Il n’est pas inutile de rappeler la définition de la création d’entreprise utilisée par l’INSEE et Eurostat : La notion de création d’entreprise s’appuie sur les concepts harmonisés au niveau européen. Elle correspond aux nouvelles immatriculations dans le répertoire Sirene, qui enregistrent un début d’activité relevant de l’un des cas suivants :
• création de nouveaux moyens de production ;
• cas où l’entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d’un an ;
• cas où l’entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d’un an, mais avec un changement d’activité ;
• reprise, par une entreprise nouvelle, des activités d’une autre entreprise s’il n’y a pas continuité entre la situation du cédant et celle du repreneur, en termes d’activité et de localisation.
Dans le chapitre consacré à la création d’entreprises j’ai relevé plusieurs tableaux de données dont on dispose assez peu, d’autant qu’ils permettent souvent une comparaison avec les années antérieures.
Tout d’abord, le nombre de créations, différenciant les autoentrepreneurs entre 2005 et 2014: Le flux des autoentrepreneurs, important au début de cette nouvelle possibilité (2009 et surtout 2010) a ensuite décru pour se situer autour de 280 000, passant de 57,6% des créations à 51,1%. Ce flux en décroissance a été compensé par une légère hausse des autres entreprises individuelles. Par contre le flux des sociétés en nombre a peu bougé entre 2007 et 2014 pour se situer autour de 160 000.
La répartition des sociétés ensuite par type de société: les Sarl unipersonnelles ont perdu du terrain (de 30% en 2011 à 22 en 2014); il en est de même pour les autres Sarl (de 57% en 2010 à 35 en 2014), alors que les SAS à associé unique ont connu une nette hausse (de 5% en 2010 à 20 en 2014), tout comme les autres SA (de 9 à 19%).
Autre tableau, les activités où l’on peut situer le nombre d’autoentrepreneur en 2014 et leur importance au regard de l’ensemble de créations :
Enfin la fréquence des employeurs dés le démarrage: hors autoentrepreneurs : seules 9,8% des nouvelles entreprises sont employeurs dés le démarrage (entre 2,6 et 14,4% selon les activités) avec une moyenne de 2,7 salariés (entre 1,7 et 3,8 salariés)