Méthodologie : l’étude repose sur les données issues :
• de l’activité de recrutement de notre base de données de plus de 5 000 entreprises (la plateforme de talent.io) • de l’activité de recherche d’emploi de notre base de données de 150 000 profils tech (la plateforme de talent.io) • de sondages, basés sur 823 réponses de notre base clients • de retours de nos Talent Advocates • des offres d’emploi sur les job boards (LinkedIn, Glassdoor, Indeed) • de l’activité du recrutement observée sur Google Keywords et sur nos campagnes de marketing payantes (Google Ads, Facebook, LinkedIn et via Google Analytics) • de l’activité des personnes en recherche d’emploi, observée sur nos campagnes de marketing payantes (Google Ads, Facebook, LinkedIn et via Google Analytics).
Cette étude se concentre sur les données de l’industrie tech de 5 pays européens : la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique.
Les embauches sont toutefois freinées.
75% des entreprises signalent un impact minime sur leurs équipes tech actuelles.
Ce qui signifie qu’en dehors du passage au télétravail, l’activité se poursuit comme avant.
Près de 12% des équipes ont ressenti un impact modéré suite à la mise en place des programmes de travail ou suite à des licenciements subis à petite échelle.
Près de 9% des équipes ont ressenti un impact plus fort avec le passage de toute l’équipe tech en travail à temps partiel. Moins de 2% ont eu recours à des licenciements massifs.
38% note un impact important sur les plans de recrutement, signifiant la mise en pause partielle ou totale des embauches, alors que 27% notent un impact minime, l’essentiel des embauches se poursuivant comme prévu. 23% des entreprises poursuivent leurs plans de recrutement uniquement pour les embauches qu’ils jugent “essentielles”.
En France, l’engagement des sociétés chute de 39 à 48% selon les semaines de confinement et la proposition d’entretien de 30 à 41%. Le marché parisien semble être le moins affecté.
“Le redressement des niveaux d’embauche illustre la flexibilité que peuvent avoir les équipes tech dans leur environnement de travail. Il illustre également la croyance commune pour les entreprises qu’il vaut la peine d’investir dans de bons produits techniques pour assurer le succès à long terme, quelles que soient les circonstances à court terme.”
Les 3 secteurs les plus impactés sont le Tourisme, l’Immobilier et l’Industrie manufacturière. Ils se désengagent du recrutement, y compris pour les postes techniques. Par contre, les industries approvisionnement alimentaire, des Médias et de la Communication et le Big Data sont celles qui connaissent la plus forte croissance.
En ce qui concerne le marché des free lance Tech, le constat est : 50% des embauches de freelances restent inchangées; une minorité d’entreprises privilégient l’embauche de freelances à l’embauche de CDI.
L’augmentation de l’embauche des freelances tech provient principalement des grandes entreprises qui ont besoin d’accroître leur productivité technologique pour répondre à une hausse de la demande à court terme.
Les niveaux plus faibles de l’activité de recrutement se sont ressentis sur l’utilisation décroissante de la plupart des principaux canaux d’acquisition de talents tech.
LinkedIn est le canal qui a expérimenté le moins d’impact, en devenant le réseau le plus populaire (68% des recruteurs continuent à utiliser la plateforme). Les plateformes en ligne à l’image de talent.io sont le deuxième canal le plus utilisé.
La baisse la plus importante a concerné les agences de recrutement, avec une diminution de près de 50%. Les recruteurs expliquent se tourner vers de nombreux canaux d’acquisition alternatifs qui voient leur nombre d’utilisateur augmenter, probablement en raison de coupes budgétaires.
Le nombre d’individus qui s’engagent activement avec leurs potentiels nouveaux employeurs a diminué de 31 à 41% en France. Cela peut être dû au fait que l’incertitude de la situation économique globale rend les gens frileux à l’idée de passer le cap du changement de poste en ce moment.
“Selon LinkedIn, les taux d’embauche en Chine ont diminué jusqu’à -50% début février comparés à l’année dernière -avant d’augmenter de nouveau fin février. Un mois plus tard, ils étaient toujours autour de -25% comparés à 2019.”
“Il est donc essentiel pour les managers de devenir meilleur dans la gestion du télétravail, étant donné que cela fera probablement partie de la nouvelle norme”