche d’emploi lors de leur entrée en contrat sont plus nombreux à se retrouver au chômage (23% vs 12-13 les autres) ; toutefois 47% ont trouvé un emploi durable non aidé.
⇒ Les secteurs d’activité où ils ont été en contrat.
En termes d’activité, les taux d’emploi (taux moyen de 79%) sont plus favorables pour la construction (85%), l’industrie (83), un peu moins le tertiaire (78), mais au sein de ce secteur, les taux sont très favorables à l’informatique-communication (83%) et bien moins aux HCR (71), et au commerce (74).
3 activités ont les situations les plus favorables tant en emploi durable, en embauche chez l’ancien employeur et en poursuite dans le même secteur d’activité (l’agriculture, la santé et le transport), alors que 3 activités sont en situation nettement moins favorable (le commerce, les activités immobilières et surtout les HCR)
Noter que 73% des sortants de contrat de professionnalisation, qui sont en emploi six mois plus tard, restent dans le même secteur d’activité.
⇒ 2 cas où le taux d’emploi durable non aidé est plus faible :
–Les 13% n’obtenant pas la qualification préparée connaissent un taux d’emploi inférieur de 22 points à celui des autres sortants (60% contre 82%).
– 19% ont connu une rupture de leur contrat mais s’insèrent durablement (48% vs 52 pour les sortants sans rupture de contrat). Toutefois, ceux en rupture provoquée par l’employeur ont un taux d’emploi plus faible (59% vs 68 pour les autres en rupture) ; il est de 33% pour l’accès à un emploi durable non aidé (vs 52,5% pour ceux sans rupture).
Les sortants en rupture de contrat d’un commun accord avec leur employeur ont aussi un taux d’emploi durable faible (37%) parce qu’ils enchainent très souvent un nouveau contrat d’alternance chez un autre employeur.
Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/insertion-lissue-dun-contrat-de-professionnalisation