Le niveau de diplôme influe grandement sur la rémunération (il est de 56% fois plus élevé en moyenne entre un diplôme du supérieur long et le brevet des collèges).
Bien que plus diplômés, les salariés récemment entrés sur le marché du travail sont globalement moins bien rémunérés que leurs aînés : sur les années 2021, 2022 et 2023, les jeunes salariés sortis depuis un à 4 ans de formation initiale perçoivent un salaire net médian mensuel (tous temps de travail confondus) de 1 600€, contre 1 900€ pour les salariés qui ont terminé leurs études depuis 11 ans ou plus .
Par ailleurs, le salaire varie fortement selon le niveau de diplôme. Entre 2021 et 2023, parmi les jeunes salariés sortis depuis un à 4 ans de formation initiale, les diplômés du supérieur long perçoivent un salaire net médian mensuel de 2 000€, contre 1 500€ pour les diplômés du supérieur court, 1 370€ pour les titulaires uniquement d’un baccalauréat et 1 200€ pour les titulaires au plus du brevet des collèges. La plus grande partie de cette différence s’explique par les caractéristiques des emplois occupés (profession, secteur d’activité, temps de travail) : les diplômés du supérieur accèdent pour beaucoup à des emplois de cadres ou de professions intermédiaires, alors que les jeunes sortants diplômés du secondaire occupent dans l’ensemble des postes moins qualifiés.
Cet écart s’observe également pour les salaires calculés en équivalent temps plein : pour un volume de travail correspondant à un temps complet, les diplômés du supérieur long sortis depuis un à 4 ans de formation initiale gagnaient 2 000€ nets par mois, contre 1 410€ pour les diplômés d’un baccalauréat.
Les salariés peu diplômés travaillant souvent à temps partiel, l’écart entre leur salaire médian en équivalent temps plein (1 300€) et leur salaire mesuré tous temps de travail confondus est plus marqué.
Entre 2021 et 2023, la différence de salaire entre femmes et hommes est très peu marquée en début de carrière : parmi les jeunes sortis récemment de formation initiale, le salaire net médian des femmes s’élève à 1 570€, alors que celui des hommes atteint 1 600€. L’écart augmente avec l’ancienneté sur le marché du travail : parmi les générations ayant terminé leurs études depuis 11 ans ou plus, il atteint 24% ; le plus fort recours au temps partiel chez les femmes explique en partie ces écarts.
Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/8305562?sommaire=8306008